Vous êtes sur la page 1sur 2

Martin Seligman

Martin E. P. Seligman, né le 12 août 1942, est un chercheur en psychologie et professeur à l'Université de


Pennsylvanie. Il a publié plus de 200 articles dans des revues scientifiques. Parmi les prix et distinctions reçus,
l’American Psychological Association l'a récompensé en 2006 pour sa contribution à la recherche fondamentale
en psychologie1. En 2002, une étude sur les 100 psychologues les plus éminents du XXe siècle 2 le classait
e e
au 13 rang des auteurs les plus cités dans les manuels d’initiation à la psychologie et le 31 plus éminent toutes
catégories confondues.
Son initiative la plus influente fut sans doute de lancer un nouveau champ : La psychologie positive.
La psychologie positive est une discipline de la psychologie fondée officiellement en 1998 lors du
congrès annuel de l'Association américaine de psychologie par son président de l'époque, Martin E.
P. Seligman (cf. son discours publié en 1999 dans le journal de l'APA, The American Psychologist).
Cependant, la psychologie positive a des racines plus anciennes. Certains de ses principes remontent
aux conceptions d'Aristote d'une nature humaine bonne et basée sur les vertus.
La psychologie positive ne doit pas être confondue avec la pensée positive, une pseudo-
science1 basée sur l'autosuggestion2, faisant l'objet de nombreux best-sellers vendus à des millions
d'exemplaires à travers le monde depuis les années 1950 3. La « psychologie positive » et la « pensée
positive » ont des origines tout à fait différentes40.
La psychologie positive, est un domaine de la psychologie, reconnu et développé par des
psychologues professionnels, qualifiés. Le domaine se construit sur la base des recherches
scientifiques publiées dans des revues révisées par les pairs (donc conformes aux pratiques
acceptées dans la communauté scientifique).
En revanche, « pensée positive » repose plutôt sur des ouvrages populaires et ne sont pas validés
scientifiquement. Par exemple, La Puissance de la pensée positive paru en 1952 est un classique du
genre dont l’auteur, Norman Vincent Peale, était un pasteur protestant.
La psychologie s’est principalement intéressée aux vulnérabilités de l’être humain et aux maladies
mentales, mais beaucoup moins au bien-être et à l’épanouissement. La psychologie positive vise à
rétablir cet équilibre en étudiant les personnes épanouies, résilientes et en bonne santé mentale.
La psychologie positive s’intéresse surtout à la santé, à qualité de vie et au bien-être, à ce qui rend les
humains résilients, heureux, optimistes, plutôt qu'aux sources des psychopathologies. L'hypothèse
de la psychologie positive est qu'en étudiant pourquoi et comment certains animaux et certaines
personnes surmontent mieux que d'autres les difficultés de la vie, il sera possible de trouver des
moyens de développer ces qualités chez tout un chacun. Son objectif est de promouvoir
l’épanouissement (en anglais, flourishing) et l’accomplissement de soi (en anglais, fulfillment), au
niveau individuel, groupal et social. La psychologie positive « étudie ce qui donne un sens à la vie »,
selon son fondateur, Martin E. P. Seligman. C'est l’étude des forces, du fonctionnement optimal et
des déterminants du bien-être.
ependant, la psychologie positive a des racines plus anciennes. Certains de ses principes remontent
aux conceptions d'Aristote d'une nature humaine bonne et basée sur les vertus.
Les méthodes utilisées en psychologie positive sont celles des psychologies scientifiques
(voir psychologie expérimentale) mais aussi des neurosciences (par exemple l'imagerie cérébrale),
des sciences humaines (sociologie, histoire), ou encore de l'économie (par exemple études de
corrélations entre PIB et bonheur dans les études sur le bien-être psychologique et la pauvreté
économique). Les méthodes utilisées sont diverses mais ont en commun de chercher à se baser sur le
recueil de données objectivement mesurées.
Cette nouvelle science de l’esprit et du comportement n’est pas qu’un ensemble de théories ! C’est
aussi une science appliquée : à partir des connaissances scientifiques, les chercheurs développent
des pratiques et interventions qui permettent d’apprendre à développer ses propres forces et
ressources psychologiques et mènent des études sur des sujets aussi passionnant que le bonheur, la
créativité, les caractéristiques des meilleurs moments de vie, la coopération…
La psychologie positive s’intéresse aux ressources de l’être humain, mais elle n’étudie pas
l’individu de manière isolée et individualiste. Au contraire, cette discipline s’intéresse aux
conditions et processus d’épanouissement et de coopération dans les relations, les groupes et les
institutions.

Vous aimerez peut-être aussi