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: R6031 V1
Mesures en acoustique
Date de publication :
10 février 2010
industrielle - Partie 2 : méthodes
de mesure et de réduction du
bruit
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1. Méthodes de mesure Simultanément, si possible, mais en tout état de cause sur des
échantillons temporels semblables, seront déterminés les niveaux
de crête maximaux.
1.1 Mesures en milieu industriel Pour les postes de travail mobiles, la meilleure solution consiste
à utiliser un exposimètre individuel qui, porté par le salarié, four-
Le mesurage de l’exposition au bruit sur les lieux de travail fait nira le Leq ainsi que les dépassements des valeurs limites de la
l’objet de la norme ISO 9612 qui, il y a quelques années, a été reje- pression crête. Il existe en général, pour ce type d’appareils, un
tée en tant que norme européenne, les États membres ayant sou- logiciel d’exploitation qui permet la mise en mémoire des résultats
haité unanimement conserver en la matière leurs normes sous forme d’un fichier informatique, ainsi que diverses représen-
nationales. Mais en mai 2009, la norme NF EN ISO 9612 a finale- tations des phénomènes mesurés.
ment vu le jour, montrant une évolution de la politique des États
membres qui abandonnent leur méthode nationale au profit d’une
méthode européenne unique. 1.1.2 Exploitation des mesures
Pour le moment, en France, lorsque les mesures ont pour but la
protection de l’audition, elles sont effectuées en LAeq . La méthode Elle consiste à comparer les résultats aux exigences légales.
est définie par la norme NF EN ISO 9612 et les mesures, lorsqu’il Il est possible, mais difficile, d’obtenir une prévision d’apparition
s’agit d’une mise en demeure de l’Inspection du travail, doivent de la surdité professionnelle quand on connaît l’âge du sujet, le
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être effectuées par un organisme accrédité conformément à la loi. nombre d’années pendant lesquelles il a été exposé au bruit et ses
En ce qui concerne la réglementation relative à la protection des audiogrammes durant cette période (voir norme NF S 31-013).
travailleurs contre le bruit, il faut se référer à la directive euro-
péenne (2003/10/CE) qui est applicable depuis juillet 2006.
L’arrêté du 30 août 1990 pris pour l’application de l’article 1.2 Mesure du bruit dans l’environnement
R. 235-11 du code du travail concerne la construction ou l’aménage-
ment des locaux de travail où doivent être installés des machines et
des bâtiments industriels
appareils susceptibles de soumettre les travailleurs à un niveau
d’exposition sonore quotidienne supérieur à 85 dB(A). Dès lors qu’il Deux réglementations contrôlent les émissions sonores dans
est établi que la réverbération, évaluée par une méthode d’acous- l’environnement d’une installation :
tique prévisionnelle, provoque une augmentation du niveau d’expo-
– l’arrêté no 30-02 du 23 janvier 1997 régissant les installations
sition quotidienne égale ou supérieure à 3 dB(A), les parois doivent
classées (cet arrêté remplace les arrêtés du 1er mars 1993 et 20
recevoir une correction acoustique par matériaux absorbants.
août 1985) ;
– le décret no 95-08 du 18 avril 1995 sur les bruits de voisinage.
1.1.1 Utilisation de sonomètres
ou d’exposimètres Ces textes se basent sur l’évaluation objective d’une situation
acoustique à partir de grandeurs mesurables. Pour caractériser la
La méthode de mesure la plus simple consiste à utiliser un réalité complexe d’une situation sonore, on a retenu un indicateur
sonomètre intégrateur qui fournira le LAeq ,TD correspondant à la global : le niveau sonore équivalent sur une période de référence.
durée effective de la journée de travail, puis à faire le calcul de : Celui-ci, mesuré à partir d’un sonomètre intégrateur, intègre les
variations du bruit (en dynamique et en spectre) sur la période.
TD C’est sur cette grandeur que s’exercent les exigences réglemen-
LEX ,d = LAeq ,TD + 10 lg
28 800 taires. Les principes de limitation font intervenir deux notions :
ou à faire effectuer ce calcul par le sonomètre si cela est possible. – un niveau limite constituant un seuil à ne pas franchir : le bruit
est limité de manière absolue ;
Lorsque le poste quotidien est constitué de plusieurs tâches, le
LAeq,Ti de chaque tâche sera déterminé, avec sa durée, et le calcul – une restriction d’émergence sanctionnant l’élévation du niveau
s’effectue selon la formule : ambiant en présence du bruit de l’équipement : le bruit est limité
de manière relative.
∑ 100 ,1Li ⋅Ti
LAeq ,TD = 10 lg Ces deux démarches cohabitent actuellement, avec toutefois
∑Ti une prépondérance pour la deuxième. La caractérisation de la
situation sonore initiale dans laquelle s’insère une installation est
puis le LEX,d est déterminé comme indiqué plus haut. de ce fait primordiale.
L’arrêté du 20 août 1985 encadrait, jusqu’à l’arrêté du 1er mars Zone résidentielle urbaine 55 dB(A)
1993, toutes les installations classées qu’elles soient soumises à
autorisation ou à déclaration. Zone résidentielle urbaine ou suburbaine, avec 60 dB(A)
quelques ateliers ou centre d’affaires, ou avec
L’arrêté du 23 janvier 1997 concerne les installations classées des voies de trafic terrestre, fluvial ou aérien
soumises à autorisation. Il s’applique aux installations nouvelles à assez importantes ou dans les communes
partir du 1er juillet 1997 (à l’exception de certaines activités indus- rurales, bourgs et hameaux agglomérés
trielles). Il analyse la nuisance générée par l’installation classée par
un double critère : Zone à prédominance d'activités commerciales, 65 dB(A)
industrielles ou agricoles
• critère d’émergence caractérisant l’élévation du niveau
sonore induit par le fonctionnement de l’installation, l’émer- Zone à prédominance industrielle (industrie 70 dB(A)
gence étant définie comme la différence de niveau sonore lourde)
dB(A) entre le bruit ambiant, établissement en fonctionne-
ment, et le bruit résiduel ;
L’appréciation du niveau limite est effectuée après étude
• critère de niveau limite fonction de la nature de l’urbanisation
d’impact sur la zone considérée lorsque l’installation est à l’arrêt. Il
aux alentours de l’installation (cf. arrêté du 20 août 1985).
peut donc être variable et modulé sur le pourtour de la propriété.
L’arrêté du 23 janvier 1997 privilégie l’approche en terme
d’émergence à celle en termes de limite d’émission sonore. Ainsi,
1.2.2 Dispositions particulières : chaufferies
il impose des niveaux acoustiques en limite de propriété tels que
l’émergence sonore dans les zones à émergence réglementée ne
Un arrêté du ministère de l’Industrie du 3 juin 1978 stipule que le
dépasse pas de 5 à 6 dB(A) selon les niveaux sonores résiduels
niveau de pression acoustique du bruit engendré par une chauffe-
pour les périodes diurnes de 7 h à 22 h (hors dimanche et jours
rie ne doit pas dépasser 50 dB(A) à une distance de 2 mètres des
fériés) et 3 à 4 dB(A) pour les périodes nocturnes de 22 h à 7 h
façades de tous les bâtiments d’habitation et des bureaux environ-
(dimanche et jours fériés compris). On note un niveau sonore
nants.
maximal admissible de 70 et 60 dB(A) respectivement.
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rains, par exemple au voisinage d’un chantier urbain. Cet aspect cants. S’il s’agit d’une vérification à l’unité, effectuer des mesures
sera traité plus brièvement et on se limitera essentiellement à évo- afin de valider la conformité du matériel ;
quer les principales difficultés. – lors de la production, veiller au maintien de la conformité des
• Le bruit au poste de travail doit être mesuré si l’on veut évaluer matériels à la directive.
l’exposition de l’opérateur pour définir d’éventuels moyens de pro- En pratique, avant la mise sur le marché, le fabricant choisit un
tection. Les procédures de mesure et les documents de référence, organisme notifié sur la liste publiée au JO des Communautés
notamment les directives « Machines » et « Agents physiques », ne européennes (voir par exemple http://europa.eu.int/comm/enter-
seront pas présentés ici. prise/newapproach/legislation/nb/notified_bodies.htm). Ensuite, il
choisit l’une des quatre procédures possibles :
1.3.1 Directive européenne 2000/14/CE relative – annexe VI, contrôle interne de la production :
au bruit émis dans l’environnement • première procédure : l’organisme contrôle périodiquement
les mesures que le fabricant a effectuées au cours de la pro-
1.3.1.1 Dispositions générales duction,
• deuxième procédure : l’organisme effectue lui-même des
■ Domaine d’application
mesures à intervalles aléatoires ;
La directive 2000/14/CE qui date du 8 mai 2000 a été transposée – annexe VII, vérification à l’unité ;
en droit français au 18 mars 2002. Initialement, elle prévoyait
– annexe VIII, assurance de la qualité complète.
seulement deux périodes :
• Phase 1 : du 3 janvier 2002 au 2 janvier 2006 ;
1.3.1.2 Mesures de bruit
• Phase 2 : à partir du 3 janvier 2006, ■ Mesures initiales
mais aujourd’hui, le principe d’une révision tous les quatre ans Avant de mettre un matériel sur le marché, le fabricant doit
semble acquis. Une première modification, qui n’a changé ni la déterminer son niveau de puissance acoustique pondéré A à partir
structure ni l’esprit du document de base, est apparue avec la des niveaux de pression acoustique relevés sur un contour fermé
directive 2005/88/CE du 14 décembre 2005. en champ libre. Comme normes de base, sont admises aussi bien
La directive 2000/14/CE a instauré l’obligation pour les fabricants l’ISO 3744:1995 que l’ISO 3746:1995, mais en cas de litige c’est la
(ou leurs mandataires établis dans la Communauté si le matériel première qui doit être utilisée.
est fabriqué hors Europe) d’apposer l’indication du niveau de puis- Pour les petites machines (plus grande dimension < 8 m), le
sance acoustique pondéré A de leurs matériels, avec le marquage contour de base préconisé est un hémisphère avec six positions de
« CE », de façon visible sur les machines. Pour certains matériels, microphones (et éventuellement six positions supplémentaires).
la directive spécifie en plus un niveau limite. Conformément au Son rayon r doit être égal ou supérieur au double de la plus
texte initial, lors du passage à la phase 2, ces limites ont été révi- grande dimension du parallélépipède de référence, il est arrondi à
sées à la baisse de 2 à 3 dB(A). Toutefois, quelques exceptions la plus proche des valeurs supérieures suivantes : 4, 10, 16 m. Pour
P > 70 89 + 11 lg P 86 + 11 lg P (2)
m 30 96 + 11 lg m 94 + 11 lg m
Grues à tour 98 + lg P 96 + lg P
Motocompresseurs P 15 99 97
P > 15 97 + 2 lg P 95 + 2 lg P
50 < L 70 100 98
les machines plus grandes, on choisira un contour parallélépipédi- s’oriente progressivement vers le concept de la norme ISO 7574-4
que avec une distance de mesure d = 1 m. Aucune correction avec quelques simplifications dans la formulation. Il en résulterait
d’environnement n’est admise : K2A = 0. alors l’expression suivante pour K :
Au-delà de ces dispositions générales, l’annexe III de la directive
précise pour chaque matériel, tantôt par description détaillée tan- K = 1, 5σ t
tôt par renvoi sur des normes, les dispositions spécifiques, notam-
ment en ce qui concerne les conditions de fonctionnement durant avec σt écart type total (σ R2 + σ prod
2 )1/2 ,
l’essai. σR écart type de reproductibilité. On utilisera la valeur
Si à ce stade le fabricant dispose déjà de plusieurs exemplaires indiquée dans le tableau proposé par les organismes
du matériel, il peut déterminer les niveaux de puissance acoustique notifiés,
d’un échantillon afin d’estimer l’écart type de production (voir σprod écart type de production donné par le produit de sprod
§ 1.3.1.3) par l’équation suivante : (à déterminer par le fabricant de l’équipement) et d’un
facteur de sécurité SF qui tient compte du nombre n
1 n de spécimens étudiés. SF varie de 1,5 (n = 5-7) à 1,0
sprod = ∑(L − LWA )2
n − 1i =1 WAi
(n ≥ 20).
En principe, l’écart type de production devrait être représentatif
avec n nombre de spécimens étudiés, de la totalité de la série dans laquelle on a prélevé les échantillons
testés et dont peuvent être issus également les spécimens d’un
LWAi niveau de puissance acoustique du spécimen numéro éventuel contrôle. Dans la pratique, il est évident que lors des
i, mesures initiales, le fabricant ne peut pas encore disposer d’élé-
LWA moyenne arithmétique des n niveaux de puissance ments suffisamment pertinents pour déterminer sprod avec
acoustique. précision. Il se contentera alors d’une estimation, par exemple à
partir des paramètres standard que préconise la norme ISO 4871. Il
■ Mesures périodiques peut également utiliser une valeur obtenue pour une production
précédente de matériels similaires ou pour une présérie si elle
Lorsqu’un matériel est mis sur le marché, le fabricant doit
existe. (Le guide recommande alors de procéder à des mesures
prendre toutes les mesures nécessaires pour que le procédé de
sur au moins cinq spécimens.)
fabrication assure la conformité du matériel avec la documentation
technique et la déclaration initiale. Cela implique généralement Si, au cours des mesures périodiques, la valeur garantie est
des mesures périodiques de bruit pour contrôler la constance des dépassée à cause d’une variation de production plus forte que pré-
paramètres suivants : vue, le fabricant doit corriger son procédé de fabrication afin de
– niveau de puissance acoustique (moyenne de la production) ; remettre en conformité le matériel. Si la correction s’avère impos-
sible ou insuffisante, la valeur garantie doit être ajustée à la
– incertitude statistique due aux variations de production,
hausse. A contrario, si la variation de production est plus faible
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et pour remédier à d’éventuelles dérives. La méthode des mesures qu’attendue, la valeur garantie peut être révisée à la baisse.
(normalisées ou simplifiées) ainsi que leur périodicité restent à
l’instigation du fabricant ou de son organisme notifié (selon la pro-
cédure choisie, les mesures sont effectuées soit par le fabricant, 1.3.2 Bruits engendrés en situation réelle
soit par l’organisme notifié). La directive n’exige que la mise à dis-
position d’une documentation technique qui consigne les résultats 1.3.2.1 Mesure du bruit
des contrôles et les mesures de correction éventuellement mises
En France le bruit émis par des chantiers, c’est-à-dire des sites
en œuvre.
où un ensemble d’équipements fonctionne en situation réelle, n’a
■ Cas particulier de la déclaration à l’unité pas encore fait l’objet d’une réglementation particulière ni d’une
normalisation dédiée. Pour caractériser donc un tel site, qu’il soit
Lorsqu’un matériel n’existe qu’en un seul exemplaire et pour les simple (ouverture d’une tranchée pour pose de canalisation, par
petites séries, le fabricant peut opter pour la « vérification à exemple) ou plus complexe (construction d’immeuble, de voies de
l’unité ». Dans ce cas, les mesures de bruit sont toujours effectuées transport ou d’ouvrages) on peut être tenté de se référer aux
selon les méthodes spécifiées dans la directive, mais c’est l’orga- méthodes de mesure détaillées dans la directive 2000/14/CE. Mal-
nisme notifié qui s’en charge et qui délivre un certificat individuel heureusement, on se heurtera très vite à des obstacles de taille.
de conformité pour chaque matériel.
La principale difficulté provient du fait qu’en situation réelle, le
bruit résultant est engendré en partie seulement par les machines
1.3.1.3 Déclaration du bruit
(M), mais aussi par les procédés (P) : déplacement de matière, mou-
Il est nécessaire de déterminer et de maintenir le niveau de puis- vement des engins, chocs, etc. Or, les méthodes préconisées par la
sance acoustique garanti. La directive définit le niveau de puis- directive ne prennent en compte que le bruit de la machine, qualifié
sance acoustique garanti comme « le niveau de puissance de surcroît dans des conditions censées être représentatives du
déterminé par des mesures en incluant les incertitudes liées aux fonctionnement réel, mais qui peuvent s’avérer majorantes dans
variations de la production et aux procédures de mesure ». Cela certains cas et minorantes dans d’autres.
conduit à une relation dont la forme générale est indiquée dans Pour une machine donnée, le bruit résultant (M + P) peut être
l’équation suivante : mesuré :
– soit pendant le fonctionnement normal du chantier si les per-
LWA garanti = LWA mesuré + K
turbations dues au bruit des autres machines restent négligeables ;
– soit dans un environnement équivalent, plus facile à contrôler,
Ni le concept statistique à retenir ni les règles pratiques d’échan-
en reproduisant de manière réaliste les conditions du procédé.
tillonnage pour déterminer le terme K ne sont spécifiés dans la
directive. Et quant au guide, il fournit bien les instruments statis- Mais s’il est encore envisageable de déterminer ce bruit résul-
tiques de base, mais il se garde bien de prendre une position claire tant (M + P), il est généralement très difficile de séparer le bruit (M)
sur les incertitudes de mesure. Cela fait que le débat reste toujours dû aux machines et composants seuls du bruit (P) lié au procédé,
ouvert. Néanmoins, la réflexion au sein des organismes notifiés de hiérarchiser les contributions respectives et donc d’envisager
des projets précis de réduction des bruits. On comprend que l’évo- La puissance acoustique W est définie théoriquement comme
lution dans le temps de certains procédés produit encore un effet l’énergie moyenne débitée par la source pendant l’unité de temps,
aggravant. pour une surface fermée S entourant la source ; son expression est
donc :
1.3.2.2 Prévision du bruit
1 T
Cette difficulté d’analyse se répercute également sur la prévision
du bruit des chantiers. En effet, pour estimer le niveau de pression
W= ∫s T ∫0 pv dt ⋅ n dS
acoustique résultant en un point d’observation en limite de chan-
tier, il faut disposer au minimum des éléments suivants : avec S surface d’intégration entourant la source,
– niveaux de puissance acoustique individuels des équipements T durée d’intégration,
en fonctionnement réel, c’est-à-dire les niveaux résultants (M + P)
pour chacune des phases de travail ; p pression acoustique,
– plannings précis des différentes phases de travail pour
l’ensemble des équipements (lorsqu’on s’intéresse uniquement v vecteur vitesse vibratoire,
aux niveaux continus équivalents de bruit, il suffit de connaître les
durées des différentes phases et on peut faire abstraction des rela- n vecteur unitaire perpendiculaire à l’élément de surface.
tions entre elles) ; Dans la pratique, pour réaliser la mesure de W, on se ramène à
– distances entre matériels et observateur ; la mesure de l’intégrale du carré de la pression acoustique, soit :
– trajectoires des matériels mobiles. Puisque la prévision
détaillée du niveau résultant à chaque instant en fonction des dis-
p 2 (t )
tances entre matériels et observateur est généralement sans inté- W =∫ dS
rêt, on utilisera plutôt des valeurs moyennes : si la trajectoire du s ρc
matériel (ainsi que ses dimensions) sont petites par rapport à la
distance émetteur-observateur, on considérera la source comme avec ρ (kg/m3) masse volumique de l’air,
ponctuelle et fixe. Si la trajectoire est plus conséquente, on traitera c (m/s) célérité du son dans l’air,
le matériel comme source linéique ou surfacique, selon la forme
de la trajectoire. Une trajectoire caractérisée par des phases dis- et la surface de mesure est échantillonnée. Ces deux considérations
tinctes de l’émission sonore du matériel peut être représentée par sont à la base des méthodes de mesure directe de la puissance qui
autant de sources ponctuelles fixes ; sont normalisées. Les normes fixent la nature de l’environnement
– relief du terrain, obstacles éventuels. d’essai (chambre anéchoïque, salle réverbérante, etc.) et défi-
nissent l’échantillonnage de la surface de mesure, la précision et la
Bien entendu, le premier point est le plus critique : le niveau de reproductibilité des résultats dépendant de ces éléments.
puissance acoustique résultant (M + P) n’est comparable au niveau
de puissance acoustique déterminé selon la procédure de la Nota : pour la définition des salles anéchoïques..., le lecteur pourra se reporter au
directive 2000/14/CE que pour certaines configurations de travail traité Électronique des Techniques de l’Ingénieur.
et associations machines/matière. Dans ces cas particuliers,
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il est alors possible d’utiliser les valeurs déclarées par les fabri-
cants et publiées en principe dans la base de données de la
1.4.2 Méthodes de mesure
Commission européenne (http://europa.eu.int/comm/enterprise/ Nous n’en examinerons ici que le principe ; on se référera aux
mechan_equipment/noise/citizen/index.htm). En revanche, pour normes pour une description plus complète de chaque cas. Deux
d’autres configurations, le niveau résultant (M + P) peut être soit grands types de méthodes normalisées sont mis en œuvre, les
supérieur au niveau déclaré et dépendre fortement de la matière unes faisant appel à des positions fixes des microphones, les
manipulée (par exemple : déchargement de sable/de pierres dans autres à un balayage de la surface de mesure par les microphones.
une benne), soit inférieur au niveau déclaré (par exemple : équipe-
ment en attente de travail, moteur au ralenti). Dans les deux situa-
tions, les valeurs déclarées conformément à la directive sont sans 1.4.2.1 Méthodes employant des positions fixes
de microphones
intérêt pour la prévision, et les limites légales sans signification.
Les expériences dans ce domaine sont encore trop ponctuelles Certaines méthodes cherchent à obtenir un découpage le plus
et la littérature technique relate peu d’études sur le sujet. Quelques régulier possible de la sphère de mesure (NF EN ISO 3744 et
éléments intéressants sont présentés dans les articles de Traut- NF EN ISO 3745). La figure 1 donne la position normalisée des dix
mann (voir par exemple les Actes du congrès CFA/DAGA ’04, points de mesure dans le cas d’une chambre semi-anéchoïque
Strasbourg). Il existe également une base de données fort utile, car (NF EN ISO 3745) : la sphère est approchée par un icosaèdre, les
elle comporte, outre les valeurs déclarées, des résultats obtenus points de mesure étant au centre de chacun des triangles définis-
en conditions réelles de fonctionnement (Trautmann U., GE-DAT sant ce polyèdre.
2005 Geräuschemissionsdaten für Baugeräte, Wirtschaftsverlag Une autre approximation consiste à adopter des surfaces de
NW, Bremerhaven, Allemagne, 2005, ISBN 3-86509-274-8). mesure parallélépipédiques, placées au plus près de la source. La
figure 2 donne un exemple de répartition des points de mesure
dans le cas de la norme NF EN ISO 3744 mise en œuvre dans une
1.4 Mesure de la puissance acoustique chambre anéchoïque.
Dans tous les cas, l’estimation de la puissance acoustique pro-
1.4.1 Définition posée par les normes est donnée par la formule :
A
3
4
7 0,2r
r 0,2r
0,9r
0,2r
1r
1 8 10 6
0,7r
0,2r
0,5r
0,3r
0,1r
60
0,2r
9
5
2 A axe de rotation du mécanisme d'exploration microphonique.
8 7 9
1.4.2.2 Méthodes faisant appel à un balayage de la surface
0,75r
r
0,15r
Figure 2 – Mesure de la puissance acoustique : emplacement ■ L’utilisation d’une source de référence : ces méthodes font appel
des points de mesure pour une surface parallélépipédique à une source acoustique dite « de référence » dont la puissance, le
dans le cas de la méthode de précision (NF S 31-025) spectre et la directivité sont connus et sont invariants par rapport à
l’environnement. On substitue alors une telle source à celle dont « Lorsque les normes harmonisées ne sont pas appliquées, les
on veut déterminer la puissance et on réalise des mesures de données acoustiques doivent être mesurées en utilisant le code de
niveau sonore dans chaque cas, dans les mêmes conditions. mesurage le plus approprié adapté à la machine.
« Le fabricant indiquera les conditions de fonctionnement de la
machine pendant le mesurage et quelles méthodes ont été utili-
sées pour les mesurages.
2. Spécifications acoustiques « Lorsque le ou les postes de travail ne sont pas, ou ne peuvent
des machines pas être, définis, la mesure de niveau de pression acoustique doit
être effectuée à 1 m de la surface de la machine et à une hauteur
de 1,60 m au-dessus du sol ou de la plate-forme d'accès. La posi-
La directive européenne 89/392/CE (publiée en 1989 puis amendée tion et la valeur de la pression acoustique maximale doivent être
et renumérotée 98/37/CE en 1998) est une directive « nouvelle indiquées. »
approche » majeure, connue sous le nom de directive « Machines ».
Trois familles de normes, dites de « type A », « type B » et « type
C », ont été élaborées pour accompagner cette directive. Les En résumé, la directive exige que le bruit soit réduit au
normes de type A couvrent les concepts de base en matière de stade de la conception et que, dans la notice d’instructions
sécurité des machines. Les normes de type B couvrent des sujets mais aussi dans la documentation technique décrivant la
horizontaux ayant trait à la sécurité des machines, le mesurage de machine, soient fournies des valeurs mesurées de l’émission
l’émission sonore par exemple. Les normes de type C traitent sonore : exprimées dans tous les cas en termes de « niveau
d’aspects techniques de sécurité spécifiques à une famille donnée pondéré A de pression acoustique d’émission au poste de
de machines ; ce sont les plus nombreuses. travail » et, si ce niveau excède 85 dB, en termes de « niveau
pondéré A de puissance acoustique ». Cette exigence est éten-
due au niveau pondéré C de pression acoustique de crête
(niveau maximal instantané) au poste de travail si l’émission
2.1 Exigences essentielles de la directive sonore est fortement impulsive. L’intention, et c’est là un
« machines » relatives au bruit aspect très innovant, est de permettre à des acheteurs poten-
tiels de comparer les machines mises sur le marché européen
Le bruit est une source de risques présente sur quasiment toutes sur la base de leur émission sonore, faisant ainsi du critère
les machines. La directive fixe deux exigences essentielles « moins de bruit émis » un argument de vente et d’achat.
concernant le bruit. La première, dite exigence « 1.5.8 » du numéro
de l’article de la directive, traite de la conception et de la fabrica-
tion de machines à émission sonore réduite. Elle est reproduite
ci-après in extenso : 2.2 Articulation entre normes de type B
« 1.5.8. Risques dus au bruit et de type C
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« La machine doit être conçue et construite pour que les risques Les normes de type B ont un large champ d’application et, de ce
résultant de l'émission du bruit aérien produit soient réduits au fait, constituent les piliers sur lesquels les normes de type C
niveau le plus bas compte tenu du progrès technique et de la dis- s’appuient en y faisant une référence normative. Par exemple, une
ponibilité de moyens de réduction du bruit, notamment à la norme de type C sur les mixeurs alimentaires fera référence aux
source. » normes de type B de mesurage de l’émission sonore appropriées.
La seconde, dite exigence « 1.7.4 f) », est très détaillée. Elle Il n’y a aucune règle qui oblige une norme de type C à faire réfé-
concerne la fourniture par le constructeur d’informations sur le rence aux normes de type B applicables, mais il est clair qu’y faire
bruit, connue sous le vocable « déclaration bruit ». Elle est repro- référence est la voie privilégiée. Les TC sont encouragés à faire
duite ci-après in extenso : dans toute la mesure du possible référence aux normes de type B
dans leurs normes de type C.
« 1.7.4. Notice d'instructions
« 1.7.4 d) Toute documentation présentant la machine ne doit
pas être en contradiction avec la notice d'instructions en ce qui 2.3 Normes de type B sur l’émission
concerne les aspects de sécurité. La documentation technique
décrivant la machine donnera les informations concernant l'émis-
sonore des machines
sion de bruit aérien visées au point f) et... Le CEN TC 211 (Comité européen de normalisation, technical
« 1.7.4 f) La notice d'instructions doit donner les indications sui- committee 211) est en particulier responsable de la préparation des
vantes concernant le bruit aérien émis par la machine, soit la normes de type B candidates à l’harmonisation sous la directive
valeur réelle soit une valeur établie à partir de la mesure effectuée « machines ». Sa première résolution a fixé la politique de travail à
sur une machine identique : l’ISO chaque fois que possible, c’est-à-dire chaque fois que le
« – le niveau de pression acoustique continu équivalent pondéré comité ISO TC 43 est d’accord pour le faire. Tous les sujets de tra-
A, aux postes de travail, lorsqu'il dépasse 70 dB(A) ; si ce niveau vail nécessaires pour répondre aux besoins européens sont donc
est inférieur ou égal à 70 dB(A), ce fait doit être mentionné ; systématiquement proposés à l’ISO qui jusqu’ici les a toujours
acceptés. Une activité intense s’est ainsi développée (notamment
« – la valeur maximale de la pression acoustique instantanée dans le GT 28 de l’ISO TC 43 sous-comité 1) et toutes les normes de
pondérée C, aux postes de travail, lorsqu'elle dépasse 63 Pa type B sur l’émission sonore des machines, à l’exception de
(130 dB par rapport à 20 µPa), l’EN 1746 [1] (voir le § 2.9), sont aujourd’hui des normes EN ISO
« – le niveau de puissance acoustique émis par la machine lors- reprenant intégralement des normes ISO.
que le niveau de pression acoustique continu équivalent pondéré Afin d’appuyer les exigences essentielles de la directive
A, aux postes de travail, dépasse 85 dB(A). « machines », des normes de type B étaient nécessaires sur les
« Lorsque la machine est de très grandes dimensions, l'indica- sujets suivants :
tion du niveau de puissance acoustique peut être remplacée par – conception de machines à bruit réduit. Aucune norme n’exis-
l'indication des niveaux de pression acoustique continus équiva- tait sur le sujet. Les EN ISO 11688-1 et 11688-2 : 2000 furent éla-
lents en des emplacements spécifiés autour de la machine. borées [2] [3]. Elles fournissent aux concepteurs une méthodologie
et des recommandations précieuses et sont aujourd’hui largement iii. Une sous-clause « Réduction du bruit par informations »
reconnues comme très utiles notamment pour éviter des erreurs faisant le lien avec la clause « Information pour l’utilisation »
de conception difficilement réparables une fois la machine de la norme de type C en référence à l’obligation réglemen-
construite ; taire faite aux constructeurs de déclarer l’émission sonore et
– détermination des niveaux de pression acoustique d’émission préconisant éventuellement la mise en œuvre par l’utilisateur
aux postes de travail des machines. Aucune norme n’existait sur le d’éventuels moyens complémentaires de réduction du bruit y
sujet. C’est ainsi que fut élaborée la série des EN ISO 11200 [4] [5] compris le port d’un protecteur individuel.
[6] [7] [8] [9] qui comprend six normes dont l’EN ISO 11200 :
1995 [4] qui constitue une introduction à la série et aide au choix b) dans la clause « Vérification des exigences ou mesures de
de la ou des normes de la série les plus appropriées à une famille sécurité », il est recommandé d’introduire une sous-clause
donnée de machines ; « Vérification de l’émission sonore » dans laquelle il sera fait réfé-
– détermination du niveau de puissance acoustique. Les séries rence au code d’essai acoustique applicable à la famille de
de normes EN ISO 3740 (méthodes classiques basées sur le machines couvertes par la norme de type C (voir le § 2.10) ;
mesurage de niveaux de pression acoustique) [10] [11] [12] [13] – c) dans la clause « Informations pour l’utilisation », l’exigence
[14] [15] [16] [17] et EN ISO 9614 (mesurage de l’intensité de fourniture des valeurs d’émission sonore obtenues suivant le
acoustique) [18] pré-existaient. Le besoin européen conduisit à la code d’essai acoustique sera donnée ainsi que, éventuellement,
révision de l’ensemble de la série des normes EN ISO 3740. Deux des recommandations à l’utilisateur (conditions de fonctionnement
méthodes nouvelles furent ajoutées : l’EN ISO 3743-1 : 1995 à plus faible bruit, réduction de la durée de fonctionnement de la
(méthode de comparaison en salle à mur dur) [12] et EN ISO 3747 : machine, port d’un protecteur de l’audition, par exemple).
2000 (méthode de comparaison in situ ) [17]. Les deux méthodes
de mesurage en chambre réverbérante furent fondues en une
seule, l’EN ISO 3741 : 2000 [11]. L’EN ISO 3745 (mesurage en salle
anéchoïque et semi-anéchoïque) fut la dernière à être révisée car
2.5 Codes d’essai acoustique
ses applications industrielles sont limitées. La norme chapeau de
la série, l’EN ISO 3740 [10], introduit à la fois la série 3740 et la Les codes d’essai acoustique sont des documents techniques
série 9614 et a pour objectif d’aider au choix de la ou des normes qui fournissent l’ensemble des prescriptions nécessaires pour pro-
les plus appropriées à une famille donnée de machines ; céder efficacement et suivant des règles normalisées au mesurage
– déclaration (et vérification) des valeurs mesurées d’émission et à la déclaration de l’émission sonore de familles données de
sonore. La norme ISO 4871 traitait du sujet. Elle fut révisée profon- machines. Les grandeurs d’émission à mesurer sont précisément
dément pour devenir l’EN ISO 4871 [19] publiée en 1997. Cette celles prévues par la réglementation européenne, aujourd’hui
norme a été très mal accueillie par l’industrie et fait l’objet de reconnues internationalement. La connaissance de valeurs d’émis-
controverses car elle aborde le sujet politiquement sensible de la sion sonore est indispensable :
façon de déterminer les valeurs déclarées par les constructeurs à – aux constructeurs pour préparer la déclaration « bruit » et ainsi
partir des valeurs mesurées ; répondre à la réglementation ;
– évaluation des données relatives aux émissions sonores des
machines en vue de la comparaison des émissions sonores de – pour rendre possible la comparaison de machines entre elles
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machines de conception différente parce que provenant de pour ce qui est de leur émission sonore ;
constructeurs différents. Aucune norme n’existait sur ce sujet. La – aux constructeurs pour évaluer l’efficacité des mesures de
NF EN ISO 11689 [20], où le concept de « performance de réduc- réduction du bruit qu’ils mettent en œuvre à la conception.
tion du bruit » est introduit basé sur un emploi adéquat de nuages
de points, fut publiée en 1997. Un code d’essai acoustique doit être conçu pour assurer la
reproductibilité du mesurage des valeurs d’émission sonore dans
des limites spécifiées fixées par la classe de précision des normes
de type B dont il préconise l’utilisation.
2.4 Bruit dans les normes de type C
La prise de conscience de l’utilité des codes d’essai acoustique
Une norme de type C traite, en règle générale, de tous les n’est pas un fait récent. Quelques codes normalisés ISO ou natio-
risques identifiés, lors d’une évaluation des risques, comme signi- naux existaient depuis longtemps quand la directive « machines »
ficatifs pour une famille donnée de machines. Chaque fois que le fut publiée en 1989. L’exigence réglementaire européenne de
bruit est identifié comme risque significatif, ce qui est très souvent mesurer et déclarer l’émission sonore des machines lors de leur
le cas, la norme de type C doit en traiter. Des recommandations mise sur le marché a constitué une incitation très forte à procéder
sur la rédaction des clauses « bruit » des normes de type C sont de façon systématique à l’élaboration de tels codes. C’était un défi
données dans la NF EN 1746 [2] afin que l’emploi de la norme quand on sait le nombre très élevé de familles de machines à cou-
apporte présomption de conformité aux exigences essentielles sur vrir. Il peut être dit aujourd’hui que le défi a été relevé. Très vite,
le bruit de la directive « machines ». La structure et le contenu des les protagonistes se sont rendu compte que les exigences tech-
clauses « bruit » recommandés par l’EN 1746 sont les suivants : niques des codes d’essai acoustique existants n’étaient pas assez
a) dans la clause « Exigences et mesures de sécurité » de la précises et complètes pour permettre d’atteindre l’objectif fixé par
norme de type C, il est recommandé d’introduire une clause la réglementation et surtout qu’il était indispensable de disposer
« Bruit en tant que risque » comportant trois sous-clauses : de codes reconnus au niveau européen voire international. Il était
i. Une sous-clause « Réduction du bruit à la source au stade de en effet impensable d’avoir, pour une même famille de machines,
la conception » donnant une liste des principales sources de par exemple, un code DIN et un code AFNOR avec des pres-
bruit en présence et des mesures de réduction du bruit cou- criptions différentes sachant que l’objectif final visé est la compa-
ramment appliquées (reflétant ainsi l’état de la technique), raison des valeurs d’émission sonore. C’est dans ce contexte qu’a
avec référence à l’EN ISO 11688 [8]. été élaborée la norme EN ISO 12001 [21] qui fixe les règles de
rédaction des codes d’essai acoustique, rédaction à effectuer par
ii. Une sous-clause « Réduction du bruit par des mesures de les TC « machines » de l’ISO et du CEN chargés d’élaborer les
protection » préconisant, si ceci reflète l’état de la technique, normes de type C.
la mise en œuvre, à la conception de la machine, d’encof-
frements, d’écrans et de silencieux en référence aux normes Un code d’essai acoustique est soit une norme séparée, soit une
existantes sur la conception et le mesurage de l’efficacité de annexe normative de la norme de type C couvrant tous les aspects
ces moyens techniques de réduction du bruit (voir le « sécurité » pour une famille de machines. Beaucoup sont
chapitre 3). aujourd’hui publiés (comme normes EN, ISO ou EN ISO), d’autres
sont au stade de projet (prEN). Ils couvrent une très large panoplie Enfin, il convient de procéder à une réception acoustique du
de familles de machines comme le montre la liste non exhaustive matériel afin de vérifier la conformité avec le cahier des charges
suivante : (§ 2.3).
– les pompes (EN 12639 : 2000 en cours d’« exportation » à
l’ISO) ;
– les machines pour l’impression et la fabrication du papier 2.7 Mesures préalables
(EN 13023 : 2003) ;
– les machines d’agriculture (NF EN 1553 : 2000) ; 2.7.1 Mesure du bruit ambiant
– les machines de forêt (déchiqueteuses, NF EN 13525 : 2008 ;
les machines portatives tenues à la main à moteur à combustion Une des premières mesures à effectuer dans un atelier ou un
interne (scies à chaîne notamment), EN ISO 22868 : 2005) ; local donné est la mesure du bruit ambiant. En effet, l’intensité
– des matériels de jardinage (broyeurs/déchiqueteurs à moteur acoustique produite par la machine étudiée s’ajoute à celle des
intégré, EN 13683 : 2004 ; aérateurs et scarificateurs, EN 13684 : autres machines ou des bruits extérieurs. Comme dans tous les
2004 ; taille-haies portatifs à moteur incorporé, EN 774 : 2001 ; problèmes de prévision, une mesure globale en dB(A) est
coupe-gazon et coupe-bordures électriques portatifs et à insuffisante : il convient d’effectuer une analyse spectrale (par
conducteur à pied, EN 786 : 2001 ; tondeuses à gazon à moteur, bandes d’octave en général) du bruit ambiant.
EN 836 : 2004) ;
Le bruit dû à la machine s’ajoute au bruit ambiant dans chaque
– des engins de levage (grues mobiles, EN 13000 : 2004 ; grues à bande d’octave puis est pondéré de la valeur de la courbe A
tour, NF EN 14439 ; treuils et palans motorisés, NF EN 14492-2) ; (cf. [R 6 030]) pour chacune de ces bandes ; enfin, on somme
– les chariots industriels (EN 12053 : 2001) ; toutes les intensités acoustiques pondérées pour obtenir le niveau
– des machines utilisées dans le bâtiment (foreuses à béton, global pondéré A.
EN 12348 : 2000 ; scies de chantier à tronçonner les matériaux,
EN 12418 : 2000 ; machines à scier les sols, EN 13862 : 2002) ; C’est cette valeur qui sera comparée au critère à ne pas dépas-
– les engins de terrassement (révision en cours des normes ser, généralement exprimé en dB(A).
ISO 6393 à 6396) ; Dans le cas où les niveaux sonores évoluent au cours du temps,
– des machines de l’industrie alimentaire (préparateurs et blen- il sera nécessaire de raisonner sur le niveau continu équivalent
ders, EN 12852 : 2001 ; cutters à cuve tournante, EN 12855 : 2003 ; Leq , calculé soit sur une durée grande devant la période de répéti-
essoreuses à salade, EN 13621 : 2004 ; hachoirs, EN 12331 : 2004 ; tion du bruit, soit sur la durée d’une journée de travail (en général
élévateurs-enfourneurs, NF EN 13591 ; scies circulaires, EN 12267 : huit heures).
2003) ;
– des machines de l’industrie du plastique et du caoutchouc
(granulateurs à lames, EN 12012-1 : 2007 ; granulateurs à joncs,
2.7.2 Mesure des propriétés acoustiques du local
EN 12012-2 : 2000 ; déchiqueteurs, EN 12012-3 : 2001) ; Un local est généralement caractérisé par son absorption ;
– les machines de l’industrie de la chaussure et du cuir celle-ci peut être déterminée soit par la mesure de la décroissance
(EN 12545 : 2000) ; spatiale du niveau sonore émis par une source située dans le local,
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– les machines de traitement thermique (EN 1547 : 2001) ; soit par la mesure de la durée de réverbération qui est un autre
– les machines de fonderie (EN 1265 : 1999) ; aspect du même phénomène.
– les machines textiles (EN ISO 9902 en 7 parties : 2001) ;
Un arrêté du 30 août 1990 pris par le ministère du Travail fixe
– les outils portatifs non électriques (EN ISO 15744 : 2003) ; l’absorption minimale que doit présenter un local susceptible
– les machines à enfoncer les fixations (EN 12549 : 1999) ; d’abriter des personnels dont le niveau d’exposition au bruit est
– les compresseurs et pompes à vide (EN ISO 2151 : 2004) ; égal ou supérieur à 85 dB(A).
– les matériels au sol pour aéronefs (EN 1995-4 : 2005).
C’est la décroissance spatiale qui est retenue en pareil cas pour
Un cahier des charges strict de la machine est illusoire si l’utili- caractériser l’absorption du local. Si l’on désigne par DL la décrois-
sateur n’a pas bien défini les conditions dans lesquelles cette sance (en dB) par doublement de distance à la source, la règle est
machine va opérer (plan de charge d’une part, bruit de fond de la suivante :
l’atelier d’autre part).
• DL = 2 dB(A) si la surface du local est inférieure ou égale à
Nous allons tenter de définir ici la marche à suivre par l’utilisa- 210 m2 ;
teur pour déterminer quelle machine doit être utilisée, quel doit
être son cahier des charges acoustique et quel niveau sonore on • DL = 1,5 lg S – 1,5 si S est compris entre 210 et 4 600 m2 ;
peut en attendre. • DL = 4 dB(A) si la surface du local est supérieure à 4 600 m2.
Il est possible, pour prévoir ces performances, de faire appel à
l’acoustique prévisionnelle.
2.6 Démarche à suivre pour
la conception 2.7.3 Acoustique prévisionnelle
Le niveau sonore produit par une source de spectre de puis- On désigne par l’expression « acoustique prévisionnelle » des
sance acoustique donné dépend, pour une grande partie, du local méthodes de prévision des niveaux sonores dans les locaux indus-
dans lequel elle va fonctionner. Ce local intervient à double titre : triels. Ces méthodes sont fondées soit sur la théorie des rayons,
– par ses propriétés acoustiques : il est nécessaire de connaître soit sur celle des sources images.
les dimensions du local, sa géométrie, ainsi que l’absorption des Le principe consiste à entrer dans un logiciel la géométrie du
parois (cf. rubrique Physique des ambiances dans le traité local ainsi que la position des sources de bruit caractérisées par
Construction) ; leur puissance ; un ordinateur calcule le niveau sonore en tout point
– par la présence d’autres sources de bruit induisant un niveau du local soit en tirant des rayons de façon aléatoire à partir de la
sonore au-dessous duquel il est impossible d’espérer descendre. source, soit en considérant les différentes images des sources don-
Ce sont ces données, ainsi que la position exacte du problème nées par les parois de l’atelier en tenant compte du coefficient
(s’agit-il d’un problème de bruit au poste de travail, du bruit en d’absorption α à chaque réflexion du son sur les parois. On somme
limite de voisinage ? quels sont les niveaux à ne pas dépasser ?), alors les intensités qui conduisent au calcul de la carte de bruit
qui vont permettre de fixer un cahier des charges des machines. dans le local considéré (figure 4).
3. Méthodes de réduction
des niveaux sonores
en milieu industriel
En parallèle aux travaux de normalisation conduits en liaison
avec la réglementation européenne, une activité classique de nor-
malisation s’est poursuivie sur les autres aspects techniques du
bruit au travail. Des normes européennes, non harmonisées sous
une directive, ont été préparées. Elles couvrent les sujets suivants :
– la conception de lieux de travail à bruit réduit (EN ISO 11690
parties 1 à 3). La partie 3 traite de la prévision des niveaux sonores
sur les lieux de travail, sujet très important pour la santé et la sécu-
rité au travail sur lequel des progrès considérables ont été effec-
tués ces vingt dernières années ;
– la conception des moyens techniques de réduction du bruit au
cours de sa propagation et le mesurage de leur efficacité :
EN ISO 15667 et EN ISO 11546 pour les encoffrements de
Figure 4 – Exemple de carte prévisionnelle de niveaux sonores :
du plus bruyant (rouge) au plus silencieux (bleu foncé). Les résultats machines ; EN ISO 15667 et EN ISO 11957 pour les cabines abritant
sont fonction de la géométrie et des matériaux du bâtiment, le personnel ; EN ISO 11821 pour les écrans ; EN ISO 14163,
de la puissance acoustique et de la position des machines EN ISO 11691 et EN ISO 11820 pour les silencieux ;
(carrés noirs). À noter l’effet de cloison entre une zone machine
et une zone de montage (document CETIM) – la caractérisation de l’acoustique des lieux de travail à partir
des courbes de décroissance sonore spatiale : EN ISO 14257, sujet
étroitement lié à celui de la prévision acoustique.
Notons que ces méthodes sont actuellement en cours de perfec- Que le problème se pose au moment de la conception ou après
tionnement pour pouvoir tenir compte de la réflexion diffuse sur coup, il existe des méthodes simples de réduction du niveau
les parois et de l’encombrement des locaux. sonore dans un atelier. Il convient toutefois de garder présent à
l’esprit que les plus gros travaux sont toujours difficiles à exécuter
dans un local déjà utilisé.
2.8 Cahier des charges des machines Il importe de ne pas perdre de vue que l’objectif visé est la réduc-
tion de l’exposition au bruit des personnels, ce qui peut impliquer
Connaissant les propriétés acoustiques du local et le niveau de des méthodes ne relevant pas strictement de l’acoustique.
bruit ambiant, nous sommes à même de calculer le niveau sonore
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réduire le niveau sonore produit par une machine donnée en aug- se prête mal au calcul et les résultats obtenus ne sont pas généra-
mentant l’absorption acoustique de ce local. lisables à d’autres configurations ; on peut toutefois retenir que, si
Cette solution a une efficacité limitée pour les raisons suivantes : aux fréquences basses ils satisfont à la loi de masse, l’isolement
acoustique aux fréquences élevées sera nettement supérieur à
– les relations dont nous disposons montrent que la réduction celui donné par cette relation ;
n’est effective que si l’on est en champ réverbéré (c’est-à-dire
assez loin de la source) ; – le capotage doit être étanche ; or, les machines nécessitent un
– ces relations ne sont vraies que si la pièce a une géométrie refroidissement, d’où la nécessité de prises d’air.
relativement simple (ce qui exclut les très grands halls ou les On peut toutefois envisager de diviser de grands halls en utili-
pièces très longues) ; sant des fractions de parois verticales (ou baffles acoustiques)
– l’absorption devrait être uniformément répartie sur les parois ; recouvertes de matériau absorbant. L’amélioration est due à l’aug-
or, il est souvent difficile de traiter autre chose que le plafond, ce mentation de l’absorption liée :
qui limite l’augmentation de l’absorption dans le local.
– d’une part, à la plus grande aire d’absorption équivalente ;
Il n’en reste pas moins que le traitement acoustique (à l’aide de
– d’autre part, à la réduction du libre parcours moyen (ou dis-
matériaux absorbants) peut entraîner une réduction du niveau
tance parcourue par l’onde acoustique entre deux réflexions).
sonore de l’ordre de 3 à 5 dB. Il sera, bien sûr, préférable d’utiliser
des matériaux dont le coefficient d’absorption est maximal dans la Les résultats obtenus par cette méthode peuvent être satisfai-
zone de fréquences où le spectre de la machine présente un maxi- sants dans le cas de très grands halls mais, à notre connaissance,
mum. On se référera pour cela aux données des constructeurs. aucune méthode précise ne permet de les prévoir.
suite de réduire le niveau sonore en champ réverbéré. pour éviter la transmission des vibrations ;
– fixer les machines sur des rochers de béton suffisamment
3.1.2.3 Capotages. Encoffrements lourds pour limiter l’amplitude des vibrations ;
On constate que l’efficacité du traitement acoustique, même si – interposer des dispositifs antivibratiles, de façon à abaisser
elle améliore le confort acoustique et l’intelligibilité de la parole, nettement la fréquence de résonance du système et donc réduire
reste assez réduite. Il paraît plus sûr d’isoler la machine pour l’amplitude des vibrations induites dans le support ;
réduire la transmission du bruit dans le local concerné. – éviter tout couplage mécanique par des gaines ou des
Au stade de la conception, il est préférable de placer les conduites (en interposant des joints souples, par exemple).
machines bruyantes dans des pièces spéciales, soigneusement C’est seulement si ces précautions sont prises que les solutions
isolées, de façon à réduire le nombre de personnes exposées au que nous avons citées seront efficaces.
bruit. Dans le cas où c’est impossible (ou bien dans le cas où l’on
veut effectuer un traitement après coup), il faut envisager un capo-
tage de la machine.
3.2 Réduction de la transmission
Ce capotage gagnera à être lourd, étanche, traité intérieurement
avec un matériau absorbant et de dimensions assez grandes acoustique entre deux locaux
devant celles de la machine. Le calcul du niveau acoustique peut
être fait de la façon suivante : On fera ici appel à l’indice d’affaiblissement acoustique de la
paroi, celle-ci pouvant être composée de plusieurs éléments de
– on calcule l’absorption à l’intérieur du capotage ;
nature et de masse différentes. On calculera le facteur de transmis-
– on détermine le niveau sonore en champ réverbéré sous le
sion moyen de la paroi et donc son indice d’affaiblissement. Les
capotage ;
calculs du paragraphe 1.1.2 permettront ensuite de chiffrer le
– connaissant la masse surfacique du capotage, ses dimensions
niveau acoustique dans le local de réception.
et l’absorption du local de réception, on applique les relations du
paragraphe 1.1.2 et l’on déduit le niveau sonore en champ réver- Quelques précautions seront toutefois à prendre en ce qui
béré dans l’atelier considéré. concerne les portes : elles doivent être assez lourdes pour ne pas
On conçoit que cette méthode de prévision ne soit qu’une détruire l’isolement acoustique du mur (on pourra, si c’est néces-
approche grossière, au moins pour les raisons suivantes : saire, utiliser un sas entre les deux locaux), mais surtout il est
indispensable de prévoir des joints étanches (par exemple, en
– il faut que la machine puisse être entièrement enfermée dans
caoutchouc épais travaillant à l’écrasement) disposés tout autour
le capotage, ce qui est impossible si l’opérateur doit y avoir fré-
de la porte de façon à garantir les résultats.
quemment accès ;
– on assiste donc souvent à la réalisation de capotages légers Les mêmes précautions sont à prendre dans le cas d’une cabine
réalisés avec des techniques sandwich alternant les matériaux de de surveillance située dans un atelier. Notons simplement que la
masse faible et les matériaux absorbants ; ce dispositif utilisant les prévision de parois multiples ou de doubles vitrages suppose des
propriétés des parois multiples présente de gros inconvénients : il calculs plus complexes que ceux que nous avons exposés ici.
On se référera aux données des constructeurs de ce type de pour les fréquences graves et augmente dans les aiguës ; toute-
matériel, en se rappelant bien que les résultats obtenus pour une fois, il ne faut pas oublier que la protection obtenue dépend du
géométrie et des dimensions données sont difficilement extrapo- temps pendant lequel la protection est effectivement portée. Ainsi,
lables à d’autres cas. le meilleur des casques imaginable n’apporte qu’une protection de
3 dB s’il n’est porté que pendant la moitié du temps de l’exposition
au bruit (NF EN 24869).
3.3 Protection individuelle
3.3.1 Cabines de conduite insonorisées 3.3.3 Réduction de l’exposition par une approche
ergonomique
Ce type de solution est possible dans de nombreux cas, notam-
ment quand les organes de contrôle du procédé industriel mis en On a vu précédemment que le niveau continu équivalent est
œuvre sont susceptibles d’être centralisés. fonction du niveau sonore et de la durée d’exposition. Il y a donc
intérêt à contrôler la position des opérateurs par rapport aux
3.3.2 Casques antibruit et bouchons d’oreilles sources de bruit, notamment dans le champ proche des machines
bruyantes, ainsi que le temps qu’ils y passent, ce qui permet sou-
L’atténuation apportée par ces dispositifs est, la plupart du vent une réduction notoire de l’exposition qui n’est pas coûteuse
temps, fournie par le constructeur ; elle est généralement faible pour l’entreprise.
Parution : février 2010 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200051538 - cnam // 163.173.128.143
P
O
U
Mesures en acoustique industrielle R
“bruit” des normes de sécurité (1999). [9] NF EN ISO 11205. – Acoustique – Bruits émis [16] NF EN ISO 3746. – Acoustique – Détermina-
[2] NF EN ISO 11688-1. – Acoustique – Pratique par les machines et les équipements – Mé- tion des niveaux de puissance acoustique
recommandée pour la conception de machi- thode d’expertise pour la détermination par émis par les sources de bruit à partir de la
nes et d’équipement à bruit réduit, Partie 1 :
planification (1998).
intensimétrie des niveaux de pression acous-
tique d’émission in situ au poste de travail et
pression acoustique – Méthode de contrôle
employant une surface de mesure envelop-
U
en d’autres positions spécifiées (2009). pante au-dessus d’un plan réfléchissant
[3] NF EN ISO 11688-2. – Acoustique – Pratique
recommandée pour la conception de machi-
nes et d’équipements à bruit réduit, Partie 2 :
[10] NF EN ISO 3740. – Acoustique – Détermina-
tion des niveaux de puissance acoustique [17]
(1996).
NF EN ISO 3747. – Acoustique – Détermina-
S
introduction à la physique de la conception émis par les sources de bruit – Guide pour tion des niveaux de puissance acoustique
à bruit réduit (2004). l’utilisation des normes de base (2001). émis par les sources de bruit à partir de la
[11] NF EN ISO 3741. – Acoustique – Détermina- pression acoustique – Méthode de comparai-
[4] ISO 11200. – Bruit émis par les machines et
tion des niveaux de puissance acoustique son in situ (2000).
équipements – Guide d’utilisation des nor-
mes de base pour la détermination des ni- émis par les sources de bruit à partir de la [18] NF EN ISO 9614-1 à -3. – Acoustique – Déter-
veaux de pression acoustique d’émission au pression acoustique – Méthodes de labora- mination par intensimétrie des niveaux de
poste de travail et en d’autres positions spé- toire en salles réverbérantes (2009). puissance acoustique émis par les sources
cifiées (2009). [12] NF EN ISO 3743-1. – Acoustique – Détermi- de bruit – Partie 1 : mesurages par points
nation des niveaux de puissance acoustique (2009) ; Partie 2 : mesurage par balayage
[5] NF EN ISO 11201. – Bruit émis par les machi- émis par les sources de bruit – Méthodes (1996) ; Partie 3 : méthode de précision pour
nes et équipements – Mesurage des niveaux d’expertise en champ réverbéré petites sour- mesurage par balayage (2009).
de pression acoustique d’émission au poste ces transportables – Partie 1 : méthode par
de travail et en d’autres positions spécifiées [19] NF EN ISO 4871. – Acoustique – Déclaration
comparaison en salle d’essai à parois dures et vérification des valeurs d’émission sonore
– Méthodes d’expertise dans des conditions (2009).
approchant celles du champ libre sur plan ré- des machines et équipements (2009).
fléchissant (2009). [13] NF EN ISO 3743-2. – Acoustique – Détermi-
[20] NF EN ISO 11689. – Acoustique – Procédure
nation des niveaux de puissance acoustique
[6] NF EN ISO 11202. – Bruit émis par les machi- de comparaison des données d’émission so-
émis par les sources de bruit à partir de la
nes et équipements – Mesurage des niveaux nore des machines et équipements (1997).
pression acoustique – Méthodes d’expertise
de pression acoustique d’émission au poste en champ réverbéré applicables aux petites [21] NF EN ISO 12001. – Acoustique – Bruits émis
de travail et en d’autres positions spécifiées sources transportables – Partie 2 : méthodes par les machines et équipements. Règles
– Méthode de contrôle in situ (2009). en salle réverbérante spéciale (2009). pour la préparation et la présentation d’un
[7] NF EN ISO 11203. – Bruit émis par les machi- [14] NF EN ISO 3744. – Acoustique – Détermina- code d’essai acoustique (2009).
nes et équipements – Détermination des ni- tion des niveaux de puissance acoustique
veaux de pression acoustique d’émission au émis par les sources de bruit à partir de la Ouvrages sur l’acoustique industrielle
poste de travail et en d’autres positions spé- pression – Méthode d’expertise dans des
cifiées à partir du niveau de puissance acous- BERANEK (L.L.) et VÉR (I.L.). – Noise and vibration
conditions approchant celles du champ libre
tique (2009). control engineering. J. Wiley (1992).
sur plan réfléchissant (2009).
[8] NF EN ISO 11204. – Bruit émis par les machi- [15] NF EN ISO 3745. – Acoustique – Détermina- BIES (D.A.) et HANSEN (C.H.). – Engineering noise
nes et équipements – Mesurage des niveaux tion des niveaux de puissance acoustique control. E. and SPON (F.N.) (1995).
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Parution : février 2010 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200051538 - cnam // 163.173.128.143
Normes et standards
Norme et système de normalisation Les organismes de normalisation européens au sein du CEN (Comité
européen de normalisation), du CENELEC (Comité européen de normalisa-
La norme est le résultat d’une élaboration consensuelle et d’une réflexion tion électrotechnique) et de l’ETSI (Institut européen de normalisation des
approfondie des experts qui ont participé à son élaboration. télécommunications) ont déjà publié plus de 5 000 normes européennes et
On distingue quatre grands types de normes : travaillent sur plus de 10 000 projets dont certains sont traités en parallèle à
– les normes fondamentales ; l’échelon européen et international. Elles sont appelées à remplacer les
– les normes de spécifications qui fixent les caractéristiques d’un produit, normes nationales en contradiction dans tous les pays membres de ces
les seuils de performances à atteindre ; organismes.
– les normes de méthodes d’essai et d’analyse qui mesurent ces Dans ce qui suit, nous présentons les normes se rapportant aux sujets
caractéristiques ; traités dans le corps du texte du fascicule [R 6 031]. Pour en faciliter la
– les normes d’organisation et de service. lecture, nous les présentons en suivant la formulation proposée par l’ICS
Un effort d’harmonisation important est accompli au niveau mondial au (International Classification Standard), seules les indications commerciales
sein des organismes de normalisation tels que l’ISO (International Organi- n’ont pas été reportées ici.
zation for Standardization, Organisation internationale de normalisation) et
la CEI (Commission électrotechnique internationale) pour faciliter les échan- Classement de l’ICS
ges à travers le monde.
Sur le plan européen, la normalisation a acquis une nouvelle dimension L’ICS est un système de classification élaboré par l’Organisation interna-
depuis la Nouvelle Approche adoptée par la Commission des Communautés tionale de normalisation (ISO).
Européennes en 1985 qui confère aux normes européennes la propriété L’ICS est destiné à servir de structure commune aux catalogues de
d’être des présomptions de conformité aux Directives Européennes. normes publiées par différents organismes ; elle offre aux utilisateurs un
que et psychoacoustique
tation, devant exercer une influence importante dans le secteur des marchés Indice de classement S 30-105
publics, devant servir de base pour l’attribution d’une marque NF,
concernant l’intérêt public, la santé, la sécurité ou la protection des NF C 01-085-1 HOM 09-75 Vocabulaire électrotechnique – Groupe 85 :
personnes, susceptibles d’être utilisés pour régler des litiges ou d’avoir des
effets juridiques importantes.
électroacoustique – Acoustique physiologi-
que et psychoacoustique
U
La norme expérimentale (EXP) est utilisée lorsqu’il est nécessaire de le Indice de classement S 30-105
soumettre à une période de mise à l’épreuve avant d’en conserver le
contenu tel quel ou révisé.
NF C 01-806 05-00 Vocabulaire électrotechnique – Chapitre
806 : enregistrement et lecture du son et des
S
Les fascicules de documentation (FD) sont des documents à caractères images
purement informatifs situés en amont de la normalisation que l’on juge utile NF C 97-030 HOM 09-70 Échelles des graphiques pour le tracé des
de faire figurer dans la collection des documents de normalisation. courbes de réponse en fréquence des appa-
La norme enregistrée (ENR) a été supprimée en 1984. Avant cette date, ce reils électroacoustiques
statut concernait des documents normatifs dont la destination ne rendait pas
nécessaire ou souhaitable une homologation. ■ Instrumentation
(4) La date de la norme est précisée par le mois et l’année correspondant
à la date de prise d’effet pour les normes homologuées ou la date de publi- MICROPHONES
cation pour les autres documents. NF C 97-320 HOM 08-96 Méthodes de mesure des caractéristiques
(5) L’indice de classement correspond à l’ancienne classification du cata- des microphones – Prescriptions générales
logue des normes françaises par classe et sous-classe. L’indice de clas- NF EN 61094-1 02-01 Microphones de mesure – Partie 1 : spécifi-
sement est donné à titre indicatif pour les normes françaises reproduisant cation des microphones étalons de labora-
intégralement une norme européenne ou internationale (normes toires
référencées : NF, ISO, NF EN, NF CEI...).
NF EN 61094-2 03-94 Microphones de mesure – Partie 2 :
méthode primaire pour l’étalonnage en
Référence du document original pression des microphones étalons de labo-
Catalogue AFNOR ratoire par la méthode de réciprocité
Sur le site Internet http://www.afnor.org, on peut : NF EN 61094-3 HOM 04-96 Microphones de mesure – Partie 3 :
méthode primaire pour l’étalonnage en
• rechercher un document ; champ libre des microphones étalons de
• consulter la notice bibliographique de chaque document ; laboratoire par la méthode de réciprocité
• commander ce document. Indice de classement C 97-333
NF EN 61094-4 HOM 04-96 Microphones de mesure – Partie 4 : spécifi-
Normes relatives à l’acoustique cations des microphones étalons de travail
Indice de classement C 97-334
■ Vocabulaire de l’acoustique NF EN 61094-5 04-03 Microphones de mesure – Partie 5 : métho-
NF C 01-801 06-99 Vocabulaire électrotechnique – Chapitre des pour l’étalonnage en pression par
801 : acoustique et électroacoustique comparaison des microphones étalons de
travail
NF EN ISO 80000-8 10-07 Grandeurs et unités – Partie 8 : acoustique
NF EN 61094-6 04-05 Microphones de mesure – Partie 6 : grilles
NF EN ISO 266 HOM 06-97 Acoustique – Fréquences normales d’entraînement pour la détermination de la
Indice de classement S 30-002 réponse en fréquence
O
■ Mesures dans le bâtiment
U SONOMÈTRES ET FILTRES
NF EN 60268-16 05-04 Équipements pour systèmes électroacousti- NF EN 20140-2 HOM 11-93 Acoustique – Mesurage de l’isolation acous-
ques – Partie 16 : évaluation objective de tique des immeubles et des éléments de
R l’intelligibilité de la parole au moyen de
l’indice de transmission de la parole
construction – Partie 2 : détermination, véri-
fication et application des données de fidé-
lité
NF EN 61012 HOM 08-98 Filtres pour la mesure des sons audibles en
présence d’ultrasons NF EN ISO 10848-2 11-06 Acoustique – Mesurage en laboratoire des
Indice de classement C 97-601 transmissions latérales du bruit aérien et
des bruits de choc entre pièces adjacentes –
E NF EN 61183 HOM 12-94 Électroacoustique – Étalonnage des sono-
mètres sous incidence aléatoire et en
champ diffus
Partie 2 : application aux éléments légers
lorsque la jonction a une faible influence
Indice de classement S 31-011 NF EN ISO 140-1 HOM 12-97 Mesurage de l’isolement acoustique des
N NF EN 61260 HOM 01-96 Électroacoustique – Filtres de bande
d’octave et de bande d’une fraction d’octave
immeubles et des éléments de construction
– Partie 1 : spécifications relatives aux labo-
ratoires sans transmissions latérales
Indice de classement C 97-010 Indice de classement S 31-049-1
NF EN 61265 HOM 08-95 Électroacoustique – Instruments pour la NF EN ISO 140-1/A1 07-05 Acoustique – Mesurage de l’isolement
mesure du bruit des aéronefs – acoustique des immeubles et des éléments
NF EN 12354-3 06-00
des locaux
Acoustique du bâtiment – Calcul de la per- NF S31-010/A1 12-08
particulières de mesurage
Acoustique – Caractérisation et mesurage
R
formance acoustique des bâtiments à partir des bruits de l’environnement – Méthodes
de la performance des éléments – Partie 3 : particulières de mesurage
isolement aux bruits aériens venus de Indice de classement : S31-010/A1
NF EN 12354-4 12-00
l’extérieur
Acoustique du bâtiment – Calcul de la per-
S 30-010 FD 12-74 Acoustique – Courbes NR d’évaluation du
bruit E
formance acoustique des bâtiments à partir ISO 1996-1 08-03 Acoustique – Description, mesurage et éva-
de la performance des éléments – Partie 4 :
transmission du bruit intérieur à l’extérieur
luation du bruit de l’environnement – Partie
1 : grandeurs fondamentales et méthodes
d’évaluation
N
PR NF EN 12354-5 08-07 Acoustique du bâtiment – Calcul de la per-
formance acoustique des bâtiments à partir NF S 31-110 HOM 11-05 Acoustique – Caractérisation et mesurage
de la performance des éléments – Partie 5 : des bruits de l’environnement – Grandeurs
niveaux sonores dûs aux équipements du fondamentales et méthodes générales
NF EN 12354-6 08-04
bâtiment
Acoustique du bâtiment – Calcul de la per-
d’évaluation
■ Mesures des bruits de transports
S
formance acoustique des bâtiments à partir
de la performance des éléments – Partie 6 :
absorption acoustique des pièces et espa-
NF R 10-302 HOM 12-91 Véhicules routiers – Mesurage du bruit
aérien émis par les véhicules de collecte des
ordures ménagères
A
ces fermés
NF S 31-074 10-02 Acoustique – Mesurage de l’isolation acous-
tique des immeubles et des éléments de
NF R 10-304 HOM 10-94 Véhicules routiers – Détermination du
niveau de puissance acoustique de groupes
V
construction – Mesurage en laboratoire du frigorifiques équipant les engins de trans-
bruit de choc dans une salle par les revête-
ments de sol posés dans cette salle
port de marchandises à température diri-
gée. Classe expertise O
S 31-007 FD 07-86 Mesurage du bruit émis par les véhicules
NF EN ISO 15186-1 03-04 Acoustique – Mesurage par intensité de
l’isolation acoustique des immeubles et des
éléments de construction – Partie 1 : mesu-
routiers en accélération – Méthode d’exper-
tise I
rages en laboratoire NF S 31-017 HOM 10-81 Code d’essai pour le mesurage du bruit à
NF EN ISO 354 09-04 Acoustique – Mesurage de l’absorption
acoustique en salle réverbérante NF EN ISO 3095 11-05
bord des bateaux et navires
Applications ferroviaires – Acoustique –
R
Mesurage du bruit émis par les véhicules
NF EN ISO 3743-1 HOM 09-95 Détermination des niveaux de puissance circulant sur rails
acoustique émis par les sources de bruit –
Méthodes d’expertise en champ réverbéré NF EN ISO 3381 11-05 Applications ferroviaires – Acoustique –
petites sources transportables – Partie 1 :
méthode par comparaison en salle d’essai à
parois dures
Mesurage du bruit à l’intérieur des véhicu-
les circulant sur rails P
S 31-029 FD 09-73 Description et mesurage des propriétés
Indice de classement S 31-024-1
L
Parution : février 2010 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200051538 - cnam // 163.173.128.143
O
U de la performance acoustique – Partie 3 :
spectre sonore normalisé de la circulation
Indice de classement S 31-303
(transitoire) pour valeurs déclarées de lots
des machines
Indice de classement S 31-078-3
N NF ISO 9645 HOM 07-90 Mesurage du bruit émis par les cyclomo-
teurs à deux roues en mouvement –
Méthode d’expertise
partir de la pression en revision acoustique
– Méthode de contrôle employant une sur-
face de mesure enveloppante au-dessus
Indice de classement S 31-150 d’un plan réfléchissant (en revision)
Indice de classement S 31-027
NF S 31-131 08-04 Acoustique – Prévision du bruit des trans-
ports terrestres – Descriptif technique des ■ Caractérisation du bruit des machines aux postes de travail
S XP S 31-133 04-01
logiciels
Acoustique – Bruit des infrastructures de
ISO 22868:2005 02-05 Machines forestières – Code d’essai acousti-
que pour machines portatives tenues à la
transports terrestres – Calcul de l’atténua- main à moteur à combustion interne –
A tion du son lors de sa propagation en milieu
extérieur, incluant les effets météorologi-
ques ISO/TR 22520:2005 01-05
Méthode d’expertise (classe de précision 2)
Machines forestières portatives à main –
O
U NF EN 1870-7 04-02 Sécurité des machines pour le travail du
bois – Machines à scier circulaires – Partie
7 : scies circulaires monolames à grumes à
Batteurs et fouets portatifs – Prescriptions
relatives à la sécurité et à l’hygiène – U 61-
053
avance intégrée à table et à chargement
R manuel et/ou déchargement manuel – E 64-
607-7
NF EN 12854 08-03 Machines pour les produits alimentaires –
Broyeurs verticaux à moteur montés sur
chariot – Prescriptions relatives à la sécurité
NF EN 1870-8 03-02 Sécurité des machines pour le travail du et à l’hygiène – U 64-054
bois – Machines à scier circulaires – Partie
8 : déligneuses monolames à déplacement NF EN 12855 12-03 Machines pour les produits alimentaires –
mécanisé du groupe de sciage et à charge- Cutters à cuve tournante – Prescriptions
E ment manuel et/ou déchargement manuel –
E 64-607-8
relatives à la sécurité et à l’hygiène – U 66-
063
NF EN 13621 12-04 Machines pour les produits alimentaires –
N NF EN 1870-9 10-00 Sécurité des machines pour le travail du
bois – Machines à scier circulaires – Partie
9 : machines à scier à deux lames de scie cir-
Essoreuses à salade – Prescriptions rela-
tives à la sécurité et à l’hygiène – U 64-053
culaires, pour tronçonnage, à avance méca- NF EN 13208 09-03 Machines pour les produits alimentaires –
nisée et à chargement et/ou déchargement Éplucheuses à légumes – Prescriptions rela-
manuels – E 64-607-9 tives à la sécurité et à l’hygiène – U 64-052
NF EN 1870-10 06-04 Sécurité des machines pour le travail du
S bois – Machines à scier circulaires – Partie
10 : tronçonneuses monolames automati-
MACHINES TEXTILES
NF EN ISO 9902-1 06-01 Matériel pour l’industrie textile – Code
ques et semi-automatiques à coupe ascen- d’essai acoustique – Partie 1 : exigences
A NF EN 1870-11 04-04
dante – E 64-607-10
Sécurité des machines pour le travail du NF EN ISO 9902-2 06-01
communes – G 46-002-1
Matériel pour l’industrie textile – Code
bois – Machines à scier circulaires – Partie d’essai acoustique – Partie 2 : machines de
V 11 : tronçonneuses automatiques et semi-
automatiques à coupe horizontale (scies cir-
culaires radiales) – E 64-607-11
préparation de filature et machines de fila-
ture – G 46-002-2
déchargement manuels – E 64-607-15 NF EN ISO 9902-7 06-01 Matériel pour l’industrie textile – Code
d’essai acoustique – Partie 7 : machines de
OUTILS PORTATIFS teinture et de finissage – G 46-002-7
S NF EN 12549 12-99
– E 65-110
Acoustique – Code d’essai acoustique pour
conteneurs associés – Exigences générales
et exigences de sécurité – Partie 1 : bennes à
chargement arrière – R 17-112-1
les machines à enfoncer les fixations.
Méthode d’expertise – E 65-115 NF EN 13071 07-02 Conteneurs de collecte sélective des
déchets – Conteneurs de surface à levage
MACHINES POUR LES PRODUITS ALIMENTAIRES mécanique de capacités comprises entre
NF EN 453 07-00 Machines pour les produits alimentaires – 801 et 5 000 1 pour collecte sélective des
Pétrins – Prescriptions relatives à la sécurité déchets – H 96-115
et à l’hygiène – U 65-053 NF H 96-116 12-98 Conteneurs roulants à déchets – Code
NF EN 1673 12-00 Machines pour les produits alimentaires d’essai pour le mesurage du bruit aérien
émis par les conteneurs roulants à déchets –
Fours à chariot rotatif – Prescriptions relati- H 96-116
ves à la sécurité et à l’hygiène – U 65-055
NF EN 1674 12-00 Machines pour les produits alimentaires MACHINES DE GÉNIE CIVIL, DE LEVAGE ET DE PRODUCTION
DE MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
Laminoirs à pâte – Prescriptions relatives à
la sécurité et à l’hygiène – U 65-051 NF ISO 6393 12-97 Acoustique – Mesurage du bruit aérien émis
par les engins de terrassement – Méthode
NF EN 12041 12-00 Machines pour les produits alimentaires de vérification de la conformité en ce qui
concerne les limites de bruit extérieur –
Façonneuses – Prescriptions relatives à la Condition d’essai statique – E 58-020
sécurité et à l’hygiène – U 65-052
NF ISO 6394 12-97 Acoustique – Mesurage du bruit aérien émis
NF EN 12043 12-00 Machines pour les produits alimentaires par les engins de terrassement – Poste de
Chambres de repos – Prescriptions relatives conduite – Condition d’essai statique – E 58-
à la sécurité et à l’hygiène – U 65-059 021
NF EN 12267 08-03 Machines pour les produits alimentaires – NF ISO 6395 05-08 Engins de terrassement – Détermination du
Scies circulaires – Prescriptions relatives à niveau de puissance acoustique –
la sécurité et à l’hygiène – U 66-071 Conditions d’essai dynamique – E 58-022
NF EN 12331 06-04 Machines pour les produits alimentaires – NF ISO 6396 05-08 Engins de terrassement – Détermination du
Hachoirs – Prescriptions relatives à la sécu- niveau de pression acoustique d’émission
rité et à l’hygiène – U 66-062 au poste de conduite – Conditions d’essai
dynamique
NF EN 12852 08-01 Machines pour les produits alimentaires –
Préparateurs culinaires et blenders – Pres- NF EN 996/A2 12-03 Matériel de battage – Prescriptions de sécu-
criptions relatives à la sécurité et à l’hygiène rité – E 58-200/A2
– U 66-066
NF EN 13000 11-04 Appareils de levage à charge suspendue –
NF EN 12853 08-01 Machines pour les produits alimentaires Grues mobiles – E 52-087
NF EN 13862 01-02
riaux – Sécurité – E 65-402
Machines à scier les sols – Sécurité – E 65-
formances des composants/produits pour la
ventilation des logements – Partie 4 : venti-
lateurs utilisés dans les systèmes de ventila-
R
405 tion des logements – E 51-729-4
ÉQUIPEMENTS DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION NF EN 13141-5 02-05 Ventilation des bâtiments – Essais des per-
ET DE TÉLÉCOMMUNICATIONS formances des composants/produits pour la
NF EN ISO 7779 11-01 Acoustique – Mesurage du bruit aérien émis
par les équipements liés aux technologies
ventilation des logements – Partie 5 : extrac-
teurs statiques et dispositifs de sortie en toi-
ture – E 51-729-5
E
de l’information et aux télécommunications
NF EN 29295 02-92
CD/DVD-ROM – S 31-072/A1
Acoustique – Mesurage du bruit à haute fré-
mances des composants/produits pour la
ventilation des logements – Partie 7 : centra-
les double flux (y compris la récupération de
S
quence émis par les matériels informati-
NF EN 1553 01-00
moteur – Sécurité – U 15-135
Matériel agricole – Machines automotrices, NF EN ISO 5136 10-03
en salle réverbérante S 30-100
Acoustique – Détermination de la puissance
P
portées, semi-portées et traînées – Prescrip- acoustique rayonnée dans un conduit par
L
Parution : février 2010 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200051538 - cnam // 163.173.128.143
NF EN 13525 05-05
U 02-025
Machines forestières – Déchiqueteuses –
NF ISO 13347-1 11-04 Ventilateurs industriels – Détermination des
niveaux de puissance acoustique des venti-
lateurs dans des conditions de laboratoire
U
Sécurité – U 34-300 normalisées – Partie 1 : présentation géné-
NF EN ISO 22868 06-05 Machines forestières – Code d’essai acousti-
que pour machines portatives tenues à la NF ISO 13347-2 11-04
rale – E 51-006-1
Ventilateurs industriels – Détermination des
S
main à moteur à combustion interne – niveaux de puissance acoustique des venti-
Méthode d’expertise (classe de précision 2) lateurs dans des conditions de laboratoire
– U 25-514 normalisées – Partie 2 : méthode de la salle
réverbérante – E 51-006-2
NF S 31-041 10-75 Mesure du bruit à la place de travail de
l’opérateur sur les tracteurs et les machines NF ISO 13347-3 11-04 Ventilateurs industriels – Détermination des
agricoles niveaux de puissance acoustique des venti-
lateurs dans des conditions de laboratoire
ISO 5131 08-96 Acoustique – Tracteurs et matériel agricole normalisées – Partie 3 : méthode de la sur-
et forestier – Mesure du bruit à la position face enveloppante – E 51-006-3
de l’opérateur – Méthode de contrôle
NF ISO 13347-4 11-04 Ventilateurs industriels – Détermination des
ISO 11094 11-91 Acoustique – Code d’essai pour le mesurage niveaux de puissance acoustique des venti-
du bruit aérien émis par les tondeuses à lateurs dans des conditions de laboratoire
gazon à moteur, les tracteurs de pelouse, les normalisées – Partie 4 : méthode de l’inten-
tracteurs de jardin et de pelouse, les tondeu- sité acoustique – E 51-006-4
ses à usage professionnel, et les tracteurs
de jardin et de pelouse avec équipements NF E35-411 10-89 Machines frigorifiques – Bruit émis par les
de tonte adaptables équipements frigorifiques munis de
compresseurs à entraînement extérieur dits
NF U 15-171 12-85 Acoustique – Mesurage du bruit aérien émis « ouverts » – Code d’essai pour le mesurage
par les tondeuses à gazon à moteur, trac- de la puissance acoustique
teurs de pelouse, tracteurs de jardin et de
pelouse avec équipements de tonte adapta- XP ENV 12102 02-97 Climatiseurs, pompes à chaleur et déshumi-
bles – Méthode de vérification de la dificateurs avec compresseur entraîné par
conformité en ce qui concerne les limites de moteur électrique – Mesure du bruit aérien
bruit – U 15-171 émis – Détermination du niveau de puis-
sance acoustique – S 31-121
VENTILATION – VENTILATEURS – FROID – CLIMATISATION
NF S 31-123 05-86 Acoustique – Bruit émis par les équipe-
NF EN 13141-2 08-04 Ventilation des bâtiments – Essais des per- ments frigorifiques munis de compresseurs
formances des composants/produits pour la hermétiques et hermétiques-accessibles –
ventilation des logements – Partie 2 : bou- Code d’essai pour le mesurage de la puis-
ches d’air d’évacuation et d’alimentation – sance acoustique
E 51-729-2
MOTEURS – TURBINES – GROUPES ÉLECTROGÈNES
NF EN 13141-3 08-04 Ventilation des bâtiments – Essais des per-
formances des composants/produits pour la NF E37-212 05-98 Moteurs alternatifs à combustion interne –
ventilation des logements – Partie 3 : hottes Réception acoustique
O
U NF ISO 13332 02-01 Moteurs alternatifs à combustion interne –
Code d’essai pour le mesurage du bruit soli-
dien émis par les moteurs alternatifs à
NF EN 14366 05-05 Mesure en laboratoire du bruit émis par les
installations d’évacuation des eaux usées –
S 31-907
combustion interne à vitesse élevée et à
R vitesse moyenne, mesuré aux pieds du
moteur – E 37-215
ENGRENAGES
NF ISO 8579-1 12-02 Code de réception des engrenages sous car-
NF ISO 6798 09-97 Moteurs alternatifs à combustion interne ter – Partie 1 : code d’essai pour la détermi-
Mesurage du bruit aérien émis – Méthode nation du bruit aérien – E 23-022-1
d’expertise et méthode de contrôle – E 37-
216 MATÉRIELS AU SOL POUR AÉRONEFS
E NF ISO 8528-10 10-99 Groupes électrogènes à courant alternatif
entraînés par moteurs alternatifs à
NF EN 1915-4 04-05 Matériel au sol pour aéronefs – Exigences
générales – Partie 4 : bruit, réduction et
méthodes de mesure – E 54-001-4
N combustion interne – Partie 10 : mesurage
du bruit aérien par la méthode de la surface
enveloppe – E 37-310
COMPRESSEURS ET GROUPES FRIGORIFIQUES
NF EN ISO 2151 07-04 Acoustique – Code d’essai acoustique pour
NF ISO 10494 09-94 Turbines à gaz et groupes de turbines à gaz les compresseurs et pompes à vide –
– Mesurage du bruit aérien émis – Méthode Méthode d’expertise (classe de précision 2)
d’expertise de contrôle – E 37-502 – S 31-020
S NF EN 61063 02-03 Acoustique – Mesure du bruit aérien émis
par les turbines à vapeur et les machines
NF R10-304 10-94 Véhicules routiers – Détermination du
niveau de puissance acoustique des grou-
entraînées – C 55-563 pes frigorifiques équipant les engins de
A NF S31-071 10-81 Mesurage du bruit aérien émis par les ins-
tallations à turbine à gaz – Spécifications et
transport de marchandises à température
dirigée – Classe expertise
méthode de contrôle
V ÉCHANGEURS THERMIQUES
MACHINES D’IMPRESSION, DE TRANSFORMATION, DE FABRICATION
ET DE FINITION DU PAPIER
NF EN 13023 10-03 Méthodes de mesurage du bruit émis par
O NF EN 13487 07-04 Échangeurs thermiques – Aérocondenseurs
à convection forcée et batterie froide –
Mesurage du bruit – E 38-333
les machines d’impression, de transforma-
tion, de fabrication et de finition du papier –
Classes de précision 2 et 3 – Q 40-003
I TRANSMISSIONS HYDRAULIQUES
NF ISO 4412-1 07-92 Transmissions hydrauliques – Code d’essai
MACHINES POUR LES MATIÈRES PLASTIQUES ET LE CAOUTCHOUC
NF EN 201 05-00 Machines pour le caoutchouc et les matiè-
pour la détermination du niveau de bruit
R NF ISO 4412-2 07-92
aérien – Partie 1 : pompes – E 48-386
Transmissions hydrauliques – Code d’essai NF EN 289 12-04
res plastiques – Machines à injecter – Pres-
criptions de sécurité – E 63-600
Machines pour les matières plastiques et le
pour la détermination du niveau de bruit caoutchouc – Presses – Prescriptions de
aérien – Partie 2 : moteurs – E 48-387 sécurité – E 63-606
NF ISO 4412-3 07-92 Transmissions hydrauliques – Code d’essai NF EN 12012-1 05-00 Machines pour le caoutchouc et les matiè-
P pour la détermination du niveau de bruit
aérien – Partie 3 : pompes – Méthode
employant un étalage des microphones en
res plastiques – Machines à fragmenter –
Partie 1 : prescriptions de sécurité relatives
aux granulateurs à lames – E 63-609-1
L parallélépipède – E 48-388
Parution : février 2010 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200051538 - cnam // 163.173.128.143
fluide dans une tuyauterie – E 48-392-2 VANNES DE RÉGULATION DES PROCESSUS INDUSTRIELS
NF ISO 16902-1 01-04 Transmissions hydrauliques – Code d’essai NF EN 60534-8-2 06-93 Vannes de régulation des processus indus-
pour la détermination des niveaux de puis- triels – Partie 8-2 : considérations sur le bruit
sance acoustique à l’aide des techniques – mesure en laboratoire du bruit créé par un
d’intensimétrie : méthode d’expertise – Par- écoulement hydrodynamique dans une
tie 1 : pompes – E 48-394-1 vanne de régulation – C 46-520
NF EN 60534-8-3 02-01 Vannes de régulation des processus indus-
ROBINETS ET ÉQUIPEMENTS HYDRAULIQUES triels – Partie 8-3 : considérations sur le bruit
NF EN ISO 3822-1 09-99 Acoustique – Mesurage en laboratoire du – Méthode de prédiction du bruit aérodyna-
bruit émis par les robinetteries et les équi- mique des vannes de régulation – C 46-521
pements hydrauliques utilisés dans les ins- NF EN 60534-8-4 03-06 Vannes de régulation des processus indus-
tallations de distribution d’eau – Partie 1 : triels – Partie 8-4 : considérations sur le bruit
méthode de mesurage – S 31-014-1 – Prévisions du bruit généré par un écoule-
ment hydrodynamique
NF EN ISO 3822-2 09-95 Acoustique – Mesurage en laboratoire du
bruit émis par les robinetteries et les équi- TRANSFORMATEURS ET BOBINES D’INDUCTANCE
pements hydrauliques utilisés dans les ins-
tallations de distribution d’eau – Partie 2 : NF EN 60551 & 60551/A1 06-00 Détermination des niveaux de bruit des
conditions de montage et de fonctionne- transformateurs et des bobines d’induc-
ment des robinets de puisage et des robi- tance – C 52-161 & – C 52-161/A1
netteries – S 31-014-2
CHAUDIÈRES
NF EN ISO 3822-3 10-97 Acoustique – Mesurage en laboratoire du
bruit émis par les robinetteries et les équi- D30-010 04-92 Chauffage à gaz – Code d’essai acoustique
pements hydrauliques utilisés dans les ins- des chaudières à gaz de débit calorifique
tallations de distribution d’eau – Partie 3 : inférieur ou égal à 70 kW
conditions de montage et de fonctionne- XP D 35-010 12-99 Chaudières de chauffage central – Code
ment des robinetteries et des équipements d’essai acoustique des chaudières équipées
hydrauliques en ligne – S 31-014-3 de brûleur fioul de puissance utile inférieure
NF EN ISO 3822-4 10-97 Acoustique – Mesurage en laboratoire du ou égale à 70 kW
bruit émis par les robinetteries et les équipe-
ments hydrauliques utilisés dans les installa- POMPES
tions de distribution d’eau – Partie 4 : NF EN 12639 12-00 Pompes et groupes motopompes pour
conditions de montage et de fonctionnement liquide – Code d’essai acoustique – Classes
des équipements spéciaux – S 31-014-4 de précision 2 et 3 – E 44-420
CHARIOTS DE MANUTENTION
rales – G 83-120
– Code d’essai pour la détermination du
bruit aérien – Partie 2-10 : règles particuliè-
N
res pour les cuisinières, fours et grils électri-
NF EN 12053 08-01 Sécurité des chariots de manutention – ques, fours à micro-ondes et toute
Méthodes d’essai pour le mesurage des combinaison de ceux-ci – S 31-704-2-10
émissions de bruit – H 96-311
NF EN 60704-2-1 12-01
S 31-300
Appareils électrodomestiques et analogues ■ Audiométrie
taux d’évaluation des équipements
S
– Code d’essai pour la détermination du NF EN 26189 HOM 02-92 Audiométrie liminaire tonale en conduction
bruit aérien – Partie 2-1 : règles particulières aérien, besoins de la préservation de l’ouïe
pour les aspirateurs de poussière – S 31- Indice de classement S 31-081
704-2-1
NF EN ISO 7029 08-00 Acoustique – Distribution statistique des
NF EN 60704-2-2 07-95 Code d’essai pour la détermination du bruit seuils d’audition en fonction de l’âge
aérien émis par les appareils électrodomes-
tiques et analogues – Deuxième partie : NF S 31-013 HOM 04-85 Évaluation de l’exposition au bruit en milieu
règles particulières pour les appareils de professionnel et estimation du déficit audi-
chauffage à convection forcée – S 31-092 tif, induit par le bruit, de populations expo-
sées
NF EN 60704-2-3 02-05 Code d’essai pour la détermination du bruit
aérien émis par les appareils électrodomes- NF C 97-611 HOM 08-86 Simulateur d’oreille occluse pour la mesure
tiques et analogues – Deuxième partie : des écouteurs couplés à l’oreille par des
règles particulières pour les lave-vaisselle – embouts
S 31-704-2-3
NF C 97-612 HOM 11-91 Coupleur mécanique destiné aux mesures
NF EN 60704-2-4 09-01 Code d’essai pour la détermination du bruit des ossivibrateurs
aérien émis par les appareils électrodomes-
tiques et analogues – Deuxième partie : NF EN ISO 8253-1 HOM 04-99 Méthodes d’essais audiométriques –
règles particulières pour les machines à Partie 1 : Audiométrie liminaire fondamen-
laver le linge et pour les essoreuses centri- tale à sons purs en conduction aérienne et
fugeuses – S 31-704-2-4 en conduction osseuse
NF EN 60704-2-5 07-95 Code d’essai pour la détermination du bruit NF EN ISO 8253-2 HOM 04-99 Méthodes d’essais audiométriques – Partie
aérien émis par les appareils électrodomes- 2 : Audiométrie en champ acoustique avec
tiques et analogues – Deuxième partie : des sons purs et des bruits à bande étroite
règles particulières pour les appareils de comme signaux d’essai
chauffage des locaux du type à accumula- NF EN ISO 8253-3 HOM 08-98 Méthodes d’essais audiométriques – Partie
tion de chaleur – S 31-905 3 : audiométrie vocale – Prescription des
NF EN 60704-2-6 09-05 Appareils électrodomestiques et analogues modes opératoires qui s’appliquent à
– Code d’essai pour la détermination du l’audiométrie vocale, à la présentation des
bruit aérien – Partie 2-6 : règles particulières messages vocaux enregistré s’effectuant par
pour les sèche-linge à tambour conduction aérienne par l’intermédiaire d’un
écouteur, par conduction osseuse par l’inter-
NF EN 60704-2-7 10-00 Appareils électrodomestiques et analogues médiaire d’un ossivibrateur ou en champ
– Code d’essai pour la détermination du acoustique, à l’aide d’un haut-parleur
O
■ Matériel de protection
U AUDITIF
mesures techniques lors de la conception
des machines
Indice de classement E 90-340-1
A NF EN 352-1 02-03
à la restitution du son
Protecteurs individuels contre le bruit – Exi-
gences générales – Partie 1 : serre-tête
NF EN 1299 HOM 04-97 Vibrations et chocs mécaniques – Isolation
vibratoire des machines – Informations pour
la mise en œuvre de l’isolation des sources
NF E 90-401-2 HOM 08-90 Vibrations et chocs mécaniques – Évalua- NF EN 60118-1 HOM 07-95 Appareils de correction auditive – Partie 1 :
tion de l’exposition des individus aux vibra- appareils de correction auditive comportant
tions globales du corps – Risques pour la une entrée à bobine d’induction captrice
santé Indice de classement C 97-620
E 90-401-3 EXP 12-92 Vibrations et chocs mécaniques – Méthodes NF EN 60118-2 HOM 11-97 Appareils de correction auditive – Partie 2 :
de mesurage et d’évaluation des vibrations appareils de correction auditive comportant
globales du corps humain dans les bâti- des commandes automatiques de gain
ments et autres constructions terrestres Indice de classement C 97-622
E 90-403 EXP 07-93 Réponse des individus aux vibrations – NF EN 60118-4 HOM 12-98 Appareils de correction auditive – Partie 4 :
Appareillage de mesure intensité du champ magnétique dans les
boucles d’induction audiofréquences utili-
FD CR 1030-1 FD 12-95 Vibrations main-bras – Guide pour la réduc- sées à des fins de correction auditive
tion des risques de vibrations – Partie 1 : Indice de classement C 97-624
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