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Il s’agit d’un petit nombre de cas particuliers : neutres dont le nominatif et l’accusatif étaient
semblables et dont le pluriel a été éliminé. La forme du singulier a été étendue d’autant plus
facilement au pluriel qu'elle se terminait par un –S: type tempus, temporis (qui donne tens).
Ces neutres sont versés dans la catégorie des masculins en ancien français. Soit une forme
unique corpus > corz, latus > lez, pectus > piz, opus > ues...
Il pouvait aussi s’agir de mots dont le radical se terminait en -s : ex: mensis > mois
(mens(i)s ; mens(em) ; *mens(i) ; mens(e)s).
Autres ex : bois, borjois, braz, dois (table ronde < discus), dos, nes, palais, païs, priz, ris,
romanz, sens, uis, vis, advis, devis.
C’eeS enfin le cas des déverbax dont la base est également toerminée
(
par une
despens, espos, porpens, repos, respons, trespas, etc.—
2) LES FEMININS
Deux origines :
les mots à radicale sifflante : croiz (LC crux, LV *cru
*vocis)...
les noms terminés par -*tricis (LC-trix) : imperatricis > empereris, peccatricis >
pecheris...
mots terminés par [d) ou [t) forment une mi-occlusive [ts] notée –z: pié l piez. Puis cette
mi-occlusive disparaît fin XIle siècle :piés.
Les mots terminés par [n) ou (i]: au contact de [s), il se forme une épenthèse [) avec
amuïssment de la consonne nasale: diurnus >jorz. La mi-occlusive [ts) ainsi formée
disparaît fin XIle siècle :jon
2) INCOMPATIBILITE DE LA BASE ET DE LA DESINENCE
b), pl, k),f s'ef acent au contact de [s). Soit: gablgas ; cop/cos ; sac/sa ; nef/nes.,
drap/dras ; arc/ars ; chief/chiés.
3) YoCALISATION DU