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Chapitre
L’Enregistrement des
Opérations Financières
Courantes
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Introduction :
Les opérations traitées par l’entreprise avec d’autres agents économiques se
traduisent finalement, par des règlements financiers au comptant ou à terme
(opérations à crédit).
En outre, le paiement peut se faire en espèces, par chèque, par un effet de
commerce ou par virement bancaire.
Ils peuvent être effectués au moyen des liquidités dont l’entreprise dispose en
caisse ou en banque. Les moyens de paiement susceptibles d’être utilisés sont :
- Les espèces
- Les chèques (bancaires ou postaux)
- Les paiements (bancaires ou postaux).
1°/ Le reçu :
Le reçu est un écrit transmis par un créancier à son débiteur à titre de
justification de l’encaissement d’un certain montant, effectué essentiellement en
espèces, à quelque titre que ce soit (vente au comptant, encaissement d’une avance,
recouvrement d’une créance, etc…).
2°/ Le virement :
L’ordre de virement bancaire ou postal est un écrit par lequel l’entreprise
donne l’ordre à sa banque de transfères au profit d’une personne donnée un certain
montant par prélèvement direct du compte bancaire ouvert en son nom.
L’ordre de virement est souvent établi en trois exemplaires dont :
- L’original transmis à la banque.
- Une copie est transmise au bénéficiaire du virement à titre d’information.
- Une copie portant décharge de la banque est gardée par l’entreprise pour être
rapprochée et jointe à l’avis de débit bancaire qui sera transmis par la banque à
l’entreprise à titre de justification de l’exécution effective de l’ordre de
virement.
Aucune écriture comptable n’est donc engendrée par l’émission ou l’établissement de
l’ordre de virement.
Remarque :
1) Ne pas confondre « virements bancaires ou postaux » qui sont des instruments de
paiement au profit d’un tiers extérieur à l’entreprise et les « virements de trésorerie »
qui entraînent des transferts de fonds d’un compte à l’autre, à l’intérieur d’une même
entreprise.
2) Les habitudes commerciales veulent que dès qu’il y a règlement immédiat, il y ait
souvent un escompte.
L’escompte, est lié au mode de règlement et non à l’achat ou à la vente. Il se
différencie en cela des réductions commerciales (rabais, remises, ristournes).
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1°/ Définitions :
Les effets de commerce sont des titres négociables constatant une créance
assortie d’un délai de règlement : A ce titre se sont des moyens de crédit.
b) Le billet à ordre :
Est un écrit par lequel un tiré s’engage à payer à un bénéficiaire une certaine
somme à une date déterminée. Tireur et tiré sont identiques (confondus), puisque le
tireur = tiré et si celui-ci s’engage, il est inutile de recourir à l’acceptation.
Les commerçants qui vendent à crédit procèderont ainsi :
- Une partie au comptant versée immédiatement.
- Le reste mobilisé au moyen de plusieurs billets à ordre, souscrits par le client,
pour des échéances successives.
Pour traiter des billets à ordre, il suffit de remplacer le terme « tire » par le terme
« souscripteur » et de procéder à quelques modifications évidentes : l’expression « X
tire une lettre de change sur Y » devient « Y souscrit un billet à l’ordre de X ».
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c) Les warrants :
Le warrant est un billet à ordre dont le paiement est garanti par un gage sur des
marchandises déposées dans un magasin ou chez un tiers consignataire.
Ce sont des effets servant à acquitter les taxes et droits de douane selon des
modalités prévues par le code général des impôts.
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Exemple 1 :
Chez X (tiré) :
04/02
Chez Y (bénéficiaire) :
04/02
Clients
411 238
Elaboration d’un billet à ordre
N°…
Remarque :
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a) Encaissement direct par le bénéficiaire chez le tiré (cas des effets non
domiciliés).
Exemple 2 : A la suite de l’opération décrite ci-dessus, le 30/4, Y se présente chez X
et se fait régler en espèces.
Chez X (tiré) :
30/04
Caisse
54 238
Décaissement du billet à ordre
N°…
Chez Y (bénéficiaire) :
30/04
54 Caisse 238
413 Clients – EAR 238
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Exemple 3 :
21/05
a) Endossement :
Exemple 4 :
Le 3/1, X vend à Y pour 500D de produits finis HT (T.V.A 19%) contre un effet de
commerce accepté le même jour et payable le 15/3.
Le 10/1, X achète auprès de son fournisseur Z, commerçant, pour 800D de matières
premières HT (T.V.A 19%). Pour régler son achat, il endosse à l’ordre de Z l’effet
qu’il détient sur Y et règle le reste en espèces.
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Chez X (l’endosseur) :
03/01
413 595
Clients, EAR
701 Ventes de produits finis 500
4367 TCA collectées par 95
l’entreprise
10/01
601 Achats stockes – matières premières 800
et fournitures liées
4366 Taxes sur le CA déductif 152
03/01
Pour le tiré la dette notée au crédit du compte 403 n’est pas modifiée par
l’endossement et aucun mouvement comptable n’est à noter avant le règlement à
l’échéance ou l’annulation de l’effet.
Chez Z (l’endossataire) :
10/01
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b) L’escompte commercial :
Exemple 5 :
La société X remet à l’escompte le 1/5 un effet tiré sur Y en date du 15/4 d’un
montant de 1500D, d’échéance le 15/6.
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T.A.F : Enregistrer au journal les écritures nécessaires ?
Chez (X) :
1/5
5314 Effets à l’exempte 1500,000
413 Clients - EAR 1500,000
5/5
1°/ Définition :
Le chèque est un écrit par lequel une 1ère personne, appelée tireur, titulaire d’un
compte ouvert auprès d’un établissement bancaire, donne l’ordre à une deuxième
personne appelée tirée, une banque ou un établissement assimilé (tel que le C.C.P), de
payer au profit d’une troisième personne appelée bénéficiaire, le montant indiqué sur
le chèque par prélèvement sur les avoirs qu’il a eu en banque.
Dès qu’il est crée (émis, établi, rédigé) et signé, le chèque suppose d’un point
de vue juridique l’existence d’une provision au moins égale au montant du chèque
c’est à dire d’un avoir en banque au moins égal.
Le chèque peut être barré à partir de l’apposition sur le chèque de deux barres
parallèles. Un chèque barré ne peut être encaissé que par une banque ou
établissement financier. Le bénéficiaire d’un chèque barré ne peut donc encaisser le
chèque que par l’intermédiaire d’une banque auprès de laquelle il a déjà ouvert un
compte.
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2°/ Comptabilisation des chèques :
a) Chèques émis :
Il s’agit des chèques émis par l’entreprise au profit des tiers au titre de
règlements relatifs à :
- Des dettes échues.
- Des achats de biens ou services au comptant.
- Des prêts accordés.
- Des avances sur transactions non encore réalisées.
L’émission du chèque suppose le prélèvement immédiat du montant du chèque
du compte bancaire ou postal de l’entreprise et le transfert en conséquences des
avoirs bancaires ou postaux au profit du bénéficiaire du chèque à concurrence du
montant payé.
D’où l’enregistrement d’une écriture où le compte « banque » ou « CCP » est
obligatoirement crédité. L’écriture générée par l’émission d’un chèque est donc du
type :
534 C.C.P a
b) Chèques reçues :
1ère étape :
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Compte de l’élément
…… b recouvré
b
2ème étape :
532 Banque b
3ème étape :
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D’où l’écriture
532 Banque m
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