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SCHÉMA DE PROCÉDURE CIVILE

I. JURIDICTION
A. Compétence matérielle : capacité du tribunal à connaître de certains types d'actions en fonction de
leur objet, de leur montant ou de leur valeur. Le consentement des parties n'est pas suffisant pour obtenir
un SMJ, et un jugement rendu par un tribunal ne disposant pas d'un SMJ est nul.
Cour Peut entendre Ne pas entendre
-Compétence concurrente avec le tribunal -Droit de propriété immobilière
de district. -Droit à une fonction ou à un poste public
-Cas où le montant du litige ou la valeur -Affirmation des droits civils/politiques en
des biens n'excède pas 20 000 $. vertu de la Constitution
Paroisse -Les demandes incidentes découlant de la -Annulation/divorce, etc.
demande principale (quel que soit le -Succession, interdiction, liquidation.
montant du litige), à l'exception d'une -Habeas corpus, quo warranto
demande reconventionnelle obligatoire -Cas où l'État, la paroisse ou une autre entité
qui excède la compétence du tribunal. politique est D.
-Compétence concurrente avec le tribunal -Droit de propriété immobilière
de district. -Droit à une fonction ou à un poste public
-Cas où le montant du litige ou la valeur -Affirmation des droits civils/politiques en
Ville des biens n'excède pas 15 000 $. vertu de la Constitution
(quel que soit le montant du litige), à -Annulation/divorce, etc.
l'exception d'une demande -Succession, interdiction, liquidation.
reconventionnelle obligatoire qui dépasse -Habeas corpus, quo warranto
la compétence du tribunal. -Cas où l'État, la paroisse ou une autre entité
politique est D.
-Adoption, tutelle, émancipation, partage.
-Procédure d'exécution
-Procédures in rem/quasi in rem
-Procédure d'injonction
District Compétence originelle, générale

Cours Recours de plein droit en matière civile.


d'appel
Cour -Compétence d'origine pour les questions
Suprême de radiation
-Recours de plein droit pour la
constitutionnalité d'une loi et des
questions relatives à la peine de mort.
-Compétence de contrôle discrétionnaire
sur tout le reste
B. Compétence personnelle : "le pouvoir légal et l'autorité d'une juridiction de rendre un jugement
personnel"  l'exercice de la compétence requiert : (4 possibilités)
1. Présence dans l'État : signification ou notification d'un acte de procédure au Δ ou à son agent
ou renonciation expresse. Le secrétaire d'État est désigné comme agent pour les opérateurs de
véhicules à moteur, les opérateurs d'embarcations et les assureurs étrangers qui exercent des
activités dans l'État de Los Angeles sans certificat d'autorisation.
2. Domicile dans l'État : lorsque "absent ou incapable Δ" est domicilié dans l'État de Los
Angeles, signifier le mandataire désigné par le tribunal (curateur ad hoc).
3. Consentement : consentement par "l'introduction d'une action ou par la renonciation à
l'exception d'incompétence par défaut de dépôt dans les délais de l'exception déclinatoire".

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4. Désignation : Le tribunal peut désigner un avocat pour représenter le défendeur à la suite d'une
requête ou d'une demande écrite ex parte de la partie civile si le tribunal est compétent et que le
défendeur est :
a. Non-résident ou absent qui n'a pas reçu d'acte de procédure et qui n'a pas renoncé à une
objection de compétence
b. Mineur ou incapable sans représentant
5. Statut du Long-Arm :
a. Compétence spécifique : lorsque le non-résident agit dans le cadre d'une cause d'action
découlant des éléments suivants :
i. Cas de contrats : transactions commerciales dans les Antilles néerlandaises,
services/fournitures dans les Antilles néerlandaises
ii. Affaires délictuelles :
a. Préjudice/dommage causé par un acte ou une omission dans le LA
b. Préjudice causé à Los Angeles par un acte ou une omission commis
ailleurs, si le non-résident exerce régulièrement une activité commerciale,
adopte une ligne de conduite persistante ou tire des revenus substantiels de
biens ou de services fournis à Los Angeles.
iii. Biens immobiliers à LA
iv. Non-soutien du domicilié LA par l'ancien domicilié LA
v. Filiation/pension alimentaire de l'enfant conçu par D lorsqu'il résidait ou se
trouvait au LA
vi. Fabrication d'un dispositif qui pourrait vraisemblablement être utilisé dans le
commerce à Los Angeles.
b. Compétence générale : non-résident qui a
i. Contacts minimaux avec l'autorité locale de manière à ce que
ii. Le maintien de la procédure ne heurte pas les notions traditionnelles de fair
play et de justice substantielle.
C. Compétence in rem : l'action concernant un bien dans le LA donne compétence au propriétaire.
1. Compétence quasi in rem : pouvoir légal d'un tribunal de rendre une décision en argent contre
un non-résident pour une action qui commence par un acte de saisie sur ses biens dans le LA.
D. Compétence en matière de statut
1. L'adoption :
a. L'un des parents de l'enfant est domicilié à LA depuis au moins 8 mois.
b. Enfant né à LA
c. Enfant placé sous la garde de la DDS
d. Adoption par un adulte : l'une ou l'autre des parties est domiciliée à Los Angeles.
2. Émancipation : mineur domicilié au LA
3. Interdiction :
a. Interdict domicilié à LA
b. Interdict se trouve à Los Angeles et y possède une propriété
4. Tutorat et curatelle
a. Le mineur/interdisant/absenté est domicilié à LA
b. Le mineur, l'interdisant ou l'absent possède des biens dans l'État de Los Angeles.
5. Garde des enfants : le mineur se trouve au LA ou est domicilié
6. Annulation et divorce : l'une des parties ou les deux parties sont domiciliées dans l'AL au
moment du dépôt de la demande.
7. Action en établissement ou en désaveu de la filiation :
a. Enfant domicilié, né ou reconnu à LA
b. Mère domiciliée à LA à la naissance de l'enfant

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c. La personne qui cherche à se désavouer était domiciliée ici à l'époque de la conception
et de la naissance.
II. LIEU
A. Règles générales - Art. 42.
1. Les individus

Type d'individu Lieu


Domicilié à LA Paroisse du domicile
Réside à Los Angeles mais est domicilié Paroisse de résidence
ailleurs
Non-résident avec agent chargé de la Paroisse de l'adresse de la boîte postale de l'agent
signification ou de la notification
Non-résident sans agent chargé de la Paroisse du domicile du demandeur ou du lieu de la
signification ou de la notification signification ou de la notification

2. Sociétés et SARL

Type de société/LLC Lieu


Domestique Paroisse du siège social
Étranger et autorisé à faire des affaires à Paroisse du siège principal de l'entreprise (tel que désigné dans
Los Angeles la demande d'autorisation d'exercer) ; ou paroisse du lieu
principal de l'entreprise
Étranger et non autorisé à faire des affaires Paroisse du domicile du demandeur ou du lieu de la
à Los Angeles signification ou de la notification

3. Les assureurs

Type d'assureur Lieu


Domestique Paroisse du siège social
Étranger/alien Est Baton Rouge

4. Sociétés de personnes et associations sans personnalité morale : paroisse du principal


établissement commercial
B. Exceptions à l'art. 42 Règles relatives au lieu de réunion
1. Si le domicile de D a changé, les poursuites peuvent être engagées dans l'ancienne paroisse du
domicile jusqu'à un an après le changement.
2. Séquestre, L'action en réalisation de l'hypothèque ou du privilège par une procédure
ordinaire peut être intentée au lieu de situation de tout ou partie du bien.
3. Débiteurs conjoints et solidaires: le lieu qui convient à l'un (en vertu de l'article 42) convient
à tous.
4. Actions en responsabilité civile: le lieu de l'action sera approprié
a. Dans la paroisse où les dommages ont été subis,
b. Dans la paroisse où le comportement fautif a eu lieu,
c. Lieu du domicile du défendeur ; OU
d. Lieu où le comportement fautif s'est produit ou risque de se produire (action en
cessation).
5. Action en établissement de la filiation :
a. Domicile de l'enfant
b. Lieu de la conception
c. Lieu de résidence de l'un des parents au moment de la conception

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d. Lorsque l'un des parents a reconnu l'enfant
e. Lieu de naissance de l'enfant
6. Action en désaveu de la filiation : paroisse où l'enfant est né ou où l'un des parents résidait au
moment de la naissance de l'enfant.
7. Garde des enfants et pension alimentaire :
a. Pour obtenir la garde: Paroisse de l'une des parties ou dernier domicile matrimonial
b. Pour modifier la garde: paroisse où le parent gardien est domicilié ; décision de garde
rendue ; (si le parent gardien n'est plus domicilié dans l'État) paroisse où la personne qui
demande la garde est domiciliée ou paroisse où la décision de garde a été rendue.
c. Pour l'enregistrement de l' aide: paroisse où la personne bénéficiaire de l'aide est
domiciliée
8. Action sur un compte ouvert ou un billet à ordre
a. Compte ouvert : paroisse où le compte a été créé, paroisse où les services sous-jacents
ont été fournis, OU domicile du débiteur.
b. Billet à ordre : paroisse où le billet a été signé OU domicile du débiteur.
9. Poursuites en matière d'assurance
a. Assurance-vie : paroisse du décès de D ou du domicile de D ou paroisse du domicile
d'un bénéficiaire.
b. Police d'assurance maladie et accidents : paroisse où l'assuré est domicilié ou où
l'accident/la maladie est survenu.
c. Toute autre police : paroisse où le sinistre s'est produit ou où l'assuré est domicilié.
10. Action sur un contrat : paroisse où le contrat a été exécuté, signé par l'une des parties, ou où
le travail a été exécuté ou devait être exécuté.
11. Action contre une personne ayant un bureau commercial pour une affaire dont ce bureau
avait la surveillance : paroisse où se trouve le bureau commercial.
12. Action contre une société nationale dont la charte a été révoquée : tout lieu où elle aurait pu
être intentée avant la révocation.
13. Action à l'encontre d'un partenaire dans une affaire de partenariat : lieu du partenariat
14. Action en dissolution de la société : paroisse où se trouve le principal établissement de la
société.
15. Procès concernant un immeuble : paroisse où se trouve l'immeuble ou où D est domicilié.
16. Action en matière de succession : tribunal où la succession est pendante.
17. Action en partage des biens de la communauté :
a. Incidence de l'action en divorce
b. Action séparée dans la paroisse où le mariage a été rompu
c. S'il s'agit d'un bien immobilier : lieu de situation de l'immeuble
d. S'il n'y a pas de biens immobiliers : domicile de l'un ou l'autre des conjoints
18. Partage des biens de la société de personnes : même chose que pour les parties a-c ci-dessus.
19. Loi sur l'action directe en Louisiane : Le preneur d'assurance peut poursuivre l'assureur
directement en Louisiane pour toute police d'assurance responsabilité civile rédigée ou délivrée
dans l'État ou fournissant une couverture pour un accident survenu dans l'État :
a. Lieu de l'accident
b. Lorsqu'une action pourrait être intentée contre l'assuré ou l'assureur
20. Action collective :
a. Classe de pl. : paroisse où se trouve le lieu de résidence du défendeur
b. Classe D : paroisse du lieu approprié pour tout défendeur désigné
C. Objections
1. Les objections à la compétence sont levées si elles ne sont pas soulevées avant la comparution
générale ou la confirmation d'un défaut.

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2. L'objection est formulée par le dépôt dans les délais d'une exception déclinatoire
d'incompétence. Le défendeur doit soulever cette question ; le tribunal ne peut pas le faire.
3. Exception : certaines règles de compétence ne peuvent faire l'objet d'une renonciation
(compétence juridictionnelle).
a. Recours en annulation d'un jugement  formé devant la juridiction de jugement qui a
rendu la décision
b. Successions
c. Annulation ou divorce
d. L'émancipation
e. Tutorat
f. Interdiction
D. Changement de lieu
1. Si le lieu de l'action est inapproprié : l'action peut être rejetée ou renvoyée à une juridiction
compétente (dans l'intérêt de la justice).
2. Si le lieu est approprié mais qu'un procès impartial ne peut avoir lieu, le procès peut être
transféré dans une paroisse où AUCUNE partie n'est domiciliée.
3. Forum non conveniens : si le lieu est approprié, il peut être transféré dans une paroisse où le
procès aurait pu être intenté, si cela est nécessaire pour la commodité des parties/témoins et dans
l'intérêt de la justice.
4. L'introduction de l'action dans le mauvais lieu interrompt la prescription si la signification est
faite dans le délai de prescription.

III. Récusation des juges


A. Motifs obligatoires de récusation :
1. Le juge est un témoin
2. Le juge a été employé ou consulté en tant qu'avocat dans la cause
3. Le juge a été associé à un avocat pendant que ce dernier travaillait dans la cause et le juge a
participé à la représentation dans la cause.
4. Le juge est le conjoint, un parent, un enfant ou un membre de la famille immédiate d'une
partie, un avocat employé dans la cause
5. Le juge a un parti pris, un préjugé ou un intérêt dans la cause ou son issue, ou a un parti pris
ou un préjugé envers ou contre les parties, l'avocat des parties ou un témoin, à tel point qu'il ne
pourrait pas être juste et impartial.
B. Procédure : peut être récusé de sa propre initiative ou à la demande de l'une des parties.

IV. Le mépris
A. Généralités : tout acte ou omission tendant à entraver ou à perturber l'administration ordonnée de la
justice ou à porter atteinte à la dignité du tribunal ou au respect de son autorité. Le tribunal peut
emprisonner une personne jusqu'à ce qu'elle s'exécute.
B. Direct :
1. Au vu et au su de la juridiction ; non-respect d'une citation à comparaître ou d'une assignation
à comparaître
2. Peine : 100 $, un jour de prison
3. Puni immédiatement après l'audition verbale.
C. Constructif :
1. Désobéissance délibérée à une décision de justice, tromperie d'une partie ou d'un avocat,
interférence inappropriée avec un juré ou un témoin.
2. Désobéissance à une ordonnance de référé ou à une injonction : 1000 $ et jusqu'à un an de
prison.
3. Puni après un préavis de 48 heures et une audition.

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V. Actions
A. Les types
1. Obligation personnelle, droit réel à la propriété ou mixte
2. Procédure ordinaire, sommaire ou exécutive
3. Une cause d'action peut également être utilisée comme moyen de défense, même si elle est
prescrite (exceptions : interdiction, c/a en vertu de la loi fédérale sur la protection des
consommateurs).
B. Res Judicata : une partie doit faire valoir toutes les causes d'action découlant de la transaction ou de
l'événement qui fait l'objet du litige.
1. Exception : demandes de pensions alimentaires pour époux ou pour enfants dans le cadre d'une
action en divorce
C. Propriétés d'une cause d'action
1. Peut être transmis aux héritiers et aux légataires (sauf s'il s'agit d'un droit strictement
personnel).
2. Les actions de même nature peuvent être cumulées à l'encontre d'un défendeur si le lieu et la
compétence existent.
a. Un seul demandeur et un seul défendeur :
i. Chaque action cumulée relève de la compétence du tribunal et est introduite
dans un lieu approprié.
ii. Toutes les actions sont cohérentes entre elles et utilisent la même forme de
procédure.
b. Plaignants et/ou défendeurs multiples
i. Communauté d'intérêts (mêmes questions juridiques et factuelles).
ii. Compétence juridictionnelle et lieu d'exécution
iii. Les actions sont cohérentes entre elles
iv. Même forme de procédure
D. Lis Pendens
1. Les actions pendantes devant plusieurs juridictions pour une même opération ou un même fait
entre les mêmes parties et aux mêmes titres  toutes les actions doivent être rejetées à
l'exception de celle qui a été introduite en premier lieu.
2. Si une procédure devant le LA se déroule en même temps qu'une procédure devant une autre
juridiction étatique ou fédérale, la juridiction peut suspendre la procédure devant la seconde
jusqu'à l'issue de la première.
E. Abandon
1. Si trois ans s'écoulent sans qu'aucune des parties ne prenne de mesures pour poursuivre ou
défendre l'affaire, celle-ci sera rejetée.
F. Recours collectif
1. Les conditions préalables
a. Classe objectivement définie  critères vérifiables
b. La classe est si nombreuse qu'il est impossible de la joindre.
c. Questions de droit ou de fait communes à la classe
i. Intérêt du membre à contrôler sa poursuite ou sa défense
ii. Étendue des litiges précédemment engagés
iii. Opportunité de concentrer les litiges
iv. Difficultés éventuelles de gestion de l'action collective
v. Capacité pratique de faire valoir les droits individuellement
vi. Équilibre entre la réparation demandée et le fardeau des recours collectifs
d. Les parties représentatives protégeront équitablement et adéquatement les intérêts de la
classe.

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e. Les réclamations ou les défenses des parties représentatives sont typiques des
réclamations/défenses de la classe.
2. Autres raisons de maintenir une action collective
a. Des actions séparées créeraient un risque : des résultats incohérents/variables, des
décisions individuelles seraient déterminantes.
b. La partie qui s'oppose à la classe a agi/refusé d'agir d'une manière applicable à la classe
dans son ensemble.
c. La Cour estime que les questions communes de droit et de fait prévalent sur toute
question n'affectant que des membres individuels.
d. Les parties au règlement demandent la certification
3. Autres questions à débattre
a. Certification : La demande de certification doit être présentée dans les 90 jours suivant
la signification de l'acte de procédure initial à toutes les parties adverses.
b. Notification : elle est tenue de notifier tous les membres de la classe dans les meilleurs
délais, y compris individuellement si possible. Cet avis doit prévoir un délai au cas où les
personnes souhaiteraient se désengager.
c. Pas de licenciement ni de compromis sans l'approbation du tribunal  Tous les
membres sont informés du licenciement et le tribunal ordonne une audience pour
déterminer si la décision est équitable.
d. LP est suspendue dès le dépôt de la requête pour tous les membres de la classe.
Recommence à courir :
a. Pour toute personne choisissant d'être exclue de la catégorie, sur présentation
du formulaire de choix de cette personne
b. En ce qui concerne les personnes exclues de la classe en raison de l'incapacité
de la classe à les inclure
c. Pour tous les membres 30 jours à compter de la notification du licenciement
e. Effet d'un jugement sur le fond : conclut l'affaire pour tous les membres de la classe,
qu'ils soient joints ou non, pour autant que les membres joints garantissent équitablement
une représentation adéquate.
G. Action dérivée
1. Peut être maintenu en tant que recours collectif lorsque la jonction de toutes les parties est
irréalisable
2. Si un ou plusieurs membres peuvent équitablement assurer la représentation adéquate de tous
les membres, ils peuvent intenter une action collective dérivée à l'encontre de tous les membres.
3. Le tribunal examinera si l'action peut être correctement maintenue en tant que recours
collectif.
a. Si oui, certifiez-le.
b. Si non, ne pas certifier la classe, mais joindre comme défendeur tout actionnaire,
partenaire, etc. qui refuse ou omet de se joindre comme demandeur.
4. Exigences en matière de pétition :
a. Allégation de la partie concernée (la personne était actionnaire, partenaire, etc. au
moment de l'événement ou de la transaction).
b. Alléguer avec précision les efforts du plaignant pour amener les sociétés à agir et les
raisons de l'échec de ses efforts.
c. Joindre en tant que défendeurs la société/association et le débiteur
d. Demande de jugement en faveur de la société contre le débiteur
e. Vérification par affidavit de l'avocat ou du conseil.
5. Calcul du temps : commencer à compter le jour suivant, compter le dernier jour de la période
sauf s'il s'agit d'un jour férié.

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VI. Les partis
A. Joinder
1. Quand rejoindre un parti :
a. Pas de soulagement complet pour les parties existantes en son absence
b. Il revendique un intérêt pour le sujet et son absence
i. Altérera/empêchera sa capacité à protéger cet intérêt
ii. Risque que les parties actuelles soient soumises à des obligations multiples ou
incohérentes
2. Si vous ne pouvez pas joindre une partie nécessaire, il appartient au tribunal de décider si
l'action doit être poursuivie en l'état ou rejetée. Facteurs à prendre en compte :
a. Étendue du préjudice causé aux parties actuelles
b. Les préjugés peuvent-ils être atténués ou évités d'une manière ou d'une autre ?
c. Pertinence du jugement
d. Adéquation du recours
B. Le bon plaignant
1. Intérêt réel dans le litige
2. Capacité
a. Ne peut être un mineur non émancipé
i. Si les parents sont décédés, divorcés ou nés hors mariage  tuteur
ii. Si les parents sont ensemble  le père
iii. Si le père est incapable ou refuse  la mère
iv. S'il est sous la garde du service civil ou du tuteur/parent demande  avocat
désigné par le tribunal
b. Ne peut être interdit ou incompétent  si c'est le cas, poursuivre par l'intermédiaire du
curateur
c. Succession  Représentant successoral pendant la période d'administration ; héritiers
si ce n'est pas le cas
d. Biens de la communauté  Conjoint gérant, ou l'un des conjoints s'il n'y en a pas
e. Faire des affaires sous un nom commercial  intenter une action en son nom propre
f. Dirigeants d'une association sans personnalité morale  poursuivre l'association en
justice
g. Société de capitaux et société de personnes  poursuivre en son nom propre à moins
qu'il ne s'agisse d'une liquidation
C. Défendeur approprié
1. Identique au précédent, en général
2. Lorsqu'un associé est poursuivi personnellement pour une obligation de la société, la société
doit également être poursuivie.
D. Substitution de parties
1. Si la partie décède  remplacer "les successeurs légaux" par "les successeurs légaux".
2. Temps de substitution :
a. Si le nom et l'adresse du successeur sont connus ET s'il s'agit d'un résident  30 jours
à compter de la signification ou de la notification
b. Si le nom et l'adresse du successeur sont connus ET s'il s'agit d'un non-résident  60
jours à compter de la réception de l'assignation
c. Si le successeur est inconnu  il doit y avoir 2 publications dans les 15 jours l'une de
l'autre et vous avez 60 jours à partir de la première publication

VII. Plaidoiries
A. Les plaidoiries initient le litige - La Louisiane exige des plaidoiries sur les faits, ce qui signifie que
les faits doivent énoncer une cause d'action avec précision. Exception pour fraude et erreur.

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B. Exigences de forme pour la pétition
1. Légende
2. Exposer des allégations concises dans des paragraphes numérotés
3. Être signé par un avocat ou une personne non représentée.
4. Nom et domicile de toutes les parties
5. Motifs d'action et faits
6. Désigner une adresse pour la réception de la signification ou de la notification
7. La prière
C. Signature :
1. La signature de l'avocat sur un acte de procédure atteste qu'il l'a lu et qu'à sa connaissance,
a. Il n'est pas utilisé à des fins abusives.
b. Elle est justifiée par le droit existant ou constitue un argument légitime en faveur de
l'extension, de la modification ou de l'inversion du droit existant.
c. Elle est susceptible d'être étayée par des preuves
d. Chaque refus est justifié par les preuves ou raisonnablement fondé sur un manque
d'information/de conviction.
2. Si ce n'est pas le cas, l'avocat peut être sanctionné. La Cour doit décrire le comportement et
expliquer le fondement de la sanction.
D. Il n'est PAS nécessaire d'inclure un montant monétaire spécifique dans une action en responsabilité
civile (pour établir la compétence, il suffit d'indiquer que le montant est supérieur ou inférieur au
montant donné). Le recours en cas de demande inappropriée d'un montant spécifique est une motion de
radiation.
E. Signification et citation
1. Essentiel pour toutes les actions civiles (à l'exception des procédures ordinaires et exécutoires
et des actions en divorce fondées sur l'article 102).
2. D peut y renoncer par écrit.
3. La notification doit être demandée pour tous les défendeurs et reçue par le greffier dans les 90
jours suivant le dépôt. Si le tribunal estime que l'omission est due à la mauvaise foi, l'interruption
de la prescription sera considérée comme n'ayant jamais eu lieu.
4. Comment servir D
i. Personnel : par le shérif ou par une personne privée désignée par le tribunal si le shérif
n'y parvient pas après dix jours d'efforts diligents.
ii. Domiciliaire :
a. Logement ou lieu de séjour habituel de D
b. à une personne ayant l'âge et la discrétion nécessaires
c. Qui réside dans l'établissement domiciliaire
iii. Sociétés
a. Signification à personne à l'agent enregistré, ou à défaut,
b. Sur tout dirigeant/administrateur/employé ayant l'âge et le pouvoir
discrétionnaire requis dans le lieu où la société exerce régulièrement ses activités,
ou à défaut
c. Sur le secrétaire d'État après avoir certifié qu'il y a eu un effort diligent pour
signifier
iv. Long-arm : envoi de la citation et de la requête par courrier certifié ou recommandé ou
remise effective à D
v. Automobilistes non-résidents : Secrétaire d'État et envoi d'un avis de signification à D
vi. Représentant : si un tribunal a désigné un représentant pour une personne, la
signification et la notification à personne et à domicile s'effectuent par le biais de la
signification ou de la notification au représentant.
vii. Médecin non partie : service personnel à tout employé de bureau du médecin

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viii. LLC : signification à personne à l'agent, au directeur, à l'employé ayant l'âge et la
discrétion requis pour exercer une activité commerciale, ou signification à main armée
(dans cet ordre).
5. Contenu du service
a. Signature du greffier
b. Date d'émission
c. Titre de l'action
d. Nom de D
e. Titre et lieu de la juridiction émettrice de la procédure
f. Demander au défendeur de comparaître dans le délai imparti, sous peine de faire l'objet
d'un jugement par défaut
6. Méthode de service
a. Si l'acte de procédure n'exige ni comparution ni réponse : envoi par la poste, remise en
main propre ou envoi électronique à D ou à son avocat inscrit au registre. L'attestation de
signification ou de notification doit être versée au dossier.
b. Autres actes de procédure : signifiés par shérif à D, à son avocat ou (à défaut) au
greffier du tribunal.
c. Si un acte de procédure ou une ordonnance fixe une date d'audience : signification par
courrier recommandé ou certifié.
6. Après le service
a. La déclaration du shérif (affidavit) doit être déposée pour prouver la signification. Le
jugement par défaut ne peut être rendu qu'à partir du moment où :
i. 15 jours après le dépôt si le D ne répond pas
ii. 30 jours après le dépôt d'une déclaration sous serment en vertu de la loi sur les
armes longues
b. Un jugement par défaut est rendu à l'encontre de D s'il ne répond pas dans les délais.
i. Une fois le délai écoulé, le pl. est inscrit par défaut dans le procès-verbal.
ii. Après deux jours, jours fériés non compris, le pl. peut comparaître et prouver le
défaut en présentant une preuve prima facie (pièces et affidavit d'exactitude).
iii. Un arrêt définitif par défaut sera alors rendu.
iv. Pour les tribunaux municipaux et paroissiaux, si le défendeur ne répond pas
dans les 10 jours, un jugement par défaut sera rendu le11e jour (aucun jugement par
défaut préliminaire n'est nécessaire).
c. Mise en demeure de D :
D/Méthode de service Comment donner son avis ?
D a été signifié personnellement et aucune Le greffier envoie le jugement par la poste à l'adresse du
exception/réponse n'a été déposée destinataire ou à la dernière adresse connue.
D signifié ou notifié par voie de Mise en demeure signifiée par le shérif par voie
signification ou de notification à domicile personnelle ou domiciliaire.
et aucune exception/réponse n'a été
déposée.
Le secrétaire d'État a servi Signifier l'arrêt par défaut au secrétaire d'État
Si D a fait une comparution officielle dans L'avis de défaut préliminaire est envoyé à l'avocat inscrit
l'affaire au registre par courrier certifié (ou à défaut, à D) sept jours
avant la confirmation du défaut.
D est une entité publique Envoyer une copie certifiée conforme de la mise en
demeure préliminaire par courrier certifié ou recommandé
à l'agent d'exécution de l'État. Déposer une déclaration
sous serment dans le dossier indiquant la date d'envoi.
Attendez 15 jours pour qu'une réponse soit déposée et le

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défaut préliminaire peut alors être confirmé.
Action en divorce où D accuse réception Aucun préavis n'est requis
de la requête par affidavit

F. Réponse de D  déposée par D après réception de l'acte de procédure


1. Délais
a. Tribunal paroissial ou municipal : 10 jours
b. Tout autre tribunal : 15 jours
c. Signification par le biais de la loi sur les armes longues : 30 jours
d. État : 30 jours
2. Contenu :
a. Admettre ou nier chaque allégation par pl. (cela inclut le fait de dire que vous n'avez
pas les connaissances nécessaires pour vous forger une opinion sur la véracité des faits).
Il faut aborder chaque question de manière spécifique.
b. Toutes les allégations non démenties sont réputées admises, à l'exception des
dommages-intérêts.
c. soulever toutes les défenses affirmatives dont vous disposez.
G. Exceptions  utilisées par D pour retarder ou rejeter une procédure. Prolonge le délai de réponse de
10 jours après le dépôt d'une exception.
1. Les types
a. Déclinatoire: décline la compétence de la juridiction ; renoncé à la compétence si elle
n'est pas invoquée (sauf en cas d'absence de SMJ et de lieu "statutaire").
i. *Insuffisance de la citation
ii. Lis Pendens
iii. *Insuffisance de la signification ou de la notification d'un acte de procédure
iv. *Lieu inapproprié
v. *Absence de compétence personnelle ou absence de SMJ
* = peut faire l'objet d'une action en nullité de l'action
b. Dilatoire: retarde la procédure ; doit être présentée en temps utile et dans la même
requête, sinon elle est réputée avoir été abandonnée.
i. Prématurité
ii. Absence de demande amiable (pas de mise en demeure)
iii. Recours non autorisé à la procédure de référé
iv. Non-conformité avec les formalités de la pétition
v. L'imprécision ou l'ambiguïté de la requête (l'argument du pl est que la nature de
la cause d'action a mis D au courant).
vi. Manque de capacité procédurale
vii. Cumul inapproprié
viii. Discussion (droit du débiteur secondaire de contraindre le créancier à
exécuter l'obligation sur les biens du débiteur primaire ou, si l'obligation est une
hypothèque légale ou judiciaire, sur d'autres biens affectés par cette hypothèque,
avant de l'exécuter sur les biens du débiteur secondaire)
c. Péremptoire: rejeter la procédure ; peut être soulevé par l'une ou l'autre des parties ou
par le tribunal.
i. Prescription
ii. L'autorité de la chose jugée
iii. Peremption
iv. Non-jonction d'une partie
v. Absence de cause d'action (pas de réclamation)
vi. Pas de droit d'action (pas de qualité pour agir)

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vii. Absence d'intérêt à agir de la part de la Pl.
viii. Décharge en cas de faillite
2. Le chronométrage
a. Déclinatoire et dilatoire
i. Doit être soulevé avant ou dans la réponse
ii. Doit être soulevé avant la confirmation d'un jugement par défaut
iii. Doit être plaidé en même temps si les deux sont soulevés
b. Impératif
i. Peut être invoqué à tout moment avant la soumission du dossier pour décision
ii. Si elle est déposée après la réponse mais avant le procès : elle sera jugée avant
ou pendant le procès sur le fond.
iii. S'il est déposé après le procès : le tribunal peut statuer à tout moment, sauf si
la partie adverse a le droit de présenter des preuves et souhaite le faire.
iv. La cour d'appel peut prendre en compte les exceptions péremptoires et
renvoyer au procès (sauf pour la prescription)
3. Procès d'exception
a. Des preuves peuvent être produites à l'appui ou à l'encontre de toute objection
invoquée si les motifs ne figurent pas dans la requête s'ils sont invoqués avant le procès.
b. S'il est plaidé après le procès, le demandeur peut présenter des preuves en opposition,
mais D ne peut présenter que des preuves pour réfuter les preuves du demandeur.
c. Exception : aucune preuve ne peut être apportée concernant une exception d'absence de
cause d'action
4. Effet du maintien de l'exception
a. L'assemblée plénière aura 15 jours pour modifier le texte
b. En cas d'impossibilité de remédier à la situation, l'affaire sera rejetée.
5. Exception partielle d'absence de cause d'action(Everything on Wheels)
a. Si la requête fait valoir plusieurs théories de la demande fondées sur la même cause
d'action découlant d'une transaction ou d'un événement, il convient d'écarter l'exception.
b. Si la requête est fondée sur plusieurs causes d'action séparées et distinctes découlant de
transactions séparées et distinctes, il convient d'y faire droit en partie, mais il ne s'agira
que d'un arrêt interlocutoire.
6. D peut demander une garantie s'il pense gagner et si Pl. est insolvable/ne sera pas en mesure
de payer ses frais de justice.
H. Demandes incidentes : déposées avant ou en même temps que la réponse.
1. Règles générales
a. Nécessité d'un lieu approprié (comme pour la demande principale) et d'une compétence
(le tribunal devrait être compétent pour la demande incidente si elle était déposée seule).
b. Le rejet de la demande principale n'entraîne PAS le rejet de la demande incidente.
c. Mêmes règles que pour la demande principale , sauf que le dépôt de la demande
principale annule la possibilité de déposer une réponse et ne permet pas de s'opposer au
lieu de l'audience.
d. Peut être déposée séparément et ultérieurement , sauf si elle fait partie de la "même
transaction ou du même événement" OU si un 3P avait une défense qui aurait pu faire
échouer l'action.
e. La Cour peut ordonner des procès séparés
f. Toutes les parties doivent obtenir un service. Les nouveaux partis doivent obtenir un
service et une citation.
g. Prescription : la demande incidente remonte à la date de la demande principale si elle
est déposée dans les 90 jours suivant la signification de la demande principale.
h. Délais de dépôt :

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i. Sans congé - à tout moment jusqu'à et dans la réponse à la demande principale
ii. Avec autorisation - après la réponse IF ne retardera pas la progression de la
demande principale, ou l'action qui a mûri après la réponse déposée ou la
revendication de la propriété par le 3P.
iii. Comptage de l'horodatage
3. Demande reconventionnelle (identique à la demande reconventionnelle)
a. Inclut toute réclamation, qu'elle soit ou non liée à la réclamation principale.
b. Signification ou notification par voie de signification personnelle à l'avocat de la partie
plaignante.
4. Demande reconventionnelle
a. Faire valoir une demande à l'encontre d'un co-contractant qui découle de la même
transaction ou du même événement
b. Signification faite par le shérif à l'avocat du dossier, aucune citation n'est nécessaire.
5. Intervention
a. Des tiers intentent une action en justice pour faire valoir un droit lié ou connexe en
i. S'associer à Pl.
ii. S'associer à D.
iii. S'opposer aux deux
6. Demande de tiers - indemnité/contribution
7. Prescription : non prescrite si elle n'était pas prescrite au moment de l'introduction de la
demande principale et si elle est introduite dans les 90 jours suivant la signification de la
demande principale.
I. Motions
1. Demande d'ordonnance au tribunal : par écrit ou par requête orale au tribunal ; ex parte ou
contradictoire
2. Requête en radiation  présentée par le tribunal ou par l'une des parties en vue d'écarter toute
demande/demande/défense insuffisante ou toute question
redondante/immatérielle/impertinente/scandale.
3. Requête en jugement sommaire : affirmation selon laquelle il n'y a pas de véritable question de
fait et que l'auteur de la requête est en droit d'obtenir un jugement en droit.
a. SJ partiel autorisé
b. Le plaignant peut déposer sa plainte après le dépôt de la réponse, le défendeur peut
déposer sa plainte à tout moment.
c. La requête et les déclarations sous serment doivent être signifiées au moins 15 jours
avant l'audience ; l'opposition et les déclarations sous serment doivent être signifiées au
moins 8 jours avant l'audience.
d. La charge de la preuve incombe à l'auteur de la proposition. Si le déménageur n'a pas
la charge de la preuve au procès, il lui suffit de nier UN élément essentiel de la demande
du plaignant.
e. Les déclarations sous serment sont nécessaires :
i. Affiant compétent
ii. Connaissances personnelles
iii. Faits admissibles au procès
f. Exemple : lorsque l'employeur dépose une demande reconventionnelle à l'encontre de
l'assureur et que ce dernier ne couvre pas ce type de blessure  l'assureur peut déposer
une requête pour SJ
4. Motion for Judgment on the Pleadings : peut être utilisée par toute partie après le dépôt de la
motion. La Cour ne tiendra compte que des actes de procédure et considérera comme vraies
toutes les allégations non démenties du requérant et TOUTES les allégations de l'opposition.

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a. Non disponible dans le cadre d'une controverse matrimoniale (et le SJ ne l'est pas non
plus).
5. Requête spéciale de radiation : requête spéciale lorsque D exerce son droit à la liberté
d'expression sur une question d'intérêt public et que Pl. a intenté une action en justice frivole
pour les faire taire. Le défendeur peut déposer sa demande dans les 60 jours suivant la
notification et l'affaire sera entendue dans les 30 jours. La partie gagnante recevra des honoraires
d'avocat.
J. Plaidoiries modifiées et supplémentaires
1. Pétition :
a. Le plaignant peut modifier sa réponse sans l'autorisation de la Cour avant que la
réponse ne soit signifiée
b. Le demandeur peut amender avec l'autorisation du tribunal ou le consentement du
procureur après la signification de la réponse.
c. La réponse à la requête modifiée doit intervenir dans un délai de 10 jours ou de 15
jours à compter de la signification de la requête initiale (si ce délai est plus long).
2. Réponse
a. Le défendeur peut modifier sa réponse une fois dans les 10 jours qui suivent la
signification de la réponse initiale, sinon il doit obtenir l'autorisation du tribunal ou la
permission écrite de la partie adverse.
3. Exception
a. Dilatoire et déclinatoire : modifié avant l'audience avec l'autorisation du tribunal ou
l'autorisation écrite de la partie adverse, mais seulement pour l'amplifier.
b. Péremptoire : peut être modifié à tout moment
4. Calendrier : remonte à la date de dépôt initiale si l'action/la défense dans la requête ou la
réponse modifiée découle du comportement, de la transaction ou de l'événement énoncé dans
l'acte de procédure initial. Si des personnes sont ajoutées à l'affaire, elle se rapportera si :
a. Plaques supplémentaires : D connaissait ou aurait dû connaître l'existence du nouveau
Pl, le nouveau et l'ancien Pl sont suffisamment liés, et il n'y a pas de préjudice pour D.
b. D supplémentaires : D a reçu un avis de poursuite et ne sera pas lésé, et D savait ou
aurait dû savoir que, sans une erreur d'identité, il aurait été poursuivi.

IX. Découverte
A. Généralités
1. Champ d'application : toute question qui n'est pas un privilège et qui est pertinente par rapport
à l'objet de l'action pendante. Soit admissibles au procès, soit raisonnablement calculés pour
conduire à la découverte de preuves admissibles.
a. Ne s'étend pas au produit du travail de l'avocat qui a été préparé en prévision d'un litige
(exclut les éléments tangibles tels que les images de surveillance).
b. La déclaration d'une partie est communicable à cette partie
c. Le nom de l'expert que la partie prévoit d'appeler à témoigner au procès est
communicable.
d. Les faits et les opinions des experts retenus qui ne sont pas censés témoigner au procès
ne sont pas communicables, sauf circonstances extraordinaires.
e. Toute partie peut déposer une demande de PTHG afin de tester la fiabilité de la
méthodologie d'un expert ou de vérifier ses qualifications.  60 jours ou plus avant le
procès
i. Le juge a jusqu'à 30 jours avant le procès pour statuer et doit présenter des
conclusions de fait, des conclusions de droit et les motifs de son jugement.
f. Il n'y a généralement pas d'obligation de compléter la communication des pièces une
fois qu'elle a été faite, sauf pour les questions d'identité/de localisation des personnes

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ayant connaissance des éléments communicables, pour les informations rendant une
réponse antérieure incorrecte, ou par décision de justice ou accord des parties.
2. Ordonnances de protection possibles pour éviter l'embarras, l'oppression et la charge indue.
3. Déposition d'une entité commerciale : l'entité a l'obligation de fournir des déposants qualifiés
pour répondre à chaque question posée. Art 1442.
B. Citation à comparaître
1. Si W vit ou travaille à Los Angeles, il peut être assigné à comparaître à un procès ou à une
audience n'importe où dans l'État.
2. La partie doit payer le transport pour toute partie vivant/employée en dehors de la paroisse et à
plus de 25 miles du palais de justice : 20 cents/mile ; 25 dollars/jour ; cinq dollars/jour pour les
hôtels et les repas.
3. SDT : documents, objets tangibles, ESI
a. Il n'est pas nécessaire de nommer une personne
b. Peut spécifier la forme sous laquelle produire l'ESI
c. 15 jours pour s'opposer, l'opposition doit être formulée par écrit
C. Dépositions
1. Où les emmener
a. Avec l'accord du déposant, il peut être emmené n'importe où.
b. Sans consentement :
i. Pris sur ordre du tribunal
ii. Lieu de résidence, de travail ou d'activité d'un résident de Los Angeles
iii. La paroisse dans laquelle un non-résident se trouvant temporairement dans le
LA est desservi, ou dans laquelle le tribunal ordonne de le faire
iv. Conformément à la législation de l'État étranger
2. Doit être certifié par un sténographe judiciaire
3. Champ d'application : peut porter sur toute question pertinente et non confidentielle
4. Objections : les objections seront notées et la réponse sera prise de toute façon. Sauf
stipulation contraire, les objections sont considérées comme réservées au procès ou à une autre
utilisation de la déposition.
a. Une partie ne peut demander à un déposant de ne pas répondre que pour préserver un
privilège, faire respecter une limitation de la preuve, empêcher les questions harcelantes
ou répétitives, ou empêcher les questions visant à obtenir des preuves qui ne relèvent pas
du champ d'application de la communication préalable.
b. Les objections doivent être formulées de manière concise, non argumentée et non
suggestive.
c. Les objections susceptibles de résoudre le problème sont levées si elles ne sont pas
formulées au cours de la déposition.
5. Remèdes
a. Requête en radiation : questions de procédure/vices de procédure  doit être déposée
rapidement après que le vice a été découvert ou aurait dû être découvert avec une
diligence raisonnable
b. Requête en résiliation : déposition de mauvaise foi  Le tribunal peut mettre fin à la
procédure ou en limiter la portée
6. Utilisation :
a. Mettre en accusation W
b. La déposition d'une partie peut être utilisée par une partie adverse à toute fin
c. La déposition de W peut être utilisée de quelque manière que ce soit lors du procès si
W n'est pas disponible.
d. La déposition d'un expert peut être utilisée à n'importe quelle fin après notification
donnant à l'avocat de la partie adverse 10 jours pour s'y opposer.

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7. Les avocats ne peuvent être cités à comparaître que dans des circonstances extraordinaires
(nécessité d'une HG contradictoire).
8. Commissions rogatoires  Dépôt dans un autre État
a. Il doit donner à toutes les parties un préavis raisonnable par écrit indiquant la date et le
lieu de la déposition ainsi que le nom et l'adresse des déposants.
b. Doit demander au tribunal de délivrer des commissions rogatoires adressées à
"l'autorité compétente" (nom de l'État ou du pays).
D. Interrogatoires
1. Questions écrites adressées à une partie
2. Limite de 35
3. La réponse doit être donnée sous serment ou faire l'objet d'une objection dans les 15 jours
suivant la notification (le procureur et l'État disposent de 30 jours pour faire objection).
4. Peut renvoyer l'autre partie aux documents commerciaux si la réponse s'y trouve au lieu de
répondre à l'interrogatoire.
E. Demande de production de documents ou d'objets, autorisation de pénétrer sur un terrain
1. Peut être signifié ou notifié à toute partie ou à un témoin dans le cadre d'une action
indépendante.
2. Délai de 15 jours pour répondre ou s'opposer (le D dispose de 30 jours).
3. Vous n'êtes pas obligé d'organiser vos réponses pour qu'elles correspondent aux demandes,
mais vous pouvez le faire.
F. Examen physique et mental
1. Peut obliger la partie adverse à se soumettre à un examen si l'état physique ou mental est en
cause
2. La partie qui a demandé l'examen doit en remettre une copie (y compris les conclusions du
médecin) aux autres parties qui en font la demande.  pourra ensuite demander à la partie
adverse de lui remettre tous les rapports dont elle dispose et qui concernent la même pathologie.
3. En demandant le rapport, la partie examinée renonce à tout privilège concernant l'information.
G. Demande de communication du dossier médical
1. Parties uniquement
2. 15 jours pour signer la décharge ou s'y opposer  une fois la décharge obtenue, l'envoyer en
même temps au HCP et à la personne concernée.
3. 7 jours pour envoyer une copie des médicaments à la partie concernée une fois que vous les
avez reçus.
H. Demande d'admission
1. Parties uniquement
2. Le fait est considéré comme irréfutablement prouvé/le document est considéré comme
authentique si aucune réponse n'est apportée dans les 15 jours.
3. Si la réponse est insuffisante, procéder à la détermination de la suffisance.
4. S'il est contraint de prouver les faits refusés, il peut obtenir le remboursement des frais
et des honoraires d'avocat.

X. Procédure préliminaire
A. Conférence préparatoire
1. Le tribunal peut ordonner la tenue d'une conférence préalable au procès sur toute question
susceptible de contribuer à la résolution du litige.
2. Résultat : décision de justice
3. Si l'avocat d'une partie n'obéit pas à une ordonnance ou n'assiste pas à la conférence
préparatoire, la juridiction peut rendre des ordonnances d'office ou sanctionner l'avocat
B. Demande d'arrêt sur l'offre d'arrêt

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1. Offre de règlement : offre écrite de règlement de toutes les réclamations sans reconnaissance
de responsabilité.
2. Doit être effectué 30 jours ou plus avant le procès
3. Si l'offre est acceptée, toute partie peut demander un jugement sur l'offre dans les dix jours
suivant sa signification.
4. Le jugement rendu sur une demande de jugement sur l'offre est un jugement définitif  la
partie qui a consenti au jugement ne peut pas faire appel.
5. Si le demandeur n'accepte pas et que ce qu'il obtient au cours du procès est inférieur de 25 % à
l'offre de D, le pl. doit payer les frais de D (à l'exclusion des honoraires d'avocat) encourus après
que l'offre a été faite.

X. Procès
A. Consolidation/séparation
1. Les affaires peuvent être regroupées s'il existe des questions communes de droit et de fait,
après une audience contradictoire. Les affaires ne seront pas consolidées si
a. Confusion du jury
b. Empêcher un procès équitable
c. Donner à une partie un avantage indu
e. porter atteinte aux droits d'une partie
2. Le tribunal peut ordonner des procès séparés pour la responsabilité et les dommages avec le
consentement des parties
3. L'une ou l'autre partie peut déposer une requête en jonction d'instances  doit alléguer/établir
qu'il existe des questions communes de droit et de fait. Déposez la demande auprès de la
division/du tribunal où la première action en justice a été intentée.
4. HG contradictoire nécessaire.
5. Si la date du procès est déjà fixée pour une affaire, il faudra obtenir l'accord écrit de toutes les
divisions où des actions sont en cours.
B. Continuation
1. Discrétionnaire : pour un motif valable
2. Impératif :
a. La partie n'est pas en mesure d'obtenir des preuves matérielles avec la diligence requise
b. Un témoin important s'est absenté sans que la partie qui demande la prorogation n'y ait
pris garde. L'opposant peut contourner la prorogation en stipulant ce que le témoin aurait
déclaré.
C. Priorité
1. Aux personnes âgées de plus de 70 ans ou qui présentent un document médical attestant
qu'elles ne survivront pas au-delà de 6 mois.
D. Témoignage vidéo : le tribunal peut ordonner un témoignage vidéo (après démonstration des mesures
de protection appropriées) si le témoignage vidéo est hors de portée de l'assignation à comparaître de
l'État ou si des services irréfutables sont démontrés.
E. Exceptions formelles : nécessité d'objecter pour préserver l'objet du recours ; doit présenter les
preuves. Il peut le faire soit pendant la pause, soit à un autre moment désigné par le tribunal, soit dans
les 30 jours suivant l'exclusion ou la fin du procès (par le biais d'une déposition).
F. Licenciement
1. Volontaire
a. Sans préjudice avant toute comparution de D
b. À la discrétion du tribunal après la comparution de l'accusé
2. Involontaire

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a. Si le plaignant ne se présente pas au procès (à moins qu'un règlement en cours ne soit
invoqué, l'une ou l'autre des parties dispose alors de 60 jours pour réintroduire l'action en
justice).
b. Après que le plaignant a présenté des preuves dans le cadre d'un procès sans jury
(similaire à une requête en vue d'obtenir un verdict direct). D devrait demander un rejet
involontaire au motif que, sur la base des faits et du droit, pl. n'a pas fait valoir son droit à
un redressement. Le juge doit évaluer les preuves de manière neutre, sans faire de
déductions particulières en faveur du plaignant, puis déterminer si le plaignant a prouvé
ses arguments de manière prépondérante.
c. Rejet sans préjudice pour tout D dont la signification ou la notification n'a pas été
demandée dans un délai de 90 jours à compter de l'introduction de l'action  par une
requête contradictoire de l'une des parties ou en soutenant une exception déclinatoire
déposée par le défendeur.  peut se soustraire à cette obligation en démontrant qu'il
existe un motif valable pour lequel la signification n'a pas pu être demandée.

XI. Procès avec jury


A. Droit à un procès avec jury : dans tous les cas sauf :
1. Le montant de l'affaire du requérant individuel ne dépasse pas 50 000 dollars (hors
intérêts/frais).
2. Poursuite sur un billet à ordre (à l'exclusion de la falsification, de la fraude, de l'erreur, du
défaut de contrepartie)
3. Actions contre une subdivision politique (à l'exclusion de l'État)
4. Droit de la famille : garde des enfants, droit de visite, pension alimentaire, soutien aux enfants
5. Révision de l'action administrative
6. Résumé, exécution, homologation, partage, mandamus, habeas corpus, quo warranto,
injonction, concursus, accident du travail, émancipation, tutelle, interdiction, curatelle, légitimité,
filiation, annulation, divorce.
B. Chaque partie peut demander la constitution d'un jury dans les 10 jours suivant le dépôt des
conclusions qui soulèvent une question susceptible d'être tranchée par un jury. La demande doit être
accompagnée d'une caution ou d'un dépôt en espèces et de 150 dollars de frais de dossier.
C. Défis
1. Récusations péremptoires : il n'est pas nécessaire d'indiquer un motif, elles peuvent être faites
jusqu'à ce que le jury ait prêté serment.
Taille du jury Nombre de demandes péremptoires Parties supplémentaires ?
6 3 Jusqu'à 2 demandes
péremptoires supplémentaires
12 6 Jusqu'à 4 demandes
péremptoires supplémentaires
2. Contestation motivée : peut être faite par l'une ou l'autre des parties ou par le tribunal jusqu'à
l'obtention des preuves.
a. Moins de 18 ans
b. Ne réside pas à Los Angeles
c. Pas citoyen américain
d. Ne sait pas lire et/ou écrire
e. Condamnation pour crime
f. Parti pris en raison de relations avec les parties, formation d'une opinion, etc.
g. A déjà fait partie d'un jury pour la même affaire dans le passé
h. "Takes the fifth" pendant le voir-dire
D. Taille
1. 12  9 pour le verdict

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2. 6  5 pour le verdict
3. Cette disposition peut être modifiée par une stipulation des parties.
E. Verdict dirigé
1. Fait par motion à la fin de la plaidoirie de l'autre partie.
2. La requête doit être motivée  Le juge l'accepte ou la rejette, et le requérant peut alors
poursuivre son affaire.
3. Peut refuser une requête en DV et accorder par la suite une requête en JNOV pour les mêmes
motifs.
4. Norme : les faits et les déductions sont si largement en faveur de la partie requérante qu'un
jury raisonnable ne pourrait pas parvenir à un verdict contraire.
F. Jugement nonobstant le verdict
1. Doit être déposé dans les 7 jours (jours fériés non compris) suivant l'envoi ou la signification
de l'avis de signature du jugement ou dans les 7 jours suivant la décharge du jury.
2. Norme : après avoir examiné tous les éléments de preuve sous l'angle le plus favorable à la
partie non requérante, si les faits et les déductions sont si fortement et si massivement en faveur
d'une partie que des personnes raisonnables ne pourraient pas parvenir à un résultat contraire, le
tribunal doit faire droit à la requête. S'il existe des preuves substantielles d'une qualité et d'un
poids tels que des personnes raisonnables pourraient parvenir à une conclusion différente, le
tribunal doit rejeter la requête.
G. Remittur/Additur : avec le consentement de Δ ou Pl, peut ajouter/soustraire le montant des
dommages si un nouveau procès aurait été accordé sur cette seule question (alternative à l'octroi d'un
nouveau procès).
H. Types de verdicts
1. Spécial : le jury répond à des questions spécifiques (ex. négligence comparative) ; le juge
prend les réponses et rend un verdict approprié ou prend les réponses en délibéré.
2. Si les réponses sont incompatibles avec le verdict général, le juge peut modifier le verdict,
renvoyer le jury à ses délibérations ou ordonner un nouveau procès.

XII. Jugement et action postérieure au jugement


A. Jugements interlocutoires
1. Ne se prononce pas sur le fond
2. L'appel ne peut être interjeté que si un préjudice irréparable peut résulter de l'exécution de
l'arrêt.  dans le cas contraire, demander une ordonnance de contrôle ou attendre la fin du
procès sur le fond
B. Jugements définitifs
1. Exigences
a. Doit être signé par le juge
b. Dans toutes les affaires contestées, le greffier doit envoyer par courrier l'avis de
signature du jugement à tous les avocats et aux parties non représentées et déposer un
certificat d'envoi dans le dossier.
2. Amendement : peut corriger des erreurs de calcul ou de formulation, mais ne peut pas modifier
le fond.
3. Jugements définitifs partiels
a. Une partie des parties, mais pas toutes, est rejetée.
b. Demande d'arrêt sur les plaidoiries
c. Jugement sommaire
d. Jugement signé sur la demande principale ou sur la demande incidente lorsqu'elles ont
été jugées séparément
e. Arrêt sur la responsabilité lorsqu'elle est jugée séparément
4. Le chronométrage

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a. Procès avec jury : dans les 10 jours suivant le verdict
b. Compromis : dans les 20 jours suivant l'inscription au dossier de l'accord de
compromis
C. Jugement déclaratoire : utilisé pour déterminer les droits avant qu'un contrat ne soit effectivement
rompu ; ne peut pas porter préjudice aux personnes qui ne sont pas parties à la procédure.
1. Exemple : deux entreprises ont conclu un contrat comportant une disposition relative à la
tarification et l'une d'entre elles souhaite modifier le calcul utilisé.
2. La Cour peut ordonner toute mesure qu'elle juge appropriée, indépendamment de l'existence
de toute autre voie de recours.
3. Aura la force/effet d'un jugement définitif.
D. Requête en vue d'un nouveau procès
1. Motifs péremptoires :
a. Verdict clairement contraire à la loi et aux preuves
b. Découverte de nouveaux éléments de preuve qui n'auraient pas pu être découverts avec
la diligence requise avant ou pendant le procès*.
c. Le juré a été soudoyé ou compromis*.
*Nécessité d'une déclaration sous serment vérifiée
2. Conditions de dépôt : dans les 7 jours (jours fériés exclus) à compter de l'envoi ou de la
signification de la signature de l'arrêt.
3. Norme : Le juge de première instance est libre d'apprécier les preuves comme il l'entend et
doit faire droit à la demande si le verdict ou le jugement est clairement contraire à la loi et aux
preuves.
E. L'action en nullité
1. Pour des vices de forme  peut être introduit à tout moment et peut être invoqué en appel ; ne
peut être introduit par D qui n'a pas essayé d'empêcher le jugement au moment de son exécution
a. Rendu à l'encontre d'un incapable non représenté par un avocat
b. Rendue à l'encontre d'une personne qui n'a pas été correctement servie
c. Rendue à l'encontre d'une personne qui n'a pas renoncé à une exception d'incompétence
d. Rendue à l'encontre d'une personne qui n'a pas fait l'objet d'un jugement de défaut
valable
e. Rendu par le tribunal en l'absence de SMJ
2. Pour les vices de fond  jugement obtenu par fraude ou mauvaise pratique ; peut être intenté
dans un délai d'un an à compter de la découverte, doit être invoqué dans le cadre d'une action
directe.
F. Recours
1. Champ d'application
a. Peut faire appel d'un jugement définitif rendu après audience ou par défaut
b. Peut faire appel d'un jugement rendu par remittur ou additur (la cour peut également
examiner le caractère raisonnable du verdict du jury).
c. Ne peut réviser les jugements non susceptibles d'appel que par le biais d'ordonnances
de contrôle
i. Introduire une demande d'ordonnance de contrôle auprès de la juridiction
supérieure
ii. Le juge est informé de l'intention de déposer l'assignation et fixe une date de
retour en appel qui ne doit pas dépasser 30 jours à compter de la date de
l'assignation.
iii. Argumenter que le juge de première instance a commis une erreur parce que...
d. Il n'est PAS possible de faire appel d'un jugement rendu par une partie qui a avoué le
jugement ou qui a acquiescé volontairement.

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e. Il n'est pas possible de faire appel d'une ordonnance de référé, mais il est possible de
faire appel d'une injonction préliminaire ou finale (uniquement dévolutive) moyennant
une caution.
e. Peut examiner à la fois le droit et les faits.
2. Recours dévolutif : le jugement est rendu pendant que le recours est en cours.
a. Doit être pris dans les 60 jours suivant
i. Le délai pour déposer une requête en vue d'un nouveau procès ou d'un JNOV
s'est écoulé ; ou
ii. Rejet d'une demande de nouveau procès ou d'un JNOV dans les délais impartis
*L'ordre d'appel sera prématuré s'il est accordé avant que les conditions
susmentionnées ne soient remplies.
b. Aucune caution n'est requise
c. La prescription sera interrompue si l'affaire est renvoyée devant la juridiction fédérale
3. Recours suspensif : le jugement n'est pas exécuté tant que le recours est en cours.
a. Doit être pris dans les 30 jours suivant :
i. Le délai pour déposer une requête en vue d'un nouveau procès ou d'un JNOV
s'est écoulé ; ou
ii. Rejet d'une demande de nouveau procès ou d'un JNOV dans les délais impartis
*L'ordre d'appel sera prématuré s'il est accordé avant que les conditions
susmentionnées ne soient remplies.
b. Interruption :
i. En raison du renvoi devant la juridiction fédérale
ii. Jusqu'à ce que la garantie soit fixée  Si l'obligation d'appel n'est pas déposée
dans les délais, le tribunal peut la convertir en appel dévolutif (sauf dans les cas
d'expulsion).
Type de jugement Montant de la garantie
Somme d'argent Montant égal au montant de l'arrêt, y compris les intérêts, à
l'exclusion des dépens
Somme d'argent supérieure à 150 000 000 Le tribunal de première instance peut fixer le montant de la
dollars garantie à son entière discrétion
Distribution d'un fonds détenu au greffe La sécurité doit couvrir les coûts
du tribunal
Toutes les autres instances La Cour fournit une garantie suffisante pour assurer
l'exécution de l'arrêt ainsi que les dommages-intérêts
résultant de la lenteur du recours.
Cautionnement Jusqu'à 150 % du jugement s'il y a un motif valable
iii. En raison de l'obligation de contrôle de la sécurité
4. Procédure de recours
a. Obtenir une ordonnance du tribunal de première instance dans le délai imparti au
moyen d'une requête orale, d'une requête écrite ou d'une pétition. La commande indiquera
la date de retour. Le greffier envoie l'avis de recours et l'avis de frais estimés. Le
requérant doit payer les frais dans les 20 jours suivant l'envoi ou le juge peut rejeter le
recours.
b. Date de retour :
i. 30 jours à compter de la date de paiement des frais estimés, si aucun
témoignage n'est recueilli.
ii. 45 jours à compter de la date de paiement des frais estimés, si aucun
témoignage n'est recueilli.
*Sauf si la juridiction de première instance fixe une période plus courte
**Une prolongation est autorisée et ne peut excéder 30 jours.

21
c. Réponse de l'appelant
i. Il n'est pas tenu de répondre à moins qu'il ne veuille faire modifier un élément
de l'arrêt ou qu'il ne demande des dommages-intérêts à l'appelant.
ii. 15 jours à compter de la date de retour ou de dépôt de l'enregistrement.
d. Pendant la durée de l'appel, le tribunal de première instance peut encore.. :
i. Corriger les inexactitudes dans le dossier
ii. Vérifier la solvabilité de la caution de l'appel
a. S'il s'avère que la garantie n'est pas valable, le plaignant dispose de
quatre jours, à l'exclusion des jours fériés, pour déposer une garantie
supplémentaire et, s'il le fait, le recours sera autorisé.
iii. Donner effet à son arrêt (recours dévolutifs uniquement)
iv. Imposer des pénalités et des redevances
e. En cas d'appel d'un jugement rendu par un tribunal municipal ou paroissial, le délai est
de 10 jours.
5. Rejet du recours
a. Le recours ne sera pas rejeté parce que l'enregistrement est manquant, incomplet ou
erroné.
b. Le recours ne sera pas rejeté en raison d'une autre irrégularité/défaut/erreur, à moins
qu'il ne s'agisse de la faute du requérant.
c. Motifs de licenciement :
i. Absence de compétence de la cour d'appel
ii. Pas de droit de recours
iii. Abandon
d. La demande de rejet du recours doit être déposée dans les 3 jours suivant la date de
retour ou d'hébergement.
6. Demande de nouvelle audition
a. Demande dans les 14 jours suivant l'envoi de la notification de l'arrêt et de l'avis de la
cour d'appel. Dans les 30 jours suivant l'envoi, une partie peut demander à la Cour
suprême d'émettre une ordonnance de certitude. Si aucune de ces conditions n'est
remplie, l'arrêt de la cour d'appel est définitif.
b. Si la demande de nouvelle audition est rejetée, l'arrêt devient définitif, à moins que
quelqu'un ne demande une ordonnance de certitude.
c. Si la demande d'ordonnance de certitude est rejetée, l'arrêt devient définitif.
d. En cas de recours devant la Cour suprême, même délai de 14 jours pour demander une
nouvelle audience.
G. Exécution d'une décision de justice (PP 10 ans)
1. La procédure
a. Attendre la péremption pour introduire un recours suspensif
b. Demande et obtention d'une assignation en justice ( fieri facias ), qui ordonne au shérif
de saisir et de vendre les biens de D.
c. Le shérif peut saisir les biens dans un délai d'un an
d. Notification écrite au débiteur et aux occupants par signification à personne ou à
domicile
e. Déposer un avis de saisie auprès du conservateur des hypothèques, envoyer l'avis de
Mennonite à tous ceux qui en ont fait la demande, déposer une déclaration sous serment
auprès du greffier indiquant qui a reçu l'avis.
f. Biens vendus aux enchères publiques
i. Le débiteur choisit l'ordre
ii. Avis par le biais d'une annonce dans le journal local
a. Biens meubles  au moins 10 jours avant la vente

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b. Immeubles  au moins 30/7 jours avant la vente (2 annonces)
iii. Le bien doit représenter 2/3 de la valeur d'évaluation (sauf pour les garanties
UCC).
iv. Si le prix offert est insuffisant pour payer les frais du shérif et tout privilège
supérieur à celui du créancier saisissant, le bien ne sera pas vendu.
vi. S'il existe des privilèges supérieurs, l'acheteur les remboursera et paiera le
reste au shérif.
g. Les biens sont vendus, le shérif distribue les fonds (il rembourse d'abord les créanciers
les plus importants) et passe un acte de vente.
2. La saisie-arrêt
a. Demande et obtention de l'acte de défaut de biens
b. Dépôt d'une requête et d'une demande de saisie-arrêt
c. Servir le tout sur la garniture
d. Le tiers dispose alors de 15 jours pour répondre aux interrogatoires  l'absence de
réponse constitue une preuve prima facie que le tiers saisi possède les biens ou est endetté
envers le créancier
e. Lorsque le tiers saisi admet ou ne répond pas, le tribunal ordonne au tiers saisi de livrer
les biens ou de payer la dette au shérif.
f. En cas de saisie-arrêt du salaire, les premiers 75 % sont exonérés.
3. Règle du débiteur judiciaire
a. Le créancier d'un jugement impayé peut signifier au débiteur un règlement relatif au
débiteur judiciaire et l'obliger à divulguer tous ses biens.
b. Procédure :
i. Déposer une requête en vue de l'examen du débiteur du jugement (peut inclure
les livres/registres) auprès du tribunal qui a rendu le jugement ou du domicile du
débiteur (s'il ne s'agit pas de la même paroisse que celle où le jugement a été
rendu).
ii. Le tribunal ordonne au débiteur de la décision de se présenter devant le
tribunal avec des documents dans un délai de 5 jours à compter de la date de
signification de la requête et de l'ordonnance.
iii. Le débiteur de l'arrêt fait appel et est interrogé sous serment
iv. À moins que le tribunal ne décide que l'examen n'était pas nécessaire, le
débiteur de la décision paiera les frais.
4. Insaisissabilité
a. Première tranche de 75 % des revenus disponibles
b. Outils, instruments, livres
c. Une remorque utilitaire et une arme à feu d'une valeur maximale de 500 $ nécessaires à
l'exercice de la profession du débiteur.
d. 7 500 $ en capital d'un soin
e. Servitude personnelle d'habitation
f. Anneaux de mariage ou de fiançailles jusqu'à 5 000
g. Crédit d'impôt fédéral sur les revenus du travail
H. Exécution des décisions non pécuniaires
1. L'ordonnance de mise en possession : ordonne au shérif de délivrer un bien meuble ou d'obliger
la personne en possession d'un immeuble à quitter les lieux.
2. L'assignation de Distringas : si le shérif ne peut pas saisir la chose parce que D l'a
cachée/enlevée OU refuse d'obtempérer, une assignation de Distringas est utilisée pour retenir les
biens de D, le tenir pour coupable d'outrage au tribunal OU lui accorder des dommages-intérêts.
3. Exécution spécifique : si une partie ne s'exécute pas, le tribunal peut ordonner au shérif ou à un
tiers de le faire, aux frais de la partie désobéissante.

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I. Exécution des jugements étrangers (2 options)
1. Procédure ordinaire visant à faire reconnaître la décision et à en faire une décision d'un
tribunal de LA
2. "Loi sur l'exécution des jugements étrangers
a. Annexer une copie authentifiée de l'arrêt à la requête ex parte (avec une déclaration
sous serment indiquant la dernière adresse connue de D et C).
b. Les greffiers envoient un avis à D
c. Exécuté 30 jours après l'envoi
*dépôt au domicile du résident D/LA
J. Rendre exécutoires les jugements d'autres tribunaux de Los Angeles : déposer une requête ex parte
avec une copie certifiée du jugement demandant qu'il soit rendu exécutoire ; cela sera fait
immédiatement.
K. Révocation d'une décision de justice : déposer une demande ex parte de révocation auprès du tribunal
où la décision a été rendue. Cela interrompra le PP de 10 ans. Doit inclure une déclaration sous serment
du titulaire attestant que le jugement initial de 10 ans n'a pas été exécuté. Il n'est pas nécessaire de
procéder à une signification ou à une citation ; le greffier enverra une notification de la signature du
jugement à la dernière adresse connue de D.

XIII. Procédures sommaires et exécutoires


A. Procédure sommaire : conduite avec rapidité, sans citation ni respect des formalités requises dans une
procédure ordinaire.
1. Les types
a. Actions accessoires
b. Demande de nouveau procès
c. Exceptions
d. Mouvement contraire
e. RTSC
f. Action contre la caution d'un cautionnement judiciaire
g. Homologation du partage judiciaire, tableau de répartition, compte rendu déposé par le
représentant légal.
h. Habeas corpus (ordonnance enjoignant à une personne qui a une autre personne sous sa
garde de la présenter au tribunal et d'indiquer les raisons de sa détention. La demande
d'assignation peut être déposée par la personne détenue ou par une personne agissant en
son nom.)
i. Mandamus (ordonnance ordonnant à un agent public/une société (ou à un agent de)
d'exercer des fonctions telles que des fonctions ministérielles, de délivrer des documents,
d'organiser des élections, de reconnaître les droits des membres/actionnaires)
j. Quo warranto (ordonnance enjoignant à un individu de montrer en vertu de quelle
autorité il revendique ou exerce une fonction publique dans une société ou enjoignant à
une société de montrer en vertu de quelle autorité elle exerce certains pouvoirs). Utilisé
pour empêcher l'usurpation d'une fonction ou d'un pouvoir. Lorsque le tribunal constate
qu'une personne occupe ou revendique une fonction sans en avoir l'autorité, le jugement
lui interdit de le faire et peut déclarer qui est habilité à le faire ou ordonner une élection).
k. Rang des hypothèques
j. Garde d'enfants, pension alimentaire
l. Action en dissolution du PS d'un compromis
2. Commencé par le dépôt d'une requête contradictoire ou d'un RTSC, sauf pour l'habeas, le quo
warranto et le mandamus, qui sont commencés par une requête.
B. Procédure d'exécution : saisie et vente rapides de certains biens sans obtenir de jugement personnel à
l'encontre du débiteur

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1. Lieu : lieu où se trouve la paroisse ou Art. 42 lieu
2. Exigences
a. Hypothèque ou privilège exécuté par acte authentique
b. Ch. 9 contrat de sûreté contenant une clause de confession de jugement
c. Pour les biens meubles, comprend également les hypothèques/privilèges constitués par
acte sous seing privé.
3. Procédure
a. Déposer une requête et inclure TOUTES les preuves authentiques
b. Le shérif saisit le bien : D DOIT recevoir une notification écrite (il n'est pas possible
d'y renoncer).
c. Le shérif donne un avis aux mennonites
d. Recours du débiteur :
i. Obtenir une injonction : montrer que la dette a été éteinte, qu'elle est
inapplicable ou que les procédures d'exécution de la propriété n'ont pas été
suivies.
ii. Recours (suspensif) dans un délai de 15 jours à compter de la signature de
l'ordonnance ordonnant la délivrance de l'acte de saisie
e. Vente aux enchères
f. Avis aux détenteurs de privilèges de rang inférieur
*Si le débiteur hypothécaire a vendu le bien saisi à un tiers, ce dernier peut soit payer la
dette, soit interdire la vente, soit intervenir pour réclamer un produit égal aux
améliorations qu'il a apportées.
C. Jugement de carence : obtenu par une action en recouvrement du solde dû si le produit de la vente des
biens du débiteur dans le cadre d'une procédure d'exécution n'est pas suffisant pour satisfaire la dette.
1. Ne s'applique pas aux ventes en rapport avec l'UCC Ch. 9.
2. L'évaluation doit avoir été faite
3. Procédure : convertir la procédure d'exécution en procédure ordinaire ou engager une action
distincte.

XIV. Actes spéciaux


A. Concursus :
1. Deux personnes ou plus ont des droits concurrents sur la même somme d'argent ou sur le
même bien ; le tribunal décide qui l'obtient. Le lieu est tout lieu approprié en vertu de l'art. 42 ou
le lieu où se trouve l'immeuble.
B. Attachement :
1. Obtenu lorsque Pl. revendique un droit sur un bien et que D se dissimule pour éviter la
signification ou la notification, ou qu'il cède ou accorde une sûreté sur le bien, ou qu'il quitte
l'État, etc. Ou si D est un non-résident qui n'a pas d'agent pour la signification ou la notification
d'un acte de procédure*.
C. Séquestration :
1. Obtenu si Pl. a un droit sur un bien et que D a le pouvoir d'en disposer, de le dissimuler, de le
gaspiller ou de le retirer de la paroisse*.
*Les biens ne peuvent être vendus avant un jugement définitif  Le créancier qui saisit un bien
acquiert un privilège sur ce bien s'il obtient un jugement définitif en sa faveur.
D. Injonction : accordée si un préjudice, une perte ou un dommage irréparable peut en résulter (ne peut
être réparé par de l'argent).
1. ORT : pas d'audience contradictoire requise
a. Peut être accordé sans préavis
b. Expiration après 10 jours
c. Peut être prolongé par le tribunal pour des raisons valables

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d. Comment obtenir une injonction : déposez une demande d'injonction et faites valoir
que vous subirez un préjudice irréparable si l'injonction n'est pas accordée. Doit être
vérifié et certifié par l'avocat en ce qui concerne les efforts déployés pour informer D.
e. Le tribunal peut exiger une garantie de la part de Pl. pour protéger D de toute perte
qu'il subirait du fait de l'ordonnance de référé.
f. Le défendeur peut déposer une requête en annulation de l'ordonnance de référé avec un
préavis de 2 jours.  Le tribunal l'entendra aussi rapidement que la justice l'exigera.
2. Injonction préliminaire
a. Nécessité d'une notification, d'une audition et d'un procès sur le fond
b. Le recours doit être programmé entre 2 et 10 jours à compter de la signification de
l'avis.
c. Recours dans les 15 jours
3. Injonction finale
a. Accordé par la Cour après un procès au fond
b. Règles de recours normales
E. Action réelle
1. Action pétitoire : le plaignant demande un jugement déclarant qu'il est le propriétaire du bien.
a. Exigences
i. Pl. pas en possession
ii. D en possession ou revendiquant la propriété
b. Lieu : situs
c. Charge de la preuve
i. Si D est en possession, Pl. doit prouver que son titre est valable contre le monde
entier et qu'il a acquis la propriété d'un propriétaire précédent ou par prescription
acquisitive.
ii. Si D revendique la propriété, Pl. doit prouver qu'il a un meilleur titre de
propriété
2. Action possessoire : La possession de Pl est perturbée (fait ou droit)
a. Charge de la preuve
i. Pl. est en possession
ii. Pl et ses ascendants en titre ont eu une possession tranquille et ininterrompue
pendant plus d'un an immédiatement avant le trouble, à moins qu'ils n'aient été
expulsés par la force ou la fraude.
iii. Le trouble est un trouble de fait ou de droit
iv. L'action a été engagée dans un délai d'un an à compter de la perturbation.
3. Ces actions ne peuvent pas être cumulées et si D revendique la propriété, cela transformera
une action possessoire en une action pétitoire.
4. Peut demander des dommages et intérêts
5. Disposer d'un délai de 30 jours pour former un recours suspensif ou dévolutif à l'encontre
d'une action possessoire.
F. Notification de l'existence d'un recours
1. Informer les tiers des actions pendantes devant une juridiction de l'État de LA ou une
juridiction fédérale concernant un titre de propriété ou faisant valoir une hypothèque ou un
privilège sur un bien immobilier.
2. La procédure
a. Avis écrit déposé par une partie ou un avocat
b. Déposer un avis dans les registres des hypothèques de la paroisse où se trouve le bien.
L'avis expire après 10 ans mais peut être réinscrit (prolongé de 5 ans).

XV. Procédures de succession et d'homologation

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A. Compétence :
1. Ouverture dans la paroisse du domicile du défunt ;
2. S'il n'en a pas, ouvrir une succession dans toute paroisse où il possède des biens immobiliers ;
3. S'il n'y en a pas, ouvrir dans toute paroisse où se trouvent ses biens mobiliers
B. Procédure de succession testamentaire
1. Prouver la volonté :
a. Toute personne ayant un intérêt dans le testament peut en demander l'homologation
b. Déposer la requête et joindre l'affidavit de décès/domicile/héritier
c. Si le testament est introuvable, déposer une requête pour qu'il soit recherché
d. Prouver la volonté :
i. Olographie : 2 Ws crédibles identifient l'écriture manuscrite
b. Notaire : autoprotection si la forme est valable
e. Procédure verbale : inventaire public des biens de la succession réalisé par un notaire
désigné par le tribunal en présence de deux témoins.
2. Si la volonté est contestée : HG contradictoire. Charge de l'auteur de la proposition.
3. Les testaments enregistrés sur vidéo sont autorisés comme preuve de l'exécution correcte, de
l'intention testamentaire, de la capacité, de l'authenticité, etc. à condition que le serment du
testateur soit enregistré.
4. Le testament étranger est reconnu s'il est valide et si le LA donne pleine foi et crédit à
l'homologation dans un autre État.
C. Possession sans administration
1. Intestat
a. Peut être utilisé lorsque :
i. Les héritiers sont reconnus lorsque tous les héritiers sont compétents, qu'ils
acceptent la succession et que la succession est relativement exempte de dettes
ii. Des héritiers peuvent être reconnus lorsqu'aucun créancier ne s'y oppose et
que la requête est déposée par :
a. Tous les héritiers compétents
b. Tuteur légal pour tous les héritiers incapables
c. Conjoint survivant
b. Procédure
1. Dépôt de la requête et de la déclaration sous serment de la DD&S
2. Préparer un inventaire ou une liste descriptive détaillée des actifs
i. Assermenté et souscrit par la personne qui le dépose
ii. Indiquer l'emplacement de chaque élément
iii. Indiquer la VME de chaque bien au moment du décès du défunt
3. Le jugement de possession peut être rendu ex parte
4. Le conjoint survivant, s'il y en a un, doit se joindre à la procédure.
c. Les créanciers disposent de trois mois à compter de la date du jugement de prise de
possession pour faire opposition.
2. Testat : même chose que ci-dessus, mais le testament doit d'abord être prouvé.
D. Administration de la succession
1. Désignation d'un exécuteur testamentaire
a. Nommé dans le testament ou désigné par le tribunal
b. Exclus : les personnes de moins de 18 ans, les interdits, les criminels condamnés, les
non-résidents qui ne désignent pas d'agent, les personnes de mauvaise moralité.
c. Classement :
i. Le mieux qualifié parmi le conjoint survivant, les héritiers ou légataires
compétents, le représentant légal des héritiers ou légataires incapables.
ii. Les mieux qualifiés des candidats ci-dessus

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iii. Créanciers ou copropriétaires les mieux qualifiés
2. Fonctions et pouvoirs de l'exécuteur testamentaire
a. Obligation fiduciaire/agir en administrateur prudent
b. Dépôt d'un inventaire ou d'une liste descriptive assermentée
c. Pouvoir sur les biens pendant la période d'administration
d. Tableau des fichiers et comptabilité finale
3. L'allocation provisoire au conjoint ou à l'héritier peut être accordée à la discrétion du tribunal
s'il y a un motif valable et si la succession est suffisamment solvable.
4. Les héritiers/légataires sont mis en possession après homologation du tableau final.
E. Petites successions
1. Toute succession évaluée à moins de 75 000 $ au moment du décès et ne comportant aucun
immeuble, à l'exception d'une maison individuelle ou d'une concession dans un cimetière,
lorsque les seuls héritiers sont les descendants, les ascendants, les frères et sœurs et/ou le
conjoint survivant.
2. Doit présenter au receveur des droits de succession une déclaration sous serment de la DD&H
et les faits susmentionnés.
3. Le collecteur d'impôts atteste qu'aucune taxe n'est due.
4. Les héritiers ont alors droit à la possession

XVI. Partition
A. Lieu : lieu où se trouve tout ou partie de l'immeuble. S'il n'y en a pas, l'endroit où se trouve un
meuble.
B. Les types
1. En nature
2. Par licence

XVII. Divorce/Annulation
A. Lieu : domicile de l'une des parties ou paroisse du dernier domicile matrimonial
B. Les types
1. L'art. 103.1 (vie séparée avant le dépôt de la demande)
a. Vivre séparément pour
i. 180 jours s'il n'y a pas d'enfants mineurs ou d'abus
ii. 365 jours s'il y a des enfants mineurs
b. Le défendeur est signifié, il peut accuser réception, renoncer à la citation, être jugé sur
la base d'un affidavit notarié et être mis en défaut le jour même.
2. L'art. 102 (déposer un dossier puis vivre séparément)
a. Requête : allégation de compétence et de lieu vérifiée par affidavit
b. Renvoi du shérif ou renonciation à la signification : D a signifié un avis (similaire à
une citation), mais aucune réponse n'est requise (possibilité de renoncer à la
signification).
c. Règle de motivation et affidavit : Dépôt d'un RTSC alléguant la signification de la
pétition et l'écoulement du délai requis.
i. En l'absence de signification ou de notification (ou de renonciation) dans un
délai de 180 jours, l'arrêt est nul.
ii. Si la demande de justification n'est pas déposée dans un délai de deux ans, elle
est réputée abandonnée.
d. Retour du shérif
e. Une autre déclaration sous serment de l'auteur de la requête, signée après le dépôt de la
règle, indique que les parties ont vécu séparément depuis la requête et que l'auteur de la
requête souhaite divorcer.

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3. L'art. 103
a. Vivre séparément pendant la période requise
b. Condamnation pour crime ou adultère
C. Recours : 30 jours d'appel suspensif (ne suspend pas la garde des enfants ni la pension alimentaire)

XVIII. L'émancipation judiciaire


A.

XIX. Tutorat
A. Lieu :
1. Paroisse du parent survivant (si l'un des parents est décédé)
2. Paroisse du parent gardien (si les parents sont divorcés ou séparés judiciairement)
3. Lieu de résidence du mineur
B. Les types
1. Naturel : parent survivant
2. Juridique : désigné par le tribunal parmi les membres de la famille
3. Par testament : nommé dans le testament ou l'acte authentique
4. Dative : lorsque le mineur n'a pas de parents ou de proches
C. Procédure
1. Demande de dossier
2. Prêter serment
3. Faire procéder à l'inventaire des biens
4. Fournir une garantie
5. Nomination d'un entrepreneur
D. Pouvoirs et fonctions
1. Le devoir fiduciaire
2. Pas de contrat avec un mineur
3. Dépôt d'une garantie couvrant la valeur des biens
4. Vendre et acheter des biens, etc. au nom du mineur

XXIX. Interdiction et curatelle


A. Lieu : où l'interdiction est domiciliée
B. Procédure
1. Déposer une requête comprenant
a. Nom, domicile, âge, adresse du requérant, du défendeur et du curateur proposé.
b. Formation du conservateur proposé et raisons pour lesquelles il devrait être nommé
c. Raisons et étendue de l'interdiction
d. Nom et adresse du conjoint et des enfants majeurs de D, ou à défaut, de ses parents ou
de ses frères et sœurs, ou à défaut, de ses parents les plus proches.
e. Nom et adresse des anciens représentants légaux ou curateurs
2. Signifier la pétition aux personnes intéressées par voie de signification à personne
3. Désignation d'un avocat en cas de non-comparution de D
4. Nomination de l'examinateur (qui doit soumettre son rapport 7 jours avant l'audience)
5. Audience (procédure sommaire), qui ne peut avoir lieu en l'absence de D que si un motif
valable est démontré
6. Charge de la preuve : sur le requérant, preuves claires et convaincantes
7. Arrêt d'interdiction
a. Nomination d'un conservateur et d'un sous-conservateur
b. Indiquer que les pouvoirs du curateur ne commencent qu'à partir de sa qualification

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c. Ordonner au greffier d'enregistrer le jugement dans les registres des transferts et des
hypothèques
8. Le curateur doit déposer le jugement d'interdiction dans les 15 jours suivant la qualification
dans les registres des transferts et des hypothèques de chaque paroisse où D possède des biens
immobiliers.
C. L'après jugement
1. Modification ou résiliation : toute partie peut présenter une requête, le tribunal l'accepte si le
changement de circonstances est prouvé par une prépondérance de preuves.
2. Peut faire appel dans les 30 jours
D. Interdiction temporaire et préliminaire -
1. Temporaire : déposer une requête ex parte comprenant : une requête vérifiée montrant un
préjudice irréparable pour D ou ses biens, une déclaration sous serment d'un médecin ou d'un
psychologue agréé, et une notification à D.
2. Préliminaire : audience contradictoire tenue dans les 20 jours suivant l'ordonnance fixant la
date de l'audience

XX. Expulsion
A. Procédure
1. Lorsque le droit d'occupation du locataire prend fin, donner un avis écrit de quitter les lieux
dans les 5 jours suivant la livraison.
a. Si le lieu où se trouve le locataire n'est pas connu, joindre l'avis à la porte.
b. Le préavis peut être supprimé dans le bail
2. Le bailleur peut prendre possession des lieux dès qu'il a des raisons de penser qu'ils sont
abandonnés.
3. Si le locataire ne quitte pas les lieux, l'ordonnance de mise en demeure est signifiée aux
locaux.
4. La demande de justification est entendue au plus tôt le troisième jour après la signification.
5. Si le locataire ne quitte pas les lieux dans les 24 heures suivant le jugement, le tribunal délivre
un mandat ordonnant au shérif de prendre possession des lieux.
6. Pas de recours suspensif sauf si D dépose une caution dans les 24 heures suivant le jugement

XXI. In Forma Pauperis


A.Le plaignantpeut procéder sans paiement anticipé des frais ; il ne peut pas payer en raison de sa
pauvreté
1. La procédure
a. Demande par requête ex parte à la première audience
b. Déposer une déclaration sous serment du justiciable et d'un tiers attestant de la
pauvreté.
c. La partie adverse peut traverser

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