Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Hydrostatique et
Hydrodynamique des Fluides
1. Introduction
Les liquides et les gaz s'écoulent. C'est pourquoi on les appelle des fluides.
La statique des fluides étudie les fluides en équilibre, c'est-à-dire au repos.
Dans un liquide, les molécules sont agitées et libres de se déplacer Les forces
intermoléculaires sont beaucoup moins importantes que dans un solide.
Les liquides ne sont pas expansibles, ils ont un volume propre et ils épousent toujours la
forme de leur contenant.
• Les gaz possèdent la capacité d'occuper systématiquement la totalité du volume disponible: ils
sont expansibles, ils se dilatent pour remplir leur contenant.
- l'écoulement laminaire : dans ce cas toutes les particules se déplacent dans une direction
parallèle au sens général de l'écoulement, ce qui veut dire que tous les vecteurs vitesse
individuels sont parallèles entre eux et parallèles au vecteur vitesse moyenne;
- l'écoulement turbulent : les vecteurs vitesse peuvent prendre toutes les directions, ce qui se
traduit par l'apparition de tourbillons, mais la résultante de ces vitesses reste malgré tout
dirigée dans le sens global de l'écoulement.
La masse volumique d'un corps est la grandeur qui mesure le rapport entre la masse d'un
corps et le volume qu'il occupe.
• L'unité SI : Kg/m3
La densité d'une substance est le rapport entre la masse volumique de cette substance et la
masse du même volume d'eau (prise comme référence).
D'après la formule, il est évident que la densité de l'eau pure à 4°C et à 1 atm est égale à 1.
Le poids volumique d'un corps est la grandeur qui mesure le rapport entre le poids FP d'un
corps et le volume V qu'il occupe.
Définition
• à chaque fois que le piston reçoit un choc, il est progressivement poussé hors du récipient.
•Si on veut l'empêcher de sortir, il faut exercer une force F pour le maintenir en place.
• On peut définir la pression P comme une force par unité de surface, où la force F agit
perpendiculairement à la surface S.
On peut le constater si on remplit une bouteille en plastique percée de trous : tous les jets
seront perpendiculaires à la surface et ils seront d'autant plus "puissants" qu'ils sont près
du fond.
Considérons un point situé à une profondeur h sous la surface. A cette profondeur, la pression
due au liquide provient du poids de la colonne qu'il forme au dessus du point en question.
Le terme "gh" est appelé parfois pression manométrique car c'est celle que l'on mesure
quand on utilise un manomètre (le zéro d'un manomètre correspond à la pression
atmosphérique).
Si la surface libre est soumise à une pression PS différente de la pression atmosphérique (due
à d'autres fluides ou à un système mécanique), la formule devient évidemment :
la pression en tout point du fond horizontal et plat d'un récipient contenant un fluide est la
même indépendamment de la forme du récipient, car la pression dépend seulement de la
profondeur au-dessous de la surface libre du liquide.
Principe des vases communicants : Soit un récipient rempli d'un liquide et constitué de
plusieurs colonnes communicantes de différentes formes.
La pression à la surface du liquide, dans toutes les colonnes communicantes, est égale à la
pression atmosphérique.
Le niveau de la surface du liquide dans toutes les colonnes doit donc être le même,
indépendamment de la forme de la colonne.
Cette valeur sert à définir une unité de pression couramment utilisée, l'atmosphère (atm) :
1 atm = 1,013*105 Pa
Une autre unité de pression, le bar, s'emploie parfois en météorologie. Par définition, 1 bar =
1,00*105 Pa.
La pression atmosphérique est due au poids de l'atmosphère (de l'air) qui agit sur tous les
corps baignant dans celle-ci.
Une pression externe appliquée à un fluide confiné à l'intérieur d'un récipient fermé est
transmise dans toutes les directions et avec la même intensité à travers tout le liquide.
Un bon nombre d'appareils sont basés sur ce principe, entre autres les freins et les presses
hydrauliques.
on produit une force considérable à partir d'une force relativement peu importante, en
construisant la surface d'un piston (à la sortie) plus large que l'autre (à l'entrée).
et donc :
• Bien que les pressions sur les deux cylindres soient égales, les forces ne le sont évidemment
pas.
• Si S' = 100S, la force utile F' est 100 fois plus grande que la force appliquée F.
• On peut alors soulever une voiture de 20000 N en exerçant une force de 200 N.
Par conséquent, si S' = 100S quand le petit piston descend de 100 cm, le grand piston monte
de 1cm pour le même travail.
fluide parfait : cas idéal où l’on considère qu’il n’y a pas de frottements entre les molécules ;
le mouvement du fluide s’effectue « d’un bloc », l’énergie est conservée : pas de viscosité
fluide réel : les molécules interagissent entre elles lors d’un écoulement : frottements
internes sources de déperdition énergétique
viscosité
• Débit Q : volume de fluide qui traverse une section s par unité de temps
Q= dV/dt
• Relation débit – vitesse :
• Un fluide parfait, c-à-d de viscosité nulle, est un cas théorique idéal et n’a aucune réalité
physique
•En revanche beaucoup de fluides, sous certaines conditions, peuvent être étudiés sous
l’approche du modèle du fluide parfait (ce qui peut être le cas lorsque la viscosité est faible, ou
l’écoulement est lent, ou l’écoulement se fait dans un vaisseau de grande section, etc …).
Cas de la statique :
• si v= 0, l’équation de Bernoulli devient : P1 + gz1 =P2 + gz2 , que l’on peut écrire également :
ΔP= gΔz.
P1-P2