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SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE.............................................................................................2
I. LES GENERALITES SUR LA ROUTE........................................................................4
I.1. HISTOIRE DE L’EVOLUTION DES VOIES DE CIRCULATION.......................4
I.2. LE ROLE DE LA CHAUSSEE ET SA TERMINOLOGIE.......................................7
1. GENERALITE SUR LA CHAUSSEE.....................................................................7
2. TYPES DE CHAUSSEES......................................................................................8
3. TERMINOLOGIE ROUTIERE...........................................................................8
INTRODUCTION GENERALE

Jusqu’à une époque récente dans l’histoire, les travaux qui s’effectuaient sur les espaces
réservés à la collectivité étaient basés sur des principes architecturaux et de confort ceci a
entrainé la consommation de l’espace de manière abusive et le coût de l’habitat très élevé, la
croissance rapide de la démographie, et la révolution industrielle apparue à la fin de 19eme
siècle, ont entrainés le regroupement des habitants dans des espaces très limités.

De telles difficultés ont poussées les gens à utiliser l’espace de façon raisonnable, séparer les
zones industrielles des zones agricoles et de celles à urbaniser. C’est de là qu’est née les VRD
l’ensemble des techniques de conception, et méthodes de calcul techniques intervenant dans la
modification du terrain naturel (conception de la voirie et bâtisse) et également l’implantation
des différents réseaux destinés aux services publics (Eclairage, Assainissement, Réseaux
hydraulique … etc.).

Le domaine des VRD est assez étendu et il est étroitement lié à l’urbanisme, regroupant les
travaux en rapport avec la voirie, les réseaux divers, les aménagement routier et les espaces
publics ou espaces verts. Ils ont pour but préparer un ou des terrains devant accueillir un
édifice, mais pas seulement car leur fonction est aussi d’améliorer l’environnement. Définir
les différents contours de ce domaine sera l’objet de nos investigations.

Les VRD sont certes diversifié mais nous pouvons cependant cibler quelques points
particuliers dont nous parlerons dans notre rapport de cours. Nous nous appesantirons pour
commencer sur les généralités sur la route, nous poursuivrons avec différents types de profils
(en long et en travers), nous mettrons ensuite en évidence les VRD et l’assainissement, et
nous conclurons avec le choix et le dimensionnement des ouvrages d’assainissement.
PARTIE
I. LES GENERALITES SUR LA ROUTE

Le terme voie est née dans les temps anciens depuis que les gens se sont mis d’un commun
accord à emprunter les mêmes parcours pour accomplir leurs activités quotidiennes. Cette
idée n’a pas cessé de se développer à travers l’histoire étant donné que mode de vie des
usagers évolue dans le temps. L’apparition des engins mécanique, a donné un grand pas pour
la réalisation des voiries, qui, à présent fait l’objet de toute une étude technique avant
d’entamer les travaux pour sa réalisation. Dans cette partie nous parlerons historique de
l’évolution des voies de circulation, le rôle de la chaussée et la terminologie routière.

I.1. HISTOIRE DE L’EVOLUTION DES VOIES DE CIRCULATION

L'histoire des routes englobe une période qui commence avec la sédentarisation de l'homme, il
y a 10 000 ans, jusqu'à notre ère. Les premières voies de transports de l'histoire se résument à
de simples sentiers, qui sont la forme la plus primitive de route.

En effet, la création d'une piste ne demande aucune connaissance quelconque, puisque celle-ci
se forme de façon naturelle, elle se forme par le simple désir de vouloir aller d’un endroit à un
autre. C'est avec la sédentarisation que s'installe la routine qui nous fait prendre le même
itinéraire de jour en jour, jusqu'à créer un sentier.

L'utilisation d'animaux de trait, du travois, puis du traîneau ont conduit à une évolution
majeure dans l'histoire des routes. Dès lors, la construction de chemins aménagés devint
indispensable. Il en résulte, à partir du Ve millénaire av. J.-C., la construction de longues
routes de transport, comme la Ridgeway, connue pour être la première route d'Angleterre.
Cette route fut construite il y a 5 000 ans. Ce fut également une des premières routes
aménagées de l'Histoire, puisqu'elle était construite de manière à éviter les rivières et les
collines sur son itinéraire.
Les premières rues pavées de pierres ont été aménagées en Inde, aux alentours de 4000 av. J.-
C. Ces routes furent construites par la civilisation de l'Indus. On les appelle routes
Harappéennes, du nom de la ville Harappa. C'est la première civilisation connue à avoir un
plan d'aménagement urbain structuré et organisé, avec des rues pavées et des pâtés de maisons
de chaque côté. L'architecture harappéenne suit, elle aussi, un schéma strict et organisé.

La construction de ces voies a commencé aux environ de l’an 350 avant JC et s’est poursuivi
durant environ 8 siècles. 150 000 km ont été aménagés, même si plusieurs tronçons avaient
été partiellement réalisés antérieurement par les anciens occupants, comme signalé plus haut a
structure générale de construction d’une voie romaine était la suivante, sur une profondeur de
1 m environ:

Au XVIIIe siècle, sous Louis XIV, a été créée la première administration autonome,
actuellement Ponts et Chaussées. Par la suite, sous le règne de Louis XV, on inventa les
chemins de fer grâce à une assise en moellons posés en hérisson sur des fondations dites
bombées. Pendant la Révolution, Napoléon Bonaparte ordonna que 20 routes soient remises
en état afin que l’on puisse circuler. Bien que son intérêt se porte exclusivement sur des
voiries stratégiques, il met en place une classification des routes et un système de
numérotation.

En France, vers 1764, Pierre Marie Jérôme Trésaguet apporta un œil scientifique à la
construction des routes. En effet, il fit comprendre que le rôle principal de la couche la plus
profonde était le transfert du poids de la route et la pression exercée par les charges. Par
conséquent, c’est à ce moment-là que la fonction du revêtement externe apparue nettement.
Ce qu’on appelle aujourd’hui couche de roulement n’est qu’une surface lisse qui protège
toutes les couches inférieures.
À partir des années 1900, les voiries n’ont fait que prospérer. Les techniques de revêtement
noirs (houille ou bitume) virent le jour puis progressivement le ciment, l’invention des
pneumatiques et l’industrialisation des automobiles.

Il a ensuite fallu répondre aux contraintes croissantes : les véhicules se multipliaient et il


fallait plus de routes. Un nouveau type de réseau de communication apparait alors :
les autoroutes. Elles comportent encore aujourd’hui deux chaussées séparées à sens unique
(chacune dans un sens) avec aucun carrefour. Ce dernier point les différencie des voies
rapides. En 1909, une entreprise berlinoise établit une route d’essai de 10 km et les Etats-Unis
en 1914 firent du même sur 65 km. Au lendemain de la Première Guerre Mondiale, chaque
pays possède ses autoroutes et l’italien Puricelli définit clairement ses caractéristiques. Après
la défaite de 1945, l’Allemagne possédait environ 3800 km d’autoroutes.

Aujourd’hui, le maintien de l’ensemble du réseau routier et son amélioration constituent des


objectifs majeurs. Ce défi est d’autant plus important avec les normes environnementales
mises en place et l’accroissement continu des contraintes.

I.2. LE ROLE DE LA CHAUSSEE ET SA TERMINOLOGIE

1. GENERALITE SUR LA CHAUSSEE


On appelle “ chaussée ”, la partie de la voirie réservée à la circulation de tous les types de
véhicules, elle doit faire l’objet du confort lors du déplacement des automobilistes. Afin de
jouer son rôle de confort, la chaussée d’une route doit supporter les fortes actions mécaniques
des véhicules et les transmettre au sol de fondation sans qu'il ne se produise de déformations
permanentes dans le corps de la chaussée à savoir :

1) le type de la chaussée ;

2) la nature du sol sur lequel la chaussée est fondée ;

3) l’action du poids des véhicules et l’effet des pneus sur la chaussée ;

4) la structure de la chaussée et le dimensionnement des couches ;

Les différentes couches :

En général, on rencontre les couches suivantes à partir du sol:

 Couche de forme
 Couche de fondation : la construction de cette couche ne pose pas de problème
particulier. La plupart des matériaux routiers conviennent.
 Couche de base : la construction de cette couche doit faire l’objet d’une attention
toute spéciale : le matériau utilisé dans cette couche doit pouvoir résister aux
contraintes résultant du trafic.
 Couche de surface Les couches de fondation, de base et de surface constituent la
structure de la chaussée, la couche de forme ainsi que la PST font référence au
terrassement.

LES
DIFFEREN
2. TYPES DE CHAUSSEES

La chaussée est de deux types : rigides ou souples, selon la nature et la composition de la


structure on distingue :

Chaussée rigide : ce type de chaussée est rarement utilisé malgré qu’il est beaucoup plus
simple que la chaussée souple. Elle comprend :
a) Une couche surface rigide : constituée par une dalle de béton qui fléchit élastiquement :
cette dalle a pour objet d’absorber les efforts tangentiels horizontaux et de transmettre par
répartition les charges verticales à la couche de fondation.

b) Une couche fondation : elle repose sur le sol naturel ; elle joue le rôle de jonction entre le
corps de la chaussée et le terrain naturel, afin de permettre la continuité de la transmission et
la répartition des efforts au sol naturel.

Chaussée souple : contrairement à la chaussée rigide, la chaussée souple est souvent utilisée
dans la construction de la voirie. Elle est composée de plusieurs couches, on distingue :

Une couche de surface : elle est protégée par un matériau préparé avec un liant hydrocarboné,
elle assure en premier lieu l’absorption des efforts horizontaux tangentiels et de transmettre
les charges verticales, sans oublier que par sa nature elle est la fermeture étanche de la
chaussée. Cette couche peut être simple ou multiple. Dans les deux cas, la couche qui est en
contact avec les roues des véhicules est appelée “ couche de roulement ” et les autres couches
qui sont de même nature situées en dessous, s’appellent “ couches de liaison ”.

3. TERMINOLOGIE ROUTIERE

ESPACE COLLECTIF : Il constitue un élément essentiel d’un cadre de vie de traitement de


l’aménagement de l’espace collectif (Voirie, Espace vert, Aire de jeu, Aire de stationnement)
et important pour la qualité de l’environnement d’un cadre de vie mais aussi en partie, au
moins pour le développement de la fréquentation et la diversité des activités qui s’y déroulent.

ROUTE : Voie de circulation hors agglomération. Selon la collectivité assurant sa gestion,


une route peut être communale, départementale ou nationale.

L’EMPRISE : Est la partie du terrain réservée au domaine public et qu’on doit acquérir pour
la réalisation du projet de voirie, celle-ci renferme en plus de l’assiette, une autre partie qui
pourra servir le cas échéant (à l’élargissement de la route ou à son exploitation emprise.)

VOIE : Voie de communication hors agglomération et un ouvrage, espace destiné à la


circulation.

CHAUSSEE : Ensemble des couches de matériaux rapportées sur un terrain naturel pour
permettre la circulation de véhicules.

TROTTOIRE : Lieu de circulation des piétons, longeant une chaussée et généralement


surélevé par rapport à celle-ci.

TALUS : Est l’inclination qu‘on doit donner au terrain de part et d’autre de la plate-forme
pour éviter l’éboulement (glissement) du terrain sur la chaussée en période hivernale. Il est
selon la configuration du T.N, soit déblai, soit remblai ;
ACCOTTEMENT : c’est un espace qui borne la chaussée de part et d’autre, qui peut être au
même niveau que la chaussée, ou bien surélevé par rapport à celle-ci. Dans ce cas, il est
appelé trottoir ; il est fréquent dans la voirie de desserte et sert à la circulation des piétons.

TERRE PLEIN : Le terre-plein central (TPC) est la partie située au milieu d’une route
unidirectionnelle permettant la séparation physique des deux sens de circulation, il a pour
fonctions d’éviter les mouvements de traversée des véhicules et les mouvements de tourne-à-
gauche vers les accès éventuels. Ses caractéristiques dépendent essentiellement du milieu
traversé, des fonctions de la route et de la limitation de vitesse.

BASSIN VERSANT : Pour un collecteur (assainissement) ou une retenue, étendue


géographique sur laquelle les précipitations vont ruisseler et converger vers cet ouvrage. Ses
limites constituent des lignes de partage des eaux.

DALOT : Petit ouvrage enterré ou pont de faible portée (moins de 5 m) et de conception


simple.

BUSE : Ouvrage de traversée hydraulique ou passage inférieur réalisé à l'aide de tubes


préfabriqués en béton armé ou en tôle d'acier nervurée (tube ou buse multi plaques faite de
plaques boulonnées pour les grands diamètres).

CUVETTE : Sorte d'entonnoir collectant les eaux de pluie à la sortie d'un chéneau ou à la
jonction de deux descentes.

BORDURE : Elément manufacturé de béton ou pierre taillée séparant le trottoir de la


chaussée ou limitant une zone pavée ou stabilisée.

AVALOIRE : En bordure de chaussée, regard d'évacuation des eaux de ruissellement


recouvert d'une grille.

EGOUTS : Canalisation, collecteur destiné à l'assainissement.

REGARD : Ouvrage enterré en béton, constitué d'un bac fermé par un tampon, permettant
l'accès à une canalisation enterrée.

BATARDEAUX : Cloisons amovibles de hauteur variable, qui placées dans les réseaux
d’assainissement au sein d’ouvrages spéciaux, permettent de gérer et de réguler l’écoulement
des effluents.

CHEMISAGE : Procédé consistant à recouvrir intégralement l’intérieur d’une canalisation


endommagée d’un habillage nouveau, en matériau polymère, pour lui rendre ses propriétés
d’étanchéité et d’intégrité.

COLLECTEUR : Canalisation de grande taille permettant le transport des eaux usées et


pluviales des réseaux communaux vers leurs lieux de traitement.
ASSIETTE : est la partie du terrain réservée au domaine public et qu’on doit acquérir pour
réalisation du projet de voirie, celle-ci renferme en plus de l’assiette, une autre partie qui
pourra servir le cas échéant à l ”élargissement de la route ou à son exploitation emprise.
PARTIE II

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