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Besoin d’appartenance : tout au long de la vie. Se sentir appartenir à un groupe, culture, famille,
… L’enfant qui se sent mis à l’écart développe un sentiment de tristesse,… rôle du parent =
partager l’amour envers l’enfant
Besoin d’estime de soi : dépend de l’estime externe, de l’opinion que les autres portent sur lui et
de l’estime interne, de l’opinion qu’il se donne. Le parent peut exercer un rôle important sur
l’estime externe. Comprend aussi l’autonomie de l’enfant. Le laisser faire les choses. (ex : le
laisser remettre ses chaussures)
2. La température
La température du corps est voisine de 37 °C. Elle est de moins de 37,5 °C le matin et moins
de 37,8 °C le soir.
On parle de fièvre si la température corporelle dépasse 38 °C lorsqu'elle est prise chez un
enfant normalement couvert, non exposé à une atmosphère très chaude et n'ayant pas fait
une activité physique intense avant la prise de température
Une fièvre est dite aiguë lorsqu’elle évolue depuis moins de 5 jours chez le nourrisson, et
moins de 1 semaine chez l’enfant plus âgé. Au-delà, on parle de fièvre prolongée.
La fièvre est un symptôme, véritable signal qui indique que l'organisme se défend contre
un événement particulier : infection, inflammation, vaccination, poussée dentaire...
Elle est très utile car elle aide l'organisme à lutter contre les infections.
Les percentiles sont représentés par des graphiques qui indiquent l'âge, la taille, le périmètre
céphalique et le poids de l'enfant, même si les plus utilisés sont la taille et le poids, et sont définis
par des nombres: 3, 10, 25, 50, 75, 90 et 97. Le percentile le plus bas est le percentile 3 et le plus
élevé est le percentile 97. À partir de là, il est important de clarifier quelques points :
Il est absolument normal de se situer sur le graphique entre les arcs de ces deux
percentiles (3 et 97).
Si un enfant se trouve au percentile 25, cela signifie que 25 % des enfants de son
âge et de son sexe ont une taille inférieure ou égale à la sienne et que 75 % (100-25)
ont une taille supérieure.
Les pédiatres insistent sur le fait que l'objectif n'est pas qu'un enfant atteigne le
niveau le plus élevé, car chaque enfant grandit et se développe à son propre
rythme. L'essentiel est qu'il reste dans le même percentile et qu'il n'y ait pas de
changement brusque dans les courbes de croissance, que ce soit à la hausse ou à la
baisse, car cela indiquerait un problème ponctuel qui altère l'équilibre de l'enfant.
Il faut toujours mettre en relation le poids et la taille. Par exemple, si un bébé se
trouve au percentile 75 pour le poids, il devrait se trouver environ au même
percentile pour la taille. Si, au contraire, il se trouve au percentile 50 pour la taille,
cela signifie qu'il s'agit d'un enfant grassouillet; s'il se trouve au percentile 90, il
sera élancé.
Chez les enfants présentant un retard de croissance durant la grossesse, chez les
enfants issus de grossesses gémellaires ou à problèmes ou chez les enfants nés
prématurément, il n'est pas avisé d'appliquer les mêmes références de croissance
que pour un enfant à la croissance normale. La raison est simple: au cours des
premiers mois de vie, leur croissance sera plus lente, mais à partir de deux ans, ils
rattrapent une croissance normale.
2) Croissance colonne vertébrale
130 cartilages sont impliqués dans l’aventure du rachis
Chaque composante a sa propre vitesse de croissance mais toutes sont synchronisées
Trois grandes périodes jalonnent la croissance du rachis
o La période embryonnaire où se mettent en place tous les éléments, c’est-à-dire l’étui
vertébral et la moelle
o La période fœtale qui correspond au début de l’ossification vertébrale
o La période postnatale qui est caractérisée par les progrès de l’ossification et par les
phases décisives, comme les 5 premières années de la vie ou encore la poussée
pubertaire
Une première étape mésenchymateuse puis une étape cartilagineuse qui sert de matrice à la
troisième étape, l’ossification. L’ossification commence précocement vers le troisième mois de la vie
utérine et va durer pendant 15 ans
La croissance est distincte pour l’arc postérieur dont la fermeture est une partie liée à la présence de
la tige neurale et pour le corps vertébral qui se comporte comme un os long. La vitesse de croissance
est différente non seulement à chaque étage du rachis, mais au niveau de chaque vertèbre
La période fœtale s’étend de J60 à la naissance. Elle correspond au tout début de l’ossification du
corps vertébral. Le cartilage s’est substitué progressivement au mésenchyme
L’apparition du cartilage est rapidement suivie par des fronts d’ossification qui progressent aussi bien
dans les arcs postérieurs que dans le centre de la vertèbre
Pendant la période fœtale, les proportions changent. Au 2e mois de la vie intra-utérine, la colonne
vertébrale représente 2/3 environ de la longueur du corps. Cette proportion se modifie peu à peu, au
fur et à mesure que se développent les membres inférieurs
L’ossification de l’odontoïde et du
sommet de l’odontoïde est très tardive,
de même que celles des pièces sacrées
la maturation neurologique
la taille assise dont l’évolution reflète directement la croissance vertébrale
A la naissance, les vertèbres présentent trois centres d’ossification : un pour la partie antérieure
centrale, un pour chaque arc postérieur. La longueur en fin de croissance aura presque triplé.
Après 5 ans et jusqu’à la puberté, le membre inférieur augmente plus que le tronc.
Le rachis grandit autant les 5 premières années de la vie que pendant tout le reste de croissance.
Le pic pubertaire démarre à 11 ans d’âge osseux chez la fille, 13 chez le garçon
3) La croissance du crâne
A. Anatomie du crâne
Les sutures
Les pièces osseuses sont séparées les unes des autres par les sutures.
Les différentes sutures crâniennes sont :
=> suture coronale : entre frontaux et pariétaux ;
=> suture sagittale : entre les pariétaux ;
=> suture lambdoïde : entre pariétaux et occipital ;
=> suture métopique : entre les frontaux ;
=> suture inter-pariéto-squameuse : entre les pariétaux et l’écaille occipitale.
Ces sutures, très lâches à la naissance, confèrent au crâne une grande plasticité, permettant les
déformations lors de l’accouchement.
Elles permettent aussi au crâne de se développer très rapidement après la naissance en raison de la
croissance du cerveau.
Elles sont sollicitées par l’expansion cérébrale qui est très importante pendant les premières années
de la vie : le volume de l’encéphale double à six mois, triple à deux ans et, à trois ans, il représente 80
% de son volume définitif.
Grâce à leur ossification de rattrapage, elles permettent le développement cérébral. Ces sutures se
ferment lorsqu’elles ne sont plus sollicitées et deviennent alors des synfibroses.
Les fontanelles
Les périodes de fermetures des fontanelles sont assez fluctuantes dans la littérature .
B. L’organogenèse
L’organogenèse commence à se former vers la 5ème semaine et se termine vers la 8ème semaine.
Le neurocrâne est divisé en 2 parties : la voute et la base
La base du crâne suit une ossification de type endochondrale
La voute du crâne suit une ossification de type membraneuse
C. L’ossification
Voûte = os de membrane
Croissance passive (adaptation cranioencéphalique)
par la perméabilité des sutures +++
Moteur = poussée encéphalique : volume cérébral x 2 la première année
2 TEMPS SUCCESSIFS
=> Rôle des sutures et fontanelles (écartement progressif des os de la voûte)
=> Phénomène d’apposition osseuse externe résorption interne • Croissance ┴ au sens
de la suture
Achèvement à 8 ans en volume (mais pas en épaisseur)
Ossification endochondrale
Elle se produit au sein d’une maquette cartilagineuse préfigurant l’os futur. C’est l’ossification que
l’on retrouve au niveau des os longs et au niveau de la base du crâne.
Dans ce type d’ossification, au niveau des os longs, il existe des structures cartilagineuses spécialisées
: les cartilages de conjugaison .
Ils sont doués de possibilité d’ossification de type primaire, c’est-à-dire répondant à des sollicitations
hormonales (hormone de croissance, somathormone), mais ne répondant pas aux sollicitations de
type mécanique.
Loi de Wolf
Loi de Wolf : la croissance ou le remaniement des os se produisent en réactions aux forces et aux
sollicitations qui s’exercent sur eux.
La tension appose
La pression résorbe l’os.
Le pied creux n’est jamais considéré́ comme physiologique et nécessite une investigation rigoureuse.
Il est presque toujours le signe d’une affection neurologique dans les premières années de vie.
De 3 à 8 ans
Après 10 ans
L’axe des membres inférieurs est habituellement « normal », c'est-à-dire que les
chevilles et les genoux arrivent au contact simultanément
Consulter si asymétrie ou douleurs aux genoux
5. Croissance du thorax
Les déformation congénitales de la paroi thoracique sont dues à une croissance excessive ou une
croissance insuffisante (dysplasie ou aplasie)
Plus souvent croissance excessive
Le pectus excavatum ou thorax en entonnoir
o La plus fréquente
o Enfoncement de la paroi thoracique antérieure
o Symptôme cardiorespiratoire
Le pectus carinatum ou thorax en carène
o déformation du thorax par une protusion en avant du sternum
o Moins de problèmes que pectus excavatum
Anamnèse
Données administratives
Nom, prénom
Prise en charge
Médecin prescripteur
Age, âge corrigé (âge chronologique – le nombre de semaine de prématurité)
o Jusque 2 ans
o Un enfant est considéré comme prématuré s’il nait avant 37 semaines d’aménorrhée
(SA), soit à 8 mois et demi de grossesse
o Une naissance prématurée peut être décidée en raison d’un risque de décès du fœtus ou
de la mère
o L’hypertension maternelle sévère peut entraîner des complications graves comme
la pré-éclampsie, caractérisée par des anomalies rénales, ou l’éclampsie qui se
manifeste par des convulsions chez la mère en raison d’une souffrance cérébrale
o Parmi les autres causes possibles d’accouchement prématuré, citons :
les infections génito-urinaires ou généralisées, des anomalies de l’utérus et du
placenta (comme le placenta prævia qui peut se compliquer d’une hémorragie),
le diabète maternel ou encore l’hématome rétro-placentaire (décollement
prématuré du placenta accompagné d’un hématome).
Fratrie
Situation familiale
Motif de la prise en charge
Médication
Données anthropométriques
Poids
Taille
Périmètre crânien
+ infos dans le carnet de santé
Le diabète gestationel
- Causes :
o un surpoids de la future mère avant la grossesse qui se traduit par un indice de masse
corporelle (IMC) supérieur à 25 kg/m2
o l’origine ethnique de la mère
o des antécédents familiaux
o des antécédents de diabète gestationnel
o un âge supérieur à 35 ans ;
o un antécédent d’accouchement d’un « gros » bébé
- Conséquences
o Pré-éclampsie
o Décollement du placenta
o Troubles de la coagulation
o Insuffisance rénale
o Accouchement prématuré
o Retard de croissance du fœtus
o Gros bébé à la naissance et hypoglycémie chez ce dernier
L’alimentation
Allaitement/biberon ?
Entre l’allaitement ou le biberon, le choix est très personnel. Il est certain que le lait maternel et
l’allaitement sont ce qu’il y a de mieux pour le bébé
La motricité libre
L’enfant peut franchir toutes les étapes de son développement moteur seul, sans apprentissage
de la part d’un adulte si on lui permet de faire ses propres expériences corporelles dans un cadre
sécurisant et adapté. Ainsi, le rôle de l’accompagnateur est d’apporter une sécurité matérielle et
affective mais il ne doit pas intervenir sur l’enfant en lui proposant, lui imposant une posture qu’il
n’a pas encore découvert seul et donc, qu’il n’est pas encore prêt à adopter. Ce serait lui enlever
la joie de découvrir par lui même ses propres capacités. Une motricité libre favorise la confiance
en soi et la maîtrise de son corps
Objet de puericulture
Position du lit
Animaux domestiques
Etiologie
Les bilans en kiné pédiatrique
1. Les paramètres vitaux
(voir plus haut)
2. Constat d’attitude
Hypotonie
Une hypotonie néonatale s’inscrit dans un contexte périnatal. On éliminera en premier lieu les
causes transitoires d’hypotonie néonatale infectieuses et d’intoxication maternelle. On
recherchera durant la grossesse des prises médicamenteuses ou de toxiques, une infection, une
fatigabilité musculaire, l’existence d’une hypomobilité fœtale (mains et pieds bots, luxation de
hanches), un siège, un retard de croissance intrautérin, des éléments malformatifs.
Dans les hypotonies dites centrales, la motricité spontanée est pauvre mais celle provoquée est
présente, souvent anarchique avec disparition des réflexes archaïques. L’existence d’une
microcéphalie ou une macrocéphalie, l’absence de contact oculaire sont des arguments pour une
cause cérébrale.
Une atteinte dite périphérique est évoquée lors : (a) d’une hypotonie paralytique (motricité
spontanée et provoquée très faible, absence de mouvements en dehors du plan du lit) de
déformations orthopédiques ; (c) d’une amimie et/ou une ophtalmoplégie et d’un ptosis ; (d) de
l’abolition des réflexes ostéotendineux, de la présence de fasciculations linguales en faveur d’une
atteinte de la corne antérieure ; (e) d’une détresse respiratoire ou d’une absence d’autonomie
respiratoire (hypomobilité thoracique en faveur d’une paralysie du diaphragme et des
intercostaux, respiration paradoxale en faveur d’une atteinte isolée des intercostaux avec respect
du diaphragme).
Les troubles de succion déglutition par contre peuvent se rencontrer dans les deux mécanismes
d’atteinte soit par paralysie des muscles de la face et de la déglutition soit par troubles de
coordination d’origine centrale en particulier dans les dysfonctions du tronc cérébral.
Les examens de bases sont une imagerie cérébrale (IRM cérébrale et scanner à la recherche de
calcifications), un fond d’œil, un électroencéphalogramme, le dosage des créatines kinases.
Le bilan métabolique et les examens génétiques seront réalisés en fonction de l’orientation
clinique sachant qu’un caryotype est souvent indispensable et que l’analyse pour le syndrome de
Prader Willy sera fréquemment demandée. Le bilan d’une atteinte paralytique commencera par
l’étude du gène MPK1 (Steinert congénital) et le dosage des anticorps anti-récepteurs à
l’acetylcholine d’origine maternelle. L’électromyogramme n’est pas contributif en période
néonatale et la biopsie musculaire doit être réalisée en milieu spécialisé, différée de quelques
mois sauf si une décision thérapeutique en dépend (poursuite de la réanimation).
Posture en hyper-extension
Posture en C
Posture en S
Forme de la tête
Bilan de la douleur
Plusieurs manifestations peuvent parasiter la perception de l’évaluateur : anxiété, faim,
séparation avec les parents, fatigue
L’auto évaluation est privilégiée si possible , mais comment choisir ?
L’auto-évaluation
L’hétéro-évaluation
+/- 40 échelles validées existent mais pas de consensus sur la meilleure méthode.
3 échelles françaises sont utilisées au quotidien dans les services:
En pratique, DAN, NFCS et PIPP sont plutôt des échelles utilisées pour évaluer une douleur aigue
induite par les soins
EDIN, Confort B et EVENDOL sont utilisées pour des douleurs aigues liées à une maladie, a une
intervention chirurgical ou encore pour des douleurs prolongées
Bilan morpho statique
Rachis complet.
Membres inférieurs.
Membres supérieurs.
Bilan moteur
(voir la vidéo)
a) L’introduction :
*L’importance de l’attitude de la personne qui est autour de l’enfant=> amène des difficultés à
l’enfant si pas adaptée.
Est-ce que certains enfants n’aiment pas la position plat ventre ?
Est-ce que certains enfants avaient la tête déformée : plate à l’arrière ou sur le côté ?
Enfants de + de 7mois, assis qui ne peut pas partir de cette position ?
Bébés se déplaçant en glissant sur leurs fesses : très souvent ce sont des bébés qu’on a posé assis et
qui n’ont pas trouvés seul comment aller vers le 4 pattes.
Enfants sur le point de marcher mais qui ne veulent pas marcher sans lâcher la main ?
Enfants qui marchent mais qui ne savent pas se protéger, ne savent pas se relever ?
=>Tous ces enfants vont bien mais quelque chose les bloque pour accéder à la marche
*9mois, l’enfant ne tient pas assis (pas normal) : ce bébé ne se met pas en mouvement : quand il est
sur le ventre, il ne relève pas la tête ; quand il est sur le dos, il ne lève pas ses pieds, … Proposer à la
maman d’interagir avec son bébé de par la motricité, le changer souvent de position=> Petit à petit le
bébé a rampé, du 4 pattes, assis (13-14mois), marche (20mois). Sa sœur a appris à marcher avec le
youpala, quand elle a commencé à marcher, elle a eu du mal à se protéger, pas à l’aise avec son
corps => L’importance n’est pas de marcher mais d’être à l’aise dans son corps
*Il y a des étapes d’acquisition avant la marche sinon l’enfant n’est pas à l’aise dans son corps, il ne
faut pas que l’enfant soit précipité. Il faut relever sa tête quand il est sur le dos, rouler sur le
ventre/dos, se mettre debout seul, …
d) Le mobilier :
Pas de couverture car le bébé ne saura pas ramper, prendre des tapis fermes. Il a besoin d’espace.
Le parc sert que dans la première phase quand le bébé ne se déplace pas, inutile quand le bébé se
déplace (aménager les maisons mais le laisser voyager).
Le transat : utile mais des temps courts car ça ne l’incite pas à bouger.
Le youpala : rend le bébé dépendant, n’apprend pas à se protéger, risques de déformations des
pieds, pas d’alternance des appuis, mauvaise appréhension de l’espace, marche sur la pointe des
pieds.
Le porteur, chariot de marche : intéressant car appuis, dissociation, autonomie de marche
e) Les vêtements :
Doivent lui donner une liberté de mouvement
Les chaussures : servent à protéger le pied en extérieur, elles ne permettent pas au bébé de tenir
debout. Inutiles dans la maison car il faut que les muscles travaillent pour maintenir la cheville du
bébé et pour qu’ils travaillent il faut qu’ils bougent=> même si l’enfant marche, ne pas lui mettre des
chaussures à l’intérieur. + le pied du bébé est libre de bouger, + le pied du bébé sera renforcé. Si on
leur met des chaussures à l’extérieur, il faut des chaussures souples