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Marketing de base 1
Chapitre 2. L’étude du marché et du comportement du consommateur
Introduction
Dans le domaine marketing, la notion du marché est utilisée dans deux sens différents : au sens
étroit, on désigne par ce terme un ensemble de données chiffrées sur les ventes d’un produit ;
au sens large, on appelle marché le lieu de rencontre de l’ensemble des intervenants susceptibles
d’exercer une influence sur les ventes d’un produit.
Au niveau de ce chapitre, l’étudiant a pour objectif de :
1. Diagnostiquer le micro-environnement de l’entreprise :
a. Distinguer les niveaux de marché (marché principal, marché environnant, marché
générique, marché support…) et les types de concurrents (concurrent direct,
concurrent indirect).
b. Comprendre le sens des indicateurs de mesure du marché (la taille de marché en
volume et en valeur, le taux de croissance du marché, la part de marché absolue, la
part de marché relative et le taux de pénétration du marché) et maitriser les formules
pour les calculer.
c. Distinguer les consommateurs actuels, des consommateurs potentiels, non
consommateurs relatifs et absolus.
d. Identifier les autres intervenants dans le marché (distributeurs, fournisseurs,
prescripteurs, leaders d'opinion /groupes de référence)
2. Diagnostiquer le macro-environnement de l’entreprise à l’aide de l’analyse PESTEL
3. Saisir les objectifs et la démarche générale de l’étude de marché
4. Distinguer les études qualitatives, des études quantitatives et études documentaires
5. Comprendre les étapes du processus d’achat, les situations d’achat, les intervenants dans
le processus et les facteurs qui influencent le comportement d’achat du consommateur
L’environnement
Offre Demande
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A. Le microenvironnement
A.1. L’offre
A.1.1 L’identification des concurrents à travers l’étude des différents niveaux du marché
La concurrence peut se définir en fonction de l’offre pure et en référence à la demande. C’est
en effet au regard d’une capacité à répondre à un besoin que nous définissons la concurrence.
Un besoin peut être satisfait de différentes manières. Quatre niveaux de marché sont ainsi
définis :
- Le marché des produits de substitution (marché environnant) est composé des produits
de nature différente aux produits de marché principal, mais satisfaisant les mêmes besoins dans
les mêmes conditions, ils sont indirectement concurrents (par exemple les produits chocolatés
ou sucrés).
- Le marché des produits complémentaires (marché support) est composé des produits dont
l’existence est nécessaire à l’utilisation des produits du marché principal.
Exemple : Pour l’eau en bouteille, le marché principal est composé de toutes les marques
(gazeuses, plates, de sources, minérales). Le marché des produits de substitution comporte
toutes les autres boissons chaudes ou froides qui peuvent remplacer l’eau. Le marché générique
est celui de la soif. Le marché support regroupe tous les produits qui nécessitent de l’eau (Sirop,
thé, café, etc.).
- Le marché concentré est un marché dominé par un faible nombre de marques, voire par une
seule marque, il est divisé entre un nombre très réduit d’entreprises ayant chacune une grande
part de marché (par exemple la fabrication d’avion et de satellites, les médicaments).
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- Le marché fragmenté/atomisé est un marché ou de nombreuses marques se partagent le
marché, Il est divisé entre plusieurs concurrents ayant chacun une part de marché modeste (par
exemple les cafés, les parfums).
L’entreprise est amenée à définir avec précision la taille du marché avant de déterminer sa part
de marché.
- La part de marché (PDM) absolue d’une entreprise correspond au pourcentage des ventes
d’un produit, d’une marque ou d’une entreprise par rapport au total des ventes réalisées sur le
marché (ou le segment) considéré. Cet indicateur permet de déterminer la position
concurrentielle d’un produit, d’une marque ou d’une entreprise. Le leader détient la part de
marché la plus élevée, le challenger occupe la deuxième position et les suiveurs occupent les
dernières position. Il s’agit du positionnement de l’entreprise dans le marché.
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- La part de marché relative (PDM relative) désigne la part de marché détenue par l’entreprise
par rapport à son principal concurrent. Un chiffre égal à 0.2 indique que l’entreprise détient
une part de marché égale à 20% de celle détenue par le leader du marché. Un chiffre égal à1
signifie que la part de marché détenue par l’entreprise est identique à celle détenue par son
principal concurrent. Un chiffre égal à 2 traduit une position de leadership, le principal
concurrent n’ayant que 50% de la part du marché détenue par l’entreprise.
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L’entreprise B détient une position dominante sur le marché, sa part de marché en volume est
supérieur à sa part de marché en valeur, ce qui signifie que le prix de vente de ses produits est
inférieur au prix moyen du marché.
A.2. La demande
La demande c’est le vouloir et le pouvoir d’achat. C’est l’ensemble des clients qui veulent et
qui peuvent acheter le produit. On distingue :
- Les consommateurs actuels sont les individus qui consomment le produit de l'entreprise.
- Les consommateurs potentiels (prospects) se sont des individus qui ne sont pas encore
clients de l’entreprise mais qui pourraient le devenir ; à savoir :
- Les non consommateurs absolus sont des personnes qui ne peuvent pas ou ne veulent pas
consommer le produit pour des raisons de santé, de religion, éthique ou légale.
- Le marché actuel de la profession (ou marché réel) est constitué des consommateurs qui ont
déjà acheté au moins une fois le produit considéré au cours d’une période donnée (appelés
consommateurs actuels).
→Le marché actuel de la profession = marché actuel de l’entreprise + le marché actuel des
concurrents.
- Le marché potentiel de la profession est constitué des consommateurs actuels et des non
consommateurs relatifs.
→Le marché potentiel de la profession = la population totale - les non consommateurs absolus.
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Figure 2: La demande du marché
Un taux de pénétration bas signifie qu’il existe un potentiel de croissance élevé pour toutes
les entreprises présentes sur le marché.
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spécialisés, GMS…) et leurs caractéristiques (nombre de points de vente, image, conditions de
payement…).
Lorsque les distributeurs achètent ferme aux producteurs. Ils doivent être considérés comme
une clientèle à part entière. À la différence du marketing orienté vers les consommateurs
(consumer marketing), on parle de marketing orienté vers les distributeurs (trade marketing)
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Figure 3: L'analyse de l'environnement PESTEL
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L’environnement écologique : Plusieurs tendances d‘évolution de l’environnement naturel
sont susceptibles d’influencer les décisions marketing : la pénurie et le coût élevé de certaines
matières premières, l’accroissement de la pollution et les politiques énergétiques visant le
développement durable.
L’environnement légal désigne l’ensemble des lois, des règles et des normes qui définissent
le cadre dans lequel les individus et les entreprises mettent en œuvre une activité (Par exemple
le droit des entreprises, droit du travail, etc.).
Les études aident à comprendre, décrire et mesurer un marché du point de vue de l’offre (les
entreprises présentes sur le marché) et du point de vue de la demande (connaitre et comprendre
la demande). Elles peuvent servir à définir une politique commerciale, elles permettent
également de tester les éléments d’un Mix marketing (4P).
Analyse concurrentielle
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Analyse des réactions au mix marketing
Les données primaires sont recueillies pour la première fois dans le cadre d’une étude. Elles
présentent l’avantage d’être précises et récentes, et l’inconvénient d’être coûteuses.
Les données secondaires sont recueillies dans le cadre des études antérieures, elles sont déjà
publiées et disponibles. Elles présentent l’avantage d’être accessibles à moindre coût, voir
gratuitement et l’inconvénient d’être parfois trop générales ou obsolètes.
La recherche primaire est réalisée pour la première fois pour résoudre un problème marketing
particulier (par exemple l’étude qualitative et l’étude quantitative). Elle est appelée Interne
lorsqu’elle est réalisée par un chargé d’études, le département d’études marketing ou un acteur
de l’entreprise. Elle est externe lorsqu’elle est réalisée par un cabinet d’études spécialisé ou un
acteur externe à l’entreprise (externalisation).
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La recherche secondaire est réalisée en consultant les données secondaires qui résultent des
études antérieures (par exemple les études documentaires). La recherche secondaire est interne
si les données sont collectées par l’entreprise et disponibles dans ses archives. Elle est externe
si les données sont disponibles dans des sources publiques ou privées externes (HCP, chambre
de commerce, organismes internationaux…).
Un système d’information marketing (SIM) peut être défini comme un réseau de relations
structurées, qui a pour objet d’engendrer un flux ordonné d’informations pertinentes, provenant
de sources internes et externes à l’entreprise et destiné à servir de base aux décisions marketing.
L’information est recueillie à travers les états comptables et financiers, l’intelligence marketing
et les études et recherches marketing.
Pour les études quantitatives, il faut dans un premier temps faire une réparation des données/
nettoyage, les réponses manquantes et aberrantes doivent être identifiées et éliminées. Les
données recueillies sont ensuite saisies et traitées à l’aide d’un logiciel (SPSS, R). Les tableurs
(Excel, LibreOffice Cacl) disposent aussi de modules d’analyse statistique.
- Un sommaire
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- Les résultats détaillés
Les entretiens individuels reposent sur une discussion en face à face entre l’enquêteur et les
personnes interrogées. En règle générale, la discussion est enregistrée de manière à pouvoir
être intégralement retranscrite. Il faut en moyenne une vingtaine d’entretien pour atteindre un
seuil de saturation sémantique. Les entretiens peuvent être directifs, semi-directifs ou libres.
- L’entretien directif est généralement structuré autour d’un guide d’entretien qui
détermine à l’avance le libellé des questions et l’ordre de leur présentation, il est
impératif de respecter l’ordre des questions mentionnées au niveau du guide. Les mêmes
questions ouvertes sont posées à tous les répondants pour permettre la comparaison
entre les réponses et faciliter l’analyse du corpus. L’intérêt de l’entretien directif est de
faciliter la conduite des entretiens en proposant un cheminement et en structurant les
différents points devant être abordés.
- L’entretien semi- directif est le plus fréquemment réalisé, il dure généralement entre
quarante-cinq minutes et une heure trente. Les thèmes abordés sont déterminés à
l’avance. L’enquêteur décide de leur ordre de présentation et de la façon de les
introduire au cours de l’entretien en fonction de son déroulement.
- L’entretien libre dure souvent plus de deux heures. L’hypothèse sous-jacente est que
les motivations, freins, pulsions se situent à un niveau latent non directement accessible.
L’enquêteur laisse donc parler librement la personne interrogée et relance la
conversation de temps à autre. Les questions ne sont pas préétablies, elles sont
déterminées par le flux du discours du répondant et le contexte de l’entretien.
La réunion de groupe consiste à réunir en un même lieu entre cinq et quinze personnes
présélectionnées en fonction des objectifs de l’étude et à les laisser discuter de thèmes relatifs
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au problème de l’étude. Un animateur gère le déroulement de la réunion à l’aide d’un guide
d’animation. Un observateur peut également être présent. L’ensemble est enregistré ou filmé.
- L’analyse thématique procède par un découpage du corpus par thème en s’intéressant à leur
fréquence d’apparition.
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La méthode des itinéraires permet de constituer un échantillon lorsque l’enquêteur
dispose d’un quartier ou d’une ville comme base de sondage. L’enquêteur interrogera
les personnes habitant sur l’itinéraire retenu.
La méthode d’échantillonnage par convenance permet de sélectionner les personnes
disponibles, facile à interroger ou à convaincre de participer à l’étude.
L’obtention des données primaires se fait à partir d’instruments de mesure élaborés par
l’enquêteur. Dans le cas des études quantitatives, la collecte d’information se fera à l’aide d’un
questionnaire.
- se mettre à la place de celui qui répond : va-t-il comprendre ce qui lui est demandé ?
- ne poser que les questions qui se rapportent à l’objet d’étude, le contenu du questionnaire doit
répondre aux besoins d’informations nécessaires pour répondre au problème marketing posé.
- susciter l’intérêt de toute la population interrogée pour obtenir des informations fiables.
Plusieurs types de questions peuvent être posées dans le questionnaire en fonction de l’objectif
poursuivi. Nous présenterons ici les principaux types de questions :
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Selon vous, un produit alimentaire de qualité est un produit (3 réponses maximum) ?
Frais
Naturel
Local
Bon au goût
Respectueux de l’environnement
Visiblement sans défaut
Autre : ……
Les livres numériques finiront par remplacer complètement les livres imprimés
Pas du tout d’accord
Pas d’accord
Sans opinion
D’accord
Tout à fait d’accord
La question à échelle d’Osgood permet de mesurer l’intensité d’une attitude sur une échelle de
cinq à sept degrés qui oppose deux affirmations antonymes (contraires) et sur laquelle l’individu
doit positionner son opinion. C’est une échelle bipolaire autour des dimensions perceptuelles
relatives à l’évaluation (bon/ mauvais, agréable/désagréable), à la puissance ( fort/faible)et à
l’action(rapide/lent).
Veuillez cocher sur chacune des lignes le niveau qui correspond le plus à votre opinion
sur la marque X.
Excellente qualité _1_ : _2_ : _3_ : _4_ : _5_Mauvaise qualité
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Cher _1_ : _2_ : _3_ : _4_ : _5_ Bon marché
Moderne _1_ : _2_ : _3_ : _4_ : _5_Ancien
- Le tri à plat qui calcule des pourcentages pour une question (analyse univariée)
- Le tri croisé qui calcule des pourcentages en combinant des questions entres elles
(analyse bivariée)
Le tableau ci-dessous présente un éclairage sur la différence entre les études qualitatives et
les études quantitative.
Guide d’animation
Quel type de question ? Beaucoup de questions Beaucoup de questions
fermées pour faciliter le ouvertes pour analyser les
traitement statistique discours
Comment recueillir les Enquête par questionnaire - Entretien
données ? (sondage) individuel
(directif,
Les modes d’administration
semi
du questionnaire :
directif,
- Par téléphone libre )
-En ligne
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Quelles méthodes de -Tri à plat (analyse univariée) - Transcription du
traitement des données ? corpus
- Tri croisé (analyse bivariée)
- Analyse thématique,
-… syntaxique, lexicale
Logiciels (Sphinx, SPSS, Logiciels (N’VIVO…)
XLSTAT)
Tableau 2: Etude qualitative VS Etude quantitative
Le processus d’achat est enclenché lorsque le consommateur ressent un écart entre une
situation qu’il juge idéale et la situation dans laquelle il se trouve. C’est notamment lorsqu’il
prend conscience et reconnait qu’il a un besoin. Le besoin est un sentiment de manque et de
privation qui pousse l’individu à entreprendre une action pour combler l’écart entre son état
réel et l’état désiré. Il existe différentes classifications des besoins. La plus connue a été
proposée par Abraham Maslow qui recense cinq catégories de besoins hiérarchisés et
représentés sous forme d’une pyramide (voir chapitre 1). Selon Maslow, l’individu se
consacre en priorité aux besoins les plus fondamentaux et il ne passe à la catégorie suivante
qu’une fois les besoins de la catégorie précédente (besoin inférieurs) sont satisfaits.
Les besoins sont activés par des stimuli internes ou externes (visuel, tactile, auditif, gustatif,
olfactif). Les stimuli sont des facteurs d’influence, ils engendrent une excitation du système
nerveux, puis un comportement et une réaction face à la situation, en motivant ou en freinant
l’acte d’achat.
A.2 La recherche d’information
Le consommateur cherche ensuite des informations sur la manière idéale pour neutraliser cette
tension ; dans son expérience (source interne), auprès de ses proches, de ses connaissances et
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ses collègues (source personnelle), en consultant des catalogues publicitaires, brochures ou
flyers (source commerciale), en allant dans des magasins ou en tapant quelques mots-clés sur
internet.
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consommateur à tendance à changer fréquemment de marque (par exemple les biscuits,
les jus de fruits, les boissons gazeuses et les yaourts).
- L’achat réduisant une dissonance est un achat où un consommateur impliqué perçoit
peu de différences entre les marques. Il est sensible au prix et craint de regretter sa
décision (par exemple les luminaires, les diamants, le mobilier de jardin).
- L’achat routinier désigne un achat où le niveau d’implication du consommateur est
faible (prix faible du produit) et où les différences perçues entre les marques sont peu
importantes. Dans ce cas, l’acheteur ne procède pas à une recherche active
d’informations. C’est un achat pour lequel la réflexion est atténuée, car le processus
est appris et répété (recherche minime d’informations, comportement quasi
automatique). L’achat routinier concerne plus particulièrement les produits
fréquemment consommés et de faible valeur unitaire (par exemple les fruits et
légumes).
-
Figure 4: Les situations d'achat
Il convient de distinguer :
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processus d’achat. Les personnes qui éprouvent le besoin ne sont pas forcément celles qui
recherchent l’information, évaluent les solutions, prescrivent, décident, achètent, payent,
utilisent ou évaluent le produit. Ces différentes fonctions conduisent à considérer plusieurs
types de personnes :
EXEMPLE
Dans le cas du choix de son smart phone, Ahmed qui n’est pas expert a sollicité son père qui
s’est renseigné auprès des vendeurs de la Fnac, Son grand frère, Ali, a comparé des smartphones
sur des sites en ligne. Tous les deux (Ali et le père) sont des collecteurs d’informations. Le
commercial a recommandé d’acheter un Samsung S9, il est le préconisateur.
Ahmed se rend en boutique accompagné de ses parents pour payer le produit : ils sont
acheteurs. Enfin, Ahmed qui utilisera son téléphone dès sa mise en ligne est le consommateur
et l’évaluateur. Ici il n’y a pas de prescripteur absolu.
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D.1 Les facteurs culturels
La culture et la sous-culture sont les deux principaux facteurs culturels susceptibles
d’influencer le comportement d’achat d’un consommateur.
- La culture comprend les habitudes de vie, les traditions, les croyances, les valeurs et les
normes d’une société. C’est une programmation mentale collective transmise par l’entourage
(famille, école…) qui se traduit en manifestations visible (comportement, rituel...).
- Les sous-cultures sont des groupes d’individus partageant des valeurs basées sur une
expérience commune ou un mode de vie similaire. Chaque culture comporte une ou plusieurs
sous-cultures (Les groupes régionaux, les groupes de nationalités, les groupes religieux et les
groupes de générations).
- Les classes sociales forment des groupes plus ou moins homogènes, classés les uns par rapport
aux autres en fonction d’un ensemble d’indicateurs (profession, revenu, zone d’habitat…). Les
individus appartenant à une même classe sociale ont tendance à adopter des comportements de
consommation similaires (destination de voyage, moyen de transport, alimentation…)
On distingue :
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• Les groupes d’appartenance secondaires : l’individu entretient des relations directes
avec le groupe et les contacts sont peu fréquents (associations, clubs sportifs, partie
politique).
• Les groupes de référence : l’individu n’entretient pas des relations directes avec le
groupe, mais se compare à lui pour évaluer ses propres caractéristiques et sa position
sociale.
- la famille
On distingue :
• La famille d’orientation : le nid familial est constitué des parents et des frères et sœurs.
Même si un individu quitte son nid familial, il subit l’influence plus ou moins consciente
de sa famille dans ses décisions d’achat.
- L’âge : les produits et les services achetés par un individu changent au cours de sa vie
en fonction de son âge (Enfant →Adolescent→Adulte célibataire →Jeune couple sans
enfant →Couple avec enfant de moins de 6 ans →Couple avec un enfant de plus de
6ans →Vieux couple …).
- Le pouvoir d’achat d’un individu a une influence déterminante sur son comportement
d’achat. La situation économique d’un individu est en fonction de ses revenus, son
héritage, son patrimoine et sa capacité d’endettement.
- Le style de vie représente la manière dont un individu dépense à la fois son argent et
son temps, il s’exprime par les activités, les centres d’intérêts, les valeurs et les opinions
de l’individu et se traduit par sa façon de consommer.
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D.4. Les facteurs psychologiques
- L’image de soi est la représentation mentale qu'un individu se fait de lui-même. C’est
l’évaluation, plus ou moins positive qu’on a de soi-même.
Le consommateur cherche à acheter des produits dont l’image est cohérente avec la
sienne et celle qu’il souhaite véhiculer, ainsi les produits achetés permettent de
renforcer l’estime de soi ou de récompenser le soi.
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- La perception est le processus à travers lequel un individu sélectionne, organise et
interprète les informations contenues dans son environnement et les stimuli auxquels
il est exposé. Le mécanisme de perception d’un individu s’organise autour de 3
processus :
• L’attention sélective
• La distorsion sélective
• La rétention sélective
Conclusion :
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→ QCM et Exercices d’entrainement
1. La part de marché en valeur exprime :
a. Le pourcentage de chiffre d’affaires réalisé par l’entreprise dans son marché
b. Le pourcentage de ventes en volume réalisé par l’entreprise sur son marché
c. Le ratio de la demande de l’entreprise sur son marché
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9. Parmi ces analyses , laquelle relève des études qualitatives ?
a. Le tri à plat
b. L’analyse thématique
c. Le test de khi-deux
d. L’analyse lexicale
En 2016, La consommation à domicile des glaces est prépondérante avec un total de 226
millions de litres, tandis que la consommation hors domicile est évaluée à 100 millions de
litres. Le prix de vente moyen d’un litre est estimé à 2.5 euros.
En 2017, la taille du marché en volume est de 350 litres , celle en valeur est de 767 millions
d’euros .
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Application 3 : Le marché des motos
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Etude de cas
À l’occasion de Noel, Mr. Roulet propose d’offrir un jouet éducatif à son fils Rayan, âgé de 6
ans. Après une journée chargée au travail, Mme Roulet et sa voisine Rita se rendent dans
l’espace culturel du centre commercial Leclerc, elles ont visité ensuite le magasin PicWic Toys,
puis Galerie Lafayette dont l’ambiance (couleurs festives, motifs traditionnels, sapins,
couronnes et ornements typiques) insuffle la magie des fêtes de fin d’année. Le vendeur a
recommandé à Mme Roulet des tablettes éducatives de marque VTech ne dépassant pas 130
euros et des jeux de société (Cuisto dingo, UNO, Devine tête, Time up…) dont les prix varient
entre 10 euros et 30 euros. L’attention de Mme Roulet a été attiré par une réduction de 70%
sur un lot de jouets. Malheureusement, le lot en promotion comporte que des doudous pour
bébés et des poupées.
Ne voulant pas décider toute seule, Mme Roulet a sollicité le père de Rayan afin que celui -ci
propose un jeu adapté. Le soir, Mr Roulet, réceptionniste dans une médiathèque et son
épouse, ont consulté les sites E-Commerce qu’ils connaissent : www.cdiscount.com et
www.amazon.com.
Une vente privée de jouets vient d’être lancée sur le site www.showroomprivé.com, les
parents ont décidé d’en profiter pour acheter deux jeux de société: Docteur Maboul et
Monopoly junior que Rayan a déjà vu sur la chaine Youtube « Swan et Néo », avec un total de
20 euros et un ordinateur éducatif à 50 euros que Mr Roulet a commandé en utilisant la carte
bancaire de leur compte commun. En découvrant ses cadeaux, Rayan était très content.
1. À quel type de motivation correspond l’achat des jouets ?
2. À quelle situation d’achat correspond l’achat des jeux de société ?
3. Quels sont les intervenants dans ce processus d’achat?
4. Décomposez le processus d’achat
5. Quelles sont les facteurs explicatifs du comportement d’achat cités dans le texte ?
→ Corrigé
Marketing de base 30
h. La part de marché relative est un indicateur de position concurrentielle
1. La taille de marché des glaces en volume en 2016 = 226 + 100 = 326 Litres
2. La taille de marché des glaces en valeur en 2016 = 326 * 2.5 = 815 Millions d’euros
4. Le taux de croissance du marché en valeur entre 2016 et 2017= ((767 – 815) / 815)*100 =
- 5.89 %
Marketing de base 32
5. La part de marché absolue en valeur de « Haagen-dazs » en 2017 = (96,642/ 815)*100%
= 11.86 %
Unilever → 34% / 24% = 1.4 > 1 →Unilever est le leader du marché des glaces
MDD → 24% / 34% = 0.7 < 1 → Les MMD ont une position concurrentielle de challenger
Mars → 6% / 34% = 0.17 → Mars est un suiveur
58,9
1. Le taux de pénétration des abonnements mobiles en 2009 = × 100 = 90,61%
(66-1)
Etude de cas
Marketing de base 33
4. Décomposition du processus d’achat
*La recherche d’information : Pour collecter les informations, Mme Roulet et sa voisine Rita
ont visité l’espace culturel du centre commercial Leclerc, elles ont visité ensuite le magasin
PicWic Toys, puis Galerie Lafayette. Mr Roulet et son épouse ont également consulté les sites
E-Commerce www.cdiscount.com, www.amazon.com et www.showroomprivé.com pour
avoir davantage d’informations.
*L’Evaluation des alternatives : Les parents ont comparé l’offre proposé par le vendeur à
galerie Lafaette (des tablettes éducatives de marque VTech ne dépassant pas 130 euros et des
jeux de société (Cuisto dingo, UNO, Devine tête, Time up…) dont les prix varient entre 10 euros
et 30 euros) et l’offre trouvé sur le site www.showroomprivé.com (Docteur Maboul et
Monopoly junior avec un total de 20 euros et un ordinateur éducatif à 50 euros).
*La prise de la décision d’achat : Les parents ont décidé d’acheter deux jeux de société
Docteur Maboul et Monopoly junior avec un total de 20 euros et un ordinateur éducatif à 50
euros
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