Vous êtes sur la page 1sur 2

Cas pratique n°2 droit

Question 1 :
En l’espèce, un acheteur n’a reçu sa livraison de marchandise, devant être effectué par le vendeur
car il y a des retards qui ne cessent de s’accumuler.
En cas de retard quant à l’exécution d’une obligation par le débiteur faut-il rédiger une mise en
demeure ?
En droit, avant même d’intenter toute procédure judiciaire il faut rédiger une mise en demeure où
le créancier informe le débiteur de l’exécution tardive, mauvaise ou absente de son obligation et
il indiquera également le délais pour agir. L’acheteur va également préciser les préjudices subit
ou bien pouvant l’être car le débiteur a manqué à son obligation. De plus selon l’article 1103 du
Code civil les parties ayant conclu un contrat sont tenues de s’engager à respecter leurs
obligations, à les exécuter de bonne foi.
En conclusion, l’acheteur doit rédiger une mise en demeure à destination du débiteur car il doit
notifier l’absence de l’exécution d’une obligation ou bien de l’exécution mauvaise ou tardive de
l’obligation.

Question 2 :
En l’espèce, un acheteur reçoit à plusieurs reprise sa marchandise de son vendeur mais ce, en
retard. De plus le créancier, a d’ores et déjà prévenu le débiteur de son exécution tardive de
l’obligation mais il n’y a de suite.
Comment agir face au manquement tardive d’une obligation dans un contrat de vente ?
En droit il existe trois type de sanction pour l’inexécution ou bien la mauvaise inexécution d’une
obligation. Tout d’abord l’article 1221 du Code civil dispose que « L'exécution forcée (ou
exécution d'office) désigne le droit de l'administration de recourir à la force, sans autorisation
préalable d'un juge, afin de surmonter la résistance d'un ou de plusieurs administrés à l'exécution
d'une décision administrative. » alors, l’exécution forcée permet à l’acheteur de faire pression sur
le débiteur afin que la prestation soit effectuée dans les temps prévu dans le contrat conclu.

La 2ème sanction en est l’exception d’inexécution où l’acheteur ne va lui-même pas remplir son
obligation qui en est le paiement de l’approvisionnement afin de faire pression sur le débiteur. De
plus l’article 1220 qui dispose que « une partie peut suspendre l'exécution de son obligation dès
lors qu'il est manifeste que son cocontractant ne s'exécutera pas à l'échéance et que les
conséquences de cette inexécution sont suffisamment graves pour elle. Cette suspension doit être
notifiée dans les meilleurs délais. », alors si la conséquence de l’inexécution est grave l’acheteur
peut s’abstenir de payer le débiteur par exemple.

En conclusion, le créancier peut soit opter pour l’exception d’exécution, soit agir en exécution
forcée.
Question 3 :
En l’espèce, un acheteur a reçu une marchandise cependant elle ne correspond pas au montant de
la commande réalisée.
Comment agir lorsqu’un bien fourni présente une valeur inférieure de ce que l’on voulait acheter ?
En droit il existe un mécanisme s’appelant la réduction de prix permettant au créancier de
prétendre et de demander un remboursement afin de ne payer que le bien fourni car la qualité est
inférieur à ce qui a été convenu. Le créancier rédige ensuite une mise en demeure où la précision
de différence de valeur du bien reçu, va être précisé. Le débiteur peut ou doit alors accepter la
réduction de prix sinon le créancier se tourne vers le juge qui décidera de l’avenir du contrat. La
réduction de prix est défini par l’article 1644 du Code civil. De plus le débiteur est tenu de délivrer
les choses convenues lors de la conclusion du contrat
En conclusion, l’acheteur peut en cas d’exécution tardive, sanctionner le débiteur en faisant usage
de la réduction de prix afin d’obtenir un remboursement.

Question 4 :
En l’espèce, dans un contrat de vente une clause présente dans ce contrat stipule que si quinze
jour après la réception d’une mise en demeure concernant l’exécution d’une obligation du
vendeur, le contrat sera résolu suivi d’une indemnisation de dommage et intérêt au profit de
l’acheteur
Comment un acheteur peut-il savoir s’il peut faire usage d’une clause prévu dans un contrat ?
En droit, le fait seul que le débiteur ait manqué (tardivement) à son obligation implique
l’application de la clause à moins que le manquement est dû à un cas de force majeur. De plus le
débiteur manquant à son obligation devra payer la somme convenu au préalable dans la clause
figurant dans le contrat représentant des dommages et intérêts. Le débiteur, en signant le contrat
s’est engagé, certes à exécuter son obligation, mais aussi à respecter cette clause qui en est le
paiement du cocontractant, de la somme convenue et approuvée. Ensuite, le créancier peut
également décider de mettre à terme le contrat, cela peut être précisé dans la clause mise en
œuvre. Enfin une clause peut d’autant plus être appliquée quand le mise en demeure fut effectuée
et ce depuis une certaine date, car le montant de l’indemnité a déjà été évoqué.
En conclusion, l’acheteur peut mettre en œuvre une clause dès lors que l’inexécution d’une
obligation totale, partielle ou tardive est constatée.

Vous aimerez peut-être aussi