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Demain dès l’aube :

Victor Hugo :
Né 1802, il a traversé tt le 19e siècle, chef du romantisme, s’illustre dans tt les genres
littéraires (roman, théâtre, poésie), H engagé dans sa carrière littéraire et ds son rôle d’H
plq = cela lui vaudra exil a 19 ans.
Les Contemplations :
Recueil de 11k vers, 2 parties : « Autrefois » et « Aujourd’hui », date charnière 1843 = jour
de décès de sa fille L, jour du décès = que 3 pts de suspension ds le livre car V n’a pa pu
écrire terrassé par la douleur
Extrait :
Poème 14 L4, composé de 3 quatrains écrits en alexandrins et rimes croisées, L4 s’intitule
« pauca meae » = quelques vers pour ma fille = L4 consacré à sa fille, et ds ce poème
l’auteur va sur la tombe de sa fille pour l’anniversaire de sa mort ans après.
LECTURE A VOIX HAUTE
Problématique : Comment V choisit-il d’évoquer la mort de sa fille à travers ce txt ?
Plan : I) Un voyage mental : Strophe 1
II) L’introspection : Strophe 2
III) La chute du poème : Strophe 3
I)
- « demain » = anticipation d’un itinéraire du lendemain, utilisation future pour confirmer
cette anticipation mentale « je partirai », « j’irai » + dire d’autres V
- « dès l’aube » + périphrase « à l’heure…campagne » montre la hâte de partir, hâte
confirmée « V4 »
- on constate la présence de mouvement : « je partirais » « j’irai » = on voit que c un
voyage/ un pèlerinage, parallélisme V3 montre que le poète traverse des paysages variés
- emploi 2e p s « vois-tu, je sais que tu m’attends » pour instaurer le dialogue comme s’il
l’adressait à qqun de vivant : 4 ans après sa mort, L tjr présente ds l’esprit de V
- « v4 » = montre la hâte de V pour faire le voyage du lendemain
II)
- v5 montre que le voyage s’assimile à une introspection : « les yeux fixés sur mes
pensées », posture v7 « le dos courbé », « les mains croisées » = caractéristique de
méditation
- poète totalement indifférent aux paysages : parallélisme v6 « sans » = c comme si ses sens
ct mis en veille, même procédé v 9/10, c étonnant car paysages semblent beaux : tournures
poétiques : métaphore « l’or du soir qui tombe » + métonymie « les voiles au loin » qui
montrent l’indifférence du poète : « ni », « aucun » et « rien »
- poème centré sur la douleur : comparaison « le jour … nuit », 3 adj « seul »
« inconnu » « triste » + « le dos courbé » = évoque la souffrance
III)
- v10 il est question de « harfleur » = ville Normandie + ville du drame + ville ou L est
enterrée
- voyage lui a pris tt la journée : écho L1 « aube »
- fin du poème = chute car on comprend qu’au v11 que V se rend sur une tombe : « je
mettrai sur ta tombe » mot tombe mis en valeur car répété 2 fois, poème se finit par une
offrande funéraire : « un bouquet de houx » houx = tjr vert, « bruyère en fleur » bruyère =
tjr en fleur = symbole d’éternité que V veut faire passer, sa fille ne peut être oubliée car
souvenir aussi tenace + plantes résistantes symbole d’éternité
Conclusion :
Poète livre ici poème intime où l’on mesure sa peine, mais reste cependant pudique ne
mentionnant pas le prénom de sa fille ce qui permet de donner à ce txt une dimension
universelle. D’autres poèmes du L4 évoquent également la douleur du deuil comme « elle
avait pris ce pli » ou « quand nous habitions tous ensemble »

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