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Introduction
1.1.1. La morphologie
1.1.3. La syntaxe
1.1.4. La sémantique
1.2.1. Morphologie
1.2.2. Contexte
1.1.3. Syntaxe
1.1.4. Sémantique
1.3.1. Morphologie
1.3.2. Contexte
1.3.3. Syntaxe
1.3.4. Sémantique
1.4. Le verbe
1.4.1. Morphologie
1.3.4. Sémantique
1.5. L’adverbe
1.5.1. Morphologie
1.5.2. Contexte
1.5.3. Syntaxe
1.6.4. Sémantique
1.6.5. Sous-catégories
1.7. Le pronom
1.7.1. Morphologie
1.7.2. Contexte
1.7.3. Syntaxe
1.7.4. Sémantique
1.8. La préposition
1.8.1. Morphologie
1.8.2. Contexte
1.8.3. Syntaxe
1.8.4. Sémantique
1.9.1. Morphologie
1.9.2. Contexte
1.9.3. Syntaxe
1.9.4. Sémantique
1.10.1. Morphologie
1.10.2. Contexte
1.10.3. Syntaxe
1.10.4. Sémantique
1.11.1. Morphologie
1.11.2. Contexte
1.11.3. Syntaxe
1.11.4. Sémantique
1.12. Le mot-phrase
1.12.1. Morphologie
1.12.2. Contexte
1.12.3. Syntaxe
1.12.4. Sémantique
2. Relations grammaticales
Introduction
2.1. Le sujet
2.2. L’objet
2.3. Les unités lexicales et leurs compléments
2.4. Syntagmes, compléments, modifieurs
Conclusion
Références bibliographiques
Baylon, C., Fabre, P., 1978. Grammaire systématique de la langue française, Nathan,
Paris.
Comrie, B. 1976. Aspects. Cambridge: Cambridge University Press.
Dixon, R. M. W. 2012. Further grammatical topics: Basic linguistic theory 3. New York:
Oxford University Press.
Éluerd , R., 2008. Grammaire descriptive de la langue française, Armand Colin, Paris.
Galichet, G., 1971. Grammaire structurale du français moderne, Hatier.
Mutaka, N. P. & N. Tamanji. 1988. An introduction to African linguistics. München:
LINCOM EUROPA.
Leçon 1
Introduction générale
Le terme ‘grammaire’ renvoie à plusieurs réalités parfois différentes. Il peut renvoyer
à un ouvrage qui décrit la structure d’une langue. Parfois, le terme renvoie aux connaissances
implicites qu’un locuteur natif a de sa langue, ou à la description explicite de ces connaissances.
Pour certains auteurs, le terme ‘grammaire’ renvoie plutôt à un ensemble de règles édictées
pour contrôler l’usage qu’ont les locuteurs d’une langue. On peut aussi employer le terme
‘grammaire’ pour désigner l’une des deux composantes autonomes mais interconnectées d’une
langue, composante constituée d’un ensemble de systèmes fermés tels que le genre, le cas, le
temps, les types de phrases, etc., par opposition au lexique, la seconde composante de la langue
constituée de systèmes ouverts tels que les noms, les verbes, etc. qui intègrent continuellement
de nouveaux membres.
En se basant sur ces deux principaux types de grammaire, on peut aussi parler d’autres
grammaires telles que la grammaire dite pédagogique dont l’objectif vise l’enseignement et
l’apprentissage d’une langue. Quant à la grammaire normative, elle s’intéresse à la description
de la forme d’une langue considérée comme standard.
Quel que soit le type de grammaire envisagé, celle-ci présente plusieurs composantes,
chacune s’intéressant à une partie dans l’organisation de la langue : la composante
phonologique, morphologique, syntaxique et la sémantique. Il convient de relever que certains
linguistes considèrent la composante phonologique comme partie intégrante de la grammaire,
au même titre que les composantes morphologique, syntaxique ou sémantique, alors que
d’autres l’en excluent.
Par ailleurs, l’étude de la syllabe (ensemble de sons articulés en une seule émission de
voix) occupe une place importante en phonologie car sa structure est le cadre d’application de
plusieurs processus phonologiques. En outre, la structure syllabique, permet de classifier les
segments (consonnes ou voyelles) selon la nature de ceux-ci (Cf. schéma de la structure de la
syllabe) :
- Seules les sonnantes (excepte les semi-voyelles : voyelles, liquides, nasales) peuvent
coda).
Le cours est articulé ainsi qu’il suit : après cette introduction générale qui plante le décor, la
deuxième articulation analyse les parties du discours et leurs différentes relations structurales
(fonctions syntaxiques) alors que la troisième articulation traite des catégories grammaticales
du temps et de l’aspect. Quant à la quatrième et dernière articulation, elle étudie la catégorie
grammaticale du mode ainsi que l’organisation interne de la phrase.
Introduction
Très controversée, la définition de parties du discours qui repose sur la nature des mots,
renvoie au neuf parties suivant le classement traditionnel qui sont : le nom, l'article, l'adjectif,
le pronom, le verbe, l'adverbe, la préposition, la conjonction et l'interjection. Mais ce
classement n’est pas unanime dans tous les esprits car sujet à des contradictions.
Contradictions qui ont amené les chercheurs vers certaines modifications et leur ont permis de
suggérer une méthode de classification de ces parties du discours suivant une reconnaissance
et une méthode d’analyse avérée.
1.1.1. La morphologie
La variabilité d'un mot est en rapport avec sa nature. Et l’utilisation de ces mots varie d’une
personne à une autre dans la vie courante. Ainsi le substantif attire les prépositions, les
déterminants et les adjectifs, le verbe attire de son côté les pronoms et les adverbes ; un nom
est variable uniquement en nombre mais possède un genre fixe, un adjectif ou un déterminant
varie en genre et nombre, un verbe se conjugue, etc. En plus un mot peut subir un accord ou
entrainer un accord : par exemple un nom commun est nécessairement porteur du genre et du
nombre. Cette variabilité touche également les formes neutres de certains pronoms qui
remplacent une phrase entière
Une partie du discours quelconque ne s'associe pas avec n'importe quelle autre partie du
discours pour former un groupe ou participer à une phrase. En effet la distribution des parties
du discours n’est pas constante ; elle varie selon les époques, les situations du discours, le
genre du discours etc. Dans les situations de discours, on constate qu’un adjectif par exemple
se rapporte à un nom ; le nom est précédé d'un déterminant et souvent accompagné d'adjectifs,
ou suivi d'une subordonnée relative, etc. Ce sont éléments indicatifs de la nature des mots
qu’il convient de signaler lors des analyses.
1.1.3. La syntaxe
La fonction d'un mot est une indication fondamentale pour sa nature. C’est pourquoi seul un
adjectif peut être épithète ; mais un nom peut être sujet, complément de tout type, etc. Seuls le
nom (et toutes ses différentes formes), l'adjectif qualificatif et l'adverbe peuvent assumer des
fonctions nominales, adjectivales et adverbiales. Les mots qui ne peuvent assumer de fonction
pour eux-mêmes jouent un rôle pour la fonction des autres.
1.1.4. La sémantique
Les mots d’une classe apportent un type d’informations liées à cette classe ; un ensemble
d’éléments sémantiques qui correspondent à la catégorie entière. On dit alors que chaque
catégorie a sa propre définition sémantique, ses propres éléments de sens
NB : Ces différents critères de reconnaissance sont dissociés ici pour les besoins d’analyse
mais en réalité il est difficile de détacher le contexte de la fonction : par exemple un adjectif
est épithète (syntaxe) quand il est simplement à côté du nom (contexte) ; un adverbe est par
complément circonstanciel (syntaxe) d'une phrase verbale (contexte), et exprimant la manière
(sémantique), etc.
Maintenant, nous allons donc présenter chaque partie du discours suivant ses critères de
reconnaissance. L'analyse exposera donc d'abord la variabilité générale du type de mot, puis on
indiquera les aspects particuliers du mot analysé dans la phrase donnée.
1.2. Le nom ou substantif
Lorsque l’on parle de nom, il convient de faire référence à la fois au nom commun et au nom
propre puisque les deux, constituant la même partie du discours ne se comportent pas de la
même façon même si on les définit tous les deux comme le mot qui sert à désigner, à
« nommer » les êtres animés et les choses (et les choses au sens large). Comment le
distinguer ?
1.2.1. Morphologie
Le nom porte un genre très souvent fixe et est variable en nombre. Mais il peut aussi varier en
genre. Ces noms qui varient en genre sont appelés les épicènes (un élève/une élève…).
Certains linguistes pensent que le fait que les noms épicènes sont utilisables dans les deux
genres n'est pas une variabilité. Aussi de rares noms possèdent les deux genres, avec
rigoureusement le même sens : un ou une après-midi ; orgue et amour sont masculins au
singulier, féminin au pluriel. Bref, le genre des noms est arbitraire si on excepte la distinction
biologique.
Il existe, parlant du nombre d’une part, certains noms qui désignent des êtres uniques et qui ne
se mettent pas au pluriel car considéré comme les noms propres, sauf emploi métaphorique ou
étendu : la lune, le soleil / les lunes de Jupiter, des millions de soleils.
D’autre part, certains noms sont toujours au pluriel : des mœurs, des épousailles, des
funérailles.
1.2.2. Contexte
Le nom est en principe toujours précédé ou suivi d'un déterminant (sauf dans certaines
fonctions) qui lui permet de bâtir ce que l’on appelle syntagme nominal et de s'intégrer dans
une phrase.
Le nom peut ou non être accompagné d'un adjectif épithète, suivi d'un complément du nom ou
d'une subordonnée relative (dont il est l’antécédent) … Ce sont les expansions du nom.
1.1.3. Syntaxe
Le nom est le noyau d'un syntagme nominal (SN) et peut assurer presque toutes les fonctions
existantes qui lui sont propres (fonctions nominales) à savoir sujet, attribut, complément,
complément d'agent, complément d'objet, complément du nom ou de l'adjectif apposition...
Mais il peut également assumer les fonctions adjectivales et adverbiales des autres catégories,
moyennant un affaiblissement de son sens ou de son rôle, particulièrement dans les fonctions
adjectivales. Cependant le nom n’assure pas seul ces fonctions, il est accompagné d’un
déterminant ou autre mot qui lui permet de devenir un syntagme : un sujet ou un COD ont
besoin d'un déterminant.
N.B. Certaines fonctions se passent de déterminant : l'attribut et l'apposition, qui sont des
fonctions adjectivales ; le complément du nom, quand le déterminant serait indéfini ou
partitif ; les cas noms épithètes accolés à d'autres sans déterminant, et servant à qualifier : un
bénéfice record. Le nom épithète semble transformé presque entièrement en adjectif.
1.1.4. Sémantique
Ici, le nom désigne tout ce qui possède une existence distincte (variable en nombre), qu’il soit
réel ou abstrait. Ce que le nom désigne est reproductible, c'est-à-dire non unique. Il possède
une définition. Pour mieux appréhender l’étude sémantique du nom, on procède par des sous-
catégories sémantiques : concret / abstrait ; animé (vivant) / non animé (/ humain / divin) ;
noms individuels / collectifs.
NB. Ces sous-catégories sémantiques seront utiles pour l'étude des rapports entre la
sémantique et la syntaxe
LE NOM PROPRE
- Morphologie
Il est en principe porteur d'un genre et parfois d'un nombre. Les noms de villes ont un genre
indéterminé avec quelques exceptions en géographie : les Indes, les Amériques. Certains, qui
correspondent à une confédération ou à un ensemble d'îles, sont toujours au pluriel : les Etats-
Unis, les Caraïbes. A l'écrit, les noms propres se remarquent à la majuscule initiale.
- Contexte
La plupart ne sont jamais précédés d'un déterminant ; sauf lorsqu'on les utilise stylistiquement
comme noms communs (par antonomase). En géographie, certains noms sont toujours
précédés d'un déterminant : les pays, les cours d'eau (la Sanaga, le Cameroun). Le
déterminant ici est un article défini, rien d'autre. On peut dire qu'il est intégré au nom propre.
Il est rarement accompagné d'une épithète ; il perd alors généralement son article. Il peut être
attribut et mis en apposition, sans restriction, mais ces éléments ne sont pas intégrés au groupe
nominal : Le Cameroun est une Afrique en miniature / Le Cameroun, cette Afrique en
miniature, ...
NB : le changement de nature du nom propre par conversion ou par antonomase, montre que
le nom commun et le nom propre n'appartiennent pas à la même catégorie.
- Syntaxe
Il est capable assurer en gros les mêmes fonctions que le nom commun, ou plutôt que le
syntagme nominal. Mais certaines fonctions adjectivales comme l'attribut et l'épithète, sont
difficilement possibles, car le nom propre ne peut servir à qualifier, caractériser quelque
chose, à moins d'un changement de nature (procédé de style).
- Sémantique
Un nom propre désigne un être unique, et il le désigne par convention. Du coup, il est
complet par lui-même : il n'a pas besoin d'un complément du nom pour être précisé. C'est
pourquoi il se passe si souvent d'éléments annexes. Il ne possède non plus de définition.
1.3. L’adjectif qualificatif
L’adjectif qualificatif exprime une qualité, est une définition moins accommodant qui trouve
son sens dans les critères de reconnaissance de celui-ci.
1.3.1. Morphologie
L’adjectif qualificatif varie en genre et en nombre qu'il hérite par le biais du phénomène de
l'accord du nom auquel il se rapporte.
Comme certains noms, certains adjectifs dépourvus de la marque du genre visible sont
appelés épicènes : ils se terminent naturellement par un e. D’autres ne portent pas la marque
du nombre parce que, comme certains noms, ils se terminent par un s ou un x : gros, vieux...
D’autres encore sont invariables parce qu'ils ont été l'objet d'une dérivation impropre : leur
nature originelle était différente : marron, chocolat....
1.3.2. Contexte
L'adjectif qualificatif se joint à un nom, parfois devant lui (antéposé), parfois derrière lui
(postposé), le plus souvent tout près de lui (sauf pour l'attribut où le verbe s'intercale entre le
sujet et l'adjectif). On dit traditionnellement qu'il se rapporte à un nom, ou à l'un de ses
substituts. N'importe quel élément utilisé en situation d'adjectif se transforme en adjectif,
souvent invariable.
La plupart des adjectifs sont susceptibles d'être modifiés par un adverbe et de porter les
marques du degré : comparatif ou superlatif. Certains possèdent les comparatifs synthétiques.
D’autres déterminent fortement le nom comme un complément du nom. Ils peuvent aussi être
coordonnés à d'autres éléments qui jouent le même rôle qu'eux : un complément du nom, une
subordonnée relative. Ils peuvent aussi suivis d’une expansion appelée complément de
l’adjectif
1.3.3. Syntaxe
-il peut être épithète, l’épithète est juste à côté du nom, dans son syntagme
-il peut être mis en apposition, l'apposition est à côté, mais détachée
-il peut être attribut à un nom (ou un de ses substituts) ; l'attribut est relié au nom par un verbe
(souvent d'état, ou autre verbe), et fait partie du syntagme verbal.
1.3.4. Sémantique
L'adjectif sert à caractériser, décrire un élément de la réalité représenté par le nom, apporter
un renseignement concret ou abstrait ; on dit traditionnellement que l’adjectif qualifie.
1.4. Le verbe
Le verbe se définit traditionnellement comme le mot qui sert à exprimer une action, faite ou
subie, ou un état.
1.4.1. Morphologie
Le verbe est un mot essentiellement variable dans certaines langues comme le français de par
sa conjugaison : en mode, temps, voix, personne, nombre ; voire en genre au participe (passé
surtout : en particulier derrière l'auxiliaire être). Le verbe tient les désinences de personne,
nombre et genre de son sujet, avec lequel il s'accorde.
Toute la phrase tourne autour du verbe, précédé de son sujet, suivi des autres fonctions
essentielles, éventuellement accompagné de compléments circonstanciels.
Le verbe est le noyau du syntagme verbal (SV) : quand le verbe se réalise dans une phrase, il
est le plus souvent suivi de compléments essentiels (CO), ou d'un attribut. Il peut être aussi
accompagné de compléments facultatifs (circonstanciels, adverbes) qui ne font pas partie du
syntagme verbal ; le syntagme verbal peut aussi se réduire au verbe seul.
Le syntagme verbal est l'un des deux éléments essentiels de la phrase, le premier étant le sujet,
du moins dans la phrase normalement construite. Sujet et syntagme verbal entretiennent entre
eux des relations de nécessité et de réciprocité : il n'y a pas de sujet sans verbe, ni de verbe
sans sujet ; c'est la base de la phrase.
Dans une phrase, c’est le verbe qui attribue les fonctions aux autres composantes de la phrase
ou expansions. Mais il peut également être nominalisé ou adjectivé : il devient alors sujet,
COD / épithète... ; comme il peut conserver la capacité d'être suivi d'un complément verbal :
infinitif + COD / participe passé + complément d'agent.
1.4.3. Sémantique
La notion du prédicat, bien que liée à la syntaxe de la phrase, se recoupe dans la sémantique :
une phrase est constituée de quelque chose dont on parle, qui est le sujet, et de ce qu'on en dit,
le commentaire qu'on en fait, qui est en principe centré sur le verbe, et qu'on appelle prédicat.
NB : Il existe des phrases non verbales où le prédicat ne contient pas de verbe (c'est le cas des
verbes faibles).
La sémantique des verbes a donné lieu à la sous catégorisation de ceux-ci (verbes transitifs,
intransitifs, attributifs ; verbes impersonnels ; auxiliaires, et semi-auxiliaires, verbes qui
fonctionnent pratiquement comme tels, et servent à introduire un infinitif, comme devoir,
vouloir, pouvoir, et plus encore aller (futur proche) et venir de (passé récent), etc. et a facilité
en syntaxe l’étude des fonctions sémantiques.
1.5. L’adverbe
1.5.1. Morphologie
L’adverbe est un mot invariable. Sauf dans des constructions archaïques où, pour des raisons
de sensibilité de l’oreille, il est obligé de porter un accord (les portes grandes ouvertes, elles
sont toutes gaies)
1.5.2. Contexte
Il existe deux types d’adverbes ; les adverbes de mot et les adverbes de phrase.
-Les adverbes de mots se joignent à d’autres mots avec une place fixe (condition de localité),
le plus souvent devant lui (sauf pour le verbe). On les rencontre joints surtout à un verbe, un
adjectif, un autre adverbe ; mais aussi quelquefois à des mots de liaison, comme une
préposition, une conjonction de subordination ; parfois à une conjonction de coordination,
toujours derrière elle ; à un introducteur (voici déjà les signes annonciateurs de Noel ); à un
mot phrase (oui certes / merci bien) ; en somme, on peut dire qu'ils se joignent à n'importe
quelle autre partie du discours ( sauf en principe au nom, mais on trouve au moins un adverbe
qui peut précéder le syntagme nominal dans certaines fonctions, le sujet
particulièrement : même les mal-aimés, même Rocky, le chien en a souffert).
-Les adverbes de phrase s’ajoutent à la phrase entière, et sont mobiles, comme le sont les
compléments de phrase ; à l’exception de la négation qui est un adverbe de phrase, mais n'est
pas mobile, sans doute en raison de sa forme corrélative qui la place de part et d'autre du
verbe.
NB : Certains adverbes peuvent, ou doivent être suivis d'une expansion, d'un complément de
l'adverbe : Conformément à la note du recteur... Parallèlement à aux cours en présentiel...
1.5.3. Syntaxe
1.5.4. Sémantique
On dit généralement que l'adverbe a pour rôle de modifier sémantiquement un autre élément.
Il s’interprète suivant les contextes d’apparition. Les adverbes de phrases énoncent les
circonstances de base comme le temps (hier, aujourd'hui, demain, tout à l'heure...), le lieu
(ici, là, çà et là ...), la manière (vite, fièrement...), l'opposition (pourtant, cependant,
néanmoins) ... Les adverbes de mots expriment surtout le degré, l'intensité ou la
quantité : bien, plus, très, tout...
1.6. Le déterminant
1.6.1. Morphologie
Le déterminant, comme son nom l’indique, est un type de mot qui varie en genre et en nombre
suivant les marques morphologiques du nom qu'il détermine ou suivant le lien établi entre lui
et une personne (le cas de l'adjectif possessif).
1.6.2. Contexte
Les numéraux suivent souvent un autre déterminant, sans lequel ils prennent un sens indéfini :
cinq chèvres / les cinq chèvres.
1.6.3. Syntaxe
1.6.4. Sémantique
Les déterminants sont les actualisateurs du nom, c’est-à-dire ce sont eux qui lui permettent de
prendre un sens précis et d'entrer dans un contexte compréhensible.
1.6.5. Sous-catégories
- articles défini, indéfini, partitif sont les déterminants de base, à valeur sémantique
très faible (comme les pronoms personnels de 3ème personne chez les pronoms). Le
nom précédé d'un article défini correspond à un élément précis, à un élément non
précis avec un article indéfini, à une quantité non dénombrable avec un article partitif.
-adjectifs possessifs : il exprime un rapport à une personne (1ère, 2ème ou 3ème, du
singulier ou du pluriel)
-adjectifs démonstratifs : ils permettent désigner avec précision, par le geste (de façon
déictique) ou la pensée (de façon anaphorique, un élément précédemment cité)
-adjectifs indéfinis : ils expriment une notion de quantité vague, non chiffrée : tout,
chaque, un autre..., plusieurs, quelques... (toujours devant un nom).
NB : des termes invariables comme beaucoup de..., tant de..., nombre de..., la plupart
des..., quantité de..., etc., sont bien des déterminants indéfinis, malgré leur origine
adverbiale.
-adjectifs numéraux : ils indiquent un nombre précis dans la quantité : ils cardinaux ou
ordinaux.
- adjectif interrogatif : il sert à poser une question. L’interrogatif combien est à la fois
interrogatif et quantitatif.
- adjectif relatif : il se situe en tête d'une subordonnée relative qu'il introduit, et sert à
reprendre le nom antécédent ou un synonyme.
1.7. Le pronom
1.7.1. Morphologie
Le pronom a une morphologie très variée : puisqu’il remplace le nom, il varie en genre et en
nombre (y compris le neutre), en personne, en fonction, en place et en sens. On peut dire que
certains pronoms, comme les pronoms personnels, possèdent des formes qui correspondent à
des cas, comme dans les déclinaisons : nominatif, accusatif, datif.
1.7.2. Contexte
Même si le pronom remplace le nom, et qu’ils sont d’un emploi similaire, le pronom n'est
jamais précédé d'un déterminant.
Cependant certains contiennent en eux-mêmes un déterminant, qui ne joue pas son rôle, et
qu'on ne peut pas changer : la nôtre (et non cette notre etc.) ; d’autres, les indéfinis posent des
problèmes du genre : un autre, l'autre ; quand on dit cet autre, tous les autres (mais pas mon
autre, chaque autre), le pronom se comporte un peu comme un nom.
NB : La plupart des pronoms n'ont pas d'expansion, et ne peuvent pas en avoir. Mais certains
peuvent ou doivent être suivis d'un complément du pronom ou d'une subordonnée relative, et
quelques-uns même peuvent être suivis d'un adjectif introduit par de, délicat à analyser, mais
qu'on peut valablement considérer comme épithète du pronom :
celui (le chien) de mes amis... / ceux de mes amis qui sont venus... / celui qui a dit
ça...
quelques-uns de mes amis... / rien de tout cela...
quelque chose d'important... / rien d'important...
1.7.3. Syntaxe
Un pronom est apte à assurer l'ensemble des fonctions qui sont celles du nom, c'est-à-dire la
totalité des fonctions possibles, sauf celle d'épithète, mais en priorité les fonctions nominales.
Un pronom peut remplacer un syntagme nominal, mais aussi parfois un adjectif, et être alors
attribut (malade, je l'étais / malade que j'étais), parfois un adverbe (là où nous allions), un
infinitif (c'est manger qu'il nous faut / partir, c'est mourir un peu), et aussi une proposition,
une phrase, un discours entier (je vous l'avais bien dit).
1.7.4. Sémantique
Lorsqu’il est véritablement un remplaçant, l'élément remplacé, c’est-à-dire son référent, est
souvent devant lui dans le discours, c'est son antécédent, et le pronom est
alors anaphorique ; si cet élément est derrière lui, le pronom est cataphorique ; si cet
élément n'est pas dans le discours, mais dans le contexte extra-linguistique, le pronom
est déictique : celui-là (avec geste) ; les pronoms personnels de 1ère et 2ème personne se
réfèrent en s'identifiant par la simple utilisation de ces pronoms. Les pronoms déictiques sont
en principe des nominaux (exception faite sur l’ambiguïté du pronom démonstratif).
1.7.5. Sous-catégories
- personnels : ce sont les pronoms de base, repérables à leur personne (1ère, 2ème, 3ème) ;
ceux de la 3ème personne se contentent de remplacer, sans rien modifier sur le plan
sémantique, ce sont des remplaçants anaphoriques totaux. Le pronom je représente
le locuteur, celui qui parle, le pronom tu représente l'allocutaire, celui à qui je parle. Le
pronom on est d'abord personnel, mais aussi indéfini. Le pronom personnel connaît le
maximum de variabilité.
-démonstratifs : ils désignent, par le geste ou la pensée (de manière déictique ou anaphorique).
-relatifs : ils se situent en tête d'une subordonnée relative qu'ils introduisent : qui, que, quoi,
dont, où, lequel ; un pronom relatif est un remplaçant anaphorique total.
-indéfinis : ils expriment généralement une notion de quantité vague, sous toutes ses formes.
-pronoms numéraux : ils sont quantitatifs et indiquent un nombre précis : on peut considérer
que des adjectifs numéraux utilisés sans noms deviennent des pronoms : trois sont venus / j'ai
vu le deuxième
1.8. La préposition
1.8.1. Morphologie
La préposition est un mot invariable. Elle peut aussi se présenter sous forme de locution : au
lieu de / grâce à / au fur et à mesure de...
1.8.2. Contexte
Elle a une place fixe, obligatoire. Elle se place toujours à la tête du syntagme qu'elle est
chargée d'introduire ; selon la fonction du syntagme, elle peut aussi se situer derrière l'élément
dont dépend ce syntagme (ex : COI derrière son verbe, complément du nom derrière le nom),
à l’exception des compléments circonstanciels qui ont leur indépendance sur ce plan de la
localité.
1.8.3. Syntaxe
La préposition sert à constituer un syntagme prépositionnel (SP) qui pourra assurer la fonction
de complément. Et selon son régime, il pourra s’accompagner d’un syntagme nominal (ou
d'un nom propre, d'un pronom), ou d'un infinitif. Les prépositions peuvent aussi introduire des
attributs (attribut du sujet : passer pour ; attribut du COD : maintenir comme)
1.8.4. Sémantique
En sémantique, certaines prépositions sont appelées « incolores » parce qu’elles sont presque
vides de sens, ne servant qu’à introduire le COI : à et de. Celles qui introduisent les
compléments circonstanciels sont au contraire très chargées de sens : dans, au milieu de,
malgré...
NB : on désigne sous le nom de « préposition vide » la préposition utilisée pour des fonctions
qui ne sont siennes, ou alors la préposition qui n'est plus analysable : rien de grave (adj.
épithète d'un pronom indéfini) , peu à peu (locution adverbiale)...
1.9.1. Morphologie
1.9.2. Contexte
Elle a une place fixe, obligatoire : en tête de la subordonnée conjonctive qu'elle est chargée
d'introduire ; également derrière l'élément dont dépend cette subordonnée, sauf pour les
compléments circonstanciels, qui ont leur indépendance.
1.9.3. Syntaxe
Dépourvue de fonction, elle sert à constituer une subordonnée conjonctive qui pourra assumer
une fonction, généralement de complément.
1.9.4. Sémantique
Contrairement à celles qui introduisent les compléments circonstanciels qui sont très chargées
de sens : quand / parce que / bien que...la conjonction que est vide de sens, et sert uniquement
à introduire une subordonnée COD, avec une variante pour le COI : à ce que / de ce que.
On distingue ainsi :
-que (et ses variantes avec préposition) : conjonction pure, sémantiquement vide ;
-les conjonctions circonstancielles, très nombreuses, à l’exemple de quand, comme, si, qui
sont des mots simples, et toutes les autres qui sont des mots ou locutions composées
avec que souvent précédé d'une ancienne préposition ou d'un ancien adverbe : lorsque, dès
que, parce que, bien que, etc.
1.10.1. Morphologie
1.10.2. Contexte
Elle a une place fixe, obligatoire : strictement entre les deux éléments coordonnés ; ce qui
montre que donc, mobile, est bien un adverbe. On peut parfois ajouter un adverbe à une
conjonction : il sera placé forcément derrière elle : et parfois…
1.10.3. Syntaxe
Elle relie deux éléments de même statut, qui se valent syntaxiquement : même nature, ou
natures équivalentes et même fonction.
1.10.4. Sémantique
Elle exprime un certain nombre de sens, avec des nuances souvent plus riches que dans la
subordination : addition (et), alternative (ou), opposition (mais, or), suite temporelle (puis),
cause, explication (car, c'est-à-dire), conséquence (c'est pourquoi) ...
1.11.1. Morphologie
C'est un mot généralement invariable. Cependant il peut varier relativement en temps, parfois
en nombre, jamais en personne lorsqu’il dérive d’une base verbale : c'est (formule
d'insistance, de mise en relief) / il y a.
1.11.2. Contexte
Leur rôle est simplement d'introduire un élément dans le discours : voici, voilà, quant à...
1.11.3. Syntaxe
1.11.4. Sémantique
1.12. Le mot-phrase
1.12.1. Morphologie
1.12.2. Contexte
Il est seul dans sa phrase. Mais il peut être suivi d'une autre phrase.
1.12.3. Syntaxe
Il n'a pas de fonction, puisque ce terme s'analyse comme l'équivalent d'une phrase.
1.12.4. Sémantique
Les aspects sémantiques sont très variés, et fondamentaux, puisque le mot ou la locution
exprime un message entier : non veut dire «je ne suis pas d'accord avec ce que vous me dites
» / bravo = «je vous félicite de... »
Les exclamations, interjections, expriment un sentiment que les mots ne parviennent pas à
exprimer, et l'intonation joue un rôle capital (Ah ! / Eh !)
Exemples : Oh ! / Hélas / Feu ! / Gare ! / Fi donc ! / Fichtre ! / Fouette cocher ! / Ventre-
saint-Gris ! / Morbleu ! Bonjour / Merci / OK / S'il vous plaît / pardon / oui / non / si...
Leçon 2
Après avoir vu les différentes parties du discours dans leur nature, dans leur distribution, leur
fonction syntaxique et sémantique, cette leçon va s’orienter vers les relations structurales des
différentes parties de ce même discours en termes de fonctions à la fois syntaxiques et
sémantiques en vue de l’introduction progressive de l’étudiant dans la grammaire formelle.
A la fin de cette leçon, l’étudiant sera capable de distinguer les fonctions grammaticales des
fonctions sémantiques des majeures parties du discours, de formuler une grille argumentale
des unités lexicales et pourquoi pas de s’imprégner de la notion des syntagmes.
3. Relations grammaticales
Introduction
Les relations grammaticales sont des structures relationnelles convoquent en premier lieu le
rôle des concepts tels que le sujet, l’objet direct et indirect ou oblique. Ces trois relations
grammaticales jouent un rôle important dans la grammaire traditionnelle et sont une
composante significative dans bon nombre de théories syntaxiques contemporaines. En effet,
elles sont des relations de syntaxe qui existent entre les différents constituants de la phrase. Bien
que n’étant pas les relations structurales, elles sont définies structuralement parce que elles se
détectent à travers un indicateur syntagmatique de la phrase. Contrairement à ce que l’on
pourrait croire elles ne sont pas nécessairement sémantiques.
2.1. Le sujet
Considérons les phrases suivantes (1) :
1) a. Les filles caressent leur chaton
b. Il fait beau temps
c. Le professeur de syntaxe semble souffrant
d. Le chaton est caressé
e. Que l’épidémie de Corona virus perdure bouleverse les étudiants
Nous constatons en regardant (1) que la notion de sujet telle que définie depuis toujours
comme la personne, l’animal ou la chose qui fait l’action est une définition tout simplement
sémantique. Pour preuve : dans la phrase (1c), le professeur de syntaxe ne cherche pas à être
souffrant, de même que le chaton n’est pas celui qui caresse. Le sujet ne fait plus l’action
exprimée par le verbe ! Nous devons redéfinir le sujet de la phrase et cette fois-ci du point de
vue structurel :
(2) le sujet (qui peut être un SN ou une proposition subordonnée (1e)) est la fille de Ph
2.2. L’objet
La relation objet se divise en objet du verbe (direct, indirect, oblique) et objet de la préposition
-Objet direct
Observons les exemples ci-après :
(3) a. Les enfants ont récolté les mangues vertes
b. Paul raconte que Jeanne est sa dulcinée
Les mangues vertes et que Jeanne est sa dulcinée sont les objets directs qui peuvent être définis
comme en (4) :
(4) objet direct est un SN ou une proposition subordonnée fille du SV porté par un verbe
transitif.
-Objet indirect
(5) a. Elle a remis deux bananes à son fils
b. offre-nous les fleurs !
c. Fred gave peanuts to his wife
d. Fred gave his wife peanuts
L’objet indirect vient très souvent après l’objet direct dans les constructions ditransitives (5a,
c), il peut aussi changer de position, ce qui contribue à compliquer la structure (5b, c). Il peut
se définir (6)
(6) a. Avec les verbes de type V (SN-SN/SP), le SP fille de SV est précédé immédiatement par
SN fille de SV ;
b. Avec les verbes de type V (SN- SN (SN/proposition subordonnée) ), le SN fille de SV
est immédiatement précédé par V (c’est-à-dire le premier SN fille de SV ).
Les langues disposent également, en plus des sujets, objets directs et indirects, ce que l’on
nomme obliques. Ces obliques peuvent être introduits par les prépositions ou autres marques
comme ils peuvent aussi être non marqués. En finlandais par exemple, l’oblique est marqué par
des suffixes spéciaux. Parfois les obliques peuvent apparaitre structurellement dans les mêmes
positions que l’objet indirect ; la différence résidant dans la nature du verbe qui les introduit ;
est-ce que le SP fait partie de la structure de l’argument du verbe ou non ? doit guider l’analyste.
Si le verbe est de type V ( SN- SN PP) comme donner, offrir, alors le SP est un objet indirect ;
si par contre le verbe est de type V(SN –SN) où le SP n’est pas déterminé par les traits du verbe
comme manger, alors le SP est un oblique.
Exemplifions :
(7) a. Marie a offert les fleurs rouges à sa maman
b. Marie mange les mangues avec un couteau
-Objet de la préposition
Soit la phrase :
(8) Fred a invité Marie chez ses parents
Essayons de représenter les différentes parties. Nous dirons que le SN Fred est la fille de P,
c’est-à-dire le sujet ; le SN Marie est la fille de SV porté par le verbe transitif inviter, Marie est
l’objet direct et ses parents est le SN fille de SP, objet de la préposition. Ainsi, l’objet de la
préposition peut se définir :
(9) Objet de la préposition : SN fille de SP
Les relations grammaticales peuvent avoir cette structure :
(10) Sujet- objet direct- (objet indirect- objet de la préposition- oblique)
2.3. Les unités lexicales et leurs compléments
Comme nous l’avions vu en deuxième année, les unités lexicales déterminent le nombre et le
type de compléments avec lesquelles elles se combinent. On parle par exemple de la valence
verbale lorsqu’il s’agit d’un verbe et la manière dont il sélectionne ses compléments. En effet,
les verbes sont construits en conformité avec l’information présente dans leur entrée lexicale,
en relation avec le nombre et le type de compléments qu’ils sélectionnent. Puisque le verbe se
définit comme un mot qui exprime une action, il fait référence à une situation et chaque type de
situation implique un certain type d’actants ou de participants qui ont des rôles bien précis. Ces
actants impliqués dans la situation ou l’action dénotée par le verbe ou tout type de prédicat
correspondent aux arguments du prédicat. La valence verbale consiste alors à associer au verbe
une structure argumentale ou une grille argumentale comme en (11)
(11) a. Maman met bébé au lit
b. mettre (Agent, Thème, But)
Ici, le verbe mettre exprime une action à trois entités : la maman qui fait l’action (Agent), le
bébé (Thème) qui est celui que la maman déplace et le lit (But) où atterrit bébé. Les trois entités
sont des arguments de verbe mettre comme mentionné en (11b). (1b) représente ainsi la grille
ou la structure argumentale de mettre.
La structure argumentale d’un verbe fait part du nombre de participants à l’évènement ou à la
situation qui sont imposés par le verbe lui-même, tout en indiquant le rôle qu’ils y jouent. Ce
rôle est appelé rôle thématique ou rôle θ (lire thêta). Le nombre et la dénomination des rôles
thêta dépendent des littératures, des auteurs et de la finesse de l'analyse.
(12) Agent ou acteur : entité qui fait délibérément l’action décrite par un verbe d’action ; entité
accomplissant volontairement une action.
Patient ou objet : entité qui subit un changement d’état, et qui est affectée, suite à l’action
décrite par le verbe ; siège de l'accomplissement d'un procès
But : état vers lequel est censé progresser un procès ; lieu final d’une entité déplacée.
Thème : entité qui est déplacée par l’action décrite par le verbe, de façon générale, toute entité
située par rapport à un lieu.
Lieu : position de l’entité dont on parle ; circonstances spatiales d'un procès
Source : lieu initial où se trouvait l’entité déplacée ; état initial avant l'accomplissement d'un
procès