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L'infini est un concept métaphysique qui transcende toutes les limites et catégories
du monde manifesté. C'est un principe suprême et absolu, au-delà de toute
détermination. L'infini est indivisible, non-duel et ne peut être divisé en parties
distinctes. Il est la source ultime de toute réalité et englobe tout ce qui est.
D'un autre côté, l'indéfini se réfère à quelque chose de vague, d'indéterminé, ou de
non-spécifié. C'est un concept plus limité par rapport à l'infini. L'indéfini est encore
défini en relation avec des limites potentielles, même si ces limites ne sont pas
clairement définies. Il implique une notion de quantité non précise ou non bornée, mais
cela reste en-deçà du concept métaphysique de l'infini.
Ainsi, Guénon souligne que l'infini représente la réalité ultime et transcendantale,
tandis que l'indéfini est lié aux limites du monde manifesté mais avec une absence de
spécificité. Il appelle à ne pas confondre ces deux concepts et à reconnaître
l'importance de l'infini comme principe métaphysique fondamental.
René Guénon considère l'unité et la multiplicité comme deux aspects
complémentaires de la réalité. Selon sa perspective métaphysique, l'unité est le
principe fondamental qui sous-tend toute existence, tandis que la multiplicité est le
résultat de la manifestation de l'unité dans le monde phénoménal.
Dans son ouvrage "La Métaphysique orientale", Guénon explique que l'espace est
essentiellement "potentialité indéterminée". Il n'a pas de formes ou de limites définies
en lui-même. C'est le mouvement qui permet de donner des formes et des limites à
l'espace en déployant les potentialités qu'il contient.
En d'autres termes, le mouvement est ce qui permet de diviser et de structurer
l'espace en dimensions, directions et positions spécifiques. Il crée une dynamique où
les objets peuvent se déplacer et interagir les uns avec les autres, donnant ainsi une
réalité concrète à l'espace.
Cependant, Guénon ne considère pas l'espace comme une entité indépendante,
mais plutôt comme une conséquence du mouvement. Il considère que l'espace est une
"condition du mouvement", c'est-à-dire qu'il est nécessaire pour que le mouvement
puisse se manifester.
En résumé, selon René Guénon, le mouvement est ce qui donne une dimension et
une structure à l'espace, en lui permettant de se déployer en formes et en limites
définies. Cette relation entre le mouvement et l'espace montre comment ils sont
interconnectés dans la manifestation de la réalité.
Selon René Guénon, il existe une relation entre l'espace, l'étendu et le possible.
Guénon considère que l'espace est une condition préalable pour qu'il puisse y avoir
une extension ou une étendue des choses. L'espace fournit un cadre dans lequel
l'extension peut se manifester. Sans espace, il n'y aurait aucune possibilité d'extension
ou d'étendue.
Parallèlement, Guénon soutient que l'extension est une caractéristique essentielle
des choses manifestées dans le monde phénoménal. Il affirme que toutes les choses
manifestées sont étendues et occupent une certaine place dans l'espace. L'étendue est
étroitement liée à l'idée de manifestation et d'objectivité. SDLCROIX p; 86.
Quant à la relation entre l'étendu et le possible, Guénon fait référence à l'idée que
l'étendue représente une limitation des potentialités. Lorsqu'une chose devient
étendue, elle se limite dans sa forme et son espace occupé, ce qui signifie qu'elle ne
réalise qu'une partie des possibilités inhérentes à son existence. L'étendu représente
ainsi une actualisation partielle des potentialités infinies, un choix parmi les
possibilités illimitées.
En résumé, selon René Guénon, l'espace est une condition préalable à l'extension
et à l'étendue des choses, tandis que l'étendue représente une limitation des
potentialités. Il existe donc une relation étroite entre l'espace, l'étendu et le possible
dans la compréhension métaphysique de Guénon.
l'espace, l'étendu et le possible dans la compréhension métaphysique de
Leibnitz.
Dans la compréhension métaphysique de Leibniz, il existe une relation étroite entre
l'espace, l'étendu et le possible. Selon Leibniz, l'espace n'est pas considéré comme une
entité indépendante, mais plutôt comme une relation entre les objets. L'espace est
simplement l'ordre relationnel des positions entre les objets dans l'univers et ne
possède pas une existence indépendante en soi.
L'étendu, quant à lui, est une caractéristique inhérente à la nature des objets.
Chaque objet possède une certaine extension ou étendue, c'est-à-dire une mesure
spatiale de ses dimensions. L'étendu est une propriété qui permet de déterminer la
taille, la forme et les limites des objets.
En ce qui concerne le possible, Leibniz considère que l'univers est constitué d'une
pluralité d'individus distincts et de substances qui correspondent à des monades
individuelles. Chaque monade possède des qualités et des attributs qui lui sont propres.
Leibniz soutient que l'univers est régi par un principe de perfection, où chaque
substance se réalise dans le meilleur des mondes possibles.
Ainsi, dans la compréhension métaphysique de Leibniz, l'espace, l'étendu et le
possible sont liés par la relation entre les objets dans l'espace, l'étendu étant une
caractéristique des objets individuels et le possible étant de nature téléologique,
orientée vers la réalisation de la perfection dans le meilleur des mondes possibles.