Ibtissam Ait Elkouch Rapport

Royaume du Maroc
Ministère de l’équipement et du transport

Institut Spécialisé des Travaux Publics
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AU SEIN DE LABORATOIRE D’EXPERTISES, D’ETUDES

ET D’ESSAIS -L3E MARRAKECH-
Réalisé par : IBTISSAM AIT ELKOUCH

Encadré par : MME HASSNA ERAGUIBI
Période de stage : 01-07-2017 à 31-07-2017
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Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont

contribué au succès de mon stage et qui m’ont
aidé lors de la rédaction de ce rapport.
Tout d’abord, j’adresse mes remerciements à
mon encadrent Mr Hasna RAGUIBI qui m’a
beaucoup aidé dans ma recherche de stage et
m’a permis de postuler dans ce laboratoire.
Son écoute et ses conseils m’ont permis de cibler
mes candidatures, et de trouver ce stage qui était
en totale avec mes attentes.
Enfin, je tiens à remercier toutes les personnes
qui m’ont conseillé et relu lors de la rédaction de
ce rapport de stage : ma famille, mes camarade
de promotion.
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Remerciement................................................................................................ 2
Introduction générale..................................................................................... 4
Partie première : L3E aperçu général …….................................................... 5
I. Organisation générale ............................................................................... 5
1. Organigramme deL3E.......................................................................... 5
2. Les activités de L3E............................................................................. 6
Deuxième partie : Essais au laboratoire et classification des sols ................. 7
Essais d’identification des sols....................................................................... 7
1. Préparation de l’échantillon.................................................................. 7
2. La teneur en eau…………………………...…………………………………………10
3. La masse volumique (apparente, absolue)......................................... 11
4. Masse spécifique
5. Analyse granulométrique par tamisage à sec.................................... 14
6. Détermination de la forme des granulats ……………………………………. 16
7. Equivalent de sable............................................................................ 19
8. Equivalent de sable à 10% de fine………………………………………….. 23
9. Essais au bleu de méthylène ............................................................. 25
10.Limites d’Atterberg ........................................................................... 28
11. Essai Proctor .................................................................................... 31
12. Essai los Angeles.............................................................................. 35
13.Essai micro Deval ............................................................................ 38
II. Essais sur béton....................................................................................... 40
1. Essais sur béton frais : essai cône d’Abrahams ................................. 40
2. Essais sur béton durci : La résistance à la compression ………................ 42
III. Essai sur bitume :.................................................................................... 44

1. Essai Marshall.................................................................................... 44
2. Détermination de la masse volumique apparente des éprouvettes
bitumineuses........................................................................................46
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-A fin de notre année notre établissement de centre

de formation des travaux publics á Marrakech organise des
stages pour ses stagiaires pour améliorer et
approfondir ses connaissances et acquérir la théorique et
l’empirique en la matières, j’ai effectue mon stage au sien
du Laboratoire d’Expertise, d’Etudes et d’Essais (L3E)
Marrakech durant une période d’ un mois allant du :
01/07/2017 jusqu’au 31/07/2017 , durant cette expérience
j’ai eu l’occasion d’avoir des connaissances concernant les
normes nationales qui permettent de contrôler quelque
matériaux de construction comme les briques , le béton, le
sable, le bitume ainsi que les normes de la formulation de
béton.
- De plus je pense que ce stage d’un mois me permet
aussi d’avoir un contact complémentaire avec le monde du
travail. C’est donc un tremplin pour accéder en tant acteur
et non spectateur à mon entrée future dans la vie active.
-j’ai décidé de faire mon stage dans un laboratoire des
essais et des études afin de découvrir et me sensibiliser au
métier.
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-Durant cette expérience j’ai assisté

a plusieurs activités, j’ai essayé d’effectuer
la majorité des essais de L3E selon les normes françaises et
marocaines : équivalent sable, lavage de sol, l’analyse
granulométrique …
- après avoir eu une vue générale et des notions
préliminaires sur toutes les études et les tâches exercés au
laboratoire durant la période de mon stage, j’ai pris
l’initiative en tenant compte des recommandations de
quelques techniciens de présenter la formulation de béton
comme étant le sujet de mon rapport du stage.
Première patrie : L3E aperçu général

 L3E a été créé le 17 avril 2000 à l’initiative d’anciens collaborateurs du LPEE. Cette
action est basée sur l’acquisition d’un matériel neuf et étalonné ainsi que l’emploi
d’un potentiel humain qualifié ayant pour but de contribuer à l’effort de
développement économique du Maroc.
 Le laboratoire d’expertises d’études et d’essais (L3E) est une société à responsabilité
limitée au capital de 5 250 00.000 DHS .
I. ORGANISATION GENERALE
1-Infrastructure
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Le L3E renferme quatre laboratoires qui couvrent ses

domaines d’intervention :
1) Laboratoire des matériaux
Ce laboratoire est chargé de réaliser des analyses sur les échantillons de matériaux à savoir
les sols, les granulats, le béton, le sable, tout en respectant les normes techniques.
2) Laboratoire géotechnique
Ce laboratoire réalise des essais sur les sols et les roches, afin de définir leurs
caractéristiques mécaniques, de connaitre leur état de stabilité et de déterminer le niveau et
le principe des fondations.
3) Laboratoire des liants hydrocarbonés
Ce laboratoire permet de réaliser des essais sur produits bitumineux pour déterminer leurs
principales caractéristiques en vue de la construction des chaussées et leur entretien.
4) Laboratoire des ciments
Il réalise des essais pour les caractéristiques mécaniques et physiques des
ciments ainsi que leurs compositions
2-Moyens humains et organigramme :
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Le L3E est doté d’un personnel administratif e technique qualifié dans la gestion et dans le
domaine du génie civil (plus 150 personnes). On y trouve notamment :
Des docteurs en économie (finance et gestion).
Des docteurs ingénieurs et ingénieurs lauréats des grandes écoles nationales et

internationales.
Des techniciens spécialisés et supérieurs des instituts et universités scientifiques.
Des laborantins qualifiés dans le domaine du laboratoire.
3-Les activités de L3E
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L3E accompagne les intervenants dans le domaine de bâtiment et des travaux publics ainsi
que les industries associées à savoir :
Bâtiment
Lotissements et VRD
Hydraulique urbaine
Aménagement et infrastructures hydroagricoles
Routes, autoroutes et infrastructures de transport
Ouvrages d'art
Barrages
Travaux maritimes et fluviaux
Etudes agricoles
Industries d'énergie
Géologie Géotechnique
Hydrologie et Hydrogéologie
Environnement.
Son champ d'action concerne toutes les phases d'un projet de Génie Civil, depuis l'étude de
définition jusqu'à la réalisation. Il peut également intervenir après la réalisation pour des
travaux de maintenance et de réhabilitation
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Deuxième partie : Essais au laboratoire et
classification des sols
1) Préparation de l’échantillon
 Les essais effectués en laboratoire se font sur des quantités réduites de
matériaux que l'on appelle "ECHANTILLONS".
Avant la préparation de l’échantillon pour l’essai il faut d’abord l’amener au

chantier dans des sacs propres et l’identifier a l’aide d’un ticket (opération de
TICKTAGE) qui contient (la date de prélèvement, le lieu/chantier, le client, la
nature de l’échantillon).
appareillage:
 Plateau
 Balance
 Pelles et truelles
 Appareil de l’échantillonnage
Sacs Plateau
L’opération de préparation peut s’effectuer en deux

méthodes :
Quartage :
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Le quartage est une opération d’échantillonnage permettant de

diviser un tas de granulats en quartiers afin de sélectionner un
échantillon représentatif du matériau.
Echantillonneur:
• Cet appareil de laboratoire, permet de diviser facilement en deux parties représentatives la

totalité d'un échantillon initial, chaque moitié étant recueillie dans un bac de manière
séparée.
• La répétition en cascade de cette opération, entretenant Chaque opération le contenu de

l'un des bacs, permet d'obtenir l'échantillon nécessaire, après trois ou quatre opérations
identiques.
4-La Teneur en eau :

o La teneur en eau d'un matériau est le rapport du poids d'eau Contenu dans ce
matériau au poids du même matériau sec. On peut aussi définir la teneur en eau
comme le poids d'eau W contenu par unité de poids de matériau sec.
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*PRINCIPE DE DÉTERMINATION
 Peser l'échantillon humide : MH
 Placer l'échantillon dans un récipient métallique ou en verre,
 Faire sécher le matériau: A l'étuve à 105 - 110° pendant 24 h
 Peser L’échantillion sec : Ms
Calculer la teneur en eau : W% =(Mh−Ms)/ Ms∗100
1) La masse volumique d’un matériau :
Apparente
La masse volumique apparente d'un matériau est la masse volumique d'un mètre cube
du matériau pris en tas, comprenant à la fois des vides perméables et imperméables de
la particule ainsi que les vides entre particules.
La masse volumique apparente d'un matériau pourra avoir une valeur différente suivant
qu’elle sera déterminée à partir d'un matériau compacté ou non compacté
Méthode de la jauge
2) *Appareillage :
»La jauge
»Etuve à 105°C±5°C
»Balance
»Une tare
3)*Mode opératoire :
-Préparer une masse M de l’échantillon
-Sécher l’échantillon à l’étuve jusqu'à masse constante
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-Le laisser refroidir
-Peser la masse de la jauge vide soit MJ
-Introduire la masse sèche dans la jauge et peser la masse de l’échantillon +la jauge
(Ms+MJ) sans tassement du matériau
Ms=( Ms+ Mj)−Mj
-Calculer la masse volumique apparente:
Avec V est le volume de la jauge Ma=Ms/V
Module de la fiche d’essai
Absolue
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• La masse volumique absolue PS est la masse par

unité de volume de la matière qui constitue le
granulat, sans tenir compte des vides pouvant exister dans ou entre des grains.
Cette méthode est très simple et très rapide. Toutefois sa précision est faible.
1. Remplir une éprouvette graduée avec un volume V1 d'eau.
2. Peser un échantillon sec M de granulats (300 g) et l'introduire dans

l'éprouvette en prenant soin d'éliminer toutes les bulles d'air.
3. Lire le nouveau volume V2. La masse volumique absolue est
ρs=M/ (V2-V1)
4) L’analyse granulométrique par tamisage à sec

Cet essai nous permet d’identifier des sols, les classer et même également les nommer
*Appareillage:
 balance
 tamis en mm (…-6.3-4-3 ,15-2-1,25-0,63-0,315-0,16-0,063) selon la norme NM 10-1-700
 vibreur de tamis ou tamisage manuel
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Durée de l’essai : après le prélèvement : 03 jours

*Mode opératoire :
 Préparer une prise de l’essai selon le tableau suivant :
Dmax de la classe granulaire En mm La masse de la prise d’essai en kg

63 40
32 10
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16 2 ,6
8 0,6
<4 0,2
 Imbiber la quantité dans l’eau pendant 24h

 On le repasse à l’étuve pendant 24h après avoir lavé le matériau pour
éliminer les fines.
 On sort le matériau que l’on verse sur les tamis disposés comme dans
l’appareillage et on secoue à la main ou au vibreur de tamis, il y aura un
passage selon le diamètre des tamis.
On enlève chaque tamis et on pèse le refus, au fur et à mesure en faisant un

cumul sur le tamis
Calculs:

On détermine :
Les pourcentages de tamisat cumulés ou ceux des refus peuvent être présentés
soit sous forme de tableau (exploitation statistique), soit le plus souvent sous
forme de courbe.
Fiche de l’essai : norme de référence NM 10-1-700
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la courbe
5) Coefficient d’aplatissement
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L’analyse de forme permet de déterminer la géométrie de l’agrégat. La forme des agrégats

dépend de la minéralogie et de la texture de la roche, de la dimension des agrégats, du
concasseur et du réglage du concasseur.
Le principe consiste à réaliser un double tamisage :

- le premier dans un tamis à mailles carrées permet de séparer les granulats en classe d/D
successives tel que D =1.25 d
- puis les différentes classes sont tamisée une à une dans des tamis composés de fentes dont
la largeur est égale à d/1.58.
*Appareillage :
Une Série de 13 grilles à fentes ouvertures 2.5 – 3.15 – 4 – 5 – 6.3 – 8 – 10 – 12.5 – 16 – 20 –

25 – 31.5 – 40 mm
Une série du tamis à maille carrée d’ouvertures suivantes :

80mm ;63mm ;50mm ;40mm ;31 ,5mm ;25mm ;20mm ;16mm ;12,5mm ;10mm ;8mm ;6,3 m
m;5 mm et 4mm.
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Une balance
Une étuve
Granulat élémentaire di/Di Largeur de fente de la grille
63/80 40+-0, 3
50/63 31,5+-0, 3
40/50 25+-0,2
31 ,5/40 20+-0,2
25/31,5 16+-0,2
20/25 12,5+-0,2
16/20 10+-0,1
12,5/16 8+-0,1
10/12,5 6,3+-0,1
8/10 5+-0,1
6,3/8 4+-0,1
5/6,3 3,15+-0,1
4/5 2,5+-1
*Mode opératoire :
Tamisage sur tamis à mailles carrées :
-Procéder au tamisage de l’échantillon par voie sèche sur les tamis.
-Recueillir les différentes fractions d / D ; peser chaque classe granulaire.
Tamisage sur grilles à fentes :
-Tamiser chaque classe granulaire obtenue par l’opération précédente sur une grille dont
l’écartement E entre les barres est défini selon les classes granulaires.
Peser le passant sur chaque grille correspondante à chaque classe granulaire
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le coefficient d’aplatissement de chaque classe granulaire d/D

correspond au % des passant du tamisage sur la grille à fentes
correspondante (« éléments plats ») par rapport aux éléments de la classe d/D :
Pour une classe granulaire d/D donnée, on peut définir un coefficiend’aplatissement partiel.
Avec Mgi = masse de la classe granulaire d/D,
Mei = masse passant à travers le tamis à fentes d’écartement E correspondant.
Le coefficient d’aplatissement global A s’exprime en intégrant les valeurs partielles

déterminées sur chaque classe granulaire .
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Le coéfficient d’aplatissement influe sur la résistance des granulats aux chocs par les
éléments plats ou allongés se fragmentent plus facilement que les éléments plus cubiques ,
aussi la présence d’éléments plats diminuent la maniabilité des matériaux et rendent plus
difficile l’obtention d’une bonne compacité , pour cela selon les normes il ne doit pas
dépasser 25% pour tous les types de béton.
6) L’équivalent de sable
Essai d’équivalence de sable est spécifique aux sols grenue, il nous permette de mettre en
évidence la proposition relatif de poussière fin nuisible argileux dans les sols ou les agrégats
fins : il est effectuée sur des éléments de diamètre 5 mm.
Domaine d'application de l'essai équivalent de sable: cette détermination trouve son

application dans de nombreux domaines notamment les domaines suivants :
 Classification des soles.
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 Etude des sables et sols fins peu plastique.

 Choix et contrô le des soles utilisable en stabilisation
mécanique.
 Choix et contrô le des sables à béton.
 Contrô les des sables utilises en stabilisation chimique.
 Choix et contrô le des granulats pour les enrobes hydrocarbonés.
*appareillage
Tamis de 5 mm
Récipient de pesée
Balance
Chronomètre
Règle de 500 mm
Eprouvettes cylindriques et transparentes en matière plastique, chaque éprouvette porte
des traits de repères gravés à 100 mm et 380mm de la base.
Un piston constitué par : un tige - un embase - un manchon - un poids fixé à l'extrémité.
Un tube laveur en cuivre muni d'un robinet
Un flacon transparent en plastique d'environ 5l placé à 1m au dessus de la table de
travail.
Un tube en plastique reliant le siphon avec le tube laveur.
Un entonnoir
*Mode opératoire :
-Tamiser l’échantillon tel que la fraction passant au tamis de 5mm pèse 500 à700g
-Humidifier l’échantillon s’il n’est pas humide afin d’éviter les pertes des fines et la
ségrégation
-Déterminer la teneur en eau telle que la teneur en eau soit entre 3% et 8%
MH=120× (1+ (w/100)

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Préparer l’échantillon donné par la relation suivante :
-Siphonner la solution lavante jusqu’à 4 pousse de l’éprouvette (la prise d’essai humide
correspondant à une masse chèche de 120±1g)
-Verser la masse sèche de matériau soigneusement avec l’entonnoir dans l’éprouvette posée
verticale
-Frapper fortement à plusieurs reprises la base de l’éprouvette sur la paume de la main pour
déloger les bulles d’air et favoriser le mouillage de l’échantillon
-Laisser reposer 10 min
-Boucher l’éprouvette à l’aide du bouchon en caoutchouc sur la machine d’agitation
-Faire subir à l’éprouvette 90 cycles±1cycle en 30 secondes ±1
-Oter le bouchon et le rincer au dessus de l’éprouvette avec la solution lavante
-Rincer les parois de l’éprouvette avec la solution lavante puis enfoncer le tube jusqu’au fond
de l’éprouvette
-Faire remonter les éléments argileux en soumis l’éprouvette à un lent mouvement de

rotation et en remonte lentement le tube laveur lorsque le niveau de liquide atteint 15
pousses
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ISTP MARRAKECH
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-Laisser reposer 20 min±10secondes
-Mesurer la hauteur h1 du niveau supérieur du floculat de

l’éprouvette
-Mesurer la hauteur h’2 du niveau supérieur de la partie sédimentée
-Descendre le piston taré dans l’éprouvette jusqu’à ce qu’il repose sur le sédiment et
mesurer la hauteur soit h2
L’équivalent de sable est donné par la formule suivante :
Es=h2/h1
 L’équivalent de sable visuelle est donné par la formule suivante :
Es=h’2/h1
La propreté de sable est la moyenne de deux valeurs obtenues. Les valeurs sont arrondies à
l’entier le plus voisin.
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7) Détermination de la propreté du
sable : équivalent de sable à 10% de fine
ES Nature et qualité du sable

ES<60 Sable argileux - Risque de retrait ou de gonflement, à rejeter pour des bétons
de qualité
60 ≤ ES<70 Sable légèrement argileux - de propreté admissible pour béton de qualité
quand ou ne craint pas particulièrement de retrait
70 ≤ ES < 80 Sable propre - à faible pourcentage de fines argileuses Convenant
Parfaitement pour les bétons de haute qualité.
ES>80 Sable très propre - l'absence presque totale de fines argileuses risque
d'entraîner un défaut de plasticité du béton qu'il faudra rattraper par une
augmentation du dosage en eau.
-Tamiser le matériau humide sur le tamis de 2mm (fraction 0/2), puis en prélever 120gr.
-Remplir une éprouvette avec la solution lavante jusqu’au premier trait de jauge.
-Laver le refus sur ce même tamis en utilisant le moin d’eau possible et en associant les deux
passants
-Mettre les passants à l’étuve pour l’amener à une teneur en eau comprise entre 1%et 3%
-Tamiser sous eau Mh sur le tamis de 0.08mm
-Sécher et peser les éléments retenus soit Ms la masse des refus
Déterminer la teneur en fines
F=100-(Ms× (100+w)) /Mh
-Préparer la masse du sable correcteur donnée par la formule suivante :
Msc=120-(1200/F)
-Préparer la masse de l’échantillon en (g) pour l’essai donner par les relation suivante
120× (1+w/100) si F<11%
MSC+1200/F (1+w/100) si F>11%
-Remplir les éprouvettes avec la solution jusqu’au premier trait
-Verser les 120 gr de l’échantillon dans l’éprouvette à l’aide de l’entonnoir. Préparer de la

même façon une seconde éprouvette.
-Laisser les deux éprouvettes au repos pendant 10 minutes.
-Boucher les éprouvettes à l’aide des bouchons et les agiter avec la machine agitatrice.
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-Remplir les éprouvettes jusqu’au second trait de jauge en

lavant le bouchon et les parois intérieures afin de récupérer
toutes les impuretés et le sable au fond des tubes.
-Laisser reposer chaque éprouvette 20 minutes en tenant compte des décalages de temps
dus aux manipulations.
-On abaisse le piston dans le liquide pour séparer le floculat de l’eau. On lit les valeurs de h1
et h2 à l’aide du réglet.
Calcul de « PS »: On remplace h1 et h2 dans la formule suivante par leurs valeurs

respectives.
PS=100× (h2/h1)
Fiche de l’essai
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8) Essai au bleu de méthylène : norme de référence NF

EN 933-9
L’essai au bleu de méthylène, ou « essai au bleu », est utilisé pour déterminer l'argilosité
d'un sable, d'un granulat et plus généralement d’un sol
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*appareillage :
- Burette
- Papier-filtre
- Tige de verre
- Agitateur à ailettes.
- Balance
- Chronomètre
- Tamis.
- Eau distillée + pissette.
- Bécher d'une capacité d'environ 1 l à 2 l
- Bleu de méthylène
*Mode opératoire :
 Sécher l’échantillon à 110±5C°jusqu’à masse constante et laisser refroidir
 Passer l’échantillon sèche au tamis de 2mm pour obtenir deux prises d’essai d’une
masse d’au moins 200g
 Prélever la première prise pour calculer la teneur en eau W de la prise d’essai.
 Peser la deuxième prise d’essai doit être supérieur à (200× (1+w/100)) g soit M0
 Déduire la masse humide de l’échantillon
M1 =M0 x (1 +W/100)
 Verser 500±5ml l’eau distillée dans le bécher.

 Ajouter la prise d’essai séchée en remuant bien avec la spatule
 Remplir la burette de la solution colorée
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 Régler l’agitateur sur la vitesse 600tr/min±60 et

positionner les ailettes à10cm du fond de bécher pondant
5min
 Redémarrer l’agitateur sur la vitesse 400±40tr/min.
 Ajouter 5 cm3/min de bleu de méthylène dans le Bécher.

 Prélever une goutte de mélange et la placer sur papier filtre.
Si la tache centrale est entourée d’une auréole bleu turquoise, le test est positif. Dans ce cas
l’essai est terminé, les particules argileuses sont alors saturées en Bleu de Méthylène. On
recommence l’essai à l’identique, cinq fois à intervalle d’une minute pour le confirmer.
Si la tache est entourée d’une auréole humide incolore, le test est négatif. Dans ce cas, on
ajoute du bleu de méthylène par prises de 5cm3 jusqu’à ce que le teste soit positif. On répète
l’essai à l’identique, cinq fois à intervalle d’une minute pour le confirmer.
 Calculer la valeur au bleu du sol (VBS) en appliquant la formule suivante :
Valeur de bleu de méthylène (VBS) Catégorie de sol

VBS < 0,1 sol insensible à l’eau
0,2 ≤ VBS < 1,5 sol sablo limoneux, sensible à l'eau
1,5 ≤ VBS < 2,5 sol sablo argileux, peu plastiques
2,5 ≤ VBS < 6 sol limoneux de plasticité moyenne.
6 ≤ VBS < 8 sol argileux.
VBS > 8 sol très argileux
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Interprétation des résultat
Fiche d’essai
9) Les limites d’Atterberg : norme de référence

Les limites d’Atterberg sont des éléments géotechniques destinés à identifier un sol et à
caractériser son état au moyen de son indice de consistance.
Les deux limites d’Atterberg sont définies sur la fraction des grains inférieurs à 0.4 mm.
 Limite de Liquidité : WL (frontière entre état plastique et liquide)
limite de Plasticité : WP (frontière entre état solide et plastique
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 limite de Liquidité: Méthode du cône de

pénétration :
*appareillage :
Tamis, coupelle, pénétromètre, cône, récipient, étuve, balance, un bac, une plaque lisse,
spatule.
*Mode opératoire :
 Imbiber une masse m dans un récipient d’eau pendant 24h au moins à la
température ambiante
 Tamiser au tamis 0,4mm donne au moins 200g de particules solides
 Laisser le matériau imbibe dans un bac d’au moins 12h
 Sécher le matériau imbibe à une température de 50C°
 Régler l’horizontalité du socle

 Assurer que la pointe du cô ne est propre et lisse
 Malaxer sur la plaque lisse le matériau
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 Remplir le récipient avec une partie de cette pate au moyen d’une spatule.
 Araser à l’aide d’un coteau afin d’obtenir une surface plane et lisse
 Mettre en place le récipient et ajuster la position de la pointe du cô ne approximativement au

centre de la surface de récipient
 Réparer la position du cô ne
 Libérer la cô ne et laisser pendant 5s±1 puis le bloquer
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 Effectuer un prélèvement du sol dans le récipient dans la zone de la pénétration du cô ne
 Placer une masse m dans une coupelle de masse connue M

 la limite de liquidité est la teneur en eau du sol qui correspond a une profondeur de
penetration du cône de 17mm.
 Généralement c’est très difficile d’avoir une pénétration de 17mm, alors une détermine la
teneur en eau de cinq prises dont les pénétrations de cône encadrant la valeur 17mm.
 Limite de Plasticité:
 On prélève un peu le matériau mouillé. En faire une petite boulette, cette boulette, on va
l’étirer sous la paume de la main afin de réaliser un cylindre de 3mm de diamètre et une
longueur de 100mm. On sèche le matériau sous ventilateur, et on répète l’opération ci-
dessus, jusqu’à ne plus obtenir ce cylindre. (Une partie matériau est mise à l’étuve pour en
connaître sa teneur en eau.) – réaliser sur trois test.- moyenne arithmétique

WP=Somme (W%)/3


 L’indice de plasticité : IP = Wl –WP
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
 10) Essai Proctor : norme de référence : NF P 94-093
 L’essai Proctor à pour but de déterminer, pour un compactage
d’intensité donnée, la teneur en eau à laquelle doit être compacté un sol
pour obtenir la densité sèche maximum. La teneur en eau ainsi
déterminée est appelée « teneur en eau optimum Proctor ».
 L’essai Proctor est répété plusieurs fois de suite sur des échantillons
portés à des teneurs en eau croissantes (2%,
4% ,6% ,8% ,10%,12% ,14%,16%)
 L’essai Proctor s’effectue généralement pour deux compactages
d’intensités différentes :
 Proctor normal :
 Le compactage n’est que moyennement poussé. Il est généralement
utilisé pour les études de remblais en terre (barrages et digues).Il
s’effectue en trois couches avec « la dame Proctor normal », l’énergie
de compactage est de :
 - 55 coups de dame par couche dans le moule C .B .R.
 - 25 coups par couche dans le moule Proctor normal.
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Royaume du Maroc
 Proctor modifié :
 L’essai Proctor modifié consiste à déterminer les
caractéristiques de compactage des matériaux destinés à constituer la
fondation ou le corps de chaussée des routes et des pistes d’aérodromes.
 Le compactage dans ce cas la s’effectue en cinq couches successives
avec « la dame Proctor modifié » l’énergie de compactage est de :
 - 55 coups de dame par couche dans le moule C.B.R.
- 25 coups par couche dans le moule Proctor.
Le choix de l’intensité de compactage est fait en fonction de la surcharge que

va subir l’ouvrage au cours de sa durée de vie
*appareillage :
Moule proctor avec embase et hausse ou moule CBR avec embase et hausse
Dame proctor normal ou dame proctor modifié Règle à araser

Balance de portée supérieure à 6 Kg
Eprouvette graduée et burette d'eau pour humidifier le sol
Four, balance de précision, petits récipients pour mesurer la teneur en eau.
*Mode opératoire :
 Peser une prise d’essai varie entre 5 à10kg
 Sécher le matériau à l’aire ou dans une étuve à 50C°jusqu’à un état hydrique
 Tamiser le matériau à 20mm
 Homogénéiser et diviser le matériau par appréciation visuelle en 5 parts
égales pour Proctor modifié et 3parts pour Proctor normal
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 Peser les cinq parts à une masse de 5.5 Kg et 7kg

 Humidifier les parts en différentes teneur en eau
 Damer les cinq couche avec 56 coups par couche en cas de moule CBR et 25coups par
couche en cas de moule Proctor avec la grande dame dite dame Proctor modifiée
 Damer les trois couche avec 56 coups par couche en cas de moule CBR et 25 coups en cas
de moule Proctor avec la petite dame dite dame Proctor normal
 on enlève la hausse du moule, et on arase l’échantillon au niveau supérieur du moule par la
règle à araser.
 après avoir nettoyé les parois du moule, on pèse l’ensemble.

 on prélève un échantillon, on le pèse, et on le met à sécher dans l’étuve à 105°c jusqu’au
poids constant.
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 on commence l’opération avec une teneur en eau différente 5 compactages doivent être
effectué
γh= Ph/V=[P(moul+matériau)- Pmoul]/V moul. P= poids.
γs = γ h/[(ω/100)+1]. ω= teneur en eaux.

Expression de résultat
Pour tracé la courbe de saturation γs= f (ω%).
γs= Sr*s/(Sr+ ω*s/w)
Avec w=1t/m3 (masse volumique de l’eau).
Sr = degré de saturation exprimé en%. Sr= ω/[w(1/ γs – 1/s)]
s = masse volumique des particule solide de sole.
Fiche d’essai
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11) Essai Los Angeles : norme de référence : NM 10-1-138

L'essai Los Angeles est utilisé pour déterminer la résistance à la fragmentation d'un échantillon de
granulat.
Mise en place de l’échantillon dans la machine ainsi que la charge de boulets relatifs à la classe
granulaire choisie (voir tableau suivant) .
Classes Fractions Nombre de Poids total de la Poids des

granulaires (mm) Boulets charge(g) fractions (g)
4 – 6,3 7 3080 ± 20 5000 ± 2
6,3 – 10 9 3960 ± 25 5000 ± 2
10 – 14 11 4840 ± 25 5000 ± 2
10-25 10-16 11 4840 ± 25 3000
16-25 11 4840 ± 25 2000
16 -31,5 16 – 25 12 5280 ± 25 2000
25 – 12 5280 ± 25 3000
31,5
25 - 50 25 – 40 12 5280 ± 25 3000
40 - 50 12 5280 ± 25 2000
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*appareillage :
- machine Los Angeles, composée d'un cylindre et d'un moteur. Le cylindre mesure à
l'intérieur (508 +/- 5) mm et a un diamètre de (711 +/- 5) mm et fabriqué avec une tôle de 12
mm d'épaisseur. Le moteur doit entraîner ce cylindre à une vitesse comprise entre 31 et 33
tours par minute et être équipé d'un compte tours permettant un arrêt automatique après
500 tours.
- boulets d'acier de diamètre compris entre 45 et 49 mm et de masse comprise entre 400 et

445 g.
*Mode opératoire :
EXEMPLE :
Un échantillon de fraction 10/14 mm (par exemple) et de masse sèche à 5000 g ± 5 g (M0) est

placé dans un tambour contenant 11 boulets d’acier normalisés.
Au cours de l’essai, le tambour effectue 500 tours à une vitesse de rotation comprise entre 31 et
33 tours/min.
La friction des granulats entre eux et des granulats contre les boulets et les parois du tambour
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provoque leur dégradation plus ou moins accrue.

L’ échantillon est ensuite retiré est lavé au dessus d’un tamis avec des mailles de 1.6 mm . On
pèse le refus après séchage (M1).
Le Coefficient Los Angeles (LA) est un pourcentage en masse du rapport des éléments passant au
tamis de 1.6 mm séchés après lavage et la masse sèche initiale des granulat intacts.
> Calcul du LA
LA = 100*(Mo – M1)/Mo
avec Mo masse initiale de l’échantillon
LA correspond au pourcentage de fines produit par l’essai
M1 est la masse de refus du tamis 1.6 mm
Interprétation des résultats
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Fiche d’essai
11) Essai micro deval :

Cet essai Micro-Deval permet de déterminer la résistance à l'usure d'un échantillon de
granulat par attrition. Le coefficient Micro-Deval obtenu est le pourcentage de l'échantillon
initial passant au tamis de 1.6 mm après usure par rotation dans un cylindre en présence de
bille d'acier inox et d'eau. Plus le pourcentage d'usure est bas, plus l'échantillon est résistant
à l'Préparation de l'échantillon
La granulométrie de l'échantillon doit être conforme à l'une des classes granulaires types : 4-
6,3 ; 6,3-10 ; 10-14 ; 25-50.
Laver l'échantillon et le faire sécher à l'étuve jusqu'à une température de 105°C et un poids
constant (5 h au minimum).
* appareillage :
 Un jeu de tamis de 1,6 – 4 – 6,3 – 10 et 14 mm, le diamètre des moutures ne devant
pas être inférieur à 200 mm
 Matériel pour effectuer l’échantillonnage du matériau et une analyse granulométrique

par tamisage
 L’appareil Micro – Deva
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 La charge abscisse (constituée des billes sphériques

de (10±0,5) mm de diamètre en acier (Ø = 9,5 mm)
 Un dispositif doit permettre d’arrêter automatiquement le moteur après deux heures
d’essai correspondant à 12 000 rotations
 Des bacs.
*Mode opératoire :
Concernant l'essai sur les gravillons compris entre 4-14 mm, la charge de boulets relative à la
classe granulaire choisie:
classes granulaires (mm) Poids d’échantillon (g) Poids de la charge (g)

4-6,3 500 2000
6,3-10 500 4000
10-14 500 5000
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>Principe de l’essai :
L’essai Micro-Deval (MDE) permet de déterminer la résistance à l’usure d’un

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échantillon de granulat. Ministère de l’équipement et du transport
Quatre échantillons identiques, de fraction 10/14 mm, sont soumis à un cycle

d’usure, en présence d’eau, par contact avec des billes d’acier à l’intérieur d’un
cylindre en rotation.
Le coefficient Micro-Deval obtenu est le pourcentage de l’échantillon initial passant
au tamis de 1.6 mm après usure. Plus le pourcentage d’usure est bas, plus
l’échantillon est résistant à l’usure.45% est la limite entre les sols durs et les sols
friables.
*Mode opératoire :
1°) Prise d’essai de 500g lavée et séchée
2°) Mise en place dans un tambour avec 5kg de billes métalliques calibrées et
2.5 litres d’eau.
3°) Appliquer une rotation de 12 000 tours au tambour à la vitesse de 100

tours/minute.
4°) Retirer alors la prise de l’essai, pour lavage au-dessus d’un tamis de 1.6mm.
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5°) Peser le refus (m) à ce tamis après séchage
> Calcul du MDE :

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*Mode opératoire :
Humidifier légèrement La plaque d’appui et huiler le moule avec la fixation du moule sur la
plaque.
Introduir le béton dans le moule en 3 couches d’égales hauteurs qui seront mises en place
au moyen de la tige de piquage actionnée 25 fois par couche (la tige doit pénétrer la couche
immédiatement inférieure).
Après avoir arasé en roulant la tige de piquage sur le bord supérieure du moule, le
démoulage s'opère en soulevant le moule avec précaution. Le béton n’étant plus maintenu
s’affaisse plus ou moins suivant sa consistance.
Celle-ci est caractérisée par cet affaissement, noté A, mesuré grâce au portique et arrondi
au centimètre le plus proche. La mesure doit être effectuée sur le point le plus haut du béton
et dans la minute qui suit le démoulage.
 Presentation des resultats :
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La norme NM 10.1008 définit 4 classes de consistance, en fonction

de l’affaissement mesuré. Elles sont indiquées sur le tableau
suivant:
Observation Affaissement en mm Classe de consistance

Ferme 10 – 40 S1
Plastique 50 – 90 S2
100 – 150 S3
Très plastique
Fluide 160-210 S4
Fluide ≥220 S5
1) Essai sur béton durci : essai de compression :

L'essai a pour but de connaître la résistance à la compression du béton, qui peut être
mesurée en laboratoire sur des éprouvettes. Cet essai s’effectue sur des éprouvettes
cylindriques ou prismatiques dont les moules ont des caractéristiques définies par la norme
NFP 18 400 pour laquelle les moules plus fréquemment utilisé sont les moules cylindriques.
Leurs dimensions sont indiquées ci dessous ; elles doivent être choisies en fonction du
diamètre maximal des granulats (D) entrant dans la composition du béton.
*Mode opératoire :
La mise en place du béton dans les moules a lieu par vibration ou par piquage, en fonction
des résultats de l'essai d'affaissement et conformément aux normes NF P 18-421, 422, 423.
En cas d'utilisation d'une rehausse de remplissage, celle-ci doit être enlevée immédiatement
après le serrage.
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Royaume du Maroc
Le béton se trouvant au-dessus du bord supérieur du moule doit

être enlevé au moyen de deux truelles ou taloches en acier par
un mouvement de sciage de l'extérieur vers l'intérieur, puis la surface doit être
soigneusement arasée Les éprouvettes doivent rester dans le moule et être protégées
contre les chocs, les vibrations et la dessiccation pendant un minimum de 16 h et un
maximum de 3 jours, à la température de 20°C ± 5 °C (ou 25°C± 5 °C dans les pays chauds).
Après démoulage, les éprouvettes doivent être entreposées dans de l'eau jusqu'à moment
de l'essai, à une température de 20 °C ± 2 °C, ou dans une chambre de conservation à 20 °C ±
2 °C
Les éprouvettes étudiées, dont les extrémités ont été préalablement rectifiées, sont
soumises à une charge croissante jusqu'à la rupture. Une machine d'essai qui est une presse
de force et de dimension appropriées à l'éprouvette. La résistance à la compression est le
rapport entre la charge de rupture et la section transversale de l'éprouvette. la résistance, F c,
est exprimée en Mpa
FC=P/S
Chaque type de béton supporté une grandeur de charge et représente une résistance Fc a la
rupture selon le tableau suivant :
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Type de béton RC à 7j en mPa RC à 28j en mPa RC à 90j mPa

B1 20 30 34.2
B2 18 27 30.8
B3 15 23
B4 12 18
B5 8.7 13
II. Essais sur bitume
1) Essai MARSHAL
L’objet de cet essai est la détermination , pour une température et une énergie de
compactage donnée ; le pourcentage des vides , la stabilité et le fluage dits Marshall d’un
mélange hydrocarboné à chaud .Il consiste à compacter des éprouvettes par damage puis à
les soumettre à un essai de compression suivant une génératrice dans des conditions
définies.
*appareillage :
o Au moins trois moules de compactage comportant chacun une base, un corps de
moule et une hausse.
o Deux pistons extracteurs.
o Une dame support de moule.
o Au moins trois mâ choires d’écrasement.
o Un dispositif de fluage.
o Un bain thermostatique.
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*Mode opératoire :
o La masse des éprouvettes est déterminée par confection
d’une éprouvette témoin ,d’une masse indicative de 1200g et compactée selon les
modalités qui seront précisées plus loin .A partir de six mesures de hauteur réparties
sur le pourtour de l’éprouvette témoin , la masse m correspondante à une épaisseur
théorique de 63,5mm est calculée ;
o Peser la quantité m du mélange hydrocarboné
Mettre l’ensemble à l’étuve d’une température de référence 160°C
o Mettre en place la hausse après qu’on mettre un disque de papier.

o Introduire le melange en une seule fois dans le moule légèrement enduit d’oléate de soude
glycérine
o Mettre en place un disque de papier à la surface de mélange hydrocarboné
o
o Remplir le moule métallique et procéder, à l’aide de la dame, le mélange hydrocarboné en
appliquant 50coups en 55s ±5s ;
o Le moule est retourné, puis l’opération du damage est renouvelée ;
o Les éprouvettes sont démoulées dès que la température égale celle ambiante, puis leurs
densités géométriques calculées .Si la MVA d’une éprouvette s’écarte de plus de 2% de la
moyenne, celle-ci est écartée. Pour chaque des éprouvettes, la hauteur doit être entre
62,5et 65mm.
 Les éprouvettes sont conservées 5h à la température ambiante après leur compactage ;
 Au bout de ce délai, les éprouvettes et les mâchoires d’écrasement sont immergées dans
l’eau à 60°C pendant 30min±1min ;
 Les éprouvettes sont placées dans les mâchoires et l’ensemble est porté entre les plateaux
d’une presse dont la vitesse est réglée à 0,85mm/s ±0,1mm/s.
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Royaume du Maroc
 La stabilité Marshall est la valeur de la charge Maximale à la

rupture de l’éprouvette.
 Le fluage Marshall est la valeur de l’affaissement de
l’éprouvette, selon son diamètre verticale, au moment de la rupture (ou l’instant où on
atteint le maximum de la charge)
Figure: Eprouvette de mélange
Figure56 : Les mâchoires d’écrasement
EXPRESSION DES RESULTATS

La stabilité Marshall est exprimée en décanewtons et représente la moyenne des
résultats d’au moins trois éprouvettes .
Le fluage Marshall ,exprimé en dixiémes de millimétre , représente le moyenne des

affaissements d’au moins trois éprouvettes .
Lepourcentage de vides , soit v en pourcentage , est donné par :
V % = 100 1− ( MVA
MVR )
MVA : est la masse volumique apparente de l’éprouvette par pesée hydrostatique, en
grammes par centimétre cube .
MVR : est la masse volumique réelle du mélange hydrocarboné, en grammes par centimétre
cube.
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2) Determination de la masse volumique apparente

des eprouvettes bitumineuses :
Description d’une méthode de déterminaton de la masse volumique apparente d’une
éprouvettepar immersin dans l’eau .Il est à rappeler qu’une éprouvette a rarement une
surface parfaitement lisse ce qui rend difficile d’arreter aver précision le volume de
l’éprouvette .
Mesure du volume apparent de l’éprouvette par pesée hydrostatique , apres parrafinage de

sa surface , en application de la loi d’Archiméde
*appareillage :
 Une balance hydrostatique.
 Paraffine et une plaque chauffante
*Mode opératoire :
 Deteminer la masse de l’prouvette seche (m1)
 Chauffage de la paraffine Et on laisse refroidir
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Royaume du Maroc
 Paraffinage de l’éprouvette de façon à avoir un film continu couvrant totalement la

surface de l’éprouvette-apres.
Apres refroidissement de l’éprouvette paraffinée ; mesuré de sa masse m2
 Mesure de masse m3 de l’éprouvette immergée.
Vérification durant 30s de la non pénétration d’eau (pas de dérive de la masse m3)
Mesure de la température d’eau.
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Exprécience des resultats
ρE :masse volumique de l’eau à la température de mesure.

ρP : masse volumique de la paraffine à la température de mesure.
La MVA est exprimée en g/m3, elle est donnée avec trois chiffres significatifs .
Fiche d’essai :
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Pendant la période de stage, j’ai vécu un autre monde qui

est un peut loin du monde théorique et d’enseignement scolaire ou
universitaire, c’est un monde créatif qui demande d’appliquer les
connaissances théorique qu’on a pris au cours de ma formation mais
cette application doit être appliquer à sa place selon les
circonstances et l’expérience. Les points essentiels tirés de ce stage
sont :
Le courage.
la transmission de message.
L’échange de connaissances.
Appliquer une connaissance théorique au laboratoire.
Se familiariser avec le monde de la pratique et la réalisation
des essais.
L'usage des outils informatique appliquer au domaine.
Apprendre une expérience dans le domaine de laboratoire.
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Royaume du Maroc
Je finis ce modeste rapport par cette idée qui montre que le

travail, la compétence et le savoir faire ne viennent pas d’un seul
coup, mais il s’apprend petit à petit en fonction de période du stage
vécu.
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Ibtissam Ait Elkouch Rapport

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Ministère de l’équipement et du transport

AU SEIN DE LABORATOIRE D’EXPERTISES, D’ETUDES

Réalisé par : IBTISSAM AIT ELKOUCH

Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont

III. Essai sur bitume :.................................................................................... 44

-A fin de notre année notre établissement de centre

-Durant cette expérience j’ai assisté

Première patrie : L3E aperçu général

Le L3E renferme quatre laboratoires qui couvrent ses

1) Laboratoire des matériaux

3) Laboratoire des liants hydrocarbonés

4) Laboratoire des ciments

2-Moyens humains et organigramme :

Des docteurs en économie (finance et gestion).

Des docteurs ingénieurs et ingénieurs lauréats des grandes écoles nationales et

Des techniciens spécialisés et supérieurs des instituts et universités scientifiques.

Des laborantins qualifiés dans le domaine du laboratoire.

3-Les activités de L3E

Aménagement et infrastructures hydroagricoles

Routes, autoroutes et infrastructures de transport

Travaux maritimes et fluviaux

Deuxième partie : Essais au laboratoire et

classification des sols

Avant la préparation de l’échantillon pour l’essai il faut d’abord l’amener au

L’opération de préparation peut s’effectuer en deux

Le quartage est une opération d’échantillonnage permettant de

• Cet appareil de laboratoire, permet de diviser facilement en deux parties représentatives la

• La répétition en cascade de cette opération, entretenant Chaque opération le contenu de

4-La Teneur en eau :

Calculer la teneur en eau : W% =(Mh−Ms)/ Ms∗100

1) La masse volumique d’un matériau :

-Sécher l’échantillon à l’étuve jusqu'à masse constante

-Le laisser refroidir

-Peser la masse de la jauge vide soit MJ

Ms=( Ms+ Mj)−Mj

-Calculer la masse volumique apparente:

Avec V est le volume de la jauge Ma=Ms/V

Module de la fiche d’essai

• La masse volumique absolue PS est la masse par

1. Remplir une éprouvette graduée avec un volume V1 d'eau.

2. Peser un échantillon sec M de granulats (300 g) et l'introduire dans

3. Lire le nouveau volume V2. La masse volumique absolue est

4) L’analyse granulométrique par tamisage à sec

Durée de l’essai : après le prélèvement : 03 jours

Dmax de la classe granulaire En mm La masse de la prise d’essai en kg

 Imbiber la quantité dans l’eau pendant 24h

On enlève chaque tamis et on pèse le refus, au fur et à mesure en faisant un

Fiche de l’essai : norme de référence NM 10-1-700

L’analyse de forme permet de déterminer la géométrie de l’agrégat. La forme des agrégats

Le principe consiste à réaliser un double tamisage :

Une Série de 13 grilles à fentes ouvertures 2.5 – 3.15 – 4 – 5 – 6.3 – 8 – 10 – 12.5 – 16 – 20 –

Une série du tamis à maille carrée d’ouvertures suivantes :

Granulat élémentaire di/Di Largeur de fente de la grille

-Procéder au tamisage de l’échantillon par voie sèche sur les tamis.

-Recueillir les différentes fractions d / D ; peser chaque classe granulaire.

Tamisage sur grilles à fentes :

Peser le passant sur chaque grille correspondante à chaque classe granulaire

le coefficient d’aplatissement de chaque classe granulaire d/D

Avec Mgi = masse de la classe granulaire d/D,

Mei = masse passant à travers le tamis à fentes d’écartement E correspondant.

Le coefficient d’aplatissement global A s’exprime en intégrant les valeurs partielles

Domaine d'application de l'essai équivalent de sable: cette détermination trouve son

γs= Srs/(Sr+ ωs/w)