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A. Processus :
Harrington (1987), dans son ouvrage intitulé « The improvement process : how america’s
leading companies improve quality » définit le processus comme une série d’activité qui à
partir d’un intrant, y ajoute de la valeur pour produire un extrant. Dans le cadre de l’approche
de la création de la valeur, Romney (1995) pour qui le processus est un ensemble d’activité
qui apporte de la valeur à l’organisation, insistent sur la création de valeur du processus.
D’après les définitions ci-dessus, en observe que la majorité des d’entre eux se réunissent en
des caractéristiques des processus comme étant suite enchainée d’activité bien cordonné et
maitrisée qui permettent de converser un input ou plusieurs en un output qui constitue une
valeur ajoutée pour le client concerné quel que soit interne ou externe de l’organisation.
B. Approche processus :
Le cabinet Praxiom définit l’approche processus comme étant une stratégie de gestion.
Lorsque les gestionnaires utilisent une approche processus, cela signifie que les processus qui
composent leur organisation, l'interaction entre ces processus et les entrées et sorties qui
collent ces processus ensemble, en d’autres termes l’approche processus consiste en
management des interactions entre les différents processus de l’organisation.
2. typologie des processus :
La norme ISO 90001classifie les processus en trois catégories, selon la fonction du processus
au sein de l’organisation ; processus opérationnels, processus support, processus de pilotage.
-les processus opérationnels ou de réalisation : ils sont l’ensemble des produits qui contribuent
à la réalisation d’un produit ou service, les processus opérationnels font l’objet du cœur du
métier de l’entreprise. Plus généralement ils regroupent les processus qui intervient au cycle
de vie d’un produit. La classification des processus en terme de support dépend de l’activité
de l’entreprise et son cœur de métier.
-Processus de support : Ils sont l'épine dorsale du système. Ils contribuent à la détermination
de l'organisation, à la formulation des stratégies et au déploiement des objectifs. Ils
constituent un fil conducteur pour les processus d'exploitation et de support. Ils les conduisent
et les surveillent. Ces processus intègrent la revue de direction, la gestion de l'amélioration
continue et la gestion de la qualité.
3.cycle ventes-clients :
Le cycle de vente est l’un des plus importantes sources de valeur ajoutée pour l’entreprise,
elle s’agit d’une fonction prédominante par rapport aux autres fonctions (paie, RH…),
appréhendé dans le contexte global de l’organisation, le processus vente et joue un rôle
moteur dans le fonctionnement de l’organisation, il est le cœur de métier et parmi les
processus opérationnels pour l’ensemble des organisations. Ce processus permet :
Le cycle ventes-clients est un carrefour de fonctions qui engagent tous les acteurs au sein de
la société des directions en passant des chefs des projets jusqu’à des opérationnels, en fait
c’est un cycle doté d’une complexité marquante du fait qu’il est conditionné par la
multiplicité des produits proposé par l’organisation. Ce processus peut être découpé en
plusieurs sous-processus comme suit : la prise de la commande, la livraison, facturation,
encaissements, relance et contentieux.
La prise de la commande :
Généralement la prise de la commande se fait par trois voies, l’appel téléphonique, courriel
électronique, ou le client s’adresse directement au représentant commercial de l’entreprise.
Durant cette étape il est nécessaire de vérifier un certain nombre de critère que peuvent
conduire à accepter la commande ou la refuser.
-la solvabilité du client, par un ensemble de recherches sur la situation financière du client,
essentiellement lorsque le montant de la commande est important ou le client n’a pas effectué
le paiement des factures précédentes, et dans ce dernier cas une autorisation du responsable
est nécessaire pour passer sa commande.
-les conditions particulières de la vente : ses conditions sont notées sur la fiche de chaque
client.
Après avoir vérifié cet ensemble de critères le passe de la commande par la création d’un bon
de commande enregistré sur système.
La livraison :
Il s’agit d’une étape qui témoigne la sortie des marchandises du magasin, lors de cette étape le
responsable logistique établi le bon de livraison qui contient les quantités livrées avec les
références, il est obligatoirement qu’ils soient conformes aux articles citées dans le bon de
commande afin d’éviter tout écart possible qui peut falsifier l’analyse des comptes des ventes.
Facturation :
Après avoir reçu le bon de livraison crée par l’acteur responsable, l’étape de la facturation
consiste à élaborer la facture pour chaque livraison réalisée. Le responsable doit être conscient
de situation où l’élaboration de la facture est obligatoire afin de facturer l’ensemble des
expéditions en attentes ; cette élaboration doit respecter un ensemble de critères nécessaires à
la constitution d’une facture conforme :
-Le n° de la facture ;
Enregistrement de la facture :
Il s’agit de l’enregistrement comptable de la facture déjà créée par le débit de compte client et
crédit de compte ventes de marchandises et compte TVA, tout en mentionnant le numéro de
bon de livraison concernée, la date et d’autres rubriques essentielles.
Encaissements :
L’encaissements est l’étape ultime du processus de vente normale au cas où aucun litige n’est
parvenu, il s’agit de la réception des sommes dues de la part du client, en éliminant le compte
de vente de marchandise par le crédit de compte client et débit de compte banque ou bien
caisse selon la modalité de paiement du client.
La relance des clients est fait d’une manière périodique selon chaque entreprise, en cas de
retard des paiements le responsable procède a la relance du client pour une première fois et un
délai est accordée avant passer au recouvrement, ou bien lancer une démarche juridique
contre le client irrécouvrable
C.Présentation graphique du cycle ventes-clients : Flow chart
Section2 : généralités sur la cartographie des risques
Au niveau de cette partie, le traitement va porter essentiellement sur la cartographie des
risques, sa définition ses objectifs et son élaboration.
1.Définition de la cartographie des risques :
Une cartographie des risques est un outil de visualisation de données visant à signaler les
risques spécifiques auxquels une organisation est confrontée, il permet à l’organisation de
mieux comprendre son profil de risque, et à obtenir des précisions quant à la nature et
l’incidence des risques.
Selon AFA (Agence française anticorruption), « La cartographie des risques se définit
comme la démarche d’identification, d’évaluation, de hiérarchisation et de gestion des
risques inhérents aux activités de l’organisation ».
On peut dire que la cartographie des risques s’agit d’une représentation visuelle de l’ensemble
des risques opérationnels liés aux processus opérationnels de l’entreprise sur un graphique de
deux axes : probabilité de survenance et son impact en cas de réalisation.
Il existe différentes formes de carte des risques. La carte peut se présenter, par exemple, sous
la forme d'une grille où la probabilité d'occurrence d'un risque est représentée sur l'axe X et
l'incidence du risque sur l'axe Y.
Sur la base de l’observation et des entretiens menés avec les responsables, une identification
des risques élémentaires est réalisée pour chaque processus où il est nécessaire de terminer un
ensemble d’attributs pour chaque risque : la classe, l’origine, les conséquences induites, et les
ressources affectées…, Durant cette étape une nomenclature des risques (business risk model)
est proposée comme étant support d’identification serviable.
Un ensemble d’approche peut être suivie pour accomplir cette tâche d’identification des
risques ; Approche Top-down, Approche Bottom-up
Ces deux approches n’étant pas exclusives l’une de l’autre, elles sont souvent combinées.
Probabilité d'occurrence,
Perte encourue en cas de réalisation (impact).
Selon ces deux critères l’entreprise peut calculer la criticité des risques selon la formule
suivante :
Criticité= Probabilité *Impact
Il s’agit de l’étape la plus difficile de processus d’élaboration de la cartographie des risques vu
qu’il nécessite de se baser sur un référentiel commun afin d’interpréter pertinemment les
résultats obtenus.
La matrice des risques est une simple présentation des risques et leurs causes dans un tableau.
Elle est le résultat des étapes précédentes de l’élaboration de la cartographie des risques. La
matrice des risques met en évidence les risques et facilité la prise de décision pour leur prise
en charge.
Selon le COSO 2, une fois que les risques sont identifiés et évalués, le management doit
déterminer l’ensemble les traitement possible face à ces risques, ces traitements sont
regroupés essentiellement en quatre actions ; l’évitement, le partage, la réduction et
l’acceptation.
Le dispositif de gestion des risques permet d’organiser d’une manière structurée et formelle et
hiérarchiser les risques auxquels l’entreprise est passible, Quant au dispositif de contrôle
interne, il organise de manière structurée et fiable l’exécution des opérations. Le dispositif de
gestion des risques met en place des mécanismes qui permettent de détecter des
dysfonctionnements et de révéler par anticipation des prises de risques. Le dispositif de
gestion des risques agit généralement en anticipation par contre au dispositif de contrôle
interne qui a pour finalité de protection (AMF, 2010).
- Globalité : le périmètre est global, il couvre l’ensemble des activités, des processus et
des actifs de la société. Partant de ce postulat la gestion des risques est l’affaire de tous
les acteurs de la société (opérationnels et supports),
- Révèle des risques inacceptables qu’il convient de maîtriser par des activités de contrôles
qui appartiennent ou devront appartenir au dispositif de contrôle interne ;
- Intègre des points de contrôle dans son dispositif, permettant ainsi de le fiabiliser. Le
dispositif de contrôle interne :
- Met sous contrôle des risques révélés par la cartographie des risques ;
- Intègre des points de contrôle dans son dispositif, permettant ainsi de le renforcer.
Pour que la gestion des risques soit efficace, il est nécessaire de définir clairement les
responsabilités, de partager un langage commun et de connaître les objectifs du dispositif. Ces
éléments sont repris dans une procédure ou politique de gestion des risques formalisés.
L'entreprise ne peut pas passer du stade sans gestion des risques au stade de la pleine maturité
des équipements en peu de temps. La trajectoire de développement de ce dispositif diffère
d’une entreprise à une autre. L’objectif de la mise en place d’une cartographie des risques
comme étant dispositif de gestion des risques et de permettre à l’entreprise d’assurer la
meilleure performance ; et un respect maximal des recommandations des différents
référentiels de management des risques (AMF, 2010).
Il est sans doute que la mise en place d’un dispositif de management des risques (cartographie
des risques) constitue une étape essentielle dans le processus de transformation en vue
d’atteindre la conformité et la performance. Ce « cercle vertueux » correspond à l'évolution
des comportements et des pratiques opérationnelles dans le temps. Au fur et à mesure que les
étapes évoluent, une nouvelle culture émergera qui reposera sur une connaissance partagée
des opérations et des processus fonctionnels de l'entreprise.
Figure 2: Place de dispositif de gestion des risques dans la démarche de gestion des risques selon AMF
La cartographie des risques et sa mise à jour régulière dans le temps est l’outil de pilotage qui
s’est imposé comme une pratique de référence au niveau européen, Au Maroc la quasi-totalité
des groupes qui constituent l’indice MASI1 déclarent disposer de cette outil de management
des risques. La fréquence de mise à jour est difficile à obtenir puisque la totalité des
entreprises ne déclarent pas la fréquence.
Le pilotage de cet outil de management des risques ne peut se faire sans avoir recourir à un
ensemble de mesures et caractéristiques :