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Faculté de Médecine
Département de Médecine Dentaire
Gencive
Dr. A. ARAB
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Introduction – Généralités :
Etymologiquement, le mot parodonte est une association du radical
« para » qui signifie à côté de, et du mot « odonte » qui lui désigne la dent.
Il correspond à l’ensemble des structures tissulaires entourant les
dents et leur servant de soutien.
Cet ensemble comprend :
Le cément,
Le desmodonte,
L’os alvéolaire,
La gencive.
1. Définition :
La gencive est un tissu épithélio-conjonctif. On peut la définir comme
la partie de la muqueuse masticatoire qui recouvre les procès alvéolaires et
entoure les dents dans leur partie cervicale.
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2. Anatomie :
Anatomiquement, la gencive peut être divisée en deux parties :
Gencive libre : elle comprend :
o la gencive marginale
o et la gencive papillaire
Gencive attachée.
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La gencive marginale n’adhère pas à la dent et forme la paroi molle du
sillon gingivo-dentaire ou sulcus.
Sillon gingivo-dentaire ou sulcus :
Comprend l’espace situé entre l’émail d’une part et la partie interne de
l’épithélium gingival d’autre part.
Sa profondeur physiologique varie entre 0.5 – 2 mm.
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Au niveau antérieur, les papilles sont accolées et présentent une forme
pyramidale.
Au niveau postérieur, les papilles sont séparées par une fine dépression,
appelée le col. À ce niveau les papilles sont plus aplaties dans le sens
vestibulo-linguale.
Elle s’étend du sillon marginal (sillon gingival libre) jusqu’à la ligne muco-
gingivale.
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La hauteur de la gencive attachée dépend essentiellement des dents
concernées, de leur position sur l’arcade et de la localisation des freins ou
des brides.
D’une manière générale, la gencive attachée est plus large dans les
régions maxillaires antérieures et plus étroite dans les régions
prémolaires et molaires.
La gencive attachée est considérée comme un élément important du
maintien d’une gencive saine.
3. Physiologie de la gencive :
La gencive permet par sa situation de préserver les tissus sous-jacents
contre les agressions du milieu buccal.
Cette protection est possible grâce à ses constituants histologiques.
• Rôles de l’épithélium :
L’épithélium jonctionnel assure le sertissage du parodonte à la dent.
L’épithélium de jonction renseigne aussi les autres tissus parodontaux
sur les éléments extérieurs et favorise la réponse immunitaire.
En sécrétant des molécules à leur surface (tels que ICAM-1, IL-8, IL-1,
TNFα), les kératinocytes communiquent avec d’autres cellules comme les
polynucléaires neutrophiles.
• Rôles du chorion :
Le tissu conjonctif gingival assure plusieurs rôles :
- Fixation : assurée est les différents groupes de fibres,
- Défense : par les macrophages, les leucocytes et les lymphocytes.
- Nutrition : les vaisseaux sanguins assurent la nutrition de la gencive et
sa vascularisation terminale lui confère son rôle émonctoire.
- Sensoriel : les fibres nerveuses gingivales et les cellules de Merkel
assurent le rôle sensoriel de la gencive.
Conclusion :
La gencive permet par sa situation de préserver les tissus sous-jacents
contre les agressions du milieu buccal.
Toute accumulation de bactéries au sein du sulcus peut constituer un
point de départ de la maladie parodontale.