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Petrole Brut Et Produit Petroliers SAIED 2016 3
Petrole Brut Et Produit Petroliers SAIED 2016 3
Ecole d’Arzew
Dpt Gaz, Raffinage & Pétrochimie
M. SAIED Miloud
GENERALITEES SUR LE PETROLE BRUT ET LES
PRODUITS PETROLIERS
PARTIE 1
GENERALITES SUR LE PETROLE BRUT
I - COMPOSITION DES PÉTROLES BRUTS
II - LES HYDROCARBURES
1 - Familles d’hydrocarbures
4 - Les hydrocarbures non saturés comportant des cycles benzéniques : les aromatiques
5 - Les hydrocarbures non saturés comportant des doubles liaisons ou oléfines
6 - Composition des coupes pétrolières
III - LES COMPOSÉS SULFURÉS
1 - L’hydrogène sulfuré H2S
2 - Les mercaptans
3 - Les sulfures
4 - Les composés thiocycliques
IV - COMPOSÉS OXYGÉNÉS, AZOTÉS ET ORGANOMÉTALLIQUES
INTRODUCTION
forme de liquides plus ou moins visqueux . Leur couleur varie du vert au brun noir et
dégagent une odeur d’hydrogène sulfuré , de térébenthine ou simplement d’hydrocarbures.
Huiles de bases
Fuel domestique
Pétrole
brut
Carburéacteur
Essence auto
Chacun des produits raffinés issus du pétrole brut trouve un usage spécifique :
le gaz de pétrole liquéfié (GPL) est un carburant pour les véhicules à gaz ;
les gaz butane et propane sont utilisés pour les besoins domestiques ;
13
COMPOSITION DES PÉTROLES BRUTS
Les pétroles bruts, les gaz naturels, les coupes pétrolières, contiennent une très
grande variété de composés chimiques qui sont constitués de deux éléments
principaux : le carbone et l’hydrogène. On trouve également au sein de certains
de ces composés d’autres éléments qui sont souvent considérés comme des
impuretés : il s’agit du soufre, de l’azote, de l’oxygène et de certains métaux
comme le Nickel et le Vanadium.
Par ailleurs, très appréciés dans les carburants pour moteur à essence, les
aromatiques sont au contraire très néfastes à la qualité des carburants pour
moteurs Diesel et pour réacteurs d’avion.
- les mercaptans
- les sulfures
Ces très grosses molécules tendent en général à s’agglomérer pour donner des
micelles appelés asphaltènes qui existent dans les pétroles bruts à l’état dispersé
dans le milieu hydrocarbure.
Ces asphaltènes restent concentrés dans les coupes pétrolières les plus
lourdes, non distillables et constituent le principal obstacle aux opérations de
conversion profonde des produits pétroliers.
PARTIE II
FRACTIONNEMENT INITIAL DES PÉTROLES BRUTS
I-COUPES PÉTROLIÈRES
– La coupe gaz + essences est condensée en tête de colonne puis soutirée du ballon de reflux;
l'autre partie du liquide du ballon retourne à la colonne pour assurer le reflux.
– Le liquide qui en résulte descend de plateau à plateau dans la colonne en s'alourdissant
peu à peu et il est soutiré en partie quand sa composition se rapproche de celle d'un
produit recherché.
– Le débit de liquide issu du brut (liquide du brut) a, de même, une composition qui se
rapproche de celle du résidu atmosphérique.
• STRIPAGE DES PRODUITS
– Il est nécessaire de réaliser leur revaporisation partielle ce qui permet d'éliminer les
produits trop volatils. Cette opération s'appelle STRIPAGE.
– Le stripage est réalisé dans de petites colonnes annexes (ou strippers) pour les soutirages
latéraux et dans le fond de la colonne atmosphérique pour le liquide du brut.
– La revaporisation partielle est obtenue par injection de vapeur d'eau (stripage à la vapeur)
ou par rebouillage (coupe kérosène) (stripage à la chaleur)
Elle permet :
•Notation des température pour I.B.P., 5% de volume distillé, 10%, 20%....90%, 95%
•Notation du résidu et des pertes
Les qualités de fractionnement sont souvent formulées en termes de Gap ou de Overlap des
produits considérés. Si le fractionnement est parfait, il n'aurait aucun composé commun entre
deux coupes successives, le point final TBP de la coupe légère serait confondu avec le point
initial de TBP de la coupe lourde. Les courbes ASTM des deux produits présenteraient un
décalage positif appelé Gap, dans le cas contraire c.à.d. décalage négatif (recouvrement)
Overlap.
Comme les points initiaux sont généralement imprécis. Ce sont les points 5% (ou 10%)et les
points 95% (ou 90%) qui sont retenus pour déterminer la qualité de fractionnement. La figure
suivante illustre les notions de Gap et Overlap.
GAP
OVERLAP
Chromatographie et C.P.G.
Principe :
Adsorption plus ou moins forte des solutés sur un solide adsorbant, suivant l ’affinité chimique
Phase stationnaire
Solvant directement greffé sur la colonne : colonnes capillaires
La distinction par le KUOP est moins forte que par les méthodes modernes, mais encore très utilisée car
facile et rapide
Facteurs de caractérisation
Peu utilisé
Dans le cas d’un mélange dont les constituants sont connus individuellement, on pondère les
coordonnées critiques vraies des hydrocarbures purs, selon la règle de KAY (pondération molaire).
Propriétés Physiques de Substances Pures
Comportement de Gaz Réels -Facteur de Compressibilité
Composants Purs
Ce qui a été considéré pour les gaz parfaits (volume négligeable des molécules et pas d’attraction ou
repulsion entre elles) n’est pas vrai pour les gaz réels, et c’est ce qui les fait dévier de la loi des
gaz parfaits.
Plusieurs équations d’états (EDE) ont été développées afin de corréler les variables
P, V , T avec les mesures expérimentales, et d’exprimer une meilleure relation
entre ces variables.
Un facteur de correction appelé Facteur de Compressibilité ou Facteur Z a été introduit
dans l’équation des gaz parfaits
PV ZnRT
Gaz Parfait : Z 1; Z peut être sup érieur ou égale à 1 pour les gaz réels , dependant de T , P , yi
Z Peut être déterminé expérimentallement :
- Mesurer volume à T et P
- Résoudre l’EDE pour Z
PV ZnRT Z
Beaucoup de travaux expérimentaux ont conduit à l'établissement d'un rapport entre
le facteur de compressibilité et la pression et température
Donc, actuellement, y a aucun besoin de travail expérimental puisque beaucoup
d'information existent sur le changement de Z avec P, et T pour des corrélations
basées sur la loi des états correspondants.
La loi des états correspondants propose que tous les gaz auront le même comportement
quand ils sont analysés en termes de pression réduite, volume réduit, et température
réduite, ou autrement dit la déviation par rapport à la loi idéale de n'importe quel gaz
réel est proportionnellement la même pour différents gaz quand ils sont dans les mêmes
conditions correspondantes (conditions réduites).
Propriétés réduites
P T V
Pr Tr Vr
PC TC VC
Méthane Ethane
92
Diagramme de facteur de compressibilité
Propane
93
Mathematical correlation
V Z RT 1
Volume Spécifique
m P MWa g
p MWa
RT
g MWa MWa
p MWair MWair 28.96
RT
Constante des Gaz Parfaits
Déterminer la masse volumique du mélange gazeux suivant. Considérer le mélange réel à 1000 psia
et 100 °F.
Composant yi
C1 0.75
C2 0.07
C3 0.05
C4 0.04
C5 0.04
C6 0.03
C7 0.02
Solution
Composant yi MWi y i MWi TC i R y i TC i PC i psia y i PCi
C1 0.75 16.04 12.030 343.5 257.6 673 504.7
C2 0.07 30.07 2.105 550.1 38.5 708 49.6
C3 0.05 44.10 2.205 666.2 33.3 617 30.9
C4 0.04 58.12 2.325 765.6 30.6 551 22.0
C5 0.04 72.15 2.886 847.0 33.9 485 19.4
C6 0.03 86.18 2.585 914.6 27.4 434 13.0
C7 0.02 100.21 2.004 972.8 19.5 397 7 .9
MW a 26.14 TPC 440.8 PPC 647.5
m V ZRT 1 P MWa
PV ZnRT Z g
MW RT m P MWa ZRT
a
1000 x 26.14
Finalement : g 6.00 lb / ft 3
0.725 x 10.73 x 560
Exercice
Recalculer la masse volumique, de l’exercice précédent, en estimant les pseudo
propriétés réduites.
Solution
1. Calculer la densité du mélange gazeux
MWa 26.14
g 0.903
29.96 29.96
TPC 168 325 x 0.903 12.5 x 0.9032 451 R
PPC 677 15.0 x 0.903 37.5 x 0.903 2 660 psia
3. Trouver les propriétés pseudo réduites
560 1000
TP r 1.24 PP r 1.52
451 660
sin b
b n
a sin a
20 4
nD nT
D 4 10 ( 20 T )
Indice de réfraction :
Méthode n,d,M :
Possibilité de corrélation
entre ces 3 facteurs
et la composition chimique
du pétrole brut
Tension de Vapeur Reid
La tension de vapeur d’un liquide mesure sa tendance à s’évaporer pour une température donnée.
C’est la pression pour laquelle s’établit l’équilibre liquide-vapeur. Un liquide est d’autant plus volatil
que sa pression de vapeur est forte.
La tension de vapeur Reid ou TVR se détermine au laboratoire suivant la norme ASTM D 323 pour les
essences et ASTM D 1267 pour les gaz liquéfiés.
•Le volume de la chambre à air est environ de 550 cm3.
•Le volume de la cuve à échantillon est de 140 cm3.
Elle est mesurée à la température de 37,8°C (100°F) et s’exprime en kg/cm2, psi ou mbars.
La TVR des essences est comprise le plus souvent entre 400 et 1200 millibars.
Dans le cas des GPL, on mesure directement la tension de vapeur vrai.
NB:
Limiter la tension de vapeur d’un produit revient donc à limiter la quantité des produits légers qu’il
peut contenir. Cette limitation est évidemment en relation direct avec les caractéristiques de stockage
pour ce qui est de leur résistance à la pression.
Point Eclair
C’est la température minimale à laquelle il faut porter le liquide testé pour que les vapeurs émises
brûlent spontanément en présence d’une flamme (explosion-éclair).
La norme utilisée varie avec la nature du produit (léger, lourds) :
Cet essai nous renseigne qualitativement sur la teneur en produit volatil. Il est important pour la
sécurité lors des opérations de stockage et de transport et pour le réglage de l ’unité de stripping.
Point Eclair
Point Eclair
Point Eclair
Point Eclair
Point Eclair
Point de feu - point d’inflammabilité
Apres avoir atteint le point éclair, si on continu de chauffer notre échantillon, on obtient une flamme
Point de trouble :
C’est la température à laquelle les hydrocarbures paraffiniques, normalement dissous dans le
mélange commencent à se solidifier et à se séparer lorsque le produit est refroidi dans des conditions
normalisées (norme ASTM D 97).
Point d’écoulement :
C’est la plus basse température à laquelle le produit est susceptible de couler encore. Généralement,
le point d ’écoulement se situe à 3°C au-dessus du point de congélation.
L’intérêt de ces deux points est de définir une limite de température pour le pompage de notre produit
et de donner une idée de sa teneur en paraffines.
Point de trouble - point d ’écoulement
Point de trouble - point d ’écoulement
Freezing Point
C’est la température à laquelle les cristaux formés au cous d ’un refroidissement disparaissent quand
on laisse remonter la température (norme ASTM D 2386).
C ’est une mesure spécifique au carburéacteur. Elle est d ’une grande importance pour la sécurité.
La différence entre le point de congélation et le freezing point ne doit pas dépasser 3°C
Température limite de filtrabilité
Point de fumée :
Point de goutte des graisses lubrifiantes
C’est la température à laquelle une graisse passe de l ’état semi-solide à l ’état liquide dans les
conditions normalisées (norme ASTM D 566).
Le principe de la mesure consiste à chauffe la graisse lubrifiante à une vitesse définie dans un
récipient normalisé jusqu ’à un changement d ’état permettant la chute d ’une goutte.
Point de ramollissement des bitumes
Le principe consiste à mesurer l‘enfoncement d’une aiguille de masse 100g normalisé dans un
échantillon bitumineux pendant 5 secondes . Norme ASTM D
Ductibilité des bitumes
Le principe consiste à mesurer l'allongement à la rupture d'une éprouvette de forme déterminée que
l'on étire à une vitesse et à une température imposée (norme ASTM D 113)
La viscosité :
Définition: la viscosité est une grandeur physique qui mesure le résistance interne à l'écoulement d'un fluide,
résistance due aux frottements des molécules qui glissent les unes contre les autres.
On définit 2 viscosités :
La viscosité absolue ou dynamique : pascal-seconde, centipoise
La viscosité cinématique : =/ en m2/s ou en centistockes ( 1cSt = 1 mm2/s).
Donc nous devons choisir dans la formulation du carburant des produits qui sont résistants à l ’auto-
inflammation.
On connaît des produits purs s’auto-inflammant facilement : Paraffines et oléfines normales de plus de 4 atomes
de carbones.
Inversement, les produits intéressants sur ce point sont: Paraffines et oléfines fortement ramifiées et
Indice d’octane des essences:
Indice d’octane des essences:
Le phénomènes du cliquetis
Indice d’octane des essences:
Incidents liés au cliquetis
Indice d’octane des essences:
Facteurs influençant l’apparition du cliquetis
Indice d’octane des essences:
Indice d’octane des essences:
Indice d’octane des essences:
Indice d’octane des essences:
Indice d’octane des essences:
Indice d’octane des essences:
Indice d’octane des essences:
Indice e citane:
Indice e citane:
Indice e citane:
Indice e citane:
Indice e citane:
Pollution des moteurs Diesel:
Pollution des moteurs Diesel:
Teneur en cendres et résidu Conradson
Teneur en résidu Conradson (ASTM D 189):
C’est la détermination du carbone résiduel obtenu après évaporation et pyrolyse d’un produit pétrolier. Il nous
renseigne sur la tendance d ’un produit pétrolier à former du coke. Il est très utile pour caractériser des charges
pour craquage catalytique.
Point d'aniline
C'est la température la plus basse à laquelle des volumes égaux d'aniline NH2
et de produit à analyser sont complètement miscible, la rupture de la
miscibilité étant le point d'aniline
Le point d'aniline est en relation avec l'aromaticité du produit
10 cm3 de chaque volume (aniline et produit à analyser) sont introduit dans une éprouvette.
On chauffe et on agite jusqu'à miscibilité totale (obtention d'une seule phase). On refroidit
jusqu'à apparition d'un trouble. C'est la démixtion.
Corrélations
Ex : Walsh et Mortimer : P.A. = -204,9 - 1,498 NC50 + 100,5 (NC50)1/3)/d
Teneur en eau et sédiments :
L'eau contenu dans le pétrole est chargé en sels, émulsionnée avec une grande quantité de sable
d'asphaltène ect...
La mesure se fait par centrifugation du produit dilué dans du benzol. L'eau et les sédiments plus
lourds se regroupent au fond de l'éprouvette.
Le normes utilisées sont : ASTM D96, NF M07-020 et NF T60-113
La teneur en sels est liées en grande partie à la teneur en eau. Les sels généralement présent sont
NaCl, MgCl2 et CaCl2. Leur présence est due soit au contact avec de l'eau salée du gisement, soit
avec l'eau de mer lors du transports.
Méthode de mesure : AFNOR NF M07-023
La prise d'essai est épuisée à l'eau en présence d'un solvant et d'un agent démulsifiant. Les chlorures
sont dosés volumétriquement dans l'extrait aqueux.
Si l'extrait contient des sulfures, il faut les éliminer avant titrage.
Eaux et Sédiments (B.S.W)
— Norme ASTM D 96 et D 1796 —
Teneur en soufre
Soufre total:
C ’est la détermination du pourcentage en masse des produits sulfurés se trouvant dans les produits
pétroliers.
Quatre méthodes sont utilisées pour ce cas :
•Méthode à la lampe (ASTM D1266)
•Méthode à la bombe (ASTM D 129)
•Méthode au tube de quartz (ASTM D 1551)
•Méthode Wickbold (AFNOR T 60-142)
Toutes ces méthodes font appel à une combustion de l ’échantillon; les produits de combustion du
soufre (SO2, SO3) sont transformé en acide sulfurique dans une solution oxygénés ou en présence
d excès d’O2.
Les ions sulfates sont dosés par une méthode qui dépend de la teneur en soufre et de la méthode.
Corrosion à la lame de cuivre
bars.
Pétrochimie. (25%)
Japon
Gaz de pétrole liquéfié
Pression de vapeur relative à Comprise entre 11,5 et 19,3 Inférieure ou égale à 6,9 bars
50°C bars
Teneur en soufre 0,0005 % en poids
Composés sulfurés Absence de réaction à l’essai
de plombite de sodium
Corrosion lame de cuivre 1 b maximum
Pression de vapeur : nécessaire car les pressions d ’épreuve des bouteilles sont basées sur les
Soufre : corrosif. Attaque les récipients métalliques et la tuyauterie. Nécessaire également à cause
de l ’odeur.
Italie 25/75 - -
% propane / % butane
Utilisation du GPL-C: stocké sous 13 bars. Introduit sous forme gazeuse dans des moteurs classique
à allumage commandé.
Avantages : très peu polluant (absence d’aromatiques et d’additifs, très peu de soufre).
Essences automobiles
Caractéristiques et spécifications
Propriétés physiques :
Elles exercent une influence primordiale sur l ’alimentation et la combustion que ce soit au cours
du démarrage qu’au cours du fonctionnement (par temps chaud ou froid).
Les plus importantes sont celles liées à la masse volumique et à la volatilité.
La chaleur de vaporisation et la viscosité sont également importantes, mais moins.
Essences automobiles
Masse volumique :
Elle varie suivant la qualité de l’essence et les pays. En général, les spécifications sont:
• Super : 0,77 kg/l à 15°C.
• Ordinaire : 0, 765 kg/l à 15°C.
• Super sans plomb : 0,78 kg/l à 15°C.
En réalité, ces valeurs ne sont jamais atteintes. Les mesures faites donnent plutôt les valeurs
suivantes :
• Super : 0,75 kg/l à 15°C.
• Ordinaire : 0, 725 kg/l à 15°C.
• Super sans plomb : 0,76 kg/l à 15°C.
Essences automobiles
Masse volumique :
Comme de plus, la masse volumique des produits varie avec la température, et spécialement
celles des coupes légères :
t 15C k T 15
Masse volumique :
Exemple :
A 25°C, pour une essence super de masse volumique de 0,75 kg/l à 15°C, nous avons:
25C 0,75 8,5 104 25 15
25C 0,7415 kg / l
à 35°C, nous aurons 0,733 kg/l.
donc un réservoir de 60 litres contiendrait entre 44 et 45 kg suivant la température entre 15 et
35°C.
Essences automobiles
4) Les effets de pollution peuvent également être non négligeable si les variations de masse
volumique sont trop fortes; En effet, les variations de richesse peuvent entraîner :
Soit des mélanges trop pauvre :
•Difficultés de conduites.
•Usures rapides du moteur et des huiles de lubrifications)
Soit des mélanges trop riche :
•Fortes émissions d'imbrûlés.
•Consommation excessive).
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L’utilisateur aurait intérêt à utiliser le carburant le plus dense compatible avec les autres
spécifications, car il lui offre le meilleur PCI et la plus basse consommation. Un accroissement de
4 à 5 % de la masse volumique réduit la consommation de 3 à 5 %.
Toutefois, la contrainte économique (prix de revient) et la souplesse nécessaire au raffineur
(approvisionnement variable, demande fluctuante) contraint à une essence d’une masse
volumique donnée et à une plage de variation de 0,02 à 0,03.
Une certaine vis à vis des conditions météorologique est également nécessaire.
Essences automobiles
Volatilité :
Courbe de distillation :
La courbe de distillation des essences est une distillation ASTM.
Les spécifications sont les suivantes :
10% à 70 °C
Ecart (5% - 95%) 60°C
50% au moins à 140 °C < 2,5 % Super
95% au moins à 195°C Résidu
< 3 % normal
PF 205 °C
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Volatilité :
En pratique, les points 70°C et 100 °C, désignés par E70 et E100 sont particulièrement observés.
En moyenne :
Ceci pour permettre à la fois une mise en action à froid et un comportement à chaud satisfaisant.
A remarquer que l ’essence ordinaire est légèrement plus volatil que le super.
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Volatilité :
Le point final varie d ’un pays à l ’autre mais ne dépasse pas 215 °C dans tous les cas.
En pratique, il ne dépasse pas 200 °C.
En effet, la présence de fractions trop lourdes entraîne :
• Encrassement de la chambre de combustion.
• Consommation plus élevée.
• Dilution du lubrifiant.
• Usure prématuré du moteur.
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Volatilité :
classiques présentent des PVR comprises entre 400 et 1200 mbars. Les spécifications dépendent
des saisons :
La PVR permet de fixer une volatilité maximale, alors que la courbe de distillation fixe une
volatilité minimale.
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Volatilité :
C4 - C5.
Volatilité :
Indice de volatilité :
Appelé également Fuel volatilité Index FVI.
FVI = PVR + 7 * E70
PVR : mbar.
E70 : en pourcentage volumique.
Cette indice exprime le rôle du carburant à chaud dans le moteur. Il est fonction de la saison :
• Inférieur à 900 en été.
• Inférieur à 1000 au printemps et en automne.
• Inférieur à 1150 en hiver.
Mais les constructeurs automobiles exigent un FVI inférieurs à 850 en été.
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Volatilité :
Rapport V/L :
Surtout utilisé au Japon et au USA.
A température et pression fixées, le rapport V/L correspond au volume de vapeur formé par unité
de volume de liquide pris à 0°C.
La volatilité du produit s ’exprime alors par les niveaux de température pour laquelle (V/L) = 12 ou
20 ou 36.
Des corrélations permettent de relier (V/L)X avec la PVR :
T(V/L) = 12 = 88,5 - 0,19 E70 - 42,5 PVR
T (V/L) = 20 = 90,6 - 0,25 E70 - 39,2 PVR
T (V/L) = 36 = 94,7 - 0,36 E70 - 32,3 PVR
T(V/L) = 12 : Température en °C pour laquelle V/L = 12.
E70 : % distillé en volume à 70°C.
PVR : en bar.
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Viscosité :
Ce n’est pas un paramètre déterminant pour les essences. Elle reste d’ailleurs faible et inférieur à 1
cSt jusqu’à - 20 °C.
Chaleur de vaporisation :
La plus part des hydrocarbures constituant l ’essence présentent des chaleurs de vaporisation
voisines, de l ’ordre de 300 kJ/ kg à 350 kJ/kg.
Elle n’influencent pas le processus d ’alimentation et de combustion.
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Propriétés chimiques :
Indice d’octane :
Donc nous devons choisir dans la formulation du carburant des produits qui sont résistants à
l ’auto-inflammation.
On connaît des produits purs s’auto-inflammant facilement :
Paraffines et oléfines normales de plus de 4 atomes de carbones.
Inversement, les produits intéressants sur ce point sont:
Paraffines et oléfines fortement ramifiées.
Aromatiques.
Une méthode a été mise au point pour déterminer le cliquetis d ’un moteur à partir d ’un produit
représentant ces 2 familles :
Indice d’octane :
CH3
Indice d’octane :
Indice d’octane :
RON MON
Le régime de rotation (tr/mn) 600 6 900 9
La température d’admission 48°C à 1 bar 38°C 14
de l’air
La température d’admission - 148,9°C 1
du carburant
L’avance à l’allumage (°r) 13 14 à 26
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Indice d’octane :
Le MON est toujours plus faible que le RON, la différence, qui peut varier entre 10 et 12 points, est
expérimentales.
La plupart des essences se rangent dans un domaine entre 90 et 100 pour le RON, et 80 à 90 pour
le MON.
Indice d’octane :
Paraffines :
Pour les normales paraffines, le RON baisse très vite avec le nombre de carbone et s’annule par
définition à n-C7. Par contre, une ramification des paraffines (iso-paraffines) permet de maintenir
le RON entre 90 et 100.
Pour toutes les paraffines, le MON n’est que légèrement inférieur au RON (2 à 3 points).
Oléfines :
Elles présentent des caractéristiques d’évolution équivalente à celles des paraffines, mais avec
quelques différences notables :
Leurs indices d ’octane est nettement supérieur pour un même nombre de carbone.
Le MON est nettement plus faible que le RON (de 10 à 15 points).
Cette valeur du MON limitent donc leurs utilisations.
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Naphtènes :
Ils présentent des RON plus élevés que leurs homologues ouvert, mais diminuent rapidement. La
longueur de la chaîne et sa ramification deviennent très vite prépondérant.
Aromatiques :
Les aromatiques présentent des RON de l ’ordre de 110 à 120 et des MON de 100 à 110. Ils ont tous
le même comportement car c’est l ’influence de la molécule benzénique qui reste toujours la plus
forte.
Conclusion :
De la comparaison des familles d’hydrocarbures, nous pouvons en déduire qu’il serait intéressant
de privilégier les coupes riches en aromatiques et en isoparaffines.
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% vol
Type de base
Super à 0,15 gPb/l EuroSuper Superplus
Coupe C4 2-4 2–4 2–4
Essence direct distillé 5 - 10 0-8 0–5
Essence craquage cata 20 - 40 15 - 35 10 – 25
Réformat 30 – 60 35 - 60 45 – 80
Isomérat 0-5 0-5 0–8
Alkylat 0 - 10 0 - 15 0 – 20
MTBE 0-3 0-5 0–9
RON 95 96,5 99,5
MON 84 85,5 88
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En Europe :
La disparition de l ’ordinaire plombé et la quasi disparition du super plombé ont fait évoluer les
normes ces dernières années. Les nouvelles, qui ne sont plus seulement nationales mais
européenne sont :
L ’EuroSuper : qui remplace l ’ordinaire présente un RON minimum de 95 et un MON minimum
de 85.
Le Superplus : qui remplace le superplombé présente un RON minimum de 98 et un MON
minimum de 88.
Aux USA:
On combine les 2 indices : (RON + MON) / 2.
Il existe alors 3 variétés de carburant :
Regular : 87
Intermediate : 90
Premium : 93
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Spécifications Nationales:
En Algérie :
Nous utiliserons encore pour quelques années des carburants plombés. Les normes sont donc
restées les suivantes :
Normal : un RON compris entre 89 et 92 (90).
Super : RON compris entre 97 et 99 (96).
Le gazole
Propriétés physiques:
Masse volumique :
Propriétés physiques:
Courbe de distillation ASTM :
Sachant que le mode de fonctionnement d’un moteur Diesel nécessite la pulvérisation du carburant
pour une vaporisation rapide, il est donc nécessaire de bien connaître ses caractéristiques de
volatilisé.
Généralement:
PI autour de 170°C
•65 % à distillé au maximum à 250°C.
•85% à distillé au moins à 350°C.
•95% à distillé au moins à 370°C.
•PF autour 350°C pour la distillation atmo, et 400°C sous vide.
Dans quelques pays nordiques (Finlande…), il s'avère nécessaire d’incorporer des fractions plus
légères pour augmenter la volatilité
Le gazole
Propriétés physiques:
Point éclair:
Les spécifications changent suivant les pays et leurs climats, elle est comprise entre 60 et 120°C.
Généralement, on calcule le point éclair à partir du point initial de distillation ASTM du gazole.
PE = PI - 100 (°C)
L’ajout de coupes légères pour améliorer la volatilité fausse cette corrélation.
Le gazole
Propriétés physiques:
Viscosité:
Pertes de charges élevés
Finesses des gouttelettes insuffisantes
Propriétés physiques:
Caractéristiques à froid:
Elles sont principalement dues à la présence de paraffines, et particulièrement des chaînes
linéaires.
Point de trouble:
Le plus souvent, il est compris entre 0 et - 10°C. A ces températures là, les paraffines commencent
à se séparer du reste du produit et à cristalliser.
Point d ’écoulement :
Il est compris entre -15 et -30°C.
Point de filtrabilité :
C ’est la température minimale pour laquelle un volume déterminé de gazole traverse en un temps
limité, un appareil de filtration.
Pour les gazoles classiques, il est compris entre -15 et -25 °C, mais pour les climats très froids, il
doit être compris entre -20 et -45°C.
Le gazole
Propriété chimique:
Propriété chimique:
IC = Y + 0,15 (100-Y)
Y : % de n-cétane.
La mesure se fera dans un moteur CFR équipé d’une chambre de combustion Diesel
Le gazole
IL faut bien préciser que , contrairement à l ’indice d ’octane, l ’indice de cétane n’a pas d’effet direct
sur le moteur et son rendement.
-d’éviter les démarrages difficile à froid.
-de limiter les fumées.
Par contre il permet de
-de limiter les bruits.
-de limiter la pollution.
Pour les zones à climat tempérées, les normes demandent un indice de cétane minimal de 49, et les
constructeurs de 50. Généralement, il se situe entre 50 et 55.
Pour les zones très froides dites « arctique », les normes se situe dans une fourchette comprise entre
45 et 50.
Le gazole
Propriété chimique:
: à 15°C en kg/l
T50 : température à laquelle 50% du volume à distiller, en °C.
PA API
DI
100
IC 0,72 DI 10
IC PA 15,5
PA : Point d ’Aniline en °C.
Remarque : les normes demandent maintenant un IC mesuré et un CCI calculé pour vérifier le
niveau d’additivation. La différence ne doit pas dépasser 1 à 2 points.
Le gazole
Additifs fluidifiants:
Ce sont des copolymères.
Ils favorisent l ’abaissement du point de filtrabilité et le point d ’écoulement, mais pas du point de
trouble.
La réduction du point de filtrabilité est comprise entre 6 et 12 °C pour des doses de 200 à 600 ppm.
Ils agissent en favorisant la dispersion des cristaux de paraffines t en es empêchants de se
regrouper.
Additifs pour point de trouble:
Ce sont des polymères qui s ’associent avec les paraffines tout en les solubilisant.
Les gains ne sont pas très importants en termes de températures (2 à 4°C), mais sont primordiales
pour le raffineur.
Le gazole
Résidu
atmosphéri
Charge Brut paraffinique Brut naphténique Distillats sous vide Résidus sous vide
que
désasphalté
Hydrocraq Viscoréduc Cokéfactio Hydrocraq
Procédés Distillation atmosphérique Distillation atmosphérique FCC
uage tion n uage
Rendement
30,3 32,8 36,7 29,2 47,2 10 – 15 30 – 40 5 – 15 35 20
(% masse)
Masse volumique à
0,835 0,825 0,843 0,827 0,856 0,93 0,814 0,845 0,9 0,807
15°C (kg/l)
PI (°C) 170 180 170 180 170 170 220 170 170 260
Distillation
PF (°C) 370 375 400 350 370 370 370 370 370 380
Point de trouble (°C) -5 -2 +1 - 10 - 20 -5 - 17 -4 -8 - 13
Point d’écoulement
- 12 -9 -6 - 18 - 33 - 14 - 20 - 18 - 20 - 18
(°C)
Indice de cétane 50 51 54 54 43 24 64 40 28 70
Teneur en soufre
0,12 0,04 0,83 0,80 0,09 2,8 0,001 2,33 2,10 0,0005
(% masse)
Le Carburéacteur
Introduction :
Plus communément appelé Kérosène, il est destiné aux avions à réaction et plus généralement à
l’aéronautique.
C’est un carburant qui contrairement aux autres coupes (GPL-C, essences, gazole, est destinée, non
à des moteurs, mais à des turbines. Il présentera donc des spécifications particulières.
Egalement en raison des conditions particulières de son utilisation, sa fabrication est
particulièrement contrôlé à tous les stades.
Parmi ces spécifications, citons :
- Encombrement.
- Propriétés en Altitude (faible température…).
- Sécurité d’emploi.
Le Carburéacteur
Une turbine à gaz fonctionne d’une manière totalement différente d’un moteur à 4 temps.
En effet, le déplacement de l’avion est assuré par la poussé due aux gaz d’échappement.
Les caractéristiques chimiques relatives à l’auto-inflammation ne présentent ici aucun intérêt
particulier.
Les propriétés déterminantes d ’un carburéacteur sont plutôt liées à la préparation du mélange air-
carburant, au rayonnement de la flamme et à la formation éventuelle de dépôts de carbone.
Enfin pour les avions supersonique, une grande stabilité thermique est nécessaire.
Le Carburéacteur
Caractéristiques physiques :
Masse volumique :
La masse volumique des carburéacteurs est généralement comprise entre 0,77 et 0,84 kg/l. Elle se
situe donc entre celle des essences et celle des gazoles.
C’est un bon compromis entre le pouvoir calorifique et la masse du carburant. En effet, n’oublions
pas que ce carburant fait parti de la masse à soulever.
Volatilité :
Une volatilité élevée favorise la préparation du mélange carburé. Le carburant doit se vaporiser
rapidement et se mélanger intimement avec l ’air.
Le point 10% de distillation doit être atteint avant 204°C pour la majorité des carburéacteurs.
Le point finale doit être inférieur à 300°C.
Le Carburéacteur
Caractéristiques physiques :
Tension superficielle :
Elle permet une bonne pulvérisation. Sa variation avec la température doit être faible.
Les spécifications sont :
entre 26 et 28 mN/m à - 40°C
et entre 18 et 20 mN/m à 80°C.
Viscosité :
La viscosité intervient également dans la pulvérisation et dans le pompage, surtout à basse
température.
Elle est fixée à moins de 8 mm2/s à -20°C.
Le Carburéacteur
Caractéristiques chimiques :
Pour maintenir un rendement thermique élevé et assurer la longévité des équipements, il faut
limiter les échanges de chaleur par rayonnement et favoriser la conduction et donc limiter la
formation de dépôts de carbone.
En général, les n-paraffines et les n-oléfines brûlent en donnent une flamme claire, alors que les
cycles produisent une fumée fuligineuse.
Pour cette raison, la teneur en aromatique et limitée à 20%.
Le Carburéacteur
Caractéristiques chimiques :
Point de fumée :
Caractéristiques chimiques :
Indice de luminométrie :
Cette procédure consiste à déterminer l’augmentation de la température à différentes hauteurs de
flamme. L’appareil est étalonné à l’aide de deux Hydrocarbures : l’isooctane (indice 100) et la
tétraline (indice 0).
La spécification officielle est de 45. Mais généralement, les avionneurs demandent des
caractéristiques au-dessus de 50.
Les valeurs couramment observées sur les produits commerciaux varient entre 45 et 70.
Cette mesure étant directement liée à la teneur en aromatiques, le dosage direct d’aromatique tend
à se substituer à cette indice.
Le Carburéacteur
Caractéristiques chimiques :
Pouvoir calorifique :
Il conditionne le rayon d ’action de l ’avion. Cette caractéristique est difficile à optimiser car elle est
liée à la densité :
Si la densité augmente le pouvoir calorifique inférieur massique (PCIM) augmente, mais le pouvoir
calorifique inférieur volumique (PCIV) diminue.
Pour l ’avion de marchandise, le PCIM doit être élevé.
Pour l ’avion commerciale à long rayon d ’action, PCIV doit être élevé.
Le Carburéacteur
Caractéristiques chimiques :
Type de Produit Masse volumique (kg/l à 25°C) PCI M (kJ/kg à 25°C) PCI V (kJ/l à 25°C)
Caractéristiques chimiques :
Tenue au froid :
Généralement le réservoir d’un avion en altitude est soumis à une température comprise entre -
40°C et - 50°C. Il faut donc que le carburant reste liquide pour l’alimentation du réacteur.
Freezing point (ASTM D2386) :
C’est la température à laquelle les cristaux formés au cours d’un refroidissement disparaissent
au réchauffage.
Les spécifications demandent un freezing point de -50°C. Mais de plus en plus souvent, des
dérogations à - 48°C sont données.
A noter que la présence d’eau, même en faible quantité, rend le respect de cette spécification très
difficile.
Le Carburéacteur
Caractéristiques chimiques :
En effet, si la température décroît, l’eau devient moins soluble et commence à se déposer sous
formes de fines gouttelettes qui commencent à geler à 0°C.
Il est possible d’ajouter des additifs anti-glaces qui absorbent l’eau et abaissent le point de
congélation. Ces produits sont des éthers-alcools.
Par exemple :
CH3- O - CH2 - CH2 - OH 2- méthoxyéthanol
ou
CH3 - O - CH2 - CH2 - O- CH2 - CH2- OH (2méthoxyéthoxy) éthanol
Ces produits sont utilisés à des doses maximales de 1500 ppm.
Le Carburéacteur
Caractéristiques chimiques :
Stabilité thermique :
Le carburant circule dans tout l’appareil et assure plusieurs autres fonctions :
- Fluide de refroidissement (lubrifiant, air conditionnée)
- Equilibrage de l’avion dans certain cas.
Dans le cas des avions supersoniques, un réchauffement du réservoir est à prévoir en raisons des
frottements des parois sur l ’air.
Pour toutes ces raisons, le carburéacteur doit avoir une bonne stabilité thermique. Elle est
mesuré par un test appelé Jet Fuel thermal oxydation tester (JFTOT). Ce test exprime la
tendance du carburant à former des dépôts sur une surface métallique portée à haute
température (Norme ASTM D 3241).
L’échantillon passe sous une pression de 34,5 bars dans un tube en aluminium chauffé à 260°C.
Après 2h30, on enregistre la perte de charge à travers un filtre de 17 microns. Elle ne doit pas
dépasser 33mbars. On effectue aussi une cotation visuelle du dépôt sur le tube
Le Carburéacteur
Caractéristiques chimiques :
Point éclair :
Il doit être inférieur à 38°C pour l’aviation civile.
Pour l’aéronavale, elle doit être inférieure à 60°C.
Pour certain type d’avions (F117), les points éclairs sont de l’ordre de 20°C.
Domaines d’inflammabilité :
Lors de la montée en altitude, la diminution de la pression est susceptible de créer une masse
gazeuse inflammable. Des tests sont effectuées pour limiter ces masses.
Le Carburéacteur
Conductivité électrique :
Au cours de sa circulation dans les canalisations, le carburant se charge en électricité qui sera
longue à se dissiper car il est mauvais conducteur. Or l’explosion d’un mélange air-carburant
peut provenir d’une décharge d’électricité statique.
Pour éviter tout risque, la conductivité électrique du carburéacteur doit être comprise entre 50 et
450 pS/m. Ce résultat est obtenu à l’aide d ’additifs (sels métalliques de chrome notamment)
ajoutés à très faible doses (de l ’ordre de 1 ppm).
Le Carburéacteur
Corrosion:
Soufre : la teneur en soufre ne doit pas excéder 0,3% en masse.
La teneur en mercaptans est particulièrement importante en raison de leurs agressivités. Elle
est limitée à 0,003% (30 ppm).
Corrosion des métaux:
Deux tests pour la corrosion sont effectué pour les métaux utilisées dans l ’aéronautique (cuivre
et argent) :
•Corrosion à la lame de cuivre : 1.
•Corrosion à la lame d’argent : 1.
De plus, la corrosion est limitée par la limitation à 0,015 mg KOH/g de l ’acidité.
Il est interdit d’utiliser des additifs anti-corrosion car ils rendent inefficaces les filtres d ’eau.
Le Carburéacteur
Effets de l ’altitude :
Les pertes par évaporation doivent être évitées car elle limitent le rayons d’action.
Pour l’aviation Supersonique par contre, le réservoir peut atteindre une température de 80°C.
Classification :
Classiques :
C ’est le produit le plus largement utilisé. C ’est le TR0, appelé également JP8, F34, Jet A1.
C ’est le produit de l ’aviation civile.
Militaire :
Il est plus volatil que le TR0. Dénomination :TR4, JP4, F45, Jet B. Peu utilisé maintenant.
Militaire porte-avions :
Il est un peu plus lourd et moins volatils que le TR0. C ’est le TR5 ou JP 5
Les Fuels lourds
Viscosité :
Le fuel lourd doit toujours être réchauffé avant utilisation afin de favoriser sa mise en œuvre.
Suivant le mode de pulvérisation utilisé, la viscosité variera entre 15 et 70 mm2/s.
Pouvoir calorifique :
Il tourne autour de 40 000 kJ/kg car le rapport C/H est élevé et le fuel contient beaucoup
d ’impuretés.
On détermine quelquefois de manière approximative le pouvoir calorifique du fuel lourd à l’aide
de la formule suivante :
PCIm = 55,5 - 14,4 - 0,32 S
PCIm : pouvoir calorifique inférieur massique (kJ/kg).
: masse volumique en kg/l à 15°C.
S : teneur en soufre en % massique.
Les Fuels lourds
Carbone Conradson :
Le carbone Conradson d ’un fuel lourd atteint facilement 10% parfois même 20%, mais il n’y a
pas de normes à suivre.
Teneur en Asphaltènes :
Elle est généralement déterminé par précipitation à l ’aide de n-heptane (ASTM D32) soit par
des corrélations.
Un taux important d’asphaltènes et un carbone Conradson élevé entraîne toujours des difficultés
de combustion.
Indice de cétane des fuels lourds :
Il est compris entre 30 et 40, mais sa détermination est peu précise.
Rôle des impuretés présentes dans le fuel lourd :
Les métaux (vanadium, nickel, sodium) apporter par le pétrole lui-même doivent rester dans une
teneur inférieur à 300 ppm. En effet, le sodium et le vanadium peuvent former des sels
complexes fortement corrosifs.
Les Fuels lourds
Ce sont des produits provenant de coupes pétrolières relativement légères (C4 à C14). Ils sont
classés en fonction de leurs températures d’ébullitions.
Le s white spirits :
Un peu plus lourds que les essences spéciales (distillation entre 135 et 205°C), ils sont surtout
utilisés comme solvants additionnelles des peintures, mais rarement seuls car la teneur en
aromatiques est assez faible.
Pétrole lampant :
Il en existe 2 types : désaromatisés ou non. Ils sont les plus lourds solvants (C10 à C14). Ils sont
utilisés pour l ’éclairage ou la signalisation de secours.
Les américains ont une coupe très proche appelée kerosine solvant et qui peut servir pour les
encres d’imprimerie.
Les Solvants
Le benzène, le toluène et les xylènes ont un nombre d’utilisation très grand. Ils sont les produits
de bases de l’industrie pétrochimique ou chimique (organique).
Citons notamment :
- Solvants pour colles et adhésifs.
- Produits insecticides, fongicides, pesticides.
- Polymérisation.
Les Solvants
Volatilité :
Elle est très importante car elle détermine le temps de séchage d ’un produit solubilisé. La
valeur de la volatilité recherchée varie beaucoup avec la nature du produit solubilisé et sa
température d ’utilisation.
Elle est caractérisé par la courbe de distillation ou par la tension de vapeur.
Souvent, on se contente du point initial et du point final, et éventuellement de quelques points
intermédiaires.
On peut mesurer également la tension de vapeur.
Les Solvants
Pouvoir solvant :
Cette caractéristique est recherché lorsque :
- On veut diminuer la viscosité d’un produit.
- On veut mettre en solution un produit solide.
- On veut extraire certains constituants d’une charge.
Donc, un solvant doit posséder un fort pouvoir solvant, mais il doit souvent être sélectif.
Pour connaître le pouvoir solvant, on cherche à connaître la composition des aromatiques (bons
solvants).
Les Solvants
Degré de pureté :
Les impuretés dégradent les produits pétroliers et leurs performances. Les principales impuretés
recherchées sont :
- Soufre : lame de cuivre, Doctor test.
- Oléfines : indice de Brome.
- Acidité : neutralisation.
-Couleur : incolore pur, il devient jaune en présence d’aromatiques lourds.
Les Solvants
Odeur :
Les solvants sont le plus souvent utilisés en milieu clos. Ils ne doivent donc pas avoir d’odeur
désagréable et celle-ci doit être caractéristique du solvant utilisé.
Sécurité et toxicité :
Provenant de coupes légères, les solvants sont très inflammables et peuvent être explosifs. Il est
donc important de connaître leur point éclair.
D ’autre part, la présence de benzène peut être dangereuse, surtout en milieu fermé. Une teneur
limite de ce composé est souvent donnée
Les Naphtas
Ce sont les produits de bases de la pétrochimie, en particulier dans les vapocraqueurs. Leurs
caractéristiques générales sont proches de celles des solvants.
Deux caractéristiques sont formulées :
- La composition : à partir de la courbe de distillation, de la teneur en aromatique.
- Les impuretés : lame de cuivre, couleur, dosage d ’éléments particuliers si nécessaire.
De plus, il faut toujours connaître la masse volumique et la pression de vapeur.
Les lubrifiants
Classifications :
Elle a été établie en fonction de l’utilisation. La norme est ISO 6743/X. Exemples : fluides
Pour ce qui est des huiles moteurs, aucune classification n ’a encore été établie dans le système
internationale.
Les lubrifiants
Il existe toutefois la classification SAE développée au USA. Elle définit des « grades de
viscosité », dépendent des périodes de l ’année :
aW : pour l’hiver.
B : pour l’été.
aWb : annuelle (multigrade)
Les grades W sont au nombre de 6 et les grades b au nombre de 5.
Les grades sont établies en fonction de :
- La viscosité maximale à froid. Pour W
- La température maximale de pompage.
- La viscosité cinématique minimale à 100°C pour W et b
Les lubrifiants
Les huiles sont constitués d’un composant principal appelé base et d’additifs qui confèrent au
lubrifiant les qualités requises.
Les bases minérales:
elles proviennent du raffinage de coupe de distillation sous vide ainsi que de celui de résidus
atmosphériques désasphaltés. La base pourra avoir une structure paraffinique, naphténique ou
isoparaffinique suivant le brut d’origine et les traitement qu’il subit.
Le schéma classique de mise en œuvre est le suivant :
Les lubrifiants
Purification à l ’hydrogène
Les additifs :
Ils en existent pour de nombreuses propriétés :
- Les additifs de viscosité : polyméthacrylates, polyacrylates, polymères d’oléfines.
- Les additifs pour abaisser le point d’écoulement : polyacrylates.
- Les additifs détergents et dispersant : sulfonates, phénates …..
- Les additifs anti-usures et extrême pression : esters phosphoriques …
- Les additifs de lubrifications extrême : esters gras, acides gras.
- Les additifs anti-oxydant : dithiophosphates ….
- Les additifs anti-mousses : acrylates, fluorosilicones…
- Les inhibiteurs de corrosion : phosphates d ’amines….
Les lubrifiants
Viscosité :
Il s ’agit de la caractéristique essentielle de tout lubrifiant. On mesure le plus souvent la
viscosité cinématique en chronométrant le temps d ’écoulement de l ’huile dans un tube capillaire
calibré (ASTM D 381).
Indice de viscosité (V.I.) :
Il s’agit d’un nombre qui est le résultat d’un calcul faisant intervenir les viscosités à 40°C et à
100°C. Cette propriété peut être améliorée par des additifs.
Point d’écoulement :
Le point d ’écoulement des bases paraffiniques est lié à la cristallisation des n-paraffines. Celui
des bases naphténiques est lié à une augmentation importante de viscosité aux basses
températures.
Les lubrifiants
Propriétés des huiles :
D ’autres propriétés sont également déterminée :
- Point d’aniline.
- Point éclair.
- Carbone Conradson.
- Propriétés mécaniques : nombreux test (cône, bille...).
- Propriétés anti-oxydantes.
Large plage de températures en service Viscosité constante, Point d’écoulement, Stabilité thermique
Protection des organes lubrifiés Choix de la viscosité, pouvoir anti-usure, pouvoir anti-corrosion.
Introduction :
L’utilité des huiles dans un moteur automobile est multiple. En effet, par la réduction des pertes
cours du fonctionnement en continu, et par une réduction du temps de mise en action dans la
phase de démarrage.
Technologiques :
* La température : elle atteint 250°C dans la zone de segmentation, 160°C aux vilebrequins,
120°C dans le carter.
* Les frottements : multiples dans une voiture.
Environnementales :
* Température ambiante : température minimale de l’air ambiant qui conditionnent le
démarrage.
* L ’oxydation : par l’oxygène de l’air.
* La contamination de l ’huile : par les gaz brûlés, par les poussières (métallique ou autres), par
les composants élastomères.
Cas des huiles moteurs
Economiques :
* Economie d’énergie : Par réduction de la consommation.
* Economie d’huiles : par l’espacement des périodes de vidange.
* Possibilités de stockage prolongés : sans dégradation des qualités de lubrification.
* Limitation des coûts de fabrications.
En prenant en compte toutes ces considérations, les propriétés des huiles moteurs doivent être :
* Etat liquide entre -30°C et 250°C.
* Un régime hydrodynamique assuré dans la plupart des organes du moteur grâce à un film de
viscosité convenable
Cas des huiles moteurs
Dans les organes soumis à des contraintes limites, le pouvoir lubrifiant doit être assuré par des
composés polaires fortement adsorbés, le plus souvent chimiquement, pour former des films
moléculaires « onctueux » empêchant le contact des métaux.
L ’huile doit combattre les dépôts par son pouvoir détergent et dispersant (« miscellisation »).
Toutes ses fonctions ne peuvent être faites sans l’ajout d’additifs appropriés.
Remarque : Lubrification hydrodynamique ou parfaite : l’épaisseur de la couche de lubrifiant
est supérieure à la hauteur des aspérités métalliques et qu’un film sépare complètement les
surfaces métalliques.
Cas des huiles moteurs
Elles sont issues de la distillation d’un pétrole brut lourd. Par exemple, l ’Algérie importe du
résidu atmosphérique du moyen-orient pour Arzew.
Suivant leurs origines, on distingue :
Les bases issues du raffinage :
Elles couvrent l’essentiel des besoins courant (90%). Le raffinage se fait en 5 étapes :
Distillation sous vide.
Désasphaltage au propane du résidu SV.
Désaromatisation au furfurol.
Déparaffinage à la méthyléthylcétone.
Hydrofinissage.
La composition générale est de :
•Cp = 70 à 80 %.
•Cn = 15 à 25 %
•Ca = 5 à 10 %
Cas des huiles moteurs
On désigne les huiles obtenues à partir des distillats sous vide par « Neutral solvant » suivie de
leur viscosité en SSU à 100°F.
L’huile tirée du résidu SV désasphaltée est appelée « Bright Stock ».
Vu l’insuffisance de leurs propriétés naturelles, les additifs sont nécessaires et nombreux.
Les huiles hydrotraités :
Avec ce cas, on remplace l’étape au furfurol par une hydrogénation catalytique sous haute
pression ( 150 bars) et haute température (380°C)
Elles contiennent donc très peu d ’aromatique (1 à 5%). Leur indice de viscosité peut atteindre
120 à 140, elles sont donc adaptées pour la formulation des huiles multigrades et permettent de
réduire l’incorporation des additifs.
Malheureusement, elles sont facilement oxydables.
Cas des huiles moteurs
Les additifs :
Les additifs :
Les dispersants :
Ils comportent une partie polaire, le plus souvent azotés, qui permet de fixer sur eux les
particules solides et les empêchants ainsi de se regrouper
Les anti-usures :
Ils forment un film protecteur autolubrifiant sur les surfaces métalliques.
Les antirouilles :
Contre la corrosion humide. Ex : sulfonates de calcium.
Les anti-mousses :
Si le lubrifiant à tendance à mousser, on ajoute qlq ppm d ’additifs antimousse.
Amélioration de viscosité :
La plupart des huiles ne possèdent pas une bonne viscosité sur toute la gamme de température
de travail. On ajoute donc des copolymères hydrocarbonés ou des polymères d ’esters. Les
premiers étant plus économiques
Cires et paraffines
Cires et paraffines
Définition :
Obtenues lors de la phase de déparaffinage des huiles. Ce sont des paraffines lorsque le
distillat est léger, les cires pour des distillats moyens ou lourds.
Composition des paraffines :
Les paraffines sont constituées essentiellement d’alcanes normaux, avec une très faible
proportion d’isoalcanes et de cycloalcanes.
Leur point de fusion est compris entre 30°C et 70°C.
La masse moléculaire est de l’ordre de 350.
Composition des cires :
Ce sont des mélanges moins bien définis de n-alcanes, isoalcanes et cycloalcanes.
Leur masse moléculaire moyenne est comprise entre 600 et 800.
Cires et paraffines
Utilisation :
Définition :
C’est le résidu issues des opérations de conversion les résidus sous vide. C’est un produit très
lourd.
Le coke de pétrole est en réalité un produit hydrocarboné dont le rapport C/H est très élevé (>
20).
La qualité n’est pas très importante car c’est un sous produit et c’est la production des produits
légers qui est optimisé. Cette qualité dépend principalement de la charge initiale et des
conditions opératoires :
Influence de la charge :
A partir d’un résidu de distillation : moins dur, moins cristallisé.
Influence des conditions opératoires :
Il s’agit de la température, de la pression et du temps de séjour, plus les conditions opératoires
sont sévères, plus le coke est dur.
Cokes
Il est possible de modifier la qualité du coke par calcination à des températures élevées (1200 -
1400°C) afin d’augmenter sa densité.
Utilisation :
Le coke de pétrole est essentiellement un combustible (excellent). Mais il existe quelques
débouchés, surtout le coke calciné :
Electrodes.
Charbons en électromécanique.
Graphite.
Pigments pour peintures.
Les bitumes
Bitumes
Introduction :
La définition des bitumes a évolué avec le temps. Les bitumes sont souvent assimilés aux
asphaltes, qui sont en fait des bitumes chargés de matières solides (sables ou roches
pulvérulentes ).
Dans la nature, les bitumes sont disséminés dans des roches dont ils occupent les pores ou les
anfractuosités. On distingue :
les oxybitumes : oxydation des HC naturels et qui sont généralement associés à des roches
calcaires (l'asphalte, par exemple).
Les pyrobitumes : pyrogénation des HC et qui imprègnent les roches calcaires ou les schistes.
Les plus importants gisements de bitume se trouvent en Russie, au Canada, au Venezuela, en
Suisse et dans la vallée du Jourdain.
Les utilisations classiques depuis l’antiquité sont l’étanchéité des bateaux et des maisons et
l’embaumement des morts.
Bitumes
Définition :
Les hydrocarbures font leur apparition dans la voirie au début du XIXème siècle en Grande-
Bretagne, où d'importants stocks de goudron s'accumulent. Provenant de la distillation de la houille,
ce matériau va donner naissance à un revêtement de sol inédit : le macadam (du nom de son
concepteur, Mac Adam).
Celui-ci, appliqué sur la chaussée permettait d'éliminer boue, poussière et bruits engendrées par le
passage des véhicules. Cependant, l'emploi du macadam ne va se généraliser qu'un siècle plus tard
avec l'avènement de l'automobile.
Aujourd'hui et pour des raisons sanitaires, le goudron n'est plus utilisé. La conception du revêtement
autoroutier recoure désormais au bitume artificiel. Ce matériau est obtenu par la distillation et
l'oxydation du pétrole brut dans des raffineries. Il n'entre dans la composition de l'enrobé
proprement dit qu'à hauteur de 6% en tant que liant.
Bitumes
Les bitumes, que nous appellerons aussi liants hydrocarbonés, sont définis et classés dans la
norme française NF T 65-000. Ils comprennent plusieurs grandes familles :
Les bitumes fluidifiés (« cuts-backs »): mélange de bitumes et d ’un solvant d ’origine
pétrolière, généralement un kérosène de qualité non commerciale. La viscosité de ces produits
est abaissée, permettant une mise en œuvre à température plus faible.
Les bitumes fluxés : mélange de bitumes et d ’une huile de faible viscosité. Généralement plus
visqueux que les fluidifiés. L ’huile peut etre d ’origine pétrolière ou de houille.
Bitumes
Les bitumes fluxés mixtes : l’huile est cette fois un mélange de produits pétroliers et de
houille.
Les bitumes modifiés : Bitumes additionnées de différentes substances, principalement des
polymères. La nature du ou des polymères dépend de la modification recherchée.
Les émulsions de bitumes : résultent de la dispersion d’un bitume dans une phase réceptrice,
en général aqueuse.
Les goudrons : produits par cokéfaction à haute température du charbon.
Aux USA, le produit équivalent est désigné par l’expression « asphalt-cement ».
Bitumes
La distillation de résidus atmosphériques choisis pour leur rendement en coupes lourdes est le
moyen le plus utilisé. Ils sont extraits des résidus de la distillation sous pression réduite (10 à 30
mmHg).
Le désasphaltage au solvant : Egalement obtenu par extraction des fractions les plus lourdes à
partir d’un résidu sous vide ou d ’un distillat lourd. La procédure générale est basée sur une
précipitation des asphaltènes et la solubilisation de l’huile dans un alcane (C3, C4, C3/C4).
Le soufflage : qui consiste à faire circuler de l’air chaud sur une charge de bitume afin de
l’oxyder.
Bitumes
Quand l'eau froide est mise en contact avec le bitume chaud, elle passe en vapeur emprisonnée à
l'intérieur de milliers de bulles bitumineuses. Toutefois, il ne s'agit pas d'un état permanent
alors qu'après quelques minutes, le bitume reprend ses propriétés originelles.
Bitumes
La première utilisation du bitume moussé date de 1957 sur une route dans l'état de Iowa aux
États-Unis.
Aujourd’hui, de l'air et de l'eau atomisée (1% à 2% au poids du bitume) sont injectés au bitume
chaud (environ 150°C à 175°C) dans des chambres d'expansion individuelles avec gicleurs.
Bitumes
C’est la profondeur à laquelle pénètre, dans un échantillon de bitume porté à 25°C, une aiguille
normalisée appliquée pendant 5 secondes sous une charge de 100 g. Cette pénétrabilité est bien
sur liée à la viscosité. Elle est exprimée en dixièmes de millimètre.
Une bille d’acier de dimension et poids définis est placée sur une pastille de bitume qui est
enchâssée dans un anneau de métal bien défini également. L’ensemble est chauffé
progressivement jusqu’à ce que la bille traverse le bitume devenu mou et parcoure 2,5 cm. On
note alors cette température appelée point de ramollissement.
Bitumes
C’est l’allongement, au moment de la rupture, d’une éprouvette de bitume qui est étirée à une
vitesse et une température déterminées.
Volatilité :
Applications routières :
On utilise les bitumes purs, les bitumes fluidifiés et fluxés ainsi que les émulsions.
Applications industrielles :
Suivant l’utilisation, on utilisera :
Pour les travaux d ’étanchéité : Asphalte coulé, bitume oxydé, bitume modifié avec des copolymères.
Pour l ’insonorisation : les bitumes soufflés.
Pour l’isolation électrique : les bitumes oxydés.
Pour les peintures et vernis bitumineux : mélange de bitume oxydés et de solvant, souvent très
légers.
Pour boucher les fissures des routes : mélanges de bitumes, d’huiles lourdes et de polymères ou de
soufre.
Bitumes
L'enrobé est constitué de plusieurs types de graves (cailloux, gravillons et sable) liées par le bitume.
Il constitue la couche supérieure d'une superposition d'autres couches (assise, fondation, etc.) sur
laquelle circulent les véhicules.
Les différentes couches sont dans le détail :
•La couche de roulement (là où nos tendres et chers [ !] pneus roulent).
•La couche de liaison.
•La couche de base.
•La couche de fondation.
•La couche de forme.
•Le sol (enfin...)
L'épaisseur des différentes couches peuvent atteindre 40 à 50 centimètres.
Bitumes
Malléable, l'enrobé est un matériau qui s'adapte facilement à la géologie du terrain et aux conditions
climatiques. Le revers de la médaille est une forte sensibilité à la chaleur et au froid, accélérant le
rythme des dégradations sous l'effet du roulement et du stationnement.
Avec le temps, des ornières se forment en surface. Il convient alors de refaire entièrement la
chaussée (tout les dix ans environ, au rythme maximum de 7 km par jour) ou de la réhabiliter
suivant la technique de thermorégénération.
Bitumes
L'enrobé dit "drainant" est un bon exemple du contenu technologique insoupçonné de ces produits.
Cette technique permet de réduire le niveau sonore et d'évacuer l'eau de pluie plus efficacement en
optimisant le degré de porosité des enrobés classiques.
Une telle sophistication peut cependant avoir quelques inconvénients (outre le coût de revient
supérieur). En effet, plus la structure est aérée et donc absorbante, plus le coefficient d'adhérence
baisse. D'où, par exemple, un allongement des distances de freinage. Le risque augmente encore en
cas de gel (jusqu'à la fermeture de tronçons de route car impossibilité de circuler sur ces patinoires
glacées) ou lorsque des dépôts de poussière viennent se loger dans les interstices de la surface de
roulement.
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