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l'amplificateur

L'organe d'amplification est un tube électronique ou un transistor, alimenté par une source de
tension stabilisée, et associé à des circuits électroniques; l'ensemble constitue un étage
d'amplification. Le rapport d'amplification du signal (ou gain) étant limité pour un étage (env.
103 en puissance), on couple souvent plusieurs étages afin d'obtenir un gain élevé. Les
amplificateurs sont utilisés, en radio ou en télévision, pour produire, à partir d'un signal très
faible, un courant suffisant pour alimenter le haut-parleur; en télécommunications (V.
répéteur); dans l'industrie, pour amplifier les signaux de commande fournis par des capteurs
(jusqu'à 109).

le transistor

Chronologie (1948)

Plusieurs décennies après l'invention des tubes électroniques (diode de Fleming, triode de De
Forest…), le problème s'est posé d'inventer, au niveau microscopique, un système ayant une
fonction équivalente à celle accomplie par la grille dans les tubes. Cette grille va créer de
façon permanente, en termes d'échanges microscopiques d'électrons, des points d'attraction
pour les électrons ou un excès local d'électrons, libres de se déplacer, de telle sorte qu'on
constate, au niveau macroscopique, un flux constant de courant.
Le transistor indissociable des semi-conducteurs

Cela est possible lorsque des solides dopés différemment sont mis en contact. Si l'on met un
semi-conducteur dopé p (accepteur d'électron) entre deux semi-conducteurs dopés n
(donneurs d'électron), ou un de type n entre deux de type p, on produit un déplacement
d'électrons. C'est l'idée à la base du transistor. Son fonctionnement peut ainsi être décrit:
l'émetteur laisse échapper des charges qui sont capturées par le collecteur, mais ces charges
doivent passer outre la surface de séparation. Le sens de circulation du courant dépend de la
différence de potentiel appliquée, mais aussi du type de transistor. L'élément clé est donc la
partie centrale, la base, laquelle fonctionne comme une barrière. Si on lui applique certaines
valeurs du potentiel, cette barrière devient infranchissable; à valeurs du potentiel constantes,
elle peut devenir infranchissable quand son épaisseur augmente. Deux paramètres, l'un
dépendant de la conception de la base, l'autre du potentiel, permettent d'obtenir un large
spectre de produits.

Amplificateur et interrupteur Le transistor a été mis au point, en décembre 1947, par John


Bardeen, Walter Brattain et William Shockley aux laboratoires Bell (le brevet a été déposé
en 1948). Au départ, il était considéré comme un simple substitut de la triode, mais cette
analogie de fonctionnement a été délaissée pour une propriété plus importante. Alors que la
triode agit comme amplificateur de courant, le transistor fonctionne tout naturellement comme
une vanne qui laisse ou ne laisse pas passer le courant. Le transistor est un composant au
comportement naturellement binaire, comme un interrupteur. Son emploi dans les ordinateurs
semblait donc tout à fait logique. Dès février 1954, les premiers ordinateurs complètement
transistorisés ont été mis au point dans les laboratoires Bell.
Vers les circuits intégrés

Les premiers transistors étaient fabriqués avec du germanium, mais ce matériau s'avéra peu
fiable dans certaines applications militaires et dans des conditions d'utilisation extrêmes (de
température notamment). Le silicium semblait mieux correspondre aux besoins. Dès 1951,
deux stratégies sont clairement envisagées: la mise au point de transistors au silicium, réussie
en 1954, et la miniaturisation de plus en plus poussée, pensée dans un premier temps comme
la réduction de la taille du transistor. La miniaturisation selon cette perspective montra vite
ses limites; la solution vint de la maîtrise technique d'un autre procédé de fabrication: les
circuits imprimés ou intégrés.

Les principaux types de transistors

Transistors de jonction, ou bipolaires Deux morceaux de silicium, l'un dopé n et l'autre dopé
p, sont superposés. Ce principe permet d'avoir recours à plusieurs procédés de fabrication de
transistors utilisés dans des circuits «rapides» ou «de puissance».

Transistors à effet de champ Couramment appelés MOSFET (transistor à effet de champ de


type métal-oxyde-semi-conducteur), leur fonctionnement est schématiquement le suivant:
dans un substrat de silicium dopé p, deux îlots dopés n sont créés; le substrat assure la
connexion entre les deux îlots. Le premier îlot est appelé «source», le second «drain». La
surface du substrat entre les deux îlots, le «canal», est couverte par une fine pellicule d'isolant,
l'oxyde de silicium; au-dessus, une autre pellicule métallique constitue la grille. Ce type de
transistors se développe horizontalement; il est donc approprié aux intégrations poussées.
Microprocesseurs, mémoires, circuits de complexité moyenne sont leur champ d'application
privilégié.
Vers les circuits intégrés.

potentiomètre n. masc. Résistance électrique réglable au moyen d'un curseur, permettant de


prélever un potentiel électrique variable.

microphone n. masc. Transducteur électroacoustique permettant de transformer une vibration


sonore en courant électrique. [Abr. courante: micro.]
le microphone

La chaîne d'enregistrement du son commence par le microphone. Son rôle consiste à


transformer les ondes acoustiques en ondes électriques. Le son est un mouvement vibratoire
de molécules. Pour capter ces mouvements, le microphone est équipé d'une fine membrane.
Excitée par une onde sonore, la membrane se met à vibrer comme une peau de tambour. Cette
oscillation est ensuite transformée en onde électrique.

La plupart des microphones sont de type électrodynamique. Sous leur membrane est fixée une
bobine de fil métallique, elle-même entourée d'un aimant. Les vibrations de la membrane
entraînent la bobine. Ces mouvements au cœur d'un champ magnétique induisent un courant
électrique dans la bobine.

Deux éléments principaux caractérisent un microphone: sa sensibilité et sa directivité.

La sensibilité et la directivité Rapport entre le signal électrique et la source sonore, elle se


quantifie par le quotient entre la tension alternative produite aux bornes du microphone et la
pression acoustique correspondante; elle se mesure en millivolts par microbar. Le diagramme
directionnel représente les limites de la sensibilité du microphone dans l'espace; un
microphone est directionnel lorsqu'il focalise sa sensibilité dans une seule direction. On le dit
unidirectionnel ou bidirectionnel selon qu'il est sensible dans une seule ou dans deux
directions; omnidirectionnel lorsque sa sensibilité est indépendante de la direction de la
source sonore.

Plus un microphone est sensible, plus il délivre un signal électrique important à pression
acoustique égale. Plus un microphone est directif, plus il accentue les sons venant d'une
direction bien précise.

La fréquence La gamme des fréquences captées est un élément essentiel de la fidélité de


reproduction. Certains microphones de haute qualité présentent deux ou trois voies,
spécialisées chacune dans une gamme de fréquence à l'instar des enceintes acoustiques.

Les différents types de microphones On trouve différents modèles de microphones, destinés à


des usages différents. L'enregistrement lointain d'animaux sauvages dans la savane demande
beaucoup de sensibilité et une grande directivité. À l'inverse, l'enregistrement d'une course
automobile, bien plus bruyante justifie, l'emploi de microphones peu sensibles et
omnidirectionnels.

Le microphone électrostatique L'onde sonore fait vibrer l'une des deux électrodes d'un
condensateur sous tension; il en résulte une différence de capacité du condensateur qui
engendre une intensité variable.

Le microphone piézoélectrique L'onde sonore fait vibrer une plaquette en quartz


piézoélectrique placée entre deux électrodes métalliques; la matière piézoélectrique a la
propriété de produire une tension en fonction de sa déformation; il en résulte que les
vibrations sonores entraînent une déformation de la plaquette, ce qui produit une variation de
tension.
Le microphone stéréophonique Il permet de capter, depuis le même endroit, deux sons de
provenances différentes, grâce à deux microphones directionnels de même nature, selon deux
axes de directivité.

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