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Société Hotelière Girondine (SHG)

Introduction

La Société Hôtelière Girondine qui exploite un hôtel deux étoiles s’interroge sur les apports réels
financiers de son adossement au réseau de franchisés Contact Hôtel et des investissements réalisés
en conséquence. Elle souhaite obtenir un diagnostic de sa performance globale.

Diagnostic financier

Entre N et N-1, l’activité mesurée par le CA a augmenté de 4,54%. L’accès à la plateforme de


réservation a ainsi élargi le marché et donné accès à une nouvelle clientèle, alors même que le
secteur d’activité accuse un recul (-0,2%).

Tous les ratios de profitabilité s’améliorent et sont plus favorables que la moyenne du secteur.

- La valeur créée par l’entreprise sur ses achats s’améliore entre N et N-1. Avec un taux de VA
de 69,6% en N contre 67,74% en N-1, l’entreprise semble également très intégrée. Elle
conserve donc pour elle une bonne part des avantages concurrentiels dégagés. L’entreprise a
bien maîtrisé ses charges de personnel : si une part importante de la VA sert à rémunérer les
salariés (60,7% en N-1 et 55,3% en N), cette part diminue de plus de 5 points de % en N
marquant une meilleure capacité des RH à produire de la richesse. La franchise aurait donc à
priori apporté les synergies attendues, les salariés déjà plus productifs que la moyenne du
secteur (située à 64,40%), ont été encore plus performants en appliquant les standards de la
franchise.

- L’EBE est l’indicateur le plus utilisé pour mesurer la performance industrielle et commerciale
de l’entreprise avant toute incidence des décisions d’investissement et de financement. Ce
solde permet de mesurer la capacité du cœur de métier de l’entreprise à libérer de la
trésorerie ; ici c’est le taux de marge brute d’exploitation qui semble être le point majeur de
comparaison de performance entre entreprises. Il est passé de 22,03% en N-1 à 26,86%, ce
qui semble très favorable comparé au secteur (20,22%). La performance économique de
l’entreprise est donc très bonne.

- Pour autant l’entreprise devient bénéficiaire en N avec un taux de marge relativement faible
: 0,8%, quasi identique à celui du secteur (0,78%). Il est possible de supposer ici que la part
de valeur créée accordée aux investissements est importante, ce qui dans un secteur
d’activité tel que l’hôtellerie semble cohérent.

Les dotations aux amortissements sont lourdes à porter en revanche l’activité productive dégage un
flux de trésorerie potentiel élevé (CAF = 170 150 € pour un bénéfice de 13 536 €). La CAF a d’ailleurs
augmenté de 137,26%.

Conclusion

La société se porte de mieux en mieux. Elle affiche une performance productive très favorable.
L’adossement à la franchise porte ses fruits et l’activité de la société se développe. Les
investissements réalisés restent en revanche encore lourds à porter mais le flux potentiel de
trésorerie généré par l’activité laisse entrevoir un avenir plus favorable.

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