Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Objectifs de connaissance
3 4
Sommaire du Séminaire Bibliographie (Manuels)
► Chapitre 1 : Les concepts de base de la stratégie de ►Johnson, G., Scholes, K., Whittington, R. et Fréry F., 2011.
l’entreprise Stratégique. 9ème édition. Paris : Pearson Education.
► Chapitre 3 : Les choix stratégiques ►Helfer, J.P., Kalika, M. et Orsoni, J., 2013. Management stratégique.
9ème édition. Paris :Vuibert.
► Chapitre 4 : Stratégies de développement de l’entreprise ►Bouglet, J. 2013. La stratégie d’entreprise. 3ème édition. Paris :
Gualino.
5 6
La démarche stratégique
Identité de l’entreprise
Identité, métier, secteur d’activité, structure, taille, situation stratégique et financière, objectifs, mission, profil du
La préparation
dirigeant, portefeuille d’activités…
Synthèse du diagnostic
de la stratégie de l’entreprise
Forces et faiblesses internes Opportunités et menaces
La prescription
Solutions envisageables
Choix
Déploiement stratégique : Mise en œuvre des choix (au niveau Corporate & Business)
7 8
1. Historique 2. Définir la stratégie
e?
► STRATEGOS (grec). Stratos : armée,. Agos : Celui qui conduit ► Orientations à long terme,
► « Art de commander l’armée en présence de l’ennemi ».
► La stratégie = art militaires
► dont l’objectif d’acquérir un avantage concurrentiel,
► Développé par des théoriciens de la guerre :
► Sun Tzu (480 av) « L’Art de la Guerre »
► Carl Von Clausewitz (1780-1831) « De la Guerre » ► en prenant en compte les ressources et les compétences de
► Stratégie implique
l’organisation,
► Une certaine incertitude
► Finalité ► et en cherchant à s’adapter à l’environnement.
► Coordination
9 10
► La politique d’entreprise traite des relations que l’entreprise ? La stratégie de croissance (corporate strategy) prend en compte
l’entreprise dans tout son périmètre d’activité.
entretient avec son environnement externe et son ? Les stratégies concurrentielles (business strategy) recherchent un
organisation interne avantage concurrentiel pour chacune des activités de l’entreprise.
Déployer une tactique :
► Mener au quotidien, dans tous les départements de l’entreprise, les stratégies
opérationnelles (operating strategy) pour atteindre les objectifs fixés.
► Elles doivent être en cohérence avec la politique, la stratégie de croissance et les
stratégies concurrentielles.
11 12
3. Politique, stratégie et tactique 4. Les rôles de la stratégie
13 14
5. Mission,
n, vision,
n, objectifs et valeurs au cœur de la stratégie 5. Mission,
n, vision,
n, objectifs et valeurs au cœur de la stratégie
15 16
5. Mission,
n, vision,
n, objectifs et valeurs au cœur de la stratégie 5. Mission,
n, vision,
n, objectifs et valeurs au cœur de la stratégie
► Mission ou vocation :
► Le « quoi » de l’activité de l’entreprise renvoie aux choix
►C’est la raison d’être de l’entreprise. d’un ensemble de buts et d’objectifs qui constitueront des
fins plus spécifiques que la seule déclaration d’orientation ou
de direction.
Que sommes ►Les buts de l’organisation, exprimés de manière qualitative ;
nous ?
►Les objectifs, exprimés de manière quantitative
17 18
5. Mission,
n, vision,
n, objectifs et valeurs au cœur de la stratégie 5. Mission,
n, vision,
n, objectifs et valeurs au cœur de la stratégie
Exemple : la vision de Microsoft
La vision stratégique 1980 Actuellement
6. Les étapes du processus de management stratégique 6. Les étapes du processus de management stratégique
► Étape 1 : Identifier la mission et les objectifs (avant ou après le diagnostic)
► Étape 2 : L’analyse externe
► Le manager doit déterminer les opportunités que l’organisation peut
exploiter et les menaces contre lesquelles elle doit se prémunir
?Opportunité : tendances positives dans l’environnement externe.
?Menaces : tendances négatives dans l’environnement externe.
► Étape 3 : L’analyse interne
► L’analyse interne permet au manager d’identifier les forces et les faiblesses de
l’organisation.
?Forces : toutes les activités que l’organisation fait bien et toutes les
ressources uniques qu’elle possède.
?Faiblesses : les activités que l’entreprise ne fait pas bien et les ressources
dont elle a besoin et qu’elle ne possède pas.
23 24
6. Les étapes du processus de management stratégique 6. Les étapes du processus de management stratégique
La matrice TOWSS : Combinaison des analyses internes et externes. ► Étape 4 : Formuler des stratégies
►Préparer des stratégies qui aideront l’organisation à atteindre
ses objectifs.
► Étape 5 : Mettre en œuvre les stratégies
►Dès que les stratégies sont formulées, elles doivent être mises
en œuvre.
► Étape 6 : Évaluer les résultats
►Elle permet de voir si les stratégies ont permis à l’organisation
d’atteindre ses objectifs et si des ajustements sont nécessaires.
25 26
Chapitre
p e2:
Le diagnostic stratégique
27 28
1.. Les préa
1 préalables au diagnostic stratégique : la segmentation 1.. Les préa
1 préalables au diagnostic stratégique : la segmentation
stratégique stratégique
► La segmentation stratégique est un préalable au diagnostic ► Un domaine d’activités stratégiques (DAS) est un sous-
stratégique. ensemble d’activités dont les Facteurs Clés de Succès* (FCS)
► Si l’entreprise est mono-activité, elle constitue un tout homogène sont similaires et qui partagent des ressources et des savoir-
qui peut faire l’objet d’un diagnostic unique tant interne qu’externe. faire identiques. C’est un ensemble homogène d’activités qui
► Si l’entreprise est multi-activités, il convient avant d’entreprendre nécessitent une réponse stratégique spécifique.
tout diagnostic de procéder à la segmentation stratégique qui
consistera à subdiviser l’entreprise en DAS (domaines d’activités
stratégiques), constituant une entité homogène pour le stratège). * FCS : Facteurs clés de succès : éléments sur lesquels se
► Des vocables différents sont employés : DAS fonde en priorité la concurrence, correspondant aux
► Segment stratégique (BCG : Boston Consulting Group) compétences qu’il est nécessaire de maîtriser pour être
► Strategic business unit (SBU) performant et compétitif. Chaque DAS sera caractérisé par une
► CAS (Centres d’Activités Stratégiques) combinaison spécifique de FCS
30
Marchés, Clients
Technologies/Compétences requises
(ou Core Compétencies)
31 32
1.2
1 .2 Distinc
.2 Distinction entre segmentation stratégique et segmentation 1.2
1 .2 Distinct
.2 Distinction entre segmentation stratégique et segmentation
marketing marketing
Exemple segmentation stratégique/marketing
Segmentation marketing Segmentation stratégique
Groupe 3
· Concerne un secteur d’activité de · Concerne les activités de l’entreprise M
l’entreprise ; considérée dans son ensemble ;
· Divise les acheteurs selon leurs besoins, · Divise les activités selon la technologie,
habitudes ou comportements d’achat ; les marchés, les concurrents ; STRATÉGIQUE
33 34
Exemples
s: 1.3 Limites de la segmentation stratégique
► Le groupe LVMH est actif à la fois dans les vins et ► Exercice subjectif et périlleux
spiritueux, les parfums et cosmétiques, les montres et la ► Difficulté dans la détermination du degré de finesse approprié
joaillerie, la distribution spécialisée (Séphora, etc..), la pour segmenter les activités de l’entreprise.
maroquinerie et la mode
►Trop globale, elle associe des activités qui ont peu de points
► Microsoft est actif dans les logiciels, les jeux et loisirs, les communs.
serveurs et outils informatiques, les services online, etc
►Trop fine, la segmentation stratégique se confond avec la
► Nestlé est actif dans les produits laitiers, les eaux, le petfood, segmentation marketing.
le chocolat, la confiserie, etc. ► La segmentation doit être un processus dynamique qui accompagne le
► Virgin couvre à la fois les voyages (rail et aérien), la musique, management stratégique.
les commerces spécialisés, l’édition, le cinéma, etc.
35 36
2. Le diagnostic stratégique externe 2. Le diagnostic stratégique externe
Les différentes étapes et composantes du diagnostic externe
Les strates de l’environnement
37 38
39 40
2.1 L’Analyse PESTEL 2.2 L’analyse de la demande et de l’offre
► L’analyse de la demande
►L’objectif est de mettre en évidence les opportunités et les
menaces provenant de la demande.
►Cette analyse est proche du marketing et recourt aux
techniques classiques d’étude de marché.
►L’étude de la demande permet d’identifier le marché actuel et
futur des entreprises présentes dans le secteur.
►Liste (non exhaustive) des variables à surveiller : fréquence des
achats, montant moyen d’un achat, nature de l’acheteur, nature
du prescripteur, motivations d’achat, élasticité prix, freins à
l’achat, lieu d’achat, etc.)
41 42
45 46
2.3 L’analyse
e concurrentielle
e : Les
s 5 (+
+1) forces de la concurrence 2.3 L’analyse
e concurrentielle
e : Les
s 5 (+
+1) forces de la concurrence
► Le pouvoir de négociation des fournisseurs est principalement : ►Les barrières à l entrée constituent des obstacles qui
► déterminé par leur nombre, empêcheront ou dissuaderont les concurrents potentiels d
investir dans une industrie
► leur degré de concentration,
►Plus les barrières à l entrée sont élevées, plus la menace des
► le niveau de différenciation des offres
nouveaux entrants sera faible et inversement
► Leur degré d’intégration en aval (ex. : les compagnies aériennes ont
ouvert des sites de réservation en ligne, ce qui a renforcé leur pouvoir de
►3 types de barrières peuvent être identifiés
négociation vis-à-vis des agences de voyages) ? Les barrières financières
► Les produits substituables sont des produits qui peuvent remplir les ? Les barrières commerciales
mêmes fonctions que les produits de l’industrie ? Les barrières de ressources et compétences
► La menace des nouveaux entrants dépend essentiellement de deux
facteurs : des barrières à l’entrée et la capacité et la riposte des
concurrents en place
47 48
2.3 L’analyse
e concurrentielle
e : Les
s 5 (+
+1) forces de la concurrence 2.3 L’analyse
e concurrentielle
e : Les
s 5 (+
+1) forces de la concurrence
49 50
2.3 L’analyse
e concurrentielle
e : Les
s 5 (+
+1) forces de la concurrence 2.3 L’analyse
e concurrentielle
e : Les
s 5 (+
+1) forces de la concurrence
La synthèse de l’analyse concurrentielle : L’hexagone sectoriel
► Évaluer les forces sectorielles
►L’évaluation sectorielle permet de visualiser les caractéristiques
d’un secteur et d’en déduire les FCS permettant de
contrebalancer les forces dominantes.
►Il permet également de comparer plusieurs secteurs d’activité
dans un but de redéploiement stratégique.
51 52
2.3 L’analyse
e concurrentielle
e : Les
s 5 (+
+1) forces de la concurrence 2.3 L’analyse
e concurrentielle
e : Les
s 5 (+
+1) forces de la concurrence
Exemple L’hexagone sectoriel : Le marché des consoles de jeux vidéo en 2020
► Plus la surface de cet hexagone est grande, plus les forces
concurrentielles dans le secteur sont importantes et moins
une firme est susceptible d’y faire des profits importants.
53 54
2.3 L’analyse
e concurrentielle
e : Les
s 5 (+
+1) forces de la concurrence 2.4 L’analyse des groupes stratégiques
► Détermination des facteurs clés de succès ► Groupe stratégique : ils réunissent les organisations dont les
caractéristiques stratégiques sont semblables, qui suivent des
►Un facteur clé de succès (FCS) dépend de l’environnement (c’est stratégies comparables ou qui s’appuient sur les mêmes facteurs
une caractéristique que l’entreprise doit maîtriser si elle veut de concurrence
s’imposer dans un domaine) et conditionne le diagnostic interne. ► La carte des groupes stratégiques permet de mieux comprendre
►La connaissance de ces facteurs clés de succès est indispensable la structure concurrentielle d’une industrie et d’en identifier les
pour effectuer des choix stratégiques pertinents. opportunités et les contraintes.
GS 1
Dimension
stratégique 1
GS 2 GS 3
Dimension stratégi
que2
55 56
La construction de la carte
e des
s groupes stratégiques Dimensions des cartes stratégiques
► Il faut trouver les facteurs qui permettent :
► De faire des groupes homogènes
► De distinguer au mieux les groupes
► Exemples de dimensions stratégiques :
? intensité des dépenses R&D,
? degré de spécialisation,
? qualité perçue des produits,
? position en termes de coût,
? politique de prix,
? intensité des dépenses marketing,
? degré d’intégration verticale,
? importance de la notoriété et de l’image de marque,
? intensité capitalistique,
? réseaux et modes de distribution,
? couverture géographique ou degré d’internationalisation,
? largeur de la gamme,
? nature des stratégies marketing, etc.
57 58
59 60
2.5 Synthèse du diagnostic externe 2.5 Synthèse du diagnostic externe
Identification des opportunités et menaces et des facteurs clés de ►Un facteur clé de succès (FCS) dépend de l’environnement
succès
(c’est une caractéristique que l’entreprise doit maîtriser si
► Toutes les analyses exposées dans le cadre du diagnostic externe
permettent in fine d’identifier les facteurs elle veut s’imposer dans un domaine) et conditionne le
? du macroenvironnement, diagnostic interne.
? de l’industrie, ►Facteurs clés de succès (FCS) : ce sont, pour une industrie,
? du marché, les éléments stratégiques qu’une entreprise doit maîtriser en
► susceptibles d’avoir un impact sur l’entreprise. Il s’agit plus priorité pour surpasser la concurrence
précisément d’identifier les opportunités et les menaces de
l’environnement en vue de pouvoir élaborer des stratégies. ?(exemples : innovation, puissance commerciale, notoriété,
délais de livraison, SAV…).
► L’identification des FCS constituent la conclusion logique de toute
analyse externe.
?Un facteur clé de succès (FCS) dépend de l’environnement (c’est une
caractéristique que l’entreprise doit maîtriser si elle veut s’imposer dans
un domaine) et conditionne le diagnostic interne.
61 62
► Le diagnostic stratégique interne consiste à faire le bilan des ► Analyse développée pour le domaine industriel
forces et des faiblesses de l’entreprise ;
►Quelles sont les activités réalisées par l’entreprise ?
►Analyse par la chaîne de valeur
►Produisent-elles de la valeur ?
►La capacité stratégique d’une entreprise est l’aptitude de ses ►Comment les faisons-nous, sommes-nous compétents ?
ressources et compétences à lui permettre de survivre et de
prospérer ►Quelle est la qualité des interfaces, valorisons-nous les
synergies ?
63 64
3.1 L’analyse de la chaîne de valeur 3.1 L’analyse de la chaîne de valeur
Exemple : La chaîne de valeur de Starbucks
La chaîne de valeur : représentation graphique
Valeur perçue et achetée
Valeur créée
Infrastructure de la firme
Activités de
Développement technologique
Système d’information
Activités
primaires
65 66
3.1 L’analyse de la chaîne de valeur 3.2 L’analyse des ressources et des compétences
► La capacité stratégique d’une entreprise réunit ses ressources et ses
compétences.
► Les ressources sont les actifs stratégiques de l’entreprise qui
peuvent être :
► tangibles : physiques, financiers, humains ;
► intangibles : notoriété, marques, brevets, bases de données…
► Les compétences sont les activités et processus permettant à
l’entreprise de déployer ses ressources.
► Les compétences peuvent
?individuelles :
@ Les savoirs
@ les savoir-faire
@ savoir-être
?ou collectives : détenues par l’entreprise
67 68
3.2 L’analyse des ressources et des compétences 3.2 L’analyse des ressources et des compétences
Les ressources sont définies comme des actifs stratégiques et les Capacité stratégique et avantage concurrentiel
compétences consistent à les mettre en œuvre.
69 70
3.2
2 L’analyse
e des ressources et des compétences 3.2
2 L’analyse
e des ressources et des compétences
► La capacité « seuil » englobe les ressources requises et les ► Développé par J. Barney, l’acronyme VRIN signale que les
compétences nécessaires pour pouvoir intervenir sur un ressources et compétences ne sont sources d’avantage
marché donné, identiques à celles des concurrents ou bien concurrentiel que si et seulement si elles sont VRIN :
faciles à imiter.
► « V » : elles ont de la valeur perçue par le client.
► La capacité distinctive regroupe les ressources uniques et les
compétences fondamentales difficilement imitables par les ►« R » : elles sont rares, donc détenues par un nombre limité
concurrents. Elle est à la source de l’avantage concurrentiel. d’entreprises.
► Avantage concurrentiel : il est obtenu par l’entreprise ►« I » : elles sont difficiles à imiter par les concurrents.
maîtrisant mieux un FCS que ses concurrents. Elle conservera ► « N » : elles sont non substituables, c’est-à-dire qu’il n’existe
ainsi avec eux un écart « valeur perçue par le client – coût de aucune autre ressource ou compétence capable de les
revient de l’offre » supérieur. remplacer.
►L’avantage concurrentiel doit donc être décisif, durable et
défendable.
71 72
3.2
2 L’analyse
e des ressources et des compétences 3.2
2 L’analyse
e des ressources et des compétences
73 74
4. La synthèse du diagnostic
c stratégique
e : l’Analyse SWOT 4. La synthèse du diagnostic
c stratégique
e : l’Analyse SWOT
L’Analyse SWOT
► Analyse SWOT : elle résume les conclusions essentielles de
l’analyse de l’environnement et de la capacité stratégique
d’une organisation
► SWOT est l’acronyme anglais de Strengths/Weaknesses,
Opportunities/Threats.
► Ce modèle permet de chercher l’adéquation entre les
ressources de l’entreprise et les FCS liés au domaine
d’activité.
► Les stratégies peuvent donc être déduites de l’environnement
dans lequel l’entreprise évolue et/ou construites à partir de sa
capacité stratégique.
75 76
4. La synthèse du diagnostic
c stratégique
e : l’Analyse SWOT
Forces Faiblesses
Situation A : Situation B :
Opportunités
Option stratégique Fo/O
visant à exploiter les
Option stratégique Fa/O
visant à exploiter les
Stratégies
offensives
Chapitre
p e3:
opportunités en mobilisant les opportunités en réduisant les
forces et compétences de faiblesses et en développant Les choix stratégiques
l’entreprise des compétences
Situation C Situation D
Option stratégique Fo/M Option stratégique Fa/M
Menaces Stratégies
visant à réduire les menaces visant à éviter les menaces en
défensives
en s’appuyant sur les forces et minimisant ses faiblesses ou
compétences de l’entreprise en se dotant de nouvelles
compétences
77 78
79 80
1.1. Les stratégies génériques selon Porter 1.1. Les stratégies génériques selon Porter
81 82
1.1. Les stratégies génériques selon Porter 1.1. Les stratégies génériques selon Porter
► Les trois sources d’avantage concurrentiel selon M.E. Porter ► Les stratégies de coût
►Des coûts faibles ►consistent à définir un prix inférieur à celui proposé par les
concurrents pour une même valeur perçue.
►"....je vais construire mon Avantage Concurrentiel en minimisant
►Des produits ou services différenciés les coûts complets et en offrant les produits les moins
chers.....«
►Un levier permettant d’abaisser les coûts :
►Une offre concentrée
?C’est la « stratégie de volume » qui consiste pour l’entreprise
d’augmenter sa part de marché au sein du DAS considéré.
►Elle s’appuie généralement sur l’effet d’expérience :
?L’entreprise qui obtient les coûts les plus bas est celle qui a la
production cumulée la plus importante.
83 84
1.1. Les stratégies génériques selon Porter 1.1. Les stratégies génériques selon Porter
1.1. Les stratégies génériques selon Porter 1.1. Les stratégies génériques selon Porter
87 88
1.1. Les stratégies génériques selon Porter 1.1. Les stratégies génériques selon Porter
► Avantages :
►répondre à une demande spécifique et jusque-là non satisfaite ;
►se protéger de la concurrence ;
►limiter les besoins d’investissement.
► Risques :
►La cible se révèle être trop réduite pour être rentable ;
►Des firmes puissantes, jusque-là absentes du segment, décident
de s’y attaquer ;
►Les attentes jusque-là spécifiques de la niche se banalisent ;
►Un concurrent segmente encore davantage la niche.
89
1.2 L’horloge
e stratégique 1.2 L’horloge stratégique
http :
//goo.gl/dLYRSv Stratégies Caractéristiques
S1. Épuration L’entreprise propose un prix plus faible que celui des concurrents avec une offre
Valeur – produits ou services dont la valeur apparaît clairement aux clients comme étant plus
faible.
Prix –
Dans le transport aérien, c’est la stratégie choisie par les compagnies (Easyjet, Ryanair)
appelées « low cost » dans lesquelles le service est minimal et les conditions de
confort spartiates. Dans la distribution, les « hard discounters » se caractérisent par
des gammes de produits étroites, des produits très bon marché, des magasins sobres
(Leaderprice, Lidl).
S2. Domination par Pour le standard de qualité du marché, l’entreprise propose des prix qui sont
les coûts inférieurs à ceux des concurrents. Cette stratégie, pour être pérenne, doit reposer sur
Valeur = une structure de coûts plus faible due aux volumes, ou à l’externalisation de certaines
parties de la chaîne de la valeur. Dans la grande distribution, c’est la stratégie des
Prix –
hypermarchés Leclerc.
S3. Hybride L’entreprise offre à la fois une valeur supérieure et un prix plus compétitif que celui
Valeur + des concurrents, c’est la situation idéale car l’on combine les avantages d’une
différenciation par le design (Ikea), par la qualité, par la fabrication à la demande (Dell)
Prix –
et des prix plus bas du fait des volumes et d’une maîtrise des fonctions clés de la
chaîne de la valeur
91 92
1.2 L’horloge stratégique 1.3 La
a stratégie Océan Bleu
Stratégies Caractéristiques
S4. Sophistication sans Cette stratégie repose sur une valeur offerte supérieure à celle des compétiteurs pour un prix
surprix équivalent à la moyenne de ce qui est généralement proposé par les concurrents. Dans ► La forte croissance et les profits élevés peuvent être
Valeur + l’automobile la maîtrise de la qualité par les constructeurs japonais (Toyota) leur a permis de
proposer des modèles de meilleure qualité à des prix comparables à ceux des constructeurs
remportés par les entreprises
Prix =
américains ou européens. Dans un marché du livre où le prix minimun est fixé par la loi,
Amazon.fr pratique cette stratégie et investit dans le service client. ►En créant une nouvelle demande dans un espace stratégique non
S5. Sophistication avec
surprix
Cette stratégie associe différenciation par le haut, création de valeur aux yeux des clients avec
une politique de prix supérieurs acceptée par le marché. La création de valeur peut venir de la
contesté, ou Océan Bleu,
technologie (montres Breitling), de la valeur immatérielle de la marque (Dior) pour les
Valeur +
industries du luxe, de la créativité (Bvlgari en bijouterie). ►Plutôt qu’au cours d’affrontements avec des fournisseurs
Prix +
S6.Valeur standard et Cette situation associe une valeur moyenne pour le marché et un niveau de prix supérieur à existants pour des clients existants dans une activité déjà
surprix ceux des concurrents. Cette situation est difficilement tenable dans un environnement
concurrentiel. Les fabricants de produits textiles européens n’ayant pas délocalisé leur
existante.
Valeur =
production se retrouvent dans cette situation. Le groupe Petit Boy, qui a connu des difficultés, en
Prix +
est une illustration. ► Chan Kim et Mauborgne décrivent dans leur ouvrage deux
S7. Baisse de valeur et À défaut de se trouver en position monopolistique protégée par les pouvoirs publics, on
surprix imagine mal qu’une entreprise puisse poursuivre cette stratégie. La compagnie maritime types d’océans, qui sont des métaphores des univers
Valeur – publique (SNCM) reliant la Corse et le continent constitue un bel exemple. concurrentiels :
Prix +
S8. Baisse de valeur et Pour un prix comparable à celui du marché, l’entreprise offre moins aux clients probablement ►Les Océans Rouges
prix standard pour accroître ses marges ou du fait d’une structure de coûts non maîtrisés. La compagnie
aérienne Swiss Air a suivi cette stratégie qui l’a conduite à l’échec.
Valeur – ►Les Océans Bleus
Prix =
93 94
11 12
1.3 La stratégie Océan Bleu 1.3 La stratégie Océan Bleu
Le losange Innovation-Valeur
Diminuer les coûts pour l’entreprise, augmenter la valeur pour le client
Son objectif est de battre son Rend toute compétition inutile Baisser ses coûts en réduisant Augmenter la valeur pour le client
concurrent certains éléments que l’industrie Innovation en jouant sur les éléments que
Créer et capte une demande considère comme importants Valeur l’industrie néglige
Exploite la demande existante nouvelle
Fixé sur le rapport valeur/coût
Dépasse le rapport valeur/prix
Aligne l’entreprise sur :
différenciation ou bas prix
Aligne l’entreprise sur : Valeur pour
différenciation et bas prix
le client
1990
99
1.3 La stratégie Océan Bleu 1.3 La stratégie Océan Bleu
La matrice exclure-atténuer-renforcer-créer
DÉPLACER L’UNIVERS DU CIRQUE
Cirque traditionnel Cirque du soleil
Exclure Renforcer
Présence de vedettes
Numéros d’animaux Piste unique
Vente de confiserie
Plusieurs pistes
Atténuer Créer
Spectacle à thème
Amusement et Humour Ambiance raffinée A B C D E F G H I J K
Vedettes Confiserie Plaisir Unicité Salles
Émotions et danger Renouveler les spectacles Prix Humour
Scènes Danger Musique
d’achat Animaux Thèmes
Musique et danses de qualité multiples Émotion Danses
103 104
2.2. La diversification 2.2. a. La diversification non liée (conglomérale)
► La diversification s’oppose à la spécialisation. Elle consiste, ► La diversification conglomérale : En l’absence de synergies entre les
pour une organisation à s’engager sur des domaines d’activité activités, on parlera de diversification conglomérale.
où elle n’est pas encore présente, tant en termes d’offres que ► Un conglomérat est un groupe largement diversifié engagé dans des
de marchés. activités distinctes les unes des autres.
► Ex. :Yamaha qui commercialise des motos, des pianos et des guitares.
► 2 types :
► Différentes motivations :
► Diversification concentrique (liée) & conglomérale (non liée) en
► Équilibrer le portefeuille d’activités stratégiques de l’entreprise ;
fonction du degré de proximité des nouvelles activités avec les
métiers traditionnels de l’entreprise. ► Répartition des risques ;
► Échapper à la saisonnalité d’une activité ;
► Exploitation de ressources et compétences sous-utilisées ;
► Ambitions personnelles du dirigeant ;
► Opportunités d’investissement intéressantes ;
105 106
► Elle correspond au développement de nouvelles activités qui Ex. : Les options de diversification et d’intégration pour un constructeur automobile
présentent des points communs avec les activités existantes.
► On distingue :
►L’intégration verticale : développement des activités adjacentes
de la filière, vers l’amont ou vers l’aval.
107 108
2.2. b. La diversification liée (concentrique) 2.2. b. La diversification liée (concentrique)
► La synergie est souvent exprimée par la formule suivante : 1 + ► Les justifications à la diversification
1 = 3. ►Répondre aux évolutions de l’environnement ;
► L’intégration de deux activités au sein d’un même ensemble ?Ex. : Microsoft et la Xbox
devrait permettre de réaliser des résultats supérieurs à la
►Répartition des risques
somme des résultats des deux activités prises isolément.
109 110
111 112
2.4. Gestion de portefeuille d’activités
s : les matrices stratégiques 2.4.Gestion de portefeuille d’activités
s : les matrices stratégiques
113 114
Attraits du secteur 0%
Matrice qualitative McKinsey Position concurrentielle
pour l’entreprise
1 -
Part de marché relative -
La part de marché relative correspond au ratio des ventes de l’entreprise dans le segment sur les ventes de son
concurrent le mieux placé.
115 116
2.4. Gestion de portefeuille d’activités
és : les matrices stratégiques 2.4. Gestion de portefeuille d’activités
és : les matrices stratégiques
La matrice BCG Schématisation prescriptions BCG
Génération de liquidités
Élevée Faible
Élevée Étoile Dilemme
Maintenir Croissance
?
Taux de croissance
du marché Vache à lait Poids mort
► Un portefeuille équilibré assurant un développement à MLT de l’entreprise
Désinvestir implique :
Récolte
Faible ► La plus faible proportion possible de poids morts
► Les vedettes activités d’avenir de l’entreprise doivent représenter une bonne
proportion de son chiffre d’affaires.
Élevée Faible ► Des dilemmes pouvant accéder à la position de vedettes
Part de marché relative
► disposer de vache à lait pour financer des dilemmes et assurer leur transformation en
vedettes.
117
► Avantages/inconvénients de la matrice BCG ► Toute entreprise peut être amenée à se développer dans le temps.
► Deux types de stratégies de développement peuvent être
►+ Caractère pédagogique de la matrice identifiées :
►+ Intégration de deux dimensions fondamentales de la stratégie : ► Celles qui modifient le champ d’activité de l’entreprise:
le marketing et la finance Voies de développement (I)
► Celles qui modifient sa dimension : Les modes de développement
(II)
►- Le taux de croissance, seul indice de mesure d’attrait du DAS Choisir une voie de développement consiste à répondre à la
question : Quels doivent être nos métiers ?
►- La part de marché relative n’est pas la seule variable à ? On distingue essentiellement les voies de développement suivantes : la
influencer la rentabilité spécialisation, la diversification, l’externalisation et l’internationalisation
qui s’apparente à une diversification géographique.
Les modes de développement sont les moyens mis au service des
voies de développement dans le sens où la diversification ou
l’internationalisation peuvent se faire par croissance interne, externe et
conjointe. (voir Chapitre 4)
119
1. Les
s modes ou modalités de développement
► Quelque soit la voie de développement choisie (spécialisation,
diversification, internationalisation…), trois modes de
développement s’offrent à l’entreprise :
La
Chapitre
p re
re 4 : croissance
interne
Stratégies de développement de l’entreprise
La Fusions
croissance
externe Acquisitions
La croissance Alliances
conjointe Partenariat
12
121 122
► La croissance interne (ou croissance organique) consiste à se ► L’entreprise grandit en prenant le contrôle total ou partiel
développer à partir de ses propres ressources et compétences. d’autres entités.
► Il s’agit souvent d’une capacité de production, mais elle peut être ► Manœuvres stratégiques de croissance externe :
d’une autre nature : capacité de recherche ou capacité de ►La fusion : résulte du rapprochement volontaire de deux ou
commercialisation. plusieurs organisations. Ces entreprises sont dissoutes dans
► Culture d’intrapreneuriat (entrepreneuriat interne) ; l’opération au profit d’une nouvelle entreprise.
► Elle passe par des investissements financés soit par des profits
réalisés en interne et non distribués, soit par le recours aux
marchés de capitaux.
► Elle se traduit par une augmentation des actifs, du CA, et/ou du
nombre de salariés.
123 124
1.2 Le développement externe 1.2 Le développement externe
► L’acquisition ("fusion-absorption") : c’est l’opération par ► L’apport partiel d’actif : une société A apporte à une
laquelle une entreprise en absorbe une autre. La société absorbante société B une partie homogène de ses actifs en échange de
demeure alors que la société cible n’existe plus en tant que telle.
titres nouveaux de cette dernière.
►Cette situation se rencontre surtout dans le cadre de
restructurations d’entreprises conduisant à un recentrage sur les
métiers de base,
► L’acquisition horizontale ;
► L’acquisition verticale ;
► L’acquisition liée ;
► L’acquisition conglomérale ;
125 126
► Une entreprise s’associe avec une autre entreprise de manière Manœuvres stratégiques de croissance conjointe :
plus ou moins formalisée, dans le but de réaliser un objectif ou ► Les alliances : sont des relations de collaboration entre
un projet commun sur le plan industriel ou commercial. entreprises qui appartiennent à un même secteur qui
► C’est un processus qui repose généralement sur la mise en choisissent de mener à bien un projet ou une activité
commun d’un ensemble de ressources et compétences entre spécifique de manière conjointe, leurs activités hors de cet
deux ou plusieurs entreprises. accord restant indépendantes
► La création (Souvent) d’une filiale spécifique détenue par les ►Ex. : :Alliance Délice et Danone via une filiale commune
entreprises associées, dans laquelle seront regroupés les actifs ► Les partenariats : sont des collaborations entre entreprises
nécessaires à la réalisation du projet défini conjointement. non concurrentes appartenant à une même filière ou à des
secteurs différents.
127 128
1.3 La croissance conjointe 1.3 La croissance conjointe
129 130
Pertinence
Acceptabilité Faisabilité
133 134
135