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Marie-Odile Attanasso, « Analyse des déterminants de la pauvreté monétaire des
femmes chefs de ménage au Bénin », Mondes en développement 2004/4 (no 128),
p. 41-63.
DOI 10.3917/med.128.0041
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1. LA PAUVRETÉ
La pauvreté est définie comme le minimum de bien-être qu'un individu devrait
atteindre pour être à un niveau de vie standard de la société de référence.
L'appréciation du bien-être demeure délicate. Selon l'approche utilitariste
(welfariste), chaque individu a une fonction d'utilité et le bien-être ne peut être
évalué que par l'individu lui-même. Elle préconise, en matière de politique, une
augmentation de la productivité, de l’emploi, du revenu, afin d’alléger la
pauvreté. Cette approche est l’approche "revenu" (monétaire) de la pauvreté.
L'approche non-utilitariste (non welfariste) met l'accent sur la privation. Selon ses
partisans, un individu est pauvre s’il n’arrive pas à satisfaire ses besoins
essentiels. Ces besoins sont plus que nécessaires à l’existence et varient suivant
le sexe et l’âge.
Un indicateur de pauvreté est une variable proxy mesurable et aussi près de la
réalité que possible d’une dimension particulière, spécifiée, de l’espace de
pauvreté. L’indicateur de pauvreté diffère d’une mesure de pauvreté ou d’un
indice de pauvreté. Ce dernier est une fonction de l’indicateur de pauvreté (le
revenu) sur l’ensemble de la population. L’indicateur permet de déterminer si le
ménage, ou l’unité statistique sur laquelle porte l’étude, est pauvre ou non
(mesure de pauvreté). L’indice de pauvreté mesure la proportion des pauvres au
sein d’une population.
Du point de vue pratique, le bien-être est évalué par rapport à la consommation
de biens et de services. Les éventuelles difficultés qui se posent sont liées à la
nature même des données : la consommation est une donnée se rapportant au
ménage et le bien-être s'évalue au niveau individuel ; la composition du ménage
pendant que leur mère travaille. Des recherches menées au Brésil, en Zambie et
aux Philippines ont révélé que les chances de survie des enfants de ces ménages
étaient sensiblement inférieures à celles des autres enfants. Il a été cependant
démontré que lorsqu’elles ont un emploi suffisamment rémunéré, les femmes
sont plus disposées que les hommes à consacrer leurs gains au bien-être
(éducation, nutrition) des enfants.
Les deux sources de données utilisées sont des enquêtes faites au niveau
national par l’Institut national de la statistique et de l’analyse économique du
Bénin.
mars 1996, menées dans les quatre principales villes, à raison de 720 ménages à
Cotonou et de 400 à Abomey-Bohicon, Parakou et Porto-Novo (soit un
échantillon de 1920 ménages), l'ELAM d'août-septembre 1999 a été exécutée
dans les dix circonscriptions urbaines, à raison de 800 ménages à Cotonou, 400
à Porto-Novo, Abomey-Calavi, Parakou et 200 à Ouidah, Lokossa, Aplahoué,
Kandi, Natitingou et Djougou, soit un échantillon total de 3200 ménages.
Soit P la classe des indicateurs décomposables de pauvreté. Si f(x) est la densité de probabilité d’un
indicateur du niveau de vie X (dépense ou revenu par équivalent adulte, par exemple), alors P s’écrit pour
une ligne de pauvreté z
z
P=
Ðθ ( x, z ) f ( x)dx
0
Où θ ( x, z ) est une fonction décroissante en x, croissante en z et homogène de degré 0 en x et z.
0
Sur un n-échantillon (x1, x2,….,xn) , l’indice Pα est estimé par
1 n
Pα = Â (1 − xi / z )α 1( xi < z )
n i =1
Si α =0, P0 est l’incidence de pauvreté, c’est-à-dire la proportion des pauvres ;
Si α =1, alors P1=P0 I où I désigne l’intensité ou la profondeur de la pauvreté ;
Si α =2, P2 est l’indice de sévérité de la pauvreté, il sert à mesurer l’inégalité parmi les pauvres.
Depuis 1995, l’incidence de la pauvreté est restée stable au Bénin. Sur la période
1999-2000, 29,6% de la population a été identifiée comme pauvre, contre
28,9% en 1994. Malgré cette stabilité de l’incidence de la pauvreté, la sévérité du
phénomène s’est accrue, révélant une inégalité plus marquée entre les pauvres.
La pauvreté est un phénomène dont l’ampleur est plus marquée en milieu rural.
Sur la période 1994-1995, on dénombrait parmi la population rurale 30,4% de
pauvres, contre 24,2% parmi la population urbaine. Dans ces deux milieux,
l’indice du déficit des dépenses et l’indice de sévérité ne sont pas
significativement différents au niveau de 5 %. Sur la période 1999-2000, la
pauvreté est toujours rurale mais l’inégalité est plus marquée entre les pauvres
du milieu urbain, même si l’intensité du phénomène reste de même ampleur
dans les deux milieux (Ahoyo, 2000).
D’après ces différentes statistiques, la pauvreté est plus rurale qu’urbaine, mais
moins intense et moins sévère en milieu rural qu’en milieu urbain. Cette sévérité
Pauvres
Milieu rural Milieu urbain
Femmes 23,6 28,3
Hommes 30,1 35,3
Tant les hommes que les femmes connaissent une situation de pauvreté, les
premiers à raison d'environ un sur trois en milieu rural ou urbain, les secondes
dans une proportion moindre (tableau 1). Selon ces résultats, la pauvreté touche
plus les hommes que les femmes. Toutefois, il convient de déterminer les
raisons de la pauvreté différentielle entre les milieux urbain et rural. Cette
approche permettra de définir les stratégies de réduction de la pauvreté selon le
genre et le lieu de résidence.
une femme sur cinq chefs de ménage dans les départements du Mono, Ouémé
et Zou. A l’opposé, les plus faibles proportions se trouveraient dans le
septentrion : Alibori, Borgou et Donga. L’incidence de pauvreté déterminée en
fonction du seuil de pauvreté globale, qui s’élève à 49 257 FCFA par an en
milieu rural, varie d’un département à l’autre.
Tableau 2 : Incidence de la pauvreté par département et par sexe
Incidence de pauvreté
Départements Hommes Femmes Ensemble
% rang % rang % rang
Alibori 26,2 8 31,6 3 26,5 6
Atacora 26,4 6 8,6 10 23,5 9
Atlantique 36,4 3 31,4 4 35,5 3
Borgou 46,4 2 42,9 1 46,1 2
Collines 26,4 6 20,8 7 25,5 8
Couffo 48,2 1 27,3 6 46,7 1
Ces statistiques démontrent que la lutte contre la pauvreté doit tenir compte des
départements, mais également du genre. D'un département à l'autre, l'incidence
de la pauvreté n'est pas la même pour la femme et pour l'homme. D'une
manière générale (tableau 2), l'incidence la plus élevée se révèle dans le
département du Couffo, mais selon le genre, c'est au niveau des hommes qu’elle
est la plus marquée. L'une des raisons fondamentales de cette différence entre
les hommes et les femmes provient du fait que dans le Couffo, les hommes se
consacrent à la pêche, ce qui les amène à migrer plus souvent et les rend très
instables au niveau de leurs activités. Dans le département du Borgou, classé
deuxième au niveau national, la pauvreté affecte aussi bien les hommes
(deuxièmes également) que les femmes (occupant le premier rang). L'incidence
de la pauvreté observée chez les femmes dans le département de la Donga
s’explique par le trop faible nombre d’enquêtées (sept seulement, soit 2,5% des
femmes chefs de ménage). En dehors de la Donga, l'Atacora, le Mono et le Zou
représentent les départements où le phénomène est le moins sensible. Dans les
autres circonscriptions, l'incidence de pauvreté oscille autour de la moyenne
nationale.
Les femmes chefs de ménage sont quelquefois plus défavorisées à l'intérieur
d'un même département que les hommes. L'exemple le plus significatif est celui
du département de l'Ouémé où les femmes occupent le deuxième rang et les
hommes le neuvième (tableau 2). C'est le signe que dans le milieu péri-urbain
les femmes sont très pauvres. Ceci pourrait avoir une incidence sur le niveau de
pauvreté du milieu urbain. En effet, les milieux urbains accueillent
fréquemment des ruraux vivant dans le dénuement. Ceux-ci viennent à la
recherche d'un hypothétique emploi, augmentant ainsi la proportion des
chez les femmes et chez les hommes (tableau 3). Cotonou est une ville
attractive ; elle accueille des populations fuyant l'agriculture et à la recherche
d'emploi. Elle attire également les volontaires à l'exode et la majorité des jeunes
au chômage. La ville compterait 11,9% de jeunes au chômage déclaré parmi les
8,8% de chômage déclaré pour les villes de Cotonou, Parakou, Abomey-
Bohicon (Charmes, 1996). Au moins deux personnes sur cinq, chez les femmes
comme chez les hommes, vivent sous le seuil de pauvreté. Par comparaison, à
Abomey-Bohicon, Parakou ou Kandi, l'incidence de pauvreté féminine est
nettement inférieure à la moyenne nationale, avec des proportions respectives
de 13%, 12,7% et 10,5%. En définitive, Cotonou et Porto-Novo, les deux
principales agglomérations, présentent les plus fortes proportions de femmes
pauvres résidant dans les villes. La croissance urbaine peut donc être considérée
comme un facteur d'aggravation de la pauvreté. A partir de l'incidence de la
pauvreté relevée, on peut mesurer la profondeur de la pauvreté.
Tableau 3 : Incidence de pauvreté par sexe et par ville
Incidence de pauvreté
Villes Femmes Hommes Ensemble
% rang % rang % rang
Abomey-Bohicon 13,0 8 26,3 9 22,3 9
Parakou 12,7 9 32,4 5 29,7 5
Cotonou 42,0 1 45,8 1 44,8 1
Porto-Novo 36,8 2 34,2 4 35,0 4
Kandi 10,5 10 22,1 10 20,9 10
Natitingou 19,4 7 28,4 8 26,8 8
Djougou 33,3 3 39,1 3 38,5 3
Ouidah 24,7 4 31,7 7 28,3 7
Lokossa 22,2 6 32,1 6 28,8 6
Akplahoué 23,9 5 43,4 2 38,9 2
Ensemble 28,3 35,3 33,5
Source : ELAM 9, 1999
0,95 pour les hommes signifie que les femmes sont 1,17 fois plus pauvres que
les hommes. Dans certains départements, la différence d'intensité s’accentue.
Ainsi, dans l'Atacora, la pauvreté féminine est 3,6 fois plus intense que celle des
hommes. Entre l'Atacora et l'Atlantique, l'intensité se module selon le milieu de
résidence : la pauvreté des femmes chefs de ménage dans l'Atacora est 3,6 fois
plus profonde que celle des femmes de l'Atlantique (I = 2,35 et I = 0,66).
Les départements de l'Atacora, puis ceux des Collines et du Mono, présentent
l'intensité de pauvreté féminine la plus élevée. Ces résultats montrent que la
lutte contre la pauvreté est plus préoccupante dans certains milieux ruraux que
dans d'autres. Comme en milieu rural, la pauvreté féminine est quelquefois plus
intense que celle des hommes en zone urbaine.
pauvreté. Dans le cas des hommes, c'est à Kandi que nous enregistrons le plus
faible ratio de déficit, 16 % (annexe, tableau 4A).
ELAM 9, 1999
La pauvreté se révèle plus profonde et plus variable en ville qu’en milieu rural.
A Parakou la pauvreté féminine est 5,61 fois plus intense qu’à Porto-Novo. En
milieu urbain, les différences d'intensité se creusent entre les femmes et les
hommes. Alors que l'intensité la plus élevée chez les hommes se fixe à 1,36 à
Ouidah, elle atteint 4,04 chez les femmes à Parakou (tableau 5).
La pauvreté féminine s’affiche avec le maximum d’intensité à Parakou, Kandi et
Lokossa. A l'opposé, elle est la plus basse à Porto-Novo, ce qui détonne avec la
deuxième place qu'occupe cette ville dans le classement de l'incidence de la
pauvreté. Ce contraste peut être en partie justifié par le poids démographique
de cette ville où il y a relativement plus de femmes pauvres, mais moins pauvres
que les femmes pauvres des autres agglomérations.
Par rapport à l'ensemble du milieu rural, la pauvreté féminine est plus sévère
dans le Borgou, les Collines, l'Ouémé et le Plateau (tableau 6) où il y a
davantage d'inégalités entre les femmes pauvres que dans les autres
départements. Il convient, cependant, de relever que cette différence par
rapport à l'ensemble du milieu rural n'est pas statistiquement significative au
seuil de 5%.
3
Cet indice mesure l'inégalité parmi les pauvres.
rural pour les femmes et pour les hommes. A cela s’ajoute une analyse non
différenciée selon le genre pour les deux milieux de résidence. D'une façon
globale, il s'agit de la détermination de la probabilité pour les ménages d'être
pauvres ou non.
La démarche consiste à expliquer la variable dichotomique y, désignant la
PAUVRETE, qui prend la valeur 1 si le ménage est pauvre (dépenses totales
annuelles inférieures au seuil de pauvreté global calculé par département ou par
ville, selon que l'on traite le cas du milieu rural ou urbain) et 0 à partir d’un
ensemble de p variables (x1, x j,…, xp).
Les individus de l’échantillon se répartissent en deux groupes : ceux qui sont
pauvres I1 (y = 1) et ceux qui ne sont pas pauvres I2 (y = 0) et nous
déterminons l’influence de certaines variables socio-économiques et
démographiques sur la probabilité du ménage d'être pauvre ou non sans tenir
compte des liaisons que ces variables entretiennent entre elles.
4
Compte tenu des données disponibles, le ratio de dépendance a été utilisé en milieu rural et
la taille du ménage (en équivalent-adulte) en milieu urbain.
(prof3), diminuent le risque d'être pauvre, tandis que si le chef de ménage est
exploitant agricole, aide familial ou apprenti (prof1) le risque du ménage d'être
pauvre s’accroît. L'augmentation du risque d'être pauvre est indiquée par le
signe positif du coefficient estimé de la variable dans le modèle, alors que la
réduction de la probabilité l’est par le signe négatif.
Au niveau conventionnel de 10%, chaque modèle teste l'hypothèse que tous les
coefficients sont nuls. Le modèle, dans son ensemble, tient compte des signes
obtenus. Cependant, par rapport au classement des individus selon qu'ils sont
pauvres ou non, les résultats de certains modèles ne sont pas très significatifs à
cause de la faible taille des échantillons de la répartition par sexe.
devienne pauvre sachant qu'il est dirigé par une femme. Ce type de ménage
comportant un nombre de personnes inférieur à trois, court 0,5 fois moins de
risque de devenir pauvre que celui dont la taille atteint six personnes ou plus. Le
même phénomène s’observe chez les ménages dirigés par des hommes, mais de
façon plus significative encore.
limitent pas a priori à ceux qui exercent dans le secteur informel, le secteur
formel recèle aussi des couches de pauvres.
Salarié (réf)
Age du chef de ménage
Constante -0,624 0,000
Moins de 35 ans -0,412 0,662 0,004 0,499 - 0,879
35 à 45 ans 0,002 1,002 0,989 0,772 - 1,300
45 à 60 ans 0,189 1,208 0,133 0,944 - 1,544
60 ans et plus (réf)
Sexe du chef de ménage
Constante -0,601 0,000
Femme du milieu rural -0,362 0,696 0,012 0,525 - 0,923
Homme du milieu rural (réf)
Source : ECVR2, 1999
Ces résultats5 ont été obtenus en prenant la variable "sexe" comme une variable
binaire. Etre un chef de ménage de sexe féminin a un effet négatif sur le niveau
de pauvreté : la probabilité de pauvreté des femmes est 30% inférieure à celle
des hommes chefs de ménage (résultat significatif au seuil de 1%).
CONCLUSION
Le genre permet de mieux cibler les catégories de personnes à retenir pour la
définition des stratégies de réduction de la pauvreté. Alors que les résultats des
enquêtes ECVR2 et ELAM9 amènent à conclure à un renversement de
situation en faveur des femmes, les différents indicateurs calculés autorisent des
analyses plus pointues confirmant l’avantage qu'auraient les femmes par rapport
aux hommes en matière d'incidence de la pauvreté. Ces indicateurs permettent
de déduire que certaines femmes sont en réalité quelquefois plus pauvres que
les hommes au regard de la profondeur ou de la sévérité. Il y a dans certains
départements plus d'hommes pauvres que de femmes pauvres, mais ces
dernières connaissent une pauvreté plus sévère.
Outre ce résultat, il convient de retenir la relation entre l'activité de la femme et
la lutte contre la pauvreté. La recherche des facteurs déterminants de la
pauvreté montre que pour réduire le niveau et la sévérité de la pauvreté
féminine il faudrait instruire les filles et alphabétiser les femmes. Compte tenu
du lien entre l'activité exercée par la femme en dehors de l'agriculture et la
5
Les résultats obtenus par la méthode logit présentent la même tendance que ceux proposés
par Adegbidi Amselme et Gandonou Esaïe (2003).
ANNEXE
L’auteur tient à la disposition du lecteur les tableaux détaillés suivants :
BIBLIOGRAPHIE
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