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L’audience de règlement amiable créée par le décret du 29 juill. 2023 (art 774-1 et suiv. CPC)
-> en vigueur actuellement mais pas encore véritablement appliquée concrètement.
3. La médiation judiciaire
Art 131-1 à 131-15 -> le juge en toute matière peut demander aux parties d’avoir recours à la
médiation. Cette possibilité est prévue à l’art 121-1 du CPC. De même, le juge de la mise en
état a la possibilité de désigner un médiateur dans l’affaire (art 185).
B) Les processus conventionnels en dehors de l’enceinte judicaire
1. La médiation (art. 1532 à 1535) et la conciliation conventionnelles (art. 1536 à 1541)
Jusqu’en 2011, il n’y avait rien. Depuis, un décret de 2012 avec le livre sur la résolution
amiable, a été organisée dans le CPC, la convention de médiation et de conciliation qui va être
trouvée grâce à l’intermédiaire d’un médiateur ou d’un conciliateur.
Il va y avoir un débat entre les médiateurs et conciliateurs -> la vrai différence est le coût
puisque la procédure devant le conciliateur est gratuite alors que la médiation peut couter très
chère.
Tous les médiateurs et conciliateurs doivent être impartiaux.
Le conciliateur va rédiger soit un PV de non conciliation soit un PV de conciliation. Pour que
ce soit exécutoire, il devra le déposer sans délai au greffe du TJ cet accord pour une éventuelle
homologation qui donnera force exécutoire au PV.
A partir du moment ou un conciliateur où un médiateur est saisi ou s’il n’y a pas d’écrit à
compter de la 1ère réunion, la prescription instinctive d’un an de l’action en J est suspendue
(art 2238 al 2 Cciv).
Tous les échanges sont confidentiels (art. 1531 Cciv).
Le conciliateur a un pouv d’instruction puisqu’il peut se déplacer sur place, demander un
expert, et spécifiquement, le médiateur a une mission qui est fixé dès le départ avec les parties
par un contrat qui prévoir le prix de la médiation. Et il déposera sans délai au greffe du TJ cet
accord pour une éventuelle homologation
2. La procédure participative par acte d’avocat au fin de résolution amiable du différend
Cette procédure particulière est offerte aux avocat qui ne s’en sont pas saisi. L’origine est une
loi de 2010 et un décret de 2012.
La PP est un mode de résolution amiable des différends dans lequel les parties sont
obligatoirement assistées d’un avocat.
Par cette procédure, les parties vont signer un contrat. L’art. 2262 du Cciv précise que « les
parties à un différend s’engagent à œuvrer conjointement et de bonne foi à la résolution
amiable de leur différend ou à la mise en état de leur litige ». Cette procédure est réglementée
à la fois dans le Cciv qui règlemente la convention en elle*même et le CPC qui règlemente la
procédure pour parvenir à l’accord.
Il y a eu deux évolutions majeures avec la loi de programmation de réforme de la J -> une
conv° de programmation de procédure participative peut ê signée av de saisir le juge mais
aussi après la saisine du juge.
+ Cette procédure peut désormais servir à mettre en état le litige devant le juge.
Pour que ces modes soient valables, des cond° sont en réalité posées, notamment au niv
international -> les tiers amenés à intervenir doivent ê indépendants des parties, impartiaux,
ils doivent mettre en œuvre des diligences et avoir certaines compétences.
Il faut aussi assurer la confidentialité des échanges, le délai de prescription doit ê suspendu
pdt ces procédures, ça ne doit pas empêcher les parties de saisir un juge si elles n’aboutissent
pas à un accord.
De nouv pcp sont aussi discutés par la doctrine : éthiquement, il faut qu’il y ait de la loyauté
dans les échanges, la q° de l’admission des modes de preuve déloyaux, le pcp de contradiction
…
C’est l’art 2044 qui défini la transaction comme « un contrat par lequel les parties, par des
concessions réciproques, terminent une contestation née ou préviennent une contestation à
naitre ».
L’alinéa 2 dispose que « ce contrat doit ê rédigé par écrit ».
Cette transaction va donc matérialiser dans un contrat, l’accord des parties.
La transaction peut être trouvé à tout moment en dehors du juge ou pdt une action en J, et
parfois même une transaction ne va rester à l’état de contrat mais se transformer en
conciliation par un PV de conciliation ou de médiation.
Dans certains cas, la propo° transactionnelle est obligatoire notamment en matière d’accidents
de la circu°.
En cas d’accidents il ne faut jamais accepter l’indemnisation proposée par son assureur ou la
partie adversaire prc-que cette indemnisation est tjrs très faible. Par csqt, il est important de se
faire assister par un avocat qui assurera une indemnisation presque 10x supérieur à celle de
l’assureur.
Entre les parties, la transaction est un contrat qui a force obligatoire càd qu’en signant ce
contraire les parties s’engagent à une oblig° de faire, de ne pas faire ou de donner une somme.
Sauf que si les parties ne respectent pas leur engagement, la seule solution en cas
d’inexécution est de saisir un juge pour faire exécuter ce contrat.
Le second effet est l’effet extinctif du droit d’action en J (art 2052 Cciv) càd que quand on a
signé une transaction, on s’interdit de saisir le juge pour discuter le même objet de litige. Veut
dire que si on a une action en litige en cours alors qu’une transaction a été signée il n’y a plus
de litige a tranché, donc normalement le juge est dessaisi du litige.
Cette transaction a un effet déclaratif -> on faut comme si la situation qui a été tranchée avait
toujours existé dans ce sens-là.
Les tiers par cintre ne peuvent pas se prévaloir du contrat ni se voir opposer l’exécution de ce
contrat puisqu’ils n’y sont pas parties.
Un contrat n’a pas la force exécutoire (sauf s’il est effectué devant notaire) si bien que la
transaction n’a pas de force exécutoire. Si ce sous-seing privé n’ext pas exécuté
volontairement, il n’y a donc pas d’autre choix que de saisir un juge.
1. L’homologation judiciaire
Si c’est un accord qui met fin à un litige, on peut demander au juge d’homologuer ce contrat
(art 383 CPC). Depuis 1996, on peut avoir aussi un accord de médiation judiciaire reconnu
par le juge (art 131-12 CPC) ou alors le juge va pouvoir décider d’imposer un accord de
conciliation jud qui va valider la transaction et aura force exécutoire (art 131 al 2 CPC).
Quand il y a une homologation quand la transaction est conclue en dehors du cadre judicaire
(art 1275 CPC).
Le juge est là pour vérifier la validité du contrat, il a un pouvoir limité, ça relève de son
impérium càd qu’il rend exécutoire ce qui a été convenu par les parties. Dans ce cas, il n’a pas
la juris dictio mais uniquement l’impérium, le pouvoir de rendre exécutoire ce qu’on dit les
parties en vérifiant que la convention est valable.
NB : Le juge peut refuser d’homologuer.
La loi du 22 déc 2021 pour la confiance dans l’I° jud a prévu une autre technique, càd que les
actes de conciliation, médiation et procédure participative, à partir du moment où ils sont
contresignés par des avocats, il peuvent juste ê déposés au greffe du trib compétent qui va
apposer son tampon et donner la force exécutoire à la transaction.
Chap 2. L’arbitrage
L’arbitrage est un mode alternatif très utilisé en droit commercial notamment drt international.
C’est une I° par laquelle le pouv de trancher un litige est attribué à un arbitre sur volonté des
parties aux litiges.
C’est bien une alternative à l’action en J mais ce n’est pas un mode amiable parce-que dans
l’arbitrage c’est quand même l’arbitre qui impose une solution de règlement des litiges et non
les parties comme dans les modes amiables.
Mais l’arbitre va trancher, mais il n’a pas l’imperium puisque ce n’est pas un juge. Il va
prendre une sentence mais cette sentence n’set pas assortie de la force exécutoire. Si les
parties ne s’exécutent pas volontairement, le juge va pouvoir décider de donner l’exéquatur ou
non.
On a deux types de procédures en mat d’arbitrage :
-Une procédure d’arbitrage interne (art 1442 et s. CPC) -> on voit bien que c’est un régime
juridique qui émane du droit des affaires. Soit l’arbitrage est prévu en amont du litige dans le
contrat grâce à une clause compromissoire qui prévoit qu’avant de saisir un juge, on saisira un
arbitrage. L’arbitrage peut aussi intervenir lorsque le litige est né et on conclu alors un
compromis d’arbitrage.
Différence avec les modes amiables : ce ne sont pas les parties qui rendent leur sentence.