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Thème 1, Séquence 1 : La biodiversité et son évolution

Devoir-maison n°1 : Les impacts de l’homme sur la biodiversité

L’araignée-paon est une araignée endémique de l’est de l’Australie et vivant dans les régions
arborées du Queensland et de la Nouvelle Galle du sud. Les opossums d’Océanie sont des petits
marsupiaux arboricoles nocturnes, vivant cachés dans une cavité d’arbre dans la journée et sortant
la nuit pour chercher leur nourriture.

Maratus volans
Trichosurus vulpecula

Vous travaillez à la mairie de Brisbane, une ville du Queensland, en tant qu’investigateur.rice de


terrain. Un projet de construction de voie routière au milieu du Brisbane Forest Park, où a été
caractérisée la présence de ces deux espèces, est présenté le 28 mars au conseil municipal.

Consigne : En utilisant les ressources suivantes, construisez individuellement ou à deux un


rapport pour la mairie détaillant :
➢ L’impact de la construction de la voie rapide sur la surface de la forêt et l’effectif des
populations.
➢ L’impact de la fragmentation des habitats sur la diversité génétique des populations.
➢ De possibles mesures de protection des araignées-paons et des opossums dans le parc.

Conseils :
✔ Des données chiffrées (attention aux unités) tirées des documents sont attendues pour
quantifier les impacts de la voie rapide sur la forêt et les populations.
✔ Des captures ou données extraites du logiciel libre-accès « Dérive Génétique » doivent
accompagner votre étude sur la fragmentation des habitats et ses conséquences.
✔ Les solutions proposées doivent êtres réalistes. Vous pouvez utiliser intelligemment un
moteur de recherche pour en proposer d’autres, non mentionnées dans les documents.
Ressource 1 : Espace forestier concerné par la construction de la voie rapide, vue aérienne
théorique

En utilisant le quadrillage et l’échelle proposée, il vous est possible de calculer la surface occupée
par la future route, ainsi que de caractériser le phénomène de fragmentation des habitats.

Ressource 2 : Modélisation de l’impact de la fragmentation des habitats sur l’évolution de la


composition génétique d’une population

Il est possible de modéliser l’évolution de la fréquence allélique pour étudier l’effet de la taille
d’une population sur celle-ci à l’aide du logiciel « Dérive Génétique ». Le modèle repose sur une
variation aléatoire de la fréquence de deux allèles A et a, au cours des générations : la force
évolutive en jeu est la dérive génétique.

Protocole d’utilisation du logiciel « Dérive Génétique » :


• Ouvrir le logiciel avec le lien suivant :
https://www.pedagogie.ac-nice.fr/svt/productions/derive-diplo/index.htm
• Rentrer les paramètres suivants : 20 individus, 2 allèles nommés A et a, probabilité de
mutation de 0 % et fréquence initiale de l’allèle A à 50 %.
• Lancer le calcul sur 50 générations en cliquant sur → puis 5 fois.
Noter si un des deux allèles A ou a est fixé (= sa fréquence est à 1 c’est-à-dire
100 %) ou si les deux persistent (utiliser les graphiques).
• Réinitialiser la simulation et répéter l’opération 9 fois. Faire un bilan des cas où il y a
fixation d’un allèle /conservation des deux allèles dans un effectif de petite taille.
• Recommencer les 10 simulations mais avec un effectif de 100 individus et faire un bilan
des cas où il y a fixation d’un allèle /conservation des deux allèles dans un effectif de
grande taille.
• Présenter vos résultats et les inclure dans votre rapport afin de les exploiter.
Ressource 3 : Consanguinité dans les petites populations et effets génétiques

La distance génétique (D) entre deux


populations représente la proportion
d’allèles en commun. Cette distance est
d’autant plus petite qu’il y a d’allèles en
commun.
La consanguinité correspond à une
reproduction impliquant des individus
généalogiquement apparentés et possédant
donc beaucoup d’allèles en commun. Il
résulte de leurs croisements une
augmentation d’individus homozygotes (=
dont les gènes ont deux allèles identiques)
ce qui réduit la diversité génétique. Or si
les conditions du milieu changent, cette
population génétiquement homogène se
retrouve vulnérable car la probabilité
d’obtenir au moins un individu adapté au
changement diminue. Ce type de
population présente donc un risque
d’extinction plus élevé.

Ressource 4 : Limiter les effets de la fragmentation

route

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