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Ben-mohamed.hamad etu.umontpellier.

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PARTIEL DE TD LE 19 NOVEMBRE EN 3 HEURES (50%)

METHODOLOGIE DU COMMENTAIRE D’ARRET :


 Sert à éclairer une décision de justice, remettre une décision de justice dans son contexte
judiciaire.
 On commence par lire le dispositif, se trouve à la toute fin de l’arrêt.
Arrêt de rejet : validation de la décision des juges du fond (1 ère et 2ème instances) par la Cour de
cassation (juges du droit). On y retrouve des moyens (énonciation des arguments que les parties
invoquent à la décision des juges du fond).
Arrêt de cassation : censure de la décision des juges du fond par la Cour de cassation. On y retrouve
des motifs (exposition de l’argumentation des juges du fond).
 Lecture linéaire de l’arrêt.
Introduction :
**Accroche (citation ou élément de contexte historique, politique…) : date de l’arrêt, la formation
de la chambre (sociale, commerciale, criminelle) et la juridiction qui a rendu l’arrêt.
**Les faits : exposés de manière synthétique ; qualifier juridiquement les parties « l’époux et
l’épouse » « salarié et employeur »
**La procédure judiciaire : assignation (acte d’huissier de justice) ; « La Cour d’appel, date de l’arrêt
de la Cour, et sa décision » ; exposition des motivations de la Cour d’appel « Aux motifs que »
(cassation) ou « Aux moyens que » (rejet).
**La problématique (problème de droit) : privilégier les problématiques fermées (réponse possible
par oui ou par non) ; Prendre la solution de la Cour de cassation (là où elle expose ses motivations,
ses motifs à elle) et on la transforme en phrase interrogative.
Lorsque la solution est longue on peut faire une problématique ouverte (très rare).
Si solution est longue, on peut faire 2 problématiques.
**La solution : « La Cour de cassation répond par la négative… » (de rejet) ou « Elle casse et annule
la décision des juges du fond. En effet, au visa de l’article… » (de cassation).
**Annonce du plan : doit synthétiser l’ensemble de notre analyse, on exprime la solution qu’on va
tenir tout au long du commentaire. « Il ressort de cet arrêt que …(I), toutefois la Cour de cassation…
(II) ».
 Pour trouver le plan : prendre la solution de la Cour de cassation et la diviser.
La ponctuation : si « ; » alors il y a une autre idée, on a alors le I et le II.
Pour transformer les phrases en titre on enlève tous les verbes conjugués.
 On essaye de subdiviser les grands titres en A et B :

*I) A : petit rappel de la notion, « le rappel de la notion de promesse »


*I) B : explication de l’arrêt, on explique le titre du grand I.

*II) A : on explique le titre du II


*II) B : on fait une ouverture en disant ce que cela va apporter, répercussions possibles sur du
droit administratif, pénal…

 Citer la solution de la Cour de cassation, on cite un extrait (mot ou phrase), « la Cour de cassation
affirme que… »
Expliquer en fonction du droit en se servant de nos connaissances/ du cours.
Critiquer (commenter) en se questionnant si la solution est contestable (I) A) critique de la notion
employée par la juridiction), 2 arguments suffisent ici.
1. Les faits se sont produits le 3 janvier 2018 sans qu’il n’y est quelconque poursuite de la part de
Mme Duteil à la suite d’un accord oral conclu entre les deux individus. Au mois de novembre 2018 à
la suite du rappel de la victime à Paul, ce dernier reconnait sa responsabilité, mais sans
aboutissement à un contrat qui convienne aux deux parties, Mme Duteil poursuit alors Paul en 2019.
 Les contrats conclus après le 1er octobre 2016 sont soumis aux dispositions nouvelles de
l’Ordonnance ainsi qu’aux dispositions interprétatives (rétroactivité) de la Loi de ratification (art 16).
Le contrat oral a été conclu après le 1 er octobre 2016 et avant le 1er octobre 2018. Dans ce cas, les
dispositions originales issues de l’Ordonnance resteront applicables.
Mme Duteil doit donc invoquer le texte de l’Ordonnance de 2016. (ARTICLE 1240)

OBLIGATION : lien de droit entre 2 personnes par lequel le créancier peut exiger une prestation ou
une abstention du débiteur.

LOI DU 20 AVRIL 2018 :


 Les dispositions qui opèrent une modification de fond des règles de l’ordonnance de 2016 :
art.1110, 1117, 1137, 1171, 1223, 1327 et 1343-3.
 Les dispositions qui corrigent les maladresses rédactionnelles de l’Ordonnance, ce sont des règles
interprétatives qui rétroagissent au 1er octobre 2016.

Si l’accident était survenu le 3 janvier 2016, l’Ordonnance n’étant pas encore entrée en vigueur à ce
moment-là, il aurait fallu que la victime invoque la loi antérieure (ARTICLE 1382 ancien) (Loi du 17
février 1804).

2. Le 1er juillet 2016 : promesse unilatérale de vente de l’appartement de M. A à Mme B avec option
d’achat jusqu’au 31 juillet 2016.
Rétractation du créancier le 17 juillet alors que la débitrice allait manifestement payer le 20 juillet.
 L’Ordonnance du 10 février 2016 à une entrée en vigueur différée le 1 er octobre 2016. Ainsi, le
contrat s’étant conclu le 1er juillet 2016, c’est la loi antérieure à l’Ordonnance de 2016 qui vient
s’appliquer pour régler ce litige. (Avant 2016 il n’y avait aucun article relatif à la promesse, on se
référé à la jurisprudence)
(UN CONTRAT STIPULE…)

3. Le 16 août 2016 un enfant mineur cause un dommage, le 12 novembre 2016 on recherche la


responsabilité des parents.
L’assignation est fondée sur l’art. 1242 du CV.
 L’art. 1242 modifié par l’Ordonnance du 10 février 2016 – art 2, dispose que l’on est responsable
non seulement du dommage que l’on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé
par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l’on a sous sa garde.
(RESPONSABILITE DU FAIT D’AUTRUI)
Le père et la mère, détenteur de l’autorité parentale, sont responsables du dommage causé par leurs
enfants mineurs habitant avec eux. A moins qu’ils ne prouvent qu’ils n’ont pu empêcher le fait qui
donne lieu à cette responsabilité.
 Dans ce cas, l’art. 1242 n’étant pas rétroactif et entrant en vigueur le 1 er octobre 2016 alors que
les faits se sont produis le 16 août 2016, nous ne pouvons pas utiliser ce texte.
Par conséquent, il faudra utiliser un article de la loi du 17 février 1804.

4. Céleste souhaite annuler le contrat conclu le 24 février 2018 pour dol car Pierre n’a pas fait preuve
d’honnêteté et a revendu la moto plus de 5 fois le prix d’achat.
 L’art. 1137 dispose que le dol est basé sur le fait d’obtenir le consentement de l’autre
contractant par des mensonges telle que la dissimulation intentionnelle d’une information que le
débiteur sait déterminante. Mais depuis la version en vigueur depuis le 1 er octobre 2018 avec la loi de
ratification, une partie a le droit de cacher à l’autre son estimation de la valeur de la prestation.
Le contrat ayant été conclu le 24 février 2018, c’est donc la version de l’article en vigueur avec
l’Ordonnance de 2016 qui vient s’appliquer. L’article 16 de la loi du 20 avril 2018 dispose que les
dispositions de l’article 1137 dans leur rédaction résultant de ladite loi sont applicables aux actes
juridiques conclus ou établis à compter de son eev.
De ce fait, Céleste peut utiliser l’article 1137 du Code civil pour annuler le contrat pour dol.

5. 30 décembre 2017 convenu comme date pour signer un compromis de vente, mais le 29 décembre
l’entrepreneur met fin aux négociations en jeu depuis le 31 mai 2017.
 La loi de ratification de 2018 vient apporter un aspect interprétatif à l’art. 1112 du code civil, les
modifications apportées par ladite loi ont donc un caractère interprétatif et donc il y a élément de
rétroactivité.
Cet art. dispose que le processus des négociations précontractuelles telle que la rupture sont
libres et qu’en cas de faute commise la réparation du préjudice qui en résulte ne conduira pas à des
réparations du préjudice qui en résulte, que ça soit la perte d’avantages ou de chances.
Par conséquent, le couple n’a pas de chance de succès car la loi de ratification vient repréciser
l’Ordonnance de 2016.

1. Pourquoi l’absence d’un délai de validité d’un contrat en cas de décès du créancier entraîne t’elle
la caducité de l’acte ?

2. Une faute médicale extrayant une IVG et causant le handicap d’un individu est-elle préjudiciable ?

3. Pourquoi une liaison avec un individu marié ne peut être préjudiciable ?

4. Un médecin peut-il déroger à son obligation d’information et de preuve ?

5. Pourquoi l’enregistrement à l’insu de l’auteur des propos ne peut-elle constituer une preuve
valable ? (preuve déloyale)

6.

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