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NOTES DE COURS
Dr FOFANA César
Niveau : M1 FINANCE/COMPTABILITE
SOMMAIRE
Jadis l’éligibilité à l’un de ces régimes est fonction du chiffre d’affaires réalisé, de la nature de
l’activité exercée ou de la forme juridique de l’entreprise sous laquelle les contribuables
exploitent cette activité. Mais selon la LFP 2015, le critère de chiffre d’affaires étant le plus
adapté à la réalité économique, à l’exclusion de considérations liées à la nature de l’activité ou à
la forme juridique et dans le but de se conformer aux recommandations du FMI. S’appuyant sur
ce critère les agents économiques faisant du commerce, de l’industrie, de la prestation de services
ou exerçant une activité non commerciale sont repartis en quatre grands régimes :
Le régime du réel normal (RNI) ;
Le régime simplifié d’imposition (RSI) ;
Régime des microentreprises (RME) ;
Régime de l’Entreprenant (RE).
Les activités de
commerce ou de 2% [0 à 5 000 000] X
négoce (business,
affaires, négociant
exportateur, 4% [5mil à 50mil] X
Entreprena négociant
importateur) Ces taux sont réduits de moitié en
nt (les petits cas d’adhésion à un CGA
1 commerçants,
2,5% [0 à 5 000 000] X
artisans et Les autres types
d'activités, y
façonniers) compris les
prestations de 5% [5mil à 50mil] X
services, artisanat,
industrie… Ces taux sont réduits de moitié en cas
d’adhésion à un centre de gestion agréé
(CGA)
7% [50mil - 200mil]
2
Microentre Toutes activités
X
imposables
-prises 5%
en cas d’adhésion à un centre de
gestion agréé (CGA)
Toutes activités
3 Petites Entreprises [200mil-500mil] X
imposables
Moyennes
[500mil-1000mil]
Entreprises Toutes activités
4 X
Grandes imposables
CATTC ˃ 1000mil
Entreprises
Elle est déterminée par application d’un taux de 2 % ou de 2,5 % au chiffre d’affaires,
selon q u ’ i l s’agit des a c t i v i t é s d e c o m m e r c e ou d e né g oc e , ou e n c o r e d e s
a u t r e s t yp e s d'activités, y compris les prestations de services. En ce qui concerne les
commerçants, artisans et façonniers exerçant leur profession en étalage dans les rues ou sur les
marchés et qui réalisent un chiffre d'affaires annuel inférieur à 1 200 000 francs, le conseil
municipal de leur localité peut les autoriser à acquitter une taxe journalière.
Cette taxe est libératoire de la contribution des patentes, des taxes communales, de la contribution
à la charge des employeurs, de l’impôt sur les traitements et salaires, à l’exclusion des retenues à
la source.
Les contribuables sont tenus de souscrire au plus tard le 15 janvier de chaque année leur
déclaration.
Le montant de la taxe due de l’année en cours est fixé en fonction du chiffre d’affaires déclaré par
le contribuable ou celui retenu par le service des impôts après instruction du dossier de ce dernier.
Lorsqu’un contribuable exploite simultanément dans la même localité ou dans des localités
différentes plusieurs établissements boutiques, magasins, ateliers, chantiers et autres lieux
d’exercice d’activité ; chacun d’entre eux est considéré comme entreprise ou exploitation distincte
faisant dans tous les cas l’objet une imposition séparée, dès lors que le chiffre d’affaires total
réalisé au titre de l’ensemble des activités exercées ne place pas le plein droit le contribuable sous
le régime d’imposition supérieur correspondant.
2.3.2 Payement de la taxe d'Etat de l'Entreprenant (TEE)
1°-Les contribuables sont tenus d’effectués spontanément à la recette des impôts du lieu d’exercice
de leur activité, au plus tard le 10 de chaque mois, un versement égal au douzième du montant de
leur taxe annuelle exigible.
2°- Jusqu’à la fixation de leur taxe annuelle, les contribuables doivent acquitter des versements
mensuels égaux au douzième de leur taxe annuelle précédente.
Ces versements provisionnels doivent être régularisés spontanément dès fixation de la taxe de
l’année considérée.
La cotisation due au titre de l’impôt des microentreprises est libératoire de tous les autres impôts
et taxes, à l’exclusion des impôts sur les traitements, salaires, pensions et rentes viagères (ITS)
aussi bien à la charge des salariés que de l’employeur et des retenues à la source.
1. PERSONNES IMPOSABLES ET DETERMINATION (ART 71 bis CGI)
Il concerne les entreprises dont le chiffre d'affaires annuel toutes taxes comprises se situe entre
50 millions et 200 millions de francs sans distinction de la nature de l’activité exercée. Pour la
détermination de l'impôt des entreprises assujetties à ce régime, il est fait application d'un taux de
7 % au chiffre d'affaires annuel toutes taxes comprises. Ce taux est ramené à 5 % pour les adhérents
des centres de gestion agrées.
NB/-Les entreprises appartenant à ce régime peuvent opter pour le régime du bénéfice réel
simplifié. Cette option est subordonnée à la réalisation d'un chiffre d'affaires annuel
minimum de 100 millions de francs.
2. DECLARATION, ETABLISSEMENT ET PAYEMENT DE LA TAXE DES
MICROENTREPRISES (TME) (à l’instar de la TEE)
2.1 Déclaration et établissement de la taxe des microentreprises (TME)
Les contribuables sont tenus de souscrire au plus tard le 15 janvier de chaque année leur
déclaration.
Le montant de la taxe due de l’année en cours est fixé en fonction du chiffre d’affaires déclaré
par le contribuable ou celui retenu par le service des impôts après instruction du dossier de
ce dernier.
Lorsqu’un contribuable exploite simultanément dans la même localité ou dans des localités
différentes plusieurs établissements boutiques, magasins, ateliers, chantiers et autres lieux
d’exercice d’activité ;chacun d’entre eux est considéré comme entreprise ou exploitation distincte
faisant dans tous les cas l’objet une imposition séparée, des lors que le chiffre d’affaires total
réalisé au titre de l’ensemble des activités exercées ne place pas le plein droit le contribuable sous
le régime d’imposition supérieur correspondant.
Ces deux régimes seront étudiés dans le cadre du chapitre sur l’impôt sur les bénéfices indutriells
et commerciaux (IBIC).
Chapitre 2 : LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE (TVA) ET LA TSE
Section 1:GENERALITES
1-DEFINITION
La TVA est un impôt indirect qui frappe la consommation des entreprises, des ménages, de l’état
et des collectivités publiques ; à l’exception des activités salariales et agricoles.
2-LES DIFFERENTS REGIMES D’IMPOSITION
Il existe cinq régimes d’imposition :
- La taxe communale de l’Entreprenant dont le chiffre d’affaires TTC est inférieur à 5
millions ;
- le régime de la taxe d’Etat de l’entreprenant ;
- le régime de la taxe des Microentreprises
- le régime simplifié d’imposition ;
- le régime du réel normal.
Seuls les assujettis aux régimes simplifié et normal peuvent facturer la TVA.
3-LE MECANISME DE LA TVA
A partir d'un circuit de fabrication, mettons en évidence ce mécanisme.
36 000 Etat
45 000 – 36 000 = 9 000 Etat 9 000 = (250 000 – 200 000) x 0,18
49 500 – 45 000 = 4 500 Etat 4 500 = (275 000 – 250 000) x 0,18
55 800 – 49 500 = 6 300 Etat 6 300 = (310 000 – 275 000) x 0,18
La somme des taxes collectées et reversées à l’Etat tout au long du circuit est 55 800.
En général, l’entreprise joue un rôle d’intermédiaire entre l’état et le consommateur final.
La marchandise soumise à l’un des régimes ci-dessus n’est pas passible de TVA puisqu’en
principe,
le fait générateur de la TVA relatif à un bien importé est sa mise à la consommation. Tant que le
bien demeure sous un régime suspensif, la TVA n’est pas exigible.
En principe, la LSM est neutre au regard de la TVA. Mais certaines opérations sont soumises à la
TVA. Ce sont :
NB : Le prorata obtenu est arrondi à l’entier supérieur pour simplifier les calculs. 64,14%
devient 65%.
Le prorata obtenu à la fin d’une année N sert à calculer la TVA déductible sur les achats
de N+1. 2-2-Variation du prorata dans le temps
2-2-1- Cas des immobilisations
Lorsque le prorata varie de plus de 10 points en valeur absolue par rapport au prorata initial, dans
les cinq (5) ans à compter de la date d’acquisition du bien, une régularisation s’impose.
Cette régularisation consiste en :
- un complément de déduction si le prorata augmente de plus de 10 points ;
- un reversement de TVA si le prorata diminue de plus de 10 points.
La régularisation se fait par 5ème.
Le bien doit être amortissable, en cours de vie et ouvrir droit à déduction.
Régularisation (complément ou reversement) = TVA facturée x Variation x 1/5
Application
Au cours de l’exercice N+1, l’entreprise MIEZAN a acquis les biens suivants :
- Un mobilier de bureau de 2 360 000 TTC amortissable sur 10 ans.
- un matériel et outillage de 13 000 000 HT amortissable sur 5 ans.
Les différents prorata utilisés sont les suivants :
N+1 ……. 75% N+4 …… 63%
N+2 ……. 70% N+5 ……85%
N+6 …… 60%
N+3 …….. 90%
TAF
1- Déterminez les coûts d’acquisition ou les bases amortissables.
2- Quelles sont les régularisations qui s’imposent ?
3- Quelle est l’incidence de ces régularisations sur le résultat ?
Solution
1/ Coûts d’acquisition ou les bases amortissables
2/ Régularisations
Le mobilier étant exclu du droit à déduction, il n’y a pas de régularisation à son niveau.
Seul le matériel fera l’objet de régularisation.
Régularisation
Prorata de Prorata Variation du
Année Réponses Complément Reversement
l’année initial (N+1) prorata
N+2 70% 75% 5% Non - -
2 340 000 x 15% x
N+3 90% 75% 15% Oui 1/5 = 70 200
2 340 000 x12% x
N+4 63% 75% 12% Oui 1/5 = 56 160
N+5 85% 75% 10% Non - -
A partir de N+6, le bien n’est plus en cours de vie. Il n’y a donc plus de régularisation.
Comptabilisation
N+3
4441 Etat TVA due 70 200
758 Autres produits 70 200
(Suivant régularisation)
N+4
658 Autres charges 56 160
4441 Etat TVA due 56 160
(Suivant régularisation)
Comptabilisation
= TVA brute
- TVA déductible
- Crédit de TVA reporté du mois précédent
Les heures de travail au delà des heures normales de travail, sont considérées comme heures
supplémentaires et rémunérées à un taux horaire majoré selon le tableau suivant :
Heures Majoration
e e
41 heure à 46 heure 15 %
47e heure à 55e heure 50 %
Heures de nuit jour ouvrable (21 heures à 5 heures) 75 %
Heures de jour dimanche et jours fériés. 75 %
Heures de nuit dimanche et jours fériés. 100 %
NB : La durée hebdomadaire de travail est 40 heures.
La durée mensuelle de travail est (40 heures x 52 semaines) / 12 mois = 173,33 heures quelque
soit le temps perdu dans l’entreprise.
NB : Le nombre d’heures supplémentaires est plafonné à 15 par semaine et 75 par an.
Les cadres et les travailleurs payés au rendement ne peuvent bénéficier des heures
supplémentaires.
Pour les travailleurs rémunérés mensuellement, le taux horaire rémunérant les heures
supplémentaires est donné par la formule suivante :
Taux horaire = salaire de base / 173,33
Le salaire réel comprend :
- le salaire de base
- le sursalaire
- certaines primes (représentation, fonction, technicité, rendement, responsabilité).
Sont exclus du salaire réel mensuel :
- les primes d’ancienneté et d’assiduité
- les indemnités de transport
- les remboursements de frais
Exemple 1 : Travailleur payé par mois.
M. BOKA a travaillé au cours du mois de juin 2004.
1ère semaine : 47 heures dont 2 heures de nuit jour ouvrable.
2ème semaine : 57 heures dont 3 heures la nuit de dimanche.
3ème semaine : 54 heures.
4ème semaine : 47 heures.
5ème semaine : 16 heures.
T.A.F : 1°) Présentez la fiche de décompte.
2°) Calculez le montant de ses heures supplémentaires et son salaire brut sachant qu’il
a un salaire de base de 352 000 F par mois.
Exemple : M. BEDY a un salaire de base de 250 000 et travaille depuis 5 ans et 10 mois.
Calculons sa prime d’ancienneté (PA).
P.A =
b/ La prime de gratification ou 13e mois
Elle a été rendue obligatoire par la convention collective. Elle est d’au moins 75 % du salaire de
base payée en fin d’année.
c/ La prime d’expatriation
Elle est de 40% du salaire de base si le salarié a un contrat d’expatrié.
d/ Les autres primes et indemnités
On a les primes de : rendement, risque, diplôme, assiduité, panier, outillage, tenue de travail,
salissure.
On a les indemnités de : transport, logement, responsabilité…
NB : on appelle SMIG, salaire minimum interprofessionnel garanti. C’est le plus petit salaire
accordé à un travailleur. Il s’élève à 60 000 F.
RESUME
ELEMENTS SBI SBS
Salaire catégoriel (salaire de base,
1 Imposables Imposables
sursalaire, HS, avantages en nature,
PRIMES : de rendement, de
responsabilité, d’ancienneté,
2 Imposables Imposables
d’expatriation, de fonction, de
gratification, d’assistance technique…
Exonérée à 3 x
3 Prime de panier mensuelle Imposables
SMIG/H/prime
4 Prime mensuelle de salissure Imposable Exonérée à 13 x SMIG/H
5 Prime mensuelle de tenue de travail Imposable Exonérée à 7 x SMIG/H
6 Prime mensuelle d’outillage Imposable Exonérée à 10 x SMIG/H
7 Prime de transport Exonérée à 30.000 Exonérée à 30.000
Allocations versées au salarié
8 Imposables imposables
représentatives d’avantage en nature
9 Allocation familiales Exonérées Exonérées
Remboursement de frais sous
présentation de facture pour les frais
10 Exonérés Exonérés
supportés par le salarié au profit de
l’entreprise
11 Complément de retraite imposable
Exonération sous la double
Prime d’assurance vie maladie limite de 10% de la
12 individuellement contractée à la tête des rémunération totale en Exonérées à 50%
dirigeants espèce imposable et d’un
montant mensuel de
Primes versées aux compagnies 300.000
d’assurance dans le cadre de contrat
13 groupe d’assurance maladie au profit Exonérées Exonérées à 50%
des salariés
(Article 8 LFP 2013)
Exonérées à concurrence de
10%de la rémunération
totale en espèce (indemnités
INDEMNITES : d’équipement, comprises) perçues par le
14 de déplacement, de fonction, de contribuable, à l’exclusion de Imposables
représentation, de responsabilité, la quotité de la prime de
transport exonérée de
l’allocation familiale et de
remboursement de frais
Indemnités non utilisée conformément à
15 Imposables Imposables
son objet
APPLICATION
Soit les de salaires de M. ABLE : Indemnité de fonction….….200 000
Salaire de base……………..500 000
Indemnité de déplacement…150 000
Sursalaire………………..1 200 000
Indemnité de transport……...15 000 Allocation familiale………....15 000
Il est logé dans une villa de 6 pièces meublée, climatisée et dotée d’une piscine avec un loyer
mensuel de 780 000.
Les factures d’eau (50 000), d’électricité (85 000) et de téléphone (187 000) sont prises en charge
par l’entreprise.
L’entreprise met à sa disposition le personnel domestique suivant :
- Cuisinier………………….65 000
- Gens de maison………….50 000
- Jardinier…………………100 000
Sa sécurité est assurée par une société de gardiennage à qui l’entreprise verse 130 000 par mois.
Les frais de scolarité de ses enfants sont de 300 000 F/mois.
Il est marié et père de trois enfants.
TRAVAIL A FAIRE :
Calculez le salaire brut imposable (SBI) et le salaire brut social (SBS).
Logement 6 pièces
Mobilier
Electricité (60000+6*20000)
Eau (50000+30000)
Téléphone
Employé de maison
Jardinier
Cuisinier
Gardiennage (*)
Frais d’écolage
TOTAL
Exonérations 1
Exonérations 2
Indemnité de fonction :
Indemnité de déplacement :
Prime d’équipement :
TOTAL :
Limite d’exonération : (RE 2 x 10%)=
+ Avantage en nature
Total
SC= IS =
L’IGR est fonction du revenu (R), du quotient familial (Q) et du nombre (N) de parts donné par le
tableau suivant :
Situation Enfant à Correctifs éventuels Nombre de
matrimoniale Charge parts
Cas général 1 part
Cas particulier
Salarié ayant :
Célibataire, divorcé ou - enfants majeurs, enfants
veuf décédés
Sans enfant - pension de 40% au moins pour
invalidité de guerre ou invalidité
de travail 1,5 part
- pension de veuve de guerre
Célibataire, divorcé ou 1.5 part pour lui et
veuf Avec enfant(s) 0.5 part par enfant
Marié Sans enfant 2 parts
2 parts pour lui et
Marié ou veuf Avec enfants 0.5 part par enfant
Remarque :
- Le nombre de part ne peut en aucun cas excéder cinq (5).
- Selon la nouvelle loi sur le mariage adoptée en 2012, la femme mariée a deux parts mais les
enfants sont à la charge de l’époux sauf si elle bénéficie de la puissance paternelle.
- L’enfant infirme majeur donne droit à une part.
- Epoux séparés : chaque époux est considéré comme un célibataire ayant à sa charge, les
enfants dont il a la garde.
Sont enfants à charge :
les enfants légitimes
les enfants naturels reconnus
les enfants légalement adoptés
Les enfants restent à charge pendant leur minorité (21 ans) ou s’ils sont âgés de moins de 25 ans
poursuivent leurs études.
389 084 <Q ≤ 842 166 donc IGR = R × 45/145 – 44181 × N = 2 144 580*45/145-44181*3.5
BULLETIN DE SALAIRE
Etabli le : 29/09/N ENTREPRISE: SICAD
Période du : Raison sociale: vente d'articles
Noms et prénoms: N°CC :09 224 78 R
Adresse: Adresse:234100 Gagnoa
Catégorie professionnelle: Tél:32 77 23 230
Emploi: N°RC,,,,,,,,
Salaire de base
Sursalaire
Prime d'ancienneté
Autres primes
Heures supplémentaires………………………………………….
HS à 15%.................................................................................
HS à 50%.................................................................................
HS à 75%.................................................................................
HS à 100%...............................................................................
Indemnités taxables
Avantages en nature
Salaire net
Avances
Acomptes
NET A PAYER
Cachet et signature de
Signature du salarié Salaire payé le………………. l'employeur
Chapitre 4 :L’IMPOT SUR LES BENEFICES INDUSTRIELS ET
COMMERCIAUX ET LES BENEFICES AGRICOLES
(IBIC OU IBA)
Section 1 :GENERALITES
1- LES AFFAIRES CONCERNEES
L’IBIC ou l’IBA est un impôt cédulaire qui frappe les bénéfices réalisés par les agents
économiques exerçant dans les domaines industriel, commercial, agricole, forestier ou minier
(Article 1er du CGI).
2-LES EXEMPTIONS
2-1- Les exemptions permanentes (Article 4 du CGI)
Sont exonérés de l’impôt :
- Les personnes physiques et morales assujetties à l’impôt synthétique et à la taxe forfaitaire ;
- les offices d’habitations économiques
- les caisses de crédit agricole mutuel
- Les sociétés coopératives de consommation qui ne vendent que les produits de leurs adhérents ;
- Les sociétés de prévoyance, sociétés mutuelles de production rurale, sociétés coopératives agricoles de
production, associations d’intérêt général agricole, sociétés d’assurances et de réassurances mutuelles
agricoles, fonctionnant conformément à leurs statuts.
- les sociétés de secours mutuels
- Les micro finances quelque soit leurs formes.
- Le centre national de recherche agronomique (CNRA)
- L’Association pour la Promotion des Exportations (APEX-CI)
2-2- Les exemptions temporaires (Article 5 du CGI)
Sont affranchis de l’impôt :
- Les exploitants placés sous des régimes d’exonération temporaire : régime déclaratif et régime d’agrément
à l’investissement ;
- Pendant 25 ans, les bénéfices provenant exclusivement de la location d’immeubles construits par Des
entreprises immobilières agréées comme propriétaires ;
- Pendant 3 ans, les bénéfices des sociétés créées pour reprendre une société industrielle en difficulté ;
les centres de gestion agréés au titre de l’année de leur création et les deux années suivantes (article 6 du
CGI).
3-LA TERRITORIALITE DE L’IMPOT
L’IBIC ou l’IBA frappe le bénéfice réalisé sur le territoire national et celui dont l’imposition est
régie par une convention fiscale internationale (article 2 du CGI). Les bureaux de liaison ou de
représentation ne sont imposables que pour un montant forfaitaire de 2 000 000 F par an en côte
d’ivoire. Le bénéfice réalisé dans une succursale n’est donc pas imposable en Côte d’ivoire.
Toutefois, selon l’article 20 du CGI, les dépenses d’étude, de prospection et de fonctionnement,
engagées à l’étranger dans un établissement de vente, un bureau d’étude ou de renseignements
sont déductibles pendant les trois premiers exercices. A partir du 4e exercice, ces dépenses ne sont
plus déductibles et les charges initialement déduites doivent être rapportées par 1/5 au résultat
imposable de chacun des 5 exercices suivants.
Exemple :
La SA NIKOU a créé un bureau d’étude au BENIN. Les charges engagées au cours des 5 premiers
exercices sont les suivantes :
N+1 ……...25 millions N+4………..22 millions
N+2………..30 millions N+5…..……17 millions
N+3……..…20 millions Quel est régime fiscal de ces dépenses ?
Solution
N+1……….25 millions : déductibles
N+2……….30 millions : déductibles
N+3…….…20 millions: déductibles.
Somme totale déduite : 25 000 000 + 30 000 000 + 20 000 000 = 75 000 000.
A partir de n + 4, les charges ne sont plus déductibles.
A réintégrer au résultat de N+ 4 : 22 000 000 + (75 000 000 x 1/5) = 37 000 000.
A réintégrer au résultat de N+ 5 : 17 000 000 + (75 000 000 x 1/5) = 32 000 000.
Exemple 1 :
La société DONDEDIEU a accordé les dons suivants :
* Don à MAWA TRAORE pour son concert : 3 000 000 Quel est le sort fiscal de ces dons
* Don au village SOS d’Abobo : 10 000 000 au regard de l’IBIC sachant que
* Don à FC DIGBEUDALEPA : 500 000 le CAHT est de 600 000 000?
* Don au CNRA : 8 000 000
ELEMENTS REINTEGRATIONS DEDUCTIONS
Résultat comptable avant impôt 125 000 000
Don à MAWA TRAORE 3 000 000
Don à FC DIGBEUDALEPA 500 000
Don au village SOS d’Abobo 10 000 000
Don au CNRA 8 000 000
TOTAL 18 000 000
L1 : 2,5% x 600 000 000 = 15 000 000
L2 : 200 000 000 -
18 000 000 > 15 000 000 ; à réintégrer :
18 000 000 – 15 000 000 = 3 000 000 3 000 000
Résultat fiscal 131 300 000
Exemple 2 :
Don aux Eléphants : 100 000 000. CA HT : 3 000 000 000.
Quel est le sort fiscal de ce don au regard de l’IBIC ?
Même question dans les hypothèses suivantes :
H 1 : Don de 70 000 000
H 2 : Don de 215 000 000
Exposez le régime fiscal de ces dons au regard de l’IBIC.
H 1 : Don de 70 000 000
L1 : 2,5% x 3 000 000 000 = 75 000 000
L2 : 200 000 000
70 000 000 < 75 000 000 ; les 70 000 000 sont déductibles
H 2 : Don de 215 000 000
L1 : 2,5% x 3 000 000 000 = 75 000 000
L2 : 200 000 000
215 000 000 >75 000 000 ; donc on réintègre 140 000 000 (= 215 000 000 – 75 000 000).
La déductibilité est limitée au plus petit montant.
-
2-5-3-les bourses d’étude annuelles
Elles ne doivent pas excéder 600 000 F par étudiant bénéficiaire et 12 000 000 par entreprise
donatrice. Ce seuil de 600 000 est porté à 1 000 000 F pour les étudiants en cycle de recherche.
Nb : les bourses octroyées ne doivent ne doivent être versées ni aux conjoints, ni aux ascendants
et descendants des membres de la direction et des cadres de l’entreprise.
Exemple : bourses d’études de 18 500 000 aux étudiants du Lycée technique de Cocody dont 11
en
cycle BTS pour un montant de 500 000 F par bénéficiaire (l’un des étudiants est la conjointe du
DG), 6 étudiants en licence 3 pour 900 000 F l’un et le reste à 5 étudiants en Master 2 (cycle de
recherche).
Quel est le sort fiscal de ces dons au regard de l’IBIC ?
ELEMENTS REINTEG. DEDUCT.
BOURSES OCTROYEES AUX ETUDIANTS :
Bourses déductibles :
Bourses déductibles aux BTS :…………………………………..
Bourses déductibles aux 6 L3 :………………………….………
Bourses déductibles 5 Master 2 :………………………………
Total déductible : -
Plafond de déduction de l’entreprise :
2-6/ Les frais de personnel
Ils sont en principe des charges déductibles. Il s’agit du salaire et de tous ses accessoires
(sursalaires, heures supplémentaires, primes et indemnités, avantages en nature,…) ainsi que des
retenues fiscales et sociales à condition qu’ils correspondent à un travail effectif.
Mais il existe quelques particularités liées à la nature juridique de chaque société.
2-6-1- Les sociétés anonymes
Les administrateurs perçoivent une rémunération complémentaire appelée jetons de présence. Ce
sont des charges déductibles dans la limite de 3 000 000 F par an et par administrateur à
l’exclusion des indemnités versées au PDG et au DGA ou au PCA et au DG (Article 18-A4 du CGI).
La charge déductible se calcule au prorata temporis si le temps de travail de l’associé est inférieur
à 12 mois. Les indemnités de missions et autres rémunérations versées en vertu d’un contrat de
travail, sont des charges déductibles. La rémunération de l’associé unique d’une SA est une charge
déductible si elle correspond à un travail effectif.
NB : Le nombre d’administrateur varie entre 3 et 12.
Le résultat comptable avant impôt est de 125 000 000 F et le capital social est de 200 000 000.
On note : IS : Intérêt Servi, calculé à partir du taux utilisé par l’entreprise
ID : Intérêt déductible, calculé à partir du taux de la BCEAO
Exemple 2 : La SA ETOILE DU SUD a emprunté auprès de ses associés, les sommes suivantes :
- KRA : 250 000 000 le 01/01/N
- YANOL : 450 000 000 le 31/07/N
Le taux utilisé est de 12%. Le taux de la BCEAO est de 8%.
Quel est le sort fiscal de ces intérêts au regard de l’IBIC sachant que le capital social est de 600 000 000
ELEMENTS REINTEGRATIONS DEDUCTIONS
Résultat comptable avant impôt 125 000 000
Résultat fiscal
2-8/ Les amortissements.
2-8-1- Les conditions de déductibilité des amortissements
- Pour être déductibles fiscalement, les amortissements doivent remplir un certain nombre
de conditions :
- Ils doivent porter sur un élément d’actif immobilisé appartenant à l’entreprise ou pris en
crédit-bail ;
- Ils doivent porter sur un élément qui se déprécie avec l’usage ou par obsolescence.
- L’amortissement doit être effectivement pratiqué et figurer sur un plan d’amortissement.
- Ils doivent tenir compte des taux autorisés par l’administration fiscale :
La première annuité
Une annuité de 40% est appliquée sur la VO en plus de la fraction de la VNC amortie sur la durée
de vie de l’immeuble.
Exemple 1 : Un bâtiment est acquis le 04/04/N à 200 000 000 et est destiné au logement du
personnel et amortissable en accéléré sur 20 ans.
Déterminer les deux premières annuités et passer les écritures.
Exemple 2 : Un immeuble de 150 000 000, destiné au logement du personnel est créé par
l’entreprise le 01/09/N. Amortissement accéléré sur 20 ans. 30 mois plus tard,
l’immeuble est affecté à usage commercial.
TAF : Déterminer l’excédent d’amortissement à rapporter au résultat.
Tableau d’amortissement
L’amortissement de 30 000 000 étant compris dans le résultat comptable, il participe au résultat
déficitaire. Il faut donc différer sa déduction ; d’où ARD = 30 000 000 d’amortissement.
Résultat final = - 32 000 000 + 30 000 000 = - 2 000 000 (perte) reportables sur les exercices
ultérieurs.Les 2 000 000 représentent un déficit fiscal ordinaire.
2/ Le résultat étant négatif, l’impôt à payer sera l’IMF. IMF = 0,5% x 600 000 000 = 3 000 000.
Exemple 2 : Mêmes informations sauf que charges non déductibles = 60 000 000 dont
amortissements = 7 500 000.
1/ Montant des ARD
ELEMENTS REINTEGRATIONS DEDUCTIONS
Résultat comptable
2/ Le résultat, bien que positif, est jugé très faible. Il faut donc différer la déduction des
amortissements pour le rehausser (cas exceptionnel et rare). ARD = 7 500 000 imputable sur le
bénéfice ultérieur. Résultat imposable = 4 000 000 + 7 500 000 = 11 500 000.
IBIC = 11 500 000 x 25% = 2 875 000 ; IMF = 0,5% x 600 000 000 = 3 000 000
IMF > IBIC donc impôt à payer = IMF de 3 000 000.
Solution
Taux linéaire = 20% taux dégressif = 40%
Exercice Amortissement dégressif Amortissement linéaire
Base Annuité Cumul Annuité Cumul
N 20 000 000 6 000 000 6 000 000 3 000 000 3 000 000
N+1 12 000 000 - 6 000 000 4 000 000 7 000 000
Annuité omise en N+1 = 12 000 000 x 40% = 4 800 000
Le cumul dégressif est inférieur au cumul linéaire : 6 000 000 < 7 000 000
Annuité irrégulièrement différé = 7 000 000 – 6 000 000 = 1 000 000 (à réintégrer).
La fraction régulièrement différée est de 4 800 000 – 1000 000 soit 3 800 000.
Les 1 000 000 ne seront plus rattrapés au risque d’une réintégration. Les 3 800 000 seront
ultérieurement rattrapés soit par étalement, soit de façon immédiate.
b-2/ Les amortissements régulièrement différés
Si à la clôture d’un exercice, le cumul des amortissements antérieurement pratiqués excède le
cumul des amortissements linéaires, l’entreprise peut régulièrement différer l’amortissement
correspondant à cet exercice. L’incidence fiscale dépend de la nature du résultat. En cas de résultat
bénéficiaire, l’annuité régulièrement différée doit être repartie sur la durée restant à courir.
En cas de résultat déficitaire, la déduction peut être globale ou être étalée sur la durée restant à
courir.
Exemple : La société MAYA a acquis le 04/01/N+1, un matériel lourd de 30 000 000 amortissable
sur 5 ans en dégressif. A la clôture de l’exercice N+2, aucun amortissement n’a été pratiqué. A la
clôture de l’exercice N+3, une double annuité a été pratiquée.
TAF : 1/ Présentez le plan d’amortissement.
2/ Quel est le sort fiscal de l’annuité différée ?
3/ Quelle est l’incidence fiscale de la double dotation en N+2 ?
1/ Plan d’amortissement
Taux linéaire = 20% taux dégressif = 40%
Exercice Amortissement dégressif Amortissement linéaire
Base Annuité Cumul Annuité Cumul
2-9/ Les dépréciations et provisions
L’article 46 du droit comptable définit la dépréciation comme la constatation comptable de la perte
probable et non irréversible d’un élément d’actif.
C’est aussi la différence entre la valeur d’entrée d’un élément d’actif et sa valeur actuelle.
Selon l’article 48, les dotations ou charges pour provisions proviennent de l’accroissement d’un
élément du passif externe (dettes) dont l’échéance ou le montant restent incertain.
2-9-1- les conditions de déductibilité des provisions et dépréciations
a- Les conditions de forme
- Elles doivent être régulièrement comptabilisées au cours de l’exercice
- Elles doivent figurer sur le relevé des provisions à joindre à la déclaration des résultats.
b- Les conditions de fonds
- Elles doivent être nettement précisées dans leur nature et leur montant.
- Elles doivent être probables et non pas seulement éventuelles
- La dépréciation doit résulter d’un évènement en cours à la clôture de l’exercice.
- Elles doivent se rapporter à des charges fiscalement déductibles.
2-9-2- Analyse des principales dépréciations et provisions
a/ Les dépréciations et provisions déductibles
Les dépréciations pour créances douteuses individualisées et justifiées par un début de
contentieux.
Les dépréciations des stocks.
Les dépréciations des titres en portefeuille
Les provisions pour congés payés de l’exercice précédent.
Les provisions pour charges à payer
Les provisions pour impôts déductibles
Les provisions pour restructurations
b/ Les provisions et dépréciations non déductibles
Les dépréciations pour créances douteuses déterminées de façon forfaitaire
Les provisions pour renouvellement du matériel
Les provisions pour propre assureur
Les provisions pour hausse des prix.
Les provisions pour congés payés de l’exercice et pour gratification
Les provisions pour réductions commerciales à accorder
Les provisions pour impôts non déductibles
Les provisions pour retraite ou départ du personnel
Les provisions pour perte de change.
2-10/ Les charges HAO
Elles sont déductibles.
Leçon 3 : ANALYSE DES PRODUITS
1-LES VENTES OU RECETTES
Elles sont imposables. Il s’agit des ventes de marchandises, produits finis, services…le montant
doit être diminué des réductions commerciales.
2-LES PRODUCTIONS IMMOBILISEES OU LIVRAISONS A SOI-MEME
Elles sont imposables. Il s’agit à la fois d’une vente et d’un achat.
3-LES PRODUITS ET PROFITS DIVERS
Ils sont imposables.
4-LES GAINS DE CHANGE
Ils sont imposables.
5-LES SUBVENTIONS
On distingue :
- Les subventions d’exploitation
- Les subventions d’équilibre
- Les subventions d’investissement ou d’équipement
5-1/ Les subventions d’exploitation
Elles sont accordées par l’état ou les collectivités publiques en vue de maintenir le prix de vente
d’un produit à un niveau inférieur à son prix de revient ou de compenser les servitudes
exceptionnelles dont l’état grève certaines entreprises. Ce sont des produits imposables.
5-2/ Les subventions d’équilibre
Elles sont accordées dans le but d’absorber partiellement ou totalement un résultat déficitaire. Elles
sont imposables.
5-3/ Les subventions d’investissement ou d’équipement
Elles sont accordées aux entreprises pour leur permettre de réaliser des investissements
amortissables ou non amortissables.
Lors de l’octroi de la subvention, le compte 14 est crédité du montant de la subvention.
Si le bien acquis par subvention est amortissable, la subvention est rapportée au résultat au rythme
des amortissements pratiqués.
Quote-part de subvention amortie = taux de subvention x annuité d’amortissement
Avec taux de subvention = montant de la subvention/VO du bien. Ou Quote-part de subvention
amortie = montant de la subvention x taux d’amortissement.
2-PAIEMENT DE L’IMPOT
Le montant de l’impôt à payer est le plus élevé entre l’IMF et l’IBIC. La cotisation retenue est
payée en trois fractions égales :
Entreprises relevant de la direction des
Entreprises relevant des services
LIBELLES grandes entreprises(DGE) ou centre des
d’assiette des impôts divers(SAID)
moyennes entreprises(CME)
Entreprises du
E/ses
E/ses régime de la Taxe
Tiers E/ses de relevant
Impôts minières, Entreprises d’Etat de
exigibles prestations d’un régime
dus industrielles, commerciales
de services
l’Entreprenant ou
réel
et pétrolières de l’Impôt des
d’imposition
Microentreprises
1er tiers 10 avril N+1 15 avril N+1 20 avril 15 avril N+1 -Déclaration :au plus
BIC/IMF 20 juin tard le 15 janvier de
2e tiers 10 Juin N+1 15 Juin N+1 15juillet N+1
BA/IMF N+1 chaque année
Relevant
du RSI ou 20 -Paiement au plus
10 septembre 15 septembre 15 Septembre
du RNI 3e tiers septembre
N+1 N+1
N+1
N+1 tard le 10 de chaque
mois
Section 4 : LE REGIME SIMPLIFIE
1-LES PERSONNES IMPOSABLES(Voir régimes d’imposition)
IM FN = 0,5% CATTCN
NB : Ici l’IMF a un plancher de 3 000 000.
Il convient de préciser que les contribuables qui relèvent du régime réel simplifié ne
sont pas autorisés à adhérer à un centre de gestion agréé. Par ailleurs, le dispositif de l’article 33
de l’annexe fiscale 2021 aménage les conditions d’exigibilité de l’impôt minimum forfaitaire
(IMF) et prévoit que le montant cumulé des impôts et taxes, hors impôts de tiers, acquitté par une
entreprise relevant du régime du réel simplifié d’imposition, ne peut être inférieur au montant
maximum de l’impôt dû par une entreprise relevant du régime des microentreprises. Avec l’entrée
en vigueur de l’annexe fiscale 2021, L’IMF est exigible dans l’une des conditions suivantes :
- Condition(a) le montant de l’impôt sur les bénéfices de l’exercice est inférieur à l’IMF
dudit exercice ;
- Condition (b) Le montant cumulé des impôts et taxes dus au titre d’un exercice, hors
impôts de tiers, est inférieur au montant maximum de l’impôt des microentreprises déterminé
sur la base du seuil supérieur du chiffre d’affaires du régime des microentreprises.
Toutefois, lorsque l’impôt minimum forfaitaire est dû à raison de la condition définie au b) ci-
dessus, le minimum de perception est majoré de la différence entre le montant
cumulé des impôts et taxes dus au titre d’un exercice et le montant
maximum de l’impôt des microentreprises déterminé sur la base du seuil supérieur du chiffre
d’affaires du régime des microentreprises.
Ainsi, par détermination de la loi, le cumul des impôts et taxes, hors impôts de tiers acquittés par
les contribuables et le minimum de perception à payer lorsque l’IMF est dû pour les
contribuables relevant du régime réel simplifié ne peuvent être inférieurs à 200 000
000 x 7% = 14 000 000 de francs.
Si le minimum de perception est inférieur au montant maximum payé par un contribuable relevant
du régime des microentreprises (200 000 000 X 7% = 14 000 000), une
régularisation est effectuée (paiement complémentaire d’impôt).
4-PAIEMENT DE L’IMPOT
Mêmes règles que le régime normal.