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Kiné pédiatrique

Les besoins fondamentaux des enfants

 Besoin d’appartenance : tout au long de la vie. Se sentir appartenir à un groupe, culture, famille,
… L’enfant qui se sent mis à l’écart développe un sentiment de tristesse,…  rôle du parent =
partager l’amour envers l’enfant

 Besoin d’estime de soi : dépend de l’estime externe, de l’opinion que les autres portent sur lui et
de l’estime interne, de l’opinion qu’il se donne. Le parent peut exercer un rôle important sur
l’estime externe. Comprend aussi l’autonomie de l’enfant. Le laisser faire les choses. (ex : le
laisser remettre ses chaussures)

 Besoin d’accomplissement : Explorer le monde. Découvrir en faisant des erreurs.

 Besoin de sécurité physique et psychologique : Dans le besoin de sécurité, on va retrouver le


besoin de sécurité physique. Un des besoins de l’enfant est de se sentir en sécurité, à l’abri des
dangers.
Si ce besoin n’est pas satisfait, c’est le sentiment de peur qui va se manifester le plus souvent.
Mais ce besoin de sécurité englobe aussi tout ce qui est sécurité psychologique. Le besoin de se
protéger contre toutes les violences psychologiques et verbales, les cris, les humiliations.
Pour les enfants jeunes, la sécurité psychologique passe aussi par les habitudes, les routines. Un
changement brutal dans leurs habitudes peut générer une grande insécurité et des
comportements inappropriés.
 Besoins physiologiques : boire, manger, bouger, dormir, hygiène.
Les paramètres en pédiatrie
1. La fréquence respiratoire, la fréquence cardiaque et la tension artérielle

2. La température
La température du corps est voisine de 37 °C. Elle est de moins de 37,5 °C le matin et moins
de 37,8 °C le soir.
On parle de fièvre si la température corporelle dépasse 38 °C lorsqu'elle est prise chez un
enfant normalement couvert, non exposé à une atmosphère très chaude et n'ayant pas fait
une activité physique intense avant la prise de température
Une fièvre est dite aiguë lorsqu’elle évolue depuis moins de 5 jours chez le nourrisson, et
moins de 1 semaine chez l’enfant plus âgé. Au-delà, on parle de fièvre prolongée.
La fièvre est un symptôme, véritable signal qui indique que l'organisme se défend contre
un événement particulier : infection, inflammation, vaccination, poussée dentaire...

Elle est très utile car elle aide l'organisme à lutter contre les infections.

3. La saturation en O2/ SpO2


La saturation pulsée en oxygène (SpO2) fait partie des paramètres vitaux couramment mesurés du
fait de sa facilité de réalisation et de son caractère non invasif. Elle est généralement considérée
comme normale pour une valeur comprise entre 95 et 100 %.

En général, l’oxygénothérapie est indiquée si la SpO2 ≤ 90 - 92 % chez les enfants préalablement


sains
La croissance
1) Courbe de croissance

Généralement, la taille, le poids et le périmètre céphalique sont les principaux paramètres


surveillés par le pédiatre qui vérifiera que tout se développe normalement en fonction de son âge
et de son sexe. Ces mesures sont reportées sur les courbes de croissance, qui peuvent être
interprétées à l'aide des percentiles

Les percentiles sont représentés par des graphiques qui indiquent l'âge, la taille, le périmètre
céphalique et le poids de l'enfant, même si les plus utilisés sont la taille et le poids, et sont définis
par des nombres: 3, 10, 25, 50, 75, 90 et 97. Le percentile le plus bas est le percentile 3 et le plus
élevé est le percentile 97. À partir de là, il est important de clarifier quelques points :

 Il est absolument normal de se situer sur le graphique entre les arcs de ces deux
percentiles (3 et 97).
 Si un enfant se trouve au percentile 25, cela signifie que 25 % des enfants de son
âge et de son sexe ont une taille inférieure ou égale à la sienne et que 75 % (100-25)
ont une taille supérieure.
 Les pédiatres insistent sur le fait que l'objectif n'est pas qu'un enfant atteigne le
niveau le plus élevé, car chaque enfant grandit et se développe à son propre
rythme. L'essentiel est qu'il reste dans le même percentile et qu'il n'y ait pas de
changement brusque dans les courbes de croissance, que ce soit à la hausse ou à la
baisse, car cela indiquerait un problème ponctuel qui altère l'équilibre de l'enfant.
 Il faut toujours mettre en relation le poids et la taille. Par exemple, si un bébé se
trouve au percentile 75 pour le poids, il devrait se trouver environ au même
percentile pour la taille. Si, au contraire, il se trouve au percentile 50 pour la taille,
cela signifie qu'il s'agit d'un enfant grassouillet; s'il se trouve au percentile 90, il
sera élancé.
 Chez les enfants présentant un retard de croissance durant la grossesse, chez les
enfants issus de grossesses gémellaires ou à problèmes ou chez les enfants nés
prématurément, il n'est pas avisé d'appliquer les mêmes références de croissance
que pour un enfant à la croissance normale. La raison est simple: au cours des
premiers mois de vie, leur croissance sera plus lente, mais à partir de deux ans, ils
rattrapent une croissance normale.
2) Croissance colonne vertébrale
 130 cartilages sont impliqués dans l’aventure du rachis
 Chaque composante a sa propre vitesse de croissance mais toutes sont synchronisées
 Trois grandes périodes jalonnent la croissance du rachis
o La période embryonnaire où se mettent en place tous les éléments, c’est-à-dire l’étui
vertébral et la moelle
o La période fœtale qui correspond au début de l’ossification vertébrale
o La période postnatale qui est caractérisée par les progrès de l’ossification et par les
phases décisives, comme les 5 premières années de la vie ou encore la poussée
pubertaire

La croissance vertébrale est une croissance par ossification endochondrale

Une première étape mésenchymateuse puis une étape cartilagineuse qui sert de matrice à la
troisième étape, l’ossification. L’ossification commence précocement vers le troisième mois de la vie
utérine et va durer pendant 15 ans

La croissance est distincte pour l’arc postérieur dont la fermeture est une partie liée à la présence de
la tige neurale et pour le corps vertébral qui se comporte comme un os long. La vitesse de croissance
est différente non seulement à chaque étage du rachis, mais au niveau de chaque vertèbre

La non-fermeture de la tige neurale (qui normalement se ferme vers la 4e


semaine de vie intra-utérine) détermine la non-fermeture de l’arc
postérieur. Tous ces processus multiples, complexes sont contemporains et
peuvent être associés. C’est ce qui explique qu’un malformé vertébral peut
être un polymalformé
La période fœtale : de toutes les croissances, la plus forte est la période intra-utérine

La période fœtale s’étend de J60 à la naissance. Elle correspond au tout début de l’ossification du
corps vertébral. Le cartilage s’est substitué progressivement au mésenchyme

L’apparition du cartilage est rapidement suivie par des fronts d’ossification qui progressent aussi bien
dans les arcs postérieurs que dans le centre de la vertèbre

Pendant la période fœtale, les proportions changent. Au 2e mois de la vie intra-utérine, la colonne
vertébrale représente 2/3 environ de la longueur du corps. Cette proportion se modifie peu à peu, au
fur et à mesure que se développent les membres inférieurs

L’ossification vertébrale n’envahit pas


simultanément et parallèlement toutes les
pièces osseuses dont se compose la colonne
vertébrale. Les points d’ossification des
vertèbres apparaissent tout d’abord dans la
région dorsale, et puis de cette région dorsale,
progressent vers la région lombaire et vers la
région cervicale. Le noyau d’ossification du corps
vertébral change de morphologie. Il est au début ovoïde et devient avec le temps rectangulaire

L’ossification de l’odontoïde et du
sommet de l’odontoïde est très tardive,
de même que celles des pièces sacrées

Les courbures vertébrales ne sont pas primitives mais acquises

A la naissance, 30% du rachis est ossifié

A la naissance, deux éléments vont jouer un rôle essentiel :

 la maturation neurologique
 la taille assise dont l’évolution reflète directement la croissance vertébrale

A la naissance, les vertèbres présentent trois centres d’ossification : un pour la partie antérieure
centrale, un pour chaque arc postérieur. La longueur en fin de croissance aura presque triplé.

Les cinq premières années de la vie sont décisives  : croissance vive

La première année de la vie est dominée par deux événements :

 La mise en place de la moelle osseuse, qui s’ajuste par rapport au contenant


 la constitution des courbures cervicales, dorsales et lombaires qui sont sous la dépendance
de la verticalisation

De 0 à 5 ans, la taille assise augmente autant que le membre inférieur.

Après 5 ans et jusqu’à la puberté, le membre inférieur augmente plus que le tronc.

Après la puberté, le tronc grandit plus que le membre inférieur.

Le rachis grandit autant les 5 premières années de la vie que pendant tout le reste de croissance.

La puberté, un tournant décisif : nouvelle accélération

Le pic pubertaire démarre à 11 ans d’âge osseux chez la fille, 13 chez le garçon

La croissance se ralentit après la fermeture des cartilages de croissance du coude

 Apparition des points d’ossification secondaires

3) La croissance du crâne
A. Anatomie du crâne
Les sutures

 Les pièces osseuses sont séparées les unes des autres par les sutures.
 Les différentes sutures crâniennes sont :
=> suture coronale : entre frontaux et pariétaux ;
=> suture sagittale : entre les pariétaux ;
=> suture lambdoïde : entre pariétaux et occipital ;
=> suture métopique : entre les frontaux ;
=> suture inter-pariéto-squameuse : entre les pariétaux et l’écaille occipitale.

Ces sutures, très lâches à la naissance, confèrent au crâne une grande plasticité, permettant les
déformations lors de l’accouchement.

Elles permettent aussi au crâne de se développer très rapidement après la naissance en raison de la
croissance du cerveau.

Elles sont sollicitées par l’expansion cérébrale qui est très importante pendant les premières années
de la vie : le volume de l’encéphale double à six mois, triple à deux ans et, à trois ans, il représente 80
% de son volume définitif.

Grâce à leur ossification de rattrapage, elles permettent le développement cérébral. Ces sutures se
ferment lorsqu’elles ne sont plus sollicitées et deviennent alors des synfibroses.

Les fontanelles

Les périodes de fermetures des fontanelles sont assez fluctuantes dans la littérature .

Elles sont de plus variables d’un individu à un autre.


 Fontanelle antérieure ou brégmatique : entre le 18ème et le 36ème mois
 Fontanelle postérieure ou lambdatique : entre le 3ème et le 6ème mois
 Fontanelles sphénoïdales ou ptériques : entre le 3ème et le 6ème mois
 Fontanelles mastoïdiennes ou astériques : entre le 6ème mois et la 2ème année

B. L’organogenèse

 L’organogenèse commence à se former vers la 5ème semaine et se termine vers la 8ème semaine.
 Le neurocrâne est divisé en 2 parties : la voute et la base
 La base du crâne suit une ossification de type endochondrale
 La voute du crâne suit une ossification de type membraneuse

C. L’ossification
 Voûte = os de membrane
 Croissance passive (adaptation cranioencéphalique)
 par la perméabilité des sutures +++
 Moteur = poussée encéphalique : volume cérébral x 2 la première année

 2 TEMPS SUCCESSIFS
=> Rôle des sutures et fontanelles (écartement progressif des os de la voûte)
=> Phénomène d’apposition osseuse externe résorption interne • Croissance ┴ au sens
de la suture
 Achèvement à 8 ans en volume (mais pas en épaisseur)

Ossification endochondrale

Elle se produit au sein d’une maquette cartilagineuse préfigurant l’os futur. C’est l’ossification que
l’on retrouve au niveau des os longs et au niveau de la base du crâne.

Dans ce type d’ossification, au niveau des os longs, il existe des structures cartilagineuses spécialisées
: les cartilages de conjugaison .

Ils sont doués de possibilité d’ossification de type primaire, c’est-à-dire répondant à des sollicitations
hormonales (hormone de croissance, somathormone), mais ne répondant pas aux sollicitations de
type mécanique.

On trouve ce type de cartilage au niveau des épiphyses de os longs (cartilage de conjugaison),


responsables de l’accroissement en longueur des os longs.

On les trouve également au niveau de la base du crâne cartilagineux (chondrocrâne) : les


synchondroses .

Loi de Wolf

Loi de Wolf : la croissance ou le remaniement des os se produisent en réactions aux forces et aux
sollicitations qui s’exercent sur eux.

 La tension appose
 La pression résorbe l’os.

Fin de croissance = équilibre entre apposition et résorption

4. La croissance post natale


 La croissance du crâne en volume se fait au niveau des sutures, perpendiculaire au grand axe de
chacune d'entres elles.
4. Croissance membres inférieurs
Le pied de l’enfant
 A la naissance, le pied plat est physiologique.
 La voute plantaire commence à se creuser vers l’âge de deux trois ans.
 La croissance des pieds est lente

Le pied creux n’est jamais considéré́ comme physiologique et nécessite une investigation rigoureuse.
Il est presque toujours le signe d’une affection neurologique dans les premières années de vie.

L’alignement des membres inférieurs


3 phases :

De la naissance à l’âge de 2 ans


 La morphologie normale est en ‘’genu varum’’
 Consulter quand déformation asymétrique, la déformation commence à s’accentuer ou une
déformation qui n’a pas disparu avant l’âge de 4 ans

De 3 à 8 ans

 La morphologie habituelle est en « genu valgum »


 Consulter si déformation asymétrique, douleurs de genoux,
augmentation du genu valgum et si la déformation n’a pas disparu
avant l’âge pubertaire

Après 10 ans

 L’axe des membres inférieurs est habituellement « normal », c'est-à-dire que les
chevilles et les genoux arrivent au contact simultanément
 Consulter si asymétrie ou douleurs aux genoux

5. Croissance du thorax
 Les déformation congénitales de la paroi thoracique sont dues à une croissance excessive ou une
croissance insuffisante (dysplasie ou aplasie)
 Plus souvent croissance excessive
 Le pectus excavatum ou thorax en entonnoir
o La plus fréquente
o Enfoncement de la paroi thoracique antérieure
o Symptôme cardiorespiratoire
 Le pectus carinatum ou thorax en carène
o déformation du thorax par une protusion en avant du sternum
o Moins de problèmes que pectus excavatum

Anamnèse
Données administratives
 Nom, prénom
 Prise en charge
 Médecin prescripteur
 Age, âge corrigé (âge chronologique – le nombre de semaine de prématurité)
o Jusque 2 ans
o Un enfant est considéré comme prématuré s’il nait avant 37 semaines d’aménorrhée
(SA), soit à 8 mois et demi de grossesse
o Une naissance prématurée peut être décidée en raison d’un risque de décès du fœtus ou
de la mère
o L’hypertension maternelle sévère peut entraîner des complications graves comme
la pré-éclampsie, caractérisée par des anomalies rénales, ou l’éclampsie qui se
manifeste par des convulsions chez la mère en raison d’une souffrance cérébrale
o Parmi les autres causes possibles d’accouchement prématuré, citons :
les infections génito-urinaires ou généralisées, des anomalies de l’utérus et du
placenta (comme le placenta prævia qui peut se compliquer d’une hémorragie),
le diabète maternel ou encore l’hématome rétro-placentaire (décollement
prématuré du placenta accompagné d’un hématome).
 Fratrie
 Situation familiale
 Motif de la prise en charge
 Médication

Données anthropométriques
 Poids
 Taille
 Périmètre crânien
 + infos dans le carnet de santé

Renseignements relatifs à la grossesse


 Nombre de grossesse
 Nombre d’enfant
 Grossesse gémellaire
 Prise de médicament
 Problème particulier : diabète, alitement, oligoaminos
 Evènement particulier durant cette période

Le diabète gestationel

- Le diabète gestationnel est diagnostiqué au cours de la grossesse. Il est également appelé


diabète de grossesse
- Le diabète gestationnel est un trouble de la tolérance au sucre avec augmentation de la glycémie
(quantité de sucre dans le sang) plus ou moins importante

- Causes :
o un surpoids de la future mère avant la grossesse qui se traduit par un indice de masse
corporelle (IMC) supérieur à 25 kg/m2
o l’origine ethnique de la mère
o des antécédents familiaux
o des antécédents de diabète gestationnel
o un âge supérieur à 35 ans ;
o un antécédent d’accouchement d’un « gros » bébé
- Conséquences
o Pré-éclampsie
o Décollement du placenta
o Troubles de la coagulation
o Insuffisance rénale
o Accouchement prématuré
o Retard de croissance du fœtus
o Gros bébé à la naissance et hypoglycémie chez ce dernier

Renseignements relatifs à l’accouchement


 Naissance à terme
 Déroulement du travail
 Péridurale
 Episiotomie
 Aides instrumentales
 Type de présentation
o La présentation la plus fréquente : accouchement dit en occipito-
iliaque gauche antérieur (OIGA)

Les acteurs dans la prise en charge


 La pluridisciplinarité est importante !
 Travailler avec des équipes pluridisciplinaires permet d'associer tous les champs de
compétences complémentaires, liés surtout indispensables pour parfaire l' accompagnement au
quotidien des enfants

Les antécédents personnels et familiaux


 Certaines pathologies sont à caractéres génétiques, il est donc important de connaître les
antécédents familiaux
 Les antécédents personnels permettent de retracer le parcours médical de l'enfant et de
connaitre les commorbidités

L’alimentation
 Allaitement/biberon ?
 Entre l’allaitement ou le biberon, le choix est très personnel. Il est certain que le lait maternel et
l’allaitement sont ce qu’il y a de mieux pour le bébé

Le sommeil et les pleurs


 Ne jamais les laisser pleurer la nuit car il a besoin de nous  il faut répondre à son besoin

Le quotidien et habitude de l’enfant


 Mode de garde de l'enfant
 Tabagisme passif
 Température maison / chambre / aération/ conseils pour le couchage
 Portage, langage
o Libérer nos bras et ainsi pouvoir vaquer à ses occupations tout en répondant aux besoins
de bébé
o Une fois de plus le portage apporte plaisir, bien-être et proximité au porteur comme au
porté
o Le portage physiologique respecte l’équilibre et le centre de gravité, il est donc bien plus
confortable pour le porteur. En portant régulièrement, le parent se muscle
progressivement pour mieux porter son enfant, diminuant considérablement les risques
de maux de dos, tendinites et autres maux assimilés à une mauvaise position de portage
o Le portage prévient de nombreux problèmes de développement : dysplasie de la hanche
grâce à la position arrondie respectant l’écartement naturel ; la plagiocéphalie et les
torticolis grâce à la position verticale et à l’absence d’appui sur le crâne et la nuque ; les
reflux et autres troubles digestifs, par le mouvement et la chaleur du corps, le portage
facilite la digestion et l’évacuation de l’air dans le système digestif
o Grâce à la position verticale et à l’ensemble du maintien assuré par un bon portage, on
observe un bon développement de la colonne vertébrale et la stimulation de la tonicité
musculaire. Respect de la physiologie de la colonne vertébrale
o Le portage permet aussi de stimuler en douceur le système sensoriel
o Le portage va renforcer le lien d’attachement entre le porté et le porteur.
o L'enfant est rassuré, calmé= > diminution des pleurs; meilleure stabilité émotionnelle

La motricité libre
L’enfant peut franchir toutes les étapes de son développement moteur seul, sans apprentissage
de la part d’un adulte si on lui permet de faire ses propres expériences corporelles dans un cadre
sécurisant et adapté. Ainsi, le rôle de l’accompagnateur est d’apporter une sécurité matérielle et
affective mais il ne doit pas intervenir sur l’enfant en lui proposant, lui imposant une posture qu’il
n’a pas encore découvert seul et donc, qu’il n’est pas encore prêt à adopter. Ce serait lui enlever
la joie de découvrir par lui même ses propres capacités. Une motricité libre favorise la confiance
en soi et la maîtrise de son corps

 Objet de puericulture
 Position du lit
 Animaux domestiques

Les examens complémentaires


 IRM
 Radiographie
 Echographie
 Scanner

Observation de l’enfant et description par les parents


 Mode de transport
 Objets de puériculture
 Installation
 Posture
 Relation bébé / parent : théorie de l'attachement

Anamnèse patient plagiocéphalie


Définition pathologie
 La plagiocéphalie positionnelle (PP) est causée par l’effet des forces qui déforment le crâne en
décubitus dorsal. La forme de la tête est alors souvent décrite comme un parallélogramme. On
constate un aplatissement unilatéral de l’occiput et un déplacement antérieur ipsilatéral de
l’oreille. Moins souvent, on observe une brachycéphalie et un aplatissement relativement
symétrique de l’occiput

Etiologie
Les bilans en kiné pédiatrique
1. Les paramètres vitaux
(voir plus haut)

2. Constat d’attitude
Hypotonie

 Une hypotonie néonatale s’inscrit dans un contexte périnatal. On éliminera en premier lieu les
causes transitoires d’hypotonie néonatale infectieuses et d’intoxication maternelle. On
recherchera durant la grossesse des prises médicamenteuses ou de toxiques, une infection, une
fatigabilité musculaire, l’existence d’une hypomobilité fœtale (mains et pieds bots, luxation de
hanches), un siège, un retard de croissance intrautérin, des éléments malformatifs.
 Dans les hypotonies dites centrales, la motricité spontanée est pauvre mais celle provoquée est
présente, souvent anarchique avec disparition des réflexes archaïques. L’existence d’une
microcéphalie ou une macrocéphalie, l’absence de contact oculaire sont des arguments pour une
cause cérébrale.
 Une atteinte dite périphérique est évoquée lors : (a) d’une hypotonie paralytique (motricité
spontanée et provoquée très faible, absence de mouvements en dehors du plan du lit) de
déformations orthopédiques ; (c) d’une amimie et/ou une ophtalmoplégie et d’un ptosis ; (d) de
l’abolition des réflexes ostéotendineux, de la présence de fasciculations linguales en faveur d’une
atteinte de la corne antérieure ; (e) d’une détresse respiratoire ou d’une absence d’autonomie
respiratoire (hypomobilité thoracique en faveur d’une paralysie du diaphragme et des
intercostaux, respiration paradoxale en faveur d’une atteinte isolée des intercostaux avec respect
du diaphragme).
Les troubles de succion déglutition par contre peuvent se rencontrer dans les deux mécanismes
d’atteinte soit par paralysie des muscles de la face et de la déglutition soit par troubles de
coordination d’origine centrale en particulier dans les dysfonctions du tronc cérébral.
 Les examens de bases sont une imagerie cérébrale (IRM cérébrale et scanner à la recherche de
calcifications), un fond d’œil, un électroencéphalogramme, le dosage des créatines kinases.
 Le bilan métabolique et les examens génétiques seront réalisés en fonction de l’orientation
clinique sachant qu’un caryotype est souvent indispensable et que l’analyse pour le syndrome de
Prader Willy sera fréquemment demandée. Le bilan d’une atteinte paralytique commencera par
l’étude du gène MPK1 (Steinert congénital) et le dosage des anticorps anti-récepteurs à
l’acetylcholine d’origine maternelle. L’électromyogramme n’est pas contributif en période
néonatale et la biopsie musculaire doit être réalisée en milieu spécialisé, différée de quelques
mois sauf si une décision thérapeutique en dépend (poursuite de la réanimation).

Posture en hyper-extension
Posture en C

Posture en S

Forme de la tête

Bilan de la douleur
 Plusieurs manifestations peuvent parasiter la perception de l’évaluateur : anxiété, faim,
séparation avec les parents, fatigue
 L’auto évaluation est privilégiée si possible , mais comment choisir ?
L’auto-évaluation

 Echelle verbale simple

 Echelle visuelle analogique

 Echelle numérique simple

 Localisation sur schéma

 Echelle des visages


 Poker chips

 Questionnaire de douleur Saint Antoine


 DN4

L’hétéro-évaluation

 +/- 40 échelles validées existent mais pas de consensus sur la meilleure méthode.
 3 échelles françaises sont utilisées au quotidien dans les services:

 En pratique, DAN, NFCS et PIPP sont plutôt des échelles utilisées pour évaluer une douleur aigue
induite par les soins
 EDIN, Confort B et EVENDOL sont utilisées pour des douleurs aigues liées à une maladie, a une
intervention chirurgical ou encore pour des douleurs prolongées
Bilan morpho statique
Rachis complet.
Membres inférieurs.
Membres supérieurs.
Bilan moteur
(voir la vidéo)

a) L’introduction :
*L’importance de l’attitude de la personne qui est autour de l’enfant=> amène des difficultés à
l’enfant si pas adaptée.
Est-ce que certains enfants n’aiment pas la position plat ventre ?
Est-ce que certains enfants avaient la tête déformée : plate à l’arrière ou sur le côté ?
Enfants de + de 7mois, assis qui ne peut pas partir de cette position ?
Bébés se déplaçant en glissant sur leurs fesses : très souvent ce sont des bébés qu’on a posé assis et
qui n’ont pas trouvés seul comment aller vers le 4 pattes.
Enfants sur le point de marcher mais qui ne veulent pas marcher sans lâcher la main ?
Enfants qui marchent mais qui ne savent pas se protéger, ne savent pas se relever ?
=>Tous ces enfants vont bien mais quelque chose les bloque pour accéder à la marche

*9mois, l’enfant ne tient pas assis (pas normal) : ce bébé ne se met pas en mouvement : quand il est
sur le ventre, il ne relève pas la tête ; quand il est sur le dos, il ne lève pas ses pieds, … Proposer à la
maman d’interagir avec son bébé de par la motricité, le changer souvent de position=> Petit à petit le
bébé a rampé, du 4 pattes, assis (13-14mois), marche (20mois). Sa sœur a appris à marcher avec le
youpala, quand elle a commencé à marcher, elle a eu du mal à se protéger, pas à l’aise avec son
corps => L’importance n’est pas de marcher mais d’être à l’aise dans son corps

*Il y a des étapes d’acquisition avant la marche sinon l’enfant n’est pas à l’aise dans son corps, il ne
faut pas que l’enfant soit précipité. Il faut relever sa tête quand il est sur le dos, rouler sur le
ventre/dos, se mettre debout seul, …

b) Le cheminement vers la marche :


*Construction d’étapes successives, chacune s’appuyant sur la précédente.
Plateau-> se retourner du dos sur le ventre-> glisser-> se mettre à 4 pattes-> marcher à 4pattes-> se
mettre debout-> marcher. Le bébé n’a pas besoin n’être assis pour marcher : position immobile= pas
intéressant pour le bébé.
Ne pas mettre le bébé debout et le faire marcher par les mains s’il ne sait pas se mettre debout seul
Si on laisse le bébé se développer seul : motricité libre
Il n’est pas nécessaire d’apprendre à marcher à un bébé=> la marche va s’installer seul tant qu’il est
dans un environnement qui lui permet
L’âge de la marche est très différent (9-22mois) : pas très important. Ce qui est important c’est
l’ordre dans lequel les étapes s’installent et la qualité de la motricité.

*Les possibilités motrices du bébé dépendent : -De la maturation physiologique du cerveau :


connexions s’installent (entre 10 et 18mois) et conduisent le bébé à marcher seul
-Des aptitudes personnelles de l’enfant  : si pathologie,

-Environnement  : matériel, humain : les gestes qu’on
fait avec le bébé qui peuvent encourager le bébé dans ses capacités motrices
- Expériences motrices  : entrainement, répétitions

1) La découverte du corps, des mouvements de son corps  :


Les positions à plat au sol (horizontales)= positions de repos (choisies par l’adulte) = sur le dos, sur le
ventre, sur le côté=> Laisser le bébé expérimenter ces étapes
Le bébé prend conscience des mouvements de son corps : son premier « jouet ». Découverte des
capacités de son corps=> Le parent doit le laisser le + souvent possible à plat.
- La position sur le dos : prédominante les premiers mois, restent très longtemps
comme ça. Mouvements saccadés, involontaires. Première chose qu’ils découvrent :
leurs mains. Puis ils découvriront que les mains servent à manipuler. Puis relèvent
leurs pieds, relèvent leurs jambes. Il va s’enrouler : rassembler le tout=> Prend
conscience de l’unité de son corps
- La position plat ventre : fondamentale même avant de savoir se retourner. Position
qui permet de se protéger quand il tombe : relever sa tête. Permet au bébé de voir
où il va= élargissement de l’exploration visuelle. Permet d’amener le bébé en assis.
Jeu avec appui sur les coudes, Manipulation. Musculature de son dos : pousser sur
les bras, relever la tête, plier ses hanches=> Mouvements qui le préparent à ramper
2) La découverte de l’espace :
Quand le bébé commence à pouvoir se déplacer à l’horizontal. Premiers changements de position
- Retournements : ils choisissent de la position qu’ils prennent.
- Enroulement de la tête
- Torsion entre la ligne des hanches et la ligne des épaules : ce qu’on fait à la
marche=> + le bébé fait ça sur le sol, + il aura par la suite une démarche harmonieuse
- Déplacement en roulé-boulé : ça bouge de partout, tout son corps touche le sol,
travail de tous les muscles et articulations=> renvoient énormément d’informations,
de sensations
- Les glissements : ramper vers l’arrière car il va pousser sur les bras. Servira plus tard
pour pouvoir redescendre d’un canapé, …
- Les glissements : pivots : avec ses bras il prendra appui sur le sol et il pourra
s’orienter
- Les glissements : ramper vers l’avant. Possible grâce à la traction sur les bras : travail
des épaules et des bras, alternance des appuis. Premier déplacement qui permet à
l’enfant d’aller vers ce qu’il voit sans le perdre du regard. Déplacement sans
pesanteur
=>Sécurité car le bébé ne pourra pas tomber bien qu’il ira absolument partout
- Le quatre pattes : Poussée sur les bras tendus+ flexion de hanches et genoux+
dégagement du ventre. Puis balancement avant-arrière. Pour marcher à 4 pattes il
faut une bonne coordination haut et bas, droite et gauche.
Travail global de la musculature+ des bras tendus+ redressement de la tête
Projection vers l’avant-> Réactions de protection : + un bébé fait du 4 pattes, + il
appuie sur ses bras tendus et va vers l’avant= se protège
Travail de l’équilibre sur 4 points d’appui car ventre plus posé sur le sol, coordination
et dissociation
3) Découverte de la verticalité :
- La tenue de la tête : vers 3-4mois
- Maintien du dos vertical : tonus postural.
- La position assise : s’installe assis à partir du 4 pattes si le bébé est à l’aise dans son
corps. D’abord il mettra ses mains pour se stabiliser puis il pourra jouer sans se poser
sur les mains.
Sortir de la position assise : même mouvement mais en sens inverse que pour
s’installer
 Ce qui compte c’est de laisser le bébé s’installer assis et repartir=> ce qui compte c’est le
mouvement
- Les positions à genoux : assis sur les talons : installation à partir du plat ventre ou du
4 pattes.
A genoux dressés : changement de niveau : hanche en
extension, comme dans la position debout
Avantage : ça amène le bébé à la position debout
Alternance des appuis sur les genoux-> dissociation des ceintures
- La position debout : avant ça on aura un moment où les bébés vont s’appuyer sur
une petite hauteur et faire des flexions de genoux= ils prennent conscience de ce
qu’est de pousser sur ses jambes.
Ensuite passage en « chevalier servant » -> Dissociation-> Poussée sur le pied->
Bascule vers l’avant-> Appui sur les MS
Travail son équilibre, le transfert des appuis, montée sur la pointe de pied->Travail
de l’impulsion
Retour au sol=> flexion des hanches et genoux, protection des mains
- L’escalade : meilleure façon d’apprendre à marcher. Possible grâce à l’acquisition de
toutes les étapes précédentes. Il va faire tous les mouvements qu’il a fait un ras du
sol mais en hauteur.
Franchir des obstacles : travail de la dissociation, appui sur les bras tendus, relève la
tête
Monter et descendre des escaliers : meilleur exercice pour apprendre à marcher
Grimper sur une hauteur et en redescendre
Enjamber : coordination haut-bas
- LA marche : debout mais se tient PUIS franchissement d’un angle PUIS il va changer
de support PUIS se mettre debout contre une surface verticale (demande + de force
et + d’équilibre) PUIS pousser sur un support qui glisse PUIS support sui roule, le
pousser, le diriger (gère les déséquilibres, se déplace seul) PUIS debout au milieu de
tout et se tient debout seul

c) Qu’est-ce qu’on peut faire au quotidien pour aider le bébé à bouger  :


*Accompagner le bébé : amour, respect, lien, être là : regard, paroles, encouragements. Espace,
liberté d’expérimenter, juste distance, faire confiance (trouver un juste milieu)
Pas de surstimulation
L’aider à travers les actes de la vie quotidienne, on favorise la motricité du bébé d’une manière
naturelle tout au long de la journée
*Geste qui permet d’attraper le bébé pour le prendre dans ses bras : pour éviter que le bébé passe
de la position couchée à la position assise. Le faire rouler sur le ventre=> bébé ira vers le
retournement de lui-même par après
*Le portage dans les bras : Quand le tonus axial n’est pas acquis : provoquer l’enroulement du bébé
ce qui facilitera la future position du bébé à l’enroulement
Quand le tonus axial est acquis : toujours privilégier l’enroulement. Pas le
tenir dans un mouvement d’hyperextension
*Le portage en écharpe : Ne remplace pas le portage dans les bras mais très intéressant dans les
premières semaines (garder le lien avec le bébé) et déplacements. Attention à la durée : le bébé sera
immobile donc il n’engagera pas sa motricité.
*L’installation du bébé sur les moments d’éveil : favoriser les positions à plat : nacelle, tapis, parc.
Varier les positions : dos, côté, ventre. Ne pas laisser le bébé dans une position inconfortable
Proposer le plat ventre dès la naissance pour qu’il puisse fortifier la partie postérieure de son cou.
Mais c’est aussi une position de repos comme pour le plat ventre. Découverte du plat ventre : sur le
ventre de l’adulte, dans les bras, sur le tapis, … De courts instants dans la journée, attention il faut
que cette position soit confortable pour le laisser comme ça.
*Le sommeil : les faire dormir sur le dos mais il faut qu’il soit libre de bouger durant leur sommeil
(mobilité du bébé) et la position de la tête est importante aussi. Tête plate (=plagiocéphalie)
provoquée car les enfants dorment sur le dos + parce qu’ils bougent beaucoup moins (vérifier quand
on va voir un bébé s’il a tourné la tête). Eviter que l’enfant dorme dans les maxicosy
*L’alimentation : parent et enfant bien installés : bébé enroulé (les bras ne peuvent pas partir vers
l’arrière). Alternance des côtés. Installation en fonction du tonus postural : tient son dos droit-> dans
la chaise
*Le change : découverte du passage sur le côté, interactions avec le bébé, découverte des pieds,
découverte du plat ventre
*Le « bain libre » : à partir de 2 mois, le laisser seul sur le dos, le laisser bouger seul=> engagement
de la motricité, commence à s’enrouler, … => Il existe pleins de gadgets inutiles : anneau de bain,
bain où l’enfant ne sait pas bouger, …

d) Le mobilier :
Pas de couverture car le bébé ne saura pas ramper, prendre des tapis fermes. Il a besoin d’espace.
Le parc sert que dans la première phase quand le bébé ne se déplace pas, inutile quand le bébé se
déplace (aménager les maisons mais le laisser voyager).
Le transat : utile mais des temps courts car ça ne l’incite pas à bouger.
Le youpala : rend le bébé dépendant, n’apprend pas à se protéger, risques de déformations des
pieds, pas d’alternance des appuis, mauvaise appréhension de l’espace, marche sur la pointe des
pieds.
Le porteur, chariot de marche : intéressant car appuis, dissociation, autonomie de marche

e) Les vêtements :
Doivent lui donner une liberté de mouvement
Les chaussures : servent à protéger le pied en extérieur, elles ne permettent pas au bébé de tenir
debout. Inutiles dans la maison car il faut que les muscles travaillent pour maintenir la cheville du
bébé et pour qu’ils travaillent il faut qu’ils bougent=> même si l’enfant marche, ne pas lui mettre des
chaussures à l’intérieur. + le pied du bébé est libre de bouger, + le pied du bébé sera renforcé. Si on
leur met des chaussures à l’extérieur, il faut des chaussures souples

f) Les erreurs à éviter


- Pas d’écran avant 3ans « Quand l’écran s’allume, le bébé s’éteint »
- Dès que le bébé tient son dos, on lui met des coussins derrière= erreur car le bébé ne
va pas se déplacer
- Faire pousser sur les jambes : même si c’est lui qui veut, tant qu’il n’arrive pas à se
mettre debout seul, ne pas lui faire faire
- Eviter de mettre les bébés debout, il doit y arriver de lui-même 
- Ne pas faire faire ses pas au bébé car ça peut créer une dépendance, il ne prendra
pas l’habitude de se protéger. Mieux de l’encourager à venir vers soi en lui tendant
les bras
g) Intérêt d’un bon développement
N’importe quel être vivant à besoin de bouger
- Autonomie : gestion du temps, choix des positions, choix des jeux, choix de l’endroit
où il va
- Sécurité : toutes les expériences qu’il fait à ras du sol le prépare pour quand il va
s’élever. Progression des difficultés, protection, gestion du vide
- Estime de soi : il est capable d’affronter des difficultés, ça lui donne confiance en soi,
il aura de la persévérance, une aptitude à l’effort
- Relation parentale meilleure : sérénité, confiance, accepte de rester seul. Celui qui
est bloqué assis et qui voit ses parents changer de pièce, il va ressentir de l’insécurité
- Relation à l’autre : entrer en relation, se confronter à l’autre
- Schéma corporel : connaissance de son corps dans l’espace, sensibilité tactile,
sensibilité profonde. + il bouge, + il enrichit la connaissance de son corps
- Connaissance de l’espace : connaitre et investir l’espace. Distance, haut, bas, gauche,
droite, avant, arrière. Repères visuospatiaux : le temps qu’il va prendre pour aller
chercher la balle qu’il vient de lancer
- Richesse des découvertes : manipulations variées, touche les murs, le sol, ouvre et
ferme la porte, …
- Travail des MS : travail des bras et des mains pour repousser. Coordination avant et
arrière. Appui sur les paumes de mains. Protège l’enfant
- Meilleure ventilation : un bébé qui bouge est un bébé qui va augmenter son rythme
ventilatoire, qui va faire bouger son thorax, qui travaille les articulations et les
muscles qui interviennent dans la ventilation
- Plaisir de bouger : plaisir et habitudes du mouvement=> dynamisme, enthousiasme.
« Bouger 30min par jour ». + il bouge, + il aura envie de bouger
 Prévention des plagiocéphalies : + un bébé bouge, - de risques de tête plate
- Prévention : problèmes de dos, coordination, difficultés motrices (habillage),
orientation spatiale, troubles de l’apprentissage, troubles du comportement. Les
conséquences de tous ces troubles seront – importantes si le bébé se déplace.
- Bien être global : « être bien dans son corps, être bien dans sa vie »
Comporte plusieurs phases.
Motricité spontanée
Motricité dirigée
Motricité provoquée

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