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rum
A
m
is
-M
ed
Sommaire
édition amis-med.com.....................................................................................................1
Titre .................................................................................................................................2
Copyright.........................................................................................................................3
Table des matières ..........................................................................................................5
267 – Troubles de l’équilibre acido-basique et désordres hydro-électrolytiques
Partie Hyponatrémie – Hypernatrémie........................................................................7
267 – Anomalies du bilan du potassium .....................................................................16
330 – Les diurétiques....................................................................................................22
267 – Désordres de l’équilibre acide-base ..................................................................24
268 et 267 – Hypercalcémie – hypocalcémie ..............................................................30
260 – Hématurie............................................................................................................38
259 – Protéinurie et syndrome néphrotique...............................................................42
257 – Syndromes œdémateux ......................................................................................48
261 – Néphropathies glomérulaires ............................................................................52
247 – Néphropathies diabétiques – Diabète sucré de type 1 et 2 de l’enfant et de
l’adulte ...........................................................................................................................64
194 – Lupus systémique. Syndrome des anti-phospholipides...................................67
193 – Vascularites systémiques....................................................................................73
258 – Élévation de la créatinine...................................................................................78
348 – Insuffisance rénale aiguë – anurie.....................................................................81
264 – Insuffisance rénale chronique chez l’adulte et chez l’enfant..........................93
320 – Atteintes rénales du myélome – Myélome multiple des os............................100
266 – Polykystose rénale ............................................................................................104
263 – Néphropathies vasculaires ...............................................................................107
224 – Hypertension artérielle de l’adulte et de l’enfant..........................................115
23, 24, 344 – Grossesse normale – Complications vasculo-rénales de la
grossesse.......................................................................................................................123
161 – Infections urinaires de l’adulte et de l’enfant ................................................128
265 – Lithiases urinaires ............................................................................................137
262 – Néphropathies interstitielles chroniques ........................................................143
201 – Transplantation d’organes ..............................................................................143
Item 262 – Néphropathies inters elles chroniques
Item 201 – Transplanta on d’organes
ed
-M
is
m
A
r um
Fo
267 – Troubles de l’équilibre
acido-basique et désordres
hydro-électrolytiques
Partie Hyponatrémie –
ed
Hypernatrémie
-M
Objectifs
– Prescrire et interpréter un ionogramme sanguin en fonction d’une situation
clinique donnée is
– Savoir diagnostiquer et traiter : une hyponatrémie, une hypernatrémie,
les troubles de l’équilibre acido-basique et désordres hydroélectriques
m
Rang Rubrique Intitulé
A
Hyponatrémie (Hyperhydratation
intracellulaire)
Dé ni on
Hyponatrémie = Na < 135 mmol/L
ed
Hyponatrémie corrigée = Na + 0,3 × (Gly – 5) (Gly en mmol/L)
" Permet d’éliminer une fausse hyponatrémie
Hyponatrémie sévère = troubles de conscience, vomissements ou
Na < 120 mmol/L
-M
Physiopathologie
L’osmolalité est une concentration d’osmoles dans 1 kg d’eau.
is
Un excès d’eau entraîne donc une « dilution des osmoles », soit
une hypo-osmolalité. Le sodium étant l’osmole majoritaire, cela se
traduit par une hyponatrémie.
m
A n de rééquilibrer l’osmolalité, l’eau est transférée en
intracellulaire, créant ainsi une hyperhydratation intracellulaire.
A
2
. Altération de la capacité de dilution du rein :
–Certaines situations ne permettent plus au rein de diluer les
urines, comme l’utilisation de diurétiques, ou une sécrétion
inappropriée de l’hormone anti-diurétique (SIADH), hormone
qui permet de réabsorber l’eau, donc de concentrer les urines.
Diagnos c posi f
Signes cliniques peu spéci ques :
•Neurologiques : de la confusion jusqu’au coma
• Digestifs : nausées, vomissements
C’est donc la biologie qui permet d’attester de l’hyponatrémie.
Diagnos c é ologique
• 1re étape : Calculer l’osmolalité plasmatique :
Osm P (en mOsm/kg d’eau) = 2 × Na (mmol/L) + Glycémie
ed
(mmol/L)
Équivalence de la glycémie : 1 g/L = 5,5 mmol/L (multiplier par 5
est une bonne estimation)
-M
is
m
A
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Fo
ed
Soif
-M
is
m
A
ed
dénutrition ou d’éthylisme chronique.
Hypernatrémie (Déshydratation
-M
extracellulaire)
Dé ni on
Hypernatrémie = Na > 145 mmol/L
Physiopathologie
is
m
À l’inverse de l’hyponatrémie, un dé cit d’eau « concentre les
osmoles » et entraîne donc une hyperosmolalité et une
A
intracellulaire.
Le dé cit d’eau est lié à plusieurs causes :
1.Manque d’apport d’eau par trouble d’accès à l’eau ou anomalie
du centre de la soif.
2
r
Diagnos c posi f
Les signes cliniques sont les suivants :
• Soif
• Neurologiques : de la confusion jusqu’au coma
•Sécheresse des muqueuses
•Perte de poids
La natrémie est le plus souvent normale car la soif permet de
corriger le dé cit en eau. Ce n’est donc qu’en cas d’anomalie du
centre de la soif mais surtout en cas d’impossibilité d’accès à l’eau
(personne âgée dépendante) que l’on observe une hypernatrémie.
Le tableau le plus fréquent est plutôt celui d’un syndrome polyuro-
polydipsique.
ed
Diagnos c é ologique
On distingue deux situations :
-M
• Dans le cadre d’une hypernatrémie, il faut :
1.Évaluer le compartiment extracellulaire.
2
is
. Puis, s’il est normal, mesurer la diurèse.
m
A
r um
Fo
ed
-M
is
m
A
um
Traitement
DIC pure DIC + HEC DIC + DEC
Eau per os
Soluté glucosé 2,5 % ou Restriction sodée (< 2 g/j) Soluté salé hypotonique
5% Diurétiques de l’anse 0,45 %
Soluté glucosé 2,5 % ou
5%
ed
l’œdème cérébral, le rythme de correction ne doit pas dépasser
0,5 mmol/L par heure et 10 mmol/L par jour dans une situation
chronique. En cas d’hypernatrémie aiguë, le risque est moindre,
mais il ne doit tout de même pas dépasser 2 mmol/L par heure
-M
jusqu’à atteindre 145 mmol/L.
is
m
A
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Fo
Physiopathologie
Les catécholamines et l’insuline stimulent l’entrée du potassium
dans la cellule tandis que l’acidose métabolique bloque son entrée
dans la cellule.
L’aldostérone joue un rôle de régulateur du potassium.
Hyperkaliémie
ed
Diagnos c posi f
Kaliémie > 5 mmol/L
À distinguer des fausses hyperkaliémies liées à :
-M
• Hémolyse avec garrot serré
• Centrifugation tardive du prélèvement
• Hyperleucocytose ou Thrombocytémie majeures
is
L’hyperkaliémie a des conséquences sur l’activité électrique du
cœur, raison pour laquelle il faut toujours réaliser un ECG.
m
Pour les retenir, il faut comprendre que l’ion potassium permet la
repolarisation donc la relaxation du cœur. Son élévation favorise la
relaxation et met en difficulté la contraction. Il s’agit d’une
A
•QT court
Fo
ed
–Hémolyse massive Hyperphosphatémie…)
–Syndrome de lyse
tumorale
Hyperkaliémie –Syndrome de
-M
par transfert revascularisation
–Hémorragie digestive • Contexte
sévère • Interrogatoire
–Hyperthermie
• Iatrogénie : Bêta-
bloquant, digitalique
is
• Exercice physique intense
m
• Insuffisance rénale aiguë • Créatinine &
ou chronique
• Insuffisance surrénalienne • Vomissement, hypoNa
A
• Iatrogénie : • Interrogatoire
Réduction de
–IEC/ARA2
l’excrétion rénale
–Spironolactone/Amiloride
–AINS
um
–Ciclosporine, Tacrolimus
–Héparine
Traitement
r
ed
–Délai d’action long " Traitement de l’hyperkaliémie chronique
surtout
À noter : Si intoxication digitalique " Antidote par Anticorps spéci ques
(DIGIDOT)
-M
Hypokaliémie
Diagnos c posi f is
Kaliémie < 3,5 mmol/L
À l’inverse de l’hyperkaliémie, une baisse du potassium induit un
m
état d’hyperexcitabilité cardiaque (dépolarisation rapide,
repolarisation lente et faible) :
A
•Sous-décalage ST
•Aplatissement de l’onde T voire inversion
•Apparition d’une onde U
um
• Allongement de l’espace QT
•Troubles du rythme :
–FA
–Tachycardie sinusale
r
–Extrasystoles
Fo
Diagnos c é ologique
• Anorexie
Carence d’apports
• Nutrition arti cielle exclusive
ed
• Alcalose
Hypokaliémie par • Insuline, Salbutamol
transfert • Phéochromocytome
• Forte stimulation de l’hématopoïèse
-M
Digestives :
• Diarrhées aiguës ou chroniques
• Laxatifs
• Fistule digestive
Augmentation des
pertes Rénales avec HTA :
is
• Hyperaldostéronisme (primaire,
Rénales sans HTA :
• Diurétiques
m
secondaire, pseudo) • Hypomagnésémie
• Néphropathie
interstitielle chronique
A
Traitement
A
ed
Insuffisance rénale chronique
En cas d’IRC stade 4 (DFG < 30 mL/min/1,73 m2) :
•Diurétiques de l’anse " Augmentation des doses
-M
•Thiazidiques " Inefficace
• Épargneurs de potassium " Contre-indiqués face au risque
d’hyperkaliémie grave
is
m
A
r um
Fo
267 – Désordres de l’équilibre
acide-base
Objectifs
ed
– Prescrire et interpréter un examen des gaz du sang. Savoir diagnostiquer et
connaître les principes du traitement : une acidose métabolique, une acidose
ventilatoire
-M
Rang Rubrique Intitulé
A Diagnostic positif Connaître les indications de la gazométrie
A
physiopathologiques acide-base
Dé nition
is
Savoir dé nir un trouble acido-basique, son caractère
m
métabolique ou ventilatoire
A Identi er une Connaître les anomalies cliniques graves à rechercher
urgence
A
Physiopathologie
La régulation de l’équilibre acide-base repose sur un système
tampon avec un versant acide, l’acide carbonique (CO2) et un
versant basique, le bicarbonate (HCO3–).
Le CO2 est régulé par les poumons, une hyperventilation accélère
son élimination (alcalose) tandis qu’une hypoventilation augmente
la capnie (acidose).
Les bicarbonates sont, eux, régulés par le rein. Ce dernier
intervient à deux niveaux :
• D’une part dans la réabsorption des bicarbonates dans le tubule
proximal
• D’autre part dans l’excrétion de la charge acide (H+) dans le
ed
tubule distal
Un défaut dans l’un de ces deux mécanismes induit donc une
acidose.
-M
Lorsque l’un de ces deux organes fait défaut, l’autre cherche à
compenser le pH. Par exemple, une acidose métabolique par
manque de bicarbonates entraîne une hyperventilation pour faire
baisser la capnie et donc augmenter le pH.
is
Indication de la gazométrie
m
On fait une gazométrie (sang prélevé dans une artère en général)
devant :
A
• Dyspnée
• État de choc
• Insuffisance rénale aiguë sévère
um
Dé nition
r
Fo
Acidose Alcalose
ed
Démarche diagnostique de l’acidose métabolique (pH < 7,38 et
Bicarbonates < 22 mmol/L)
On commence par mesurer le trou anionique :
-M
Trou anionique (TA) = (Na+ + K+) – (Cl– + HCO3–) = normes entre
12 et 20
Sans la valeur de K+, il suffit de calculer le TA avec des normes
abaissées de 4 (8 – 16). is
Acidose métabolique à trou anionique augmenté
m
(TA > 20)
Un trou anionique augmenté traduit la présence d’un anion indosé
A
• Alcool Cétonurie à la BU
• Jeûne
ed
Acidose tubulaire rénale :
Distale
Proximale
-M
Distale (type 1) hyperkaliémique (type
(type 2)
4)
Mécanisme Défaut de Défaut de sécrétion d’H+ Défaut de production de
réabsorption NH4+
Tableau
de HCO3–
Syndrome de
Fanconi
is
Néphrocalcinose Insuffisance
minéralocorticoïde
m
Causes Myélome Néphropathies interstitielles Insuffisance surrénale
principales chroniques IEC/ARA2 ; AINS
A
•Traitement étiologique
Fo
ed
-M
is
m
A
r um
Fo
calcémie et dé nir l’hypocalcémie
ed
complémentaires au diagnostic étiologique de l’hypocalcémie
-M
Physiopathologie
• PTH :
–Stimule la résorption osseuse
is
La calcémie est régulée par deux hormones :
m
–Stimule la réabsorption tubulaire distale du calcium et inhibe la
réabsorption du phosphore tubulaire proximale
A
Hypercalcémie
Fo
Diagnos c posi f
Calcémie > 2,60 mmol/L
Toujours évaluer la calcémie corrigée par rapport à l’albumine et
doser la calcémie ionisée
Calcémie corrigée = Calcémie + (40 – Albuminémie) × 0,025
L’hypercalcémie s’accompagne fréquemment de signes cliniques :
Hypercalcémie aiguë
ECG :
ed
Ta raQueTte plaTe PeRd son rythme
• Tachycardie
• Raccourcissement de l’espace QT
• Onde T plate
-M
• Allongement de l’intervalle PR
• Troubles du rythme (FA, TV, FV)
Hypercalcémie chronique
Troubles rénaux
is
• Lithiases rénales
m
• Néphropathie tubulo-interstitielle (néphrocalcinose)
Diagnos c é ologique
Devant tout diagnostic d’hypercalcémie, sont réalisés :
um
ed
-M
is
m
A
um
Lyse osseuse :
Fo
• Métastases ( & (
• Myélome
Hypervitaminose D :
• Granulomatose (endogène) ( & &
• Intoxication (exogène)
ed
•Diagnostics différentiels :
–Hyperparathyroïdie secondaire : PTH & mais calcémie N ou (
–Hyperparathyroïdie tertiaire : PTH & et hypercalcémie, due à
-M
une hyperparathyroïdie secondaire qui s’autonomise (IRC)
–Hypercalcémie hypocalciurique familiale bénigne : PTH & mais
calciurie(
is
–Traitement par lithium : PTH & chez un bipolaire avec lithémie &
Métastases osseuses
m
•Par augmentation de la résorption osseuse
• Surtout Sein, Poumon, Prostate, Rein, Thyroïde
–Moyen mnémotechnique : SPPRT ou la croix de Lorraine
A
• Hyperthyroïdie
•Insuffisance surrénale aiguë
• Phéochromocytome
•Acromégalie
r
Traitement
Traitement en urgence si sévère symptomatique :
• Réhydratation par sérum salé isotonique 0,9 %
•Biphosphonates IV (durée d’action de quelques jours à quelques
semaines)
•± Corticoïdes si myélome, hémopathie ou granulomatose
•± Calcimimétique si carcinome parathyroïdien
• ± Dialyse en urgence si forme grave
Hypocalcémie
Diagnos c posi f
Moins fréquente que l’hypercalcémie, elle se dé nit par :
ed
Calcémie < 2,20 mmol/L
De même, il convient de calculer la calcémie corrigée avec
l’albumine et de doser le calcium ionisé.
-M
Elle est aussi accompagnée de signes cliniques :
Troubles
neuromusculaires
• Crampes musculaires
• Spasmes laryngés
• Tétanie, convulsions
is
m
• Altération des fonctions exécutives
Diagnos c é ologique
Fo
Hypoparathyroïdie ( & N
ed
Carence en Vitamine D & ( (
Insuffisance rénale chronique & & N
Hypoparathyroïdie
-M
•Hypocalcémie, Hyperphosphatémie, PTH inadaptée (basse)
• Étiologie :
–Acquise en post-chirurgicale très fréquente
–Hypomagnésémie profonde
is
–In ltration par amylose, granulome…
m
•Diagnostic différentiel :
–Hypocalcémie hypercalciurique familiale (calciurie &)
A
• Se complique d’ostéomalacie
Fo
ed
chronique ou d’hypoparathyroïdie
En cas d’hypocalcémie aiguë symptomatique :
• Calcium IV sous forme de Gluconate ou Chlorure de Calcium
-M
is
m
A
r um
Fo
Présence anormale de sang dans les urines, elle est
macroscopique (visible à l’œil nu) ou microscopique avec un seuil
de signi cativité sur l’ECBU à 10 hématies/mm3 soit
10 000 hématies/mL (1 mL = 1000 mm3).
Physiopathologie
Saignement de l’arbre urinaire = origine urologique
ed
Passage anormal d’hématies à travers le glomérule = origine
glomérulaire
Diagnostic positif
-M
Dépistage à la BU
ECBU de con rmation à cause de nombreux faux positifs :
•Hémoglobinurie is
•Myoglobinurie
• Porphyrie
m
•Métronidazole, Rifampicine
•Betterave
A
Éléments d’orientation :
Fo
Démarche diagnostique
ed
-M
is
m
A
r um
Fo
Principales étiologies
Causes glomérulaires Éléments d’orientation
ed
Infection urinaire Signes fonctionnels urinaires, bactériurie, leucocyturie
-M
Tumeur rénale Tabac, masse lombaire, AEG
Cancer de la prostate Hématurie initiale, âge > 50 ans
Hématurie grave
is
m
•Commune à toute hémorragie = anémie, choc hémorragique
•Liée au caillotage des urines = rétention aiguë d’urine
A
–Hospitalisation
–Hydratation
–Sonde vésicale à double courant pour irrigation vésicale
um
Objectifs
ed
– Devant la découverte d’une protéinurie, argumenter les principales
hypothèses diagnostiques et justi er les examens complémentaires pertinents
– Devant un syndrome néphrotique chez l’enfant ou chez l’adulte, argumenter
les hypothèses diagnostiques et justi er les examens complémentaires
-M
pertinents
– Argumenter les principes du traitement symptomatique et de la surveillance
du syndrome néphrotique et de ses complications
Rang
A
Rubrique
Dé nition
is Intitulé
Protéinurie
Dé ni on
Protéinurie physiologique (100 à 150 mg/j) = ltration glomérulaire
des protéines de faible poids moléculaire (chaînes légères,
lysozyme…) et sécrétion tubulaire (uromoduline)
Protéinurie pathologique = Filtration des protéines liée à une
anomalie rénale, dont les seuils sont les suivants :
ed
Urines des 24 h en mg/24 h RPC en mg/mmol RPC en mg/g
Microalbuminurie 30 – 300 3 – 30 30 – 300
-M
RPC = Rapport protéinurie/Créatininurie
1 g de Créatinine = 10 mmol/L environ, le coefficient est de 10
pour passer de l’un à l’autre. is
Diagnos c posi f
m
1re étape – Con rmer le diagnostic par une analyse quantitative :
•BU : examen de débrouillage, ne détecte que l’albuminurie
A
Attention
um
L’hématurie macroscopique fausse les résultats car elle est à l’origine d’une
importante protéinurie.
• Protéinurie transitoire :
Fo
ed
Syndrome néphrotique
Physiopathologie
-M
L’albumine étant une grosse protéine, elle n’est habituellement pas
ltrée par le glomérule. Cependant, un trouble de la perméabilité
capillaire glomérulaire entraîne une fuite urinaire d’albumine, ce
qui se manifeste biologiquement par la présence d’une protéinurie
is
composée d’albumine et par une hypoalbuminémie lorsque les
capacités de synthèse hépatique sont dépassées par la fuite
m
urinaire.
L’albumine est responsable de la pression oncotique, qui permet
la rétention de l’eau et du sodium dans le compartiment
A
cellulaire.
Fo
Diagnos c posi f
Le syndrome néphrotique se manifeste cliniquement par un
syndrome œdémateux. Seule la biologie pose le diagnostic :
Syndrome néphrotique = Protéinurie
> 3 g/24 h + Hypoalbuminémie < 30 g/L
(AVK, AINS, statines…)
Diagnos c é ologique
•Déterminer le caractère pur ou impur du syndrome néphrotique :
–Prise de PA " HTA
–BU + ECBU " Hématurie
ed
–Créatinine " Insuffisance rénale organique
• Recherche de signes extra-rénaux (purpura, angine, arthralgies,
adénopathies…)
-M
•Biopsie rénale systématique sauf :
–Syndrome néphrotique pur chez l’enfant entre 1 et 10 ans
–Chez un patient diabétique atteint d’une rétinopathie et sans
hématurie is
–Amylose documentée sur une biopsie non rénale
–Glomérulopathie héréditaire déjà connue dans la famille
m
–En cas de contre-indication à la biopsie
On distingue :
A
• Diabète
• Lupus érythémateux disséminé
Maladie générale
• Cryoglobulinémie
r
• Hépatite B ou C
• VIH
Infectieux
• Glomérulonéphrite post-infectieuse
• Paludisme, Syphilis, Bilharziose
• Tumeurs solides
Tumoral
• Hémopathies
Iatrogène • AINS
• Lithium
• D-pénicillamine
• Traitements anti-VEGF
Autres • Pré-éclampsie
ed
-M
is
m
A
r um
Fo
257 – Syndromes œdémateux
Objectifs
– Argumenter les principales hypothèses diagnostiques et justi er les examens
complémentaires pertinents
ed
– Connaître les principes généraux du traitement symptomatique et de la
surveillance
-M
Rang Rubrique Intitulé
A Diagnostic positif
A
Dé nition
r
Fo
ed
• ETT
-M
• ASAT/ALAT &
• Échographie hépatique
• Brûlure étendue
• Cachexie
idiopathique
Fo
• Médicaments
Traitement
• Régime désodé 2 – 4 g de sel par jour
•Diurétiques de l’anse ± Thiazidique, Spironolactone ou Amiloride
(synergie)
Effets secondaires du traitement :
•Risque d’insuffisance rénale fonctionnelle par déshydratation
extra-cellulaire
• Hémoconcentration
• Troubles ioniques (voir Item 330)
ed
-M
is
m
A
r um
Fo
261 – Néphropathies
glomérulaires
Objectifs
ed
– Diagnostiquer une néphropathie glomérulaire
– Connaître les néphropathies glomérulaires les plus fréquentes (syndrome
néphrotique à lésions glomérulaires minimes, glomérulopathie extra-
membraneuse, néphropathie à dépôts mésangiaux d’IgA, glomérulonéphrites
-M
rapidement progressives), leur étiologie et les principes de leur traitement
A Diagnostic positif
(examen clinique,
démarche diagnostique)
is
Diagnostiquer une néphropathie glomérulaire
m
A Dé nition Connaître les différents types de syndromes
glomérulaires
ed
progressive (GNRP)
-M
B Diagnostic positif Connaître les éléments cliniques et biologiques
conduisant à suspecter une Glomérulonéphrite aiguë
post infectieuse (GNA)
B
complémentaires
Prise en charge
is
à suspecter une glomérulonéphrite aiguë post
infectieuse (GNA)
Connaître les principes du traitement des principales
m
glomérulopathies (autres que SNLGM)
Diagnostic positif
A
• Protéinurie glomérulaire
–> 1 g/24 h
–Sélective (> 60 % d’albumine)
• Hématurie
r
•HTA
• Insuffisance rénale
• Œdèmes
On peut en dégager 5 syndromes glomérulaires :
Orientation
Syndromes Signes caractéristiques
étiologique
Syndrome d’hématurie • Hématurie • Néphropathie à IgA
macroscopique récidivante macroscopique • Syndrome d’Alport
récidivante
ed
brutale post-infectieuse
• IRA
Syndrome néphritique aigu
• Protéinurie
• Hématurie
-M
• HTA
Syndrome de glomérulonéphrite
chronique
is
• Hématurie
Diagnostic histologique
Ponc on Biopsie Rénale
Indiquée devant un syndrome glomérulaire (sauf exceptions,
cf. infra)
r
ed
•Anomalies anatomiques
•Pyélonéphrite aiguë (CI temporaire)
•Troubles de la coagulation :
-M
–Faire NFS, TP, TCA
–Anti-agrégants plaquettaires arrêtés (Aspirine 5 jours,
Clopidogrel 10 jours)
is
–PBR par voie jugulaire si trouble de l’hémostase
Complica ons
m
•Hématome péri-rénal et intra-rénal : hématurie, colique
néphrétique, RAU
A
Histologie et nomenclature
Segmentaire = une partie du glomérule
Globale = tout le glomérule
r
ed
Épidémiologie
• 1re cause de syndrome néphrotique chez l’enfant
-M
•Rare chez l’adulte
•Prédominance masculine
Diagnos c is
Syndrome néphrotique, pur le plus souvent, d’apparition brutale à
m
la suite d’un épisode infectieux ou allergique, accompagné de
douleurs abdominales
Pas de PBR si tous les critères suivants sont réunis :
A
Traitement
En plus du traitement néphroprotecteur :
•Corticothérapie
–Chez l’enfant 2 mg/kg pendant 4 semaines puis régression sur
4,5 mois
–Chez l’adulte 1 mg/kg entre 4 et 8 semaines puis régression sur
4,5 mois
Auto-immune Femme jeune : Lupus ++ et autres
Médicamenteuse AINS
Évolu on
ed
Pas de traitement spéci que hormis néphroprotecteur (±
Rituximab discuté si > 6 mois)
Évolution variable :
-M
• 25 % en rémission spontanée
• 50 % avec persistance d’une protéinurie
•25 % développe une insuffisance rénale chronique
À noter
is
La thrombose des veines rénales est une complication fréquente.
m
Néphropathies à IgA
A
Épidémiologie
•La plus fréquente des glomérulonéphrites primitives dans le
um
monde
•Prévalence 1,5/1 000
• Homme jeune
Diagnos c posi f
r
ed
–Dermatose bulleuse à IgA
–Purpura rhumatoïde (triade plutôt chez l’enfant : arthralgies,
purpura vasculaire, douleurs abdominales)
-M
Évolu on
Pas de traitement spéci que hormis néphroprotecteur (± parfois
corticothérapie discutée)
is
Évolution très variable, le pronostic dépend de la sévérité de
l’atteinte clinique (HTA, Insuffisance rénale, protéinurie) et
m
histologique.
Glomérulonéphrites rapidement
A
progressives (GNRP)
Diagnos c
um
• Hématurie
Fo
ed
• Granulomatose avec polyangéite
-M
• Homme jeune fumeur
•Syndrome pneumo-rénal :
–GNRP
–Toux
–Détresse respiratoire
is
m
–Hémoptysie
–Hémorragie alvéolaire au LBA et au TDM compliquée d’anémie
• Anticorps anti-MBG circulants et linéaires sur la MBG à la PBR
A
Lupus IgG, IgA, IgM, C3, C1q AAN avec spéci cité anti-ADN
ed
• Douleurs abdominales avec diarrhées sanglantes
•Épisclérite
•Mono ou multinévrite
-M
Certains éléments permettent de les distinguer :
Traitement commun :
•En aigu : Corticoïdes ou Cyclophosphamide ou Rituximab
um
+ Échanges plasmatiques
• En entretien : Azathioprine ou Rituximab
ed
± ± endomembraneux
endocapillaire
±
extracapillaire
-M
GNRP Extracapillaire • IgG le long de la MBG
•1 • IgG et C3 extramembraneux
•2 • Non
•3
Glomérulonéphrite
post-infectieuse
is
Endocapillaire C3 mésangial ± extramembraneux
±
m
Extracapillaire
extracapillaire
ed
GN Syndrome Complément Symptomatique
post-inf néphritique
Infection ORL
récente
-M
is
m
A
r um
Fo
Diabète de type 2
Même évolution que le diabète de type 1, avec deux différences :
•Le diabète étant déjà souvent ancien au diagnostic, les lésions
sont d’emblée à un stade plus évolué
•S’y associent souvent des lésions d’origine vasculaire
Ces différences expliquent que l’histologie rénale soit plus
hétérogène :
ed
•1/3 de Glomérulosclérose diabétique
• 1/3 de Glomérulosclérose diabétique + Néphrangiosclérose
• 1/3 de Néphropathie de toute autre nature
-M
Surveillance annuelle
• Pression artérielle
• Créatinine (et DFG)
•Micro-albuminurie
is
m
–Marqueur de risque cardio-vasculaire pour le type 2
–Pour le type 1 : à faire 5 ans après le diagnostic puis
annuellement
A
Diagnostic positif
um
Signes néphrologiques :
•Protéinurie glomérulaire (parfois syndrome néphrotique)
• HTA
•Insuffisance rénale chronique
•Absence d’hématurie
r
Fo
Traitement
Le diabète en général :
• Contrôle glycémique :
ed
–Objectif < 7 % en général (< 6,5 % si diabète récent < 5 ans)
–Objectif < 7,5 % si néphropathie avec comorbidités
cardiovasculaires ou risque hypoglycémique
-M
–Objectif entre 7,5 % et 8,5 % si néphropathie chez les
personnes âgées polypathologiques
•Correction des facteurs de risque cardio-vasculaires (arrêt du
tabac, activité physique, contrôle du poids, traitement de l’HTA,
is
statine, aspirine…)
albuminurie
•± Diurétique thiazidique si cible tensionnelle non atteinte
um
< 140/90 mmHg < 130/80 mmHg < 0,03 g/24 h < 0,5 g/24 h
ed
Objectifs
– Connaître les principales lésions cutanées du lupus systémique
-M
– Connaître les caractéristiques de fréquence et de présentation clinique d’une
atteinte rénale
– Connaître les principes diagnostiques du lupus et du SAPL
– Connaître les principes de traitements du lupus et du SAPL
Rang Rubrique
is Intitulé
m
A Dé nition Savoir que le LS est une maladie auto-immune polymorphe
A Contenu Vespertilio
Fo
multimédia
ed
B Prise en charge Savoir que le traitement du SAPL thrombotique repose
sur un traitement anticoagulant la plupart du temps à vie
Épidémiologie
-M
• 2e connectivite la plus fréquente après le Goujerot Sjögren
•Maladie rare avec une prévalence de 1/2 500
• Sex Ratio de 9 femmes pour 1 homme (femme jeune
is
classiquement)
m
Diagnostic positif
Maladie systémique auto-immune polymorphe évoluant par
A
• Fièvre
Généraux
• Altération de l’état général
• Lupus aigu :
–Photosensibilité
r
• Lupus subaigu :
–Alopécie diffuse
Cutanés –Ulcérations buccales et génitales
(50 à 80 % des cas) • Lupus chronique :
–Lupus discoïde
–Cicatrice chéloïde
• Autres :
–Syndrome de Raynaud
–Signes de SAPL (cf. infra)
Articulaires • Arthralgies
(90 % des cas) B • Polyarthrite symétrique non destructrice sans
déformation
• Mains de Jacoud (subluxation réductible des MCP)
• Ténosynovites
• Ostéonécrose aseptique (plus souvent due aux
CTC)
• Péricardite
• Myocardite
Cardiovasculaires
• Endocardite de Liebmann Sacks
(10 à 30 % des cas)
ed
• Manifestations de SAPL (cf. infra)
• Athérosclérose accélérée
Pulmonaires • Pleurésie
(15 à 40 % des cas)
-M
Neuropsychiatriques (20 à • Centrale
50 % des cas) • Périphérique
• Adénopathies, splénomégalie
Hématologiques
• Anémie : is
–In ammatoire
–Hémolytique immunologique (AHAI)
m
• Leucopénie :
–Lymphopénie (signe d’activité)
• Thrombopénie :
A
• Hypergammaglobulinémie polyclonale
Bilan auto-immun
–Ac anti-SSA
Fo
ed
La ponction-biopsie rénale est indispensable lors du diagnostic
d’une atteinte rénale. Elle distingue 6 types de néphropathies :
-M
I Normal en microscopie optique ± Protéinurie Abstention
± Hématurie
II • Prolifération mésangiale
• Dépôts IgG, IgM, C3, C1q
III A/C
mésangiaux
< 50 % des glomérules atteints
(focale)
is
Protéinurie Si activité
(cf. Traitement formes
m
± Hématurie
• Prolifération endocapillaire ± Syndrome viscérales)
• Dépôts immuns mésangiaux et néphrotique
endomembraneux (= wire loops) ± Insuffisance Si chronicité :
A
rénale Abstention
IV A/C > 50 % des glomérules atteints
(diffuse)
Lésions idem GN III A
um
Traitement
Fo
ed
Puis Traitement d’entretien avec
• Azathioprine ou Mycophénolate mofétil PO
• ± Corticoïdes à faible dose
-M
Mesures associées
•Photoprotection
is
•Prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaires +++
•Vaccin Pneumocoque (13 valences puis 23 valences 2 mois plus
m
tard puis 23 valences tous les 5 ans)
• Vaccin Grippe annuel
•Prévention des complications de la corticothérapie :
A
ed
•Thromboses veineuses et artérielles
Syndrome catastrophique des anti-phospholipides :
•Atteinte thrombotique d’au moins 3 organes en moins d’une
-M
semaine
• Dont une néphropathie vasculaire aiguë avec lésions de MAT
• Mortalité élevée
Traitement du SAPL : is
• Anti-coagulant à vie par AVK (car AOD contre-indiqués)
m
•± Anti-agrégant plaquettaire pendant la grossesse si SAPL
obstétrical
A
r um
Fo
193 – Vascularites systémiques
Objectifs
– Connaître les principaux types de vascularite systémique, les organes cibles,
les outils diagnostiques et les moyens thérapeutiques
ed
Rang Rubrique Intitulé
-M
B Dé nition Connaître les principaux types de vascularites systémiques
B
is
Diagnostic positif Connaître les principaux diagnostics différentiels à évoquer
en cas de suspicion de vascularite
pronostic vascularites
Fo
Classi cation
Les vascularites systémiques désignent l’ensemble des
pathologies provoquant une in ammation d’origine auto-immune
des vaisseaux.
• Péri-artérite noueuse
De moyen calibre
• Maladie de Kawasaki
• Vascularites à ANCA :
–Polyangéite microscopique
–Granulomatose avec polyangéite (GPA)
–Granulomatose éosinophilique avec polyangéite (GEPA)
De petit calibre • Vascularites à complexes immuns
–Cryoglobulinémique
ed
–A IgA (purpura rhumatoïde)
–Avec anti-MBG
–Urticarienne hypocomplémentémique
-M
De tout calibre • Maladie de Behçet
Signes clinico-biologiques
• Fièvre
Généraux
• Altération de l’état général
• Purpura vasculaire :
r
• Péricardite
Cardiaques
• Myocardite
Pulmonaires • Toux
• Hémoptysie
• Dyspnée
• Pneumopathie interstitielle diffuse (EFR)
• Hémorragie intra-alvéolaire
–LBA " Sidérophages, Score de Golde
–TDM " Verre dépoli
• Asthme à l’âge adulte (GEPA uniquement)
• GNRP
–Insuffisance rénale d’aggravation rapide
Rénaux –Protéinurie glomérulaire
–Hématurie
• Syndrome néphritique aigu (cryoglobuline)
ed
• Douleurs abdominales
Digestifs
• Hémorragie digestive
• Epistaxis
ORL
• Rhinite croûteuse, Sinusite
-M
• Épisclérite
Ophtalmologiques
• Masse rétro-orbitaire
Examens complémentaires :
•NFS, CRP, bilan hépatique
is
•Ionogramme sanguin, Créatinine, BU, Protéinurie
m
• Sérologies Hépatite B et C, VIH, Hémocultures
•AAN, Facteur rhumatoïde, anti-CCP, Complément, Ac anti-MBG,
A
Cryoglobuline
• ANCA
um
• Biopsie cutanée
• Biopsie neuromusculaire
• Biopsie rénale
Traitement :
• Corticoïdes
• Immunosuppresseurs
• ± Rituximab
Vascularites de moyen et gros calibre
Péri-artérite noueuse (PAN)
Touche l’adulte relativement jeune (40-60 ans) avec un sex-ratio
de 1
Atteinte des vaisseaux de moyen calibre (exemple : artère rénale)
donnant comme signes cliniques :
•Généraux ( èvre, altération de l’état général)
ed
• Livedo racemosa
• Arthromyalgies
•Neurologiques (Mononeuropathie multiple (++) ou
-M
Polyneuropathie)
• HTA sévère par l’atteinte rénale vasculaire
Diagnostic affirmé par la biopsie neuro-musculaire (Biopsie rénale
is
contre-indiquée en raison de multiples micro-anévrysmes)
Toujours rechercher une hépatite B associée
m
Traitement :
•Échanges plasmatiques
• Corticoïdes
A
• Immunosuppresseurs
•Traitement d’une hépatite B associée
um
Maladie de Takayasu
Touche la femme jeune, notamment d’origine asiatique
Atteinte des vaisseaux de gros calibre (aorte et ses principales
branches) donnant comme signes cliniques :
r
–Signes généraux
–Syndrome in ammatoire
•Phase occlusive chronique
–Aorte et ses branches supra-aortiques " Syndrome de l’arc
aortique (asymétrie tensionnelle, claudication des membres
supérieurs)
–Artère rénale ou aorte abdominale " HTA réno-vasculaire,
Anévrysme
–Artère pulmonaire " Toux, hémoptysie, HTA pulmonaire
Traitement :
•Phase initiale " Corticoïdes + Immunosuppresseur
•Phase chronique " Revascularisation
ed
-M
is
m
A
r um
Fo
Les valeurs de la créatinine sont très variables, elles dépendent
notamment du sexe et de la masse musculaire.
On admet tout de même de manière générale que la créatinine
est élevée quand elle est :
• > 90 µmol/L chez la femme
• > 115 µmol/L chez l’homme
Le Débit de Filtration Glomérulaire (DFG) est le meilleur re et de
la fonction rénale, mais n’est pas mesuré en pratique. Il est estimé
ed
à partir de différentes formules :
• Formule MDRD
•Formule CKD-EPI
-M
" Dépendent du sexe, de l’âge, de la créatinine et de l’ethnie
• Formule de Cockcroft (utilisée dans les études de
pharmacocinétique)
is
" Dépend du sexe, de l’âge, de la créatinine et du poids
•Formule de Schwartz chez l’enfant
m
DFG < 60 mL/min/1,73 m2 = maladie rénale chronique
Attention
A
•Insuffisance cardiaque
•Maladie de système ou auto-immune
•Affection urologique
•Antécédents familiaux de maladie rénale
• Antécédents d’insuffisance rénale aiguë
•Exposition à des toxiques professionnels
•Traitement néphrotoxique antérieur
Distinguer le caractère aigu ou chronique
d’une insuffisance rénale
Devant une insuffisance rénale, il s’agit de la première chose à
déterminer. Plusieurs éléments permettent de s’orienter :
IR Aiguë IR Chronique
ed
(choc, médicaments, déshydratation…) Créatinine augmentée > 3 mois (+++)
-M
Reins de taille normale à l’échographie Reins de taille < 10 cm
IRC
is IRA
Pas
m
Taille normale ou augmentée Anémie Hypocalcémie
d’hypocalcémie
• HIVAN
Le reste de cet item est une stricte redite moins développée des
items 348 (Insuffisance rénale aiguë) et 264 (Insuffisance rénale
chronique). Se référer aux ches de ces deux items.
r
Fo
348 – Insuf sance rénale aiguë –
anurie
Objectifs
ed
– Diagnostiquer une insuffisance rénale aiguë (IRA) et une anurie
– Diagnostiquer une IRA fonctionnelle, obstructive et parenchymateuse
– Connaître les principales causes des IRA
-M
– Connaître les principes du traitement et la surveillance des IRA
B
Diagnostic positif
Éléments
is
Diagnostiquer une IRA et sa sévérité (oligurie, anurie)
chez l’adulte et l’enfant
ed
à une déshydratation extra-cellulaire
-M
B Prise en charge Connaitre les principes généraux de la dialyse
B
is
chronique à long terme et nécessite un suivi.
Suivi et/ou pronostic Connaître les différentes évolutions possibles d’une NTA
m
Dé nition de l’Insuffisance Rénale Aiguë
A
(IRA)
Classi cation de K DIGO :
um
Épidémiologie
Démarche diagnostique
1re étape systématique : Éliminer une cause obstructive "
Échographie rénale
2e étape : Distinguer l’origine fonctionnelle ou organique "
Ionogramme urinaire
ed
Urée P/Créatinine P > 100 < 50
Na +U (en mmol/L) * < 20 > 40
-M
FE Urée < 35 % > 35 – 40 %
U/P créatinine
is
> 30 < 30
m
* Non valable si présence de diurétiques, hypercalcémie, hypoaldostéronisme car ces
mécanismes sont une cause en elles-mêmes de Na+ U augmenté.
IRA obstructive
A
Diagnos c posi f
um
Signes évocateurs :
• Douleur lombaire
•Hématurie
• Globe vésical (si l’obstacle est en aval de la vessie)
r
•Blindage pelvien
Fo
ed
Fibrose rétropéritonéale La dilatation à l’échographie peut manquer
-M
•Si l’obstacle est bas (Globe vésical) :
–Sondage urinaire (à privilégier)
–Cathétérisme vésical par voie sus-pubienne
•SI l’obstacle est haut :
–Sonde endo-urétérale ou JJ (à privilégier)
–Néphrostomie
is
m
Après dérivation, il faut prévenir la polyurie de levée d’obstacle par
administration puis par compensation des pertes en solutés (per
os ou IV).
A
IRA fonctionnelle
um
Signes évocateurs :
•Déshydratation extra-cellulaire (hypovolémie vraie)
•Ou au contraire hyperhydratation extra-cellulaire (hypovolémie
efficace)
r
Hypovolémie vraie
Causes
Hypovolémie efficace
Causes
Insuffisance cardiaque Syndrome Cirrhose décompensée
congestive néphrotique (Syndrome hépato-rénal)
ed
B Traitement
-M
Diurétiques de l’anse Glypressine ou
Noradrénaline
is
L’évolution est réversible quand le débit sanguin rénal est restauré,
mais évolue vers la nécrose tubulaire aiguë (NTA) si
l’hypoperfusion persiste.
m
Les médicaments bloqueurs du SRA (IEC, ARA 2) induisent une
vasodilatation de l’artériole efférente. Ils ne sont pas
A
IRA organique
Fo
Diagnos c posi f
Comme pour l’IRA fonctionnelle, il faut avoir éliminé auparavant
une cause obstructive, puis avoir réalisé un ionogramme urinaire
qui con rme l’origine organique.
Il faut ensuite caractériser le type d’atteinte parenchymateuse à
l’aide de quelques examens complémentaires :
• BU/ECBU (recherche d’hématurie ou de leucocyturie)
•Protéinurie sur échantillon
ed
Leucocyturie Non Oui Non Non
Éosinophilurie Non Oui Non Non
-M
Tableau qui paraît barbare mais si l’on procède méthodiquement,
on peut en dégager :
• NTA : l’IRA y est isolée, pas de signes associés
• Interstitielle : Peu de signes associés mis à part une inconstante
is
leucocyturie et éosinophilurie qui sont très spéci ques de ce type
d’atteinte
m
• Glomérulaire : IRA associée à une panacée de signes dont une
protéinurie glomérulaire (> 1 g/L) caractéristique
• Vasculaire : HTA dont la nature isolée permet de la distinguer de
A
la cause glomérulaire
Lorsque le tableau oriente vers une origine glomérulaire, une
um
ed
Causes Éléments d’orientation
-M
• Fièvre
• Cytolyse hépatique
• Rash cutané
is
Glomérulonéphrites rapidement progressives :
(cf. Item 261 – Néphropathies glomérulaires)
m
On réalise en urgence :
•Une PBR
A
Complications de l’IRA
Complications Prise en charge
ed
Hyperkaliémie (ECG Cf Item 267
systématique)
-M
Surcharge hydro-sodée Diurétiques de l’anse
(HTA, œdèmes déclives
voire OAP)
Dénutrition
Hémorragie digestive
is
m
Traitement
Arrêt des IEC, ARA2 et Metformine en plus des autres
A
Prévention
Certains sujets sont à risque de développer une insuffisance
rénale après une injection de produit de contraste :
• Agés
•Diabétiques
•IRC sévère (DFG < 30 mL/min)
•Insuffisants cardiaques
•Myélome
Il faut alors arrêter les AINS et les diurétiques au préalable et
apporter une hydratation adaptée per os ou IV.
Il en est de même pour les patients à risque de développer un
syndrome de lyse (chimiothérapie ou spontanée). Une hydratation
en préventif, associée au Rasburicase en curatif.
ed
Nécrose musculaire dont les causes sont multiples (traumatisme,
ischémie, exercice physique intense, crise tonico-clonique,
intoxication…)
-M
Précipitation de la myoglobine tubulaire, responsable de plusieurs
anomalies biologiques :
• IRA sous forme de NTA
•CPK > 10 N
• Hyperkaliémie
is
m
•Hyperphosphatémie
• Hyperuricémie
•Hypocalcémie
A
ed
Cas particulier : Acidose lactique • Metformine
-M
is
m
A
r um
Fo
d’une MRC
ed
bloqueurs du Système Rénine Angiotensine
B Prise en charge Connaître les modalités de la restriction protidique
A Suivi et/ou pronostic Connaître les complications cardio-vasculaires
-M
A Suivi et/ou pronostic Connaître les caractéristiques des troubles du
métabolisme phospho-calcique
B Suivi et/ou pronostic Connaître les Mécanismes de l’acidose métabolique au
cours de l’IRC et sa prévention
B
B Prise en charge
is
Suivi et/ou pronostic Connaître les Conséquences de l’acidose métabolique
Principes de la dialyse (hémodialyse ou péritonéale) :
m
épuration et échanges au travers d’une membrane
synthétique (dialyseur en HD) ou de la membrane
péritonéale en DP)
A
Dé nition
um
rénale
DFG
Stade Conduite à tenir
(mL/min/1,73 m2)
1 > 90
2 (légère) < 90
3A (légère à modérée) < 60
3B (modérée à sévère) < 45 • Vaccination Hépatite B
4 (sévère) < 30
5 (terminale) < 15 • Inscription sur la liste de transplantation
• Traitement de suppléance par dialyse
ed
La vitesse du déclin annuel est évaluée :
•Physiologique " < 1 mL/min par an
•Modéré " Entre 1 et 5 mL/min par an
-M
• Rapide " > 5 ml/min par an
L’arbre étiologique suit globalement la même démarche que
l’insuffisance rénale aiguë, on réalise :
• Échographie rénale
•Protéinurie
is
m
• Sédiment urinaire
Épidémiologie
A
Complications
• Régime hyposodé (< 5 g/j)
HTA et facteur de risque cardio-
vasculaire majeur : • IEC/ARA2
• Athérosclérose • Diurétiques
• Insuffisance cardiaque • Prise en charge des facteurs de risque
cardiovasculaires
Métabolisme phospho-calcique : • Supplémentation en Vitamine D
• Hyperparathyroïdie secondaire B • Restriction protéique (phosphore)
• Carence en Vitamine D • Chélateur du phosphore
• Hypocalcémie • Apports calciques 1-2,5 g/j
• Hyperphosphatémie Objectifs :
Ostéomalacie (raréfaction) –Calcémie normale
Ostéite breuse (destruction) –Ph < 1,5 mmol/L
–PTH proche de la normale
ed
• Bicarbonate de sodium
• Ou Eau de Vichy
Acidose métabolique
Objectif :
–Bicarbonates > 23 mmol/L
-M
• Erythropoïétine SC après correction d’une
carence martiale
Objectifs :
Anémie normocytaire arégénérative
–Hémoglobine entre 10 et 12 g/dL
is
–Coef saturation transferrine > 20 %
–Ferritine > 100 ng/mL
m
• Restriction des apports potassiques
• Correction de l’acidose
Hyperkaliémie
• Résine échangeuse de potassium,
Kayexalate
A
Hyperlipidémie • Statines
Objectif LDL < 0,7 g/L
Dé cit immunitaire
• Vaccin pneumocoque
Fo
• Vaccin COVID
Rétention hydrique : hyponatrémie • Restriction hydrique
Traitement
La Pression artérielle et la protéinurie
ed
Objectif tensionnel Objectif d’albuminurie
Pas de micro-albuminurie Micro-albuminurie ou plus
< 0,3 g/24 h (albuminurie)
< 140/90 mmHg < 130/80 mmHg
< 0,5 g/24 h (protéinurie)
-M
< 140/90 mmHg < 130/80 mmHg
ed
> 200 mg/g et un DFG entre 25 et 75 mL/min
-M
surajoutée
Facteur aggravant Causes Prise en charge
Déshydratation extra-
cellulaire
• Diurétiques
• Vomissements
• Diarrhées
is • Diminution voire arrêt
des diurétiques
• Apport de sel et d’eau
m
Iatrogénie • AINS • Arrêt si hypovolémie
• IEC/ARA2
A
charge diététique
Fo
ed
–Échanges par transferts diffusifs et convectifs
–Dans le but de
› Contrôler les volumes liquidiens
› Soustraire les molécules à élimination urinaire
-M
› Corriger les anomalies électrolytiques (hyperkaliémie, acidose,
hypocalcémie, dysnatrémies…)
•La dialyse péritonéale :
is
–Permet un traitement à domicile continu (ou uniquement
nocturne)
m
–Échanges par transferts diffusifs et ultra ltration via la
membrane péritonéale
–Avec les mêmes objectifs que l’hémodialyse
A
ed
Objectifs
– Diagnostiquer un myélome multiple des os
-M
– Connaître la démarche diagnostique en présence d’une gammapathie
monoclonale
Et en ce qui concerne le rein :
– Savoir diagnostiquer une atteinte rénale au cours du myélome
Rang Rubrique
is
– Connaître les principales atteintes rénales au cours du myélome
Intitulé
m
A Dé nition Dé nition du myélome
ed
• Ig monoclonale sanguine ou • ≥ 1 critère CRAB
Myélome urinaire • ou ≥ 1 critère SLiM
symptomatique • et/ou Plasmocytose médullaire CRAB
> 10 %
-M
• 4 critères CRAB :
–HyperCalcémie > 2,75 mmol/L is
–Insuffisance Rénale (Clairance < 40 mL/min ou Créatinine
> 177 µmol/L)
m
–Anémie < 10 g/dL normochrome normocytaire arégénérative
–Lyses osseuse (Bone) : lésion lytique (radio, TDM low dose,
TEP-TDM)
A
ed
•Biphosphonates
• Corticothérapie
-M
Amylose AL
L’amylose AL est une complication de n’importe quelle
gammapathie monoclonale, même bénigne (MGUS). Cette
is
maladie très rare est due à un dépôt de chaînes légères (souvent
lambda) dans la matrice extra-cellulaire partout dans l’organisme
(sauf le cerveau), y compris le glomérule. Elle est donc
m
notamment responsable d’une cardiopathie restrictive qui fait le
pronostic de la pathologie, et d’une atteinte rénale qui se
manifeste par :
A
Objectifs
– Diagnostiquer la polykystose rénale autosomique dominante
ed
– Connaître les complications de la polykystose rénale
B Épidémiologie Prévalence
-M
B Diagnostic positif Mode de transmission
A Diagnostic positif Présentation clinique/Circonstances du diagnostic
A
Diagnostic positif
Prise en charge
is
Connaître les principales complications
Génétique
Transmission autosomique dominante : mutation du gène PKD1
(85 %) ou PKD2 (15 %)
Maladie hétérogène sur le plan de l’âge moyen de l’insuffisance
r
rapport à la PKRAD 1
Diagnostic positif
Adulte jeune dans une situation de :
• Bilan d’HTA
• Découverte fortuite à l’échographie ou en cas d’enquête
génétique
•Complications rénales (voir infra)
Le diagnostic est con rmé sur l’association d’antécédents
familiaux avec un nombre de kystes rénaux suffisant à
l’échographie abdominale (ou scanner) en fonction de l’âge :
ed
40-59 ans ≥ 2 dans chaque rein
Complications
-M
Rénales
Néphropathie tubulo-
interstitielle chronique
Insuffisance rénale
is
Polyurie, pas d’hématurie, pas de protéinurie
Extra-rénales
Traitement
•Boissons abondantes 2L/j
• Contrôle tensionnel par IEC ou ARA2
•Traitement de suppléance au stade d’IRC terminale (possibilité
de néphrectomie pour laisser de la place au greffon)
•Tolvaptan (spéci que de la PKRAD, ralentit l’augmentation de la
taille des kystes par antagonisme de l’ADH)
ed
-M
is
m
A
r um
Fo
263 – Néphropathies vasculaires
Objectifs
– Diagnostiquer une néphroangiosclérose, une sténose de l’artère rénale, une
microangiopathie thrombotique, une maladie des emboles de cristaux de
ed
cholestérol
-M
A Dé nition Connaître le syndrome de microangiopathie thrombotique
B
B
Dé nition
is
Connaître la dé nition du SHU
Diagnostic Diagnostiquer le SHU typique
positif
m
A Diagnostic Savoir évoquer le diagnostic de sténose de l’artère rénale
positif
positif
B Diagnostic Connaître la démarche diagnostique d’une sténose de l’artère rénale
positif
um
Classi cation
Les néphropathies vasculaires sont classées en fonction du calibre
des vaisseaux atteints et en fonction du caractère aigu ou chronique
de l’affection.
On distingue donc :
Aigu Chronique
ed
Néphropathies vasculaires aiguës
Syndrome de microangiopathie thrombo que
(MAT)
-M
Anémie hémolytique mécanique + Thrombopénie de
consommation :
• Anémie normo/macrocytaire régénérative
is
•Hémolytique " Haptoglobine effondrée, Bilirubine libre et LDH
augmentés
m
• Mécanique " Schizocytes au frottis sanguin
Le syndrome de MAT est dominé par 2 grands syndromes :
• Syndrome hémolytique et urémique (SHU) plutôt chez l’enfant
A
–Hématurie
–Protéinurie
•Purpura thrombotique thrombocytopénique (PTT) plutôt chez
l’adulte
–Atteinte cérébrale de la confusion au coma
r
–Thrombopénie profonde
Fo
Causes de MAT
SHU typique • Shiga-toxine (cf. infra)
Infectieux • Septicémie
• VIH
• Grippe H1N1
Médicamenteux • Mitomycine C
• Gemcitabine
• Ciclosporine
• Tacrolimus
Dysimmunitaire • Sclérodermie
• Lupus
• Syndrome des anti-phospholipides
ed
Tumoral • Tout cancer
Vasculaire • HTA maligne
• Éclampsie
-M
PTT • Auto-anticorps anti-ADAMTS13
• Dé cit génétique en ADAMTS13
SHU typique is
•1re cause d’insuffisance rénale aiguë chez l’enfant de 1 à 3 ans
•Post-diarrhéique par une infection de bactéries sécrétant des
m
Shiga-toxines (E. Coli O157 : H7 ; Salmonelles ; Shigelles…)
• Déclaration obligatoire avant 15 ans
A
HTA maligne
r
ed
–Puis IEC en entretien
• Contrôle de la volémie
–Si hypovolémie vraie : NaCl 0,9 %
-M
–Si hypovolémie efficace : Diurétiques et Dérivés nitrés
Cliniquement Biologiquement
• Un fond d’œil
• Une biopsie rénale
Fo
Infarctus rénal
Occlusion aiguë d’une artère rénale par dissection, embolie
artérielle ou thrombose.
Tableau brutal :
• Douleur lombaire
• Hématurie macroscopique
•HTA élevée
• Fièvre
• Si bilatéral ou sur rein unique : Insuffisance rénale aiguë anurique
ed
Un examen d’imagerie est indispensable (Echo-Doppler, TDM
abdominale…)
Attention à la contre-indication de l’injection de produit de contraste
-M
en cas d’insuffisance rénale aiguë !
Le traitement est urgent par revascularisation (angioplastie ou
chirurgie)
Sclérodermie
Maladie auto-immune touchant plutôt la femme jeune qui se
manifeste par :
• Des signes cutanés
r
–Syndrome de Raynaud
Fo
–Sclérodactylie
–Ulcères digitaux
–Télangiectasies
• Des signes pulmonaires comme une pneumopathie interstitielle
diffuse
• Des signes rénaux :
–Sur un mode chronique : IRC, HTA, protéinurie
–Sur un mode aigu : Crise aiguë sclérodermique " HTA maligne
+ MAT
Le diagnostic est basé sur les signes précédents associés à une
recherche d’auto-anticorps :
•Anti-Scl70
• Anti-ARN polymérase III
• Anti-centromère
ed
Le traitement repose sur des immunosuppresseurs tout en évitant
les corticoïdes à haute dose car ils peuvent déclencher une crise
aiguë sclérodermique.
-M
Néphropathies vasculaires chroniques
Sténose des artères rénales (SAR)
• IRC si bilatéral
Sténose athéromateuse de l’artère Fibrodysplasie de l’artère rénale
rénale (SAAR) (SFAR)
ed
sous IEC/ARA2
• OAP ash récidivant
• Sauvetage de la fonction rénale
-M
A n de poser le diagnostic, plusieurs examens d’imagerie sont
disponibles :
•Échographie + Doppler des artères rénales " 1re intention, peu
cher, disponible
is
•Angio-TDM abdominale " Efficace mais produit de contraste et
irradiant
m
• Angio-IRM abdominale " Efficace mais peu disponible
• Artériographie rénale " Examen de référence, surtout utilisé en
thérapeutique
A
Néphroangiosclérose bénigne
2e cause d’insuffisance rénale terminale après le diabète, elle est la
um
Traitement :
Fo
Aigu
ed
• Fond d’œil
Infarctus rénal • Douleur lombaire • Imagerie abdo Revascularisation
• Fièvre
-M
PAN • Livedo • Biopsie cutanée Immunosuppresseur
Sclérodermie • Sd de Raynaud • Bilan auto-immun Immunosuppresseur
• Sclérodactylie
Chronique
SAR :
–SAAR • IRA sur IEC/ARA2
is
• Hyperaldostéronisme Imagerie abdo :
• Echo-Doppler
• IEC/ARA2
• Angioplastie
m
–SFAR • OAP ash • Angio-TDM
• Angio-IRM
• Artériographie
A
Objectifs
ed
– Expliquer l’épidémiologie, les principales causes et l’histoire naturelle de
l’hypertension artérielle de l’adulte
– Réaliser le bilan initial d’une hypertension artérielle de l’adulte
-M
– Reconnaître une urgence hypertensive et une HTA maligne
– Connaître la stratégie du traitement médicamenteux de l’HTA (voir item dédié)
A
Dé nition
Prévalence,
is
Dé nition de l’HTA
secondaire
Fo
ed
B Prise en charge Prise en charge d’une urgence hypertensive
-M
A Dé nition Connaître la dé nition de l’HTA chez l’enfant et l’existence
de normes pédiatriques
B Étiologie
is
Connaître les principales causes d’HTA chez l’enfant
m
Épidémiologie
1 personne sur 5 est atteinte d’HTA en France.
A
Dé nition
Grade PA systolique (mmHg) PA diastolique (mmHg)
Physiopathologie
L’HTA est la conséquence de 3 phénomènes :
•Rétention sodée
• Vasoconstriction
• Rigidité artérielle
Le niveau de risque cardiovasculaire repose sur l’outil SCORE2,
qui évalue le risque à 10 ans de décès d’origine cardiovasculaire
en fonction de différents facteurs de risque (FdR) :
•L’âge
•Le sexe
•Le statut tabagique
•La pression artérielle systolique
•Le cholestérol total
ed
Risque de décès cardiovasculaire à
Conditions
10 ans
-M
Faible – SCORE < 1 %
Modéré – 1 % < SCORE < 5 % • Diabète < 40 ans sans autre FdR
Élevé – 5 % < SCORE < 10 % • LDL > 1,9 g/L
is
• Ou HTA sévère
• Ou Diabète > 40 ans sans autre FdR
• Ou Insuffisance rénale Stade 3 (DFG
m
< 60 mL/min)
Très élevé – SCORE > 10 % • Diabète avec atteinte d’organe cible
• Ou Insuffisance rénale Stade 4 (DFG
A
< 30 mL/min)
• Ou Prévention secondaire
um
Diagnostic étiologique
L’HTA est dite essentielle (primaire) dans 90 % des cas. Les
causes secondaires ne sont responsables que de 10 % des HTA.
On ne les recherche donc que dans certaines situations :
r
ed
Néphropathies vasculaires Insuffisance rénale
-M
• Secondaire : SAR, HTA maligne
• Pseudo : Cushing, Réglisse
Traitement
is
m
À l’issue de la consultation d’annonce, sont mis en place :
•Les Mesures hygiéno-diététiques (MHD) systématiquement :
A
–Arrêt du tabac
–Réduction du poids (objectif IMC < 25 kg/m2)
–Activité physique régulière (> 30 minutes par jour 3 fois par
um
semaine)
–Régime hyposodé (Sel < 5 g/j)
–Limitation de la consommation d’alcool (< 10 verres standard
par semaine)
r
Objectif tensionnel
Cas général < 70 ans Insuffisance Sujet âgé > 80 ans
rénale
< 140/90 mmHg < 130/80 mmHg < 120/90 mmHg < 150/90 mmHg sans hypotension
(Dans l’idéal) orthostatique
ed
• Bêta-bloquant
Quelques règles :
•La bithérapie préférentielle est l’association d’un IEC ou ARA2
-M
avec un inhibiteur calcique ou un diurétique thiazidique.
•Les visites au cabinet sont mensuelles jusqu’à l’objectif
tensionnel.
is
•Si l’objectif n’est pas atteint, il vaut mieux associer une autre
molécule que d’augmenter la dose, avec un délai minimum de 4
à 6 semaines.
m
• La bithérapie IEC + ARA2 est contre-indiquée.
• Les Bêta-bloquants sont moins efficaces que les autres classes,
A
en cas de déshydratation.
•En cas de point d’appel néphrologique, la monothérapie par IEC
ou ARA2 est privilégiée.
•Chez le sujet âgé ou le sujet noir, les diurétiques et inhibiteurs
calciques sont privilégiés.
r
Fo
Surveillance
Tous les 3 à 6 mois • Consultation chez le médecin généraliste
• Ionogramme sanguin
Tous les ans
• Créatinine (DFG)
• Glycémie à jeun
Tous les 3 ans
• Bilan lipidique
ed
•AVC hémorragique " Objectif < 140/90 mmHg
•AVC ischémique " Objectif < 220/120 mmHg (ou
< 185/110 mmHg si thrombolyse)
-M
HTA maligne : (cf. Item 263 – Néphropathies
vasculaires)
rénine angiotensine
Fo
Syndrome de Cushing
Signes d’hypercorticisme :
•Bosse de bison
•Hirsutisme, Acné
•Hypokaliémie
Diagnostic positif par un Test de freination à la dexaméthasone et
Cortisol urinaire des 24 h
Phéochromocytome
Tumeur très rare, bénigne dans 90 % des cas, parfois dans le
cadre d’une Néoplasie endocrinienne multiple 2 (NEM 2) ou d’un
Von-Hippel-Lindau.
ed
Triade de Ménard :
• Sueurs
•Céphalées
-M
•Palpitations
Le diagnostic positif repose sur le dosage des métanéphrines
plasmatiques ou urinaires.
is
Parfois ectopique (extra-surrénalienne), la localisation est
déterminée par une imagerie abdominale (TDM ou IRM) et/ou une
m
scintigraphie au MIBG.
Le traitement est chirurgical.
A
HTA de l’enfant
Variable avec l’âge, le sexe et la taille, l’HTA est dé nie par une PA
um
Examens complémentaires :
• Ionogramme sanguin, créatinine
• Protéinurie sur échantillon et analyse du sédiment urinaire
(hématurie)
•ETT
•Echo-Doppler des artères rénales
23, 24, 344 – Grossesse normale
– Complications vasculo-rénales
de la grossesse
ed
Objectifs
– Diagnostiquer une grossesse et connaître les modi cations physiologiques
-M
l’accompagnant = connaître l’adaptation rénale physiologique
(hémodynamique rénale, fonctions tubulaires, volémie et équilibre tensionnel)
au cours de la grossesse normale
– Diagnostiquer et connaître les principes de prévention et de prise en charge
des principales complications de la grossesse = HTA gravidique
is
– Diagnostiquer une pré-éclampsie, principes thérapeutiques (posologies) (et
surveillance)
m
– Connaître et prévenir les complications de la pré-éclampsie (dont les causes
d’insuffisance rénale aiguë compliquant une grossesse)
A
Item 23
Grossesse normale
um
Item 24
Fo
Dé nition
HTA précédant la grossesse
HTA mise en évidence avant 20 SA
ed
HTA gravidique
Apparition d’une HTA au-delà de 20 SA selon les mêmes seuils :
TA > 140/90 mmHg
-M
HTA gravidique sévère = TA > 160/110 mmHg
Pré-éclampsie
is
Association HTA gravidique + Protéinurie > 0,3 g/24 h
On parle de pré-éclampsie surajoutée si HTA préexistante
+ protéinurie.
m
La pré-éclampsie est dite sévère si :
•PA diastolique > 110 mmHg
A
•Cytolyse hépatique
• CIVD
• OAP
r
Complications
Fo
Éclampsie
Crises convulsives généralisées précédées par :
•Céphalées rebelles
•Troubles visuels
•Ascension tensionnelle rapide et sévère
• Une pré-éclampsie sévère
Traitement :
•Hospitalisation en soins intensifs
• Extraction fœtale en urgence
• Sulfate de Magnésium IV ou Diazépam
•Anti-hypertenseur IV
HELLP syndrome
• (H = hémolyse) Anémie hémolytique mécanique
ed
•(EL = Elevated Liver enzymes) Cytolyse hépatique
•(LP = Low Platelet) Thrombopénie
CIVD
-M
La CIVD biologique est affirmée si au moins 1 critère majeur ou 2
critères mineurs parmi :
Critère majeur
Plaquettes
< 100 G
is TP
< 40 %
Fibrinogène
m
Critère mineur < 150 G < 60 % < 1 g/L
Hématome rétro-placentaire
A
Signes cliniques :
• Contracture (ventre de bois)
um
Traitement
De nombreux traitements sont contre-indiqués lors de la
grossesse. On utilise donc :
•Les antihypertenseurs centraux (Alpha-Methyldopa, Clonidine)
•Les Alpha et Bêta-bloquants (Labétalol)
• Les inhibiteurs calciques (Nicardipine)
L’HTA n’est traitée qu’à partir du seuil de 160 mmHg en systolique
et 100 mmHg en diastolique.
ed
Une consultation de néphrologie 3 mois après la délivrance est
organisée si l’HTA ou la protéinurie n’ont pas disparu.
La récidive lors des grossesses ultérieures est rare mais il existe
-M
une indication à de l’Aspirine lors des prochaines grossesses
jusqu’à 35 SA, chez les femmes avec antécédent de pré-
éclampsie.
is
Autres formes d’atteinte rénale lors de la
grossesse
m
Insuffisance rénale fonctionnelle due aux vomissements du
1er trimestre
A
Objectifs
ed
– Interpréter les résultats des bandelettes urinaires et des examens
cytobactériologiques des urines
– Diagnostiquer et traiter une cystite aiguë
-M
– Connaître la conduite à tenir face à une cystite récidivante
– Diagnostiquer et traiter une pyélonéphrite aiguë, identi er les situations
nécessitant une hospitalisation
– Diagnostiquer et traiter une prostatite aiguë, identi er les situations
nécessitant une hospitalisation is
– Expliquer la place de l’antibiothérapie chez un patient porteur d’une sonde
urinaire
m
Rang Rubrique Intitulé
A Prise en charge Connaître le traitement des cystites aiguës simples dont suivi
et prévention des récidives
ed
pyélonéphrites aigues compliquées
-M
A Prise en charge Connaître le traitement des infections urinaires masculines
et connaître les modalités de leur prévention
A
Prise en charge is
Connaître les spéci cités de l’infection urinaire de la
personne âgée
épidémiologie
Fo
ed
•Sexe masculin
• Grossesse
• Insuffisance rénale chronique sévère (DFG < 30 mL/min)
•Immunodépression
-M
•Age > 75 ans ou > 65 ans avec ≥ 3 critères de Fried :
–Perte de poids involontaire sur la dernière année
–Vitesse de marche lente
–Faible endurance
–Faiblesse ou fatigue
is
m
–Activité physique réduite
ECBU systématique après BU d’orientation
A
Homme Femme
Cystite récidivante
Au moins 4 épisodes en moins de 12 mois
ed
ECBU lors des premiers épisodes. Pas d’examen complémentaire
en plus systématique chez la femme non ménopausée sans
facteur de risque de complication.
Dans les autres cas, bilan minimum composé d’une échographie
-M
des voies urinaires avec mesure du résidu post-mictionnel (RPM).
Traitement identique aux cystites simples associé aux règles
d’hygiène.
is
Si ≥ 1 épisode par mois, antibioprophylaxie débutée après ECBU
négatif préalable :
• Triméthoprime quotidien ou Fosfomycine-trométamol
m
hebdomadaire (cas général)
• Mêmes molécules dans les 2 h avant à 2 après le rapport sexuel
A
si cystites post-coïtales
Pyélonéphrite simple
um
examen complémentaire
Hospitalisation si :
•Pyélonéphrite hyperalgique (EN ≥ 7 malgré la prise d’antalgiques
classe 3)
•Doute diagnostique
•Vomissements rendant impossible la prise per os
• Conditions socio-économiques défavorables
•Doute concernant l’observance
•Décompensation de comorbidités
Traitement probabiliste pendant 7 jours :
•Fluoroquinolone orale (sauf si traitement par FQ dans les 6
derniers mois)
• Ou C3G IV (à privilégier en hospitalisation)
• Aminoside 5 jours ou Aztréonam 10 jours en cas d’allergie
Si évolution défavorable à 72 h, nouvel ECBU et uroscanner
ed
(échographie si contre-indication)
-M
Pyélonéphrite associée à au moins l’un des facteurs de risque
(voir Cystite aiguë à risque de complication)
Examens complémentaires : CRP, urée, créatinine et uroscanner
dans les 24 heures en plus de l’ECBU
is
Traitement idem PNA simple en privilégiant les C3G avec une
durée étendue à 10 à 14 jours
m
Pyélonéphrite grave
A
ed
La forme typique est une prostatite aiguë caractérisée par
l’association de signes fonctionnels urinaires fébriles et d’une
-M
prostate douloureuse au toucher rectal.
Peut se compliquer d’une rétention aiguë d’urine à toujours
éliminer
BU + ECBU systématiques. On réalise une échographie des voies
is
urinaires dans les 24 heures si signes d’obstruction.
3 cas de gure concernant le traitement :
m
• Infection pauci-symptomatique, antibiothérapie différée à
l’antibiogramme. Fluoroquinolone en 1re intention, Cotrimoxazole
en 2e, en n C3G IV en 3e
A
ed
Les examens complémentaires et le traitement de la pyélonéphrite
gravidique sont les mêmes que ceux de la pyélonéphrite à risque
de complication (échographie des voies urinaires car uroscanner
contre-indiqué). Une hospitalisation est généralement
-M
programmée, souvent de courte durée (48-72 h).
Pour toute colonisation/infection urinaire gravidique, ECBU de
contrôle systématique à 8-10 jours après la n de l’antibiothérapie
is
et ECBU mensuel jusqu’à l’accouchement.
Forme pédiatrique
m
Avant 1 mois, ECBU d’emblée (BU inutile)
Après 1 mois, BU, et si positive, ECBU
A
ed
Diagnostic positif si signes cliniques + bactériurie ≥ 105 UFC/mL
Traitement comme une infection nosocomiale par antibiothérapie
large telle que la Pipéracilline-tazobactam ou C3G injectable ±
-M
Amikacine. Changement de la sonde 24 h après le début du
traitement.
Colonisation urinaire X X
Cystite simple X
A
Cystite à risque X X
de complication
um
Pyélonéphrite simple X X
Pyélonéphrite à risque de X X X X
complication
Pyélonéphrite grave X X X X X
r
Résumé de l’antibiothérapie
Fo
Femme
Cas général IU masculine Enfant
enceinte
Colonisation Documentée :
urinaire 1. Amoxicilline
(7 jours) 2.
Pivmécillinam
ed
2.
Pivmécillinam
Pyélonéphrite 1. C3G IV ou IM
simple (7 jours) Fluoroquinolone ou Cé xime
-M
2. C3G IV ou Aminoside
Physiopathologie
ed
Un calcul est un agglomérat de cristaux, dont la formation est
favorisée par plusieurs facteurs dits lithogènes :
•Faible diurèse (urines concentrées)
-M
• Apports alimentaires excessifs
–Aliments riches en oxalate (chocolat, rhubarbe, thé, fruits secs,
oseille…)
animales)
is
–Aliments riches en calcium (produits laitiers, protéines
Colique néphrétique
Principale manifestation de la lithiase urinaire, bien devant la
um
Diagnos c posi f
r
Signes cliniques :
•Douleur lombaire de début brutal, intense, irradiant vers les
organes génitaux externes
• ± Symptômes digestifs (nausées, vomissements)
Colique néphrétique sur terrain à risque :
• Femme enceinte
•Insuffisance rénale chronique
•Rein transplanté, ou rein unique
Colique néphrétique grave :
• Fièvre " Pyélonéphrite obstructive
•Anurie (calcul bilatéral ou sur rein unique) " Insuffisance rénale
aiguë obstructive
• Hyperalgique (résistant au traitement médical)
Examens complémentaires
Devant toute colique néphrétique, un bilan biologique est réalisé :
ed
•NFS, ionogramme sanguin, créatinine, CRP
• BU
Des examens morphologiques sont également indiqués pour
-M
localiser le calcul.
Colique néphrétique simple :
• Soit couple ASP + Échographie des voies urinaires
•Soit TDM abdominale non injectée
is
Colique néphrétique grave : TDM abdominale non injectée en
m
urgence
Traitement ini al
A
ed
(LEC) • Calculs urétéraux < 10 mm par les calculs denses)
-M
Néphrolithotomie • Calculs rénaux > 20 mm Extraction par voie
percutanée endoscopique
Cas particulier
is ouvert
m
Chez la femme enceinte, les calculs sont traités après l’accouchement, les
urines étant dérivées en attendant.
A
Nature du calcul
A n de la déterminer, le calcul est analysé en microscopie optique
um
± spectrophotométrie :
• pH acide
Fo
Sang
Créatinine Insuffisance rénale
ed
Glycémie Syndrome métabolique Activité physique
Éviter les apports excessifs
Uricémie Syndrome métabolique
-M
Urines des 24 h
Acide urique
Sodium
> 2,5 mmol/L
> 150 mmol/24 h
is
Diminuer les apports en purines
Régime hyposodé < 6g/j
m
Urée > 5,5 mmol/kg/24 h Régime hypoprotidique (< 1g/kg/j)
Urines du matin
A
ed
Lithiase urique
•PH acide :
–Alcalinisation des urines par eau de Vichy, bicarbonate de Na
-M
ou citrate de K
• Hyperuricurie :
–Réduction des apports en purines (charcuterie, abats)
is
–Allopurinol si hyperuricémie associée ou si antécédent de
goutte
m
A
r um
Fo
262 – Néphropathies
interstitielles chroniques
Objectifs
ed
– Connaître le syndrome de néphropathie interstitielle chronique
– Connaître les principales causes de néphropathies interstitielles chroniques
-M
Rang Rubrique Intitulé
A Diagnostic positif Connaître la présentation clinique d’une NIC
A
complémentaires
Étiologie
is
Connaître les principaux mécanismes de NIC
m
B Diagnostic positif Connaître les principales causes des NIC urologiques,
médicamenteuses et métaboliques
A
Diagnostic positif
L’atteinte interstitielle entraîne avant tout une dysfonction des
tubules, qui ont pour principal rôle la réabsorption d’eau et
um
•Acidose tubulaire
• Insuffisance rénale chronique lentement progressive
• Absence d’HTA ou tardive, et absence d’hématurie
•Si atteinte tubulaire proximale : Syndrome de Fanconi
À l’imagerie rénale :
•Reins bosselés de taille diminuée asymétrique
•Réduction de l’épaisseur corticale
•Calci cations intra-rénales
La biopsie rénale n’est habituellement pas réalisée, les lésions
histologiques n’étant pas spéci ques de la cause (in ltrats
interstitiels, brose…).
Étiologie
ed
• Uropathies obstructives
Urologique • Re ux vésico-urétéral
• Infections urinaires
• Lithium
-M
• AINS, Analgésiques
Médicamenteuse
• Anticalcineurines (Tacrolimus et Ciclosporine)
• Sels de platine (Cisplatine)
• Plomb
Toxique
• Cadmium
• Irradiation
is
• Herbes chinoises (Néphropathie des Balkans)
m
Génétique • Maladies génétiques avec ou sans kystes
• Syndrome de Gougerot-Sjögren
A
• Lupus
• Sclérodermie
Dysimmunitaire • Cirrhose biliaire primitive
• Sarcoïdose
um
• Syndrome NITU
• Hyper-IgG4
• Hyperuricémie
Fo
• Tuberculose
Infectieuse
• Pyélonéphrite xanthogranulomateuse
Traitement
Il est étiologique et symptomatique (commun aux mesures
générales de l’IRC).
Poumons • Mucoviscidose
• Fibroses pulmonaires
• Hypertension pulmonaire primitive
• Emphysème, BPCO
Physiopathologie
Pour qu’une transplantation soit rendue possible, il faut que les
ed
cellules du donneur et celles du receveur aient la plus grande
compatibilité possible, a n d’éviter que les lymphocytes du
receveur ne rejettent le greffon.
-M
Pour cela, un bilan est réalisé :
•Typage HLA chez donneur et receveur " Compatibilité du groupe
tissulaire HLA
is
• Anticorps anti-HLA chez le receveur " Leur présence favorise le
rejet du greffon
•Cross-match juste avant la transplantation " Éviter le rejet
m
hyperaigu
• Recherche du groupe sanguin " Compatibilité ABO (pas rhésus)
A
Épidémiologie
En France, on assiste à une pénurie d’organes. Le nombre de
um
rapport à la dialyse.
Fo
À 1 an (%) 90 95
À 10 ans (%) 60 75
Le don
ed
3 grands principes de bioéthique :
•Consentement présumé
• Gratuité
-M
•Anonymat (sauf si donneur vivant)
Il existe un registre national de refus géré par l’Agence de la
Biomédecine (taux d’opposition à 32 % en France)
Peut donner (dans le cas de donneur vivant) :is
• Apparenté (famille élargie)
•Conjoint
m
• Toute personne apportant la preuve d’un lien affectif étroit et
stable depuis au moins 2 ans avec le receveur
A
Critères Soit :
paracliniques • 2 EEG nuls et aréactifs pendant 30 minutes à 4 heures
d’intervalle
• Une angiographie cérébrale objectivant l’arrêt de la circulation
encéphalique
•Les donneurs décédés d’un arrêt circulatoire
–ECG sans QRS ou avec complexes agoniques (< 5 par minute)
•Les donneurs vivants
–15 % des transplantations rénales
–Possibilité de transplantations ABO-incompatibles
–Meilleure survie du greffon
–Le Comité donneurs vivants et le Tribunal de Grande Instance
protègent le donneur en accordant leur autorisation et en
ed
véri ant le consentement.
Les immunosuppresseurs
-M
Les systèmes HLA n’étant jamais 100 % compatibles (sauf jumeau
monozygote), le rejet est inéluctable sans le blocage de l’immunité
du receveur. Les immunosuppresseurs sont donc indispensables,
à ne jamais arrêter. is
À l’induction de la greffe, le traitement doit être intense (risque de
m
rejet maximal), avec en fonction du risque de rejet :
•Anticorps polyclonaux déplétants
• Ou Anticorps monoclonal non dépétant
A
lymphocytaires
Inhibition du 1er signal (calcineurine) • Tacrolimus
• Ciclosporine
Inhibition du 2e signal (co-stimulation) • Belatacept
Immunosuppresseur • Corticoïdes
Synthèse
Trouble hydro- Seuil Démarche
Traitement
électrolytique (mmol/L) diagnostique
ed
Hyponatrémie < 135 1. Osmolalité plasmatique Restriction
2. Volémie hydrique
3. Osmolalité urinaire
Hypernatrémie > 145 1. Test de restriction Eau PO
-M
hydrique G5 %
2. Test à la ddAVP
Hyperkaliémie >5 ECG ++ Gluconate de
• Ionogramme étendu calcium
is
• Créatinine Insuline-Glucose
Salbutamol
± Dialyse
m
Hypokaliémie < 3,5 ECG ++ Diffu-K
• Kaliurèse
• HTA oui/non
A
urinaire)
• Bilan phosphocalcique
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