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Chedia Ghribi G2

Cas pratique DM

Question 1 :
En l’espèce une société a été immatriculé au RCS. Comment déterminer la possession de la
personne juridique par une société  ? En droit, comme l’a indiqué l’énoncé, la société de Maria et
Carine fut immatriculée au RCS, et dès lors, étant donné que la démarche administrative fut
effectuée elle est alors une personne juridique. De plus, selon l’article 1842 du code civil, « les
sociétés […] jouissent de la personnalité morale à compter de leur immaturation », alors la
société en question est une personne morale qui est par conséquent une personne juridique
(«étant immatriculée). Cette société est également titulaire de droit en ayant une capacité de
jouissance ainsi qu’un patrimoine (la boulangerie par exemple). En conclusion, une société
possède la personne juridique dès lors qu’elle a accompli la démarche administrative requise.
Question 2 :
En l’espèce une société estime que sa vie privée a été entravée par la mise en place de dispositifs
de surveillance. Une personne morale est-elle légitime quant à la volonté de protéger sa vie
privée ? En droit, selon l’article 9 du code civil qui dispose que « chacun a le droit au respect de
sa vie privée », cependant cet article est destiné aux personnes physiques et non aux personnes
morales, qui elles n’ont ni intimité, ni famille à protéger. La raison en est, qu’une personne
morale est un être jugée trop abstrait. De plus, selon ce même article ainsi que l’article 809 du
Code de procédure civile, la Cour de Cassation a exclu qu’un personne morale puisse avoir une
vie privée à protéger, car elles disposent « déjà  » de la protection de leur domicile, de leur nom,
de leur réputation ainsi que de leurs correspondances, alors seules les personnes physiques
bénéficient d’une atteinte à leur vie privée. En conclusion, une société ne peut protéger sa vie
privée étant une personne morale et n’ayant d’éléments privées à protéger, à proprement parlé.
Question 3 :
En l’espèce , un salarié a commis une faute sur son lieu de travail, par conséquent une cliente a
subi un dommage qui en est une réaction allergique résultant à la consommation d’un produit
réalisé par le salarié, cependant les associés de société ce dédommage de toute responsabilité de
son salarié. La responsabilité d’une société peut-elle être engagée si une faute a été commise par
un salarié ? En droit selon l’article 1384 du Code civile, la responsabilité d’une société est
engagée du fait du comportement de ses salariés, si la faute a été réalisé au temps et au lieu du
travail. De plus la jurisprudence (par l’arrêt Bliock de 1991) a établi un principe général de
responsabilité du fait d’autrui : alors, si une personnes exerce un pouvoir de direction, de
contrô le et d’autorité sur une autre personne, elle doit répondre aux dommages causée par les
fautes commises par cette dernière. Autrement dit une société (une personne morale) peut voir
sa responsabilité civile engagée afin de répondre, de réparer les dommages causés par ses
organes. En conclusion, la responsabilité d’une société peut être engagée si une faute a été
commise par son salarié étant donné qu’elle représente une figure autoritaire vis-à -vis du
salarié. Elle est également tenue de réparer les dommages subis par la victime, car elle est
responsable.
Question 4 :
En l’espèce, une société a des difficultés financières et cette dernière est menacée d’une saisi sur
bien par un huissier, alors les associés de la société sont inquiets quant à l’implication de leurs
biens, (leur patrimoine personnel) ayant pour fin de contribuer aux pertes de la société. Le
patrimoine personnel des associés d’une société peut-il être impacté suite aux dettes de la
société ? En droit, une société est un sujet de droit (une personne morale) qui est distincte des
membres qui la compose, par conséquent le patrimoine personnelle des associés n’est confondu
au patrimoine détenu par la société elle-même. De plus le patrimoine d’une entreprise est
autonome, cela signifie que les associés ne peuvent voir leurs biens personnelles saisis et qu’on
ne peut prétendre que les associés doivent couvrir les dettes accumulées par la société en
utilisant (puisant) leur patrimoine personnelle afin de contribuer à ces dettes. En conclusion, les
associés d’une société ne peuvent voir leur patrimoine personnel impliqué autour des dettes de
la société étant des personnes physiques distinct de cette dernière.

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