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Qu'en statuant ainsi, alors que le bail ne comportait aucune clause prévoyant la
modification des modalités d'exécution du contrat, la cour d'appel a violé le texte
susvisé;
Dit que sur les diligences du procureur général près la Cour de cassation, le présent
arrêt sera transmis pour être transcrit en marge ou à la suite de l'arrêt partiellement
cassé ;
Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, troisième chambre civile, et prononcé
par le président en son audience publique du dix-huit mars deux mille neuf.
La fiche d'arrêt :
La troisième chambre civile de la Cour de cassation a rendu un arrêt le 18 mars
2019,relatif à la conversion du contrat.
Suite au décès de M.X en 2002 , M.Z administrateur provisoire à la succession des
époux X et M.A liquidateur à la liquidation judiciaire des héritiers de M.X, ont
convoqué Mme Y au fin de convertir l'obligation de surveillance et de fixer le
loyer dû à compter du 1er juin 2003 à la somme de 833,33€; tandis que Mme Y
avait signé un contrat de bail avec M.X moyennant un loyer mensuel de 3.000frc
en plus de l'obligation pour Mme Y la surveillance du bailleur de jour comme de
nuit.
La Cour d'appel déclare recevable la décision de conversion de l'obligation de
surveillance du bailleur tout en sachant que le contrat n'avait pas prévu
expressément une telle clause en cas d'impossibilité d'exécution de l'obligation.
Pour le respect contractuel et du fait que le contrat est un contrat successive, la
cour une conversion de l'obligation de surveillance en obligation financière
équivalente.
La question qui se pose est de savoir : est ce que la conversion d'un contrat est elle
possible après le décès de l'une des parties et sans l'autorisation de l'autre ?
La Cour de cassation casse et annule la décision de la Cour d'appel mais condamne
Mme Y a payé les sommes du loyer dû à partir 31 août 2002 au 31 août 2003 ainsi
que c'est du 1er septembre 2003 au 30 juin 2005.
Aussi il condamne M.Z et M.A en se basant aux dispositions de l'article 700 code
civil tout en rejetant leur demande.