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REMERCIEMENTS
Nous tenons, à travers ces quelques mots de remerciements, à exprimer notre gratitude à
l’endroit de toutes ces personnes qui nous ont soutenu tout au long de ce stage, tant par les
conseils prodigués que par l’aide dans le travail à travers les différents conseils prodigués.
Recevez ici nos remerciements les plus sincères.
A l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) :
- Dr. Moussa Abdoul Kader DIABY, Directeur Général de l’Institut National Polytechnique
Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) ;
- Pr. TANOH Aka, Directeur de l’Ecole Supérieure d’Industrie (ESI) ;
- Toute la direction, et tout le corps professoral et d’encadrement de l’INP-HB.
A la SDPM (INP-HB)
Nous tenons à exprimer toute notre profonde reconnaissance à notre maitre de stage, M.
HONGUI Lazare, pour son soutien, ses conseils et sa confiance, sans lesquels ce travail n’aurait
été possible. Nous espérons qu’il trouvera dans ce travail de quoi justifier la confiance placée
en nous ;
- Monsieur SORO Siaka Sous-Directeur du Patrimoine et de la Maintenance de l’INP-HB
- Monsieur HONGUI Lazare, Chef Matériel et Travaux Neufs du Patrimoine et de la
Maintenance de l’INP-HB, notre maitre de stage pour son encadrement tant technique que
moral mais également pour l’accueil au sein de cette structure.
- Monsieur BETIE AMIDOU, chef du service maintenance et réhabilitation pour ses conseil aussi
avisé que ses enseignements.
- Un grand merci à l’ensemble du personnel de la SDPM pour l’accueil en son sein, pour les
conseils et la patience à notre encontre, qui nous ont permis de vivre convenablement ces
quelques mois de stage.
Enfin, nous adressons également nos remerciements à nos familles : nos parents, et nos
camarades et amis qui nous ont accompagnés, aidé, soutenu et encouragé tout au long de la
réalisation de ce rapport.
SOMMAIRE
INTRODUCTION ..............................................................................................................................1
Chapitre 1 : Présentation de la structure d’accueil et du thème .............................................................2
I- PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ..........................................................................................3
I-1. Historique.................................................................................................................................3
I-2. Mission ...................................................................................................................................4
I-3. Organisation .............................................................................................................................4
I-4. Présentation de la Sous-direction du Patrimoine et de la Maintenance .......................................7
II. PRESENTATION DU THEME.................................................................................................... 10
II-1. Présentation du système de climatisation initial des locaux .................................................... 10
II-2. Système de climatisation centrale .......................................................................................... 11
II.3- Systèmes Unitaires ................................................................................................................ 16
III. Contexte et problématique ........................................................................................................... 18
III.1. Contexte du projet ................................................................................................................ 18
III.2. Justification du thème ........................................................................................................... 18
III.3. Objectifs du thème ............................................................................................................... 18
Chapitre 2 : Etude technique de la cuisine de l’INP-HB Centre.......................................................... 19
A. Etat des lieux de la cuisine ........................................................................................................ 20
B. BILAN THERMIQUE .............................................................................................................. 28
I. CHARGES EXTERNES ........................................................................................................... 28
II. CHARGES INTERNE .............................................................................................................. 41
III. RESUME DES DIFFERENTS APPORTS ............................................................................ 46
CHAPITRE 3 : Equipements et autres tâches effectuées .................................................................... 50
A. Choix des équipements de climatisation .................................................................................... 51
B. Autres tâches effectuées à la SDPM .......................................................................................... 53
CONCLUSION ................................................................................................................................ 56
AVANT-PROPOS
Symboles Désignation
N Direction Nord selon la boussole numérique
NE Direction Nord-Est selon la boussole numérique
NO Direction Nord-Ouest selon la boussole numérique
S Direction Sud selon la boussole numérique
SO Direction Sud-Ouest selon la boussole numérique
SE Direction Sud-Est selon la boussole numérique
O Direction Ouest selon la boussole numérique
E Direction Est selon la boussole numérique
H Hauteur (mur)
L Longueur (mur)
l Largeur (mur)
Surfacexx Surface selon la direction XX (mur)
Surfacevitre Surface de la vitre
Surfaceporte Surface de la porte
Lfenêtre Longueur de la fenêtre
Hfenêtre Hauteur de la fenêtre
Sfenêtre Surface de la fenêtre
STotal Surface totale
Lporte Longueur de la porte
Lvitre Longueur de la vitre
Hvitre Hauteur de la vitre
Figure 1: Echelle d’évolution des Directeurs de l’INP-HB de sa création à nos jours ...........................3
Figure 2: Organigramme de l’Institut ..................................................................................................8
Figure 3: Organigramme de l’Institut ..................................................................................................9
Figure 4: logo de GECI ..................................................................................................................... 10
Figure 5: logo de EMA-CI ................................................................................................................ 10
Figure 6: Local transformateur, centrale thermique, local air comprimé ............................................. 11
Figure 7: Schéma de distribution d’eau glacée montrant les 19 zones concernées par la climatisation
centrale ............................................................................................................................................. 14
Figure 8: ventilo-convecteur installé sur le site Centre ....................................................................... 17
Figure 9: photo prises lors des visites de la cuisine ............................................................................ 20
Figure 10: données de l’air intérieur .................................................................................................. 27
Figure 11: données de l’air extérieur ................................................................................................. 27
Figure 12: coefficient d’échange thermique relatif aux murs de la cuisine .......................................... 28
Figure 13: vitrage de la cuisine (exemple du bureau du gérant) .......................................................... 38
Figure 14: puissance et type de lampes installées dans les salles ........................................................ 42
Figure 15: type de lampes installées dans les salles............................................................................ 43
RESUME
Le présent rapport a été élaboré durant un stage de deux mois et demi, effectué au sein du
service des moyens généraux de l’INP-HB appelé Sous-Direction du Patrimoine et de la
Maintenance.
L’objectif de ce stage était d’établir un support de choix technique destiné à être utilisé par
l’entreprise afin de choisir les équipements qui conviennent pour les différentes salles.
Pour y parvenir, nous avons réalisé un état des lieux de la cuisine suivi du bilan thermique des
salles. Après cela nous avons fait un relevé des puissances des appareils dont les salles sont
équipées. Cela a conduit à l’établissement des différentes puissances à installer dans la cuisine.
Le restaurateur sert des repas dès 6h du matin jusqu’à 20h dans la soirée, temps durant lequel
plusieurs équipements de diverses puissances sont utilisés dans les salles. La Cuisine de l’INP-
HB est à une latitude de 7°13 N, avec une vitesse moyenne de vent de 7,58 km/h dans la ville
de Yamoussoukro, température minimale moyenne de 21° C, température moyenne de 27.09 et
humidité relative de 76.67… voici là quelques données qui nous ont aidé dans notre travail.
Les différentes salles avec les puissances d’équipements obtenues permettront de maintenir
toutes les salles à une température de 22°C pour une humidité relative.
INTRODUCTION
Depuis bon nombre d’années, le froid artificiel associé à la climatisation est utilisé dans
plusieurs domaines entre autre la santé pour la conservation des médicaments, l’agro-
alimentaire pour celles de toutes les denrées, l’automobile etc ; il est encore plus utilisé dans le
cadre du confort thermique des personnes dans une salle de classe, un bureau, un local de
travail…
Il est à ce jour devenu indispensable dans la vie quotidienne au sein de toutes les structures ou
entreprises qui souhaitent augmenter leur rendement en assurant des conditions de travail
optimales à leurs employés.
Force est cependant de constater qu’une mauvaise installation ou choix des équipements
permettant de produire ce froid au sein d’un local peut s’avérer être négative pour le rendement
de la structure qui en fait la demande, tant au niveau du travail du personnel qu’au niveau des
investissements dans les équipements en question. Il lui incombe donc de s’assurer du bien-
fondé du choix des équipements dans lesquels elle choisit d’investir.
Pour ce faire, ces structures doivent faire appel à un professionnel du domaine pour un bon
choix.
C’est dans ce contexte que nous a été soumis le thème : « Climatisation de la cuisine de l’INP-
HB Centre ».
L’objectif de ce projet est de maintenir les salles de la cuisine climatisés en vue du confort du
personnel sensé occuper ces salles pour travailler.
Pour ce faire, nous commencerons dans la première partie par une présentation de la structure
d’accueil ainsi que le thème soumis à notre étude. Ensuite, dans une seconde, nous ferons un
état des lieux des salles à climatiser suivi du bilan des charges à vaincre et dans la dernière
partie, nous proposerons les types d’équipements pouvant assurer un travail du personnel de
cuisine dans les meilleures conditions.
Chapitre 1 :
I- PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
I-1. Historique
INSET
ENSTP
1996 …… 2011 2011 2021
I-2. Mission
L’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny a à sa charge sur ses trois sites :
la formation initiale, du recyclage et du perfectionnement de Techniciens supérieurs,
d’Ingénieurs des techniques et d’Ingénieurs de conception dans les domaines :
- de l’industrie
- du commerce
- de l’administration
- des travaux publics
- des mines
- de l’agronomie
I-3. Organisation
Le modèle d'administration adopté par l'INP-HB est le fruit de dizaines d'années d'expériences
capitalisées au sein des ex grandes écoles dont il est issu. Il traduit la nécessité pour l’Institut
d'établir un lien organique fort entre d'une part les structures de production, et d'autre part celles
qui ont en charge la formation. Il est illustré par l'organigramme ci-dessous :
Le Conseil d’Institut
Le Conseil est l’organe qui régule la politique de l’Institut. Il est chargé entre autres de :
La Direction Générale
Le Conseil est l’organe qui régule la politique de l’Institut. Il est chargé entre autres de :
le Directeur Général
le Directeur Général Adjoint
le Secrétaire Général
le Directeur des Finances
le Directeur des Ressources Humaines
les 6 Directeurs d'Écoles
les 14 Directeurs de Départements
les Responsables des Cellules spécialisées
Le Conseil Scientifique
La conception
La conduite et évaluation des programmes de recherche
L’instance d'arbitrage
Le développement des laboratoires
Suite à la restructuration des grandes écoles qui ont formés l’institut à savoir l’INSET,
l’ENSTP, l’ENSA et l’IAB, les services de maintenance initialement appelés Moyens Généraux
ont été regroupés en une structure unique appelée Sous-direction du Patrimoine et de la
Maintenance communément appelée en abrégé SDPM.
b. Activités
c. GECI
Grande Cuisine Export est depuis 22 ans un partenaire incontournable sur le continent africain
dans le milieu de la cuisine et buanderie professionnelle.
Fondée en 1997 à Quemper-Guezennec en France, la société se spécialise très rapidement sur
les marchés de l'Afrique de l'Ouest, de l'Océan Indien et des Antilles.
De taille humaine, elle développe progressivement son offre autour d'une politique de réactivité,
d'accompagnement, et de qualité de service, qui caractérise aujourd'hui sa structure.
Leurs services s'adressent principalement aux professionnels de l’hôtellerie, de la restauration
et des cafés, mais également aux boulangeries-pâtisseries, collectivités (hôpitaux, restaurants
d'entreprise, écoles, armées...)
Depuis leur bureau d'études, en coordination avec les équipes locales de techniciens, ils
interviennent dans une panoplie de projets, qu'ils consistent en la rénovation complète d'une
cuisine, la conception et installation d'une cuisine et buanderie dans un nouvel établissement,
ou plus simplement le remplacement d'un piano ou d'un four.
Ils interviennent également dans la fourniture de nouveaux composants pour équipements de
plusieurs marques. Ils peuvent à la demande également se charger de leur maintenance. C’est
dans ce dernier contexte bien précis qu’ils interviennent sur le site Centre de l’INP-HB.
d. EMA-CI
La climatisation est la technique qui consiste à modifier, contrôler et réguler les conditions
climatiques d’un local pour des raisons de confort générales et techniques. Contrairement aux
idées reçues, la climatisation n’apporte pas de l’air frais dans un local mais bien au contraire,
elle consiste en l’absorption de la chaleur de l’air du local pour l’évacuer vers l’extérieur. C’est
ainsi, en retirant la chaleur qu’elle crée la sensation de fraicheur ressentie. Son principe est basé
sur le transport de chaleur, à l’aide d’un fluide dit frigorigène ; par conséquent elle peut assurer
autant le rafraichissement que le chauffage (que le besoin).
Les systèmes de conditionnement d'air ou de climatisation peuvent être classés en deux : le
système central et le système unitaire chacun constitué de plusieurs types que nous verrons.
Une station de système central est une station dans laquelle les composantes du système sont
tous regroupés ensemble dans une chambre centrale mécanisée à partir de laquelle l'air
conditionné est envoyé aux espaces à climatiser à travers des conduites appelées gaines
technique. A l’INP-HB, les locaux équipés pour la diffusion de l’air conditionné sont séparés.
Une salle de production d’eau glacée, une station de compression d’air et des centrales de
traitement d’air dans les bâtiments bénéficiant de la climatisation centrale.
Les systèmes unitaires, quant à eux, utilisent des unités en monobloc qui s'installent facilement
et rapidement sur un mur, une fenêtre ou au-dessus d'une porte.
Lorsqu'on cherche à réunir un ou plusieurs éléments pour diminuer les frais de première
installation ainsi que l'encombrement, le système de climatisation centrale convient.
Ce système peut être classifié en sous-systèmes dont les plus couramment rencontrés dans les
pays tropicaux sont les systèmes simples, notamment:
Dans ce système, l'air est entièrement traité dans une centrale unique comprenant tous les
dispositifs nécessaires, avant d'être envoyé dans un réseau de gaines qui le distribue dans chaque
local. Un tel système présente l'avantage de pouvoir grouper dans un seul local tous les
appareils : filtres ventilateur, échangeurs, groupes frigorifiques, etc.
L'implantation, le montage et surtout la surveillance et l'entretien en sont ainsi facilités.
L'utilisation d'appareils de forte capacité conduit en général à une économie appréciable par
rapport à la construction de plusieurs appareils plus faibles. Leur rendement peut également
être supérieur à celui d'appareils plus petits. Le transport des frigories depuis la centrale étant
entièrement confié à l'air, les gaines devront être très soigneusement isolées pour les
températures extrêmes possibles en période chaude.
Tous les locaux reçoivent de l'air à la même température et au même degré d'humidité; les débits
d'air froid envoyés dans chaque local doivent donc être calculés en tenant compte des frigories
à apporter dans ce local : il ne sera possible de maintenir dans les locaux la même ambiance en
air calme que si dans chacun d'eux le nombre de grammes d'eau dégagé par frigorie dégagée
est sensiblement le même. En période chaude, ce sont les locaux les plus occupés qui doivent
recevoir le plus fort débit d'air froid. Il faut toutefois assurer le débit minimum confortable avec
le bien-être. L'on s'efforce donc de ne desservir par une même centrale que des locaux
présentant des caractéristiques thermiques analogues : l'on peut d'ailleurs dans une certaine
mesure jouer sur leur isolation pour modifier ces caractéristiques.
On pallie quelquefois cet inconvénient des installations centralisées en adoptant un réseau
double de distribution d'air, une gaine est affectée à l'air conditionné et l'autre ne transporte que
de l'air extérieur: chaque local comporte un dispositif automatique ou manuel permettant de
régler la proportion du mélange.
Si ce système est très souple, il conduit par contre à une certaine complication du réseau.
On peut aussi adopter un système mixte avec ventilo-convecteur, ce qui permet aussi une
régulation de la température de chaque local.
.
Comme énoncé ci-dessus, le principe de fonctionnement du conditionnement de l'air reste le
mais il diffère au niveau de la distribution
Ainsi pour les différents sous-systèmes cités ci-dessus, nous allons décrire pour chacun son
mode de ventilation.
Le système fonctionne à basse vitesse et à basse pression. Le ventilateur fonctionne à débit d'air
constant. La qualité d'air admise est proportionnelle à la puissance de climatisation et au volume
de renouvellement d'air par heure à maintenir dans le local. La proportion d'air neuf et d'air
recyclé est constant. La quantité minimale d'air de renouvellement est fonction des besoins des
occupants et de la quantité d'air rejeté. La température de l'air soufflé dans les locaux est
variable.
Un seul thermostat de pièce contrôle tout le système d'alimentation d'air monogaine. Le caisson
de mélange offre la possibilité d'un refroidissement gratuit quand la température extérieure est
basse et les volets modulants
Il est le plus fréquent de tous les systèmes. Une partie de l'air repris dans le local est mélangé à
l'air neuf, puis filtré, refroidi et déshumidifié ; cet air sera ensuite soufflé dans le local. La
régulation est assurée par une sonde placée dans le retour et reliée à une soupape sur le serpentin
d'eau glacée. Il arrive aussi que le thermostat de contrôle soit placé dans un local desservi par
le système. Ce système assure un confort moyen à l'ensemble des locaux qu'il dessert, il peut
arriver par conséquent que des pièces à forte ou à faible charge soient moins confortables. Les
volets extérieurs sont en général réglés dans une proportion fixe et s'ouvre à la mise en marche
du ventilateur.
Il fonctionne à basse vitesse et basse pression. Le débit d'air est habituellement constant car il
est égal à la quantité d'air évacué. La température de l'air soufflé est constante aux environs de
la température à maintenir dans le local. Le système ne comporte ni de boîte de mélange ni de
retour d'air.
Ce système prend l'air extérieur qu'il refroidit et déshumidifie selon les besoins pour l'introduire
dans le local. Une partie de l'air est rejetée à l'extérieur par un système de reprise ou par des
extracteurs sanitaires, de hall, d'ascenseurs, etc.
Ce type d'installation est très peu répandu compte tenu de son coût d'exploitation. Il est utilisé
dans les laboratoires de recherches où l'air contient des substances toxiques ou des micro-
organismes. Il est aussi utilisé dans les hôpitaux, cliniques, industries pharmaceutiques, etc.
Mais si le système 100% d'air climatisé est peu répandu, il existe une variante de ce système
sans climatisation des bureaux non climatisés, des ateliers, des usines, des parkings, etc.
Les volets d'admission et d'extraction sont ouverts au départ du ventilateur. Ici, il n'y a pas de
mélange air neuf ; air extrait.
La température du local est contrôlée à l'aide d'une sonde de température située dans le local et
qui agit sur la soupape de la batterie froide. L'humidité est quant à elle contrôlée par un
humidistat situé dans le local et qui agit sur la soupape de la batterie chaude. Dans certains cas
la batterie à eau est remplacée par une batterie électrique.
Une unité de traitement multizone peut couvrir de 2 à 15 zones. Un thermostat situé dans chaque
zone règle une paire de volets situés à la sortie de chaque côté, juste à l'entrée de la gaine de
mélange et de distribution. Un mélange diffèrent de chaud et de froid permet d'obtenir la
température de confort idéale pour la zone et ses occupants. Mais ce système nécessite un bon
fonctionnement des mécanismes, de régulation et de contrôle.
Le système est en général composé d'une gaine d'alimentation et d'une gaine de reprise, d'un
filtre, d'un ventilateur d'alimentation et d'une batterie froide et chaude.
Les volets d'admission et d'extraction sont ouverts au départ du ventilateur.
Le mélange entre l'air extérieur et l'air repris est fixe en général. La température localisée dans
le caisson et agissant sur la soupape de l'eau glacée de la batterie froide. Un humidistat placé
dans le retour assure le contrôle de l'humidité en agissant sur la soupape de la batterie chaude.
Un thermostat de zone contrôle quant à lui la paire de volets solidaires qui permet d'effectuer
le dosage adéquat d'air chaud et d'air froid pour le confort.
A l’INP-HB, ce système est couplé à celui des ventilo-convecteurs pour servir d’appoint pour
le grand besoin de façon éventuelle. Il faut savoir que ce système dessert 19 zones sur le site
Centre d’où l’intérêt de l’utilisation de ventilo-convecteurs en tant qu’appoint. La climatisation
part des bureaux aux amphithéâtres en passant par la scolarité et les génies.
Figure 7: Schéma de distribution d’eau glacée montrant les 19 zones concernées par la climatisation centrale
Les ventilateurs fonctionnent à débit variable. Il existe quatre façons de faire varier le débit:
Le système central est un système de conditionnement d'air qui peut être utilisé dans plusieurs
domaines. Quelques applications de ce système peuvent être citées
Ces systèmes établis pour être placés dans les locaux qu'ils conditionnent, renferment sous une
seule enveloppe les appareils nécessaires au traitement et à la pulsion de l'air : on leur donne
également le nom d'appareils de climatisation individuels. On distingue :
-Le climatiseur de fenêtre
-L'unité compacte de toiture
-Les unités compactes autonomes
Le climatiseur de fenêtre offre des capacités variant entre 1000 et 7000 fg/h. Certains modèles
vont jusqu'à10000 fg/h.
Il utilise un système de réfrigération à expansion directe pour refroidir l'air venant de la pièce.
Dans certains cas, il permet aussi de chauffer, soit par électricité soit par pompe à chaleur.
Certains appareils permettent un apport d'air extérieur arbitraire, lorsqu'il fonctionne en mode
évacuation. Le contrôle de la température s'effectue à l'aide d'un thermostat électrique à même
l'appareil. Le ventilateur à 3 vitesses permet d'ajuster le degré de refroidissement et de
déshumidification de l'air. L'air est projeté directement dans la pièce à 1 ou 2 mètres de
l'appareil. Un filtre primaire permet de retirer une partie des poussières.
Les unités compactes autonomes contiennent tous les éléments nécessaires au traitement de
l'air; elles sont donc semblables aux climatiseurs de fenêtre mais sont conçues pour circuler des
débits plus importants.
La régulation du ventilo-convecteur est assurée par un thermostat relié à la soupape de la
batterie froide du ventilo-convecteur ou par arrêt du compresseur.
On Distingue deux types :
- l'unité compacte autonome avec système de réfrigération intégré dont le condenseur peut être
refroidie à l'air ou à l'eau; en général dans ce cas il assure le traitement de la totalité des charges
du local.
- l'unité compacte autonome sans système de refroidissement est donc alimentée en eau glacée.
Dans certains cas, il sert d'appoint pour le traitement d'ambiance, c’était le cas pour les
installations de l’INP-HB à sa création comme on peut le voir :
Les systèmes unitaires sont employés dans les petits édifices à bureaux (02 étages et moins) ou
dans une pièce unique. Ces groupes sont utilisés aussi pour régler un problème local.
Ce thème est une contribution au travail du groupe EMA-CI chargé de la climatisation des
locaux de la cuisine du site Centre de l’INP-HB dans le cadre de la réhabilitation des
infrastructures dudit institut et par la même une occasion pour nous de voir et appliquer ce que
nous apprenons en classe.
b. Objectifs spécifiques
Chapitre 2 :
STotal = 2.44m2
STotal = 2.44m2
Comptabilité H = 2.5 m Lfenêtre1 = Lfenêtre2 = Lfenêtre3 = Lporte = 1 m
L = 6.65 m 1.28 m H = 2.10 m
1 porte l = 4.85 m Hfenêtre = 1.577 m
Surfaceporte = 2.1 m2
2
3 fenêtres orientées SurfaceNE = 16.625 m Sfenêtre1 = Sfenêtre2 = Sfenêtre3 =
311° NO SurfaceNO = 4.553 m2 1.824 m2
Orientation 30° NE
STotal = 1.562 m2
Orientation 170° S
STotal = 5.515 m2
Orientation 350° N
STotal = 2.585 m2
Orientation 220° SO
Plancher local Surface = 19.1 m2 Lfenêtre1 = Lfenêtre2 = Lfenêtre3 =
traitement Lfenêtre4 = 1 m
Hfenêtre = 1.51 m
STotal = 6.04 m2
Nous avons là, le tableau de quelques caractéristiques de l’air notamment les températures
moyenne, minimale et maximale ajoutées à l’humidité et la vitesse du vent de la ville de
Yamoussoukro sur tout le long de l’année obtenue à partir de [1] et [2].
données Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Sept. Oct. Nov. Déc. moyenne
Température
moyenne 26,5 28,7 28,9 28,4 28 26,8 26 25,7 26,6 26,8 26,8 25,9 27,09
Température
minimale (°C) 18 21,3 22,6 22,5 22,8 22 21,6 21,5 22 21,5 20,6 18,8 21,27
Température
maximale (°C) 35 36,2 35,2 34,2 33,3 31,7 30,3 30 31,2 32,1 32,9 32,9 32,92
Humidité
moyenne (%) 60 61 71 77 80 83 84 84 84 82 81 73 76,67
vitesse du vent
(km/h) 6 8 9 8 8 8 9 10 8 6 6 5 7,58
A l’aide du logiciel CoolPack nous déterminons les données relatives à l’air selon les modèles
de l’air humide existant déjà. Pour ce faire, nous entrons les valeurs moyennes des données
relatives à cet air notamment la température et l’humidité relative pour nous aider dans la suite
de notre travail. Pour l’intérieur des salles, nous nous sommes fiés au cours* et [4].
B. BILAN THERMIQUE
I. CHARGES EXTERNES
1. Paroi extérieur
Formule: Qp = K.S.∆T, où K désigne le coefficient global d’échange associés aux parois qui
forment les pièces sur lesquelles portent notre étude. Dans notre étude des plans de construction,
nous avons pu constater que ce coefficient pour les cuisines, il était de 1.61 kcal/h.m2.K.
Les différentes visites à la cuisine ont permis d‘établir le tableau 1 qui nous donne les surfaces
utiles à nos calculs. Quant aux températures, ce travail s’est inspiré des données
météorologiques de la ville de Yamoussoukro classées dans le tableau 2 et également des
conditions normales de conforts requises dans les salles.
Dans cette partie, il s’agira pour nous d‘établir le bilan des différents apports de chaleur dû à
l’émission solaires à travers les différents locaux sur lesquels porteront notre étude. Pour ce
faire, établissons les gains de chaleur par conduction à travers les murs exposés à l’air ambiant
ou directement au soleil.
Les murs du bureau du gérant et du secrétariat à l’exception des parois Nord-Est sont
entièrement couverts par le toit des locaux qui est amplement grand pour mettre les différents
murs à l’abri du soleil. L’apport de chaleur par les parois autres que la paroi Nord-Est sera donc
fait pour une correction de -3 °c sur la température extérieure étant donné que ces murs
subissent moins l’action des rayons solaires.
Pour les coefficients globaux d’échange de la porte et du verre, nous nous sommes inspirés des
données moyennes disponibles sur internet respectivement [5] faute de document technique
sous la main pour ces calculs.
Concernant le toit, nous avons constaté la présence d’une dalle recouverte de tuile, formant
ainsi un faux plafond. Nous avons donc jugé nécessaire de considérer les apports calorifiques
provenant de là, pour ce faire nous avons comme pour les surfaces couvertes convenu
d’effectuer une correction de -3 °c sur la température extérieure pour assurer une meilleure
prise en compte de la chaleur reçue.
Le calcul de la surface du plafond a été fait en considérant les dimensions données au tableau
1 pour le plancher, ce calcul étant basé sur l’hypothèse que les portes des chambres sont
fermées.
La comptabilité est également couverte entièrement par le toit. (Sauf la face NO qui peut subir
l’action des rayons solaires). Sa paroi SE fait face à l’allée qui conduit à l’ensemble des salles
dédiées à la cuisine, nous appliquerons donc une correction de -3 sur la température
extérieure pour connaitre la différence de température extérieur-intérieur.
Pour ce qui concerne la face NE qui sépare cette pièce du local déchets, nous auront une
différence de température de 0, les deux salles étant climatisées. La face NO présentera une
différence de température extérieure intérieure de 10.
La boucherie quant à elle est couverte par le toit à l’exception des murs Nord-Ouest et Nord-
Est qui reçoivent l’effet des rayons solaires en journée. Ses parois Sud et Sud-Ouest font face à
l’intérieur de la cuisine qui est couvert dans son entièreté, nous appliquerons donc une
correction de -3 sur la température extérieure pour connaitre la différence de température à
ce niveau. Le principe est répété pour la poissonnerie, seule ses faces Nord et Nord-Est sont
exposées au rayonnement solaire donc les corrections sont effectuées sur toutes les faces des
murs de la cuisine sauf cette dernière.
De plus la boucherie et la poissonnerie partagent les deux murs SE ; il n’y a donc pas lieu d’en
tenir compte car ces deux salles sont climatisées
Tableau 6: Apports par conduction à travers les parois verticales et horizontales dans la Boucherie
La salle de préparation froide étant au milieu de la cuisine, elle est entièrement couverte et ne
subit donc pas les effets des rayons solaires. L’apport de chaleur par les parois de celle-ci ci
sera donc fait pour une correction de -3 °c sur la température extérieure.
La pâtisserie est couverte à l’exception de sa face Sud-Ouest qui peut subir les effets du soleil
alors sur ces faces, l’apport de chaleur se fera pour une correction de -3 °c sur la température
extérieure pour toutes les autres faces non citées.
Le local déchet quant à lui est entièrement couvert par le toit de la cuisine hormis le mur Sud-
Est et il partage son mur Sud-Ouest avec la comptabilité qui se trouve être climatisé donc les
apports de chaleur par cette paroi sont négligés.
Nous appliquerons une correction de -3 °c sur la température extérieure pour les murs NE
et NO.
Le local traitement quant à lui est entièrement couvert dans son entièreté, nous appliquerons
donc une correction de -3 sur la température extérieure pour connaitre la différence de
température pour chacune de ses parois.
Le mur Nord-Ouest du local traitement partageant un mur ou une partie avec le local
transformateur, il convient de considérer les chaleurs émises par ses équipements respectifs
Cette salle comprends essentiellement des cellules de protection, des disjoncteurs et un
transformateur (post de livraison CIE) d’une puissance de : 630 kVA
Le transformateur est le dispositif pouvant émettre les plus de chaleurs qui sont notamment
dues au courant de Foucault, aux pertes joules etc.
Faute de document technique, nous avons considéré la température maximale possible d’être
atteinte par un transformateur en pleine charge à partir de [6].
2. Apports solaire
θ L'écart de température entre intérieur et extérieur du local a lui aussi une influence sur le
transfert de la chaleur apportée par le soleil. Les écarts ∆T f indiqués ont été obtenus pour les
conditions suivantes : Si Text est la température extérieure maximale journalière, t ext est la
température extérieure minimale journalière et T int est la température intérieure au bâtiment,
alors ∆Te = (Text – text) doit être de 11°C et ∆Ti = (Text – Tint ) de 8°C. Lorsque ces conditions ne
sont pas respectées, une correction doit être apportée aux valeurs de ∆Tf en lui ajoutant une
valeur algébrique θ.
Nous sommes dans le second cas de figure, la différence température extérieure maximale
journalière, température intérieure différente de 8°c et aussi température extérieure maximale
journalière, température extérieure minimale journalière différente de 11°c… Avec les deux
différences, nous avons θ = +2 comme utilisé dans nos calculs
Formule: QV = F1.F2.F3.F4.N.S.ϕmax
Le calcul des apports de chaleur par les parois vitrées est différent de celui des parois opaques
car contrairement à celui des parois opaques, il est fonction de l'orientation de la vitre, la teinte
de la vitre, la latitude et nébulosité du lieu, l’heure de la journée. Ainsi nous avons les différents
coefficients susmentionnés utilisés pour apporter des corrections aux calculs.
Tout d’accord F1 le premier facteur correctif utilisé en vue de tenir compte de la nature du cadre
qui sert de support aux parois vitrées.
Ensuite F2, second facteur correctif qui tient compte de l’altitude et la nébulosité. Il existe une
valeur de référence du point de rosée qui est comprise entre 19.5 °C et 20 °C et lorsque les
caractéristiques de l’air conduisent à une valeur différente de celle de référence alors intervient
le troisième facteur correctif F3 qui permet de corriger la valeur du flux de chaleur entrant.
Le quatrième facteur correctif F4 quant à lui apporte des corrections selon la nature de la vitre
et sa protection anti-solaire correspondant à des couleurs.
Les apports réels (sous-entendu à l’aire de la salle) par ensoleillement des vitrages sont
inférieurs aux apports effectifs (ϕmax) en raison de l’inertie thermique du bâtiment. Le
raisonnement à la base de cette différence est le même que celui fait dans le cas des apports
calorifiques par l’éclairage. Elle est due au déphasage entre les apports instantanés et la chaleur
réellement absorbée par l’air du milieu ambiant. La correction est apportée sur ces apports par
le facteur N.
Ici le ou les calculs effectués sont fait pour toutes les surfaces vitrées pour les salles soumises
à notre étude.
Pour notre dimensionnement, nous avons considéré les horaires d’ouvertures du restaurant avec
des majorations. Le service commençant à 6h de façon normale et s’arrêtant à 20h00, en
supposant que le personnel est présent à 4h pour les préparatifs du service du petit déjeuner et
encore là jusqu’à 22h pour finaliser les dernières taches après quoi la température de l’extérieure
est favorable pour assurer un travail normal sans utilisation de l’air conditionné. Nous avons
donc opté pour un fonctionnement pendant 16h de temps pour la détermination du coefficient
N avec le choix du vitrage simple sans écran intérieur comme on peut le voir sur les vitres du
bureau du gérant. Les valeurs de F1 à F4 sont données dans le tableau
Formule : Qi = Qs + QL
Qs = 0,29.qv.∆θ QL = 710.qv. ∆ω
Nous obtenons à partir des figures 7 et 8 les valeurs suivantes :
∆θ = 5.09
∆ω = 7.46
DEBIT GAIN GAIN GAIN
VOLUMIQUE SENSIBLE LATENT (kcal/h)
(m3 /h) (kcal/h) (kcal/h)
BUREAU DU
GERANT
SECRETARIAT
COMPTABILITE
BOUCHERIE
POISSONNERIE
PREPARATION 82.04 121.1 434.53 555,63
FROIDE
PATISSERIE
LOCAL
TRAITEMENT
LOCAL DECHETS
Tableau 29: Apports solaire par infiltration dans les différentes pièces
Tableau 30: Apports par les occupants dans les différentes pièces
Formule QE = 0,86.nl.Pn.M.λ
Dans le bureau du gérant, le secrétariat et le local traitement, nous avons des blocs précisément
deux (2) de quatre (4) lampes LED de 0.6m avec une puissance de 9 W comme celle présentée
sur l’image.
Pour ce qui concerne les autres salles, elles disposent de ballastes étanches d’une ou deux
lampes LED de 1.2 m d’une puissance de 18 W.
PIECE nl Pn M λ GAIN
(kcal/h)
BUREAU DU 8 0.009 0.22 1.20 0.016
GERANT
3. Machines et équipements
Reconstituteur de
steaks 1 0.8 0.688
Total : 2442.83
PREPARATION Batteur-mélangeur 1 0.75 0.645
FROIDE électrique
1 0.55 0.473
Cutter de table
Total : 1.376
PATISSERIE Four électrique 16 1 29.7 25.542
niveaux (12.771)
Four à air pulsé 1 2.3 1.978
Tableau 32: Apports par les équipements utilisés dans les différentes pièces
Q = 5.019 kW = 2.154 CV
Q = 4,647 kW = 1.994 CV
Q = 4.448 kW = 1.909 CV
QF = 12.645 kW = 5.427 CV
QF = 7.374 kW = 3.165 CV
Q = 10.979 kW = 4.712 CV
QF = 10.945 kW = 4.697 CV
QF = 3.477 kW = 1.492 CV
QF = 6.560 kW = 2.81 CV
CHAPITRE 3 :
Unité extérieure
Bureau 22.92 5406 AS25S2SF2FA-1 8870 1 Flexis Plus
gérant,
1U25S2SM1FA
1U25S2SM1FA
1U25S2SM1FA
1U50S2SJ2FA
1U25S2SM1FA
Lors de notre stage à la SDPM nous avons été emmenés parallèlement à notre thème de travail
à effectuer différentes activités, à savoir des visites et postes de travail occupés:
la réalisation de l’état des lieux des chambres de l’INP-HB Centre. Il s’agissait ici d’établir un
constat des défauts présents sur les équipements des chambres pour régler et au besoin
sanctionner les auteurs des dégâts relevés, d’assurer les services techniques en cas de
prélèvement sur la caution ou même la bourse de l’ancien occupant pour la réparation des
éventuels travaux qu’il a suscité.
la gestion des travaux à effectuer dans les chambres. A ce niveau, il était question d’organiser
les interventions dans les chambres pour lesquelles des demandes de travaux ont été déposées
aux moyens généraux. Essentiellement, il a s’agit de définir des horaires de travail associées
aux prises de demandes soit dans la matinée soit dans l’après-midi selon un chronogramme bien
défini lors de la première rentrée ; ensuite un jour sur deux après, uniquement dans la matinée.
l’état des lieux des chambres et l’hébergement des filles en première année à la cité blanche. Ici
comme en cité, étant le chef de poste de cette cité, sous la supervision de notre maitre de stage,
nous avons effectué l’état des lieux de l’existant pour connaitre les besoins des filles selon les
chambres afin de programmer les travaux et préparer le matériel d’intervention nécessaire pour
les chambres, les toilettes et salles d’eau, les aires d‘étude personnelles et communes. Nous les
avons conduits sur la cité blanche avec leurs affaires pour se faire enregistrer avec ces affaires
tout cela suivi de la prise de connaissance du règlement intérieur en présence de la cheffe de
cité, après quoi nous avons aidé les demoiselles à intégrer leurs chambres.
A cela, il faut ajouter les différentes visites des sites et des infrastructures techniques de l’INP-
HB. Entre autre, il faut citer :
la station d’épuration de l’INP Nord et Centre, nous avons pu voir le lieu qui abritait les stations
d’épuration du Nord et du Centre à savoir le site Nord. Nous avons pu avoir une vue d’ensemble
sur le fonctionnement, depuis l’arrivée, au bassin décantation en passant par le bassin de
dégraissage. Plusieurs visites aux entreprises retenues après les appels d’offre de travaux de la
piscine et des stations conduites par moi, ont été faites pour permettre aux entreprises de
connaitre l’étendue du travail qui leur était confié.
le local technique de la piscine du Centre, situé sous la piscine et qui assure le fonctionnement
intégral de la piscine, nous avons pu voir le chemin parcouru par l’eau depuis l’arrivée de la
SODECI jusqu’au remplissage de la piscine en passant par les ballons de filtrage, nous avons
pu voir les moteurs assurant le déplacement, de l’eau, le chemin suivi pour son traitement, le
coffret d’alimentation des projecteurs pour l’utilisation nocturne de la piscine. Ici également,
nous avons eu conduire deux fois l’entreprise (celle citée au point précédent) pour une visite
des lieux dans le but que les visites des stations d’épurations.
La centrale thermique du site Centre : nous avons pu voir comment la climatisation centrale
fonctionnait auparavant, de la production d’eau glacée aux Centrales de Traitement d’Air
(CTA) sous les bâtiments. Nous avons également pu apprécier les équipements qui ornent le
local d’air comprimé qui jouent un rôle plus qu’essentiel dans un système de climatisation
centrale.
En fin de visite nous avons pu découvrir les organes principaux du système à savoir la bâche
de stockage, les tours aéro (de refroidissement), les groupes froids, les ballons d’eau glacée, et
les différentes pompes tout le long du circuit.
les locaux techniques et bureaux des amphithéâtres du centre.
Au cours de cette visite, nous avons pu découvrir qu’il y avait quatre amphis dont le plus grand
disposait de 1200 places et trois de 120 places chacun. A l’entrée du grand amphi, nous avons
pu remarquer des dispositifs tels que le garde-corps pour garantir la sécurité des personnes
généralement dans les endroits qui comportent un vide en dessous. Au premier niveau du grand
amphi, sur la partie qui donne face à l’entrée nous avons pu voir les climatiseurs à l’arrêt avec
suppression des garde-corps qui étaient à ce niveau pour un souci de refroidissement des
compresseurs et condenseurs des équipements. En dessous de cette zone, nous avons également
pu voir le comptoir qui servait de point d’accueil, équipé pour une fluidité du service qui y était
associé initialement et qui a malheureusement fait l’objet de vandalisme causant donc la
détérioration des différents équipements y compris l’arrière du comptoir qui assurait le
fonctionnement du comptoir.
A l’étage nous avons également pu constater l’état des différentes cabines qui permettaient
l’utilisation de l’amphi. Nous avons vu la régi lumière qui assurait l’éclairage adéquat pour les
évènements qui avaient lieu dans la salle, nous avons vu la régi son qui assurait la distribution
du son de façon homogène dans cette salle. Dans notre périple nous avons pu également visiter
la cabine qui assurait la projection cinéma. Nous avons plus ou moins découvert comment
fonctionnaient les équipements qui permettaient la diffusion de film, après cette cabine ; nous
avons visité les cabines de traduction qui assurait la traduction du son que donnait la régi son,
cette traduction pouvait être de deux sorte, anglais-français ou l’inverse, traduction assurée par
des casques sur les différents canaux. Nous avons pu voir des serrures différentes de celles que
nous voyons régulièrement qui tombait vraiment très rarement en panne dénommée mollette
avec une clé à dentition régulière sur les deux faces. Après ces salles nous avons également
visité les plus petits amphis, l’amphi Ado Gossan, l’amphi Houssou Kouakou qui porte le nom
du secrétaire général de l’INSET à l’époque et l’amphi Adou Jonas, ancien directeur général de
l’INSET. Ces amphis de 120 places sont constitués de 10 rangées de 12 sièges. Elles sont toutes
équipées de tableau pour les cours et un écran de projection et une extrade pour le bureau de
l’enseignant.
En parcourant ces salles, nous avons évoqué le projet I-éducation qui avait pour but la
dispensation de cours qui connecterait (numériquement) 6 amphis repartis par groupe de 2 sur
les trois sites de l’INP et qui permettrait de donner et suivre des cours en distanciel avec les
universités partenaires. Ce projet est resté en suspens. Les petits amphis disposent tous de 2
sorties de secours, d‘une entrée pour les enseignants à l’arrière des amphis (tableaux) et deux
entrées à l’arrière des sièges pour le publique. Quant au grand amphi, il a une entrée principale
à l’arrière des sièges pour le publique, trois sorties sur les deux côtés de l’amphi. Il est doté de
petites lampes dans les escaliers pour faciliter l’évacuation en cas de coupures ou situation
similaire.
La climatisation centrale lorsqu’elle était toujours fonctionnelle permettait d‘alimenter cet
amphi par le dessous des sièges et cela grâce à la centrale de traitement d’air sous la salle. Les
petits amphis bénéficiaient également de cette climatisation grâce à leurs centrales à elles, elles
aussi dans le même local que celle du grand amphi.
CONCLUSION
Il était question dans ce projet, de fournir les éléments nécessaires à l’entreprise chargée
d’assurer la climatisation de la cuisine de l’INP-HB Centre, l’objectif principal étant d’assurer
le confort du personnel travaillant à la cuisines suivant les normes.
Pour atteindre cet objectif, nous avons après l’état des lieux de la cuisines établit un bilan
thermique des salles à climatiser, ce qui nous a conduit à des propositions de solutions pour les
différentes salles.
Pour les salles : bureau du gérant, Secrétariat, Comptabilité, Boucherie, Poissonnerie, Salle de
préparation froide, Pâtisserie, Local déchet, Local traitement nous proposons des appareils de
puissance respectives de 8870 ; 8870 ; 8870 ; 17740 ; 8870 ; 12280 ; 12280 ; 8870 ; 8870 btu/h
pour arriver à assurer le confort du personnel lors de l’utilisation des équipements dans les
différentes salles citées. Les choix de nos équipements conduisent à l’achat d’équipements au-
delà des besoins au vu de la gamme d’équipements disponibles à partir du catalogue
constructeur.
Ces choix permettront de maitriser et vaincre la chaleur présente dans ces salles au cours de la
journée durant le mois le plus chaud de l’année lorsque les salles seront sollicitées en plein
régime d’utilisation.
Nous avons pu découvrir l’importance du froid dans des situations réelles notamment celle du
confort des travailleurs.
Bibliographie
Cours* Technique frigorifiques, Prof N’GUESSAN Yao & Prof SAKO Mohamed
Webographie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_national_polytechnique_F%C3%A9lix_Houphou%C3%
ABt-Boigny
http://inphb.chez.com/infogene.html
https://inphb.ci/2/vues/presentation/index_organisation.php
https://sites.google.com/grande-cuisine-export.com/index/%C3%A0-propos
https://irp-cdn.multiscreensite.com/20edf843/files/uploaded/MIDEA-PRODUCT-
RANGE.pdf
[5] https://energieplus-lesite.be/donnees/enveloppe44/enveloppe2/valeurs-de-coefficients-de-
transmission-thermique-u-de-parois-types/
[6]
https://www.delta.xfo.com/openfile.aspx?ID=1225#:~:text=Installation%20de%20transformat
eur%20et%20temp%C3%A9rature&text=La%20temp%C3%A9rature%20du%20bo%C3%A
Etier%20du,%C2%B0C%20%C3%A0%20la%20surface.
[2] https://www.lachainemeteo.com/meteo-cote-d-ivoire/ville-4335/previsions-meteo-yamoussoukro-
aujourdhui
[1] https://fr.weatherspark.com/y/33994/M%C3%A9t%C3%A9o-moyenne-%C3%A0-Yamoussoukro-
C%C3%B4te-d%E2%80%99Ivoire-tout-au-long-de-l'ann%C3%A9e
[3] https://energieplus-lesite.be/evaluer/bureautique2/Evaluer-la-consommation-des-
equipements/evaluer-la-consommation-des-ordinateurs/
[4] https://energieplus-lesite.be/theories/confort11/le-confort-thermique-d1/
Annexe
Schéma des salles étudiées dans la cuisine