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"De l’âme à la chair.

Les Ideen II de Husserl"

Lorelle, Paula

ABSTRACT

Les phénoménologues français s’accordent généralement avec Merleau-Ponty pour lire, dans les Ideen
II de Husserl, une « réhabilitation ontologique du sensible » de par l’importance accordée au « corps
propre » (Leib) dans la constitution de la nature matérielle. La présente étude se propose de relativiser
cette lecture en interrogeant le caractère sensible de ce concept de « corps ». Le corps propre, constitué
par l’âme sensible dans la seconde section, est défini comme le siège de sensations immatérielles ;
constitué par l’âme spirituelle dans la troisième section, il est défini comme l’objet de la conscience et
comme l’organe de la volonté. Les définitions du corps propre qui résultent de sa double constitution ne
dénotent-elles pas dès lors des propriétés spirituelles, empruntées à l’âme elle-même ?

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Lorelle, Paula. De l’âme à la chair. Les Ideen II de Husserl. In: Revue de métaphysique et de morale, (2021)
http://hdl.handle.net/2078.1/240418

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Available at: http://hdl.handle.net/2078.1/240418 [Downloaded 2023/09/25 at 12:08:16 ]


P. Lorelle, « De l’âme à la chair. Les Ideen II de Husserl », Revue de métaphysique
et de morale, accepté, à paraître en 2021.

Les phénoménologues français s’accordent généralement avec Merleau-Ponty


pour lire, dans les Ideen II de Husserl, une « réhabilitation ontologique du sensible »
de par l’importance accordée au « corps propre » (Leib) dans la constitution de la
nature matérielle. La présente étude se propose de relativiser cette lecture en
interrogeant le caractère sensible de ce concept de « corps ». Le corps propre,
constitué par l’âme sensible dans la seconde section, est défini comme le siège de
sensations immatérielles ; constitué par l’âme spirituelle dans la troisième section, il
est défini comme l’objet de la conscience et comme l’organe de la volonté. Les
définitions du corps propre qui résultent de sa double constitution ne dénotent-elles
pas dès lors des propriétés spirituelles, empruntées à l’âme elle-même ?

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