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UET 1
Entrepreneurship et Marketing
/
UET 1.1 Management Stratégique
C. Les Chapitres : 1. Maîtriser les outils de réflexion nécessaires à la définition d’une stratégie – 7 h
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A. OBJECTIFS du Module :
1. Maîtriser les outils de réflexion nécessaires à la définition d’une stratégie
Définition d’une stratégie d’entreprise et la mettre en œuvre
• Définition de la stratégie (pourquoi, histoire de la stratégie)
• Le vocabulaire stratégique
• Quelques outils et démarches
• Présentation de l’implémentation stratégique (les trois niveaux de stratégie – introduction à la stratégie, le diagnostic
stratégique, les choix stratégiques, le déploiement stratégique)
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A. OBJECTIFS du Module :
3. Connaitre les différentes stratégies possibles et maîtriser leur mise en pratique dans un business plan (plan
d’affaires)
Transformer une stratégie et des objectifs en business plan
• Définition du business plan
• Les orientations et la stratégie au niveau de l’entreprise
Maîtriser la jonction entre stratégie générale et stratégies opérationnelles (commercial, marketing et ressources humaines,
production,…), entre plan général et plans opérationnels
• Les processus et leviers stratégiques
• La stratégie et l’organisation
Lectures conseillées :
Journaux économiques types « Les Echos » , « Le Monde Economie »,…
Magazines d’information « Le Point », « L’Express », « Capital » « Stratégies », « OMPI »…
Livres conseillés :
• « Survivre aux crises « - Jacques Attali / Ed FAYARD 2009
• « Besoin d’air » » - Medef sous la direction de Laurence Parisot / Ed. SEUIL 2007
• « Developping Innovative Organizations » - Benoît Gailly / Ed. Palgrave Macmillan 2011
• « Le Prix de l’Inégalité » - Joseph Stiglitz (Prix Nobel d’Economie ) / Ed. LLL 2012
• « La troisième Révolution Industrielle » - Jérémy Rifkin / Ed. LLL 2012
• « Pour une économie positive » - Groupe de réflexion présidé par Jacques Attali / Ed. Fayard La documentation française 2013
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B. PRESENTATION Philippe SCHMITT : pschmitt@strategie-valeurs.eu
Diplômé de Paris – MBA ‘Management Général International’
Intervenant à l’Inra Bordeaux (Master professionnel de Biotechnologie des plantes), Ifa Metz (Master européen
‘Management et Stratégie des Entreprises’, Master européen ‘Management et Stratégies Financières’, Master
européen en ‘Management des Ressources humaines’, Master ‘Manager Marketing Communication Intégrée’)
• Une stratégie : – du grecque du strategos qui veut dire sciences des mouvements d’une armée (Boiste 1808)
– désigne un ensemble cohérent de décisions qu'on se propose de prendre face aux diverses
éventualités qu'on est conduit à envisager, tant du fait des circonstances extérieures qu'en vertu
d'hypothèses portant sur le comportement d'autres agents intéressés par de telles décisions.
• Plusieurs définitions existent, retenons celle de Michael Porter (1980) qui semble la plus appropriée :
"La stratégie consiste à définir les orientations générales permettant à l'entreprise de détenir un avantage concurrentiel
durable (sustainable value)".
• Ensemble compliqué vs ensemble complexe (logique cartésienne vs logique complexe , logique causale vs logique effectuale)
Cas Ikea
Les Choix stratégiques – les 3 niveaux de la stratégie :
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C. Chapitre Premier:
Les 4 Piliers du Management stratégique
La La
€ Stratégie Structure
Les L’identité ou
processus culture de
de Décision l’entreprise
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C. Chapitre Premier:
Analyse du texte ‘Commerce contre-intuitif’ – « La troisième révolution industrielle » Jérémy RIFKIN / Ed L.L.L
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C. Chapitre Deuxième:
C.2.1 Analyser les études et les remontées de terrain, afin de définir un positionnement gagnant
C.2.1.3 Identification des clients / analyse de la valeur perçue par les clients
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C. Chapitre Deuxième:
C.2.1.1 Les concurrents et les marchés
Définition d’un marché : c’est un espace immatériel ou s’exercent les forces nécessaires à l’équilibre d’une relation pure et
parfaite entre l’offre et la demande par le jeu des concurrents en microéconomie, augmentées des
externalités en macroéconomie (état, syndicats, groupes de pression, ONG, inflation, imperfections,…)
hors influence de la spéculation.
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C.2.1.2
Les groupes stratégiques
/ Segments de marché
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C. Chapitre Deuxième: C.2.1.2 Les groupes stratégiques / Segments de marché
Définition des groupes stratégiques : Au sein d’une industrie, les groupes stratégiques réunissent les organisations dont les
caractéristiques stratégiques sont semblables, qui suivent des stratégies comparables ou qui s’appuient sur les mêmes facteurs
de concurrence.
Cf. tableau des indicateurs permettant de construire des groupes stratégiques (« Stratégique » 8ème Edition / page 89) 19
C. Chapitre Deuxième: C.2.1.2 Les groupes stratégiques / Segments de marché
Définition des segments de marché : un segment de marché est un groupe de clients ou d’utilisateurs dont les besoins spécifiques
diffèrent de ceux des autres clients ou utilisateurs présentes sur le marché.
Caractéristiques des
clients potentiels
Attentes et
Segmenter selon comportements des
Caractéristiques du
clients potentiels
produit ou service
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C. Chapitre Deuxième: C.2.1.3 Identification des clients / analyse de la valeur perçue par les clients
Méthodologie en
7 étapes
Segmenter selon
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C. Chapitre Deuxième: C.2.1.3 Identification des clients / analyse de la valeur perçue par les clients
Méthodologie en 7 étapes
Etapes Objectifs Exemples d’outils
1. Enjeux ou orientation de Déterminer le sujet de l’étude et Analyses de rentabilité, plans
l’action ses objectifs, évaluer les enjeux, stratégiques, check-list
former le groupe de travail
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C. Chapitre Deuxième: C.2.1.3 Identification des clients / analyse de la valeur perçue par les clients
L’Analyse de la Valeur doit induire un réel changement culturel dans l’entreprise et ne pas se
limiter à une action spectaculaire.
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C. Chapitre Deuxième:
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C. Chapitre Deuxième: C.2.2.1 Les différents outils (principaux) Le SWOT (MOFF)
Points forts (Strengths) Faiblesses (Weaknesses)
Expertise Marketing de spécialiste Manque d'expertise Marketing
Accès exclusif aux ressources naturelles Produits et service indifférenciés (c.-à-d. par rapport à vos
Brevets concurrents)
Nouveau, produit ou service innovant Localisation de votre entreprise
Localisation de votre activité Les concurrents ont un meilleur accès aux canaux de
Avantage de coût par les savoir-faire propriétaires distribution
Processus et procédures de qualité Qualité faible des marchandises ou des services
Marque ou réputation forte Réputation endommagée
Opportunités (Opportunities) Menaces (Threats)
Marché se développant (Chine, l'Internet) Un nouveau concurrent sur votre propre marché intérieur
Fusions, joint-venture ou alliances stratégiques Guerre des prix
Entrée dans de nouveaux segments attrayants du marché Le Concurrent a un nouveau substitut de produits ou
Un nouveau marché international service innovant
Desserrement des réglementations Nouvelles réglementations
Retrait des barrières de commerce international Barrières commerciales accrues
Un marché qui est dominé par un concurrent faible Une nouvelle imposition potentielle sur votre produit ou
service 28
C. Chapitre Deuxième: C.2.2.1 Les différents outils (principaux) Le Diagramme PESTEL
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C. Chapitre Deuxième: C.2.2.1 Les différents outils (principaux) Le Diagramme 5F + 1 (Porter)
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C. Chapitre Deuxième: C.2.2.1 Les différents outils (principaux) La Matrice BCG (Boston
Consulting Group)
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C. Chapitre Deuxième: C.2.2.2 L’intention stratégique et le gouvernement d’entreprise
Macro-environnement
Les strates de
L’environnement
Industrie
Groupes stratégiques
L’organisation
Marchés
Champ sectoriel
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C. Chapitre Deuxième: C.2.2.2 L’intention stratégique et le gouvernement d’entreprise
Les tendances lourdes qui affectent nos sociétés gravitent Les nouveaux modèles nécessitent la réintroduction
autour des questions sur d’éléments essentiels:
– la mondialisation, – l’articulation à une «ouverture» internationale, ce qui
implique une certaine spécialisation de l’économie,
– la «financiarisation» de l’économie, – tout en évitant la dépendance externe provoquée par la
– la pauvreté et l’exclusion, surspécialisation,
– la reconfiguration de l’État , – la capacité d’agir sur la formation, la capitalisation des
– la modernisation de l’entreprise, entreprises, la R-D, etc., mais de façon intégrée,
– l’émergence des nouveaux lieux de développement des – ce qui suppose des nouvelles formes de défense et de
promotion de «l’intérêt général» comme déterminant
savoirs. du développement économique et social.
Autant les gouvernements que les collectivités et les Texte : ‘L’économie positive intègre l’altruisme dans l’économie’ de
entreprises cherchent des modèles alternatifs. Jacques ATTALI (Extrait de « Pour une économie positive »
Ed Fayard 2013) 33
C. Chapitre Deuxième: C.2.2.2 L’intention stratégique et le gouvernement d’entreprise
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C. Chapitre Deuxième: C.2.2.2 L’intention stratégique et le gouvernement d’entreprise
Influence de l’actionnariat Actionnariat
Dormant STRATEGIE CORP.
SOUVERAINETE
Gouvernement
D
Actionnariat Actionnariat
Actif Spéculatif
A S
STRATEGIE DAS
EXECUTIF
STRATEGIE OPE.
Actionnariat salarié
Management
ORGANISATION
PRODUCTION
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C. Chapitre Deuxième: C.2.2.3 Ethique et RSE
Définition de l’éthique : L’éthique (du grec), « la science morale », de ήθος (« éthos"), « lieu de vie ; habitude, mœurs ;
caractère, état de l'âme, disposition psychique » et du latin ethicus (la morale) est une discipline philosophique pratique
(action) et normative (règles) dans un milieu naturel et humain. Elle se donne pour but d'indiquer comment les êtres humains
doivent se comporter, agir et être, entre eux et envers ce qui les entoure.
Il existe différentes formes d’éthique qui se distinguent par leur degré de généralité (l’éthique appliquée par exemple ne
possède pas le degré de généralité de l’éthique générale). Elles se distinguent aussi par leur objet (comme la bioéthique,
l’éthique de l’environnement, l’éthique des affaires ou l’éthique de l’informatique), ou par leur fondement culturel (qui peut être
l’habitat, la religion, la tradition propre à un pays, à un groupe social ou un système idéologique). Dans tous les cas, l’éthique
vise à répondre à la question « Comment agir au mieux ? ».
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C. Chapitre Deuxième: C.2.2.3 Ethique et RSE
Le Principe éthique : Être valide universellement
Respecter les êtres humains comme individus
Être acceptable par tout être rationnel c’est-à-dire acceptable réciproquement
La paternité de la RSE : Bowen 1953 « Social Responsabilities of the businessman » devenu modèle de Harvard :
l’obligation morale que peut ressentir l’homme d’affaire de prendre en compte les conséquences immédiates et futures
de ses activités sur les membres de la société civile
L’entreprise est un acteur majeur de la société et elle est de plus en plus confrontée aux
pressions exercées par les actionnaires, les salariés, les consommateurs, les ONG et le cadre
réglementaire. La notion de responsabilité est fondée sur le droit de regard de ces diverses parties
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C. Chapitre Deuxième: C.2.2.3 Ethique et RSE
Le Principe éthique : 1.Quaker: activités économiques « immorales »;
2. Le lancement de l’Investissement Socialement Responsable (ISR) :la responsabilité du citoyen
passe dorénavant aussi par son activité économique en investissement;
3. L’émergence des agences de notation, la convergence de efficacité économique et de la
moralité (entreprise en phase avec la société, ayant de relation ouvertes et transparentes avec
les parties intéressées) et anticipant le long terme (fonds de pension);
4. La
reprise estgestion des risques
un acteur majeur de
de réputation, de elle
la société et non est
anticipation
de plus de
enfuture réglementation
plus confrontée aux (effet de
serre).
L’entreprise responsable est un concept des nations unies (ONU) reconnaissant que « les entreprises ont un rôle à jouer dans
l’obtention d’un développement durable et qu’elles peuvent gérer leurs opérations de manière à stimuler la croissance
économique et renforcer la compétitivité tout en garantissant la protection de l’environnement et en promouvant la
responsabilité sociale. » (texte fondateur)
pressions exercées par les actionnaires, les salariés, les consommateurs, les ONG et le cadre
La RSE correspond à ce qui va au-delà de l’obligatoire
Le Développement Durable consiste à agir aujourd’hui en se préoccupant de ce que nous laisserons à nos successeurs
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réglementaire. La notion de responsabilité est fondée sur le droit de regard de ces diverses partie
C. Chapitre Deuxième: C.2.2.3 Ethique et RSE
Il s’agit, pour l’entreprise de développer une stratégie de croissance permettant de concilier performance
économique, respects de l’environnement et équité sociale. L’entreprise développe ainsi un outil de pilotage
garantissant son développement durable.! Pour cela il convient d’analyser le positionnement de l’entreprise sur
différents items : Social interne
Information aux salariés,
Politique de rémunération,
Epargne salariale,
Politique de formation, Environnemental
Economique Diversité culturelle, Traitement des déchets,
Relations actionnaires, Handicap, Recyclage et valorisation,
Qualité des produits, Droits de l’homme, Achat de matières recyclées,
Satisfaction clients, Conditions de travail… Fin de vie des produits,
Relations fournisseurs, Respect de l’environnement,
Transparence financière, Impact environnemental,
Social externe
Ethique dans les affaires, Energies renouvelables,
Economie solidaire,
Innovation, Gaz à effet de serre…
Commerce équitable,
Modes de gouvernance… Economies d'énergie,
Mécénat de solidarité,
Sponsoring, Politique transports,
Services aux salariés, Eco conception produit...
Entreprises d’insertion,
Relations
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Société Civile...
C. Chapitre Troisième:
C.3 .1 Transformer une stratégie et des objectifs en business plan (Plan d’Affaire)
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C. Chapitre Troisième: C.3.1.1 Le Business Plan
Définition du Business Plan : c'est avant tout le fil conducteur d’un projet. Cela doit être le manuel de pilotage .
C’est un document de référence pour suivre l'évolution d’un projet
Il doit contenir les objectifs du projet et les moyens pour les atteindre
Qu’est-ce que le pitch ? C’est l’ensemble des éléments qui permettent un bonne compréhension du projet et des ses ambitions
Il contient : - un executive summary (préambule de présentation avec les chiffres clés)
- Le Business concept (ce que je veux faire)
- Le business model (comment je vais faire)
- Le diagnostic stratégique (outils de diagnostic) avec l’intention stratégique, les facteurs clés de
succès, la capacité stratégique, l’alignement stratégique, l’alignement stratégique
- Le descriptif du produit / service
- L’étude de marché
- Un plan de Marchéage (4P de McCarthy) avec une évaluation suivant McKinsey qui peut être augmenté
des 3P supplémentaires Marketing Mix étendu de Booms & Bitner (Process, People, Physical Evidence)
dans les secteurs à forte valeur ajoutée technologique ou intellectuelle.
- Une présentation de l’équipe de direction (avec CV) + Rh
- Un scénario B
- Une conclusion
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C. Chapitre Troisième: C.3.1.1 Le Business Plan
Qu’est-ce que le plan financier prévisionnel ? C’est l’ensemble des éléments financiers qui permettent de mesurer l’efficacité et la
rentabilité financière du projet.
Il contient : - Les éléments financiers du départ (investissement, ticket d’entrée, coûts de fonctionnement, le Chiffre
d’affaires attendus) sous la forme d’un plan financier prévisionnel
- Les éléments financiers attendus sur 3 à 5 ans (projection de l’activité)
- L’Ebit et l’Ebitda
- Le plan de trésorerie
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C. Chapitre Troisième: C.3.1.2 Le développement de nouveaux produits
Constat
90 % des nouveaux produits sont issus du redesigning (ou redesign to cost) et du remarketing: « la
novation »
10 % des nouveaux produits sont issus de l’innovation vraie
Définition de la fusion : Deux ou plusieurs sociétés se dissolvent pour former une nouvelle société qui reprend la totalité de
leur patrimoine
A + B = C (nouvelle société)
Définition de la fusion absorption : Une société absorbante A reçoit les actifs et les dettes d’une société absorbée B qui
disparaît
A + [B] = A
Définition de la scission : C’est la disparition d’une société par la transmission de patrimoine à des sociétés nouvelles ou
préexistantes
B
A C
D
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C. Chapitre Troisième: C.3.1.3 L’achat de nouveaux métiers (LBO*) – Les Fusions / Acquisitions
*LBO = leverage by out
Cas de scission : Le 29 octobre 2003, les actionnaires valident la division de la société Palm Inc.: Palm One et Palm source
Palm One
Palm Inc
Palm Source
Cas de fusions / absorption : Walt Disney Company a racheté ABC Inc (Capital Cities) pour 19 milliards de dollars en février 1996
Cas de fusion : Exxon et Mobil fusionne en 1999 : création d'Exxon Mobil Corporation
Activités du groupe : Pourquoi ?
Upstream : exploration et gaz Partage de savoir faire
Pétrochimie A court terme : synergie et efficacité
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Downstream : carburant et lubrifiant A long terme ; synergie de croissance
C. Chapitre Troisième: C.3.1.3 L’achat de nouveaux métiers (LBO*) – Les Fusions / Acquisitions
*LBO = leverage by out
Quelques outils :
Matrice BCG
Matrice de Ashridge qui classe les DAS en quatre activités : cœur – mirage – gouffre – intrus en fonction de la capacité du
Siège à comprendre les DAS et la capacité du Siège à améliorer la performance des DAS
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C. Chapitre Troisième: C.3.1.3 L’achat de nouveaux métiers (LBO*) – Les Fusions / Acquisitions
*LBO = leverage by out
Quelques outils :
1 = Produits stratégiques
2 = Produits tactiques
2’ = Désinvestir ou renforcer
sa position
3 = Produits perdants
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C. Chapitre Troisième:
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C. Chapitre Troisième: C.3.2.1 L’alignement stratégique
• Alignement métier
• Optimisation des ressources
• Efficacité du processus
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C. Chapitre Troisième: C.3.2.2 L’organisation selon Mintzberg
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C. Chapitre Troisième: C.3.2.2 L’organisation selon Mintzberg
Théorie de la Contingence : La théorie de la contingence insiste sur l'hypothèse de base que les organisations dont les structures
internes répondent au mieux à la demande de l'environnement parviendront à une meilleure adaptation et donc à une meilleure
efficacité. C'est là son côté 'innovateur'; à savoir que les grands sociologues qui l'ont étudiée, ont tous cherché à comprendre les
rapports unissant la performance au contexte. L'organisation va dépendre de son environnement de deux manières : elle va s'en
inspirer, d'une part, et elle va l'enrichir de sa production, d'autre part .
Plus le contrôle externe qui s’exerce sur l’organisation est puissant, plus la structure de l’organisation est centralisée et formalisée.
Le besoin de pouvoir des membres de l’organisation conduit les organisations à avoir des structures excessivement centralisées.
Il existe en matière de structure (et de culture) une mode qui pousse les organisations à se mettre au goût du jour, même si ce
n’est pas approprié pour l’organisation.
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C. Chapitre Troisième: C.3.2.3 Les outils de Norton & Kaplan
Strategic Map : Les cartes stratégiques sont une partie du cadre du BSC pour décrire les stratégie de création de valeur.
1. Toute l’information est contenue dans une page : ceci permet une communication stratégique relativement facile
2. Il y a quatre perspectives : Financier, Client, Processus, Apprentissage et Croissance
3. La perspective financière veille à la création de valeurs à long terme pour l’actionnaire, elle utilise une stratégie de productivité afin d’améliorer
la structure des coûts et l’utilisation des actifs et l’utilisation des actifs; une stratégie de croissance et d’extension des opportunités (cf SWOT) et
d’augmentation de la valeur perçue par le client.
4. Il existe quatre leviers d’amélioration stratégique : le prix, la qualité, la présence, le choix, la fonctionnalité, le service, le partenariat et la
marque.
5. En perspective interne les processus de management des opérations et de management des clients (ou du portefeuille clients) définissent le
couple Produits / Services, tandis que les processus d’innovation et de régulation / contrôle social influent sur l’image, la notoriété. La
réputation pris dans le sens qualité globale perçue est la résultante des actions combinées des quatre perspectives.
6. Tous les processus sont une fonction du Capital humain, du capital Informations et connaissances (« Knowledge management ») et du Capital
Organisationnel. Ce dernier est lui-même une fonction de la Culture d’Entreprise, du Leadership, de l’Alignement et du travail d’Équipe.
7. Les flèches de connexions indiquent les relations de cause à effet.
Stategic Map
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C. Chapitre Troisième: C.3.2.3 Les outils de Norton & Kaplan
Balanced ScoreCards (BSC): Pour Robert Kaplan et David Norton, la réussite de la mise en œuvre de la stratégie, c'est à dire lorsque
la création de valeurs est au rendez-vous, dépend de la qualité du management de perspectives bien définies. Avec le balanced
scorecard (tableau de bord prospectif), Robert Kaplan et David Norton proposent ainsi de décliner la performance selon 4
Perspectives générales adaptées à l’entreprise :
• Processus internes : Quels sont les processus essentiels à la satisfaction des actionnaires et des clients ?
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C. Chapitre Troisième: C.3.2.3 Les outils de Norton & Kaplan
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C. Chapitre Troisième:
C.3.3.2 L’innovation
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C. Chapitre Troisième: C.3.3.1 La dérive stratégique
Définition de la dérive stratégique : c’est l’inadaptation progressive de la stratégie d'une organisation aux forces à l'œuvre dans son
Environnement. C’est à dire à dire que les acteurs n’ont pas conscience de chacune des dimensions du paradigme et de la trame
Culturelle. L’ensemble des acteurs de l’organisation a globalement préservé un mode de fonctionnement qui ne remet pas en cause
l’équilibre existant. Ce paradigme peut à certaines périodes être un instrument d’efficacité comme il peut devenir une « prison
cognitive » interdisant à l’entreprise de comprendre l’évolution de son environnement et de s’y adapter.
La dépendance au sentier (path dependency) décrit le fait que les événements et les
décisions sont conditionnés par la succession d’événements et de décisions qui les ont
précédés
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C. Chapitre Troisième: C.3.3.1 L’innovation
L’innovation et la création de nouveaux produits répondent à une logique marketing et ne sont pas menées de façon
Aléatoire. Elles suivent un processus organisé et relèvent de la « gestion de projet ».
PLUS CONCRETEMENT:
Novation de l’existant
Innovation de rupture
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Cycle de l’innovation / Alternance
Phase de maturité :
•Ventes à des clients avertis
•Le prix devient le facteur clé
Evolution du CA
de choix
•Innovation tournée vers la
réduction des coûts
•Innovation radicale
(technique) pour relancer le
marché
Pas de standards :
Le client n’est pas rassuré
sur la pérennité
C. Chapitre Troisième: C.3.3.3 Innovation et entreprenariat
Texte « Nurturing entrepreneurial resources : Short cas : boosting entrepreurship at Plastic Ltd » de Benoît GAILLY – Developping
innovative organizations Editions Palgrave Macmillan.
Texte « Trois pièges qui bloquent la transformation des entreprises » Vineet NAYAR Harvard Business Review Automne 2018
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