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*Le ciel devient couvercle : écrasement §1, oppression, plainte, souffrance (horizontalité)
*La terre devient cachot : enfermement §2 / claustrophobie / affolement (horizontalité et verticalité)
Ciel lourd+ perte de la lumière (oxymore « jour noir ») puis terre humide puis pluie battante
C. Une atmosphère fantastique (rappel : Baudelaire admirateur d’E.Poe) : malsaine, morbide, décrite
avec tous les sens (auditif : « gémissant » « peuple muet », visuel, tactile « humide », olfactif
« pourri") + bestiaire fantastique + impression de folie
D. Ces 3 isotopies , décrivant un paysage extérieur, évoquent le paysage mental, intérieur du poète :
la montée de la crise. Le « Je » est envahi progressivement.
3 étapes (cf : anaphores de « Quand » , 3 prop sub de temps) = 3 parties du « Je » envahies : esprit +
Espérance (allégorie ?)+ cerveaux ( pluriel poétique ? dépersonnalisation ? généralisation de
l’expérience du spleen à tous
Donc images concrètes pour expliquer l’invisible, l'abstrait de la montée de l'angoisse (cf :
symbolisme). Donc le monde extérieur prend possession de l’univers mental du poète ( rappel : le
poète n’est pas « du monde » , il ne s’y sent pas à sa place)
E. La souffrance est soulignée par des sonorités : assonances en « an » (nasale) , allitération en « s »
(sifflante), en « i » (souffrance)
*explosion (verticalité après l’écrasement ) : violence déchaînée : après lente progression, adverbe
« tout à coup », bruit « hurlement », mouvnt « sautent avec furie », rythme (allitération en « t » +
mots courts)
* caractère hystérique de la sc : mouvt incontrôlé, horreur du bruit, paroxysme de la douleur (diérèse
« opini/âtrement »)
*début un tiret et « Et » : ellipse, après pause, rupture par rapport à l’explosion précédente :
aboutissement, ccl crise , conséquence
*apparition de la 1ère pers : « mon crâne », « mon âme » : le « je » assiste à sa propre destruction.
*âme/espoir/crâne reprennent esprit/Espérance /cerveaux : l’âme est endeuillée, l’espoir est vaincu,
pleure (personnification ) et le crâne (vidé du cerveau) est vaincu, soumis, incliné : défaite et mort
*image d’un champ de bataille ravagé : nouvelle isotopie (annoncée par les « cloches » §4)(cf « La
cloche fêlée »)
*Image de l’enterrement + rythme marche funèbre : 3x4, multiplication des virgules, rôle des rejets
(dérèglement de la phrase, disloquée)
*le spleen comme un combat épique, manichéen entre des forces surnaturelles (allégories)