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« Labor omnia vincit improbus ». Ce qui traduit en français signifie : « Un travail acharné vainc tout »

RESOLUTIONS DES QUESTIONS DES DIFFERENTS JURY DE MEDECINE INTERNE

1. Diagnostic différentiel des gastroentérites Aigues Fébriles (par MS


MPOYO KUNY)
a. Parasitaire
- Paludisme
- Amibiase surinfectée
- Schistosomiase
b. Bactériennes
- Salmonella Typhi
- Clostridium difficile
- Yersinia enterocolitica
- Dysenterie Bacillaire
- Campylobacter
- E. Coli
c. Virale
- Hepès simplex
- Rotavirus

2. Donnez les signes du syndrome urémique (par MS MUNKANA KAKINDA)

R. Le Sd urémique est l’ensemble des manifestations clinico-biologiques qui


sont consécutives à l’augmentation de l’urée. En voici les signes :

- au niveau du cerveau : encéphalopathie urémique - parotide : parotidite


urémique

- péricarde : épanchement péricardique ou péricardite urémique

- peau : givre urémique - tube digestif : gastrite urémique avec diarrhée


salvatrice et diathèse hémorragique

3. Formule de Kokroft ( par MS MPOYO NKUNY)

Classification de l’insuffisance rénale :


a. IRA
- IRA Pré-rénale=fonctionnelle

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- IRA Rénale=Parenchymateuse
- IRA Post rénale= obstructive
b. IRC : selon la valeur de la clairance (ml/min)
- Stade I : IRC Légère : 89-60
- Stade II : IRC Modérée : 60-30
- Stade III : IRC sévère : 30-15
- Stade IV : Pré terminale : ˂15
-
4. Différence entre syndrome néphrotique pur et impur.

R. Tableau

Eléments SN pur SN impur


1. Hématurie - +
2. HTA - +
3. Insuffisance - +
rénale sélective Non sélective
4. Protéinurie
(beaucoup plus (toutes les protéines
d’Albumine à 85%) confondues)

5. La clinique de la coarctation de l’aorte (par MS MPOYO NKUNY)


R. Signes fonctionnels :
- Souvent de découverte fortuite.
- Si présence dans signes :
 Céphalées, dyspnées, claudication intermittente.

Signes Physiques :

- Hypertension systolique des membres supérieurs


- Hypotension des membres inférieurs
- Pouls radial fortement perçu
- Pouls fémoral faible
- Contretemps entre le pouls radial et fémoral (perçu en retard).
- La pulsation des artères intercostales peut être visible

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- Auscultation : claquement de B2 souffle systolique à maximum


télesystolique suivant le trajet des vaisseaux du cou et de la région
inter costale.
6. Quel germe on vise en donnant le Cotrimoxazole chez les PVV (par MS
MPOYO NKUNY)
R. On vise à traiter l’infection à Pneumocystis Girovecci

8. Cycle évolutif du plasmodium( par MS MPOYO NKUNY)

R. a. Chez l’anophèle : cycle sexué l’anophèle s’infecte des gamétocytes en


suçant le sang d’une personne infectée les gamétocytes se différencient en
gamètes mâle et femelle qui s’unissent au zygote le zygote s’enkyste dans une
paroi stomacale du moustique Oocyste subi plusieurs division sporozoïtes qui
seront libérés lors de l’éclatement de l’Oocyste. Les sprozoïtes libérés migrent
dans le corps du moustique jusqu’aux glandes salivaires.

b. Chez l’homme : cycle Asexué

- phase Hépatique= Exo Erythrocytaire= pré érythrocytaire.

Le moustique en piquant libère les sporozoïtes qui par la circulation sanguine


atteignent le foie, subissent une séquestration et colonisent les hépatocytes
devenant ainsi les trophozoïtes ;

Les trophozoites , les schizontes , Exo érythrocytaire, Mérozoite qui sont alors
verser dans la circulation sanguine

- Phase sanguine= Erythrocytaire les mérozoites versés s’accolent


aux GR et les envahissent trophozoites
Trophozoites= schizonte Erythorcytaire (Rosaces) éclatement des
GR Mérozoïtes qui vont infecter d’autres GR.

ATTENTION !!! : l’éclatement est synchrone :


 Chaque 48h (P. Vivax, Ovale, Falcipamin) fièvre Tierce
 Chaque 72h (P. Malariae ) fièvre quarte

9. Diagnostic différentiel des céphalées avec leur topographie ( par MS


MWAKA BEYA)

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R. – céphalées occipital(HTA) -céphalées périorbitaire(ophtalmopathies)

- céphalées temporale(migraine simple) -céphalées frontales(sinusite)

- céphalées en casque( HIC)

10. Comment agissent les diurétiques plus précisément le Furosémide. (par MS


MUNKANA KAKINDA)

R. Les diurétiques de l’anse inhibent directement la réabsorption du NaCl par


compétition avec les le site du co transporteur. Ils stimulent indirectement la
réabsorption du calcium(augmentation de la réabsorption tubulaire proximale
parallèle à celle du Sodium) ; leur effet est faible : ils permettent une excrétion
de 5 à 10% du Sodium filtré.

21. Pourquoi les Biguanides sont contre indiqués en cas d’insuffisance rénale ?(
par MS TSHILONDI MALU)

R. Parce qu’il favorise la formation d’acide lactique qui est une molécule
métabolisée préférentiellement par le foie mais aussi rénal( élimination de
l’excès de l’acide non volatil) ce qui serait à la base d’une acidose lactique.

22. Ou se situe le centre du langage ?

23. Type et posologie des antituberculeux. (par MS TSHILONDI MALU)

R. Isoniazide, Rifampicine, Pyrazinamide, Streptomycine, Ethambutol

Médicaments Posologie Mécanismes


Isoniazide Adulte : Antituberculeux majeur
5mg/kg(300mg) ; bactéricide actif sur les
enfant : 10-15mg/kg mycobactéries atypiques
(300mg)
Rifampicine Adulte : 10mg/kg max Antituberculeux majeur
600mg; enfants : 10- bactéricide à diffusion

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15mg max 600mg intra et extracellulaire


Pyrasinamide Adulte : 40-55kg= 1g, 56-
Antituberculeux
75kg=1,5g, supérieur oubactéricide dérivé du
égal à 76kg=2g nicotinamide agissant
Enfant :10-15 mg/kg principalement sur les
bacilles intracellulaires
Ethambutol Adulte : 40- Antituberculeux majeur,
55kg=800mg, 56- moins actif que
75kg=1200mg, supérieur l’Isoniazide et la
ou égal à 76kg= 1600mg Rifampicine ayant un
Enfant : 15-25mg/kg effet bactériostatique
Streptomycine Adulte 15mg/kg/j ATB des la famille des
Enfant :20-40 mg/kg/j aminosides

24. Conduite à tenir en cas de détresse respiratoire. (par MS TSHLONDI MALU)

R. a) poser les gestes d’urgence : malade dans la position qu’il adopte


spontanément(semi assis) ; vérifier la perméabilité des voies respiratoire
supérieurs, oxygénothérapie, intubation ou ventillation mécanique ; donner un
bronchodilatateur en aérosol en cas de bronchospasme ; mettre une sonde
urinaire et surveiller la diurèse

b) apprécier la gravité : élément essentiel pour organiser éventuellement le


transfert et dans ce cadre les éléments cliniques l’emporte sur la biologie.

c) traitement médical : ATB en cas de pneumonie, drainage d’un


pneumothorax, traitement de l’embole pulmonaire, traitement d’un
bronchospasme

25. Nouvelle appelation de Pneumocystis carinii (par MS TSHILONDI MALU)

R. Pneumocystis GIROVECII

31. Relation entre anémie et insuffisance rénale (par MS TSHIPAMA


TSHABUNDA)

R. Une anémie apparait dès que l’IRC est assez évoluée. Elle est due à une
conjonction des facteurs :

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De la production érythrocytaire :

- Rétention de toxines urémiques (sidération médullaire)


- Baisse de synthèse rénale de l’érythropoïétine, car cette
pronormablaste le pronormoblaste en proérythroblaste, et le
proerythnoblaste en globule rouge.
- Carence protidique résultant de l’apparition (tardive) d’un dégout
alimentaire

De la destruction non globulaire : hyper hémolyse avec duré de vie des


hématies raccourcie (en cas d’acidose métabolique)

32. La valeur normale de la glucorachie.(par MS TSHIPAMA TSHABUNDA)

R. La glucorachie normale est liée à la glycémie et se situe habituellement


entre 35 et 70 mg %

33. Comment l’HTA entraine une paralysie ? (par MS TSHIPAMA TSHABUNDA)

R. L’HTA a des retentissement sur le cerveau qui peut être fonctionnel


(modification et défaillance de l’autorégulation visant à maintenir un régime
circulatoire constant dans le lit vasculaire) et anatomique (aggravation de
l’athérasclérose des petites artères conduisant aux micro anévrismes et
l’œdème cérébral ce dernier conduit aux accidents vasculaires cérébraux et des
AVC conduit à l’atteinte pyramidal d’où on a le sd pyramidal (Paralysie etc).

34. Comment recherche- t-on la gnosie ? (par MS TSHIPAMA TSHABUNDA)

R. On recherche la gnosie, en demandant au malade yeux fermés de


reconnaître les objets familiers ou les objets que le malade a l’habitude de
manipuler (Agnosie on cas d’atteinte du cortex)

35. Effet somogy quid ?(par MS TSHIPAMA TSHABUNDA)

R. L’effet somogy survient lors d’une insulinothérapie, càd plus on donne


l’insuline, plus la glycémie augmente plus il y a sécrétion réactionnelle
d’insuline qui conduit à une insulinorésistance.

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36. Dans la spirométrie donnez la différence entre un sd restrictif et


obstructif ?( par MS TSHIPAMA TSHABUNDA)

R. Dans le Sd Obstructif nous avons toutes les maladies obstructives


pulmonaires ex : BPCO, Asthme, mucoviscidose. Dans le sd restrictif on a des
maladiess qui ne sont pas d’origine pulmonaire et qui perturbe la ventilation.

Différence entre Sd obstructif et Sd restrictif ;

Syndrome obstructif (Ex : MPCO, asthme etc

- VC (vital capacity) augmenté ou normal.


- VR (residual volume) : augmenté.
- TLC (Total Lung capacity). Non augmenté
- RV/TLC : augmenté.
- FEV/FVC : diminue
- Phase III Closing volume : surmonté

Syndrome restrictif (EX : amputation pulmonaire)

- VC : diminué
- RV : diminué
- Tlc/ diminué
- RV/TLC : diminué
- FEV/FVC : non augmenté
- Phase III closing volume : non augmenté

38. Qu’est-ce qu’une néphropathie diabétique ? (par MS TSHIPAMA


TSHABUNDA)

R. C’est une néphropathie glomérulaire spécifique du diabète, sans différence


histologique lié au diabète type I ou II.

39. Quels sont les caractéristiques du diabète sucré.( par MS YUNGWE


KITENGE)

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R.

Diabète de type 1 Diabète de type 2


Début brutal Découverte fortuite
Syndrome cardinal Asymptomatique
(4P+amaigrissement et
Asthénie Sujet avec surpoids
Sujet mince Après 40ans (non formel)
Avant 20ans Hérédité familiale
Pas d’hérédité familiale HTA, hypertriglyceridémie
Cétonurie

40. Quelle est l’indication et la demi- vie de l’aldactone (spironolactone). (par


MS YUNGWE KITENGE)

R. Fait partie des diurétiques d’épargne potassique, il agit par antagonisme de


l’aldostérone, l’amiloride et le triamptérène par inhibition du canal sodique
épithélial.

Indications : HTA et IC pour contrecarrer la perte de K due à un thiazidique ;


hyperaldostéronisme primaire ; cirrhose avec ascite et œdème ; IC NYHA III et
IV avec dysfonction ventriculaire gauche.

Contre- indication : insuffisance rénale car peut provoquer une hyperkaliémie,


prise concommitante de supplément potassique qui risque de conduire à des
troubles de rythme.

41. Quels sont les indications du Tégrétol ? (par MS MULAJI TSHILAYI)

R. L’épilepsie, la névralgie du trijumeau ou faciale, les troubles de


l’humeur(bipolaires), la psychose maniaco-dépressive, les crises focales avec
généralisation secondaire, les états d’excitations maniaques ou
hypomaniaques.

42. Donnez le nom de 5 molécules utilisées en psychiatrie ainsi que leurs


familles.(par MS MULAJI TSHILAYI)

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R. Halopéridol=famille des butyrophénones ;


Anafranil(clomipramine)=antidépresseur ; Lithium=thymorégulateur ;
Chlorpromazine et Nozinan(Lévomépromazine malléate)=phénothiazines

43. Quand est ce que l’on parle de multirésistance en cas de TBC ? ( par MS
MULAJI TSHILAYI)

R. –Lorsqu’un malade ayant reçu correctement son traitement anti tuberculeux


continue à présenter des signes cliniques, radiologiques et biologiques de la
TBC

-Lorsque le patient résistant ou porteur d’une souche résistante à un


traitement contamine un nouveau sujet

44. Le bégaiement fait partie de quel trouble de langage ?(par MS MULAJI


TSHILAYI)

R. Troubles psychobiologiques (à la fois psychologique et organique)

45. Quels sont les éléments dont il faut tenir compte dans l’interprétation du
cliché RX thorax.

46. Causes d’AVC.( par MS NGOYI NGOMA)

R. a) causes vasculaires : HTA, rupture d’anévrisme, traumatisme vasculaire,


athériosclérose généralisée, tumeurs vasculaires, vascularite, CIVD

b) causes cardiaques : troubles du rythme, fibrillation auriculaire, infarctus du


myocarde

c) causes infectieuses : endocardite infectieuse, abcès cérébral, encéphalite


virale et bactérien

d) causes métaboliques : diabète sucré, hyperlipidémie

e) cause hématologique : drépanocytose

f) causes toxiques : tabagisme, alcoolisme

g) tumeurs extravasculaires cérébrales

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47. Objectifs à atteindre par rapport à la PA chez un diabètique et en cas d’HTA.


( par MS MULAJI TSHILAYI)

R. –Diabètique : PA inférieur à 130/80

- Hypertendu : PA inférieur à 140/90

48. Qu’est ce que la substance blanche dans le cerveau ?( par MS NGOYI


NGOMA)

R. C’est un tissus nerveux qui remplis plus de la moitié de l’encéphale ; c’est un


agglomérat d’axone.

49. L’insuffisance cardiaque peut se compliquer d’insuffisance rénale aigue,


expliquer le mécanisme. ( par MS NGOY NTUMBA)

R. En cas d’insuffisance cardiaque il y a une baisse de la perfusion systémique


d’au moins 15-20% ce qui entraine qu niveau rénal une diminution du débit
rénal de 50%. Cette chute brusque du débit cardiaque entraine une
insuffisance rénale aigue d’abord fonctionnelle puis organique.

50. Clinique et traitement de choix en cas de cryptoccocose neuroméningée.


(par MS NGOY NTUMBA)

R. a. Clinique : -signes neurologiques : céphalées en casque sévères rebelles aux


antalgiques usuels, surdité, ataxie, trouble de la mémoire, démarche
tutubante due à une attente cérébelleuse.

-signes digestifs : vomissements -signes infectieux : fièvre peu intense, peut


même manquer

b. Traitement :- Amphotéricine B(traitement de choix)0,5mg-1mg/kg/j


jusqu’au-delà de 6semaines

- Fluconazol pour les formes moins graves 400-600mg/kg/j pendant


4-6semaines(dose d’attaque) ; 200mg à vie.

51. Donnez les troubles du langage.( par MS NGOY NTUMBA)

R. –Trouble neurologiques : résultent d’une atteinte organique et peuvent se


traduire par l’aphasie, la logorrhée et l’incohérence

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- Troubles mécaniques résultent d’une atteinte du larynx(aphonie, dysphonie)

- Troubles psychologiques : sont à la fois d’origine psychologique et


organique(baigaiement, dysphonie)

- Troubles psychopathologiques : sont dus à une affection mentale(manie,


psychose, schizophrénie,…) ; on peut avoir logorrhée, mutisme, coprolalie,
glosolalie

52. Etiopathogénie de l’asthme. ( par MS NGOY NTUMBA)

R. Il résulte de la conjugaison de deux sortes de facteurs :

- facteurs favorisants congénitaux qui constituent le terrain

- et des facteurs favorisants immuno-allergiques, psychologiques ou liés à


l’environnement

53. Pourquoi l’impotence fonctionnelle est-elle absolue en cas d’AVC ? ( par MS


NGOY NTUMBA)

R. Parce qu’il y a atteinte des voies pyramidales qui interviennent dans la


commande de la motricité volontaire.

54. Comment réhydrater un patient déshydraté au plan B ? ( par MS NGOY


NTUMBA)

R. SRO : 100ml/kg pendant 4heures ou 100ml/kg

58. Les diagnostics différentiels du foie douloureux. (par MS MUKONKI)

R. Foie cardiaque, abcès amibien, hépatocarcinome

59. Donnez les facteurs de risques des AVC ? (par MS MUKONKI)

R. Age(veillissement), sexe(plus chez les femmes), race(plus les noirs), HTA,


artériosclérose , cardiopathies emboligènes, maladies du sang(drépanocytaire),
maladies métaboliques(diabète, obésité, hyperlipidémie), certaines
habitudes(tabac, alcool), stress(facteur favorisant ou précipitants)

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60. Que veut dire aphasie d’expression et donner les différents types. (par MS
MUKONKI)

R. L’aphasie d’expression s’appelle aussi aphasie antérieure ou aphasie


motrice, expressive. C’est l’aphasie de brocca

Types d’aphasie :

- aphasie de wernicke : caractérisée par des difficultés importante à


comprendre ce qui est dit et écrit= aphasie de réception, réceptive, sensorielle
ou aphasie postérieure

- aphasie de conduction : se manifeste par un langage entrecoupé


d’hésitations, d’arrêt occasionnés par une difficulté à trouver les mots et
surtout par la production des nombreuses paraphrasies

- aphasie mixte : il y a dans ce cas à la fois une réduction de l’expression et des


difficultés importantes de compréhension

- aphasie globale : c’est la forme la plus sévère de l’aphasie. L’expression est


quasi nulle et les troubles de compréhensions sont très importants.

61. Physiopathologie de la soif. ( par MS MUKONKI KYUNGU)

R. La soif fait partie du contrôle hypothalamique global de la régulation de la


balance hydrique et sodée.

- les osmorécepteurs circumventriculaires et les cellules magnocellulaires qui


fabrique la vasopressine sont sensibles aux variations de la tonicité

- l’hypertonicité active les canaux cationiques membranaires(inactivés par


l’étirement) des cellules magnocellulaires, il en résulte la dépolarisation
membranaire et une augmentation de la libération de la vasopressine

- la vasopressine se fixe sur les récepteurs V2 sur les membranes basolatérales


des cellules du tubule collecteur rénal induisant une augmentation
intracellulaire de l’ AMPc et une mobilisation des canaux à l’eau de type
aquaporines 2 de la surface luminale de la cellule. Ces modifications
structurales sont responsables du passage transmembranaire de l’eau du

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milieu urinaire hypotonique vers le milieu interstitiel hypertonique de la


médullaire rénale.

La soif normale peut se rencontrer en cas de diabètes insipides centraux ou


néphrogénique ; celle pathologique dans les psychoses avec hyponatrémie, les
polydypsies, les syndromes organiques cérébraux sévères avec hypernatrémie
idiopathique.

63. Rythme sinusal, quid ? ( par MS MUKONKI KYUNGU)

R. C’est le rythme au cours duquel l’ensemble de l’activation est sous l’effet du


nœud de Keith et Flack. Il se définit par :

- un rythme auriculaire régulier c’est-à-dire de l’intervalle P-P ne variant pas


plus de 0,15 seconde au repos

-Une FC entre 60 et 100 battement par minutes

- des ondes P d’axe et de morphologie normal précédant le complexe QRS à


intervalles fixes.

- PR fixe est inférieur à 0,12 seconde

64. Syndrome pyramidal, les éléments ( par MS MUKONKI KYUNGU)

R.-paralysie ou parésie –hypertonie spastique ou élastique -hyperéflexie


ostéotendineuse

-apparition des réflexes archaïques (signe de Babinski) –abolition ou


diminution des réflexes cutanés abdominaux supérieurs, moyens, inférieurs.

65. Clinique de la TBC cardiaque. ( par MS MUKONKI KYUNGU)

R. a) Signes fonctionnels : douleur thoracique précordiale, dyspnée, hoquet,


nausées dysphonie, dysphagie.

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b) signes physique : frottement péricardique(signe pathognomonique) sans


irradiation, nait et meurt sur place, augmenté en position assise ou penché en
avant ; assourdissement des bruits du cœur, diminution du choc de pointe et
tachycardie.

66. Donnez la triade clinique de l’HTA et ses complications. ( par MS MUKONKI


KYUNGU)

R. – la triade est faite de : céphalées occipitale souvent matinales ;


acouphènes ; phosphènes

- Complications : a) cardiaques : HVG, arythmie, coronaropathies ; b)


cérébrale : fonctionnel, aggravation de l’athérosclérose, AVC c) rénales : IR,
microalbiminurie d’origine hémodynamique d) œil : rétinopathie hypertensive
d) artères: athérosclérose avec artériopathie distale oblitérant des membres.

67. Rire non motivé ou sardonique est pathognomonique de quelle


pathologie ? ( par MS MUKONKI KYUNGU)

R. Le tétanos

69. Syndrome cérébelleux, quid ? ( par MS MUNKANA KAKINDA)

R. C’est un ensemble des symptômes et signes résultant d’une atteinte du


cervelet lui-même ou des voies cérébelleuses (pédoncules cérébelleux
supérieur, moyen, inférieur)

a) Symptômes : troubles de la marche et de l’équilibre avec chute parfois,


maladresse dans les mouvements rapides, dysarthrie.

b) Signes cliniques :1. trouble de l’équilibre et de la marche : ataxie


cérebelleuse ; le malade débout tend à élargir le polygone de sustentation. Les
pieds étant joints, des oscillations en tout sens apparaissent, non ou peu
aggravé par l’occlusion des yeux. Dans les formes mineures on peut observer
une contraction des tendons des jambiers antérieurs (danse des tendons).

2. Troubles de l’exécution des mouvements volontaire : - une hypermétrie : elle


est recherchée lors des manœuvres doigts-nez ou doigt lobules de l’oreille

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talon et genoux joints sur le malade allongé. Le malade dépasse le but à


atteindre puis y revient - asynergie : le malade couché les bras croisés et les
jambes écartées, ne peut s’asseoir sans que les cuisses ne fléchissent sur les
talons s’élevant au-dessus du plan du lit. On peut aussi noter l’absence de
décollement du talon dans la position accroupie -tremblements d’action ou
intentionnel et inconstant : le tremblement intentionnel mis en évidence lors
des manœuvres doigt-nez et surtout au début et à la fin des mouvements
volontaires

3. Hypotonie : l’amplitude des mouvements imprimés aux membres par


l’examinateur est augmenté, les réflexes rotuliens peuvent être pendulaires,
jambes pendantes après percussion du talon rotulien, la jambe oscille comme
un pendule

4. Troubles de la parole et de l’écriture : dysarthrie cérébelleuse (parole


typiquement scandée et explosive), lors de l’écriture les lettres sont
démesurées et espacées

5. Un nystagmus : ce sont des mouvements involontaires, rythmiques et


conjugués des yeux. Il est multidirectionnel et s’associe à une décomposition
de la poursuite oculaire(les mouvements saccadés)

c) Diagnostic différentiel : l’ataxie proprioceptive (démarche talonnante), ataxie


vestibulaire, ataxie frontale

70. Les éléments cliniques qui différencie une hypoglycémie de l’insuffisance


surrénalienne. ( par MS MUNKANA KAKINDA)

R.

Signes Signes Signes de


adrénergiques neuroglycopénie neuroglycopénie
HYPOGLYCEMIE Palpitations, Hypoglycémie Hypoglycémie
sueurs profuses, modérée plus basse
tachycardie
Pâleur, Fatigue hémiplégie
tremblement
Sensation de Impression Aphasie, crise
tremblement vertigineuse comitiale dont

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« Labor omnia vincit improbus ». Ce qui traduit en français signifie : « Un travail acharné vainc tout »

intérieur focale
Faim impérieuse Difficulté de Troubles
concentration psychiatriques :
Crampes Modification de hallucination
abdominales l’humeur ou de la
personnalité
Céphalées Agitation
psychomotrice
Diplopie Comportement
anormal

INSUFFISANCE Mélanodermie due à l’augmentation de l’ACTH :


SURRENALIENNE pigment brun
Asthénie physique à prédominance vespérale,
psychique et sexuelle
Hypotension artérielle orthostatique
Troubles ioniques : hyponatrémie, hypokaliémie,
acidose métabolique lié au déficit en aldostérone
Hypoglycémie lié au déficit en cortisol

71. Citez les fibrates et les statines que vous connaissez. ( par MS MUNKANA
KAKINDA)

R.

Inhibiteurs de la HMG-COA réductase

Les statines : classe : hypolipidémiants ; ils sont indiqués en cas


d’hypercholestérolémie chez ceux qui risquent une maladie cardiovasculaire à
cause de l’hypercholestérolémie..

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médecins stagiaires dont les noms figurent dans le texte. Leur devise qui sera peut- être la vôtre est :
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Ils comprennent : l’atorvastatine(1997), la fluvastatine(1994), la


lovastatine(1987), la provastatine(1994), la rosuvastatine(2003), la
simvastatine(1988)

Les fibrates : classe : acide carboxylique amphipatique ; indication :


hypercholestérolémie. Ils comprennent : bezafibrate, cipéfibrate, clofibrate,
gemfibrozil, fenofibrate.

72. Pourquoi doser le cholestérol en cas d’AVC ? ( par MS MUNKANA


KAKINDA)

R. Parce que l’hypercholestérolémie fait partie des facteurs de risque de l’AVC.

73. Synonyme de para ganglion ; et d’hyperaldostéronisme primaire et


secondaire. ( par MS MUNKANA KAKINDA)

R. Le synonyme de paraganglion est chromaffin body ; hyperaldostéronisme


primaire et secondaire dans le syndrome de COHN

74. DD du Sd de condensation pulmonaire. ( par MS MUNKANA KAKINDA)

R. Les diagnostic différentiel du syndrome de condensation pulmonaire sont : la


pneumonie, la bronchopneumonie, l’atélectasie.

75. Comment est la fonction rénale d’un sujet âgé ? ( par MS YUNGWE
KITENGE)

R. La fonction rénale d’un sujet âgé est diminué parce qu’il y a diminution
progressive des néphrons avec l’âge.

76. Diagnostics différentiels des hémorragies digestives hautes. ( par MS


YUNGWE KITENGE)

R. a) Lésions œsophagienne : varices œsophagiennes, syndrome de Mallory


Weiss, œsophagite, cancer, diverticule et corps étrangers b) lésions
gastriques : ulcère gastrique, gastroduodénal, cancer de l’estomac, alcool,
médicaments(AINS), stress c) lésions duodénales : ulcère du bulbe,
adénocarcinome, ampulome, polypes, diverticule, fistules aortoduodénale d)
maladies systémiques :Rendu Osler, amyloïdose, péricardite noueuse, LED,
septicémie, purpura thrombopénique, hémophyllie, hémoptysie déglutie

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77. Physiopathologie de l’hypoglycémie. ( par MS MUNKANA KAKINDA)

R. On distingue : l’hypoglycémie post prandiale et l’hypoglycémie de jeûne.

a) l’hypoglycémie post prandiale est induite par l’alimentation suite à


l’absorption rapide du glucose(gastrectomie, gastrojejunostomie, pyloroplastie)
qui stimule une libération massive d’insuline, aboutissant à une insulinémie
élevée de façon inapproprié ; ce phénomène peut aussi s’observer en cas de
prise de fructose ou de galactose

b) l’hypoglycémie de jeûne :

-l’insuffisance de production du glucose : déficit en hormones participant à la


néoglucogenèse( glucagon, insuffisance surrénalienne, hypopituitarisme) ;
déficit en enzyme de glycolyse et de néoglucogenèse ; insuffisance
hépatocellulaire sévère ; déficit en substrat néoglycogénique ; conséquence de
la prise de certains médicaments( quinine, salicylates, propanolol, innuline,
sulfamides, hypoglycémiants)

- l’hyper utilisation du glucose : avec une production excessive endogène ou


exogène d’insuline ou des facteurs insulinomimétiques ; avec certaines
tumeurs volumineuses métaboliquement très active ; avec des désordres
métaboliques spécifiques empêchant d’utiliser les graisses comme substrat
énergétique.

78. Parlez des troubles bipolaires. (par MS MULUMBA ABDALLAH)

R. Ce sont des troubles de l’humeur marqués par la variation importante de


l’humeur entre la dépression et la élation avec rémission et récidive. Ils sont
classés en :

- trouble bipolaire I : caractérisé par un épisode maniaque ou mixte sévère qui


peut survenir avec des épisodes dépressifs majeurs ou
hypomaniaques(dépression associé à la manie ou hypomanie

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- trouble bipolaire II : caractérisé par un ou plusieurs épisodes dépressifs


majeurs associés au moins à un épisode hypomaniaque ; il n’y a pas d’épisode
maniaque

79. La dépression et ses formes. (par MS MULUMBA ABDALLAH)

R. a) les troubles dépressifs majeurs avec différents groupes : mélancolie,


dépression chronique, dépression à caractère saisonnier, dépression du post
partum

b) troubles dysthimiques(dépression névrotique) ou dépression mineure :


fréquent chez les femmes ; fait suite ) une perte brutale ou une succession des
problèmes d’ordre existentiels ; symptomatologie marquée en fin de journée

80. Diagnostic différentiel de la pyélonéphrite aigue et ses complications. (par


MS MULUMBA ABDALLAH)

R. Colique nephretique, paranephrite, nécrose papillaire(rénale) ; au niveau


digestif ( APP aigue, cholécystite aigue, pancréatite, diverticulite) ; au niveau
pulmonaire on a la pneumonie et l’embolie de la base du poumon ; chez la
femme on aussi la salpingite et la torsion d’un kyste ovarien.

Les complications de la pyélonéphrite sont : pyonéphrose, abcès du rein,


phlegmon périnéphrétique ou septicémie à germe gram négatif avec
insuffisance rénale aigue, pyélonéphrite chronique bilatérale entrainant une
insuffisance rénale

81. Diagnostic en cas de non perception du pouls fémoral. (par MS MULUMBA


ABDALLAH)

R. Coarctation de l’aorte, choc hypovolémique sévère avec collapsus.

82. Schéma de prise d’anti tuberculeux selon le programme national (par MS


MULUMBA ABDALLAH)

R. Le PATI 4 opte pour un schéma de traitement de 6mois pour les nouveaux


cas et de 8mois pour les cas de retraitement. Le schéma thérapeutique a deux
phases(phase initiale et phase de continuation).

Les régimes sont :

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a) Catégorie 1 et 3 on donne 2RHZE à la phase initiale et 4RH à la phase de


continuation
b) Catégorie 2 on donne 2SRHZE(phase initiale) et 5RHE(phase de
continuation) ou 1RHZE(phase initiale) et 5RHE(phase de continuation)

- Pour la catégorie 1 et 3 le schéma comporte deux phases : une


phase initiale de deux mois ou phase intensive consistant en une
prise quotidienne de la quadruple association 2RHZE
- Une phase de continuation de 4mois associant la Rifampicine et
l’Isoniazide 4RH en prise quotidienne. En phase de continuation
étant donné la présence de la Rifampicine dans le schéma de
traitement de six mois, une prise hebdomadaire sera sera
supervisée au CSDT(centre de santé de dx et
traitement)/CST(centre de santé de traitement) lors du retrait des
médicaments et les autres prises de la semaines seront supervisée
par un membre de la communauté .
Si l’examen des crachats reste + à la fin du deuxième mois de
traitement, la première phase sera prolongée de 4 semaines.
- Pour la catégorie 2 : la durée est de huit mois sous surveillance
stricte, étant donné le risque de résistance secondaire aux anti
tuberculeux. Le schéma thérapeutique comporte deux phases : la
phase initiale intensive de 3mois comportant l’administration
quotidienne de la quadruple association RHZE et la
Streptomycine ; mais cette dernière ne sera donnée que pendant
60 jours(2SRHZE/1RHZE) ; la phase de continuation de 5 mois avec
la triple association en prise quotidienne sous supervision
directe(5RHE).

Les cas à frottis + à la fin du troisième mois de traitement doivent


continuer les quatre médicaments pendant encore 4 semaines RHZE.
Si le frottis reste + après 5 mois, le traitement est arrêté et le patient
référé à un centre spécialisé pour les tests de sensibilité et un
traitement approprié (cfr cas chroniques).

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NB. Les régimes de traitement sont les mêmes chez l’adulte et chez
l’enfant.

84. Les conséquences de l’hypoglycémie (par MS MULUMBA ABDALLAH)

R. a) conséquences précoces :

- dysfonctionnement cérébral suite à la neuroglucopénie : trouble de


comportement, trouble de vigilance, troubles visuels, céphalées

- réaction du corps à la baisse de la glycémie par décharge adrénergique (par


retro contrôle négatif car l’adrénaline est une hormone hyperglycémie qui
induit la glycogénolyse), sécrétion des catécholamines endogènes par les
glandes surrénales, d’où : palpitation cardiaque, vasoconstriction avec
élévation de la PA, mis en jeu d’autres mécanismes impliquant le glucagon,
cortisol et l’hormone de croissance

b) conséquences tardives : l’hypoglycémie non résolue peut entrainer des


dégâts cérébraux permanents avec perte de connaissance ou coma et la mort

86. Les examens paracliniques selon les septénaires en cas de la fièvre


typhoïde.(par MS MULUMBA ABDALLAH)

R. – premier septénaire : l’hémoculture est précocement positive jusqu’au


dixième à douzième jour parfois plus tardivement

- deuxième septénaire : l’hémoculture est positive jusqu’au dixième au


douzième jour parfois tardivement ; séro diagnostic de Widal car les AC O
apparaissent vers le huitième au dixième jour puis à leur tour s’élèvent avant
de disparaitre en quelques semaines. Les AC H apparaissent vers le douzième
jour et persistent plusieurs jours, mois ou années

- troisième septénaire : la coproculture est positive en milieu SS ; on peut aussi


faire l’urinoculture.

87. Démence et ses types ( par MS MULUMBA ABDALLAH)

R. La démence est un syndrome du à une affection cérébrale organique


caractérisée par la détérioration acquise des fonctions intellectuelles,
suffisamment sévère pour altérer les activités professionnels ou sociales. Ce

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syndrome consiste en une altération de la mémoire, de la pensée abstraite et


du jugement et un certain degré de changement de la personnalité. Du point
de vue neuro anatomique, les lésions cérébrales sont étendues, diffuses ou
multiples, corticales ou sous corticales.

Les types sont : démence présenile, démence sénile, vasculaire


(artéropathique), traumatique.

88. TBC et examen des crachats négatifs à quoi pensez-vous ? (par MS


MUKWA AFIMIKO)

R. Primo infection tuberculeuse ; TBC extrapulmonaire ; TBC de


l’immunodéprimé à VIH

89. Clinique du choc septique. (par MS MUKWA AFIMIKO)

R. L’EG est altéré, une porte d’entrée qui peut être cutanéomuqueuse,
digestive, urinaire, cardiaque, respiratoire, etc. ; au niveau des tégument la
peau est moites avec les extrémités froides et cyanosée, les veines sont plates
et peu visible ; au niveau neurologique nous avons une agitation, l’anxiété,
l’obnubilation voire le coma ; au niveau pulmonaire nous avons une polypnée ;
au niveau cardiaque nous avons une chute de de la PAS inférieure à 60mmHg
avec une différentielle pincée, un pouls faible et filant( l’hypotension est
réfractaire), l’abolition des pouls distaux est un signe de gravité ; au niveau
rénal on a une oligo anurie ; comme signes neurovégétatifs nous avons une
hypothermie, la tachycardie constante, les frissons et la sudation.

90. Relation entre fièvre prolongée et sepsis. ( par MS MUKWA AFIMIKO)

R. En cas de sepsis la fièvre est intermittente mais avec reprise thermique


journalière importante. Il existent d’autres signes isolés de la septicémie.

En cas de fièvre prolongée, la fièvre est le symptôme principal et est prolongée


pendant plus de trois semaines sans qu’on puisse en déterminer la cause.

91. Syndrome de BANTI, quid ? (par MS MUKWA AFIMIKO)

R. Synonyme : splénomégalie congestive chronique.

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C’est un syndrome caractérisé par une splénomégalie, une pancytopénie et une


hypertension portale. Cliniquement on a la pâleur, une splénomégalie indolore,
une hématémèse ou méléna par rupture des varices œsophagienne.

92. Clinique d’une hémorragie cérébroméningée. (par MS MUKWA AFIMIKO)

R. La clinique dépend du siège, du début de l’hémorragie, déficit neurologique


important, raideur de la nuque.

93. A quoi peut faire penser une circulation collatérale ? (par MS MUKWA
AFIMIKO)

R. Une circulation collatérale peut faire penser à une hypertension portale


(augmentation de la pression dans la veine porte)

96. Les étapes d’un examen clinique. (par MS MUKWA AFIMIKO)

R. Deux grands points : interrogatoire et examen physique.

a) interrogatoire : identité du malade, plaintes principales, histoire de


l’affection actuelle, les antécédents ( personnel : professionnels, médicaux et
chirurgicaux, allergique, habitudes ; héréditaires : parents vivants ou décédés ;
familiaux : conjoint et enfant vivant ou décédé ; collatéraux : frères et sœurs
vivant ou décédés) ; complément d’anamnèse

b) examen physique général : apprécié par les élément de CAFECT ( conscience,


attitude, fasciès, état nutritionnel et d’hydratation, coloration, température) ;
signes vitaux( température, pression artérielle, fréquence cardiaque, fréquence
respiratoire) ; examen clinique de chaque système passant par les quatre
temps(inspection, palpation, percussion, auscultation). Ces temps ne sont pas
absolus pour tous les systèmes, certains systèmes font exception.

97. Formes galénique du Nootropyl. ( par MS MUKWA AFIMIKO)

R. 3 formes : comprimés de 400 et 800mg 2X1cès/j ; solution buvable flc de


200mg ; forme injectable amp de 1g

99. Comment le système nerveux sympathique intervient dans l’HTA. ( par MS


UMBA NGOIE)

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R. L’hyperactivité du sympathique entraine une augmentation du taux circulant


des catécholamines d’où la tachycardie et une augmentation de la réactivité
vasculaire à la norépinephrine ce qui aurait comme conséquence une
augmentation de la pression artérielle par plusieurs mécanismes : par action
direct sur les vaisseaux en causant une vasoconstriction, soit de concert avec
une stimulation de la rénine au niveau de l’appareil juxtaglomérulaire, soit par
augmentation du débit cardiaque, soit par altération du rapport pression
volume au niveau rénal.

100. Les types de personnalités. ( par MS UMBA NGOIE)

R.- personnalité paranoïaque : caractérisée par une méfiance injustifiée,


hypersensibilité, jalousie, rigidité hyperthrophique du moi et tendance à
damner les autres dont les intentions sont interprétées comme malveillante.

- personnalité schizoïde : car caractérisée par un détachement, sensibilité


excessive, isolement, évitement des relations intime ou des rivalités,
excentricité, maintien de l’appréhension de la réalité, rêverie diurne et
incapacité à exprimer l’hostilité et l’agressivité

- personnalité schizotipique : similaire à la personnalité schizoïde mais


altération du sens de la réalité avec croyance bizarre, comportement distant et
retrait

- personnalité obsessionnelle compulsive : caractérisée par un conformisme


excessif et le respect scrupuleux des valeurs morales, le patient peut être
rigide, trop consciencieux, scrupuleux, inhibé et incapable de se
défendre(3p=ponctualité, parcimonie, précision)

-personnalité histrionique : caractérisée par une instabilité émotionnelle,


excitabilité, suggestibilité, vanité, immaturité, dépendance et dramatisation
des affects pour attirer l’attention et séduire

- la personnalité évitante : caractérisée par une fatigabilité importante, ou


manque d’enthousiasme ou capacité à éprouver du plaisir et une
hypersensibilité au stress.

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- personnalité antisociale : caractérisée par une transgression des normes


sociales, personne incapable de loyauté, égoïste, insensible, irresponsable,
impulsive, incapable d’éprouver de la culpabilité ou de tirer un enseignement
des expériences. Intolérance à la frustration et tendance à blâmer les autres.

- personnalité narcissique : caractérisée par un sentiment de grandeur,


sentiment d’avoir droit, manque d’empathie, comportement manipulateur et
besoin d’attention et d’admiration

- personnalité bordeline : caractérisée par une instabilité, impulsivité, sexualité


chaotique, passage à l’acte suicidaire, automutilation, problème d’identité,
ambivalence et sentiment de vide et d’ennui

- personnalité dépendante : caractérisée par un comportement passif et


soumis, manque de confiance et dépendance extrême à l’égard des autres.

101. Comment traiter en urgence l’hyperkaliémie. ( par MS UMBA NGOIE)

R. Par l’administration du bicarbonate de sodium

102. Le malade ne tient pas le barré et le mingazini, expliqué. ( par MS UMBA


NGOIE)

R. Il a un déficit moteur

103. Donner dix causes des céphalées aigües. ( par MS UMBA NGOIE)

R. –causes infectieuses : méningite, sinusite aigüe, AVC, AIT, HIC aigüe

- causes locales : glaucome aigu à angle fermé, abcès de la dent de sagesse

- autres causes : hémorragie méningée, poussée d’HTA, crise de migraine

104. Donner les rôles des différentes parties des deux hémisphère cérébraux : (
par MS UMBA NGOIE)

R.

FONCTION DE L’HEMISPHERE DROIT FONCTION DE L’HEMISPHERE GAUCHE


Langage écrit Compréhension
Langage parlé Formes en trois dimensions

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Raisonnement Dons artistiques


Compétences Imagination

105. Citez cinq causes d’insuffisance cardiaque. ( par MS UMBA NGOIE)

R. –Causes cardiaques : a) cardiopathie par surcharge hémodynamique du VG :


surcharge barométrique (rétrécissement aortique, TA, cardiomyopathie
hypertrophique obstructive) ; surcharge volumétrique du VG : insuffisance
mitrale, communication ventriculaire ; surcharge mixte(insuffisance aortique,
persistance du canal artériel)

b) cardiopathie par altération de la contractilité et ou de la compliance :


cardiopathie ischémique (infarctus du myocarde), myocardite et
myocardiopathie dilatée hypertrophique restrictive ; autres cardiopathies : HTA
pulmonaire secondaire au valvulopathie, cardiopathie congénitale,
rétrécissement pulmonaire à septum ventriculaire, shunt gauche-droit
compliqué d’HTA, CIA, CIV,PCA ; valvulopathies droites : endocardite
tricuspidienne

- Causes extracardiaque : anémie chronique, cœur pulmonaire chronique,


BPCO, bronchite chronique, emphysème pulmonaire, asthme à dyspnée
continue.

106. Types des mimiques. ( par MS NGOIE KYARIKI)

R. – hypermimie : généralisée (manie, hystérie), polarisée (paranoïaque)

- hypomimie (paucimimie) : mélancolie

- paramimie ou mimique discordante

- mimique d’emprunt

- amimie

107. Différence entre affect et humeur. ( par MS NGOIE KYARIKI)

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R. L’affect c’est la modulation émotionnelle qui colore les propos du patient,


elle indique le degré d’investissement psychique et la répercussion interne des
facteurs environnementaux, elle explique en partie le comportement. Il se
reflète dans l’intonation de la voix, la mimique tandis que l’humeur est l’état
émotif global et durable.

108. Définir un deuil. ( par MS NGOIE KYARIKI)

R. C’est une perte définitive qui entraine un sentiment intense de manque et


non une simple séparation qui permet de retrouver l’objet en l’occurrence la
personne perdue

109. Justifier l’usage de l’aldostérone en cas d’ascite. ( par MS NGOIE KYARIKI)

R. L’ascite entraine la baisse du volume plasmatique ; l’usage de l’aldostérone


se justifie car elle entraine une rétention hydro sodée au niveau du tube
contourné distal augmentant ainsi le volume plasmatique.

110. A quoi est due la déshydratation en cas d’ascite. ( par MS NGOIE KYARIKI)

R. La déshydratation en cas d’ascite est liée à la formation du troisième secteur.

111. Examen d’une hépatomégalie. ( par MS NGOIE KYARIKI)

R. – inspection : voussure à l’hypochondre droit qui contraste avec


l’hypochondre gauche qui est déprimé

- palpation : a)bord inférieur du foie : la main droite posée à plat sur


l’abdomen, on sent à chaque inspiration le bord inférieur du foie qui vient
buter sur la main

b) face antérieur : on palpe ensuite avec la main la fac antérieure dans toute
son étendue, elle est lisse, régulière

c) signe de glaçon (en cas d’ascite) : une pression brusque de l’hypochondre


droit ou le creux épigastrique enfonce le foie qui vient ensuite flotter comme
un glaçon et butter contre la paroi ; le choc est perçu par la main qui palpe

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- percussion : précise le bord inférieur du foie, elle se délimite de haut en bas


de la sonorité pulmonaire vers la matité hépatique.

- auscultation : sans intérêt

Note : rechercher la flèche hépatique

112. Facteurs prédisposant du cancer des poumons. ( par MS NGOIE KYARIKI)

R. Le sexe masculin, le tabagisme, l’exposition à des polluant cancérigènes


(amiante, certains métaux comme le Nickel, le chrome, le fer ; les radiations
ionisantes), la fibrose pulmonaire.

113. Complications de la cirrhose et leur mécanisme. ( par MS NGOIE KYARIKI)

R. a) ictère : insuffisance hépatocellulaire et hépatite virale

b) hémorragie digestive : rupture des varices œsophagiennes, gastrite érosive,


ulcère gastroduodénal

c) ascite

d) encéphalopathie hépatique : hémorragie, traitement diurétique, infection

e. Syndrome hépatorénal

f. carcinome hépatocellulaire

114. Définir cirrhose. ( par MS YUNGWE KITENGE)

R. C’est une affection irréversible et diffuse du foie caractérisée par une fibrose
cicatricielle évolutive ou non qui désorganise l’architecture lobulaire normale
et entraine la formation des nodules.

115 .Citez les causes des tremblements. (par MS YUNGWE KITENGE)

R. a) tremblement de repos : sd parkinsonien, maladie de parkinson b)


tremblement d’attitude ou postural : tremblements physiologiques, prise d’un
médicament, maladie de Bassedow, hypoglycémie, alcoolisme chronique,
tremblement séniles après 60ans c) tremblement d’action dans le sd
cérébelleux.

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117. Physiopathologie de l’encéphalopathie hépatique. ( par MS MWEMA


KENDA MALAMBA)

R. En cas d’atteinte hépatique, le sang amené par la veine porte dans


le foie n’est plus détoxifié par le parenchyme ; il transporte des
substances qui perturbent le métabolisme du système nerveux
central notamment l’ammonium, le mercaptan, l’acide gamma
aminobutyrique et certains acides aminés aromatiques.
L’augmentation de l’ammoniaque semble être l’un des principaux
facteurs qui perturbe le fonctionnement du cerveau bien que ne
reflétant pas toujours la gravité de l’état clinique.

118. Toux et douleur thoracique donnez les diagnostic différentiel.( par MS


MWEMA KENDA KALAMBA)

R. Embolie pulmonaire ou cœur pulmonaire aigu, épanchement


pleural liquidien, pneumothorax

119. Les causes de douleurs thoraciques. ( par MS MWEMA KENDA KALAMBA)

R.- insuffisance coronarienne : angor et infarctus du myocarde


- péricardite aigue - embolie pulmonaire
- douleur pariétale : costochondrite et myosite, syndrome de Tieze,
zona intercostal
- douleur thoracique fonctionnelle ou psychogénique

120. Stades de rétinopathie hypertensive.( par MS MWEMA KENDA KALAMBA)

R. Stade I : rétrécissement artériel sérère et disséminé (signe du


croissement artério veineux) ; stade II : en plus des modifications du
stade I, présence d’hémorragie rétinienne, d’exsudat sec et de nodule
cotonneux (signe de croissement artérioveineux marqué, associer en
regard à un rétrécissement artériolaire localisé) ; stade III : stade II
présence d’engainement vasculaire ou occlusion de la branche
veineuse au niveau d’un croisement artério veineux
122. Caractéristiques d’un souffle tricuspidien. ( par MS MWEMA
KENDA KALAMBA)

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R. C’est un souffle systolique perçu au bord inférieur gauche du


sternum (foyer tricuspide), il augmente d’intensité lors de
l’inspiration( c’est le signe de Riverlo-Carvalho)
123. Bronchite chronique, définition. ( par MS MWEMA KENDA
KALAMBA)
R. On parle de la bronchite chronique lorsque la période de toux et
d’expectoration durant trois mois consécutifs et s’étendent sur au
moins deux ans.
124. Diagnostic différentiel des hémoptysies. (par MS MWEMA
KENDA KALAMBA)
R. TBC pulmonaire, bronchite chronique, bronchectasie, cancer
bronchique, traumatisme thoracique grave.

125. Facteurs de risque de l’insuffisance cardiaque. ( par MS TSHIWANG


KAPEND)

R. Maladies coronaires, hypertension artérielle, valvulopathie.

Facteurs de risque d’AVC

R. HTA, artériosclérose, fibrillation auriculaire, maladies thromboemboliques,


diabète, tabagisme, alcoolisme, hyperlipidémie, antécédent d’AVC transitoire,
hyperhémocysteinémie.

126. Différent troubles que l’on peut trouver au cours d’un examen

127. Différence entre syncope et absence

128. Physiopathologie de la douleur en cas de TBC pulmonaire

129. Diagnostic différentiel du LCR claire ( par MS TSHIWANG KAPEND)

R. Méningite virale, tuberculeuse, à rickettsie, mycosique.

130. Différents types de biotype ( par MS TSHIWANG KAPEND)

R. Longiligne, athlétique, picnique

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131. Clinique de l’avitaminose PP ( par MS TSHIWANG KAPEND)

R. 4D : troubles digestifs, démence, dermatose, décès

132. Définition de la bronchectasie (par MS TSHIWANG KAPEND)

R. C’est l’augmentation permanente et irréversible du calibre des bronches

133. Relation entre insuffisance cardiaque et hypokaliémie.( par MS


TSHIWANG KAPEND)

R. L’hypokaliémie peut entrainer des troubles de rythme cardiaque


(extrasystoles ventriculaire) ; ces derniers font partie des facteurs déclenchant
d’une insuffisance cardiaque.

134. Clinique du syndrome pyramidal

R. Cfr réponse numéro 64.

136 Diagnostic différentiel des céphalées chroniques. ( par MS MULAJA


KASANJI)

- Migraine
- Algie vasculaire de la face
- Névralgie du trijumeau
- Névralgie du glossopharyngé
- Névralgie d’Arnold
- Glaucome chronique
- Sinusite chronique
- Céphalées post traumatiques
- HTA
- Maladie de Horton
- Syndrome Algo dysfonctionnel de l’articulation mandibulaire ( SADAM)

137 Examen paraclinique en cas de TBC péritonéale . ( par MS MULAJA


KASANJI)
- FL

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- VS
- Fonction abdominale : - culture
- Rivalta

138. Syndrome métabolique quid ? ( par MS MULAJA KASANJI)

Est une association d’au moins trois de 5 anomalies

- Glycémie à jeun supérieur à 110 mg/l ou prise d’antidiabétique oraux


- Obésité abdominale ( ˃ 102Cm = Ho de ˃ 86Cm = Te). Tour de taille
- Triglycérides 71,5 g/l
- HDL Cholestérol ˂ 0,40 g/l = Hô ou ˂ 0,50 g/l
- PA ˃ 135/85 mm Hg

139. Hypothèse étiologiques de la schizophrénie. ( par MS MULAJA KASANJI)

- Facteurs génétiques
- Facteurs biologiques : - Hypothèses dopaminergiques = Augmentation de
la dopamine
- Noradrénergique augmenté
- Gabbaergique = diminué = augmentation de dopamine
- Sérotoninergique augmenté ou diminué
- Glutamergique = diminution des récepteurs
- Développement neuronal
- Facteurs environnementaux et psychosociaux

140. Dépendance : état résultant de l’absorption périodique ou continuelle


d’une drogue. ( par MS MULAJA KASANJI)

Accoutumance est un phénomène constant qui n’apparaitra qu’après


plusieurs mois et qui disparait si l’on augmente la dose.

141. Mécanisme de l’aldactone : c’est un diurétique central qui agit au


niveau du tube contourné distal. Une action natriurétique faible qui corrige
l’hypokaliémie. (par MS MULAJA KASANJI)

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a) Beta bloquant : Ils provoquent une diminution du DC, ils inhibent la


sécrétion de la rénine et l’activité sympathique. Ils sont responsables du
blocage des récepteurs β
b) Antihypertenseurs centraux : ils diminuent le tonus sympathique
c) IEC : ils diminuent les résistances périphériques en diminuant la
formation de l’angiotensine II, augmentant ainsi l’activité de la rénine
plasmatique et concourt ainsi à réduire la pression artérielle.
d) Inhibiteurs calciques : provoquent une vasodilatation systémique par
relaxation des fibres musculaires lisses artériolaires.
e) Antagonistes des récepteurs AT1 de l’angiotensine II qui réduisent la pré
charge et la post charge

144. Eléments sur lesquels on se base pour le traitement de l’hypertension


artériel. ( par MS MULAJA KASANJI)

R. Le chiffre tensionnel et les facteurs de risque cardiovasculaire.

147. Y a-t-il une pathologie de la glande thyroïde qui peut entrainer une
hyperglycémie ? Si oui citez-là. ( par MULEKWA SANGO)

R. Oui ; l’hyperthyroïdie entraine une discrète hyperglycémie qui aggrave le


diabète pré existant.

148. Quels sont les marqueurs biologiques qui permettent de faire la différence
entre l’hépatite aigue et chronique ? ( par MS TSHILONDI MALU)

R.

Hépatite aigue Hépatite chronique


1. Test hépatiques : très augmentés 1. Test hépatiques reste toujours
normaux
ALAT, ASAT 100 fois plus que la Elévation des amino transférase
normale 2à10fois plus
GGT 5à 10fois plus que la normale Phosphatases alcalines normales ou
élevée, IgG
Bilirubine sérique élevée dans la Bilirubine plus ou moins élevée
forme ictérique
2. Marqueurs sérologiques en 3. La biopsie du foie donne le dx de

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fonction du type certitude

149. Tremblement et Parkinson, mécanisme. ( par MS TSHILONDI MALU)

R. Diminution prématurée, lente, progressive d’un certains nombres des


neurones gris centraux qui sécrètent la dopamine.

150. La TBC est-elle une maladie granulomateuse ? Donnez deux autres


maladies granulomateuses. ( par MS YUNGWE KITENGE)

R. Oui la TBC est une maladie granulomateuse ; les autres maladies


granulomateuses sont : a) le sd de wegener ou angéite granulomateuse
nécrosante caractérisée par une atteinte inflammatoire et nécrosante de la
paroi des vaisseaux irriguant l’appareil respiratoire et les reins ; b) maladie de
Chron ou iléite terminale ; c) sarcoïdose

151. Donnez la pathologie psychiatrique qu’un cardiopathe, insuffisant rénal et


diabètique peut faire. (par MS TSHILONDI MALU)

R. C’est la dépression

152. Nature histologique de la trompe d’eustache (trompe auditive). ( par MS


TSHILONDI MALU)

R. La paroi est faite d’un cartilage fibreux dans la portion proche du pharynx et
du tissu osseux dans la portion proche de l’oreille ; l’intérieur est tapissé d’un
épithélium cylindrique de type respiratoire

153. Comment interpréter un ECG ? ( MS TSHILONDI MALU)

R. Effectuer une analyse générale du tracée : FC, rythme, axe, onde P, segment
PR, complexe QRS, segment ST, intervalle QT, onde T.

155. Donnez les complications de la dialyse. ( par MS TSHILONDI MALU)

R.1) complications hématologiques : hémorragie digestive, anémie

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2) complication neurologique : neuropathie périphérique

3) troubles cardiovasculaire

4) troubles hydro électrolytiques : hyperkaliémie, surcharge hydrique

5) troubles endocriniens : impuissance sexuelle chez l’homme, frigidité chez la


femme

156. Donnez le traitement d’urgence en cas de varices œsophagienne qui


saignent. ( par TSHILONDI MALU)

R. 1) mesures de réanimation : voie veineuse, perfusion, transfusion si anémie

2) sclérose d’urgence des varices qui saignent au cours de l’endoscopie

3) en cas d’échec de la sclérose, tamponnement œsophagien par la sonde à


ballonnet et compressive par la sonde de BLAKEMORE

4) shunt porto cave trans jugulaire intra hépatique

158. Comment corréler le coma à la prise du paracétamol. ( par MULEKWA


SANGO)

R. C’est suite à l’encéphalopathie hépatique due à l’intoxication au


paracétamol, plus de 6g par jour.

159. Définitions des concepts ci-après : ( par MS MULEKWA SANGO)

a) confusion mentale : ensemble des signes généralement transitoires et dus à


une infection, intoxication, associant un trouble de conscience avec
enchainement difficile des idées. Elle entraine souvent une perte de la
mémoire se rapportant à une période déterminée.

b) catatonie : activité psycho motrice quasi inexistante

c) incurie : négligence totale de l’hygiène corporelle

d) hémophilie : maladie héréditaire liée au chromosome X, caractérisée par un


trouble de coagulation du sang et un saignement souvent prolongé.
L’hémophilie est transmise par un mode récessif et lié au sexe. Le gène en
cause se trouve sur l’un des deux chromosomes de la mère et seuls les garçons

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développent la maladie. Il existe deux sortes d’hémophilie : hémophilie A 80%


des cas suite au déficit du facteur VIII ; hémophilie B dans 20% des cas suite au
déficit en facteur IX

e) apragmatisme : trouble du contact avec la réalité s’accompagnant souvent


des sentiments de dépersonnification se rencontrant dans les troubles
psychotiques(schizophrénie surtout) et dans les troubles démentiels.

f) erotomanie : trouble délirant dans lequel l’individu affecté est persuadé qu’il
est aimé par un autre individu. Elle se traduit par un amour excessif et
névrotique dirigé vers quelqu’un ou même un objet réel ou imaginaire qui
tourne rapidement à l’obsession délirante.

g) graphitisme :

160. La différence entre l’infection et l’inflammation. ( par MS MULEKWA


SANGO)

R. L’infection est la pénétration et le développement dans tout être vivant de


micro-organismes qui peuvent provoquer des lésions en se multipliant et
éventuellement en sécrétant des toxines, tandis que l’inflammation et la
réponse de l’organisme à toute agression interne ou externe.

161. Entre le manique et le schizophrène qui a le plus grand échelle global de


fonctionnement ? ( par MS MULEKWA SANGO)

R. C’est le schizophrène.

162. Pourquoi la Métformine est-elle contre indiquée en cas d’insuffisance


rénale ? ( par MS TSHILONDI MALU)

R. La Métformine est contre indiquée en cas d’insuffisance rénale aigue même


modérée parce qu’elle entraine une acidose lactique(phénomène quasi
constant en cas d’insuffisance rénale

163. Citez les ROT et abdominaux ainsi que leur méthode d’exploration. ( par
MS MULEKWA SANGO)

R.- ROT des membres supérieurs :a. bicipital : avant-bras demi fléchi en légère
pronation, pouce de l’examinateur sur le tendon du biceps, percussion sur le

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pouce ; réponse : extension de l’avant-bras sur le bras par contraction du


triceps b. Tricipital : bras en abduction, avant-bras pendant, percussion du
tendon du triceps au-dessus de l’olécrane ; réponse : extension de l’avant-bras
sur le bras par contraction du triceps c. stylo radial : avant-bras demi-fléchi,
bord radial vers le haut, percussion de la styloïde radiale ; réponse : flexion de
l’avant-bras sur le bras par contraction du long supinateur d. cubito-
pronateur : avant-bras demi fléchi, légère supination, percussion de la styloïde
cubitale ; réponse=pronation de la main e. Flexion des doigts : percussion de
l’index de l’examinateur posée sur l’articulation interphalangienne distale ;
flexion distale des dernières phalanges

–ROT des membres inférieurs :a. ROTULIENS : patient au lit ou assis genoux
demi fléchi, jambes pendantes ou croisées. Percussion du tendon rotulien ;
réponse=extension de la jambe sur la cuisse par contraction du quadriceps. b
Achiléen :patient à genoux, percusion du tendon d’achille ; réponse :extension
du pied par contraction du triceps surral.

- Réflexes cutanés : a. reflexe cutané plantaire : patient en décubitus dorsal,


genou et cheville en demi flexion, bord externe de la plante du pied est stimulé
d’arrière en avant ; la réponse= flexion involontaire du gros orteil b. Réflexes
cutanés abdominaux : stimulation de la paroi abdominale dans le sens
transversal à l’aide d’une pointe mousse ; réponse : contraction des muscles
sous jacents c. Réflexe crémastérien : stimulation de la face interne supérieure
de la cuisse ; réponse : ascension de l’hémi-bourse latérale d. Réflexe
faciaux(nasopalpébral) : percusion de la racine du nez ; réponse : fermeture
bilatérale des paupières

164. Forme galénique du Nozinan(Lévomépromazine). ( par MS MULEKWA


SANGO)

R. Comprimés de 25 et 100mg ; gouttes à 4%(1mg/goutte) ; injectable 25mg en


IM

165. Principe de traitement d’une hémorragie digestive. ( par MS MULEKWA


SANGO)

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R. – démarche anamnestique

- maintien d’une bonne oxygénation tissulaire efficace en présence d’un état


de choc

- compensation urgente des pertes sanguines par la transfusion des


concentrés globulaires.

166. Etapes d’un deuil normal. ( par MS MULEKWA SANGO)

R. 3 étapes : a) la phase de choc émotionnel physique relationnel b) phase de


dépression réactionnelle c) phase de récupération et de guérison ou période
d’adaptation

167. Deuil pathologique. ( par MS MULEKWA SANGO)

R. C’est la fixation à l’une des étapes du deuil normal. On le classe parmi les
troubles d’adaptation.

168. Complications d’une hypertension portale et d’une tumeur hépatique. (


par MS MULEKWA SANGO)

R. Ascite, splénomégalie congestive, encéphalopathie, varices oesophagienne


entrainant une hémorragie variqueuse, hémorroïdes, syndrome hépato rénal,
syndrome hépato pulmonaire ; cancérisation ; métastases ; cachexie.

169. 4 pathologies neuropsychiatrique se manifestant par une confusion


mentale. (par MS MULEKWA SANGO)

R. Neuropaludisme, démence

170. Sur quel milieu de culture cultive -t-on le Bacille de Koch. ( par MS
MULEKWA SANGO)

R. Milieu LOMENSTEIN.

171. Citez deux anxiolytiques, deux neuroleptiques et deux thymorégulateurs. (


par MS NYEMBO MTANGALA)

R. Anxiolytiques : Diazépam, Lorazépam ; neuroleptiques : Haldol, Dogmatil ;


thymorégulateurs :Divalproate de sodium et Carbamazépine

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172. Deux pathologies caractérisées par le trouble de l’humeur. ( par MS


NYEMBO MTANGALA)

R. La manie et la dépression

173. Humeur, quid est ? ( par MS NYEMBO MTANGALA)

R. C’est une disposition affective fondamentale riche en toutes les instances


émotionnelles et instinctives qui donne à chacun de nos états d’âmes une
tonalité agréable ou désagréable oscillant entre les deux pôles extrêmes du
plaisir à ma douleur.

174. Qu’est-ce qu’un délire ? (par MS NYEMBO MTANGALA)

R. C’est une conviction absolue erronée et irréductible par la logique et


l’évidence des faits mais qui est vécue comme une réalité inaliénable ayant une
grande signification personnelle ou universelle implicitement impossible et
éloigner des croyances du groupe culturel d’appartenance.

175. Diagnostics différentiels de la fièvre. ( par MS NYEMBO MTANGALA)

R. A. maladie infectieuses :-bactérienne : TBC, endocardite, infection urinaire,


infection hépatobiliaires, abcès, FT, psittacose, brucellose, etc - parasitaire :
paludisme, toxoplasmose, leptosporidiose, rickettsiose, etc -fongique :
cryptococcose -virale : Ebola virus, VIH, Cytomégalovirus, hépatites, etc.

B. Pathologies malignes : lymphomes, leucémie, métastases hépatiques,


tumeurs cérébrales, etc.

C. Maladies de système : Lupus E Vascularites (weggener,horton, takayasu),


sarcoïdose, etc.

D. Médicaments : B lactamines, furadentine, phenitoïne, carbamazépine,


quinidine, etc.

E. Autres causes : hématome retro péritonéal, myxome de l’oreillette,


hyperthyroïdie, etc.

F. FUO

178. L’ambivalence, qu’est-ce ? ( par MS NYEMBO MTANGALA)

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R. C’est un état psychologique pour lequel le patient présente simultanément


des pensées, réactions ou sentiments opposés (amour et haine,…..)

179. Mécanisme d’action de Duphalac, Cimétidine et Oméprazole. ( par MS


YUNGWE KITENGE)

R. a. Duphalac=laxatif osmotique : lactilol, lactulose et sorbitol : ce sont des


dissacharides synthétiques qui atteignent le colon sous forme inchangée en
raison de l’absence de la disaccharidase correspondante dans l’intestin grêle ;
ils abaissent le pH et diminuent la résorption de NH3 ce qui justifie leur
utilisation dans l’encéphalopathie hépatique.

b) Cimétidine : est un antihistaminique H2 qui est un inhibiteur de la sécrétion


acide gastrique ; l’histamine est un médiateur chimique qui se fixe sur les
récepteurs situés à la surface de la cellule gastrique.

c) Oméprazole : agit par inhibition de la pompe à proton qui participe à la


sécrétion acide dans l’estomac

180. Patient de 70ans, mécanisme de l’anémie.( par MS YUNGWE KITENGE)

R. Chez les personnes âgées plusieurs mécanismes d’anémie peuvent coexister,


il pourrait exister de surcroit. Des anomalies de l’hématopoïèse propre au
vieillissement expliquant au moins une anémie d’origine indéterminée. Des
défauts de production d’érythropoïétine primaire ou secondaire à la diminution
de la fonction rénale (déficit absolu) ou une réponse altérée de
l’érythropoïétine (déficit relatif). Le pro inflammatoire lié à l’âge (taux d’IL 1, IL
6, TNF alpha) engendrerai une diminution de la sensibilité des précurseurs
érythroides à l’érythropoïétine, voire un certain degré d’inhibition de la
production de l’érythropoïétine. La carence des androgènes, la poly
médication, l’hypothyroïdie et l’épaississement des cellules souches
hématopoïétiques liés à l’âge sont évoqués.

181. Quelle est l’action de l’Angiotensine II au niveau de l’hypothalamus ? (par


MS NYEMBO MTANGALA)

R. L’angiotensine II joue le rôle essentiel dans l’élaboration de la réponse au


stress en participant à la régulation de l’axe corticotrope. Elle est libérée dans

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le noyau paraventriculaire en réponse à des stimulis physiologiques et agirait


comme neurotransmetteur au niveau des axes effecteurs du stress et
favoriserait ainsi la libération de l’ACTH, via l’activation de la CRH du noyau
paraventriculaire.

182. Mise au point de l’anémie. ( par MS NYEMBO MTANGALA)

R. -Enoncer le critère biologique qui en fonction de l’âge et du sexe définit


l’anémie : le taux d’hémoglobine circulante inférieure à 14g% chez le nouveau-
né, 13g% chez l’homme et 12% chez la femme

- Enoncer les signes cliniques du syndromes anémique :2=pâleur et la


symptomatologie fonctionnelle anoxique ou signes d’intolérance

-Donner le type d’anémie : centrale ou périphérique

Voici ci-bas l’algorithme de cet arbre décisionnel :

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183. Conduite à tenir en cas de lupus érythémateux disséminé. (par MS


NYUNDO NYAKAHUGA)

R. Il repose sur trois grands piliers :

a) les corticoïdes : la posologie dépend du type d’atteinte ; forte dose dans les
atteintes des séreuses et hématologiques

b) les antipaludéens de synthèse : hydroxychloroquine à posologie de


6,5mg/kg/j soit environs 400mg par jour.

c) les immunosuppresseurs : surtout dans les atteintes rénales prolifératives.


Par exemple nous citerons le Cyclophosphamide, le mycophénolate et la
cicloporine

184. Objectifs d’un examen neurologique chez un patient en coma. (par MS


NYUNDO NYAKAHUGA)

R. Evaluer la profondeur du coma, rechercher les signes d’irritation méningée,


rechercher les signes de localisation, l’apparition des réflexes archaïques,
évaluer les réflexes ostéotendineux, cutanés, abdominaux, neurovégétatifs,
évaluation de la sensibilité

185. Rôle de la fibroscopie et indication de l’échodoppler. (par MS NYUNDO


NYAKAHUGA)

R. La fibroscopie est une technique d’endoscopie permettant d’examiner


l’œsophage, l’estomac, l’intestin, les bronches, la vessie, l’oropharynx, les voies
biliaires et les vaisseaux. Elle permet de photographier, filmer, effectuer des
prélèvements, retirer des corps étrangers, casser ou extraire des calculs, retirer
ou détruire des tumeurs, coaguler les vaisseaux qui saignent, ponctionner des
liquides.

Indications de l’échodoppler

Examen échographique destiné à explorer les artères, les veines, ainsi que le
cœur ; ses indications sont : diagnostiquer une insuffisance artérielle aigue ou
chronique ; détecter et surveiller un anévrisme, une sténose ou des caillots
sanguins ; diagnostiquer la présence ou la sévérité d’une maladie artérielle

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périphérique, diagnostiquer l’insuffisance veineuse des membres inférieurs,


cartographier les malformations artérielles ou veineuses. Les indications
cardiaques sont : les valvulopathies, les cardiopathies ischémiques,
cardiomyopathies dilatées hypertrophiques et restrictives.

186. Les quatre piliers du traitement de l’acidocétose diabètique. (par MS


NYUNDO NYAKAHUGA)

R. La restauration hémodynamique ; une insulinothérapie adaptée pour la


correction de l’hyperglycémie, l’acidose métabolique et de la cétonurie ; la
correction des troubles électrolytiques ; le traitement d’un éventuel facteur
déclenchant

187. Quels sont les examens à demander en cas d’AVC et justifier chacun d’eux.
( par MS NYUNDO NYAKAHUGA)

R. –L’examen du LCR : afin de poser le diagnostic d’une hémorragie cérébro


méningée, sous arachnoïdienne. On aura peut-être un LCR sanglant ou
xanthochromique

- le scanner cérébral : permet de mettre en évidence une hémorragie cérébrale


par des images hyperdenses ; une ischémie avec des images hypo-denses suite
au ramollissement parenchymateux ; l’œdème cérébral avec une zone
d’hypodensité moindre que celle de l’ischémie

- La RX crâne : rechercher les angiomes calcifiés lors du remaniement des


parois vasculaires

- L’IRM : donne des images plus détaillés en cas d’AVC non hémorragique,
révèle un infarctus quelques heures après son début tout en visualisant le flux
sanguin des artères intra crâniennes

- Echodoppler transcrânien : renseigne sur l’hémodynamique intracrânienne

- Echographie des carotides : permet de préciser le degré de sténose

- Angiographie cérébrale : montre la circulation cérébrale autour de l’hexagone


de Willis

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- Examens biologiques : la glycémie est un facteur de mauvais pronostic qui


aggrave l’ischémie ; en cas d’ATCD de thrombose veineuse chercher un déficit
en protéine c, s, etc.

188. Quel est l’effet de l’acidocétose diabétique sur le Potassium. (par MS


NYUNDO NYAKAHUGA)

R. Le potassium passe du compartiment intracellulaire vers celui extracellulaire,


entrainant le blocage de la pompe Na-K ; ainsi, la kaliémie peut être haute,
normale ou basse avec toujours dans les premières heures du traitement un
déficit potassique.

189. Définir le syndrome hépato rénal tout en donnant son traitement. ( par
MS NYUNDO NYAKAHUGA)

R. a)C’est une insuffisance rénale fonctionnelle rencontrée en cas de cirrhose


hépatique avec ascite secondaire au développement d’une importante
vasodilatation dans la circulation splanchnique produite par une intense
hypertension portale

b) Il n’existe pas de traitement curatif. On propose l’administration de


l’onipressine mais sans des résultats probants. Mais il faut faire une
transplantation hépatique avant que ne s’installe le syndrome hépatorénal.

190. Quels sont les complications chroniques de l’alcool. (par MS NYUNDO


NYAKAHUGA)

R. – complications neurologiques : neuropathie périphérique, encéphalopathie


de wernicket, Sd de korsakof, AVC, délirium tremens

- complications psychiatriques : trouble anxieux, trouble psychotique induit par


l’alcool, délire paranoïde

- complications digestives : associer aux vomissements peut entrainer le


syndrome de Mallory weiss ; gastrite hémorragique et un syndrome de
malabsorption ; pancréatite aigüe, insuffisance pancréatique, hépatite
alcoolique, cirrhose alcoolique

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Si vous avez ce document entre vos mains, c’est grâce à la contribution on ne peut plus louable des
médecins stagiaires dont les noms figurent dans le texte. Leur devise qui sera peut- être la vôtre est :
« Labor omnia vincit improbus ». Ce qui traduit en français signifie : « Un travail acharné vainc tout »

- complications cancéreuses : cancer du sein, de la gorge, de l’œsophage, du


rectum etc.

- complications hématologiques : anémie mégaloblastique, thrombopénie

- complication cardiovasculaires : myocardiopathie éthylique, béribéri


cardiaque, HTA

- complications affectant l’appareil génito-urinaire : atrophie testiculaire,


aménorhée, atrophie ovarienne, avortements spontanés, syndrome
d’alcoolisme fœtal

- complications osseuses : ostéonécrose, ostéomalacie

- complications métaboliques : hypokaliémie, hypomagnésémie,


hyperphosphatémie-hyperphosphaturie , hyperuricémie

191. Elément biologiques en faveur d’une cholestase. (par MS NYUNDO


NYAKAHUGA)

R. Elévation de la bilirubine conjuguée, des phosphatases alcalines, de la


gammaglutamine transpeptidase, du cholestérol sérique.

192. Clinique d’une cholestase. (par MS NYUNDO NYAKAHUGA)

R. L’ictère et les prurit ; asthénie, décoloration des selles, amaigrissement,


lésions de grattage, xanthomes cutanés, hippocratisme digital, trouble de la
vision nocturne, kératoconjonctivite chez l’enfant, cirrhose biliaire, insuffisance
hépatocellulaire tardive.

195. Donner sept types de transfusion. (par MS NGOYI NGOMA)

R. Transfusion du sang total, du concentré globulaire, des plaquettes, du


plasma, des facteurs de coagulation, de l’albumine et des immunoglobulines.

196. Comment quelqu’un qui fait un AVC peut-il récidiver ?

R . C’est lorsqu’il est de nouveau exposé au facteur de risque d’un AVC.

197. Quelle est la particularité du VIH ? (par MS NGOYI NGOMA)

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« Labor omnia vincit improbus ». Ce qui traduit en français signifie : « Un travail acharné vainc tout »

R. Le virus du Sida a pour particularité de s’attaquer à une composante


essentielle du système immunitaire : les lymphocytes T.

198. Qu’est-ce que le syndrome de reconstitution immunitaire ? (par MS


NGOYI NGOMA)

R. C’est l’ensemble des manifestations cliniques qui apparaissent quelques


semaines après la mise en route d’un traitement ARV chez un malade VIH+
dont le taux de CD4 est très diminué(inférieur à 200/ millimètre cube)

199. Citer les 13 facteurs de coagulations et leurs synonymes (par MS NGOYI


NGOMA)

R. Facteur I= fibrinogène, facteur II=prothrombine, facteur III=thromboplastine,


facteur IV=calcium bivalent, facteur V=pro accélérine, facteur VI=accélérine,
facteur VII=proconvertine, facteur VIII=antihémophilique A, facteur
IX=antihémophilique B, facteur X= facteur de Stuart, facteur XI= facteur
Rosenthal PTA( plasma thromboplastin antecedent), facteur XII= facteur de
Hagerman, facteur XIII=facteur stabilisateur de la fibrine.

197. Quelle est la particularité du VIH ? ( par MS NGOYI NGOMA)

R. Le virus du Sida a pour particularité de s’attaquer à une composante


essentielle du système immunitaire : les lymphocytes T.

Q. Types de marche pathologique.(par MS MWAKA BEYA)

R. Marche fauchante, festinante, festinante, ébrieuse, talonnante, steppante.

Q. Signe de l’Hermitte. (par MS MWAKA BEYA)

R. C’est un signe rechercher en cas de syndrome cordonnal postérieur, il se


traduit par la flexion du cou sur le thorax, provoque la sensation de courant
électrique parcourant le rachis et les membres

Q. Donnez les catégories de prise en charge des patients tuberculeux. (par MS


MWAKA BEYA)

R. Cfr réponse numéro 82

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médecins stagiaires dont les noms figurent dans le texte. Leur devise qui sera peut- être la vôtre est :
« Labor omnia vincit improbus ». Ce qui traduit en français signifie : « Un travail acharné vainc tout »

Q. Donnez les axes en psychiatrie. (par MS MWAKA BEYA)

R. Nous en avons 5 :

a) axe I : maladie psychiatrique et le diagnostic différentiel

b) axe II : trouble de la personnalité et retard mental

c) axe III : affection médicale générale

d) axe IV : problèmes psychosociaux et environnementaux

e) axe V : évaluation globale du fonctionnement

Q. En cas de TBC cérébro méningé quel est l’élément à rechercher dans le LCR ?
(par MS MWAKA BEYA)

R. Les lymphocytes, car on note une lymphocytose

Q. Différence sur le plan paraclinique entre coma hyperosmolaire et coma


acidocétosique. (par MS MWAKA BEYA)

R.

Coma hyperosmolaire Coma acido cétosique


Hyperglycémie supérieure à 600mg/dl Hyperglycémie sup. à 300-600mg/dl
Hyperosmolarité supérieure à Trou anionique augmenté par les
310mosml corps cétoniques
Pas d’acétonurie Cétonurie : acétone +++ sur tigette

Q. Parlez brièvement du syndrome polyuro-polydipsique.

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