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RAPPORT DE STAGE HMD MARS 2014

INTRODUCTION

La région Hassi Messaoud située à 85 km au Nord de Ouargla la


découvert de pétrole dans cette région en 1956 - 1958 elle est classe
dans la catégorie de gisement la plus géante du monde.

La direction engineering et production de la région de Hassi Messaoud


et l ‘un des structures opérationnels importante de la direction
régionale .

La tournée de formation est pour la mise en situation professionnelle au


niveau de D. E .P durant un mois , consacrée aux différents
départements de la direction Engineering et production (D.E.P).

Au cours de ce training au niveau du la direction Eng & Production, ma


mission consistera :

 Faire la connaissance du personnel, et se familiariser avec les méthodes


de travail.
 Connaître le rôle de chaque service, et s’imprégner des activités
opérationnelles.
 Assister aux différentes opérations sur chantier, et identification des
différents équipements et outillages.
 Avoir connaissance sur les problèmes rencontrés aux seins des
différents services.

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RAPPORT DE STAGE HMD MARS 2014

1) Département : WIRE LINE


1°/ Introduction:
Le département wire line a pour rôle d'intervenir sur les puits en production
pour des travaux d'entretien ou prise de mesure sans avoir à les neutraliser.
Il est composé de trois services:
- Service wire line Nord;
- Service wire line Sud;
- Atelier wire line.

Services: WIRE LINE NORD ET SUD

2°/ Définition:
Le wire line ou travail au câble est une technique qui permet d'intervenir dans
les puits en production pour:
- le contrôle et le nettoyage du tubing ( sels, asphaltes...) ou du fond du puits
- la descente ou le repêchage d'outils (pose et remontée de vannes de sécurité
de fond, de duses de fond, de bouchons, de vannes gas lift...);
- des opérations de mesures (enregistrement des pressions et de températures
de fond)
- échantillonnage

3°/ Avantages et inconvénients de la technique


wire line:

3.1°/ Les avantages:


- Rapidité d’intervention
- Légèreté du matériel
- Réduction du personnel (ne nécessite que trois
opérateurs spécialisés au maximum )
- Intervention sur le puits en le maintenant en production
- Economique par rapport aux autres opérations telles que le snubbing ou le
work over;
- Moyens logistique légers et rapides

3.2°/ Les inconvénients:


- Travail du câble qu'en traction, donc on ne peut avoir ni rotation ni circulation;
- Impossibilité de travailler en présence de dépôts durs;
- Opération hasardeuse dans les puits fortement déviés.
4°/ Le matériel utilisé:
Le matériel wire line se divise en deux catégories:
- le matériel de surface;
- le matériel de fond.

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4.1°/ Le matériel de surface:


Le matériel de surface suivant sur tout puits se compose comme suit:

 Le treuil:
Il est composé de deux tambours (un pour le câble 0.092’’, un pour le câble
3/16’’) en acier sur lequel est enroulé un câble. Le tambour est entraîné par un
moteur, permettant de descendre et de remonter le train de wire line dans le
puits.
Le treuil est équipé :
 d'un indicateur de profondeur qui permet de connaître à tout moment la
profondeur de l'outil suspendu au câble.
 d’un tensiomètre qui permet de connaître à tout moment la tension exercée
sur le câble.
 deux manettes de freins.
 une vanne directionnelle à quatre voies.

 Le câble:
Le câble wire line est un fil d'acier lisse. Son choix dépend essentiellement de
l'opération à effectuer et des outils à descendre dans le puits.
Il existe deux sortes de câble wire line:
- Le fil d'acier étiré d'une seule pièce sans soudure ni brasure d'un diamètre
variable, les plus utilisés à Hassi Messaoud sont: 0.082", 0.092" ayant une
résistance à la rupture de 180 Kg/mm2. Il est utilisé généralement pour les
opérations à trains légers et à manoeuvres rapides telles que le grattage ou le
contrôle des parois internes du tubing, la descente d'un amérada, le repêchage
d'un outil,...
Le fil d'acier toronné non élastique mais résistant d'un diamètre de 3/16" ou
9/16", utilisé pour les travaux nécessitant une résistance à la traction plus élevée
telle que le pistonnage.

 Le tensiomètre:
C'est un appareil qui permet de connaître à tout moment la tension qui s'exerce
sur le câble et évite ainsi l'application de surcharges qui peuvent engendrer la
rupture du câble.
Parmi les tensiomètres les plus utilisés on à:
– le tensiomètre hydraulique (qui est utilisé à Hassi Messaoud);
– le tensiomètre électrique.

– Le SAS:
C'est un tube en acier qui vient se poser sur l'arbre de Noël permettant ainsi aux
outils de pénétrer dans le puits sous pression (permet le passage de la pression
atmosphérique à la pression du puits).

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Le SAS existe en plusieurs séries et différents diamètres (2", 2" 1/2, 3", 4", 5") et
peut être formé de plusieurs éléments se raccordant entre eux. La longueur de
ces éléments est de 4' ou 8'.
Dans la région de Hassi Messaoud on utilise généralement trois éléments.
Une vanne de 1/2" est prévue au bas du tube inférieur permettant, ainsi, de
purger le SAS lorsque la vanne du puits est fermée.
Les tubes SAS supportent des pressions allant de 5000 à 10000 PSI.

– Le presse-étoupe: (stuffing box)


C'est un appareil, placé à l'extrémité supérieure du SAS, qui permet l'entrée du
câble tout en assurant l'étanchéité grâce à un packing composé de six ou sept
pastilles en caoutchouc dur serrées entre une butée inférieure fixe et une butée
supérieure réglable au moyen d'une vis moletée.
L'ensemble poulie-support peut pivoter sur l'axe du SAS pour s'aligner avec la
poulie de renvoi.

– L'obturateur de sécurité BOP (blow out preventers):


C'est une vanne de sécurité placée entre le SAS et la tête du puits permettant,
ainsi, de les isoler en cas de danger par fermeture sur le câble sans à le couper.
Les obturateurs sont équipés de mâchoires munies de garnitures en caoutchouc
qui viennent s'appliquer l'une contre l'autre en enserrant le câble.
Il peuvent exister en différents diamètres (3", 4", 5") et en différentes séries
(5000 et 10000 PSI).
Pour s'adapter sur les têtes de puits, il y a deux types de connexion: les
connexions unibolt et les connexions quick union.

 Le train wire line:


Il assure la fonction poids et est composé d'un ensemble d'outils placés au-
dessus des outils de manoeuvre. Il se compose:
- d'un raccord d'accrochage (socket): qui permet de relier le train wire line au
câble. Il est fait de sorte à ce que le noeud d'attache du câble ne représente pas
un point de faible résistance à la rupture.
- des barres de charges (stem): qui permettent de donner le poids nécessaire
pour descendre dans le puits malgré la pression en tête et les frottements.
La longueur et le diamètre des barres sont fonction du type de l'opération à
effectuer, du débit du puits et de la complétion (diamètre du tubing).
- des coulisses (jar): assurent la fonction de battage afin de libérer l'outil,
dégageant ainsi le chemin, ou encore pour la mise en fonction de l'outil.
il existe deux types de coulisses:
- les coulisses mécaniques qui permettent de battre vers le haut et vers le bas;
- les coulisses hydrauliques qui permettent un battage uniquement vers le haut.

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- d'une rotule (knuckle joint): elle est placée entre la coulisse de battage et l'outil
à descendre. Elle assure la fonction d'articulation et permet ainsi de donner de la
souplesse au train.
 Les outils de travail au câble:
Ils sont très nombreux et sont fonction de l'opération à exécuter:
- les outils de pose et de repêchage;
- les outils de contrôle et d'entretien;
- les outils d'instrumentation
- les outils de fond et autres outils particuliers.

5°/ Les activités du département wire line:


Les activités assurées par les services wire line Sud et Nord sont:

5.1°/ Grattage et contrôle:


C'est un contrôle périodique effectué sur des puits présentant des problèmes
d'exploitation dus à la présence des dépôts de différente nature (sels, sulfate de
baryum (Ba So4), asphalténes.....).
Le grattage est une opération qui permet la destruction mécanique de ces dépôts
affectant les parois du tubing.
L'outil utilisé est le gratteur (scratcher). Après l’opération de grattage, on
descend le couteau calibreur (gauge cutter) pour vérifier le libre passage et
permet même le nettoyage de certains types de dépôts.

5.2°/ Le cuillérage:
A l'aide d'une cuillère, on fait la remontée en surface d'un échantillon de
sédiments du fond du puits afin de l'étudier au laboratoire.
La cuillère, une fois descendue au fond du puits, en remontant le train elle
aspire tout ce qui se trouve autour d'elle en remplissant ainsi sa poche de
sédiments.

5.3°/ Le pistonnage:
Le pistonnage est effectué lorsqu'un puits n'arrive pas à démarrer (certains puits
à l'arrêt n'arrive pas à redémarrer sans pistonnage malgré qu'ils soient éruptifs),
cela est du à la pression hydrostatique qui est supérieure à la pression de fond.
L'opération consiste à faire évacuer le brut dégazé (colonne hydrostatique) à
l'aide d'un piston jusqu'à inversion du rapport entre les deux pressions sus-
citées.
5.4°/ Mesure des paramètres de fond:
Les paramètres mesurés sont la pression et la température de fond. Ces mesures
permettent de suivre le comportement d' un puits durant sa vie. On distingue:
– la pression statique de fond (PFS): qui dure 24 heures;
– la pression dynamique de fond (PFD): qui dure 12 heures;

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– le short build up (SBU): c'est une mesure de remontée de pression en statique


qui dure 120 heures (le temps nécessaire pour la stabilisation de la pression);
– le long build up (LBU): c'est une mesure de remontée de pression de longue
durée (240 heures);
– l'essai potentiel (EP): Il s'agit d'un essai de référence qu'on effectue juste
après la complétion du puits dans le but de déterminer les caractéristiques
pétrophysiques exactes. Celles-ci seront utilisés comme référence pour le
suivi du puits.
L'outil utilisé pour la mesure des pressions est l'Amérada mécanique ou la jauge
de pression électronique.

5.5/ Instrumentation :
C'est une opération de pose ou de récupération de certains outils wire line.
Donc contrairement au repêchage, l'instrumentation est une opération voulue
qui permet:
- la pose de la vanne de sécurité fond (storm choke)
- la descente et la remontée des Améradas;
- la pose et la remontée des bouchons (plug);
- la pose et la remontée des duses de fond (gas lift);
ouverture et fermeture des vannes de circulation(SSD).

Les portes-outils (Lock Mandrel) qui sont équipés d'une tête de pose et d'une
tête de repêchage placés à la partie supérieure.
Les outils de pose servent à placer les outils de fond dans le puits en les retenant
par des goupilles d'accrochage ou encore par des chiens d'accrochage.
Après leur pose ou ancrage (des outils de fond), l’outil wire line se libére par
battage soit vers le haut, soit vers le bas ou encore dans les deux sens.
Les outils de repêchage servent à remonter les outils de fond en service dans le
puits à l'aide des chiens d'accrochage élastiques qui permettent de coiffer la tête
de repêchage de l'outil de fond; ces outils de fond peuvent alors être désancrés
et remonter par battage à la coulisse.
Les outils d'instrumentation sont nombreux et variés, parmi les plus utilisés on
peut citer:

- le coupe-câble: qui permet, lorsque le train de wire line est coincé, de cisailler
le câble au ras du raccord d'accrochage;
- l'harpon: qui sert à accrocher le câble et à le remonter en surface. Il est
constitué de deux ou trois branches munies de dents ayant une dimension
correspondant au diamètre intérieur du tubing;
-les empreintes: qui servent à prendre la forme et l'état de la tête du poisson à
repêcher. Elles sont constituées d'une cloche remplie de plomb;
- les aimants: qui permettent de récupérer les petits morceaux d'acier.

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 ATELIER WIRE-LINE
1°/ Introduction:
L'atelier wire line est composé de trois sections:
– Section méthodes;
– Section hydromécanique;
– Section entretien et préparation.

2°/ Section méthodes:


Elle s'occupe de la commande du matériel et de la gestion du stock.
En cas de nécessité, elle réalise des schémas de fabrication ou de transformation
de certains outils wire line.
Elle s'occupe également de la réalisation des rapports journaliers,
hebdomadaires et annuels de programmation de l'entretien des unités et
véhicules wire line.

3°/ Section hydromécanique:


Elle s'occupe d'une part de l'entretien et de la réparation des unités treuils et
véhicules wire line et d'autres part de la réparation du circuit hydraulique des
unités wire line telles que les pompes hydrauliques, les moteurs hydrauliques, ...

4°/ Section entretien et préparation:


Cette section s'occupe de l'entretien et de la préparation du matériel wire line.
- Entretien: lavage, graissage, changement des garnitures, changement des
pièces défectueuses,...
- Préparation:
a- tester les vannes gas-lift, les vannes de sécurité fond, le câble wire line, les
BOP,...
b- préparer des outils wire line tels que les outils d'instrumentation ou de
repêchage.

2) Département: THECHNIQUES PUITS

Service : RESERVOIR

Taches du Service Réservoir :

1-Etudes Réservoir des puits dans le but de restauration ou amélioration du


potentiel en huile ( Puits fermés et à faibles potentiels).

2-Sélection de puits candidats pour Short Radius ( en collaboration avec le


Service Etudes géologiques).

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3- Suivi des injecteurs gaz et Eau, veiller à respecter les débits recommandés
par PED ( en collaboration avec le service maintien de pression).

4-Etudes des puits injecteurs Gaz et Eau à injectivités faibles ou nulles.

5-Consolidation d’un rapport mensuel des activités HMD (WO,SNB,


Acidifications et Fracturations) au profit de la DOP.

6-Sélection de puits pour études.

7-Enrichissement et actualisation de la base de données du Service (


Producteurs et injecteurs).

8-Suivi des réalisations SR et nouveaux Forages.

9-Suivi des puits des champs Périphériques et extérieurs ( HGA, HTF, HDZ,
BBK, EL borma).

10-Initiation d’un projet de Simulation Numérique sur le champ Mesdar (En


collaboration avec le Service Etudes Géologiques)

Service: ETUDES ET PROGRAMMES

Le service études et programmes a pour but d’optimiser la production de


tous les puits de Hassi –Messaoud
Dans le cas d’un nouveau puits, l'analyse des données des différents tests
(DST) et petrophysiques (Ø, K, Sw...)permet de choisir le type de complétion
adéquate.
Dans le cas d’un puits dont la production a commencé à décliner ou
complètement nulle, un diagnostic de ce puits permet de situer le problème et
ainsi apporter la solution qui s’impose
Le résultat de cette étude permet de choisir le type d'intervention qu'il faut pour
tel ou tel type de problème.

Généralement, les opérations d'intervention


programmées sont :
– le work-over;
– le snubbing;
– la stimulation.

Un programme d’intervention est ainsi établi et est remis au département


opérations qui se chargera de sa réalisation. Sur ce programme est mentionné:
 le nom du puits;

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 l’historique du puits;
 le but de l’opération;
 l'intérêt de l’opération;
 les équipements nécessaires;
 les différentes étapes de l’opération;
 toutes les données existantes sur le puits, telles que les données géologiques,
les données petrophysiques, les données de production, ...
Le service s’occupe également du planning des appareils choisis pour la
réalisation des opérations.

Service: ESSAIS DE PUITS


1°/ Introduction:
Le service essais de puits a pour rôle:
 l’interprétation des essais de puits;
 l’élaboration des prévisions de la production et d’injection annuelle;
 trouver des explications sur les écarts de production entre les prévisions et les
réalisations.

2°/ Les différents types d'essais:


Il existe plusieurs types d’essais, parmi lesquels on peut citer:

2.1°/ DST (Drill Steam Testing):


Un DST s'effectue à la fin du forage suite à l’interprétation des diagraphies
prouvant la présence d’hydrocarbures. Il nous permet de confirmer l'existence
des hydrocarbures et donc de connaître le débit du puits et les caractéristiques
pétrophysiques qui nous permettent de choisir la completion de puits.

2.2°/ Les essais périodiques:


Ils sont utilisés pour le suivi périodique du comportement du puits. On
distingue:
 Le full of (FO): c’est un essai périodique, effectué sur les puits injecteurs et
qui permet d’enregistrer la chute de pression en fonction du temps. Sa durée
est de 120 heures.
 La pression statique de fond (PFS): c’est un essai qui permet de déterminer la
pression de fond d’un puits fermé. Sa durée est de 12 heures.
 La pression dynamique de fond (PFD): c’est un essai qui permet de
déterminer la pression de fond
d’un puits en production. Sa durée est de 12 heures.
 Le long build up (LBU): il permet l’enregistrement de la variation de la
pression en fonction du temps. Le temps mis pour la remontée de la pression
jusqu’à la stabilisation est de 240 heures longue durée) pour avoir les
différents régimes d'un réservoir à faible perméabilité.

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Le short build up (SBU): il permet l’enregistrement de la variation de la


pression en fonction du temps aprés la fermeture du puits producteur. Le temps
mis pour la stabilisation de la pression est de courte durée (120 heures).

2.3°/ L'essai potentiel:


C'est un essai de référence utilisé pour évaluer le potentiel vrai du puits aprés la
mise en place de la complétion.
En effet, l'essai potentiel nous permet de connaître les paramètres
pértophysiques et l'indice de productivité (IP) du puits.
Service: TECHNIQUES NOUVELLES

1°/ Introduction:
L'activité de ce service, en utilisant les techniques dites de stimulation permet
l'amélioration de la productivité des puits .
Cette technique permet d'influencer positivement certains paramètres qui ont
une relation directe avec la productivité des puits, tels que la perméabilité (K)
ou le skin (S). Car une faible perméabilité ou un skin élevé affectent
négativement le débit, comme on peut le vérifier sur l'équation suivante:
Q = 2.K.h.(Pe - Pwf)/..(Ln.re/rw + S)
La stimulation intervient de deux manières différentes:
– traitement de la matrice;
– fracturation hydraulique.

Le service techniques nouvelles s'occupe aussi de:


– la sélection des puits condidats à une intervention de stimulation
– l'élaboration des programmes d'intervention
– l'évaluation des performances des traitements;
– l'étude de performance du matériel (équipements et fluides de complétion);
– amélioration des techniques utilisées.

2°/ Traitement de la matrice:


C'est un procédé qui consiste à injecter dans la couche productrice un fluide à
grande teneur en acide. Ce fluide réagit avec les carbonates de calcium et de
magnésium de la roche réservoir réduisant ainsi ou d'éliminant les effets d'un
skin provenant probablement d'un endommagement suite à la complétion du
puits.
3°/ Fracturation hydraulique:
3.1°/ Principe et domaine d'application:
Une fracturation hydraulique est une opération qui consiste à créer, après
rupture de la roche, un drain perméable s'étendant le plus loin possible dans la
formation de manière à faciliter l'écoulement vers le puits.

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Ce procédé s'applique au cas ou le débit d'un puits est insuffisant à cause d'une
faible perméabilité (quelques dizaines de milliDarcys), afin d'avoir un contraste
de conductivité suffisant entre la fracture et la formation.
La fracturation hydraulique ne convient qu'aux formations suffisamment
consolé
3.2°/ Description du processus:
On peut distinguer cinq phases principales:
a- Initialisation de la fracture:
En pompant dans le puits un fluide à un débit supérieur à ce que peut filtrer dans
la formation, on augmente la pression dans le puits. On génère ainsi des
contraintes de traction qui vont initier une fracture de la roche
perpendiculairement à la contrainte de compression minimum en place avant
pompage.
b- Développement ou extension de la fracture:
En continuant à pomper, la fracture s'étend de plus en plus tant que le débit de
pompage est supérieur au débit de filtration à travers les faces de la fracture.
c- Maintien de l'ouverture de la fracture:
Des agents de soutènement (billes de bauxite ou de zirconium), mélangés au
fluide de fracturation et entraînés dans la fracture, empêchent celle-ci de se
refermer quand on arrête le pompage en fin de traitement. Ces agents ne doivent
être pompés que lorsque la fracture a atteint des dimensions géométriques
suffisantes pour les laisser passer.
d- Fermeture du puits:
Cela permet à l'excédent de pression de se résorber par filtration du fluide de
fracturation à travers les parois de la fracture
Elle est aussi essentielle pour les fracturations avec agents de
soutènement de manière à permettre que ceux-ci soient bloqués en place avant
que le puits ne soit dégorgé.
soutènement de manière à permettre que ceux-ci soient bloqués en place avant
que le puits ne soit dégorgé.
e- Dégorgement et mise en production du puits:
Il faut évacuer au mieux non seulement le fluide de traitement contenu dans la
fracture résiduelle mais encore le fluide qui a filtré dans la formation.

3.3°/ Fluides de fracturation:


Les principales qualités demandées à un fluide de fracturation sont:
 forte viscosité et faible filtration pour obtenir une bonne épaisseur et une
bonne extension de fracture et pour une bonne mise en place des agents de
soutènement,
 faible friction pour limiter la puissance de pompage nécessaire lors de
l'injection,
 bonne compatibilité avec la roche et les fluides de la formation,

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 facilement déplaçable par les hydrocarbures en place dans le gisement, faible


viscosité et faible densité pour faciliter le dégorgement et la mise en
production,
 adapté aux températures rencontrées lors de l'opération à réaliser.
Le fluide de fracturation le plus classique est le gel à
base d'eau. Dans une moindre mesure on utilise aussi le gel à base d'huile, les
mousses, les acides (acide chlorhydrique concentré, précédé d'un gel à l'eau
destiné à initier et développer la fracture).

3.4°/ Les agents de soutènement:


Les billes de zirconium et de bauxite sont les agents de soutènement les plus
utilisés,
La propriété la plus importante pour les agents de soutènement est la
conductivité en conditions de fond, c'est à dire sous contraintes, en température
et en présence de fluides de gisement. Cette conductivité
dépend en particulier de la granulométrie des agents de soutènement et de la
contrainte qui s'exerce effectivement sur l'agent de soutènement dans la fracture
après stimulation et remise en production du puits.

3) Département: TECHNIQUES PRODUCTION


1°/ Introduction:
Le département technique production a pour rôle:
– d’étudier et d’optimiser le réseau de collecte du champ de Hassi-Messaoud;
– de superviser les tests de formation tels que les DST, SBU, EP,...;
– d'assurer le jaugeage des puits.
– d'analyser au laboratoire de chimie:
 des échantillons d'huile et d'eau prélevés des puits pour la détermination de
leurs salinités;
 des échantillons de l'eau traitée;
Il est composé de trois services:
- service collecte
- service well testing
- service contrôle gisement (labo chimie).
Service: WELL TESTING
1°/ Introduction:
Le service well testing à pour mission:
– d'assurer le jaugeage des puits producteurs;
– de faire le pompage du brut récupéré aprés séparation (le gaz est renvoyé vers
la torche);
– le transport et l'entretien des équipements (séparateurs, bacs);
– la supervision des DST.

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2°/ Jaugeage:
Le jaugeage est un opération de séparation qui se réalise sur puits producteurs
d'huile afin de déterminer les paramètres de production suivants: Q H, QG , GOR,
WOR.
A l'exception des puits qui subissent des interventions de work-over, snubbing
ou encore de stimulation; les autres puits sont jaugés trois fois par an.
Pour réalisé une opération de jaugeage on à besoin du matériel suivant:
– un ou deux séparateurs;
– un ou deux bacs, selon l'impotence du puits (débit), d'une capacité de 50 m3
chacun pour le stockage du brut.

2.1°/ Mode opératoire:


– Installation du séparateur et du (des) bacs côte à côte et approximité de la
vanne de picage 4" ou3";
– placer le diagramme de différence de pression dans l'enregistreur "Barton";
– relever les paramètres du puits, à savoir:
 la pression tête (amont duse) ;
 la pression pipe (aval duse)
 la température tête;
– ouvrir les vannes sur séparateur;
– ouvrir la vanne de picage;
– fermer la vanne principale de conduite de production;
– régler la pression sur séparateur de façon à avoir les même conditions de
production;
– placer la conduite entrée huile sur la vanne de picage et la sortie sur l'entrée
bac de stockage;
– placer la conduite sortie gaz, après séparation, sur le gare racleur pour
l'acheminement vers la torche;
– mettre en place l'installation nécessaire pour l'évacuation de l'eau vers le
bourbier.
– faire le relevé des paramètres suivants, chaque demi-heure:
 pression de séparation;
 température du gaz;
 température d'huile;
 le volume d'huile récupéré dans le bac;
– faire la mesure de la densité d'huile;
– prélever des échantillons d'huile et d'eau pour les analyses laboratoire;
– transmettre les données au bureau étude du département contrôle puits.

Service: COLLECTE et DESSERTE

Les activités du service collectes et dessertes se résument comme suit:

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1°/ Activités chantier:


– le relevé quotidien des paramètres de production sur puits, manifolds et
stations de séparation;
– la signalisation de toute anomalie constatée sur les réseaux collectes;
– l'établissement des schémas de toute modification des installations de surface
survenue sur chantier;
– le suivi de l'évolution des paramètres de production des puits pour le
redimensionnement des pipes, collectes ou manifolds en cas de nécessité.

2°/ Activités bureau:


– le suivi et la mise à jour des travaux réalisés sur champ;
– le dimensionnement des collectes pour les nouveaux puits d'après les résultats
des DST, de jaugeage et du réseau collecte existant au voisinage du puits
concerné;
– le redimensionnement des réseaux collectes pour les anciens puits d'après
l'évolution des paramètres de production;
– le calcul des pertes de charges dans les collectes.

3°/ Description du réseau collecte du champ de Hassi Messaoud:


Le réseau collecte du champ de Hassi Messaoud est divisé en deux réseaux:

3.1°/ Le réseau sud:


Il est plus important que le réseau Nord et est composé des manifolds et
stations suivants:
– Manifolds: W1C', W1F, W1F', W1A', W1B, W2A', W2B, W2C, W4, W4',
S1B, S1B', S1A', E1A, E1A', E1A", E1B, E1B', E2C, N2A, N1B, N2B, Mini
MFD E1A', Mini MFD MD 111.
– Stations: W1C, W1A, W2A, S1A, E2A, E1C.
Chacune de ces stations comporte:
 un manifold;
 un étage de séparation (le gaz et l’huile, ainsi séparés, sont acheminés vers le
CIS respectivement par compression et pompage ou pression de séparation).

3.2°/ Le réseau Nord:


Il est composé des manifolds et stations suivants:
– Manifolds: OMP17, OMO17, OMO73, OMN72, OMN63, W1F" (OMN332).
– Stations: ONM13, OMP73, OMP53, OMO13, OMO35, OMJ82, OMN77,
OML75, OMP57.
Les stations OMN13 et OMP73 comportent chacune un manifold et un
séparateur (le gaz étant envoyé vers la station OMP53).
La station OMP53 comporte les installations suivantes: un manifold, deux
séparateurs horizontaux (HP et MP), un séparateur vertical BP, un compresseur

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RAPPORT DE STAGE HMD MARS 2014

à deux étages, deux ballons de condensation, trois pompes de transfert d'huile et


de secoure, six aéroréfrigérants et une station de réinjection d'eau.
Les autres stations comportent un manifold, un séparateur et une pomperie.
La station OMN77 dispose en plus, de ce qui précède, d'une station de
réinjection d'eau.
L'huile et le gaz, ainsi séparés, sont acheminés vers le CINA pour le traitement

4) Département: OPERATIONS

Le département opérations à pour rôle la mise en œuvre des études d'entretien

sur les puits productifs en cas de problèmes pouvant provoquer une diminution

de la production.

Il assure aussi l'entretien du matériel de production.


Le département opérations est composé des services suivants:
– Service complétion/snubbing;
– Service work-over;
– Service opérations spéciales;
– Service équipement;
– service entretien;
– la centrale à boue.

Service: WORK-OVER

1°/ Introduction:
Le work-over consiste à reprendre le puits à l'aide d'un appareil lourd de forage,
afin de remédier aux problèmes qui peuvent se poser, tels que:
– la baisse de productivité;
– la nécessité de redimensionner la complétion;
– la défaillance mécanique de l'équipement du puits (détérioration des
tubages);
– une percée de gaz ou d'eau;
– la récupération d'un poisson laissée par le wire line ou le snubbing ;
– la préparation d'un puits candidat à la fracturation;
– la conversion en puits injecteur d'eau ou de gaz;
– la détérioration du concentrique;
– réparation d'un tubage;
– déviation;
– restauration d’un tubage;
– forage d’un drain horizontal ;

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RAPPORT DE STAGE HMD MARS 2014

2°/ Appareil de work-over:


C'est un appareil de forage composé d'un ensemble d'équipements et de
mécanismes permettant la réalisation des travaux programmés pour l'opération
dite work-over.
En effet, cet appareil permet:
– la rotation des outils descendus dans le puits pour le forage (ENTP,
ENAFOR, SEDCO ...) ou le fraisage;
– l'ancrage des packers de tests et les outils de repêchage;
– le nettoyage du fond du puits (l'évacuation des déblais par la circulation du
fluide de forage);
la descente des tubages;
– démontage et montage de l'arbre de Noël;
traitement de la boue

3°/ Les outils du work-over:


Les outils de work-over sont très variés et nombreux mais leur utilisation reste
fonction du type d'intervention à exécuter. Citons quelques uns et leurs
fonctions:

- Le packer de test: il s'ancre dans le tubing pour permettre la réalisation des


tests de colonnes de production.
- Scraper: c'est un outil qui dispose de lames sur ses parois permettant
d'éliminer les dépôts de cake ou de ciment fixés sur les parois internes du
tubing.
- Le revercing circulation junk basket (RCJB): c'est un outil de contrôle de
l'intérieur du puits. Il comporte une fraise pour le grattage des débris et un
panier pour les empêcher de tomber au fond du puits.
- Le retrevable bridge plug (RBP): c'est un bouchon permanent qui permet
d'isoler le puits en cas de travaux en tête de puits.
- Le safety joint: c'est un joint qui permet de sauver le train en cas de
coincement.
- Le releasing spear: il est utilisé pour arracher les tubings.
- Le dressing tool: utilisé pour dresser la tête d'un casing ou d'un liner.
- Le die-collar (cloche): utilisé pour le repêchage à prise externe du poisson.
- Le tester cup: sert à tester le BOP.
- L’over shoot: pour le repêchage des poissons.
- Parmi les outils de fraisage, on peut citer: le pilot-mill, junk-mill, pyrana,
round nose-mill, réma-mill,....
- Le casing patch: utilisé pour l'accouplement de deux tubages après la coupe et
la remontée ou de la descente de la partie endommagée.
- Le mining tool: utilisé pour le surforage des packers permanents.

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RAPPORT DE STAGE HMD MARS 2014

Le britch pack valve (BPV): clapet anti-retour qui se fixe à l'intérieur de l'olive
de suspension pour obturer le passage en cas de venue da gaz lors de remontée
de la complétion.
- Le porte swab: utilisé pour empêcher le retour du ciment à l'intérieur du liner
lors de la cimentation.

4°/ Début des opérations de work-over sur un puits:


Une fois l'installation des lignes de pompage est faite sur la tête du puits, on
effectue une opération de perforation sur le tubing le plus bas possible (tubing
puncher) afin de neutraliser et contrôler le puits. Une ligne de pompage (killing)
est connectée à la vanne latérale et une autre (retour) est connectée au choke
manifold.
Après réalisation du puncher, on ferme la vanne de curage et on commence le
pompage (circulation directe). Si on aura une bonne gogée avec du gaz ou du
brut le retour sera mis sur la torche.
Si le contrôle et la neutralisation sont bons on réalise les opérations suivantes:
 mise en place BPV dans l'olive de suspension (tubing hunger);
 demontage tête de puits (arbre de Noël);
 retirer BPV et mise en place tube de manoeuvre;
 test BOPs, équipés des rams correspondants au diamètre du tube de
manoeuvre, pendant 15mn.
a- pipe rams à 5 000 PSI pendant 15 mn.
b- hydrill (obturateur annulaire) 1 500 PSI pendant 15 mn.
La suite des opérations dépend du poisson .
Les appareils utilisés en work over sont les appareils de forge ENAFOR, ENTP
et Sedcoforex.

Service: SNUBBING

1°/ Introduction
Le service snubbing réalise un certain nombre d'opérations sur puits, à travers
un tubing de production sous pression, en utilisant un appareil lourd
L'intervention snubbing permet, donc, de remédier à certains problèmes qui
peuvent surgir à tout moment affectant la production. d'un puits, parmi
lesquelles, on peut citer:
– les nettoyages de dépôts durs nécessitant du poids sur l'outil et de la rotation;
– la circulation à débit élevé;
– la mise en place d'un tubing concentrique permanent pour l'injection
d'inhibiteurs, pour gas-lift,....; ou son changement,
– la pose de bouchons de ciment;
– des forages légers (tel que le forage d'un bouchon de ciment);
– l'instrumentation tel que le repêchage de poisson wire line ou coiled-
tubing,.....;
17
RAPPORT DE STAGE HMD MARS 2014

2°/ Principe :
Le snubbing permet de descendre dans un puits en pression un tubulaire muni
en son extrémité d'un clapet anti-retour en utilisant un dispositif de manoeuvre
et un système d'étanchéité appropriés.
L'unité snubbing offre une bonne résistance à la traction et une bonne capacité
de rotation ainsi que la possibilité de mettre du poids sur l'outil.

3°/ Description du matériel:


Une unité de snubbing se compose essentiellement:
– d'un dispositif de manœuvre des tubes;
d'un dispositif de sécurité en tête de puits;
– d'une centrale hydraulique.

3.1°/ Le dispositif de manoeuvre:


Il doit permettre, en fonction de la pression en tête de puits, de pousser le tube
dans le puits tant que le poids du tube n'est pas supérieur à la force exercée par
la pression sur la section totale du tube, puis alors de le soutenir. Pour cela on
utilise des unités hydrauliques à vérins.

3.2°/ Le dispositif de sécurité en tête de puits:


Il comprend principalement:

a - un stripper:
Le stripper assure l'étanchéité sur les tubes manoeuvrés à l'aide d'une ou deux
garnitures semi-rigides à travers lesquelles glisse le tube. Il est utilisé jusqu'à
des pressions en tête de 1 500 à 3 00 PSI.

b – Deux obturateurs de manoeuvre:


Deux obturateurs de manoeuvre à mâchoires permettent de descendre ou de
remonter les tubes à des pressions excédant la capacité de travail du stripper ou
d'utiliser des outils qui ne passent pas à travers les garnitures du stripper.

c - Un obturateur de sécurité:
Un obturateur à mâchoire de sécurité (fermant lui aussi le tube manipulé) situé
plus bas qui doit rester ouvert pendant toutes les phases de manœuvre et qui
n'est utilisé que pour assurer la sécurité. IL permet en particulier d'effectuer le
changement des garnitures des obturateurs de manœuvre ou du stripper.

d- Autres éléments :
D'autres éléments peuvent venir s'intégrer dans cet ensemble tels que :

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RAPPORT DE STAGE HMD MARS 2014

– la bride de suspension;
– l'obturateur équipé de mâchoires coupe tiges;
– des obturateurs de manoeuvre ou de sécurité supplémentaires.

3.3°/ La centrale hydraulique:


Elle comprend un moteur diesel qui entraîne:
– deux pompes principales alimentant les vérins hydrauliques;
– une pompe auxiliaire alimentant les obturateurs, les vannes d'égalisation et de
purge, le treuil de manœuvre,.....

4°/ Les différents types d'unité de snubbing:


Il existe deux grands types d'unité de snubbing:
– les unités dites "longue course" on "long stroke" (environ 11m)
– les unités dites "petite course" ou "short stroke" (environ 3m).
Les unités "longue course" sont constituées d'un mât dans lequel travaille un
moufle mobile guidé par rails et mu par des câbles actionnés par un ou deux
vérins de grande course. Elles permettent de manipuler, en phase "strip", la
longueur d'un tubing en une seule fois. Par contre, en phase "snub", le tubing est
moins bien guidé ce qui amplifie les problèmes de flambage.
Les unités "petite course" sont généralement à quatre vérins ou à un vérin
concentrique. La manipulation d'un tubing demande plusieurs déplacements du
ou des vérins mais les unités sont plus compactes et le tubing est mieux guidé.

Service: OPERATIONS SPECIALES


1°/ Introduction:
Le service opérations spéciales s'occupe de la préparation et de la supervision
des opérations dites spéciales, telles que: la neutralisation des puits,
l'acidification, le démarrage des puits par l'azote, la fracturation, le nettoyage,....

2°/ Les stimulations:


Les différentes méthodes de stimulation ont pour objectif d'améliorer un indice
de productivité jugé insuffisant.
Avant d'entreprendre un traitement de stimulation il est nécessaire de bien
localiser la nature du problème de manière à choisir le type de traitement
adéquat, principalement :
 l'acidification,
 la fracturation hydraulique.

2.1°/ L'acidification:
2.1.1°/ Principe et domaine d'application:
Une acidification est un traitement de matrice au cours duquel de l'acide est
injecté dans la formation pour améliorer la productivité du puits.

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RAPPORT DE STAGE HMD MARS 2014

Ce procédé s'applique principalement au cas où il s'agit de restaurer la


perméabilité aux abords du puits suite à un colmatage au cours du forage, de la
complétion ou de l'exploitation.
Dans ce dernier cas, il faut s'assurer que la baisse de production correspond bien
à un endommagement réel et non à un autre facteur tels que l'ensablement en
fond de puits, l'augmentation du pourcentage d'eau ou l'interférence avec un
puits voisin,...).

2.1.2°/ Types d'acides utilisés:


Le type d'acide utilisé dépend de la nature de la roche.

 Cas des roches carbonatées:


On considère généralement comme roches carbonatées les roches qui
contiennent plus de 20% d'éléments solubles dans l'acide chlorhydrique 15%.
On utilise alors le plus souvent de l'acide chlorhydrique à 15%.
Comme sont aussi utilisés des acides faibles (acide chlorhydrique à 5%, acide
acétique, acide formique), des mélanges de ces différents acides, des acides en
émulsion ou en gel
Il n'existe pas de règle bien précise pour déterminer la quantité d'acide à
injecter. On utilise en général 0,5 à 2 m3 d'acide en solution par mètre de
hauteur de couche à traiter. 1 m3 d'acide chlorhydrique 15% permet de
dissoudre environ 200 Kg de roche carbonatée.

 Cas des roches gréseuses:


On considère généralement comme roches gréseuses les roches constituées
essentiellement de quartz, d'argiles et de fledspaths et dont la solubilité à l'acide
chlorhydrique 15% est inférieure à 20%.
On utilise alors le plus souvent des acides à base d'acide fluorhydrique. En
pratique l'acide fluorhydrique est obtenu sur chantier par dissolution de
bifluorure d'ammonium dans une solution aqueuse d'acide chlorhydrique. 1 m3
d'acide fluorhydrique à 4% permet de dissoudre environ 30 à 60 Kg d'argile.
Pour le champ de Hassi-Messaoud, on utilise généralement de l'acide
chlorhydrique à 7,5%.
A signaler qu'une acidification d'une formation gréseuse ne doit être décidée
qu'après une étude attentive et des tests en laboratoire.

2.1.3°/ Les étapes du traitement par acidification:


En pratique un traitement d'acidification d'une formation gréseuse comprend
trois étapes réalisées directement les unes après les autres et sans arrêt:
-un nettoyage de tubulaire ou tube clean (7.5 % Hcl) est obligatoire afin
d’éliminer les oxydes ou fer et éviter de colmater la formation pendant le
Squeeze de l’acide de traitement.

20
RAPPORT DE STAGE HMD MARS 2014

-un prélavage (preflush), acide chlorhydrique 5 à 15 % en général, destiné à


éliminer les carbonates et éviter le contact
entre l'acide fluorhydrique et l'eau de gisement (présence d'ions sodium,
potassium, calcium,...); son volume représente environ la moitié du volume du
traitement principal;
– le traitement principal destiné à éliminer l'endommagement; en fonction de la
composition de la formation, on utilise généralement 0,5 à 1.5m3 par mètre de
hauteur de couche à traiter de "mud acid" mélange d'acide chlorhydrique
(12% le plus classiquement) et d'acide fluorhydrique (3% parfois 6, voire 10
à 15%);
– une chasse (overflush) pour maintenir un environnement acide autour du
puits et/ou déplacer les réactions secondaires liées à l'acide principal usé au
delà d'1 à 1,5 m du puits; elle doit aussi favoriser le dégorgement; on utilise
en général de l'acide chlorhydrique 5%; pour les puits injecteurs, on utilise
aussi directement l'eau d'injection.

2.2°/ Fracturation hydraulique:

2.2.1°/ Principe et domaine d'application:


Une fracturation hydraulique est une opération qui consiste à créer, après
rupture de la roche, un drain perméable s'étendant le plus loin possible dans la
formation de manière à faciliter l'écoulement vers le puits.
Ce procédé s'applique au cas ou le débit d'un puits est insuffisant à cause d'une
faible perméabilité (quelques dizaines de milliDarcys), afin d'avoir un contraste
de conductivité suffisant entre la fracture et la formation.
La fracturation hydraulique ne convient qu'aux formations suffisamment
consolidées.

2.2.2°/ Description du processus:


On peut distinguer cinq phases principales:

a- Initialisation de la fracture:
En pompant dans le puits un fluide à un débit supérieur à ce que peut filtrer dans
la formation, on augmente la pression dans le puits. On génère ainsi des
contraintes de traction qui vont initier une fracture de la roche
perpendiculairement à la contrainte de compression minimum en place avant
pompage.

b- Développement ou extension de la fracture:


En continuant à pomper, la fracture s'étend de plus en plus tant que le débit de
pompage est supérieur au débit de filtration à travers les faces de la fracture.

c- Maintien de l'ouverture de la fracture:

21
RAPPORT DE STAGE HMD MARS 2014

Des agents de soutènement (billes de bauxite ou de zirconium), mélangés au


fluide de fracturation et entraînés dans la fracture, empêchent celle-ci de se
refermer quand on arrête le pompage en fin de traitement. Ces agents ne doivent
être pompés que lorsque la fracture a atteint des dimensions géométriques
suffisantes pour les laisser passer.

d- Fermeture du puits:
Cela permet à l'excédent de pression de se résorber par filtration du fluide de
fracturation à travers les parois de la fracture.
Elle est aussi essentielle pour les fracturations avec agents de soutènement de
manière à permettre que ceux-ci soient bloqués en place avant que le puits ne
soit dégorgé.

e- Dégorgement et mise en production du puits:


Il faut évacuer au mieux non seulement le fluide de traitement contenu dans la
fracture résiduelle mais encore le fluide qui a filtré dans la formation.

2.2.3°/ Fluides de fracturation:


Les principales qualités demandées à un fluide de fracturation sont:
 forte viscosité et faible filtration pour obtenir une bonne épaisseur et une
bonne extension de fracture et pour une bonne mise en place des agents de
soutènement,
 faible friction pour limiter la puissance de pompage nécessaire lors de
l'injection,
 bonne compatibilité avec la roche et les fluides de la formation,
 facilement déplaçable par les hydrocarbures en place dans le gisement,
 faible viscosité (lors du dégorgement) et faible densité pour faciliter le
dégorgement et la mise en production,
adapté aux températures rencontrées lors de l'opération à réaliser.
Le fluide de fracturation le plus classique est le gel à base d'eau. Dans une
moindre mesure on utilise aussi le gel à base d'huile, les mousses et les acides
(acide chlorhydrique concentré, précédé d'un gel à l'eau destiné à initier et
développer la fracture).

2.2.4°/ Les agents de soutènement:


Les billes de zirconium et de bauxite sont les agents de soutènement les plus
utilisés,
La propriété la plus importante pour les agents de soutènement est la
conductivité en conditions de fond, c'est à dire sous contraintes, en température
et en présence de fluides de gisement. Cette conductivité dépend en particulier
de la granulométrie des agents de soutènement et de la contrainte qui s'exerce
effectivement sur l'agent de soutènement dans la fracture après stimulation et
remise en production du puits
22
RAPPORT DE STAGE HMD MARS 2014

3°/ Démarrage:
Dans certains cas, le puits se trouvant à l'arrêt n'arrive plus à redémarrer seul;
autrement dit, la pression hydrostatique devient supérieure à la pression de fond.
Afin de remédier à ce problème, on injecte de l'azote dans le puits pour pouvoir
alléger la colonne, soit en pompant directement à partir de la surface à travers le
concentrique s'il en existe sur place, soit en utilisant un coiled tubing.

4°/ Unités d'intervention:


Les opérations qu'on vient de décrire ci-dessus peuvent être réalisée en utilisant
l'un des moyens suivants:
– une unité coiled tubing;
– une unité de fracturation à travers un concentrique.

5.1°/ Unité coiled tubing:

5.1.1°/ Principe et domaine d'application:


L'unité de coiled tubing est constituée d'un tube métallique continu de 3/4" à 1"
½ de diamètre (environ 19 à 38 mm) enroulé sur une bobine ou tambour et qui
peut être descendu
ou remonté dans un puits en pression. Pour ce faire, le tube, muni en son
extrémité d'un clapet anti-retour (en général), est manoeuvré par un injecteur au
travers d'un système d'étanchéité (BOP).
Le coiled-tubing est un appareil léger qui permet de circuler dans le puits; c'est
pourquoi, il est utilisé en particulier pour:
– alléger la colonne hydrostatique préalablement à la perforation;
– démarrer ou redémarrer (après stimulation par exemple) un puits éruptif par
circulation d'un liquide "léger" ou par injection d'azote;
– réaliser un gas-lift temporaire,
– nettoyer le tubing (sable, sel, paraffines, hydrates,...) par circulation d'un
fluide adapté (eau, saumure, huile chaude, alcool,...),
– nettoyer le fond du puits par circulation (dépôt de sable,...),
– mettre en place au droit de la ou des zones à traiter de l'acide, des solvants, ...,
– mettre en place par circulation un fluide de neutralisation (en vue d'une
reprise de puits,...).

5.1.2°/ Description du matériel:


Outre le tube proprement dit constituant le coiled tubing, l'équipement comporte
principalement:
– un tambour;
– un injecteur;
– un ensemble de sécurité (BOP);

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RAPPORT DE STAGE HMD MARS 2014

– des équipements complémentaires de surface tels que: la cabine, la centrale


d'énergie, la grue,...;
– des accessoires de fond.

5) Département: CONTROLE PUITS

1°/ Introduction:
Le département contrôle puits a pour mission la surveillance permanente des
équipements de surface de tous les puits du champ, l'entretien des puits salés et
le suivi quotidien des paramètres des puits ( la pression tête, la température, la
pression d'injection, l'heure du relevé, la pression pipe, le volume d'eau ou de
gaz injecté,...) qu'ils soient producteurs, injecteurs de gaz ou encore injecteurs
d'eau .
Il est composé de trois services, trois sections et un bureau calcul.

2°/ Services surveillance Nord et Sud:


Ces deux services ont pour mission:
– le relevé quotidien des paramètres en tête de puits tels que la pression tête, la
pression pipe, la pression des espaces annulaires, la température, la pression
d'injection du gaz et la pression du réseau;
– l'exécution de manœuvres sur la tête de puits tels que la fermeture ou
l'ouverture des puits, le démarrage des puits en gas lift, la mise en service des
puits,
– le prélèvement d'échantillons d'eau et d'huile pour le contrôle de la salinité et
autres analyses au laboratoire.

3°/ Service maintien de pression:


Il est composé de deux sections:

3.1°/ Section maintien de pression gaz:


Elle s'occupe essentiellement:
-du relevé et du suivi des variations des paramètres d'injection (pression en tête,
pressions des annulaires, pression et température au niveau des manifolds de
distribution du gaz injecté) au niveau des puits injecteurs de gaz;
– du changement des charts de différence de pressions (amont et aval d'un
orifice placé sur la conduite)qui permet le calcul du débit d'injection.
Le débit de gaz à injecter est donné par la formule suivante:

Qg(m3/h) = 0,18 988.µ.J.£.d2.(P0.h/Z0.T0 .G)1/2

0,18 988.µ.j.£.d2 : facteur de correction globale.

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RAPPORT DE STAGE HMD MARS 2014

3.2°/ Section maintien de pression eau:


Elle s'occupe essentiellement:
– du relevé et du suivi de variations des paramètres d'injection ( pression tête,
pression pipe, pressions des annulaires) au niveau des puits injecteurs d'eau et
des puits producteurs d'eau;
– du changement des charts de différence de pressions.

4°/ Section puits salé:


L'un des problèmes majeurs que pose le brut du champ de Hassi-Messaoud est
sa teneur en sel qui est très élevée, ce qui à pour effet:
– le bouchage des tubings et des installations de surface;
– la corrosion des installations;
– la chute de pression dans les tubings et les pipes.
Pour remédier à ce problème la section puits salée à pour rôle:
– la réalisation des opérations de dessalage en injectant de l’eau traité dans les
puits à forte concentration en salinité, soit d’une manière continue en utilisant
les pompes BSB ou périodiquement en utilisant des bouchons d’eau;
– le traitement de l'eau, injectée dans les puits, par addition de produits
chimiques tels que:
 Norust 720 pour des problèmes de corrosion;
 AD 32 pour des problèmes de dépôts;
 Bactéricides 446 et 3048 comme anti-bactéries.
– l'entretien des pompes BSB;

5°/ Section séparation sur champ:


Elle s’occupe du relevé des paramètres de mesure au niveau des séparateurs
installés dans le champ Nord, à savoir
- la pression d’arrivé au manifold;
- la pression de séparation;
- la pression d’aspiration;
- la pression de refoulement.
- la température de séparation;
Il existe huit séparateurs et chacun d’eux est relié à un certain nombre de puits.

6°/ Section atelier mesures:


Elle s’occupe de l’entretien et de l’étalonnage des appareils de mesure tels que
les manomètres, les thermomètres et les cellules de Barton.

7°/ Bureau calcul:


Réceptionne et ordonne tous les paramètres enregistrés au niveau de chaque
puits ; paramètres qui permettront le suivi de l’évolution de tous les puits.
D’autre part, il s’occupe des rapports de production journaliers, hebdomadaires,
mensuels et annuels.

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RAPPORT DE STAGE HMD MARS 2014

6) Département: GEOLOGIE
département s’occupe à faire :
- Les études géologiques des différentes formations du gisement.
- La surveillance géologique de l’ensemble des puits en forage.
- La supervision des opérations électriques réalisées sur les puits, pour
déterminer les paramètres pétrophysiques.
- Réception des informations (Datas ) de tous les puits de Hassi Messaoud.

Organisation du département :
Il regroupé les services et des sections suivantes : -
- Service surveillance géologique
- Service diagraphie
- Service études géologiques
- Sevice Datas Bank

Service : SURVEILLANCE GEOLOGIQUE

Le service surveillance a pour missions:


- Le suivi et la supervision géologique l’ensembles des de forage dans la région
depuis la plantation du sondage jusqu’à la fin du carottage.
- Etudié les différentes couches et strates.
- Connaître les différentes phases de forage du champs de Hassi Messaoud
- Réalisation des log d'avancement
- La détection des indices d'hydrocarbures dans les cutting.
- Description et dessin des carottes.
- Analyse et examine des déblais existantes dans le puits;
- L’établissement du rapport journalier de situation des puits en forage.
- Suivi du forage des puits horizontaux, et des puits en short radius.

Carottage du réservoir :
Le carottage du réservoir permet de mieux connaître
- La nature de la lithologie de la roche réservoir,
- Les caractéristiques petrophysiques.
- Les saturations en eau et en huile.
Généralement en commence le carottage des premiers mètres du réservoir
jusqu'au R2. La boue utilisée est une boue à l'huile de densité 0.81, un filtrat de 2
et une viscosités de 50 à 70.
L'outil utilisé est un carottier en diamant de 5" 31/32 ou 5" 15/16 de diamètre.
Après carottage commence :
Teste de formation DST

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RAPPORT DE STAGE HMD MARS 2014

Le forage jusqu’au fond de puits TD


Les opérations électriques de fin de trou
la complétion du puits.

- Présentation du carottier :
Le carottier est un drill coller de 18 m de longueur constituée de deux tubes
un tube interne pour contenir la carotte avec un catcher qui empêcher le sorti de
carotte
un tube externe à un diamètre de drill coller visse ou corron pour le carottage
du réservoir
L'outil est lié à un safety joint qui permet de récupérer le tube interne du
carottier en cas de coincement après la descente de la garniture
- Le carottage :
L'opération de carottage commence après la lancement de la bille qui permet
d'inverser la circulation de la boue de forage. l'avancement du carottier dans la
formation permet à la carotte de pénétrer dans le tube intérieur. Dés que la
garniture est saturée, un catcher en matière abrasive placée en bas du tube
intérieur empêche la chute de la carotte.
En surface la fraise est dévissée, le tube externe est retiré et le catcher est enlevé
en exerçant une force sur la carotte du bas vers le haut et on récupère ainsi, la
carotte.
On procède, ensuite, au remplissage des caisses numérotées en précisant la côte
et la polarité de la carotte.

- La carothèque :
Elle s'occupe de l'entretien et le classement des carottes des champs de Hassi
Messaoud, Berkaoui, El gassi, et de Mesdar.
A l’arrivée des carottes au niveau de la carothéque, les échantillons subissent un
traitement :
Lavage des carottes à l'essence si le forage est réalisé avec une boue à l'huile.
- Jet d'eau sur la carotte.
- Description et dessin des échantillons.
- Prélèvement des plugs (10 à 15 cm).
- Envoi des échantillons au CRD pour analyse.
- Numérotation des plugs de chaque carotte.
- Mise en caisses avec des fiches d'identification et des étiquettes indiquant le
pied et la tête de chaque carotte.
- Stockage dans un rayonnage à deux niveaux.
- Certaines carottes ont subi une altération très avancée due essentiellement aux
conditions de conservation.

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RAPPORT DE STAGE HMD MARS 2014

Service : DIAGRAPHIE

Activité du service diagraphie :


- L'élaboration des programmes de diagraphie ;
- La supervision des opérations d'enregistrement ;
- Le contrôle de la qualité des enregistrements ;
- L'interprétation des enregistrements ;
- La détermination de zones d'intérêt afin de les tester.
- La détermination des différentes couches,
- Mesurer les paramètres du réservoir (porosité, saturation en eau et huile,
volume des constituants de la roche et traitement des logs )

a ) Définition :
La diagraphie dans le domaine pétrolier veut dire les différentes opérations
électriques réalisées sur les puits pour déterminer les caractéristiques
géologiques et techniques des formations, ainsi que les caractéristiques
physiques des tubages et de la cimentation.
L’unité de diagraphie est équipée d’une cabine électronique et d’un treuil
qui nous donne toutes les informations désirées (état du tubage, de la
sédimentation, performance, l’inclinaison du fond du puits...etc.).
Ces opérations sont faites par des équipements spéciaux fonctionnant
électriquement et permettant l’enregistrement des informations qui vont être
interprétées pour donner les résultats cherchés.
Les objectifs de diagraphie se définie comme suit :
Pour les Opérations de forage :
- contrôler la cimentation et l’adhérence casing-ciment.
- détecter les zones argileuses.
- mesurer la lithologie des roches.
Pour L es opérations de fin de trou :
- mesure de la résistivité de la roche.
- mesure des caractéristiques pétrophysiques de la roche réservoir.
- localisation des zones gaz, huile.
. Pour work over :
- pour perforer le liner ou le tubing.
- pour couper un tubage ou un tubing.
- pour décoincer un poisson.
- pour contrôler les caractéristiques physiques du tubage.
. Pour Fracturation :
- pour mesurer la température de référence.
- pour mesurer la thermométrie du réservoir après l’injection du gel.

28
RAPPORT DE STAGE HMD MARS 2014

b ) Les différents outils utilisés en diagraphie :


- GR (gamma Ray ) : son principe est l’enregistrement des variations de la
radioactivité naturelle des formations. Les argiles émettent généralement le plus
haut niveau des radiations gamma.Le GR permet:
- la lecture des changements lithologiques à travers les casings.
- la localisation des traceurs radioactifs.
- la présence d’argile.
- CNT Neutron Log : son principe consiste à enregistrer le trajet des neutrons
produits par une source. Les neutrons sont ralentis par la concentration en
hydrogène des formations. Il est utilisé pour:
- l’évaluation de la porosité des roches.
- la détermination de la lithologie des formations.
- la localisation des zones gaz, huile.
- TTC ( Tru Tubing Caliper ) ou METT : utilisé pour localiser les fractions des
casings détériorés et les zones d’ancrage possibles pour les packers ou plugs
Hight Résolution Thermometer ( Log de Thermométrie ):
Il permet l’enregistrement des profils de température.
- CBL ( Cément Bond Log ) : son principe de fonctionnement consiste à
l’enregistrement continu de l’amplitude d’un son. Cette amplitude est maximum
sur un casing non cimenté et elle est minimum lorsque la cimentation est bonne.
Le CBL est utilisé pour:
- le contrôle de l’adhérence casing-ciment.
- le contrôle du top ciment.
- le contrôle de l’état d’une cimentation après certaines contraintes.
DIL (double Inducteur Log ) : il mesure la résistivité des roches.
FDC : il est utilisé pour déterminer la densité de la formation.
VDL : il permet de déterminer la qualité de la cimentation.
Caliper : il permet de déterminer le diamètre intérieur du tubing.
Caliper avec un bras
Caliper a 4 bras donne la lecteur a chaque 90°c
Caliper a 6 bras donne la lecteur a chaque 60°c

CCL (casing Collar Locator ) : c’est un outil qui permet de localiser les joints
du casing ou du tubing.

Activités du service études : -

- Etablirai les rapportes après chaque forage


- Faire des prévisions d’implantation de nouveaux puits de développement ;
- la réalisation des études géologiques approfondies pour les autres
départements de la direction, à savoir :
 le département technique puits (pour les compagnes de frac)
 le département wire line (pour les opérations de nettoyage)

29
RAPPORT DE STAGE HMD MARS 2014

 le département opérations (pour les opérations de nettoyage et le forage


dévié)
- l’interprétation quantitative et qualitative après la réalisation de l'ELAN des
enregistrements électriques de fin de trou.
- Interprétation des carottes.
- Renseignements géologiques
- L’actualisation et réalisation des cartes généralement, aux toits des réservoirs
(avec : C.P.S3).
carte et composite (log composite)
carte isobathe
carte isopaque
carte isoporosite
carte isopermeabilite
carte isosaturation
 Les cartes sont faites avec logiciel cps3(Schlumberger).
 Les composites avec logiciel startalog.
-Reprise des puits en short radius les études fait a l’aide de logicie

Service : DATA BANK

Data Bank c’est une base de données au niveau de la direction DEP ,


représentant un source des données géologiques, géophysiques et productives de
tout le champ de HMD ,elles sont alimentées et exploitées continuellement par
tous les départements de la DEP
-Elles renferment :
 des données géologiques pour chaque puits (étages stratigraphiques,
cotes, rapports fin de sondage …ext. )
 données des puits ( coordonnées ,Date de debout et de fin de forage
…ext. )
 données sur l’équipement et la complétion des puits
 différentiels testes des puits
 évolution des paramètres des production pare puits ,zone, champs
 évolution du débit moyen , de saturation en eau et de GOR
 résultats des différents tests de production
 Données pétrophysiques.(, k Phi, sw ,so ) moyens par drain et par
puits

La Data Bank permet de proposer un model de données spécifiques au champ


de HMD, intégrant toute les informations relatives a la géologie et la
production.

30
RAPPORT DE STAGE HMD MARS 2014

CONCLUSION

La tournée d’information que j’ai faite au niveau de la Direction EP


m’a permis de connaître les différentes taches et rôles de chaque
Département de la Direction, en effectuant des sorties sur chantier.

J’ai pu approfondir mes connaissances dans le domaine


du pétrole.

Et en fin de ce rapport je tiens à remercier tous ceux qui m’ont aidé.

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