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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

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Paix-Travail-Patrie Peace- work - Fatherland

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MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER


SUPERIEUR EDUCATION

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UNIVERSITE DE NGAOUNDERE THE UNIVERSITY OF


NGAOUNDERE

TRAVAIL PERSONNEL DE L’ETUDIANT POUR L’UE PSYCHOLOGIE DE L’ENTREPRISE

LE LEADERSHIP EN
ENTREPRISE

Noms et prénoms Filières Matricules

DARBAWA Rosine 20B029CM


DJAWALDE Jean Claude 19A044CM
ENGONO BOKALLY Fabrice Legrand 20B041CM
ELA Rhony-Crépin 20B038CM
OWONO OWONO Jacqueline Jonathan GMI 19A126CM
TONMEU TCHOMTE Linda GPCF 19A146CM
KAMMOGNE TCHUENTE Carelle Ange 20B056CM
KAGONBE Pierre 20B055CM
OUSSOUMANOU Sehou GCI 20B127CM
KASSIMOU Hayatou GCI 20B059CM
Plan du travail

INTRODUCTION

I. TYPES DE LEADERSHIP
1) Leadership autoritaire ou autoritaire
2) Leadership participatif ou démocrate
3) Leadership laisser faire ou délégatif
4) Leadership visionnaire
II. CARACTERISTIQUES D’UN BON LEADER
a. Des buts biens définis
b. Capter l’attention
c. Communiquer et écouter
d. La crédibilité, l’expérience et la confiance
III. DIFFERENCE ENTRE LEADER CHEF ET MANAGER
1. Leader et Manager
2. Leader et chef
IV. IMPORTANCE OU ROLE DU LEADER DANS UN GROUPE
i. Leader
ii. Manager
iii. Responsable de la gestion de l’information, collaboration, représentant et
modérateur

CONCLUSION

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INTRODUCTION

Le leadership est l’un des thèmes le plus développés depuis une cinquantaine d’années dans la
littérature managériale. Il présente un grand intérêt non seulement théorique, mais aussi pratique.
C’est, dans les faits, l’une des dimensions centrales du management d’équipe. Le mot leadership est un
mot d’origines anglaise qui vient de ‘’Leader’’ qui veut dire meneur et du suffixe ‘’Ship’’ qui est une
fonction liée au commandement ou à la direction selon le nouveau Petit Robert 2005. Le mot
leadership n’apparait dans la langue française qu’au XIX siècle. Selon Jacobs et Jacques le leadership
peut être qualifié comme l’influence d’un individu sur un groupe. Il se différencie du pouvoir et de
l’autorité dans la mesure où il repose sur une source d’influence personnelle non contraignante, fondée
sur la communication et les interactions. Le leadership peut aussi être défini comme un processus qui
donne un sens à l’effort collectif, suscitant l’adhésion volontaire et le sacrifice afin de réaliser les
objectifs. Une entreprise quant à elle est une unité économique autonome qui en combinant divers
facteurs de production produit pour la vente ou distribue des biens ou des services conformément à des
objectifs définis par une direction personnelle ou collégiale. On dira donc que le leadership en
entreprise est l’art de diriger une des personnes en vue d’atteindre des objectifs spécifiques et réaliser
des profits. Mais comment faire pour bien gérer les personnes tout en réalisant des objectifs et générer
des profits ? qui est le leader et comment fait-il pour réaliser des profits tout en gérant bien ses
collaborateurs ? Il sera question pour nous dans ce travail de présenter les types de leadership, les
caractéristiques d’un bon leader, la différence entre un leader, un chef et un manager et enfin le rôle ou
l’importance du leader dans un groupe.

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I. TYPES DE LEADERSHIP
Il existe plusieurs types de leadership. Parmi lesquels :

1) Le leadership autoritaire (ou autocratique)

Le leadership autoritaire implique une réelle supériorité hiérarchique avec des dirigeants qui
exercent un certain contrôle sur leurs subordonnés. La prise de décision est centralisée, ce qui signifie
qu’une seule personne prend toutes les décisions importantes.La théorie du leadership de Lewin Les
leaders autoritaires se distinguent clairement du reste du groupe, quand bien même ils sont capables de
saluer les petites victoires de leurs subordonnés ou d’émettre des critiques constructives de manière
personnelle quand quelque chose ne va pas. Les leaders autoritaires sont en mesure de mener à bien
des projets dans des délais serrés ; mais la créativité est laissée de côté.

2) Le leadership participatif (ou démocratique)

Le leadership participatif ou démocratique accueille les opinions de chacun et encourage la


collaboration. Bien qu’ils puissent avoir le dernier mot, ces leaders répartissent les responsabilités
s’agissant de la prise de décision. Cela étant, il est fréquent qu’ils aient le dernier mot. Les leaders
participatifs font partie intégrante de l’équipe. Ils consacrent du temps et de l’énergie à leurs collègues
pour leur permettre de s’épanouir professionnellement, car ils sont conscients que le bien-être au
travail est une condition essentielle à tout individu pour atteindre ses objectifs finaux (et ceux de son
équipe). D’après les recherches de Lewin, il s’agit du leadership le plus efficace. Adopter ce
leadership renforce la qualité de vos interventions cependant les équipes encadrées par un leader
participatif ne se montrent pas aussi productives que celles dirigées par des individus autoritaires.

3) Le leadership du laissez-faire (ou délégatif)

Troisième style théorisé par Lewin, le leadership du laissez-faire ou délégatif accorde aux membres
d’équipe une liberté totale dans le processus de prise de décision. En effet, les leaders délégatifs
donnent très peu de directives au groupe. La méthode du laissez-faire est bénéfique si tous les
membres d’équipe sont des experts. Mais avec un leader délégatif, les rôles et responsabilités
manquent de clarté.

4) Le leadership visionnaire

Les leaders visionnaires adoptent une vision à long terme et cherchent à la concrétiser. Ils
représentent également une source d’inspiration et de motivation pour leurs subordonnés. Les
membres de l’organisation se sentent motivés et comprennent clairement leur rôle. Cependant, Les
leaders visionnaires peuvent parfois laisser de côté les idées de leurs collaborateurs

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II. LES CARACTERISTIQUES D’UN BON LEADER
Généralement, on ne peut pas trouver chez une seule personne toutes les qualités d’un bon leader,
vu que le leadership se construit, se développe et meurt. Ainsi nous pouvons énumérer quelques
caractéristiques d’un bon leader.

a. Des buts bien définis.

De bons leaders ont une vision claire de ce qu'ils espèrent réaliser et où ils veulent aller. Ils peuvent
transmettre cette vision à leur équipe qui, à leur son est stimulé par l'idée d'atteindre les buts.

b. Capter l’attention de l’entourage

Le charisme du leader est important. Le leader réussit à attirer les gens, davantage par l’engagement
dont il fait preuve pour le projet en cours auquel il convie son entourage à participer, plutôt que pour
les idées qu’il véhicule. Le leader doit donc savoir clairement quels sont ses objectifs et savoir
comment il va atteindre.

c. Communiquer et écouter

En plus d’être conscient de ses objectifs, le leader doit savoir les exprimer clairement. Il faut vraiment
qu’il réussisse à faire partager sa vision de ce qu’il faudrait faire mettre en place. Les membres doivent
savoir le « comment », le « qui », le « quoi » et le « quand » du projet. Le leader combine faits,
concepts et images et leur donne une signification qui peut être perçue, sentie, partagée par différentes
personnes. Pour transmettre leur vision, les leaders doivent pouvoir s'exprimer eux-mêmes. De bons
leaders sont aussi des personnes qui écoutent bien. Ils écoutent ce que leurs collaborateurs veulent ; ils
saisissent les occasions d'intégrer dans la planification de leur exploitation les bonnes idées et les
préoccupations mises de l'avant par les employés.

d. La crédibilité, l’expérience et la confiance.

Le leader est conscient de ses propres atouts, les exploites efficacement et les maitrise. Pour lui le mot
« échec » n’existe pas. Il parlera plutôt d’« erreur », de « lacune » ou de « faux départ ». Il perçoit tout
ce qui ne va pas comme une source d’apprentissage, une leçon à tirer. Il n’a pas peur des critiques
mais, au contraire, il met ses expériences à profit pour améliorer son style de leadership. De bons
leaders connaissent leurs affaires, connaissent leurs gens et recherchent des défis. Ils savent, par
expérience, que le progrès ne se fait qu'en prenant des risques. Ils inspirent confiance à leur entourage.
La confiance qui résulte de l'honnêteté et de la sincérité. Les leaders doivent mettre en pratique ce
qu'ils prêchent ; ils entraînent par l'exemple. Sans confiance, un leader n'aura personne pour le suivre.

La liste n’est pas exhaustive. Il y’a beaucoup d’autres qualités que doit posséder un bon leader. Il et
doc capital de différencier certains termes afin de mieux gérer une entreprise

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III. DIFFERENCES ENTRE LEADER MANAGER ET CHEF
1. LEADER ET MANAGER

« Le leadership est l’art d’obtenir de quelqu’un qu’il accomplisse quelque chose pour votre
compte parce qu’il veut le faire. » Dwight Eisenhower. Contrairement à certaines idées reçues,
leadership et management ne sont pas synonymes. Et si une personne peut être à la fois manager et
leader, elle peut également être un manager sans être un leader et inversement. Si l’on consulte le
dictionnaire Larousse en ligne, voici ce que l’on trouve :
Leader : personne qui dirige un groupe en collaboration avec les autres membres qui tient compte des
avis des uns et des autres et prend la décision qu’il juge la plus judicieuse ;
Manager : une personne qui fait du management, qui organise, gère quelque chose, dirige une affaire,
un service, etc. 
Au sein d’une entreprise, leader et manager sont tous deux indispensables au bon
fonctionnement des activités quotidiennes des collaborateurs, mais il est souvent difficile de les
distinguer. La différence réside au niveau de l’autorité que chacun exerce au sein d’une organisation.
Manager est une position hiérarchique et une fonction. Il est nommé par sa hiérarchie comme le
responsable d’une équipe et les gens travaillent pour lui. A l’inverse, le leader n’a pas été nommé. Il
est suivi, respecté et admiré grâce à ce qu’il a accompli, à sa vision, son savoir-être et à ses idées. On
peut citer huit différences entre un leader et un manager pour comprendre leur rôle et ne plus les
confondre.
 L’unique vs l’existant

Un véritable leader n’a pas peur d’être lui-même. Il a une personnalité authentique, honnête et
transparente. C’est souvent une personne charismatique qui impose naturellement le respect, force
l’admiration et est une source d’inspiration pour les autres collaborateurs. Un leader est bien dans sa
peau et ne craint pas de se faire remarquer, notamment en proposant ses idées et sa vision.

Généralement, le manager adopte un style de management et suit des comportements qu’il a


observés chez d’autres managers ou appris lors d’études ou de formations. Il ne crée pas (ou rarement)
son propre style de management, mais il applique ce qui existe déjà.

 Une vision vs des objectifs

Le leader sait où il se trouve et où il veut aller. Il a un projet, une vision sur le long terme et il
parvient sans effort grâce à une forme d’autorité naturelle à inspirer les personnes qui l’entourent à
donner le meilleur d’eux-mêmes pour réaliser cette vision dans leurs activités quotidiennes.

Le manager se concentre sur l’atteinte des objectifs nécessaires à la réalisation d’une vision. Il
s’assure que son équipe travaille efficacement à l’accomplissement des objectifs fixés dans les délais
impartis. Pour cela, il utilise différents outils de gestion de projets et organise, planifie et coordonne
les tâches, et il veille à ce que son équipe suive scrupuleusement le plan d’actions préalablement défini

 Le changement vs l’amélioration

Le leader ne craint pas le changement. Au contraire, il recherche sans cesse l’innovation car il
sait qu’il est toujours possible de faire mieux. Pour cela, il n’hésite pas à bousculer les habitudes et à
révolutionner le système en place.

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Le manager se contente de suivre les processus qui sont déjà en place et fonctionnent
parfaitement dans les activités quotidiennes, en veillant à leur apporter quelques ajustements et
améliorations si besoin.

 La prise de risques vs le contrôle des risques

Afin de réaliser sa vision, le leader n’hésite pas à essayer de nouvelles méthodes, à emprunter des
chemins encore vierges. Il ne craint pas l’échec car ce n’est pour lui qu’un moyen d’atteindre la
réussite. D’ailleurs, Winston Churchill disait : « Le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre
son enthousiasme. »

Pour le manager en poste, le meilleur moyen d’atteindre ses objectifs, c’est d’éviter à tout prix
les risques. Son rôle est donc de tout mettre en œuvre pour les anticiper, les minimiser, les contrôler,
voire les éliminer totalement.

 L’apprentissage régulier vs les acquis

S’il n’apprend pas de nouvelles choses tous les jours, le leader a l’impression de régresser.
Curieux, il s’intéresse à tout et cherche constamment à développer ses compétences pour rester en
phase avec le monde d’aujourd’hui qui ne cesse d’évoluer. Le leader sait que pour réaliser sa vision, il
a besoin de s’entourer. Doté d’une grande intelligence émotionnelle, il travaille dur à construire des
relations de confiance en montrant ce dont il est capable afin d’influencer les personnes qui vont
l’aider à accomplir son projet.

Le manager préfère reproduire les comportements qui ont déjà prouvé leur efficacité. Il se repose
sur ses acquis et se contente de perfectionner les compétences et les connaissances qu’il a déjà
acquises.6. Tisser des relations vs construire des processus. Le manager veille à mettre en place des
processus efficaces, des standards et des règles de travail pour atteindre ses objectifs. Il se concentre
davantage sur les moyens et les méthodes à mettre en œuvre (agile, Kanban, etc.), sans pour autant
négliger l’aspect humain.

 Conseiller vs diriger

Le leader encourage les personnes qui le suivent à donner le meilleur d’elles-mêmes. Il les
pousse à développer leur potentiel, à apprendre de nouvelles compétences, mais il ne leur dit jamais
quoi faire, ni comment faire.

Le rôle du manager est de diriger son équipe. Il donne les directives à suivre, définit les
responsabilités et attribue les tâches à accomplir pour atteindre les objectifs fixés. Il fait en sorte de
faciliter le travail de ses collaborateurs en étant à leur écoute et en répondant à leurs besoins, à leurs
doutes et à leurs questions.

 Des admirateurs vs des employés

Le leader est généralement entouré de personnes que l’on peut qualifier d’admirateurs. En plus de le
suivre, ils le soutiennent, l’aident à accomplir sa vision et renforcent sa visibilité et sa crédibilité.

Le manager est entouré d’employés qui suivent ses directives, qui veulent répondre à ses
attentes et satisfaire ses demandes afin d’atteindre les objectifs fixés.

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Pour conclure, cette citation résume bien la différence entre un leader et un manager. « Un
leader sait ce qu’il faut faire ; un manager sait seulement comment le faire. » Kenneth Adelman,
diplomate américain.

2. LEADER ET CHEF

Etre chef est une position hiérarchique. La position hiérarchique ne fait pas tout. Il faut aussi être un
leader. Il s’agit là de deux notions bien distinctes leader et chef. Nous allons voir ce qui les différencie.

 La définition

Lorsqu’on parle de chef, on fait référence à une autorité hiérarchique. Lorsqu’on parle de leader, on se
réfère à une personne qui conduit les autres dans une direction donnée. Voilà qui nous donne un
aperçu de la différence entre ces deux termes. On emploie parfois le mot chef avec une connotation
négative qui n’est pas justifiée, car on peut être chef et leader à la fois. On peut être le dirigeant d’une
entreprise et être un bon leader, mais ce sont deux choses différentes. Il y a plus : être chef, c’est une
position hiérarchique ; être leader, c’est avoir la capacité de diriger. On peut être chef sans y être
leader et vis versa.

 L’attitude

La principale différence entre les deux réside dans l’attitude. Alors que le chef est au sommet de la
hiérarchie et s’appuie sur elle pour donner des ordres, le leader communique des idées et participe aux
processus. En d’autres termes, l’un se contente de commander et l’autre agit et délègue en tenant
compte des capacités de son équipe. Le leader obtient des gens qu’ils fassent ce qu’il souhaite parce
qu’il leur donne envie de le faire. Cela se fait sans pression, sans négativité. Lorsqu’on est dirigé par
un leader, on est motivé pour réaliser les tâches qui nous sont confiées. Lorsque ces mêmes tâches
nous sont imposées, elles deviennent un poids, un travail. Cette notion est vitale en management, car
elle impacte toute la chaîne de travail.

 les projets

Lorsqu’un chef réclame un travail, il veut que celui-ci soit fait d’une certaine manière et pour une
date précise. Cela répond aux questions « comment ? » et « quand ? ». Un leader sait « quoi faire » et « 
pourquoi » il faut le faire. Ce qui est fondamental, dans cette optique, c’est que le leader participe au
projet. C’est rarement le cas des chefs. Ils se contentent de diriger. Cette différence entre leader et chef
est l’une des plus préjudiciables pour les entreprises. Elle est à l’origine de l’attitude négative avec
laquelle un chef aborde parfois certains projets. Il n’y a pas participé. Il ignore tout de leur difficulté. Il
a demandé qu’ils soient réalisés d’une certaine façon et pour une certaine date... et ses ordres n’ont pas
été exécutés. À partir de là, la légende des chefs qui font régner la peur devient une réalité, et ils
échouent dans la gestion des problèmes.

 Personne versus structure

En général, les chefs raisonnent en termes de structures, ils voient des postes de travail, non des
personnes. Ils ne connaissent pas les capacités des employés. Ils s’en font une idée, en fonction de leur
position dans l’entreprise, mais ils ne tiennent pas vraiment compte de leurs capacités personnelles.
C’est la raison pour laquelle il leur arrive parfois de confier certaines missions aux mauvaises
personnes. Les personnes ainsi désignées peuvent parfois atteindre leurs objectifs au prix d’un effort
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individuel, mais elles le font à contrecœur, en peinant à la tâche. Cela n’apporte rien au groupe. Un
leader doit savoir déléguer. Il connaît les membres de son équipe. Il sait quelle personne est la plus
apte à réaliser telle ou telle tâche. Il lui fournit les outils nécessaires et lui insuffle la motivation pour
réaliser cette tâche et les suivantes. Il sait qu’il est inutile d’épuiser une équipe. Savoir déléguer est
une notion capitale en management. Le leader y est plus enclin que le chef.

 Suiveurs versus employés

Le chef n’est pas choisi. Le poids de la hiérarchie et les privilèges conférés par son autorité le
poussent à considérer les autres comme des inférieurs. Le leader est entouré des suiveurs. Et, même si
c’est souvent de façon inconsciente, il est choisi. Quelque chose dans sa personnalité pousse les autres
à avoir confiance en lui et à approuver ses décisions. L’influence qu’il exerce sur les autres n’est pas
envahissante, elle relève de la motivation. Dans un projet de groupe, il est très important que les
différents acteurs puissent s’investir. Il ne s’agit pas uniquement de distribuer des tâches à des
employés. Lorsqu’un employé sent que son travail n’a aucune influence, il a l’impression d’être
inutile. Les leaders prennent la tête des opérations tout en permettant au reste de l’équipe d’en devenir
les acteurs.

 L’avenir et le présent

Un chef, parce qu’il occupe une position privilégiée dans l’entreprise, aura tendance à privilégier
la rentabilité à court terme. Il est dans l’immédiateté. Cela constitue une sorte de pression à laquelle il
lui est quasiment impossible d’échapper. Un leader ne se sent pas soumis à ce genre d’impératifs. Il
s’accorde la liberté d’innover. Il voit plus loin que les résultats comptables. Il sait qu’un
investissement de départ peut rapporter beaucoup à long terme.

Une fois la différence faite, on note qu’il est capital pour une entreprise d’avoir un manager leader
en vue d’améliorer le rendement de l’entreprise

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IV. ROLE OU IMPORTANCE DU LEADER DANS UNE
ENTREPRISE OU UN GROUPE
Il n’est pas rare que des leaders définissent leur rôle de manière spontanée en disant par
exemple : «ici, je suis celui qui agit», «je suis facteur d’intégration», «ici, je suis le décideur». Le mot
« ici » dénote le contexte dans lequel le leader se situe. IL n’est en tant que chef de département, que
rarement aussi chef sur le terrain de foot. Les rôles peuvent aider à faire face aux différentes situations
de gestion. Dans un contexte bien précis un leader peut être

i. Leader

Son rôle et Sa tâche de leader consistent à diriger les collaborateurs. Il développe la culture
d’entreprise et assumez la responsabilité du développement des collaborateurs. Il est donc également
le premier dans l’entreprise à jouer ce rôle spécifique. Il suit l’évolution de ses collaborateurs, les aide
à déployer leurs ressources personnelles, les encourage, les conseille et leur donner un feedback. Il est
également, dans le rôle de leader, responsable de la sélection et de l’évaluation des collaborateurs. Il
organise son équipe comme un dirigeant. Mais n’a pas besoin de se mettre systématiquement en avant
pour ce faire, il faut laisser jouer les solos par les experts de l’équipe et diriger à distance. C’est donc
L’équipe que l’on applaudira.

ii. Manager

En tant que manager, il fixe les objectifs et des moyens (tâches) pour les atteindre. Il gère tout ce qui
peut s’organiser : de la planification au contrôle des processus, des structures et des standards en
passant par la mise en œuvre. En tant que manager, il possède les connaissances techniques, dispose
de suffisamment d’expérience et inspire à ses collaborateurs sécurité et routine, gage d’efficience et
d’efficacité dans son domaine de tâches.

iii. Responsable de la gestion de l’information, Collaborateur, représentant,


modérateur

En réalité, il est dans toutes les strates de l’entreprise présent il représente ses collègues s’occupe de la
bonne cohésion entre eux il est très proche d’eux de façon ou il le considère plus comme un
collaborateur. Il est modérateur car il arbitre les conflits dans l’entreprise ou le groupe et est celui qui
ramène toujours tout au but principal. Il veille à ce que la bonne information soit véhiculée au bon
moment et à la bonne personne.

En réalité, la manière dont le leader remplis ces rôles, comment il pratique l’autogestion, a un
impact sur tous les rôles de leader. S’il parvient à être toujours au clair quant au rôle qu’il est
nécessaire d’assumer et dans quel rôle il se trouve, alors il pourra empêcher de possibles conflits. Il est
important pour le leader de connaître ces rôles et d’être toujours conscient qu’il doit également les
exercer. Si le leader n’assume pas son rôle de gestionnaire avec toute l’efficacité requise, alors on
conclura qu’il fait preuve d’une certaine inefficacité dans son domaine de responsabilité, ce qui peut
engendrer des conflits, des collaborateurs frustrés et une baisse des performances. C’est pourquoi il
doit toujours être conscient de ses rôles de gestion et les remplir au mieux de sa connaissance et de sa
conscience. Il ne doit pas aussi avoir peur de demander de l’aide dans la mesure du possible. «Celui
qui veut être crédible doit chercher le dialogue.» Heinz Goldmann

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CONCLUSION
Parvenue au terme de notre travail, il était question pour nous de parler du leadership en
entreprise. Il ressort que loin d’être une tâche facile, le leadership a des types et le leader doit posséder
certaines qualités pour être efficace au maximum. En outre on a relevé des différences entres les
concepts qui sembles synonymes comme leader, manager et chef. On a relevé que chaque concept a sa
particularité ainsi, un leader n’est pas forcement manager ni chef mais il a la capacité de motiver ses
collaborateurs pour qu’ils accomplissent les objectifs fixés. Aussi, le leader doit savoir quel rôle jouer
en fonction de la situation mais surtout il doit être à l’écoute de ses collaborateurs et être un bon
modérateur pour éviter les conflits.

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