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Partie 1.

Les modes alternatifs de règlement des litiges


Les MARL englobe deux choses : les modes amiables (conciliation, médiation, procédure
participative et droit collaboratif) et l’arbitrage (technique de règlement des litiges en dehors
du juge). Dans l’arbitrage, c’est l’arbitre qui va rendre sa sentence, ce ne sont pas les parties
qui vont trancher le litige. C’est donc un mode qui se rapproche de l’action en J au contraire
du mode amiable où ce sont les parties qui vont décider de l’action en J.
« Si tout procès suppose un litige, tout litige ne débouche pas nécessairement sur un procès ».
Le litige existe mais on va le résoudre autrement que par l’action en J, par un arbitrage ou au
travers de modes amiables de règlements des différends.
NB : une action en J n’est jamais obligatoire, les parties ont en principe toujours le choix
d’agir ou de ne pas agir en saisissant un juge.
Actuellement, il s’agit de dvp une culture du règlement amiable et ajd certains pays du nord
ont déjà adopté cette culture.
Ajd, il faut tjrs essayer de trouver une solution amiable, et si cela n’est pas possible, dans ce
cas on engage alors une procédure judiciaire. Et même en procédure civile, on est dans une sté
de prévention. Grâce aux modes amiables on peut agir en amont du problème au travers
notamment de clauses compromissoires.
Un règlement amiable est possible à chaque instant. À tout moment, avant une procédure et
pdt, on peut rechercher un accord. Les parties peuvent d’elles-mêmes aller voir un
conciliateur ou un médiateur. Cela fait écho à la notion de déjudiciarisation.
Surtout ce qu’il est important de relever c’est qu’ajd, les MARL s’invite aussi dans la
procédure devant le juge comme en atteste le décret du 29 juill 2023 portant mesure
favorisant le règlement amiable des litiges devant le TJ. Dans ce décret, deux innovations très
innovantes avec deux mécanismes facultatifs de nature à favoriser le règlement amiable :
-L’audience de règlement amiable
-La césure du procès civil
-> il s’agit d’une véritable contractualisation du procès
Ce décret précise que dans une procédure écrite dev le TJ, le juge va dans un premier temps
pouv trancher certaines des prétentions des parties en rendant un jugement partiel ce qui fait
une césure dans le procès. Des choses sont tranchées par le juge et pour le reste du litige, les
parties peuvent recourir à une médiation ou une conciliation pour traiter le reste du litige.
Chap 1. Les modes amiables de résolution des différends
Les MARL ne sont pas à confondre avec le contentieux qui suppose une action en J.
Déf° : Les modes amiables sont des processus organisés permettant de trouver une issue
amiable à une situation litigieuse, ce sont les parties qui décident par un accord, même si c’est
en présence d’un tiers comme un juge, un médiateur, un conciliateur ou même des avocats.
Les modes amiables classiques st la conciliation, la médiation, la procédure participative, le
drt collaboratif etc.
Ces modes ont été exaltés par la Révo° fr et connaissent un regain d’engouement depuis une
dizaine d’années environ.
Sous la Révo° fr, le règlement amiable est rapide, simple, et peu couteux. C’est pourquoi
Louis Guignon les qualifier de temple de la Concorde.
Même av en 1739, Voltaire décrit une pratique hollandaise des faiseurs de paix.
C’est ce qui sera repris à la Révo° fr et au CPC de 1806 qui prévoyait la grande conciliation -
> recherche amiable obligatoire dev toutes les J°. Elle a été supprimée en 1849. Ce qui a
survécu est la petit conciliation devant les juges de paix (remplacés ensuite par les trib
d’instance).
En 1806, le CPC prévoyait clairement qu’une transaction avait la même force exécutoire
qu’un jugement.
Puis les modes amiables sont devenus en désuétude dans les années 50 avant de reprendre du
galop dans les années 70. En 1971, l’art 21 du CPC intègre ainsi dans la mission du juge
l’idée que tout juge a une mission générale de tentative de conciliation des parties avant de
juger ce qui lui est soumis.
Puis, en 1975, le juge est autorisé à mener une conciliation judiciaire règlementée aux art 121
à 137 du CPC.
C’est là que commence la logique parallèle d’économie de la J : il s’agit de dvp les modes
amiables pur décharger les trib. Mais il y a aussi l’idée que ce dvp des modes amiables entre
ds un mvt plus large de contractualisation du droit.
NB : contractualisation du droit -> consiste à substituer à un fonctionnement hiérarchique par
voie d'autorité, un fonctionnement par voie d'accord grâce à l'usage du contrat.
Après les années 90, on est dans un phase de dvpt non interrompu des modes amiables. Le
juge peut désigner un conciliateur de J ou un médiateur avec le rajout d’art dans le CPC +
dvpt des médiations transfrontalières, décret du 20 janv 2012 qui a créé le livre st du CPC sur
la résolution amiable des différends qui peut ê conventionnelle ou jud. En 2010-2012 on a
une légalisation de la procédure participative par acte d’avocat. Un décret du 15 mars 2015
pour l’incitation à dvp les MARL. En 2015, ce décret modifie le CPC et oblige tte pers qui
saisit un juge dans son assignat° à décrire les tentatives de règlements amiables qui ont été
faites.
Surtout, la loi pour la confiance en l’I° jud du 23 mars 2019, va créer le fameux art 750-1 qui
prévoit l’oblig° du MARD pour les contentieux du voisinage ou de moins de 5000 euros.
Cet art a été annulé par un arrêt du CE du 22 sept 2022 et il a été réécrit par un décret du 11
mai 2023.
Au plus proche, le décret du 29 juill 2023 a créé l’audience de règlement amiable et la césure.
Ce qu’on constate ajd, c’est qu’il n’y a pas comme à l’époque révolutionnaire d’oblig°
générale à rechercher le règlement amiable dans toute procédure puisqu’une telle règle serait
déclarée inconstitutionnelle par le CC°el.
NB : pour ttes les pers privées qui sont engagées sur les plateformes de règlements amiables
c’est qu’il n’y a pas de contrôle de la part de l’Etat de la qualité du professionnalisme des
personnes qui sont derrière ces plateformes. A l’heure actuelle il n’y a pas d’oblig°
d’accréditation par des organismes indépendants de règlements amiables par l’Etat ce qui est
un peu inquiétant pour les règlements amiable.
Les raisons pragmatiques du dvpt de ces règlements amiable est l’économie de la J -> ça évite
un dossier et un encombrement supplémentaire des trib. Comme ce sont des médiateurs ou
des conciliateurs qui sont chargés de trouver un accord, il y a une éco de la J puisque ça coute
moins cher à l’Etat.
Les raisons idéologiques : psychologiquement, trouver une solution est positif puisque les
parties ont l’impression d’avoir trouvé un accord alors que si c’est le juge qui tranche il n’y a
qu’une satisfaction partielle de chacune des parties.
Idéologiquement ce qui est intéressant sur le mode amiable c’est plus consensuel, il y a plus
de dialogue.
Dans ces modes amiables, le droit peut être à côté de ces règlements. Le citoyen va pouvoir
lui-même dénouer son conflit.
Avantages : si ce sont les parties qui trouvent elles-mêmes la solution elle sera mieux
appliquée que si c’est le juge et les parties ne sont pas soumises aux aléas judicaires.
De plus, les modes amiables sont simples, souples et confidentiels.
NB : force obligatoire et exécutoire est différent -> la force exécutoire ne peut être que le
résultat d’une décision de justice.
Inconvénients : pose pb quand il y a une inégalité des parties, si on ne fait que du mode
amiable on risque de tendre vers une démocratie qui n’en est plus vrt une. Or, le juge a un rôle
très important quand il y a un vide juridique.
Les médiations peuvent coûter chers.
Section 1. Les différents processus de règlement amiable des différends
§1. La typologie des mécanismes de règlements amiables
Il faut distinguer deux choses : les processus dvp dans l’enceinte judiciaire (A) et ceux dvp en
dehors (processus conventionnels) (B).
A) Les processus dans l’enceinte judicaire
1. La conciliation judiciaire

Le juge a une mission de générale de conciliation des parties (art 21 CPC).


Le fait que le juge a tjrs la possibilité de concilier les parties dans le cadre de son office (art
128 et 129 CPC).
2. L’audience de règlement amiable

L’audience de règlement amiable créée par le décret du 29 juill. 2023 (art 774-1 et suiv. CPC)
-> en vigueur actuellement mais pas encore véritablement appliquée concrètement.

3. La médiation judiciaire
Art 131-1 à 131-15 -> le juge en toute matière peut demander aux parties d’avoir recours à la
médiation. Cette possibilité est prévue à l’art 121-1 du CPC. De même, le juge de la mise en
état a la possibilité de désigner un médiateur dans l’affaire (art 185).
B) Les processus conventionnels en dehors de l’enceinte judicaire
1. La médiation (art. 1532 à 1535) et la conciliation conventionnelles (art. 1536 à 1541)

Jusqu’en 2011, il n’y avait rien. Depuis, un décret de 2012 avec le livre sur la résolution
amiable, a été organisée dans le CPC, la convention de médiation et de conciliation qui va être
trouvée grâce à l’intermédiaire d’un médiateur ou d’un conciliateur.
Il va y avoir un débat entre les médiateurs et conciliateurs -> la vrai différence est le coût
puisque la procédure devant le conciliateur est gratuite alors que la médiation peut couter très
chère.
Tous les médiateurs et conciliateurs doivent être impartiaux.
Le conciliateur va rédiger soit un PV de non conciliation soit un PV de conciliation. Pour que
ce soit exécutoire, il devra le déposer sans délai au greffe du TJ cet accord pour une éventuelle
homologation qui donnera force exécutoire au PV.
A partir du moment ou un conciliateur où un médiateur est saisi ou s’il n’y a pas d’écrit à
compter de la 1ère réunion, la prescription instinctive d’un an de l’action en J est suspendue
(art 2238 al 2 Cciv).
Tous les échanges sont confidentiels (art. 1531 Cciv).
Le conciliateur a un pouv d’instruction puisqu’il peut se déplacer sur place, demander un
expert, et spécifiquement, le médiateur a une mission qui est fixé dès le départ avec les parties
par un contrat qui prévoir le prix de la médiation. Et il déposera sans délai au greffe du TJ cet
accord pour une éventuelle homologation
2. La procédure participative par acte d’avocat au fin de résolution amiable du différend
Cette procédure particulière est offerte aux avocat qui ne s’en sont pas saisi. L’origine est une
loi de 2010 et un décret de 2012.
La PP est un mode de résolution amiable des différends dans lequel les parties sont
obligatoirement assistées d’un avocat.
Par cette procédure, les parties vont signer un contrat. L’art. 2262 du Cciv précise que « les
parties à un différend s’engagent à œuvrer conjointement et de bonne foi à la résolution
amiable de leur différend ou à la mise en état de leur litige ». Cette procédure est réglementée
à la fois dans le Cciv qui règlemente la convention en elle*même et le CPC qui règlemente la
procédure pour parvenir à l’accord.
Il y a eu deux évolutions majeures avec la loi de programmation de réforme de la J -> une
conv° de programmation de procédure participative peut ê signée av de saisir le juge mais
aussi après la saisine du juge.
+ Cette procédure peut désormais servir à mettre en état le litige devant le juge.

a) La convention règlementée par le CPC


Quand on se lance ds une procédure participative par acte d’avocat il faut établir une conv°
càd un contrat dans lequel les parties on retrouver l’identité des parties et le terme fixé.
Et bien sûr, on doit indiquer l’objet du litige, quelle est l’opposition ce qui permet de vérifier
qu’on essaye de pas de trouver une solution sur des choses dont on n’est pas proprio.
Ce qui est intéressant, dans cette convention c’est qu’elle a des effets càd que si elle se
conclue av une action dev le juge, deux effets principaux :
-Suspension de la prescription de l’action pour 6 mois (art 2238 Cciv).
-Il est impossible pdt cette période de saisir un juge, cause d’irrecevabilité d’une action en J
(art 2065 Cciv).
La nouveauté est que l’on peut conclure des procédures participatives alors même que l’on est
déjà devant le juge. Dans ce cas, si une convention est signée, le juge peu clôturer
l’instruction, et renvoyer à une audience de plaidoirie qui prendra en compte l’existence de
cette convention ou il peut ordonner le retrait du rôle de l’affaire. Ce sont des modes de
résolution qui peuvent aboutir à l’extinction de l’action en J.
b) La procédure
Il s’agit de trouver un accord dans ce litige après discussion. Il va ainsi y avoir des échanges
entre les avocats. On peut dans ce cadre nommer des experts (art 1545 CPC). A la fin, on va
trouver un accord total ou partiel :
Quand l’accord est trouvé, il est possible d’avoir plusieurs situations :
-La partie diligente ou les deux parties demande au juge d’homologuer l’accord.
-Si pas d’entente : on peut demander l’homologation de l’accord et sur les points de
désaccords, un jugement est rendu par le juge.
-Si pas d’accord : le juge doit statuer dans un délai de 3 mois.
La loi a ajouté une autre finalité pour fixer entre avocat un calendrier : ce sont les avocats qui
vont remplacer les juges sur les échanges des dossiers etc.
Quand on réfléchit, on se rend compte qu’on a voulu comprendre les MARD comme un
moyen de baisser le nb de contentieux et mtn, ces moyens amiables sont à la fois à côté de
l’action et dans l’action comme le montre le décret du 29 juill 2023 créant la césure et
l’audience de règlement amiable.
Bilan : Ajd de nombreuses plateformes de règlements amiables existent, un service qui a été
validé par la loi de programmation de réforme de la J de 2019. Cette loi avait posé des pcp
notamment la confidentialité et un encadrement. Mais il ne faut pas que ce soit de la J
prédictive càd que le résultat final soit le fait des algorithmes.

§2. Le droit commun des mécanismes de règlement amiable des différends

Q° : toutes ces techniques de règlements amiables sont-elles conventionnelles (conformes à la


C°EDH notamment -> qui prévoit que chacun à droit à ce que sa cause soit entendue par un
trib impartial.
Oui c’est conforme. C’est ce qu’a eu l’occasion de dire la CEDH et la CJUE. La CEDH par
un arrêt du 26 mars 2015 (n°11239/11) Momcileovic c. Croatie. Dans cet arrêt la CEDH
déclare les modes amiables comme conformes à un procès équitable prc-que leur but est un
but d’économie de la J et ce n’est qu’une alternative qui n’empêche pas l’accès au juge qui
reste toujours possible.
Idem, la CJUE par un arrêt du 14 juin 2017 a indiqué que les MARD sont tout à fait
conformes à l’art. 47 de la CDFUE prc-qu’ils n’empêchent pas les justiciables de saisir quand
même un juge.

Pour que ces modes soient valables, des cond° sont en réalité posées, notamment au niv
international -> les tiers amenés à intervenir doivent ê indépendants des parties, impartiaux,
ils doivent mettre en œuvre des diligences et avoir certaines compétences.
Il faut aussi assurer la confidentialité des échanges, le délai de prescription doit ê suspendu
pdt ces procédures, ça ne doit pas empêcher les parties de saisir un juge si elles n’aboutissent
pas à un accord.
De nouv pcp sont aussi discutés par la doctrine : éthiquement, il faut qu’il y ait de la loyauté
dans les échanges, la q° de l’admission des modes de preuve déloyaux, le pcp de contradiction

Section 2. Les accords de résolution amiable des différends : transactions et accords


innomés
Ces accords vt pouv mettre fin aux litiges de manière irrévocable entre les parties qui ne vont
pas pouv saisir le juge pour le même objet de litige. Mais un contrat n’a pas l’imperium càd le
pouv de rendre la décision exécutoire.
Si les parties n’exécutent pas le contrat il faut donc saisir le juge pour qu’il donne force
obligatoire au contrat.
NB : le juge n’a pas seulement pour mission de dire le droit, il a aussi pour rôle de rendre la
décision exécutoire. Les parties au procès doivent l’exécuter et si elles ne le font pas
volontairement, il est possible de faire appel à la force pq. Donc l’autorité de la chose se
double de l’imperium.
Dans la transaction, ce sont les parties qui disent le droit, mais par contre elle n’ont pas le
pouv de l’imperium. Donc si les parties refusent de s’exécuter elle devront saisir le juge sans
quoi leur accord n’aura pas force obligatoire.
§1. La transaction
La transaction est n contrat règlementé dans le Code, soumis aux règles de droit commun du
contrat et à des règles spéciales (art. 2044 à 2052 Cciv).

A. Le régime spécial de transaction

1. Définition et conditions d’une transaction

C’est l’art 2044 qui défini la transaction comme « un contrat par lequel les parties, par des
concessions réciproques, terminent une contestation née ou préviennent une contestation à
naitre ».
L’alinéa 2 dispose que « ce contrat doit ê rédigé par écrit ».
Cette transaction va donc matérialiser dans un contrat, l’accord des parties.

La transaction peut être trouvé à tout moment en dehors du juge ou pdt une action en J, et
parfois même une transaction ne va rester à l’état de contrat mais se transformer en
conciliation par un PV de conciliation ou de médiation.

Dans certains cas, la propo° transactionnelle est obligatoire notamment en matière d’accidents
de la circu°.

En cas d’accidents il ne faut jamais accepter l’indemnisation proposée par son assureur ou la
partie adversaire prc-que cette indemnisation est tjrs très faible. Par csqt, il est important de se
faire assister par un avocat qui assurera une indemnisation presque 10x supérieur à celle de
l’assureur.

2. Les effets de la transaction

Entre les parties, la transaction est un contrat qui a force obligatoire càd qu’en signant ce
contraire les parties s’engagent à une oblig° de faire, de ne pas faire ou de donner une somme.
Sauf que si les parties ne respectent pas leur engagement, la seule solution en cas
d’inexécution est de saisir un juge pour faire exécuter ce contrat.

Le second effet est l’effet extinctif du droit d’action en J (art 2052 Cciv) càd que quand on a
signé une transaction, on s’interdit de saisir le juge pour discuter le même objet de litige. Veut
dire que si on a une action en litige en cours alors qu’une transaction a été signée il n’y a plus
de litige a tranché, donc normalement le juge est dessaisi du litige.

Cette transaction a un effet déclaratif -> on faut comme si la situation qui a été tranchée avait
toujours existé dans ce sens-là.

Les tiers par cintre ne peuvent pas se prévaloir du contrat ni se voir opposer l’exécution de ce
contrat puisqu’ils n’y sont pas parties.

B. L’acquisition de la force exécutoire de la transaction

Un contrat n’a pas la force exécutoire (sauf s’il est effectué devant notaire) si bien que la
transaction n’a pas de force exécutoire. Si ce sous-seing privé n’ext pas exécuté
volontairement, il n’y a donc pas d’autre choix que de saisir un juge.

1. L’homologation judiciaire
Si c’est un accord qui met fin à un litige, on peut demander au juge d’homologuer ce contrat
(art 383 CPC). Depuis 1996, on peut avoir aussi un accord de médiation judiciaire reconnu
par le juge (art 131-12 CPC) ou alors le juge va pouvoir décider d’imposer un accord de
conciliation jud qui va valider la transaction et aura force exécutoire (art 131 al 2 CPC).

Quand il y a une homologation quand la transaction est conclue en dehors du cadre judicaire
(art 1275 CPC).

Q° : Qu’est-ce que le juge a le droit de faire ?

Le juge est là pour vérifier la validité du contrat, il a un pouvoir limité, ça relève de son
impérium càd qu’il rend exécutoire ce qui a été convenu par les parties. Dans ce cas, il n’a pas
la juris dictio mais uniquement l’impérium, le pouvoir de rendre exécutoire ce qu’on dit les
parties en vérifiant que la convention est valable.
NB : Le juge peut refuser d’homologuer.

La loi du 22 déc 2021 pour la confiance dans l’I° jud a prévu une autre technique, càd que les
actes de conciliation, médiation et procédure participative, à partir du moment où ils sont
contresignés par des avocats, il peuvent juste ê déposés au greffe du trib compétent qui va
apposer son tampon et donner la force exécutoire à la transaction.

2. L’apposition de la formule exécutoire par le greffe

§2. Les contrats innommés (non dvp)

Contrat spécifique qui n’est pas nommé.

Chap 2. L’arbitrage

L’arbitrage est un mode alternatif très utilisé en droit commercial notamment drt international.
C’est une I° par laquelle le pouv de trancher un litige est attribué à un arbitre sur volonté des
parties aux litiges.

C’est bien une alternative à l’action en J mais ce n’est pas un mode amiable parce-que dans
l’arbitrage c’est quand même l’arbitre qui impose une solution de règlement des litiges et non
les parties comme dans les modes amiables.

Mais l’arbitre va trancher, mais il n’a pas l’imperium puisque ce n’est pas un juge. Il va
prendre une sentence mais cette sentence n’set pas assortie de la force exécutoire. Si les
parties ne s’exécutent pas volontairement, le juge va pouvoir décider de donner l’exéquatur ou
non.
On a deux types de procédures en mat d’arbitrage :

-Une procédure d’arbitrage interne (art 1442 et s. CPC) -> on voit bien que c’est un régime
juridique qui émane du droit des affaires. Soit l’arbitrage est prévu en amont du litige dans le
contrat grâce à une clause compromissoire qui prévoit qu’avant de saisir un juge, on saisira un
arbitrage. L’arbitrage peut aussi intervenir lorsque le litige est né et on conclu alors un
compromis d’arbitrage.

Différence avec les modes amiables : ce ne sont pas les parties qui rendent leur sentence.

-Une procédure d’arbitrage internationale

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