Introduction

Le tribunal de commerce règle les litiges entre particulier et commerçant ou entre commerçants et
sociétés commerciales. Il tranche également le conflit qui porte sur les actes de commerce entre les
entreprises, mais aussi entre la personne. Il peut conclure des actions de prévention ou des procédures
collectives.

Le tribunal de commerce est compose de juges non professionnels, appelés « juges consulaires ». Ce
sont des bénévoles, choisis parmi des commerçants ou des dirigeants d’entreprises et élus par eux. La
formation de jugement doit comporter au moins trois juges, sauf dispositions contraire. Le ministre
public représente les intérêts des sociétés devant le tribunal de commerce. Il s’exprimer obligatoire dans
le dossier d’entreprise en difficulté (redressement ou liquidation judiciaire).

Le tribunal de commerce est compose de juges et d’un greffier et il est dirigé par un président. Le
greffier du tribunal de commerce a statut particulier puisqu’il est autonome par rapport au tribunal et a
son pouvoir hiérarchique. C’est un officier public et ministériel, qui ne dépend pas de la fonction
publique.

C’est une juridiction de droit commun siégeant au premier degré est composée de juge permanent qui
sont des magistrats de carrière et de juge consulaire. Son siège ordinaire et son ressort sont ceux du
tribunal de grande instant.

Le rôle de tribunal de commerce est de règle les litiges commerciaux de manière rapide et efficace, en
tenant compte des intérêts de toutes les parties impliquées. Il peut également être consulte pour donner
des avis et des conseils sur des questions liées au droit commercial. C’est un acteur clé de la vie
économique et juridique de notre société, en assurant la protection des intérêts de l’entreprise et en
contribuant au développement du commerce et d’activité économique en général.
D’une manière toute à fait exceptionnelle, il arrive que le TC ne soit pas compétent alors que
le litige est entre commerçants comme par exemple des baux commerciaux et des propriétés
industrielles qui dépendent du TJ.

B) Les litiges relatifs aux sociétés commerciales

Sur ce terrain , la compétence du TC a été censée accru, aujourd’hui tous les litiges relatifs à une société
commerciale sont automatiquement de la compétence du TC, les seules qui relèvent du TJ sont les
sociétés civiles, associations…

C) Les litiges relatifs aux actes de commerces entre toutes personnes

Il est tout à fait possible que les partis n’ont pas la qualité de commerce mais relèvent du TC parce que
le litige porte sur un acte qui est de nature un acte de commerce.

Là a priori il n’ y a pas de particularité, pour savoir quel tribunal compétent on utilise l’art
42 du code de procédure civile : « La juridiction territorialement compétente est, sauf
disposition contraire, celle du lieu où demeure le défendeur. » Cet art 42 s’applique aussi aux
civils. Le problème de cette attraction dans les actes mixtes il faut se rendre à une distance
conséquente, par ex on attaque la fnac il faut voir le TC de Paris. Le droit des affaires a posé
une exception à cet art 42 => la théorie des gares principales → possibilité d’assigner le
commerçant devant le TC du lieu d’un de ses établissements secondaires. Donc dans
l’exemple précédent grâce à cette théorie possibilité de saisir le TC de Pau.
Question qui se posent est ce que dans n’importe quels actes, contrats on peut inclure cette
clause attributive territoriale → réponse valable qu’entre commerçant et à la condition
d’être stipulé clairement dans l’acte.
SECTION 3 : La procédure devant le TC
D’une manière très schématique, devant le TC il y a une procédure ordinaire et un certain
nombre de procédures exceptionnelles.
La procédure ordinaire du TC est très proche de la procédure suivie devant le TJ, la procédure
est publique, orale et contradictoire, les parties vont partager leurs conclusions. Depuis 2019,
devant le TC on doit prendre obligatoirement un avocat. De la même façon que le TJ, le juge
consulaire doit entendre les parties, tenter de les concilier et en cas d'échec le tribunal va
trancher le litige. Possible au TC qu’un seul juge statut.
3 particularités devant le TC :
- Le délai dans lequel le défendeur est appelé à comparaître est au minimum de 15
jours. (plus court dans le domaine civil)
- Il n’est pas nécessaire, obligatoire de signifier les conclusions à la partie adverse avant
l’audience. Tout ce qu’on appelle les demandes incidentes ou reconventionnelles
peuvent être faites à l’oral. ( en matière civile obligatoire mais hypocrisie car souvent
envoyé la veille de l’audience très tard donc pas le temps de lire)
- Dans la procédure ordinaire, si l’affaire n’est pas en état d'être jugée, les parties
peuvent néanmoins demander que l’affaire soit jugée devant un juge unique, le juge
rapporteur

Il y a au TC des procédures spéciales :

● La plus importante, les procédures de référés = procédures d’urgence très fréquente en matière
commerciale, pour faire cesser un trouble.
● L'injonction de payer = procédure propre au TC, un débiteur doit une somme à un créancier, il
ne la paye pas alors que le créancier l’a lancée donc le créancier décide de saisir le TC avec l’injonction
de payer qui a pour but de surprendre le débiteur, en important des preuves au président du TC, au vue
de ses documents le président du TC va lancer une injonction de payer contre le débiteur et à ce moment
là le débiteur va faire opposition et l’affaire va revenir devant le TC.

On a 5% de contentieux qui revient au mode alternatif des règlements des différends (MARD), ces
MARD sont de 3 types :

 Soit les parties font partir le contentieux à la conciliation => le juge ou les parties vont désigner
un conciliateur qui va chercher, proposer des compromis avec les parties. (gratuite)
 Soit les parties vont choisir de partir sur la médiation => le médiateur ne propose rien, il fait
sortir la solution des parties elles-même (payante)

=> ces deux modes sont bien quand les parties veulent garder des liens d'affaires en dépit de leur litige.
On va purger le conflit entre les parties.

 L’ arbitrage.