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Le stress est connu depuis longtemps et a une longue histoire.

Le stress a été découvert par un physiologiste anglosaxon, Henry Seyle.


Il a décrit les réponses de l’organisme produites par des agressions physiques ou chimiques. Il
a d’abord donné le nom de « syndrome général d’adaptation » à ces réactions. C’est ainsi
qu’est né le stress.
Le stress a été décrit comme une réponse normale d’adaptation de votre organisme aux
contraintes et agressions que vous subissez chaque jour dans le cadre de votre vie quotidienne.
Cette adaptation concerne vos systèmes physiologiques de régulation et de défense, mais aussi
des réactions psychologiques et comportementales.
C'est un phénomène essentiel à notre survie, très complexe, nécessitant la mis en oeuvre de
nombreux systèmes physiologiques de l'organisme qu'ils soint physiques ou psuchologiques,
cariaques ou endocriniens, neurologiques ou psychologiques. Cette compléxité du stress est
probablement à l'origne de sa mauvaise compréhension, elle-même source de beaucoup
d'erreurs dans la signification même de ce mot.
Le stress correspond aussi aux composantes de l’agression qui va enclencher cette réaction
d’adaptation. Le stress est alors un agent stresseur qui peut survenir de manière aigue ou
chronique, évènementielle, conjoncturelle ou structurelle, et qui peut selon les cas concerner
votre vie personnelle ou votre vie professionnelle. On dit alors : "je suis stressé".
Le mot stress est une manière de décrire toute situation que nous considérons comme
dangereuse pour notre équilibre personnel, difficile à éviter voire insupportable.
"C’est le stress !" Une formule employée pour formuler des sensations difficiles à exprimer, à
dire, à expliquer. Un moyen de faire savoir que cela ne va pas très bien, sans en dire plus.
Quand on parle de stress, il y a forcément les trois éléments suivants, agencés selon des
combinaisons extrêmement variables :
L'agent de stress, ou sa source : un stimulus d'ordre physique, mental, social ou émotionnel
survient auquel il faut s'ajuster. Le stimulus peut être mineur (contravention) ou important
(déménagement), positif (un mariage) ou négatif (un conflit), exceptionnel (une intervention
chirurgicale) ou constant (un horaire trop chargé), prévu (un examen) ou inattendu (un
accident), etc. Mentionnons aussi que le stress peut être d'ordre physiologique, et causé par
des événements comme un médicament, une blessure ou un coup de froid, puisque
l'organisme doit modifier sa chimie pour y réagir. Le manque de stimulation peut aussi créer
du stress. Mais on se préoccupe surtout, aujourd'hui, du stress lié au mode de vie et plus
particulièrement du stress psychologique.  
La réaction de stress. Lorsque le cerveau sonne l'alerte, des réactions physiologiques
immédiates - comme l'augmentation du rythme cardiaque, la constriction des vaisseaux
sanguins et la montée d'adrénaline – assurent que le corps puisse réagir à la situation. S'ils
persistent au-delà du temps nécessaire pour « fuir le tigre ou l'assommer », ces mécanismes
donnent lieu à des malaises physiques et psychologiques : les symptômes de stress.
L'attitude. L'intensité de la réaction de stress dépend du message envoyé par le cerveau aux
glandes endocrines, et donc de la perception qu'a l'esprit du stimulus en question – le fait de le
voir comme plus ou moins dangereux, exigeant ou contraignant. Par exemple : un retard de
cinq minutes ne crée généralement pas de stress, sauf si on pense qu'on va rater le train, ou si
le cerveau imagine un autre scénario catastrophique - ce qui peut être le cas si notre éducation
nous a férocement dressés à la ponctualité. Une attitude négative ou des attentes irréalistes
donnent également lieu à des problèmes de stress.
En somme, le stress est une réaction réflexe, tant psychologique que physiologique, de
l'organisme devant une situation difficile qui demande une adaptation.
Le stress
La question n'est donc pas de supprimer le stress mais d'éviter qu'il vous submerge et vous
empêche d'utiliser votre mémoire et vos capacités de réflexion au moment où vous en avez le
plus besoin. Il s'agit de le "gérer", c'est-à-dire de le garder à sa place, et même d'utiliser
positivement cette énergie, par exemple pour faire des révisions complètes et approfondies. 

Le stress peut vous "challenger", mais ne doit pas vous faire couler.

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