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ISAE Marketing Stratégique 2023
ISAE Marketing Stratégique 2023
ABIDJAN
EXPOSÉ DE DROIT
DU TRAVAIL
Intervenant: AKE DEMOIN NISSI ANGE CHERUBIN
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SOMMAIRE
I. Introduction
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V. Autres contrats spécifiques en Côte d'Ivoire (le cas échéant)
Côte d'Ivoire
VII. Conclusion
les employés
Ce plan détaillé devrait vous permettre d'organiser votre exposé de manière structurée,
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en abordant les différents types de contrats de travail en Côte d'Ivoire, leurs
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INTRODUCTION
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DEFINITIONS
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LES FACETTES DU MARKETING
PARTIE II
DEMARCHE STRATEGIQUE
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LA PHASE D’ANTICIPATION
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LA PHASE DE PRISE DE DECISION
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LA PHASE DE MISE EN ŒUVRE
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AUDIT EXTERNE
I. L’ETUDE DU MARCHE
L’entreprise agit sur un marché qu’elle doit connaître et dont elle doit anticiper les
évolutions afin de mieux positionner son offre pour les années à venir.
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Distribution • Types de distribution (généraliste, spécialiste…), nombre, répartition
géographique, évolution.
• Politique de référencement, politique prix, politique de services associés.
• Part de l’entreprise et de ses produits, DN1, DV2, part des concurrents.
Prescription • Types de prescripteurs, nombre, évolution.
• Part de la prescription dans l’achat
Demande • Caractéristiques des consommateurs, utilisateurs, critères de segmentation.
• Processus de décision et d’achat, usages et attitudes.
• Taille de la population, évolution de la demande, panier moyen.
Chiffres clés • Chiffre d’affaires, volume, parts de marché des acteurs, rentabilité moyenne du
secteur.
• Évolution de ces indicateurs.
• Prix moyen du marché, budget publicitaire moyen…
Elle permet de recenser tous les facteurs de l'environnement de l'entreprise qui peuvent
avoir un impact direct ou indirect sur nos décisions marketing.
Il s'agit, dans un premier temps, de les identifier, puis de les analyser en termes
d'opportunités ou de menaces pour son activité.
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Les Facteurs
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communiquer avec les clients.
L'arrivée d'Internet puis son extension au digital modifient la donne de
tous les acteurs et à tous les niveaux du marketing
Les médias sociaux et le web 2.0 modifient la relation avec les
consommateurs dans une logique de Co-construction.
Le mobile et les tablettes permettent la géolocalisation des clients.
Le commerce connecté et le e-commerce
Porter a mis en évidence cinq forces qui interagissent sur l’entreprise et créent une
forme de concurrence élargie. Cette analyse permet de visualiser les différentes forces
en jeu et de rechercher celles qui sont le plus à même de toucher l’entreprise.
La matrice des cinq forces de Porter est un outil puissant d'analyse stratégique de
l'environnement concurrentiel, fournissant une vision élargie des acteurs économiques
d'un secteur.
Elle permet d’identifier les forces en présence, de les hiérarchiser selon leur intensité
ou leur influence, afin de déterminer les facteurs clés du succès de l’entreprise.
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À titre d'exemples, le TGV pour certaines destinations aériennes; un
téléchargement de musique au lieu d'un support CD.
• Les nouveaux entrants, Dans cette catégorie se placent les menaces d'arrivée de
nouveaux concurrents, Ceux-ci peuvent être des acteurs se diversifiant sur de
nouveaux marchés ou des acteurs majeurs d'autres pays, se développant
géographiquement.
• Les fournisseurs, lorsqu'ils sont concentrés, peu nombreux, qu'ils disposent d'une
marque forte, de produits différenciés, les fournisseurs disposent d'un pouvoir
accru de négociation, représentant une menace concurrentielle sensible.
• Les clients, leur influence dans l’univers concurrentiel est notamment liée à leur
niveau de concentration. À titre d'illustration, la grande distribution représente une
menace, car les centrales sont peu nombreuses face à des industriels, des
producteurs, très nombreux.
• Les concurrents intra sectoriels, la rivalité entre acteurs d'un secteur. Cette
rivalité est d'autant plus intense que la croissance des marchés est faible et que
les concurrents sont nombreux.
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AUDIT INTERNE
L’audit interne consiste à analyser les forces et les faiblesses de l’entreprise, sa marque
et ses gammes de produits. Pour cela, il existe un certain nombre d’outils permettant
de visualiser très rapidement les informations en les croisant entre elles. Il va donc
consister à analyser tous les faits internes à l’entreprise, tout ce qui a trait au mix-
marketing, à l’image de la marque, à la relation client, mais aussi à la capacité
financière de l’entreprise, la motivation des équipes…
• La marque.
• La gamme de produits.
• La capacité à innover.
• La motivation des équipes.
• L’expertise des équipes.
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permettent de mesurer le dynamisme, la qualité et la pertinence de l’offre.
Comparaison des prix de l’offre avec les prix moyens et les écarts.
Prix • Évolution des prix.
• Marge brute, marge nette
• DV, DN.
Distribution
• Part de marché détenue par enseigne
Ce type de modèle permet de mettre en perspective les forces et les faiblesses issues de
l’analyse interne de l’entreprise, des opportunités et menaces rencontrées sur le marché
et dans l’environnement.
Exemple de diagnostic
FORCES FAIBLESSES
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marché.
• Niveau de qualité fort.
OPPORTUNITES MENACES
• Un secteur en évolution. • Arrivée d’un nouveau concurrent.
Ce type de diagnostic a son importance, si on sait relier les axes prioritaires avec
l’analyse.
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Travailleurs motivés
PARTIE IV
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ELABORATION DE LA
STRATEGIE MARKETING
La stratégie marketing définit à moyen terme et à long terme les grandes orientations
marketing de l'entreprise.
Dans cette partie, les étapes de la stratégie marketing sont exposées et des outils sont
proposés pour rendre le marketeur plus efficace dans sa démarche stratégique.
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LA FORMULATION DES OBJECTIFS
Les objectifs correspondent aux buts que se fixent les dirigeants de l’entreprise.
Ces buts sont, dans un premier temps, généraux (objectifs qualitatifs) et pas forcément
chiffrés : améliorer l’image de l’entreprise, développer la rentabilité, devenir leader sur
tel ou tel marché...
Leur définition précise engage l’entreprise, et l’énergie dégagée pour les atteindre va
constituer le « carburant » de l’entreprise.
Dans un second temps, ces objectifs sont bien évidemment chiffrés pour permettre de
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mesurer l’ampleur des efforts à consentir et la progression pour les atteindre.
Une fois ces premières étapes réalisées, l’équipe en charge du domaine d’activité est
en mesure de définir ses objectifs. Les plus courants sont la rentabilité, la croissance
du chiffre d’affaires, la conquête de parts de marché, la pénétration de nouveaux
marchés, la limitation des risques, la construction de l’image et l’innovation. Il est rare
qu’une entreprise poursuive un seul but, aussi doivent-ils s’articuler de manière
pertinente.
♦♦ Cohérents. L’entreprise ne peut pas optimiser tous les indicateurs à la fois. Elle doit
trouver un équilibre entre la marge unitaire et la part de marché ; la pénétration des
marchés existants et le développement des nouveaux marchés ; les objectifs financiers
et les objectifs à caractère non lucratif ; la croissance de l’activité et la limitation des
risques. Chacun de ces objectifs suppose une stratégie marketing différente.
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LE CHOIX D’UNE STRATEGIE DE SEGMENTATION
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de chacun des marchés retenus.
I. LA MACRO-SEGMENTATION
Outre la subdivision du marché de référence en produits-marchés, l’analyse de macro-
segmentation est un outil d’analyse stratégique qui permet également de délimiter
clairement son marché, de repérer la vraie concurrence générique, de diagnostiquer
une dispersion d’activité, de découvrir des idées de développement ou de choisir une
stratégie de couverture.
IBM définit sa mission dans les termes suivants : « Notre objectif est d’aider nos
clients à résoudre leurs problèmes de gestion au moyen de la technologie de
l’information la plus avancée. Nous créons de la valeur en offrant à nos clients des
solutions, des produits et des services qui les aident à réussir dans leurs entreprises. »
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questions suivantes :
– quels sont les besoins à rencontrer ou les solutions à apporter (quoi ?) ;
– quels sont les différents groupes de clients susceptibles d’être intéressés par le
produit (qui ?) ;
– quelles sont les solutions existantes ou les technologies susceptibles de produire ces
fonctions (comment ?).
Ces groupes de clients se décrivent encore très largement au niveau d’une macro-
segmentation. Le découpage en « ménage, organisations, collectivités, entreprises,
gouvernements… » correspond à une macro-segmentation.
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des « ménages ».
Une analyse plus fine analysant les besoins des ménages selon l’âge, le niveau de
revenu, l’habitat, le style de vie, etc. relève de la micro-segmentation.
3.1. produit-marché
Un produit-marché (ou macro-segment) correspond à une solution particulière à un
besoin générique précis pour un groupe de clients déterminé
3.2. marché
Un marché recouvre l’ensemble des solutions pour un besoin et un groupe déterminé
de clients ;
3.3. industrie
Une industrie est définie par une solution, quels que soient les besoins à couvrir et les
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groupes de clients concernés.
4. grille de macro-segmentation
Une fois les variables de segmentation identifiées, il faut déterminer les combinaisons
pertinentes et construire une grille de segmentation.
Pour illustrer cette démarche, considérons le marché des poids lourds (Lambin et al.,
1991). Les variables de segmentation retenues sont les suivantes :
– besoins : transport de marchandises régional, national et international ;
– solutions : transport par air, rail, eau ou route ;
– groupes de clients décrits par types d’activités : transporteurs pour compte propre,
transporteurs professionnels, agences de location ;
Si l’on considère toutes les combinaisons possibles, il y a donc au total trente-six
produits-marchés possibles (3 x 4 x 3).
Chaque macro-segment ne mérite pas nécessairement un traitement spécifique, mais il
convient de rester prudent et de ne supprimer que les intersections impossibles et non
pas les intersections inoccupées qui pourraient constituer des produits-marchés
potentiels. Cette étape est difficile parce qu’elle exige de concilier des impératifs,
souvent contradictoires de créativité et de réalisme
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II. LA MICRO-SEGMENTATION
La démarche de micro-segmentation consiste donc à découper le marché en sous-
ensembles de clients recherchant dans un produit le même panier d’attributs.
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avantages recherchés mais différents les uns des autres (condition d’hétérogénéité).
1. LA SEGMENTATION DU MARCHE
La segmentation est une phase indispensable pour repérer, au sein d'un marché ou
d'une population, des groupes homogènes de clients
1.1. Définition
Un segment est un groupe d’individus caractérisé par un comportement homogène
(comportement d’achat d’un produit ou service, choix d’un magasin...).
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- choisir les segments (le ciblage) et mettre en place la politique marketing pour
chaque segment retenu.
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Ils décrivent les occasions d'usage du produit (quotidiennement ou lors d'un événement
particulier) et les avantages recherchés (économie, praticité, rapidité ... ).
- Pertinence du choix des critères : Les individus se distinguent dans leurs attentes
à l'égard du produit selon le critère de segmentation retenu, qui est donc
discriminant.
- Accessibilité des segments : Il faut que l'on puisse atteindre la cible de marché.
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2. LE CHOIX DE CIBLAGE
Le ciblage est la deuxième étape du processus stratégique.
Après avoir segmenté son marché, le responsable marketing sélectionne un ou
plusieurs segments auxquels il décide de s’adresser.
2.1. Définition
Cibler un marché consiste pour l'entreprise à évaluer les différents segments de ce
marché et à choisir ceux sur lesquels elle fera porter son effort.
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de campagnes de communication, etc..
Plusieurs outils d'analyse sont à la disposition des entreprises pour évaluer les
segments de marché. Les deux principaux sont : Le cadre d'analyse SWOT et les 5
forces de Porter .
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d) Spécialisation sélective :
Différents produits sont proposés sur des segments de marché différents. Mais cela
pose la question de l'étanchéité des marchés entre eux. Comment ne pas créer de la
confusion et conserver une image de marque forte ?
Il faut, comme dans le cas de la spécialisation par marché, être vigilant sur la question
de la cohérence des produits de la marque (même univers produit, ou même univers
symbolique). Sinon, l'entreprise risque d'assister à une dilution de l'image de marque
auprès de sa cible de marché.
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e) Couverture globale :
L'entreprise choisit de couvrir tous les segments de marché avec toutes les productions
existantes. Cette stratégie d'occupation totale du territoire nécessite de gros moyens
pour assurer la crédibilité de la marque auprès des différentes cibles et le même niveau
de qualité sur tous les produits.
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3. LE CHOIX DU POSITIONNEMENT
3.1. Définition
Positionner un produit consiste à lui donner une place dans l'esprit des consommateurs
par rapport à ses concurrents.
Etape 01
Tout d'abord, le positionnement choisi par l'entreprise correspond à une attente forte du
client visé. C'est la raison pour laquelle il est souhaitable de réaliser en amont une
étude marketing afin de déterminer quelles sont leurs attentes les plus importantes.
Etape 02
Ensuite, le marketeur recense toutes les compétences de son produit ou de sa marque.
Un produit peut se différencier par :
• ses qualités intrinsèques et sa performance (sa définition technique, ses
fonctionnalités, sa durabilité, son design)
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• sa cible visée, très précisément définie;
• ses attributs affectifs et symboliques, souvent liés à l 'image de marque.
Etape 03
Après avoir identifié ces atouts potentiels, le marketeur valide si les spécificités
obtenues sont bien distinctives de celles de la concurrence.
Celles qui ne le sont pas sont mises à l'écart.
Etape 04
Enfin, il formule clairement et précisément son positionnement. Il est d'usage de dire
qu'un bon positionnement peut être résumé en une phrase. Si le positionnement
nécessite une formulation très longue, cela signifie qu'on veut lui faire dire trop de
choses à la fois et/ou qu'il n'est pas établi sur une différenciation forte et simple.
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• crédible par rapport aux compétences et à l’image de l'entreprise ;
• vraiment différent de ceux des concurrents ;
• attractif pour le cœur de cible ;
• simple : facilement communicable, donc compréhensible.
Aussi, il est utile d'interroger les clients via des études afin de vérifier si le
positionnement choisi remplit toutes ces conditions.
Les cartes perceptuelles sont des outils d'analyse du positionnement perçu des
marques sur le marché et des attentes des consommateurs vis-à-vis de ces produits.
Elles permettent de voir comment le positionnement perçu évolue sur le marché en
fonction des efforts d'adaptation et de communication qui sont réalisés par les
entreprises.
Le mapping est souvent utilisé pour évaluer son positionnement par rapport aux
marques concurrentes. Cette représentation graphique à deux axes permet de visualiser
la perception des produits ou des marques d'un marché par les clients.
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Plusieurs modèles peuvent être utiles pour analyser le portefeuille d’activité de
l’entreprise et l’aider à prendre la décision stratégique.
Les matrices d'analyse de portefeuille sont des outils fondamentaux pour évaluer la
santé d'un portefeuille d'activités ou d'offres (produits ou services) ainsi que pour
définir les orientations stratégiques de l'entreprise. Les principales sont la matrice BCG
(Boston Consulting Group) et la matrice « attractivité-compétitivité »
Cette matrice appuie son analyse sur les trois données suivantes :
- Les stars (ou étoiles). Sur des marchés en forte croissance, ce sont les offres sur
lesquelles l’entreprise a su acquérir une position de leader.
Ce sont les fers de lance de l'entreprise, elles assurent la relève et seront
vraisemblablement les vaches à lait de demain. En revanche, la dynamique du
marché impose de forts investissements pour rester dans la course.
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- Les vaches à lait. Ce sont les offres sur lesquelles l'entreprise a une position de
leader sur des marchés matures (croissance inférieure à la moyenne du marché).
Globalement, ces produits génèrent de la trésorerie sans trop d'investissement, ils
assurent la santé financière de l'entreprise et sont susceptibles de soutenir les
nouveautés.
- Les dilemmes représentent les produits sur lesquels l'entreprise n'est pas leader sur
des marchés en forte croissance. Cette position n 'est pas confortable car le leader
impose souvent ses règles aux autres acteurs.
- Les poids morts ne sont ni leaders ni positionnés sur des marchés en croissance
forte.
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• La présence de produits aux différents stades de développement afin d'assurer à
moyen et long terme la pérennité et l'attractivité de l'offre : produits/services« viviers»
(en phase de lancement), « de relève» (les stars) et de « vaches à lait ».
La matrice BCG permet aussi de faire des prescriptions stratégiques sur le portefeuille
d'offres :
- rentabiliser les vaches à lait ;
- abandonner ou maintenir sans investissement les poids morts (sauf si ce sont des
niches);
- maintenir la position dominante des stars;
- doubler la mise, repositionner (pour obtenir un avantage concurrentiel) ou
abandonner les dilemmes.
Bien que très utile et efficace, la matrice BCG n'intègre pas de données de rentabilité.
Elle est de plus irréalisable quand l'entreprise ne dispose pas d'informations sur le
marché.
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La matrice attraits-atouts créée par le cabinet McKinsey s'applique tout
particulièrement à la stratégie marketing et d'entreprise. Elle vise à positionner
l'entreprise ou la marque sur les marchés à qui elle s'adresse ou veut s'adresser en
prenant en compte différents facteurs d'attractivité et de compétitivité.
les limites de cette matrice résident dans la fiabilité des données utilisées, qui doivent
apporter le plus d'objectivité possible. La visualisation des options possibles sur une
matrice est une aide à la décision.
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de marché, l'image, la notoriété, le degré de qualité, le contrôle d'un facteur clé de
succès ...
Elle permet de placer plusieurs activités sur la même matrice grâce à sa flexibilité :
chaque domaine d'activité stratégique est évalué selon ses propres facteurs clés de
succès.
Notation et pondération
Une fois les critères déterminés, vous devez établir une échelle de notation en « faible,
moyen et élevé » et évaluer chaque critère :
• Soit de 1 à 10 : 0 à 4; 4,1 à 7 puis 7,1 à 10, par exemple
• Soit de 1 à 5 : 0 à 1,5; 1,6 à 3, 2 puis de 3,3 à 5, par exemple
Vous pouvez également pondérer chacune de ces notations selon que le critère est plus
ou moins déterminant dans le secteur. En effet, il est recommandé de retenir les mêmes
critères pour tous les marchés, cependant ces derniers ayant leurs propres spécificités,
une pondération permet d'ajuster au mieux l'analyse. Bien entendu, vous devez partir
de données fiables et factuelles : historique de ventes, données marchés, données
concurrents etc ...
On aboutit alors à une grille du type ci-dessous pour le distributeur de produits
culturels.
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1.2.2. Interpréter et décider
On réalise ensuite la matrice attraits-atouts en positionnant l'intersection des notes de
chaque segment, pour les atouts de l'entreprise et pour l'attrait du marché.
Selon la place occupée par chacune des activités sur l'une des neuf cases de la matrice,
on en déduit des décisions et des orientations à moyen terme.
1.3.1. Objectif
L’objectif est de pouvoir évaluer les stratégies, de concevoir et décider celles que nous
souhaitons mettre en place. Deux des conséquences directes sont le choix de
l’allocation de ressources, donc les investissements, et la gestion du portefeuille
d’activités.
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Elle dégage alors des liquidités utiles à d’autres activités.
1.3.3. Méthodologie et conseils
• Pour analyser un secteur, le modèle ADL étudie son degré de maturité selon le
concept de cycle de vie du marché (démarrage, croissance, maturité, déclin).
• Un secteur est d’autant plus mature qu’il repose sur un ensemble de variables stables
(technologie, innovations, rentabilité, taux de croissance du secteur, intensité de la
concurrence…) et qu’il nécessite peu d’investissement pour l’entreprise.
Ces stratégies ont été définies par M. PORTER qui les classe en trois (3) types selon
deux critères, la cible et l’avantage concurrentiel :
La domination par les coûts : l’entreprise arrive à accroitre ses parts de marché et
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dominer ses concurrents grâce à la baisse de ses coûts par rapport à ceux des
concurrents.
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Intégration amont qui consiste à prendre le contrôle d’un ou plusieurs fournisseurs.
Cette démarche permet à une entreprise d’assurer ses approvisionnements.
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Les formes de l'internationalisation sont :
Exportation directe. L'entreprise se dote d'un service exportation pour vendre ses
produits. Cela peut se faire avec ou sans force de vente sur place.
Exportation associée. Les PME souvent n'ont pas la taille critique nécessaire pour
mener une politique d’exportation seule. Elles vont donc s'associer, sous diverses
formes, à d'autres entreprises pour parvenir à ce but.
Nous pouvons évoquer également les stratégies d'implantation à l'étranger qui peuvent
prendre plusieurs formes :
Mise en place d'un réseau de distribution à l'étranger. Ces réseaux peuvent prendre
la forme de :
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PARTIE V
LE PLAN MARKETING STRATÉGIQUE
Le plan marketing stratégique est pour l’entreprise ou pour une gamme de produit,
l’outil qui permet de répondre de manière la plus claire et la plus précise à ces trois
questions :
Qui sommes-nous ?
D’où venons-nous ?
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Où allons-nous ?
Le plan marketing stratégique d’entreprise devra, quant à lui, mener une réflexion plus
aboutie sur la mission de l’entreprise et ses enjeux.
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Créer des nouveaux marchés avec des produits
Stratégie de diversification
innovants
Stratégie d’orientation client Fidéliser les meilleurs clients
Source : Le Plan marketing, de L. Body et N. Van Laethem, Dunod, 2004.
Ce plan type reprend toutes les rubriques qui composent le marketing stratégique et
permet une structure simple, efficace et compréhensible quel que soit le public interne
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Tableau Structure type d’un plan marketing stratégique
Rubriques Contenus
Il reprend l’essentiel de ce qu’il faut retenir du plan.
Résumé managérial
Il doit permettre aux dirigeants de se faire une idée précise et
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rapidement. Il tient en une page et doit pouvoir être lu et
compris par toutes les cibles internes.
Il comprend l’analyse des forces et faiblesses de l’entreprise
L’audit marketing ou de la gamme de produits d’une part et, d’autre part,
l’analyse des opportunités et menaces de l’environnement
Il peut être complété par des annexes : tableaux chiffrés,
Le diagnostic graphiques d’évolution, synthèse d’études… Le diagnostic
sous forme de tableau doit tenir sur une page.
Les préconisations portent sur :
• Les objectifs à 3 ans et les moyens de les atteindre.
Le chemin stratégique • Le choix de la cible (ou des cibles).
• Le positionnement du produit.
• Les choix d’actions sur le mix-marketing.
Lorsqu’il s’agit du plan marketing stratégique au niveau d’une
marque ou d’une entreprise : on réalise plutôt un business
plan.
Lorsqu’on réalise le plan marketing stratégique d’une gamme
de produit, on prépare un compte d’exploitation prévisionnel
comprenant :
• Évolution du marché.
Le budget prévisionnel
• Volume des ventes.
• Chiffre d’affaires.
• Coûts fixes.
• Coûts variables.
• Marge brute.
• Coûts marketing.
• Coûts commerciaux.
• Marge nette.
• Taux de profit.
Cas SANIA
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L’entreprise Sania et la Société africaine de raffinage en Côte d’Ivoire (Sarci) qui
produisent respectivement Dinor et Aya sont les deux grands rivaux du marché de
l’huile ivoirienne. Entre démarchage des planteurs pour l’accès aux matières premières
et débauchage d’employés qualifiés de la concurrence, tous les coups sont permis pour
devenir ou rester le leader.
Elle est partout sur les étals des marchés abidjanais. L’huile de cuisine est la base de
toutes les recettes ivoiriennes : grillades, riz gras, allocos…
Depuis 60 ans, la marque Dinor de la société Sania détient le monopole de ce marché.
Mais il y a quelques années, une nouvelle a fait son apparition et remet en question
cette position de leader. Aya, fabriquée par la Société africaine de raffinage en Côte
d’Ivoire (Sarci) a déjà raflé 20 % de part de marché dans ce secteur estimé à 500
milliards de francs CFA.
L’usine Aya se situe dans le quartier industriel de Yopougon. Son unité de raffinage sur
7 étages, entièrement automatisée, a une capacité de production est de 200 tonnes par
jour. Son produit phare est le bidon de 25 litres qui représente 50 % des ventes.
L’usine en produit 7 000 par jour. Malgré la présence de son concurrent, la demande
est très importante.
Après trois ans de commercialisation, le chiffre d’affaires a atteint 27 milliards de
francs CFA (762 millions d’euros). Le secret de l’entreprise, c’est d’avoir recruté du
personnel déjà formé par son concurrent.
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Un gigantesque réseau de distribution
L’autre point important dans la concurrence des deux producteurs concerne la
distribution. L’entreprise Sarci fait partie du groupe Prosuma, le plus grand distributeur
de Côte d’Ivoire qui possède une vingtaine d’enseignes et plus de 150 magasins. Un
gigantesque réseau de distribution qui a permi à la marque de prendre un temps
d’avance. L’entreprise veut doubler sa part en Côte d’Ivoire d’ici 2020.
Face à la concurrence offensive de Sarci, Sania, la société historique a décidé, elle, de
renforcer son acquis, à savoir sa production de palme, la matière première pour
produire de l’huile.
Elle dispose d’une société qui produit la graine de palme : Palmci. 35% de sa matière
première provient de ses propres plantations.
Questions :
1. Réalisez une analyse SWOT de l’huilerie Sania.
2. Analysez les différentes stratégies mentionnées dans ce cas.
Pensez-vous que la stratégie adoptée par Sarci est la plus pertinente?
3. Quelles recommandations formuleriez-vous à l’intention de Sania pour assurer son
développement dans les années à venir face à son principal concurrent.
CAS SAMSUNG
Le géant coréen des biens électroniques a opéré une transformation remarquable depuis sa
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création en 1938. Initialement exportateur de poissons, légumes et fruits séchés, le groupe
s’est mis à élaborer des produits d’un bon rapport qualité-prix que les fabricants revendaient
sous leur propre marque. Après le décès de son fondateur en 1987, son fils restructura la
compagnie avec comme objectif d’en faire l’un des leaders mondiaux de l’électronique.
Dans les années 2000, Samsung a continué d’investir dans l’innovation et la R&D, avec un
budget dédié de 40 milliards de dollars entre 2005 et 2010. Le groupe a lancé de nombreux
produits électroniques sous sa marque corporate Samsung. Il s’est associé à Sony pour créer
une usine ultra-moderne d’écrans LCD en Corée du Sud, et tous deux ont signé un accord
pour le partage des 24 000 brevets concernant les composants et les procédés de fabrication.
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fois dans les composants électroniques et les appareils grand public. Elle contrôle
virtuellement toute la chaîne de valeur des smartphones, depuis la puce jusqu’à l’écran, tandis
qu’Apple doit recourir à la sous-traitance. Cette spécificité lui permet de maintenir des coûts
bas, d’ajuster rapidement son design et de lancer des innovations produit à un rythme
particulièrement élevé. L’entreprise est désormais le leader mondial des smartphones.
Sa position reste toutefois fragile compte tenu de la forte intensité concurrentielle de ces
secteurs. Malgré des ventes record qui se sont élevées à 247 milliards de dollars en 2012,
Samsung a connu en 2014 une baisse de son chiffre d’affaires de l’ordre de 30 %. En
difficulté sur le marché des smartphones, où il est concurrencé par le haut par Apple et les
ventes record de son iPhone 6, et par le bas par les fabricants chinois Huawei, Lenovo ou
Xiaomi, Samsung a décidé de réduire drastiquement son offre en 2015. Le groupe va
diminuer d’un tiers le nombre de ses innovations tout en se positionnant sur une gamme plus
accessible dans les pays émergents pour faire face à la concurrence chinoise.
Questions
Bibliographie recommandée :
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La boîte à outils du Responsable Marketing (Nathalie Van Laethem, Yvelise Lebon,
Béatrice Durand-Mégret), Dunod, (2007)
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