Vous êtes sur la page 1sur 11

Introduction Générale

Chapitre 2 :

Section 1 : les règlement en espèce

a) Principe :
b) Les opérations comptables :
Section 2 : les opérations bancaires

2.1) les versements par chèque :


3) Les chèques :

Le chèque est un moyen de paiement classique, largement répandu, qui vous permet de régler tous vos

achats. A la fois pratique et rapide notamment pour payer un montant important, le chèque est également un

moyen de paiement sécurisé puisqu’en cas de vol on peut  faire opposition* et que par ailleurs il permet de

garder une trace du paiement

Le chèque est un substitut de la monnaie, il est donc un moyen de paiement au comptant, toujours à vue

contrairement à la lettre  de change qui est un moyen de crédit c’est‐à‐dire à terme.

3.1) Encaissement chèque :

Le bénéficiaire qui reçoit le chèque le dépose à sa banque pour qu’il soit crédité sur son compte . il

doit à cet effet remplir un bordereau de dépôt de chèque et signer le chèque à déposer au dos . Cette

démarche ne signifie pas pour autant que le chèque est définitivement encaissé et que la somme est

virée car la banque du bénéficiaire doit d’abord transmettre le chèque à la banque du tireur (la

personne qui a fait le chèque) et c’est à ce stade qu’une mauvaise surprise peut survenir car le

chèque peut revenir impayé pour faute de provision ou parce qu’une opposition a été faite sur ce

chèque (si le propriétaire a déclaré le vol de son chéquier, par exemple) .

Voici l’écriture comptable de cette opération

511   Encaissement chèque      

        X  
           

  411   Client   X
           
    Encaissement chèque n°      
           
           

3.2) Le chèque impayé :


Un chèque remis à l'encaissement peut revenir impayé. La banque peut refuser le paiement dans les

cas suivants:

 Opposition

 défaut ou insuffisance de provision

 irrégularité :  signature non conforme ou manque d’une mention obligatoire..

 Prescription du chèque : présenté au‐delà de 3 ans et 8jrs à compter de la date de sa création

 Indisponibilité du compte: fait l’objet d’une saisie arrêt

2.2) Le virement bancaire :

a) principe :

Le virement est  l’ordre que donne un client à sa banque de virer une somme déterminée soit à un autre

compte lui appartenant ouvert chez  la même banque ou chez une banque différente, soit au compte d’un tiers

tenu  chez la même banque ou  chez une autre banque. Le virement permet donc le transfert de fonds Soit

entre deux comptes différents ouverts par une même personne chez le même banquier ou chez deux

banquiers différents.

L’ordre de virement est donné:

soit sur support papier en remplissant un imprimé spécial  mis à la disposition de la clientèle par la

banque, ou bien en écrivant une simple lettre   sur  papier libre, faisant mention de la formule

suivante « veuillez par le débit de mon compte virer au crédit du compte numéro…… »

Soit sur support électronique ou magnétique lorsqu’il s’agit de transmettre des ordres répétitifs de

virement de masse . Ce support est utilisé en général par les entreprises et professionnels dans le

versement  de salaires ,de pensions d’indemnités de sécurité sociales etc

Soit par SWIFT surtout en cas de virements à l’étranger . Le SWIFT est un réseau de

télétransmission interbancaire par lequel transitent des ordres de virement entre deux  banques qui

entretiennent de manière bilatérale des liens  de correspondants . Les messages acheminés par

SWIFT sont normalisés. Cette normalisation assure la rapidité dʹémission et facilite la lecture des

messages à leur arrivée. Cʹest un système sûr, rapide, peu coûteux et fiable.
b) formes de virement :

virement ponctuel et virement permanent :

Virement ponctuel: Permet de réaliser un transfert d’argent d’un compte bancaire à un autre d’une

manière occasionnelle pour payer une facture de téléphone par exemple .

Virement permanent: Permet le transfert à des échéances fixes (par exemple, le 24 de chaque mois) la

même somme à la même personne. Aux dates indiquées par le client, sa banque effectuera le virement

demandé sans que le client ait à renouveler à chaque fois son instruction de virement. Particulièrement

adapté aux dépenses régulières, telles que le paiement de loyers , le versement de salaires , l’alimentation

automatique d’un compte dʹépargne etc., ce virement permet d’apporter une plus grande sécurité, tant

pour  le créancier que pour le débiteur, en évitant les oublis. Il est toutefois possible de suspendre le virement

permanent en prévenant sa banque avant le déclenchement de la transaction.

c) Le découvert bancaire :

Être à découvert bancaire signifie que votre compte est débiteur. On dit qu’un compte bancaire est débiteur,
lorsque les sommes prélevées dépassent le montant disponible. Autrement dit, votre compte bancaire
présente un solde négatif.

Et être à découvert n'est jamais quelque chose d'agréable. Si elle n'est pas inquiétante en soi, cette situation
peut parfois engendrer des conséquences si elle s'aggrave ou s'inscrit dans la durée. Pour rappel, il existe
deux types de découverts bancaires :

 Le découvert autorisé ;
 Le découvert non autorisé.
Le découvert autorisé est considéré comme une avance accordée par la banque à son client. Il est prévu par

un contrat conclu entre les deux parties lors de l'ouverture du compte et permet au client de voir ses

opérations acceptées même si le solde de son compte est négatif, dès lors que le montant se situe en deçà du

plafond autorisé.

Mais attention, le découvert autorisé ne l'est pas indéfiniment et la banque demande à son client de

réapprovisionner son compte une fois passé le délai d'autorisation. Si le compte n'est pas réapprovisionné
dans les délais, le client tombera alors dans le cas du découvert non autorisé. Donc, même si le découvert est

résorbé, il se verra facturer des agios.

Le decouvert non autorisé :

Si vous n’êtes pas autorisé à avoir un compte débiteur par votre banque, celle-ci pourra rejeter les paiements

qui se présentent et appliquera des frais pour incidents de paiement. Mais votre banque ne peut pas vous

facturer des frais d’un montant supérieur aux plafonds maximum fixés par la réglementation.
Section 3 : les effets de commerce

3.1) principe :

L'effet de commerce, également connu sous le nom de lettre de change, est un instrument financier utilisé pour

faciliter les transactions commerciales. Il s'agit d'un document écrit par lequel une personne (le tireur) ordonne à

une autre personne (le tiré) de payer une somme d'argent à un tiers (le bénéficiaire), à une date échéance. C'est un

outil très courant dans le monde des affaires, car il permet aux entreprises de financer des achats ou des ventes,

d'optimiser leur trésorerie et de réduire les risques de non-paiement.

Il existe aussi plusieurs possibilités pour obtenir de l'argent en échange de la créance

3.2) Effet à l’encaissement


a) principe :

À l'échéance, le bénéficiaire peut encaisser l'effet auprès de sa banque. L'établissement bancaire perçoit des

commissions même si les effets sont impayés.

b) les opérations comptables :

Comptabilisation chez le tireur :

    Fournisseurs effet à payer      


           
           
      Banque    
           
    Avis de debit      
           
           
    banque      
    services bancaires et assimiles    
    etat TVA déductible sur autres B et S    
           
           
effet a
      l'encaissement    
           
Comptabilisation chez le tiré :

 
  Fournisseurs effet à payer      
           
           
      Banque    
           
    Avis de debit      
           

3.3) Effet a l’escompte


a) principe :

L’escompte sur les effets de commerce permet au tireur d’obtenir l’argent de la créance avant la date d’échéance.

La banque se rémunérera via des agios et des commissions car ce n’est rien d’autre qu’une avance de trésorerie.

Les effets de commerce sont considérés par la banque comme une garantie à l’octroi d’un prêt de trésorerie.

Image

b) les opérations comptables :

3.4) Endossement de l’effet


a) principe :

Comme un chèque, il est possible d’endosser un effet de commerce. Cette opération consiste à transmettre la

propriété de l’effet à un tiers.

Si le porteur d’un effet de commerce l’endosse pour le compte d’un tiers, ce tiers en deviendra le propriétaire. Il

pourra dès lors encaisser l’effet pour son compte, ou le transmettre à son tour à une autre personne.

b) les opérations comptables :


Section 2 : fondements théoriques et démarches du rapprochement

Vous aimerez peut-être aussi