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J-B
Niveau :
Licence 2 COMMUNICATION
Titulaire du cours :
Docteur Jean-Baptiste YAO
Communicologue, Option, communication et organisation
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La fonction ressources humaines a connu, et connaît encore, de nombreuses dénominations. On
peut citer notamment : personnel, affaires sociales, administration du personnel, gestion du
personnel, relations sociales, relations industrielles, gestion des ressources humaines, gestion des
personnes, gestion des relations humaines, richesses humaines, etc. Il est important de noter que
ces dénominations ont un sens différent mais qui n’est pas le même pour chacun. Il faut donc
beaucoup de prudence pour les analyser. En effet, certaines sont datées et correspondent aux
préoccupations du moment, du secteur ou de l’entreprise. Elles changent donc régulièrement
dans l’histoire.
La fonction ressources humaines doit être considérée comme une fonction de gestion de
l’entreprise comme les autres, avec les mêmes contraintes d’efficacité, avec le même poids
dans les décisions, avec le même enjeu pour le succès de la stratégie de l’entreprise et avec
le même langage. C’est donc un domaine où il faut analyser, décider et contrôler.
Contrôler : cela correspond au suivi des décisions qui ont été prises. On peut citer comme
exemple le suivi des performances des collaborateurs.
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Fourni les solutions
RH capables de
valoriser le capital
Gère à la fois la culture
de l’organisation et le Met en place des systèmes
changement Human de récompenses financières
Capital et non-financières
Culture Curator
Total
and
Change Rewards
Champion Steward
Evalue les contextes
internes et externes, puis Instaure des relations de
aide à orienter la stratégie confiance et d’influence
− Intervenir sur la qualité de vie au travail (reconfiguration des espaces de pause par
exemple).
− Travailler sur les problèmes de rémunération posés quand une production peut être
associée à la personne.
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2. L’environnement interne de la fonction ressources humaines
Le périmètre de la fonction ressources humaines dépend également de la taille de l’entreprise1
(Tableau 2), de son secteur d’activité et de sa structure.
Dans les DRH centrale Une DRH est toujours présente avec plusieurs
grandes niveaux de responsabilités : les services
entreprises chargés de l’administration du personnel sont
(200-2000 distingués des équipes dédiées au
salariés) développement des ressources humaines. Les
services RH centraux définissent la politique RH
et sont secondés par des relais RH au niveau
des établissements.
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Dans les DRH groupe La fonction RH s’organise de façon matricielle :
groupes et DRH pays les services centraux sont structurés par grands
(plus de ou filiales domaines d’expertise (rémunérations,
2000 formation, recrutement, gestion des carrières,
salariés) services juridiques, etc.). Dans les organisations
très décentralisées (multinationale ou groupe
disposant de très nombreuses filiales), les filiales
peuvent disposer d’une certaine autonomie
en matière de GRH pour les missions
opérationnelles mais aussi stratégiques. Les
filiales disposent d’un DRH (pays ou filiale),
rattaché au DRH groupe, qui assure l’impulsion
stratégique et l’harmonisation des pratiques.
La fonction ressources humaines peut également revêtir des formes différentes suivant le
secteur d’activité de l’organisation concernée et son historique. Elle ne sera pas la même dans
un conseil régional, une start-up ou un grand groupe industriel.
La structure de la fonction ressources humaines peut être également être partagée au sein de
l’entreprise avec d’autres échelons (il s’agit généralement des managers), on peut alors parler
de décentralisation de la fonction RH ; voire externalisée auprès de prestataires extérieurs
(exemples : gestion de la paie, gestion administrative).
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Les mutations La crise économique est intense et mondiale. Elle concerne
économiques de nombreux secteurs d’activités. La fonction RH doit
travailler constamment à limiter les coûts associés à la
gestion des ressources humaines.
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IV.Les métiers de la GRH
Les ressources humaines offrent une grande variété de postes, plus ou moins spécialisés, dans
l’entreprise (cf. Figure 2).
Responsable développement RH
Responsable recrutement
Henri Mahé, en 1988, propose la notion de mix social (Figure 3). Il s’agit là des bases qui
constituent l’architecture d’un système intégré de gestion des ressources humaines dans
une organisation. L’auteur propose ainsi une vision opérationnelle des principaux leviersd’une
politique de gestion des ressources humaines.
La politique d’emploi : elle vise à procurer à l’organisation l’effectif, les qualifications et les
compétences dont elle a besoin. Elle permet d’ajuster les ressources humaines aux besoins de
l’organisation au travers du recrutement et de l’intégration, de la séparation et du suivi des
mouvements de personnel.
La politique de valorisation : elle recouvre l’ensemble des actions voulues ou acceptées par
l’organisation, se traduisant : d’une part par un enrichissement du salarié à partir de son savoir,
son savoir-faire, son savoir-être, son confort matériel et psychologique, d’autre part, par la
perception d’une reconnaissance sociale liée à un statut et à des avantages de carrière.
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d’information et de communication en vigueur au sein de l’organisation. Encouragée par
certaines dispositions du droit du travail, elle impose une participation instituée des représentants
du personnel.
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CHAPITRE 2: LA FORMATION
I. Les enjeux de la formation
La formation répond à la fois aux attentes des salariés et aux besoins des organisations. Elle
aide au maintien de l’employabilité des salariés et à l’adaptation permanente des
compétences disponibles et des compétences requises. Il s’agit ainsi d’assurer l’adaptation
des salariés aux évolutions de leur emploi.
− faire évoluer la culture de l’entreprise : promouvoir une identité forte et partagée, faire un
audit des valeurs, co-construire une culture d’entreprise commune, réussir un changement
organisationnel, etc. ;
− adaptabilité : se former aux évolutions des métiers, répondre aux exigences d’un poste de
travail, favoriser le maintien dans l’emploi, etc. ;
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II. La démarche d’ingénierie de la formation
La démarche d’ingénierie de la formation présentée ci-après s’inscrit dans une vision
stratégique de la gestion des ressources humaines afin de positionner la formation comme un
véritable levier d’accompagnement stratégique. Elle fait également parti du calendrier annuel
du service RH.
Elaboration du plan de
Evaluation développement des
compétences
Suivi
La détection de ces besoins de formation implique les salariés, les managers mais aussi la
fonction ressources humaines. En effet, pour cela, ils peuvent s’appuyer sur les référentiels
issus de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et sur l’entretien
professionnel.
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périodicité différente.
Néanmoins, ces entretiens professionnels doivent permettre d’effectuer tous les six ans un bilan
pour le collaborateur. L’employeur doit alors s’assurer que le salarié au cours de ces six
années : a suivi au moins une action de formation ; a acquis des éléments de certification ; a
bénéficié d’une progression salariale ou professionnelle.
A l’initiative de l’individu
Tableau 2. Les dispositifs de formation à l'initiative de l'individu.
Compte Personnel de Le CPF permet à toute personne active, dès son entrée sur le marché
Formation (CPF) du travail et jusqu’à la date à laquelle elle fait valoir l’ensemble de
ses droits à la retraite, d’acquérir des droits à la formation
mobilisables tout au long de sa vie professionnelle. Il est désormais
crédité en euros et non plus en heures.
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Pro-A Dans un contexte de fortes mutations du marché du travail, le
dispositif Pro-A permet aux salariés, notamment ceux dont la
qualification est insuffisante au regard de l’évolution des
technologies ou de l’organisation du travail, de favoriser leur
évolution ou promotion professionnelle et leur maintien dans
l’emploi.
Validation des Acquis Toute personne, quels que soient son âge, sa nationalité, son statut
et de l’Expérience et son niveau de formation, qui justifie d’au moins 1 an d’expérience
(VAE) en rapport direct avec la certification visée, peut prétendre à la VAE.
Cette certification qui peut être un diplôme, un titre ou un certificat
de qualification professionnelle doit être inscrite au Répertoire
national des certifications professionnelles (RNCP).
Conseil en Évolution Le CEP constitue pour chaque actif une opportunité de faire le point
Professionnelle (CEP) sur sa situation professionnelle et, le cas échéant, d’élaborer, de
formaliser et de mettre en œuvre une stratégie visant l’évolution
professionnelle, l’insertion, le développement des compétences, la
certification professionnelle, la mobilité interne ou externe, la
reconversion, la transition professionnelle, la reprise ou création
d’activité, etc.
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CHAPITRE 3: LA REMUNERATION
La rémunération des salariés est l’une des préoccupations majeures de la fonction
ressources humaines. En effet, les enjeux sont nombreux tant pour l’individu que pour
l’organisation. Un juste équilibre doit être en permanence trouvé entre une recherche de
maîtrise des coûts pour l’employeur et un levier de motivation et de performance pour les
salariés. Sur ce point, la quête de reconnaissance est aujourd’hui une demande
généralisée dans la société et dans les organisations. La rémunération est alors importante
non seulement pour son utilité intrinsèque, mais aussi comme manifestation de
reconnaissance.
En d’autres termes, la problématique pour la fonction RH est ici la suivante : comment concilier
les enjeux de compétitivité de l’entreprise et la satisfaction des besoins et attentes des
salariés ?
I. La rémunération globale
Les composantes de la rémunération sont diverses. Elles représentent autant d’éléments
sur lesquels la fonction RH peut s’appuyer pour rémunérer les collaborateurs.
La rémunération peut être fixe ou variable. La part fixe de la rémunération est le résultat
du positionnement du salarié dans l’échelle des rémunérations de l’entreprise. La part variable
de la rémunération correspond aux primes pour récompenser le travail, pour compenser
des conditions de travail difficiles, à l’occasion d’événements spécifiques de la vie du
collaborateur, etc.
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Tableau 1. Les périphériques de rémunération2
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Les périphériques Avantages en Gratification en nature (voyage, cadeau, etc.),
sélectifs nature voiture de société, téléphone, ordinateur, etc.
Caractère plus
réversible que les
autres
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Figure 1. Le triple équilibre du système de rémunération
Il évalue les contributions (compétence, qualification, etc.) qu’il apporte à l’organisation aux
rétributions (rémunération globale, le niveau hiérarchique, les perspectives d’évolutions, etc.)
qu’elle lui offre.
En parallèle, il se compare aux autres pour savoir si le traitement dont il fait l’objet est équitable.
Les autres auxquels l’individu se compare sont : ceux qu’il estime placés dans une situation
similaire à la sienne ; mais également les autres membres de l’organisation, compte tenu des
contributions qu’ils sont censés produire, même s’ils occupent des places différentes de la sienne.
Ces éléments dépendent de la perception de l’individu, des informations qu’il a à sa disposition.
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− Les ratios sont égaux.
− Le ratio de l’individu est supérieur à celui des autres (sentiment d’iniquité positive) : il peut
se considérer comme sur-payé ; ce qui peut l’amener à se comparer à d’autres individus.
− Le ratio de l’individu est inférieur à celui des autres (sentiment d’iniquité négative) : cela
peut pousser le collaborateur à faire moins d’efforts s’il s’estime injustement moins rémunéré
qu’autrui.
4. Le mix rémunération
Il n’est pas sûr que les choix de l’entreprise en matière de rémunération conviennent à tous. En
effet, certains salariés pourront être attachés à un système de prévoyance alors que d’autres
préféreront ne recevoir que des versements financiers immédiats.
Cette pratique assez fréquente aux Etats-Unis. En France, les dispositions légales contribuent à
limiter la poussée du flexible : certains périphériques sont obligatoires (participation) ; d’autres,
comme l’intéressement, doivent être proposés à tous les salariés selon les mêmes dispositions.
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III. La masse salariale et ses effets d’évolution
Selon l’INSEE, la masse salariale est le cumul des rémunérations brutes des salariés de
l’établissement. Son évolution peut être liée à plusieurs effets :
L’effet Noria : mesure l’effet du remplacement, aux mêmes postes, de salariés âgés par des
salariés plus jeunes. Ces derniers, en général moins bien payés (en raison de leur manque
d’expérience ou de leur faible ancienneté), permettent à l’entreprise de dépenser moins : on
parle d’effet de noria positif. Un effet de noria négatif se produit si l’on intègre des salariés plus
âgés ou plus qualifiés.
L’effet effectif : est directement lié au nombre de salariés de l’entreprise. S’il augmente, la masse
salariale augmente et inversement.
L’effet structure : se manifeste lorsque des changements interviennent dans la structure des
qualifications de l’entreprise.
Le GVT : Il mesure les effets de masse salariale liés à trois catégories d’augmentations :
Vieillissement : il mesure les effets d’évolution des taux des primes d’ancienneté ou l’application
des mesures d’augmentations automatiques ;
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CHAPITRE 4: LA SANTE AU TRAVAIL
Le sujet de la santé au travail est aujourd’hui marqué par une baisse importante du
nombre d’accidents du travail mais, parallèlement, les maladies professionnelles sont en
augmentation constante.
1. La pénibilité au travail
Certaines conditions de travail sont de nature à altérer tout particulièrement la santé
des collaborateurs, ce sont les facteurs de pénibilité. Ces derniers sont définis dans le code du
travail.
Les agents chimiques dangereux, y compris les poussières et les fumées ; activités
exercées en milieu hyperbare ; températures extrêmes ; bruit.
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2. Les risques psychosociaux (RPS)
Les risques psychosociaux (RPS) correspondent à des situations de travail où sont présents,
combinés ou non :
− des violences internes commises au sein de l’entreprise par des salariés : harcèlement
moral ou sexuel, conflits exacerbés entre des personnes ou entre des équipes ;
− des violences externes commises sur des salariés par des personnes externes à l’entreprise
(insultes, menaces, agressions…).
Ce sont des risques qui peuvent être induits par l’activité elle-même ou générés par l’organisation
et les relations de travail.
Les RPS peuvent notamment aboutir à des situations de burn out. Ce dernier est directement lié
à un état d’épuisement physique et mental résultant d’une sur-implication émotionnelle dans le
travail. Cet état est la résultante de trois phases :
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Le caractère soudain de
L’existence d’une lésion
L’évènement ou
Corporelle
l’apparition soudaine d’une
lésion
Le caractère professionnel
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II. La prévention des risques dans la réglementation
Les principaux acteurs de la prévention des risques sont :
− La médecine du travail : analyser les risques, conseiller et former les travailleurs, contrôler
leur santé. Rôle essentiellement préventif.
− lorsqu’une information supplémentaire intéressant l’évaluation d’un risque dans une unité
de travail est recueillie.
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2. L’arbre des causes
La méthode de référence de l’arbre des causes est un outil clé de prévention des accidents du
travail. Il permet d’identifier les causes profondes de ces derniers, à travers une représentation
graphique qui permet de visualiser l’enchaînement logique des faits qui ont provoqué
l’accident. Il s’agit donc d’un outil de communication et de dialogue, à travers une vision
globale et détaillée des causes de l’accident du travail en question.
Même si ces deux attentes sont celles de tous les salariés, elles entretiennent dans les faits un lien
particulier avec l’exigence de l’égalité de traitement entre les femmes et les hommes en matière
de salaires et de déroulement de carrière.
− l’égalité des chances (équilibre vie privée/ vie professionnelle, diversité, conciliation des
temps, etc.) ;
− les relations de travail, le climat social (participation, dialogue social, discussions sur le
travail, relations avec les collègues, etc.).
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La démarche qualité de vie au travail ouvre de nombreuses pistes d’actions. Elle suppose
néanmoins la mise en œuvre de quatre grandes étapes : concevoir la démarche, poser le
diagnostic, expérimenter et évaluer, pérenniser.
- Formation/
action
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CHAPITRE 5: LA PARTICIPATION
La participation des collaborateurs renvoie au partage plus ou moins étendu, du pouvoir
de gestion entre la direction et le personnel. Elle s’appuie notamment sur la communication
interne et le système d’information ressources humaines (SIRH). Encouragée par certaines
dispositions du droit du travail, elle impose enfin une participation instituée des instances
représentatives du personnel (IRP).
I. La communication interne
Les principaux leviers de la communication interne sont : le site internet, le site intranet, la note
de service, la messagerie électronique, le journal d’entreprise, le panneau d’affichage, le livret
d’accueil, et tous les événements et manifestations qui rythment la vie de
l’organisation (exemples : la fête de Noël, les réunions de service hebdomadaires, la remise
des médailles du travail, etc.).
De façon plus précise, les objectifs de la communication interne sont aunombre de trois :
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1. Les espaces de discussion
Les espaces de discussion sur le travail sont aujourd’hui des dispositifs majeurs de
communication interne.
Les espaces de discussion sont des espaces collectifs qui permettent une discussion centrée
sur l’expérience de travail et ses enjeux, les règles de métier, le sens de l’activité, les ressources,
les contraintes. Cette discussion se déroule suivant des règles co-construites avec les
parties prenantes. Les espaces de discussion sont inscrits dans l’organisation du travail, ils
s’articulent avec les processus de management et les institutions représentatives du
personnel et visent à produire des propositions d’amélioration, des décisions concrètes sur la
façon de travailler.
Les différents espaces pour parler du travail sont : les comités de direction, les réunions
d’équipe, les groupes projets, les espaces informels, la formation, les groupes de partage de
pratiques pour les managers, l’entretien annuel d’évaluation, l’entretien professionnel,
les instances représentatives du personnel.
− La stratégie de l’entreprise.
2. La culture d’entreprise
Communication interne et culture d’entreprise sont deux aspects interdépendants. En effet, la
communication interne est un levier indispensable de déploiement de la culture d’entreprise ; et
inversement. La culture d’entreprise inspire un sentiment d’identité à ses membres. Elle favorise
une implication de chacun et assure l’unité de l’organisation, par la mise en place de normes
appropriées. Les principales composantes de la culture d’entreprise figurent dans le tableau
suivant.
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Tableau 1. Les composantes de la culture d’entreprise.
Les mythes et les héros Ils font référence à l’histoire de l’entreprise, à ses succès, à ses
époques héroïques. Le mythe renvoie à une histoire qui
véhicule une image idéale de l’organisation ou des
comportements, et qui donne du sens aux pratiques de
l’entreprise.
Les rites et les codes Ce sont des actes qui se répètent. Ils permettent de
rassembler et les reproduire correspond à une volonté de se
rassurer, en manifestant son appartenance à un groupe.
Ainsi les TIC ont potentiellement un fort impact sur les activités
stratégiques, opérationnelles (procédure de recrutement) et administratives (gestion
des congés, des absences, des salaires, etc..) de la gestion des RH ».
Le SIRH favorise le partage de la fonction RH. Ainsi, certaines transactions sont ouvertes
directement aux collaborateurs comme la saisie des notes de frais, des demandes
d’absences, des comptes rendus d’entretien annuel d’évaluation ; et d’autres aux
managers, telles que l’élaboration des plannings d’activité, la validation des demandes
d’absences, la gestion des entretiens annuels d’évaluation et des entretiens professionnels.
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les représentants syndicaux, le comité social et économique. Ce sont des acteurs clés
de la négociation dans les organisations.
Chaque syndicat, qui constitue une section syndicale au sein de l’entreprise d’au moins 50
salariés, peut, s’il n’est pas représentatif dans l’entreprise8, désigner un représentant de la section
pour le représenter au sein de l’entreprise. Il bénéficie des mêmes prérogatives que le délégué
syndical mais ne peut, sauf exceptions, négocier et conclure des accords collectifs.
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Bibliographie
BRILLET F., GAVOILLE F. (2017), Marketing RH, Paris, Dunod.
SOLUS H., ENGEL C. (2020), Recrutement : un enjeu business, augmentez vos profits,
évitez legâchis, Paris, DUNOD.