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1504 5377 1 PB
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Résumé Abdellatif
L’introduction en Bourse est une opération qui mobilise un certain nombre El M’Kaddem
d’acteurs qui se rassemblent pour une bonne réussite du projet de la société Abdelhamid
émettrice qui est la levée de fonds par le recours public à l’épargne. El Bouhadi
L’introduction en Bourse doit, toutes choses étant égales par ailleurs, se
Université Mohamed
dérouler dans un climat de confiance et de sérénité entre tous les Ben Abdellah, Fès
intervenants, y compris entre l’émetteur et le souscripteur. S’introduire en Université Cadi Ayyad,
Bourse est, pour l’entreprise, synonyme d’accès direct avec une certaine Marrakech
facilité à l’épargne publique disponible. Néanmoins, cet accès direct est
assorti d’obligations en vue, d’une part, de sécuriser cette épargne et, d’autre
part, de rendre transparents à la fois le processus d’introduction et de
cotation et l’activité de l’entreprise. Ceci étant, force est de constater que,
premièrement, le processus d’introduction des entreprises marocaines est
très rarement transparent et, deuxièmement, que le nombre d’introductions
est trop faible. L’entreprise marocaine considère l’introduction en Bourse
comme une opération risquée : perte de pouvoir des dirigeants, plus de
contraintes vis-à-vis des tiers, etc. De plus, elle interprète cette opération
comme étant une sanction probable qui pourra provenir à la fois du marché
et des instances de contrôle. L’entreprise marocaine est une entreprise dont
les pratiques sont plus ou moins informelles, fonctionnant dans l’opacité
et en détournant la réglementation, et hostile à toute visibilité. Elle se cache
derrière ses traditions, et elle se montre dans sa modernité ; elle est dualiste.
Elle se trompe de vision ; elle est immature et non lucide. Cette entreprise
ne veut pas innover ; elle risque de disparaître avec les zones de libre-échange
dont le Maroc a signé les accords et qu’elle signera dans l’avenir.
Mots-clés
Introductions en Bourse, procédures, coût, étroitesse du marché,
faiblesse de l’offre de titres, contraintes économiques et socioculturelles,
prise de risque, réformes.
Abstract
The companies listing in stock market is an operation which mobilizes certain
number of actors who meet all together for a good success of project of the
issuing company which is the public offering. Issuing operation in stock
Keywords
Listing in Stock Exchange, Procedures, Cost, Narrowness of the Market,
Weakness of the Liquidity Supply, Economic and Socio-cultural Constraints,
Risk-taking, Reforms.
Introduction
Pour financer sa croissance, l’entreprise dispose de trois modes :
l’autofinancement, l’appel au crédit bancaire et l’appel public à l’épargne.
Le financement par appel public à l’épargne provient soit des fonds gérés
par les investisseurs institutionnels (OPCVM, fonds de pension et de retraite,
caisses de dépôts, sociétés d’assurance…) soit des économies des particuliers.
Le financement par l’épargne publique prend donc deux formes : soit
l’émission, soit encore la cession d’instruments financiers (actions,
obligations…). La première émission ou cession est appelée introduction
en Bourse. Une fois l’entreprise introduite, elle peut bénéficier d’une émission
secondaire par l’augmentation de son capital, par l’échange d’actions, ou
par l’endettement en émettant des obligations. En diversifiant ses sources
de financement, l’entreprise se trouve dans une position confortable quant
à la gestion de sa situation financière. Son indépendance financière se trouve
renforcée.
Les mots d’ordre invoqués par les initiateurs de toute introduction en
Bourse sont sans équivoque : changement de dimension de l’entreprise à
– elle permet plus facilement d’échanger des titres cotés contre des actifs,
les actionnaires peuvent facilement se retirer du capital de l’entreprise sans
subir de pertes ;
– elle rend possible des acquisitions et des investissements (4) d’un (4) En termes
montant plus élevé ; d’immobilisations
corporelles, incorporelles
– elle permet des opérations qui pèsent moins sur la trésorerie de et financières.
l’entreprise ;
– elle facilite l’intégration des dirigeants à la réussite de l’association
nouvelle.
Notons, en outre, que le paiement partiel ou total en actions n’est pas
toujours aisé quand la société est fermée, alors que la Bourse le favorise :
le titre est coté régulièrement et librement négociable sur un marché
réglementé. Le capital et l’image de l’entreprise deviennent de plus en plus
crédibles.
De ce fait, l’introduction en Bourse permet à l’entreprise d’acquérir non
seulement une croissance financière mais aussi une notoriété, une
reconnaissance auprès de ses tiers et du public, au Maroc et à l’étranger (5). (5) Clientèle et
Cette notoriété et cette crédibilité immédiates, incomparables, doivent fournisseurs potentiels,
prestataires de services,
être capitalisées grâce à une politique régulière d’information de qualité. investisseurs, etc.
Ainsi, l’introduction en Bourse est un moyen privilégié de communication
offrant un rapport coût/avantage particulièrement intéressant. De l’autre
côté, l’introduction en Bourse est un label de prestige qui marque la
consécration d’une société et la reconnaissance de la pertinence de son projet
de développement. D’un point de vue financier, la cotation renforce la santé
financière de l’entreprise et sa crédibilité : ses comptes sont certifiés, publiés,
analysés et diffusés. L’entreprise est en mesure d’être plus transparente.
D’un point de vue boursier, outre la certification et la publication des
comptes, les grands axes stratégiques, les méthodes industrielles ainsi que
la stratégie de l’organisation interne de l’entreprise sont connues et analysées ;
les produits et les marques sont valorisés. Tous ces facteurs donnent aux
investisseurs une meilleure visibilité qui leur permet de se positionner par
rapport à l’entreprise et de se déterminer en toute connaissance de cause.
Généralement, la Bourse apporte les avantages suivants :
– elle permet la réalisation et la diversification d’une partie du patrimoine
des actionnaires d’origine ;
– le marché fixe, chaque jour, le prix de l’action qui tient compte des
résultats et des perspectives de l’entreprise et non seulement de la valeur
comptable ;
– la cotation valorise en permanence la part du capital non diffusée dans
le public ;
– la cotation permet aussi l’entrée et la sortie d’actionnaires temporaires
(industriels, financiers) dont l’entreprise peut avoir besoin à un stade de
son développement ;
– l’introduction en Bourse favorise la mobilité du capital.
Tableau 1
Les exigences en matière d’introduction sur
l’un des trois compartiments
– une lettre par laquelle la société demande l’admission de ses titres sur
l’un des trois compartiments de la Bourse de Casablanca et s’engage à
respecter les dispositions réglementaires arrêtées au niveau du Règlement
général (6); (6) Selon le dahir portant
loi n° 1-93-211 du
– un procès-verbal de l’instance de décision ayant décidé l’introduction 21 septembre 1993,
des titres en Bourse et leur émission ; modifié et complété par
– un projet de note d’information établi conformément aux règles et les lois n° 34-96 et
29-00, les engagements
circulaires du CDVM. en matière de cotation au
La politique d’information peut être conduite par les services de troisième compartiment
sont très stricts. En effet,
l’entreprise ou avec la collaboration d’une agence spécialisée. Ainsi, toute selon l’article 14 ter,
introduction en Bourse nécessite la mise en œuvre d’une stratégie de l’entreprise inscrite au
communication financière destinée à faire connaître les atouts et le projet troisième compartiment
doit s’engager au moment
de l’entreprise et à assurer la réussite du placement des actions. de son introduction en
Indispensable sur le plan marketing (7), la politique d’information revêt Bourse à présenter une
aussi sur le plan boursier des aspects obligatoires conformément aux convention établie selon
le modèle fixé par le
circulaires du CDVM et aux engagements pris par la société lors de son CDVM, conclue avec une
introduction. En effet, l’entreprise cotée se trouve dans l’obligation de fournir société de Bourse pour
une période de 5 ans,
des informations avant et après la réalisation de l’introduction. Six éléments
prévoyant notamment les
essentiels caractérisent la politique d’information de l’entreprise cotée avant obligations relatives aux
son introduction effective : conditions de préparation
des documents
– la publication obligatoire d’une note d’information et des comptes ; d’information destinés au
– la diffusion du dossier d’introduction à l’ensemble des investisseurs public et d’animation du
et des prescripteurs ; marché de ses titres par la
société de Bourse. En
– le lancement éventuel d’une campagne de publicité financière ; outre, les actionnaires
– l’organisation d’une réunion d’information financière ouverte aux dirigeants s’engagent à
analystes, aux investisseurs et à la presse ; conserver pendant une
période de 5 ans, à
– la présentation éventuelle de la société à l’étranger (road show) ; compter de la date de la
– l’information du personnel. première cotation, 60 %
des actions détenues par
Après l’introduction, la société cotée a l’obligation de procéder, tout eux. Cette période peut
au long de l’année, à une information régulière et sincère concernant les être réduite par arrêté du
éléments qui doivent faire l’objet d’une publication officielle : ministère chargé des
Finances après avis du
– le chiffre d’affaires des trois derniers semestres ; CDVM. Les actions
– les bilans semestriels provisoires. concernées doivent être
La société doit aussi porter à la connaissance du public tout événement inscrites en compte
bloqué pendant cette
de la vie de l’entreprise susceptible d’avoir une incidence sur son cours en période auprès de la
Bourse. Ceci dit, une politique d’information régulière et pertinente, allant société de Bourse visée
ci-dessus ou d’un
au-delà des obligations légales, est un élément fondamental pour assurer, à
établissement affilié
long terme, une carrière boursière de qualité. En effet, la Bourse est par nature désigné par les soins de
un marché d’anticipation concurrentiel où les investisseurs prennent leurs ladite société.
décisions à partir de l’analyse des informations disponibles et de la visibilité (7) L’action est considérée
comme un produit
qui en découle. Si ces exigences doivent être impérativement respectées, il nouveau pour lequel il
n’en est pas de même pour les procédures d’introduction. faut lancer une publicité.
de contrepartie tels le NASDAQ (9) ou le SEAQ (10) ou le SEAQI (11). (9) National association
of securities dealers
Au Maroc, cette fonction de teneur de marché que doivent exercer les automated quotations.
sociétés de Bourse n’est pas obligatoire, car elle n’est pas réglementée par (10) Stock exchange
la loi. L’absence d’une tenue de marché à la Bourse de Casablanca reste un automated quotations.
problème de fond quant à la réussite des introductions boursières. (11) Stock exchange
automated quotations
1.4. Valorisation de l’entreprise et prix de l’émission international.
Tableau 2
Les caractéristiques des procédures d’introduction
• Fourchette de prix
annoncée lors de pré-
marketing
Délai
d’annonce
5 10 10 Lors du pré-marketing
(jours de
Bourse)
Ordres Ordres à cours limité ; Ordres à cours limité Ordres à prix d’offre Technique du book
ordres au mieux uniquement building
acceptés
Centralisation
des ordres Bourse de Casablanca Société de Bourse
Attribution Taux de service identique pour tous les donneurs d’ordre appartenant à Taux de service
des titres une même catégorie, réduction proportionnelle discrétionnaire
Taux de 5 % sur l’ensemble 5 % dans la fourchette 5 % de l’ensemble Non applicable
service des ordres cours de prix servie des ordres
minimum* coté
(*) S’il ne peut être atteint en raison d’une demande trop forte, la procédure est reportée à un prix supérieur ; un blocage
des fonds peut alors être demandé.
Source : SBVC (2001).
Tableau 3
Les introductions privées en Bourse depuis 1995
(16) La capitalisation Ces sociétés ne représentent que 15,78 % de la capitalisation totale (16)
totale de la Bourse de et 12,23 % du volume global (17) “actions” négocié en 2002. Nous notons
Casablanca en 2002 est
de 87 180 MDh. en effet le caractère très limité de la négociabilité de leurs actifs.
(17) Le volume global Ceci étant et d’après une lecture simple du tableau ci-dessus, deux
“actions” négocié en 2002 remarques peuvent être faites :
est de 22 460 MDh. – le nombre de souscripteurs est faible ; par contre, le nombre de titres
demandés est très important ; ceci s’explique par deux phénomènes essentiels :
le premier reflète la façon dont est orientée l’épargne des ménages. Celle-
ci est placée généralement sous forme de dépôts à terme ou sous forme d’achat
de bons du Trésor négociables. Le second reflète la situation du marché
Tableau 4
Les privatisations depuis 1995 et leur poids
dans la capitalisation du marché et dans le volume total échangé
BMCE 1995 Cession 1 401 000 8 533 127 51 485 6 969 2 545
EQDOM 1995 Cession 200 000 691 168 22 013 848 158
SAMIR 1996 Cession 6 172 000 10 975 751 59 560 6 343 895
SONASID 1996 Cession 1 365 000 2 235 041 11 449 1 950 765
FERTIMA 1996 Cession 690 000 3 077 567 11 960 518 277
SMI 1997 Cession 329 018 1 931 218 14 153 1 678 811
BCP 2004 Cession 1 177 610 10 254 573 22 423 ND ND
Total 11 354 628 37 698 445 193 043 18 306 5 451
Source : SBVC (2002).
PIB en MM Capitalisation Capi./PI Variation Sociétés Sociétés Nouvelles Radiations Transactions Augmentation
Pays 2003 en MM 2003 B 2003 de l’indice cotées étrangères introductions 2003 en MM 2003 du capital
2003/2002 2003 cotées 2003 2003
155,90 %
Pologne 206 619 37 404 5 44,9 % 203 203 6 19 9 662,7 378,6
28,83 %
Indonésie 207 530 54 659 1 62,8 % 333 333 6 4 14 652,4 1 642,1
18,10 %
Chili 71 495 87 508 4 45,8 % 241 241 2 8 6 647,3 2 573,3
26,33 %
Colombie 77 117 14 258 5 45,1 % 108 108 4 6 142 061,8 1 121,5
122,39 %
Argentine 129 707 34 994 7 89,2 % 110 110 0 4 3 078,2 348,9
18,49 %
Kuwait 34 395 60 951 6 101,7 % 110 110 13 ND 56,1 1 185,3
26,98 %
Arabie Saoudite 207 318 157 294 1 76,2 % 70 70 2 0 159 053,9 103,8
177,21 %
Bulgarie 20 000 1 755 1 148,2 % 338 338 13 26 116,6 61,9
75,87 %
Croatie 28 329 6 125 7 1,1 % 157 157 94 4 246,7 ND
8,77 %
Iran 143 273 27 544 2 115,8 % 345 345 38 0 4 667,8 917,1
21,62 %
Israël 116 449 68 904 4 55,4 % 577 577 6 53 19 114,8 734,6
19,22 %
Rosario (Arg.) 129 707 36 794 3 104,2 % 112 112 0 4 204,1 2 482,6
59,17 %
Venezuela 60 795 14 125 0 74,9 % 227 227 7 10 1 139,8 397,0
Conclusion
L’exposé de cet article montre que les causes de la faiblesse des
introductions à la Bourse de Casablanca ne se trouvent pas seulement dans
la sphère économique ; elles se trouvent aussi dans la sphère extra-
économique. Les facteurs institutionnels et socioculturels peuvent, en effet,
constituer des freins importants à la dynamique des introductions.
L’archaïsme de l’entreprise marocaine, le manque de transparence dans la
diffusion de l’information financière et d’équité dans le traitement des ordres,
la panne des réformes des institutions économiques, financières, bancaires
et boursières, une microstructure boursière figée caractérisée par un système
d’échange inefficace, un niveau élevé des coûts de transaction et un système
de contrôle de l’information et de l’activité boursière inadapté… sont autant
de raisons du manque d’introductions à la Bourse de Casablanca.
Le manque d’introductions est lié aussi au manque d’information ; en
effet, une politique systématique d’information concernant les bienfaits de
l’introduction doit être mise en application. Les médias et surtout les banques
doivent mener une campagne d’information et de sensibilisation des
entreprises en mesure d’être facilement cotées. De même qu’une politique
bien définie de l’entreprise et s’inscrivant dans le cadre de l’innovation doit
être appliquée. Le projet de l’entreprise dans le cadre de sa croissance future,
via son introduction, doit intégrer toutes les parties prenantes de
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