Conclusion générale

Au terme de ce rapport après avoir mis l’accent sur les principaux axes de notre thème à
savoir : Relever les incompatibilités de fonctions ; Proposer des plans d’actions pour
résoudre les défaillances et améliorer le système du contrôle interne.
Certes, nous avons rencontré quelques difficultés en matière de :
 Prise de contact avec les personnes en questions à cause, très souvent, de leur
indisponibilité.
 Des réponses obtenues qui sont souvent insatisfaisantes du fait que les personnes
en questions ne sont pas habituées à ce genre de missions.
Toutefois, nous avons effectué notre mission dans un cadre professionnel agréable ou
règne l’harmonie, la compréhension et l’esprit d’équipe. Et qui dit esprit d’équipe, dit
soutien, assistance et communication interne développés.
De point de vue informationnel, on nous a préparé tous les renseignements dont on avait
besoin en guise de matière première pour la prise des contacts avec les personnes
interviewées et pour l’élaboration de questionnaires clairs et pertinents.
Sur la base des orientations qui nous ont été tracées par la direction d’audit interne, nos
réalisations ont touché la majorité des services de l’entreprise, et elles se présentent selon
deux volets :

 Premier volet : « Relever les incompatibilités des fonctions ».

Dans ce cadre, nous avons procédé à un examen minutieux des procédures en place sur la
base des documents qui nous ont été fournis par la direction d’audit interne, avant
d’approcher directement les principaux acteurs dans chaque processus. Les questionnaires
avaient comme objectif de connaître pertinemment les tâches de chaque personne, de bien
cerner leur champ d’action, et de dégager, par là même, les tâches supplémentaires qu’ils ne
sont pas censées cumuler avec leurs tâches principales.
 Deuxième volet : «Proposer des améliorations pour le système du contrôle interne »
A cet égard, notre rôle consistait principalement à définir les risques découlant de
chaque incompatibilité de tâches, dans la perspective d’une élaboration d’un plan d’action
correctif, chose envisagée pour le dernier trimestre de l’année.
Cependant, on peut donner une idée de ce plan d’action qui portera sur deux principaux
axes :
 Dans un premier temps, on associera à chaque zone de risque détectée une action
spécifique comme une action de recrutement ou une délégation de signature… par exemple

Dans un deuxième temps, Il y aura une synthèse de toutes les actions proposées pour
constituer une démarche intégrée qui participera à une optimisation du contrôle interne au
niveau de chaque module.

Et c’est ainsi que nous avons eu l’occasion d’apporter modestement notre pierre à
l’édifice et de participer à un chantier parmi d’autre qui met à contribution toute la hiérarchie
de l’entreprise et dont les implications se feront certainement sentir dans l’avenir de
l’organisation.

Toutefois, malgré les divers projets initiés pour le renforcement du contrôle interne et
l’amélioration de la qualité du système d’information, il apparaît clair que l’aspect relatif du
contrôle interne pose des défis colossaux devant les services du contrôle et audit interne qui
se voient contraints d’adapter leurs outils et leurs compétences au divers législations qui
soufrent, elles aussi, de plusieurs anomalies dues à la complexité du champ d’action ciblé, à
savoir la gouvernance d’entreprise l’efficience du système de contrôle interne.