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Cardio-vasculaire et thorax
Professeur Michel Nonent
DOSSIER n°1
AAA
AAA
?
Anévrysme de l’aorte abdominale
sous-rénale partiellement thrombosé
DEFINITION D’UN ANEVRYSME
ARTERIEL
• Dilatation segmentaire et permanente du vaisseau de plus
de 50 % de son diamètre sus-jacent, secondaire à une
lésion localisée ou diffuse de la paroi, avec perte de
parallélisme des parois artérielles (à différencier d’une
ectasie, d’une artériomégalie)
• AAA : masse abdominale battante et expansive
• Dilatation de l’aorte >= 1,5 fois le diamètre de l’aorte sus-
jacente normale (objet de variations interindividuelles ++)
– 5 cm pour l’aorte ascendante, 4 cm pour l’arc et l’aorte
descendante, 3 cm pour l’aorte abdominale
• Peut survenir en tout site de l’aorte
• Anévrysmes vrais – Faux anévrysmes
IMAGERIE
• F, 76 ans
• Dyspnée progressive
• Douleur thoracique à irradiation dorsale
• Hypotension et tachycardie
?
Dg : dissection aortique type A
rompue avec hémopéricarde et
hémomédiastin
Case 4203
Aortic rupture in acute type a dissection
evaluated with multislice CT
Author(s)
Di Girolamo M, Sessa B, Pochesci I, Grauso G
Si patient en état
de choc en SAUV
: radiographie
thoracique
- Elargissement
du médiastin
- Déplacement
des calcifications
intimales
Echographie transoesophagienne : visualisation de la porte
d’entrée, du flap intimal ; rapport avec l’anneau aortique (dilaté)
et identification d’une insuffisance aortique
Angioscanner
Angiographie par Résonance Magnétique (ARM)
Dissection
de l’aorte
type B.
Le tronc
coeliaque et
l’artère
rénale
gauche
naissent du
vrai chenal
et l’artère
rénale droite
naît du faux
chenal.
! Dissection aortique
• Faire le diagnostic : A ou B
• Faire le bilan d’extension
• Rechercher une malperfusion viscérale
• Surveiller après traitement (endoprothèse ou
chirurgie classique)
• Surveiller les dissections de type B (évolution
anévrysmale ?
• En cas de suspicion de dissection aortique deux examens peuvent être
réalisés en urgence (l’IRM étant d’accès encore difficile en urgence):
- Une échocardiographie transthoracique, complétée immédiatement par
une échocardiographie transoesophagienne en cas de résultats
incomplets, examen qui a l'avantage d'être réalisé au lit du malade
- Un angioscanner. Des coupes sans injection seront réalisées en
première intention suivies d'un angioscanner avec injection en bolus de
produit de contraste.
Aucun examen supplémentaire n'est nécessaire à ce stade
• Dans tous les cas le diagnostic de dissection de type A, doit
impérativement déboucher sur une intervention chirurgicale en
urgence pour éviter la rupture de l'aorte, l'hémopéricarde responsable
de tamponnade péricardique ou l'insuffisance cardiaque aigue due à
l'insuffisance aortique massive et aigue. Le traitement consiste à
remplacer l'aorte ascendante associée ou non à un remplacement
valvulaire aortique
En cas de dissection de type B, le traitement médical aux soins intensifs
est réalisé suivi d'un éventuel traitement chirurgical en cas de
complications
DOSSIER n°8
M, 40 ans
Douleurs rétrosternales transfixiantes
Casimage 561.74
?
Dg : Hématome intramural
(HIM) de l’aorte
Dissection aortique de type A non
circulante ou dissection avortée
Ulcère
pénétrant
DOSSIER n°9
• Patient de 54 ans
• Douleur abdominale et dorsale
• Ischémie du membre inférieur gauche
?
Dg : ischémie du membre inférieur
compliquant une dissection aortique
type A
+ probable malperfusion
du rein droit
EURORAD Case 7834
Ischaemic leg secondary to Aortic Dissection
Author(s)
Jain A, Scally J
DOSSIER n°10
.
?
Dg : Dissection carotidienne
Dissection carotidienne
• Signes de dissection en
imagerie :
– Occlusion en « bec de
flûte »
– Sténose régulière,
segmentaire post-
bulbaire
– Augmentation de
calibre de la carotide
interne (IRM, TDM)
– Hématome pariétal
Dissection et angioscanner
AIT
sylvien
gauche
DP
L’hématome est T1
beaucoup mieux
visible en IRM Flair
Contrôle 3
mois
Evolution de la dissection
• ! Si extension intracrânienne : risque
hémorragique (CI anticoagulants)
• IRM de contrôle après 3 mois d’anticoagulants
(ou anti-agrégants)
• 3 évolutions possibles
– Restitution ad integrum
– Sténose/occlusion
– Anévrysme
Dissection : évolution
Patient de 85 ans
Ischémie subaiguë du membre inférieur gauche
Patient en AC/FA
?
Dg : anévrysme de l’artère poplitée
partiellement thrombosé. Embolie
artérielle.
Ischémie aiguë
• ! Stades de Rutherford
• Ischémie aiguë immédiatement menaçante
• Ischémie aiguë non immédiatement
menaçante
• Ischémie aiguë irréversible
DOSSIER n° 12
Douleur thoracique
Hypotension
Dyspnée
?
Dg : EP sévère avec dysfonction
ventriculaire droite.
Dysfonction ventriculaire droite
• Majorité des patients : hémodynamique stable ;
mortalité < 2%
• Dysfonction ventriculaire droite détectable dans
près de la moitié des cas, augmentant le risque de
mortalité à 5-12%
• Il faut donc la rechercher systématiquement
pour les EP à risque intermédiaire (déterminé
par le PESI ou le sPESI)
• = Dosage des biomarqueurs (troponines, BNP, NT-
pro BNP) et évaluation de la dilatation du VD par
écho ou scanner)
Source : S Qanadli, JFR 2013
DOSSIER n°13
• Patient de 52 ans
• Dyspnée
• Angioscanner pulmonaire
?
Dg : Cœur Pulmonaire Chronique
Post-Embolique (CPCPE)
EURORAD Case 797
Chronic pulmonary embolism
Author(s)
T. Boehm, D. Weishaupt, P. Hilfiker
CŒUR PULMONAIRE CHRONIQUE
POSTEMBOLIQUE (CPCPE)
• HTAP post-embolique : absence de résorption et
organisation fibreuse des caillots (0,1 à 0,4 %)
• Clinique : dyspnée, IC droite, syncope à l’effort, angor
d’effort, hémoptysies, douleurs thoraciques
• HTAP (PAP moyenne)
– Légère : 25-35 mm Hg
– Modérée : 35-45 mm Hg
– Sévère : > 45 mm Hg
• Endartériectomie voire transplantation
CPCPE. Bilan pré-thérapeutique
• Echographie cardiaque
• HTAP
• Distension VD
• Cathétérisme droit
• Compression VG • Angiographie
• Scintigraphie pulmonaire pulmonaire
• Defects de perfusion
bilatéraux (dg différentiel – « pouching defects »
avec HTAP primitive)
– Sténoses et occlusions
• Tomodensitométrie
– Thrombus marginé – Encoches pariétales
– Dilatation tronc AP > 29 mm – Defects de perfusion
– Sténoses et occlusions des
branches segmentaires
– Mosaïque
– Développement des artères
bronchiques
TDM THROMBI CHRONIQUES
PARENCHYME EN MOSAÏQUE
Dossier n°14
Jeune patient de 19 ans, admis pour
vives douleurs thoraciques avec
syndrome inflammatoire biologique.
Le pic de troponine a atteint 12
ng/ml chez ce patient.
IRM avec gadolinium
• MYOCARDITE (si péricardite associée : myopéricardite)
Les myocardites ont été véritablement redécouvertes ces dernières années
grâce à l'IRM, alors que ce diagnostic était auparavant basé sur un tableau
électro-clinique, rarement étayé par des biopsies myocardiques positives.
• Inflammation du muscle cardiaque pouvant résulter de multiples étiologies :
toxique, infectieuse ou par maladie de système. L'examen histologique montre
un infiltrat de cellules mononuclées lymphocytaire avec possibles lésions de
nécrose, sans qu'il y ait de source ischémique.
• En cas d'atteinte virale, après une phase de virémie aigue avec activation des
macrophages et apparition de cytokines, l'atteinte myocytaire s'observe entre
J4 et J14 (Feldman 2001). L'évolution vers la fibrose avec éventuellement
dilatation et dysfonction contractile dans les formes défavorables qui sont peu
fréquentes.
• Extrême variabilité d'expression de cette affection (asymptomatique, syndrome
grippal, tableau de syndrome coronaire aigu ou de défaillance cardiaque dans
les formes fulminantes), dont l'évolution peut aller de la guérison sans séquelle
(en majorité) jusqu'à la cardiomyopathie dilatée ou la mort subite.
MYOCARDITE : RETENIR !
• Tableau typique : décompensation cardiaque aiguë
brutale chez un sujet jeune après un épisode fébrile
avec myalgies
• Elévation des marqueurs de nécrose chez une minorité
de patients
• Elévation inconstante des marqueurs inflammatoires
• IRM : localisation sous-épicardique ≠ sous-
endocardique dans les cardiopathies ischémiques et
indépendante des territoires coronaires
• Sites
– Isthme aortique - 90%
– Aorte ascendante - 5%
– Hiatus diaphragmatique - 5%
• Isthme : portion de l’aorte descendante entre l’origine de la subclavière gauche et
le ligamentum arteriosum. L’attache de l’aorte par le ligamentum arteriosum est
considérée comme un facteur expliquant la fréquence des lésions traumatiques
aortiques au niveau de l’isthme.
Diagnostic différentiel :
Ductus diverticulum
Dossier n°15 BIS
Patiente de 48 ans. Traumatisme
thoracique fermé (accident de
parachutisme)
Images en « coup d’ongle »
http://www.esculape.com/cardiologie/hta_paniertherapeutik.html
Dilatation d’une sténose d’artère
rénale : indications
(recommandations)
• HTA résistante à une trithérapie bien menée
• OAP brutaux (OAP flash hypertensifs)
• Dégradation de la fonction rénale sous IEC
(diminution de plus de 20 % de la clairance)
• Dysplasies fibro-musculaires surtout dans leurs
formes focalisées
Dossier n°17
F, 64 ans
HTA depuis deux ans, traitée par bithérapie.
Angiographie rénale au décours d’une
coronarographie.
Irrégularités pariétales bilatérales, sévères à droite
avec un aspect en collier de perles.
Dysplasie Fibro-Musculaire (DFM) : aspect
typique en collier de perles
CONDUITE À TENIR ?
Dossier n°18
H, 32 ans
• Douleurs des membres inférieurs,
paresthésies
• A consulté un urologue pour troubles de
l’érection mis sur le compte du stress et de
difficultés psychologiques
• Abolition des pouls fémoraux
• Echo-Doppler puis angioscanner
Thrombose aorto-iliaque
Diagnostic ?
Syndrome de Leriche
• Claudication, impuissance, abolition des pouls
• Homme de 35 à 60 ans
• Typiquement : thrombose du carrefour
aortique
• Echo-Doppler
• Angioscanner ou angiographie par résonance
magnétique
• Traitement ?
PABIF
Dossier n°19
M, 65 ans
Déficit brachio-facial droit.
Diagnostic et mécanisme ?
?
AVCI jonctionnel sylvien-cérébral
antérieur gauche
Occlusion de la carotide interne
droite. Sténose serrée de la carotide
interne gauche.
Mécanisme de l’AVC :
hémodynamique.
Dossier n°20
H, 76 ans. Dyspnée progressive.
Ref : Silva & Muller. The teaching
files. Chest. Cas n°142
?
ASBESTOSE
• Fibrose pulmonaire interstitielle dûe à l’inhalation
d’un taux excessif de fibres d’amiante
• Symptômes apparaissent 20 à 30 ans après
l’exposition
• Lésions interstitielles à prédominance sous-
pleurale : lignes intralobulaires et épaississement
irrégulier des septas interlobulaires.
Epaississement pleurale et plaques pleurales
calcifiées
DOSSIER
n°20 bis
H, 72 ans,
dyspnée
progressive
• Les fibres d’amiante inhalées gagnent les bronchioles et les
alvéoles. La phagocytose des fibres par les macrophages
alvéolaires produit des corps ferrugineux ou asbestosiques,
dus au revêtement en ferroprotéines des fibres. Ces
éléments altérent les macrophages et entraîne la libération
d’enzymes lysosomiales. Cette libération entraîne la
mobilisation de lymphocytes et de polynucléaires, la
production de fibroblastes et la synthèse de collagène
aboutissant à une fibrose qui se développe dans le
parenchyme et/ou la plèvre. Les plaques d’asbeste sont
typiquement de siège diaphragmatique et dans les zones
postérieures et latérales du thorax moyen. Ces plaques sont
denses, calcifiées, généralement asymptomatiques et de
découverte fortuite sur une RP.
DOSSIER n°21
Prisonnier
Troubles du comportement, hyponatrémie,
nausées, vomissements
profil
face
?
• Opacité du lobe supérieur gauche
• Non aérée
• Avec attraction des structures médiastinales et
de la grande scissure
• Associée à des adénopathies médiastinales
• Diagnostic ?
• Atélectasie du lobe supérieur gauche en
rapport avec un carcinome pulmonaire à
petites cellules
• 4 types de cancers primitifs pulmonaires : adénocarcinome,
épidermoïde, indifférencié à grandes cellules (cancers
bronchiques non à petites cellules) et carcinome bronchique à
petites cellules. Les cancers à petites cellules représentent 20
% des cancers primitifs.
• Principal facteur de risque : tabagisme. Autres FDR :
asbestose, irradiation.
• Les cancers à petites cellules se développent à partir des
cellules bronchiques neuroendocrines (cellules de Kulchitsky).
En raison de cette origine neuroendocrine, ils s’accompagnent
de syndromes paranéoplasiques incluant le SIADH (syndrome
de Schwarz-Bartter).
• Les plus agressifs de tous les cancers pulmonaires.
• Localisation habituellement centrale
• Se présentent comme de larges masses médiastinales
responsables d’une compression bronchique et d’une
atélectasie.
Atélectasie
• Réduction du volume pulmonaire par
collapsus des alvéoles
• Liée soit à une obstruction endobronchique
soit à une compression extrinsèque d’une
bronche
• Opacité
– à limites nettes
– Systématisée à un segment, un lobe ou tout un
poumon selon le siège de l’obstruction
Atélectasie : signes radiologiques
(conséquence de la diminution de volume)
F, 66 ans.
Radiographie thoracique
Adénocarcinome
Lésion bénigne
Causes des Nodules Pulmonaires
• Tumeurs malignes • Lésions bénignes
– KBP – Granulomes
– Métastases – Ganglions lymphatiques 80 %
pulmonaires intrapulmonaires
– Lymphome – Hamartochondrome : 10
– Tumeurs carcinoïdes %
primitives – Autres causes : 10 %
Image en
« pop corn »
Ganglion intrapulmonaire
Aspect typique de
ganglion
intrapulmonaire.
Nodule triangulaire
(flèche) de 4mm de
diamètre accolé à un
septa et situé en
dessous du niveau de
la carène.
• Etude ELCAP,
• pourcentage de malignité
– 1 % pour les nodules de moins de 5mm,
– 24 % entre 6 et 10mm,
– 33 % entre 11 et 20mm,
– 80 % pour les nodules de plus de 20mm.
• Les mesures de diamètre s’effectuent en fenêtre
parenchymateuse sur les coupes natives axiales transverses
• L’imprécision des mesures manuelles de diamètre a conduit
au développement de techniques de mesures volumétriques
semi-automatiques
Volumétrie
des nodules pulmonaires
Ref : M Lederlin, MP Revel, A Khalil, G Ferretti, B Milleron, F Laurent. Prise en charge du nodule pulmonaire
en 2013. Journal de Radiologie Diagnostique et Interventionnelle 2013; 94: 1084-1098
• Opacités périphériques
• Pas de fractures de côtes
• TDM : plages de condensation et de verre
dépoli, dépassant les limites des segments et
des scissures
• Le plus souvent lésions de contre-coup
DOSSIER n°24
M, 17 ans. Toux productive
chronique et perte de poids.
?
MUCOVISCIDOSE
• Epaississement de la paroi bronchique et DDB
• Impactions mucoïdes (TDM)
• ! Prédominance lobes supérieurs
• ! Augmentation des volumes pulmonaires
• Opacités réticulonodulaires à bords flous
• Aspect en mosaïque (TDM)
MUCOVISCIDOSE
• La plus fréquente des maladies héréditaires
• Mode autosomique récessif
• 1 personne sur 3800 en France
• Mutation du gène codant la protéine CFTR (cystic
fibrosis transmembrane conductance regulator),
localisé sur le chromosome 7
• Diagnostic : dépistage néonatal (dosage de la trypsine
immunoréactive -TIR- au 4ème jour) depuis 2002 ; sinon
test de la sueur (concentration en chlore sudoral > 60
mmol/L avec un poids de sueur > 100 mg, vérifiée à 2
ou 3 reprises).
Syndrome bronchique
• Signes directs
– Épaississement des parois
bronchiques (anneau ou rail)
– Dilatation de la lumière
bronchique (> artère
homologue : signe de la bague
à châton)
– Perte de l’effilement
bronchique : pas de diminution
de calibre sur au moins 2 cm
– Hypersécrétion ou
accumulation anormale de
sécrétion (images tubulées en
« doigts de gant »)
• Signes indirects (conséquences
d’une obstruction bronchique)
– Atélectasie
– Piégeage
Dilatation des bronches
• Augmentation permanente et irréversible du calibre
des bronches dont les fonctions sont altérées dans
des territoires plus ou moins étendus
• ! En dehors de la mucoviscidose, les lésions
prédominent au niveau des lobes inférieurs
• L’aspect peut ressembler à une atteinte interstitielle
mais : pas de perte de volume, caractère localisé,
cavités de taille différente et respect de la périphérie
du poumon (ref G Chassagnon)
• 3 types
– Bronchectasies cylindriques ou fusiformes
– Bronchectasies variqueuses ou moniliformes
– Dilatations sacciformes ou kystiques
Source : G Chassagnon, Hôpital Cochin, Paris
Bronchectasies
atélectasie
Aggravation d’une DDB :
rechercher une surinfection ou
une ABPA
Impactions denses = ABPA
M, 60 ans
Ex fumeur ; toux sèche et dyspnée.
RP : « condensation basale droite et réaction
pleurale ». Antibiothérapie inefficace. EFR :
insuffisance respiratoire restrictive.
M, 49 ans.
Dyspnée sévère et fièvre depuis 6
semaines.
Contrôle
Aspergillome
(colonisation d’une cavité)
pulmonaire
invasive
(contexte
d’immunodépression)
H, 36 ans, héroïnomane.
Fièvre et toux.
Images cavitaires :
étiologies possibles ?
?
Embols septiques à
Staphylocoques
Autres étiologies à évoquer :
-Métastases
-Tuberculose
-Granulomatose de Wegener
-Pneumatocèles
Cavités à parois fines
Kystes pulmonaires
Kystes à l’emporte pièce, de parois 2 étiologies à évoquer : l’histiocytose
régulières d’épaisseur variable, X et la lymphangioléiomyomatose
siégeant au sein d’un parenchyme
pulmonaire d’architecture normale,
rarement confluents
A distinguer :
-Des cavités en réseau (nid d’abeille
ou rayon de miel ; pas d’intervalle de
poumon sain)
-Des bronchectasies kystiques
-Des bulles d’emphysème (parois
plus fines)
Histiocytose
Hyperclartés centimétriques
confluentes séparées par de fines
parois, en «carte de géographie »
Kystes diffus, centraux et périphériques,
mais prédominent dans les régions
supérieures des poumons
Rare. Prolifération musculaire lisse
touchant l’interstitium pulmonaire.
Lymphangioléiomyomatose Femme en période d’activité génitale.
TDM : à la différence de l’histiocytrose,
kystes de répartition diffuse sans respect
des régions postéro-basales et forme
arrondie avec aspect tendu des parois
Fréquemment associée à des
angiomyolipomes rénaux
Dossier 41
M, 30 ans. Fièvre.
?
PNEUMONIE AIGUË
Dossier 42
F, 48 ans. Dyspnée, fièvre, toux
Pneumonie de la lingula
?
PNEUMONIE AIGUË
Principales étiologies du syndrome alvéolaire
• CAUSES INFECTIEUSES • AUTRES
– Pneumopathies virales – Œdème pulmonaire
– Pneumopathies bactériennes – Infarctus pulmonaire
– Tuberculose – Hémorragie pulmonaire
– Mycoses respiratoires – Pneumopathie
d’hypersensibilité aux
– Parasitoses respiratoires poussières organiques
• CAUSES NEOPLASIQUES – Pneumopathie à
– Cancer bronchiolo-alvéolaire éosinophiles
– Métastases pulmonaires – Protéinose alvéolaire
– Lymphome pulmonaire
(primitif)
Pneumopathie
en TDM
DOSSIER 43
M, 35 ans. Douleur
thoracique droite
brutale. Tympanisme et
réduction du MV
?
DOSSIER 44
M, 35 ans. Douleur
thoracique droite brutale.
Tympanisme et réduction
du MV
Commentaires:
Hyperclarté
(Radiotransparence)
homogène, ne contenant
aucune structure
parenchymateuse,
séparant le poumon droit
de la paroi thoracique à
l’apex et en région axillaire.
PNEUMOTHORAX
pneumothorax
Figure 2b. Transverse CT scans in a 56-year-old woman
Patient de 69 ans
- Lésions emphysémateuses
para-lésionnelles
- Ganglions (calcifiés)
Respect de la plèvre
Silicose
• Diagnostic:
- clinique
- exposition professionnelle (mineur, entreprise de
sablage, prothèsiste dentaire)
- radiologique
- EFR, fibro (LBA, biopsie)
• Lésions initiales : micronodules bilatéraux des apex
• Puis nodules de toutes tailles jusqu’aux formes
pseudotumorales
• Calcifications périphériques des adénopathies en
coquille d’œuf
• + lésions d’emphysème
Adénopathies
calcifiées en
coquille d’oeuf
Silicose
H 80 ans. Toux et dyspnée.
Ancien mineur.
Dossier 49
• Homme de 63 ans ayant une dyspnée d'effort
progressive associée à une toux sèche et à un
hippocratisme digital.
• A l'auscultation, il y a des râles crépitants,
inspiratoires, secs, prédominants aux bases. Il
n'y a pas de symptôme extra thoracique.
• Les épreuves fonctionnelles respiratoires
montrent un syndrome restrictif pur avec
diminution homogène de tous les volumes et
une baisse de la capacité de transfert de
l'oxyde de carbone.
Q1. Décrire la séméiologie élémentaire
de la RP et de la TDM
Q2. Sur les arguments cliniques et
tomodensitométriques, quel est
votre premier diagnostic ?
RP
• Distorsion architecturale avec perte de volume des lobes
inférieurs importante dans le cas présent (fonction du degré
de gravité). Il y a une destruction en rayon de miel
périphérique et à prédominance basale.
Scanner thoracique
• La lésion dominante est la destruction en rayon de miel
périphérique et à prédominance basale bilatérale.
• Elle est souvent associée dans les mêmes territoires à d’autres
lésions moins importantes : réticulations intralobulaires et
septales, bronchectasies par traction, parfois hyperdensité en
verre dépoli
Sur les arguments
tomodensitométriques, quel est votre
premier diagnostic ?
Rep :
Fibrose Pulmonaire Idiopathique
• L’histoire clinique, la radiographie et le scanner sont
caractéristiques d’une Pneumopathie Interstitielle
Diffuse (PID)
• La cause la plus fréquente de PID après 50 ans est la
fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) comme dans le
cas présent.
• Profil clinique de la FPI : âge > 50 ans, installation
progressive de la dyspnée, crépitants « velcros » des
bases, hippocratisme digital dans 50 % des cas.
• Profil TDM : rayon de miel, bronchectasies de traction,
peu ou pas de verre dépoli
• La PID apparaît parfois dans un contexte
différent :
– de connectivite avec présence de signes extra
thoraciques,
– d’asbestose avec notion de forte exposition
professionnelle à l’amiante.
Syndrome médiastinal
Tumeurs du médiastin antérieur
• Les 4 « T »
• « Terrible » lymphome
• Thyroïde
• Thymome
• Tératome
• Tumeurs thymiques (20 % des tumeurs
médiastinales)
• Tumeurs thyroïdiennes (goître plongeant)
• Tumeurs parathyroïdiennes
• Tumeurs germinales (8 à 10 % des tumeurs
médiastinales) (tératomes, séminomes et tumeurs
non séminomateuses)
• Kystes pleuro-péricardiques (7 % des tumeurs
médiastinales)
• Adénopathies
• Masses graisseuses
DOSSIER 50
Masse médiastinale
Thymome malin
Thymome malin
DOSSIER 51
Patiente de 38 ans
Sueurs, Amaigrissement
HODGKIN
Kyste dermoïde
(tératome)