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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.

E MOHAMMAD BELOLE LISASI

DÉPARTEMENT DE CHIRURGIE/P.E.E
I. Chirurgie pédiatrique
Cas clinique 1 : un Nné de 5 jours amené en chirurgie pour une masse
molle au niveau de la tête. Dans ces ATCD, il est né par ventouse dont
la mère est bréviligne. Donnez le diagnostic, les bilans et le traitement.
Résolution :
A/ Traumatisme crânio-céphalique d’origine obstétricale type :
- Bosse séro sanguine
- Céphalhématome
Les bilans :
- RX du crâne : pour exclure une fracture embarrure ou une exbarure
- Scanner cérébral : pour exclure un hématome extra et sous dural
Traitement :
- Incision et drainage
- Apport d’un bandage d’Hippocrate (sert à assurer l’hématose)
Les questions probables du cas
1. La différence entre bosse sero-sanguine et une céphalhématome
R/ bosse sero-sanguine est une suffusion de sang en sous cutané, ne
respecte pas le suture des os du crâne et il disparaît spontanément
en quelques jours tandis que une céphalhématome est une
suffusion du sang en sous périoste, respecte le suture des os du
crâne, il disparaît progressivement en quelques semaines.
2. Les différentes sortes des sutures au niveau de la tête et leurs os
intéressés
R/
- Suture sagittale : 2 os pariétaux
- Suture lambdoïde : 2 os pariétaux et l’os occipital
- Suture métopique : union des 2 parties de l’os frontal
3. Les 3 couches du crâne sont :
- table externe
- le diploïde et
- le table interne.

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4. Les différentes structures osseuses qui constituent la boite crânienne


R/
- La voûte crânienne comprend : le frontal, les 2 pariétaux, l’occipital,
les 2 temporaux
- La base du crâne comprend : le sphénoïde, l'éthmoïde
Cas clinique 2 : un nourrisson d’une année amené en chirurgie pou une
RHINOLALIE et à chaque tentative d’alimentation, les aliments sort par
le nez. Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements
Résolution :
A/ Fente Palatine
Les bilans : est clinique. Pas des bilans paracliniques. Donc par la clinique
à l’aide de la baisse langue, nous allons objectiver une fistule au niveau du
palais. Une communication anormale entre le palais et le voie nasale
Traitements : on fait une plastie de tridon ou plastie en Z du palais
Les questions probables du cas
1. C’est quoi une RHINOLALIE : c’est une voie nasonez due à une
communication anormale entre le palais et les voies nasales
2. Les différentes complications d'une fente palatine sont :
- Les infections respiratoires à répétitions
- Les troubles phonatoires
- Les complications respiratoires
NB : si on a demandé pour la fente labiale, il faut ajouter l’esthétique
3. C’est quoi le Sd de Pierre Robin : c’est une triade fait de :
macroglossie, fente labio-palatine, micrognathie
4. Donnez les étiologies des malformations congénitales ou de la fente
labiale R/
- Génétiques : aberrations chromosomiques, Carence en acide folique
- Environnementales : la fumé, l'eau, les produits industriels toxiques,
les infections (Syndrome TORCH)
- Médicamenteuses : médicaments tératogènes
5. Quel est l’âge susceptible des malformations congénitales pendant
la grossesse R/
- 7è à la 8è SA pour la fente labiale
- 10è à la 12è SA pour la fente palatine

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6. Étude anatomique des fentes


R/ par la classification de KERNAHAN et STARK
Stade I.1. Fissure unilatérale incomplète du palais primaire
I.2. Fissure complète unilatérale du palais primaire se
terminant à la fossette incisif
I.3. Fissure bilatérale complète du palais primaire
Stade II.1. Fissure incomplète du palais secondaire
II.2. Fissure complète du palais secondaire
Stade III.1. Fissure unilatérale complète des palais primaires et
secondaires
III.2. Fissure bilatérale complète des palais primaires et
secondaires
III.3. Fissure unilatérale incomplète du palais primaire et
fissure incomplète du palais secondaire

Cas clinique 3 : Nné de 4jours amené en chirurgie pour une cyanose si


vous le placer en décubitus dorsale, une dyspnée et de pleure incessants.
Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements
Résolution :
A/ hernie de BOCHDALEK
Les bilans :
- RX thorax : qui va montrer une opacité au niveau de l'hémithorax
gauche
- Scanner : qui va montrer le foramen (trou) de BOCHDALEK
Les traitements :
- Il faut prendre les mesures de réanimation
- Placer le Nné en décubitus ventral
- Le traitement chirurgical :
 Laparotomie
 Réintégration des viscères
 Fermeture du foramen (trou) de BOCHDALEK

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Les questions probables du cas


1. Différence entre :
- hernie de BOCHDALEK c’est une hernie de l'hémicoupole
diaphragmatique gauche
- hernie de MORGANIE c’est une hernie de l'hémicoupole
diaphragmatique droite
Cas clinique 4 : Nné de 6 jours amené en chirurgie pour dyspnée,
cyanose, hypersalivation, toux, ballonnement abdominale. Donnez le
diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Atrésie œsophagienne
Les bilans :
- Épreuve à la sonde
- La RX thoraco-abdominale avec produit de contraste
Les traitements : a pour but la suppression de la fistule oesotrachéale et le
rétablissement de la continuité œsophagienne selon les procédés qui
varient en fonction de l'écart.
- Les mesures des réanimations (Aspirer)
- Les traitements chirurgicals dépend de l’écart entre la partie caudal
et cranial :
 Laparotomie
Les questions probables du cas :
1. C’est quoi une atrésie œsophagienne : c’est une absence de la
continuité de l’œsophage
2. Comment se fait le traitement chirurgical
R/
- Si l'écart est petit : on fait une résection anastomose
- Si l’écart est long : on fait une plastie de l’œsophage avec une partie
du colon

NB : si l’écart est long on ne fait pas une résection anastomose pour


éviter un lâchage des fils ou une hernie hiatale

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3. Comment expliquer un ballonnement abdominal en cas d'atrésie


œsophagienne
R/ c’est une fistule trachéo-oesophagienne qui fait passé l'air dans
le tube digestif à l’inspiration. Cet air est coincé dans l’estomac par
manque de compliance à l’expiration.
4. Comment expliquer la toux et la dyspnée
R/
- La toux : à cause du mécanisme reflex de la fausse route. La salive
empreinte les voies respiratoires
- La dyspnée : fausse route
5. Donnez la complication mortelle de l'atrésie œsophagienne
R/Pneumonie chimique ou Sd de Mendelson. Le message de l'acide
chloridrique d’origine gastrique dans les voies pulmonaire à travers
la fistule thoraco-oesophagienne
6. Quel est le facteur de risque ou de de mauvais pronostic en cas
d'atrésie œsophagienne
R/
- La prématurité
- Non précausité du traitement (retard du traitement)
7. SCHÉMA de types d'atrésie œsophagienne

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Cas clinique 5 : Nourrisson de 2 ans amené pour une toux saisonnière et


une masse à la fosse iliaque droite. Au TR le doigtier ramenant des
glaises sanguinolentes ou rectonasie. Donnez le diagnostic, les bilans et
les traitements.
Résolution
A/ invagination intestinale aiguë (intussusception)
Les bilans :
 L’échographie abdominale
- En coupe transversale : on aura une image en cocarde
- En coupe longitudinale : on aura une image en sandwich
 L’abdomen sans préparation (ASP) : qui va montrer une
opacité à la FID
 Le lavement baryté (LABA) : qui va montrer une image en
doigt de gant renversé (Trident)
Les traitements : on ira petit à petit donc d’abord :
- Une réduction hydrique (hydrostatique) à l’anus
- Une réduction pneumatique (aérique) à l’anus
- Le lavement baryté à l’anus
Si échec de ces 3 traitements on fait un traitement chirurgicale :
 Désinvagination si l’intestin est viable
 Résection anastomose si l’intestin est non viable
Les questions probables du cas
1. Invagination intestinale aiguë est la pénétration d'un segment
intestinale dans le segment d’aval
2. Donnez le mécanisme de l’invagination
R/ nous avons la co-pénétration de la partie en amont dans la partie
en aval.
3. Quel est l’identité anatomopathologique de l’invagination
intestinale : c’est le boudin d’invagination
4. De quoi est constitue ce boudin d’invagination
R/ il est constitue de 3 parties qui sont :
- Le cylindre interne : c’est la partie en amont
- Le collet : partie intermédiaire
- Le cylindre externe : la partie en aval

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SCHÉMA DU BOUDIN D'INVAGINATION

5. La zone de prédilection pour l’invagination


R/ La jonction iléo-cæcale
6. Les variétés d’invagination sont :
 Invagination iléo-colique ou transvalvulaire
 Invagination iléo-cæcale ou par retournement
 Invagination iléo-iléale prise rare
 Invagination colo-colique
7. Le germe le plus incriminé en cas d’invagination intestinale
R/Le rota virus

Cas clinique 6 : un enfant de 3 ans amené en chirurgie pour une vacuité


(vide) des bourses et une masse bilatérale au niveau de la région
inguinale. Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ cryptorchidie bilatérale
Les bilans :
- L’échographie abdomino-pelvienne
- Échographie scrotal
Les traitements :
- Abaissement des testicules
- Fixation des testicules dans la bourse (orchidopléxie)

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Les questions probables du cas


1. Différence entre cryptorchidie et l’ectopie testiculaire
R/ la cryptorchidie est l’arrêt de la migration testiculaire en suivant
le trajet du canal inguinal (en dehors des bourses) tandis que
l’ectopie testiculaire l’arrêt de la migration testiculaire en dehors du
canal inguinal
2. Différence entre cryptorchidie et testicule baladeur
R/ la cryptorchidie est une vacuité permanente tandis que le
testicule baladeur est une vacuité partielle (le testicule fait de va et
vient)
3. Les anomalies associées sont :
- Un cordon spermatique court
- Une anomalie d’insertion du gubernaculum testis
- La persistance anormale du canal péritinéo-vaginal
- Absence partielle ou totale d’accolement de l’épididyme au testicule
- Absence ou appauvrissement de la lignée spermatique qui
conditionne le pronostic fonctionnel de la gonade
4. Les complications d’une cryptorchidie
R/
- La stérilité
- La cancérisation
- La torsion testiculaire
Cas clinique 7 : un enfant de 3 ans amené à l’hôpital pour un prurit,
l’ictère de muqueuse et le selle mastique. Dans ses ATCD :
drépanocytaire homozygote connu. Donnez le diagnostic, les bilans
et les traitements.
Résolution
A/ c’est un syndrome de cholestase
Les bilans :
- Échographie abdominale : qui va nous montré une dilatation des
voies biliaires et la localisation de la lithiase
- Fonction hépatique
Les traitements : on va faire la cholecystectomie ( on enlevé la vésicule
biliaire secondaire)

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Les questions probables du cas


1. Qu’est-ce qu’un syndrome de cholestase
R/ c’est une obstruction au niveau des voies biliaires principales ou
secondaires
2. Comment Expliquez-vous le prurit, selle mastique et l’ictère de
muqueuse
R/
 Prurit : à cause de sel biliaire à la peau (le sel biliaire qui en cas
d’obstruction cherche des voies secondaires d’élimination au
niveau de la peau ce qui entraîne le prurit)
 Selle mastique : à cause de la non digestion des graisses
(l’absence de la stéréo immunogène)
 Ictère de muqueuse à cause de la bilirubine non conjugué.
Cette situation arrive parce que le foie à la difficulté de
transformé la bilirubine non conjugué en bilirubine conjugué)
3. Quelles sont les complications chirurgicales chez un drépanocytaire
homozygote
R/
 Syndrome de cholestase
 Hypersplénisme
 Exposer aux ischémies mésentériques
 La nécrose aseptique de la tête fémorale
 Le priapisme : une érection permanente, douloureuse
survenant en dehors de toute stimulation sexuelle.
 Ostéomyélite
 Les ulcères malléolaire, variqueux (dont la clinique est la
thrombose veineuse profonde, la partie en amont va se dilaté)
4. SCHÉMA DU CANAL HEPATIQUE

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5. Quel est le trépied d'un syndrome de cholestase


R/ 3 signes :
- Le prurit
- Les selles mastiques
- L’ictère des muqueuses
Cas clinique 8 : un nourrisson d’une année amené pour une masse sacro-
coccygien. Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Un tératome sacro-coccygien
Les bilans :
- La RX du bassin : enfant doit être décubitus ventral qui va nous
montré la circonférence de la masse
- La biopsie pour l’anapath
Les traitements : est chirurgicale, on fait la résection de la masse In toto
(faire une résection totale de la masse)
Les questions probables du cas
Pour poser le diagnostic d’un spina bifida ou d’un tératome sacro-
coccygien, il faut tenir compte de la localisation
 Tératome sacro-coccygien à pour localisation une masse : le
sacrum et le coccyx
 Le spina bifida à pour localisation une masse : lombo-sacré

Cas clinique 9 : un nourrisson de 2 ans amené pour une masse lombo-


sacré associé à des troubles sphinctériens (troubles neurologiques=
paraplégie, troubles sphinctériens anales et vésicales, malformations
associées, incontinence urinaire, trouble des sensibilités et de motricité
des membres inférieures).
Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements
Résolution
A/ Spina bifida aperta de type myélo-meningocèle

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Les bilans :
- Le diagnostic est clinique par l’inspection vous allez voir cette masse
- Le scanner cérébrale : parce que le plus souvent le spina bifida est
associé à une hydrocéphalie
Les traitements : est chirurgicale, on fera la cure du spina bifida
Cette cure c’est fait de la manière suivante :
 Réintégration des filets nerveux au niveau des méninges
 Réintégration des méninges dans la moelle et en fin
 On fait une plastie de la peau
Questions probables du cas
1. Qu’est-ce qu’un spina bifida
R/c’est une malformation de la colonne vertébrale due à la non
fermeture de l'arc postérieur des vertèbres lombo-sacré.
2. Il y a combien Dr type de spina bifida R/ il y a 2 types :
a) Spina bifida occulta : il est de découverte fortuite, la clinique
est banale, il n'y a pas de masse, il y a juste une touffe de poils
à la région lombo-sacré et il n'y a pas de troubles
neurologiques
b) Spina bifida aperta ou cystica : il y a deux variétés :
 Méningocèle : il y a protusion ou hernie des méninges
seulement la moelle est intacte
La clinique :
- Masse molle (ne contient que le LCR)
- Transillumination est positive
- Pas des troubles neurologiques
Le traitement :
- Réintégration des méninges
- Plastie de la peau
 Myélo-méningocèle : il y a protusion de la moelle et des
méninges
Clinique :
- Masse plus ou moins dure (contient le LCR et les éléments nerveux)
- Transillumination est négative
- Il y a les troubles neurologiques

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 Traitement : on fera la cure du spina bifida :


- On fait une réintégration des filets nerveux au niveau de méninges
- Une réintégration des méninges dans la moelle et en fin
- On fait une plastie de la peau
3. Comment expliquer l’hydrocéphalie soit une maladie associée, soit
une complication
R/
 Complication : si le spina bifida s’infecteou se rompt le patient
présente une méningite qui va entraîner l’hydrocéphalie
(spina bifida répété)
 Maladie : lorsqu’il y a une obstruction des voies de
l’écoulement du LCR dans le tronc cérébrale, en cas du
syndrome d’Arnold Chiari :
- Hydrocéphalie
- Spina bifida
- Pied bot
4. Donnez les différents types de pied bot
R/
a) Pied bot TALUS (pied en hyper flexion)
b) Pied bot EQUIN (pied en hyper extension)
c) Pied bot VARUS (pied en rotation interne)
d) Pied bot VALGUS (pied en rotation externe)
5. Donnez les malformations associées
R/
le terme purement technique VACTEREL
 V : vertébrale
 A : Ano-rectale haute ou basse
 C : cardiaque
 T : trachéale
 E : œsophagien
 RE : rénale
 L : limbs (des membres)

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Cas clinique 10 : Nné de 5 jours amené à l’hôpital pour des


vomissements en jet en forme de lait Caillet. A l’inspection, on observe
une masse intermittente (olive du pylore) à l’épigastre. Donnez le
diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Une sténose hypertrophique du pylore (SHP)
Les bilans :
- Échographie abdominale : qui va nous montré une image de défilé
pylorique
- Transit oeso-gastro-duodénal (TOGD) : qui va montré 2 images :
 Image directe : image en string
 Image indirecte : image défilé pylorique
Les traitements : est chirurgicale, on fait une pyloro-myotomie extra
muqueuse (intervention de Fredet)
Les questions probables du cas
1. La lésion Anapath de la SHP
R/ la tumeur de la musculature lisse du pylore
2. Expliquez le vomissement en jet en forme de lait Caillet
R/ elle est due à l’obstructionau niveau du pylore
 La contraction de l’estomac entraîne le reflux du contenu
gastrique avec une certaine pression = vomissement en jet
 Les vomissements sont le contenu gastrique non digéré = lait
Caillet
3. Les différentes portions du tube digestif
R/
 La bouche
 Le pharynx
 L’œsophage
 Le cardia
 L’estomac
 Le pylore
 Le duodénum
 Le jéjunum
 L'iléon

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 La valvule de bauhin
 Le cæcum
 Le colon ascendant
 L’angle hépatique
 Le con transverse
 L’angle splénique
 Le colon descendant
 Le sigmoïde
 Le rectum
 L'anus
4. Comment on fait une pyloro-myotomie extra muqueuse
R/ on fait une incision de :
- L’adventice
- La séreuse
- La musculeuse
- La sous muqueuse
- La muqueuse reste indirecte
Après la cicatrisation est spontanée. Ce sont les couches du pylore
Cas clinique 11 : un Nné de 10jours amené pour vomissement bilieux
(vert) et l’absence ou retard de l’émission de méconium. Au C.A :
l’abdomen n’est pas ballonné. Donnez le diagnostic, les bilans et les
traitements.
Résolution
A/ occlusion néonatale à ventre plat de type :
- Atrésie duodénale
- Syndrome des mésentères commun
a) Pour l'atrésie duodénale
 Bilans : Rx ASP qui va montrer une image à double poche
gastrique ou image à double estomac
 Traitement : court circuiter l’obstacle
On fait l’anastomose diodéno-duodénale
b) Pour syndrome des mésentères commun
Bilans : Rx ASP qui va montrer une image à double poche
gastrique ou image à double estomac moins nette

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c) Traitement : consiste à transformer le syndrome du mésentère


commun à un syndrome du mésentère commun non
compliqué
- Détorsion et fixer les anses en position du syndrome de mésentère
commun non compliqué
- Faire une appendicectomie de principe
Les questions probables du cas
1. Citez les différents types des occlusions néonatales
R/2 types
a) A ventre plat :
- Atrésie duodénale
- Syndrome de mésentère commun
b) A ventre distendue
 Épreuve à la sonde positive
- Méga colon congénitale ou maladie de HIRSCHSPRUNG
- Syndrome de Bouchon Méconial
 Épreuve à la sonde négative
- Atrésie iléale
- Iléus Méconial
2. Quelle est la clinique des occlusions chez les Nné
R/
- Vomissements bilieux
- Absence ou retard de l’émission de méconium

Cas clinique 12 : un Nné de 3 jours amené pour ballonnement


abdominale, vomissements bilieux et l’absence ou retard de l’émission
des méconiums. Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ occlusion néonatale à ventre distendue de type :
- Méga colon congénitale ou maladie de HIRSCHPRUNG
- Syndrome du bouchon méconial
- Atrésie iléale
- Iléus méconial

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Les bilans :
- Lavement baryté qui va montrer la partie à ganglionnaire malade et
une partie saine dilaté
- Manométrie Ano-rectale : à la recherche du reflux Ano-rectale
- L’anapath : examen Hristo pathologique de la pièce biopsique
(rectale) qui confirme l'aganglionnie
Les traitements :
- 1er volet : réaliser la colostomie de décharge
- 2ème volet : à 1 an lorsque l’enfant aura 10kg on fait :
 Résection de la zone dilatée et la zone aganglionnaire
 Abaissement de la zone saine jusqu’à l’anus ici en RDC on
utilise la technique de DUHAMEL autres techniques
SWENSON, SUAVE
Les questions probables du cas
1. La lésion anatomopathologique du méga colon congénitale
R/ Aganglionnie
2. Examen de confirmation
R/ Anapath de la biopsie rectale
Cas clinique 13 : un enfant de 3 ans amené pour des constipation
opiniâtres (qui dure plus des 2 semaines), vomissements, ballonnement
abdominale. Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ maladie de HIRSCHSPRUNG dans sa forme tardive
Les bilans :
- Lavement baryté
- Manomètrie Ano-rectale
- L’anapath
Le traitement : mesures de nursing :
- Lavement évacuateur
- Régime riche en fibre
- Donner le laxatif
- Résection et abaissement

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Cas clinique 14 : un Nné de 4jours amené à l’hôpital pour vomissement


bilieux, ballonnement abdominale, méconurie, anus absent. Donnez le
diagnostic, les bilans et les traitements
Résolution
A/ Malformation Ano-rectale haute
Les bilans :
- RX à l’incidence de WANGESTEEN et RICE (qui est une incidence
de profil, tête basse, cuisse fléchie sur le bassin, les jambes sur les
cuisses, et les pieds sur les jambes. On place une plaque radio-
opaque à l’endroit supposé entre l'anus. Ainsi l'air contenu dans le
tube digestif va opacifier les limites inférieures intestinales.
Les traitements :
- Si c’est une fistule : on fait la cure de la fistule
- On abaisse le colon (on ne réséque pas)
- On répare la fistule
Cas clinique 15 : un Nné de 3 jours amené à l’hôpital pour ballonnement
abdominale, vomissement bilieux, fistule périnéale. Donnez le
diagnostic, les bilans et les traitements
Résolution
A/ MAR basse
Bilans : le diagnostic est clinique à l’inspection
Traitement : on fait une protoplastie
Les questions probables du cas
1. Le type de MAR
R/ il y a deux types : MAR basse et MAR Haute
2. La différence entre MAR basse et haute
a) MAR basse :
- Siège au niveau du périnée superficiel
- Le cul-de-sac est en dessous de la ligne de STEPHENS
- Elles sont souvent associées au fistule périnéale
- Le pronostic est bon et elles sont rarement associée à d’autres
malformations

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b) MAR haute :
- Siège au niveau du périnée profond
- Le cul-de-sac est au dessus de la ligne de STEPHENS
- Elle est associée à d’autres malformations
- Associé à des fistules haute (urodigestive)
- Le pronostic est réservé
3. Les formes anatomie clinique de MAR
R/
 MAR partiellement obstrué (obstruction partielle avec fistule)
 MAR totalement obstrué (obstruction totale sans fistule)
4. Synonyme de MAR
R/ Imperforation anale

Cas clinique 16 : un Nné de 9 jours amené pour une masse translucide


dont la calotte est de 8 cm au niveau de la région ombilicale. Donnez le
diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Omphalocèle de type II
Les bilans : le diagnostic est clinique mais on peut demander
- L’échographie abdominale pour voir les organes logé à l’intérieure
de la masse
Les traitements : on fait la cure de l'omphalocèle
Les questions probables du cas
1. La différence entre l'omphalocèle et le laparochisis
R/
a) Omphalocèle :
- Il y a protusion des organes abdominaux au niveau de la région
ombilicale dû au non fermeture de la paroi abdominale à la 9ème
semaine avant l’accouchement
- Présence du sac herniaire
- Le cordon ombilical est implanté sur la masse
- Présence de la gélatine de WHARTON
b) Laparochisis :
- Protusion des organes abdominaux

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- Il n'y a pas de sac omphalic


- Les viscères sont à nus
- Le cordon est implanté dans l’ombilic
- Absence de la gélatine de WHARTON
2. Les malformations associées à l’omphalocèle
R/
- Exophalos
- Macroglosie
- Gigantisme
3. Classification de AITRENE ET GLASGOW
R/ 2 types
 Type I : l’orifice < à 4 cm, diamètre < à 8 cm dans la masse. Le
foie est absent (élément de gravité) mauvais pronostic
 Type II : l’orifice > ou = à 4 cm, diamètre > ou = à 8 cm , le foie
est présent

Cas clinique 17 : un nourrisson de 2 ans amené pour une voussure


hypogastrique, fièvre et une miction goutte à goutte. Donnez le
diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Uropathie malformative type :
 Valve de l’urètre postérieure
 Maladie du col vésicale (Maladie de Marion)
Les bilans :
- Urocystographie ascendante (UCA)
- Urocystographie rétrograde post mictionnel (UCRM)
- Échographie abdomino-pelvien
- Fonction rénale (urée, créa)
Les traitements : on fait la résection de replis membraneux
Les questions probables du cas
1. UCA et UCRM
R/

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 En cas de la valve de l’urètre postérieure : on aura une image


d'une chambre close en dessous du col vésical
 En cas de la maladie de Marion : on aura une image en
hirondelle
2. Définition de VUP
R/ c’est une uropathie malformative caractérisé par la non
résorption des replis muqueux
3. La classification des uropathies malformatives
R/
 Malformations apparentes : extrophie vésicule, l’hypospadias
et l'épispadias
 Malformations inapparentes non pathogènes : malrotation,
ectopie, rein enfer à cheval, duplicité non pathogène
 Malformations inapparentes pathogènes : les uropathies
obstructives qui peuvent aboutir à l’insuffisance rénale
chronique
4. Énoncé le principe de CAMPBELL
R/ Devant :
 Toute infection urinaire à répétition chez les enfants nécessite
une exploration des voies uro-génitales pour exclure une
uropathie malformative
 Tout retard de croissance (retard staturo-pondéral) explore les
voies uro-génitales
 Toutes lithiases d’organe explore les voies uro-génitales
 Toute fièvre d’origine inconnue à répétition explore les voies
uro-génitales
5. Classification de la VUP
R/ la classification de YOUNG le classifie en 3 types :
 Type I : replis muqueux part du venus montanum et ne se
Cole pas au niveau du pôle libre
 Type II : replis muqueux part du venus montenum et ne se
touche au niveau du pôle libre
 Type III :
- Diaphragme total
- Obstruction total

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Cas clinique 18 : Un nourrisson de 2 ans amené pour la fièvre, la miction


au niveau de la face ventrale du pénis. Donnez le diagnostic, les bilans
et les traitements.
Résolution
A/ Hypospadias
Les bilans : Le diagnostic est clinique à l’inspection mais on peut qu’à
même demandé :
- L’échographie abdomino-pelvienne (pour voir les organes)
- Le caryotype : pour caractérisée l’espèce ou l’iindividue (sexe)
Les traitements : On fait l'URETEROPLASTIE
Les questions probables du cas
1. Les différents types l’hypospadias
R/
 Hypospadias antérieur (70%)
- H. Glandulaire ou balanique
- H. Balano-prepuciale
- H. Pénien-antérieur
 Hypospadias moyen (10%)
- H. Pénien moyen
 Hypospadias postérieur (20%)
- H. Pénien postérieur
- H. Péno-scrotal
- H. Scrotal
- H. Périnéal
2. La différence entre hypospadias et Epispadias
R/ la différence c’est par rapport à l’abouchement du méat urétral
 Hypospadias : à la face ventrale
 Epispadias : à la face dorsale
3. Les complications de l’hypospadias
R/
 Les complications liées à l’esthétique
 Les complications infectieuses (les infections urinaires)
 La stérilité

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Cas clinique 19 : un nourrisson de 2 ans amené pour une vacuité des


bourses, une incurvation du pénis, miction à la face ventrale du pénis.
Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Hermaphrodisme vraie
Les bilans :
- L’échographie abdomino-pelvienne
- Le caryotype : examen de certitude (pour connaitre le sexe)
Les traitements :
 Chez la fille : on fait la vulvo-vaginoplastie associée à une
clitoridoplexie
 Chez le garçon : traiter l’hypospadias et la cryptorchidie
Cas clinique 20 : un enfant de 3 ans amené pour une masse à la région
ombilicale, vomissement, arrêt de matière et de gaz, le ballonnement
abdominale. Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Une hernie ombilicale étranglée compliqué d’une occlusion
intestinale aiguë
Les bilans :
- Une échographie abdominale
- ASP
Les traitements : est chirurgicale :
 On fait une laparotomie
 Détordre les anses :
- Si les anses sont viables on fait la réintégration
- Si les anses sont non viables on fait une résection et une anastomose
Les questions probables du cas
1. Les différentes hernies de la ligne blanche sont :
 Hernie ombilicale
 Omphalocèle
 Les hernies supra-ombilicales

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2. Comment appelle-t-on la hernie de la paroi antérieure de l’abdomen


R/ le laparoshisis
Cas clinique 21 : Un nourrisson de 2 ans amené pour macrocranie, les
yeux en couche du soltel. ATCD : il a été traité d’une méningite il y a
une année. Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Hydrocéphalie post méningite
Les bilans :
- Le scanner cérébrale : montré une image hyper dense
- Une échographie transfrontalière
- La ponction lombaire
Le traitement : on fait une dérivation ventriculo-perinéale
Les questions probables du cas
1. Les complications de l’hydrocéphalie
R/ les complications neurologiques :
 Les troubles locomoteurs
 Les troubles occulaires
 L’hypertension intracrânienne
 Engagement Bilbo protubérentiel
2. Les structures de la boîte crânienne
R/ nous avons 2 groupes :
 La voûte crânienne comprend : le frontal, les 2 os pariétaux,
l’occipital, les 2 os temporaux
 La base du crâne comprend : le sphénoïde, l'ethymoïde
3. Donnez les traitements de l’hydrocéphalie et leurs complications
 Dérivation ventriculo-péritonéale
- Si le LCR est infecté = péritonite
 Dérivation ventriculo-péricardite
- Si LCR est abondante = tamponnade
- Si LCR infecté = Péricardite
 Dérivation ventriculo-atriale
- Si LCR abondante = Surcharge
- Si LCR infecté = Endocardite

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4. Étiologie de l’hydrocéphalie
R/
- Excès de production :
 Tumeur du plexus choroïde
- Problème de circulation :
 Tumeur obstructive
 Une sténose post infectieuse
- Liée à la résorption :
 Méningite bactérienne
Cas clinique 22 : Un enfant de 2 ans amené à hôpital pour une
hématurie, amaigrissement, le contact lombaire est positif à gauche.
Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Néphroblastome ou tumeur de WILMS
Les bilans :
- L’échographie abdominale : permet de diagnostiquer la masse, sa
localisation, sa nature solide ou kystique
- Biopsie rénale
Les traitements : on fait la Néphrectomie/chimiothérapie pré opératoire
Les questions probables du cas
1. Les stades de la Néphroblastome selon SLOP6
R/ c’est la combinaison des données recueillies par le chirurgien lors
de la Néphrectomie et par le pathologique en vue des indications
thérapeutiques et du pronostic.
- Stade 1 : tumeur in situ (< 2 cm), enlevé en totalité
- Stade 2 :
 Tumeur étendue au-delà du rein > 2 cm
 Le facteur de risque est établi sur base de l’envahissement
lymphatique :
2.a : Absence d’envahissement lymphatique
2.b : Présence de l’extension lymphatique
 L’exérèse est apparemment complète

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- Stade 3 :
 Envahissement loco-régional
 L’exégèse est incomplète, ou il y a risque de dissémination
locale par la ponction préalable, ou par rupture préopératoire.
 Pas de métastase
- Stade 4 : Métastases
- Stade 5 : Tumeur au niveau des deux reins
2. Donnez l’anatomie pathologique de la Néphroblastome
R/
a) Macroscopique :
 Masse qui peut atteindre 1000 g
 Siège au niveau d’un pôle ou au centre
 Charnue ou kystique
b) Microscopique : c'est une tumeur composée de 3 types
d’éléments cellulaires :
 Le blastème : tissu monomorphe de cellules indifférenciées
 Éléments de différenciations épithéliales : avec des ébauches
tubulaires, glomérulaires
 Une méendryme de soutien de texture fibroblastique
3. Les facteurs de pronostic
R/
 L’âge de l’enfant : inférieur à 3 ans, pronostic meilleur
 Volume de la tumeur : inférieur à 2 cm, pronostic meilleur
 Le stade évolutif et l’envahissement ganglionnaire : pas
d’envahissement ganglionnaire, pronostic meilleur
 La nature histologique : les formes sarcomateuses
assombrissent le pronostic
 Les moyens thérapeutiques doivent être disponibles (la
chimiothérapie et la radiothérapie
 Le personnel doit être qualifié et recyclé
NB : tumeur de WILMS ou Néphroblastome est comparable avec la
tumeur de GRAWITZ chez l’adulte

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II. Traumatologie et orthopédie


A. Les éléments descriptives d'une fracture : selon :
a) Le siège : permet de localisée la région fracturé
 Epiphysaire
 Diaphysaire
 Métaphysaire
b) État cutané
 Fracture fermée : la peau est intacte en regard du foyer
fracturé c’est-à-direce dernier ne se communique pas avec
l’extérieur
 Fracture ouverte : le foyer fracturé se communique avec
l’extérieur par une plaie
c) Point d'impact de la force traumatisante
 Fracture directe : située au point d’application de la force
traumatisante
 Fracture indirecte : situe loin du point d’application de la force
traumatisante
d) Mécanisme d’action de la force traumatisante :
 La flexion
 La torsion
 La compression
 La traction
e) Géométrie des traits
 Trait incomplet : qui ne traverse pas l'os dans son entièreté.
On le retrouve souvent chez les enfants. Exemples :
- Fracture en bois vert : c’est une fracture unicorticale
- Fracture en motte de beurre : il y a un essoufflement de la corticale
- Fracture sous périosté
 Trait complet : transverse l'os dans son entièreté. Nous avons
2 sous types :
- Trait simple : bi fragmentaire (transversale, oblique, spiroïde)
- Trait complexe :
+ Tri fragmentaire : bi focale, fracture en aile de papillon
+ Multi fragmentaire : fracture comminutive ou esquilleuse

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f) Le déplacement ou la position de 2 fragments l’unpar


rapport à l'autre :
 Diastasis (cm)
 La translation (%) : c’est un déplacement qui s’effectue
perpendiculairement par rapport à l’axe de l’os
 Le chevauchement (en cm) : c’est un déplacement longitudinal
des fragments entraînant le raccourcissement du membre.
 Angulation (°) : c’est lorsque l’axe de l’os n'est plus conservé
 Rotation ou décalage (%) : externe ou interne du fragment
distal par rapport au fragment proximal
 L'impaction ou le télescopage ou l'engrènement : les deux
fragments sont impactés, engrenés l'un dans l’autre de façon
qu’il n'y a pas de mobilité entre eux.
g) L’intensité de l'os :
 Fracture pathologique
 Fracture traumatique
B. La différence entre luxation et entorse
R/ luxation c’est un déplacement permanente des surfaces
articulaires tandis que l’entorse c’est un déplacement
temporaire des surfaces articulaires
C. La différence entre l’ostéosynthèse et l'ostéotaxis
R/ l’ostéosynthèse c’est un traitement chirurgicale consistant
à immobiliser une fracture dont les implants passent au
niveau du foyer fracturé tandis que l'ostéotaxis c’est un
traitement chirurgicale consistant à immobiliser une fracture
dont les implants passent loin du foyer fracturé.
D. Citez les différents stades d’une consolidation d’une
fracture
R/
 1er phase : la phase inflammatoire : qui débute immédiatement
après la fracture et dure environ 4 jours. Elle est caractérisée
par la formation d’un hématome local et d'un caillot riche en
fibrine.
 2ème phase : la formation d'un cal mou : dure 3-4 semaines,
durant cette phase se développe un cal osseux autour et entre
les extrémités osseuses réduisant ainsi la mobilité du foyer.

27
LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

 3ème phase : formation d’un cal dur : cette phase débute à la


4ème semaine et dure 2-3 mois en fonction de l’âge. La matrice
cartilagineuse est progressivement remplacer par une matrice
osseuse lamellaire, qui va unir les extrémités fracturaires et se
minéraliser de proche en proche
 4ème phase : Remodelage osseux : l'os lamellaire remis en
charge, est progressivement transformé en os, corticalisé, aux
propriétés mécaniques identiques à celles d’un os normal.
E. Quelles sont les anomalies de consolidation
R/
 Les anomalies liées aux délais de la consolidation :
- Le retard de la consolidation (ici l’activité ostéogénique est présente
mais le retard existe)
- La pseudarthrose
- L’absence de consolidation
 Les anomalies de formes ou de géométrie :
- Cal vicieux
 Les anomalies du volume :
- Les ostéodystrophies
- Les ostéohypertrophies
Cas clinique 23 : un patient de 30 ans amené à l’hôpital pour une
gibbosité dorso lombaire, une paraplégie et tuméfaction au niveau du
plis de l'aine. Dans ses ATCD il a été traité d'une tuberculose
pulmonaire, il y a 2 ans. Donnez le diagnostic, les bilans et les
traitements.
Résolution
A/ La SPONDYLODISCITE tuberculeuse (Mal de port) compliqué
d’une compression médullaire et d'un abcès froid
Les bilans : RX de face et profil de la colonne dorso-lombaire qui nous
donne une image en patte d’araignées. On peut avoir des séquestres,
pincement articulaire, dysfonction des côtes
Les traitements
 Médicale : anti tuberculeux
 Chirurgicale : immobilisation sur un plan dur pendant 9 mois.

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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

Les questions probables du cas


1) Comment expliquer la paraplégie en cas d’une spondylodiscite
tuberculeuse
R/
- La déformation de la colonne vertébrale (gibbosité) pouvant
entraîner la compression médullaire
- Abcès pottique (abcès froid)
- Séquestres peuvent entraîner des lésions médullaire
2) Comment expliquer la migration des abcès
R/ ça suit le trajet des muscles psoas et des nerfs grand sciatique
3) ce quoi une ostéolystesis ou spondylolystesis
R/ c’est le bascule de fragment proximal vers la face antérieure
4) Qu’est-ce qui caractérise la marche steppage
R/ c'est l’atteinte du nerf poplité externe (provenant du grand sciatique)
Cas clinique 24 : Un motocycliste de 20 ans traité dans un centre de santé
à Barumbu il y a de cela une année suit à une chute d’un moignon de
l’épaule. Il vient consulter pour l’absence des pouls radial et froideur
des extrémités. Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Fracture de clavicule.
Vu qu'ici le médecin traitant avait soit mal compris, soit mal soigné cette
fracture par un Dessault plâtré par exemple qui est contre-indiqué et celui-
ci à aboutit à une compression à la base de toutes ces manifestations de
comprimé l’artère sous clavier
Les bilans : RX de face et profil de la clavicule
Les traitements :
 Orthopédique : Bandage en 8
 Chirurgical : une ostéosynthèse

29
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Les questions probables du cas


1)Par où l'on perçoit le pouls radial
R/ Au niveau de la tabatière anatomique et au niveau de la gouttière des
pouls radials
2) les articulations au niveau de la clavicule
R/
- Articulation stérno- clavuculaire
- Articulation acromio-claviculaire
- Articulation gléno-humérale
Cas clinique 25 : un patient de 20 ans amené à l’hôpital pour une
tuméfaction du moignon de l’épaule, impotence fonctionnelle suit à une
chute. Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ luxation de l’épaule
Les bilans : RX de face et profil de l’épaule
Les traitements :
- Orthopédique : consiste à une réduction et contention dans un
dessault plâtré (en faisant soit la manœuvre de COCHER et
d'HIPPOCRATE)
 Manœuvre de COCHER : consiste à faire une antepulsion du
membre, une rotation externe pour poser le coude au niveau
du sternum
 Manœuvre d'HIPPOCRATE : le médecin prend son talon au
niveau de l’aisselle du malade pour tirer le membre.
Les questions probables du cas
1) Quelles sont les variétés et les sous variétés de la luxation de l’épaule :
 Luxation antérieure (à 3 sous variétés) :
- Luxation extra coracoïdienne
- Luxation sous coracoïdienne
- Luxation intra coracoïdienne
 Luxation postérieure

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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

2) Quelles sont les lésions anatomiques qu’on peut avoir en cas d’un
traumatisme de l’épaule
R/
 Une luxation
 Une entorse
 Une fracture des os
 Lésion des ménisques
3) Qu’est-ce que le signe de l'épaulette et coup de hanche
R/
 Signe de l’épaulette c’est l’aplatissement externe du moignon
de l’épaule caractérisée par une disparition de model
deltoïdien dont les muscles perdus sous l’acromion fond un
sailli (retrouver dans la luxation d’acromion claviculaire)
 Signe de coup de hanche : c’est l’aplatissement externe du
moignon de l’épaule dû à une rupture brutale de l'arronté
supérieure de l’humérus (retrouver dans la fracture du col
humérale)
4) combien des articulations au niveau de l'épaule R/
 Les articulations vraies :
- Articulation scapulo-humérale
- Articulation Acromio-claviculaire
- Articulation Sterno-claviculaire
 Les articulations fausses :
- Articulation Scapulo-thoracique
- Articulation Acromio-scapulaire ou bourse séreuse sous acromale
5) les muscles de l’épaule R/
 Muscles deltoïde
 Muscles supra épineux
 Muscles infra épineux
 Muscles petit rond
 Muscles grand rond
 Muscles subscapulaire

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6) Expliquer brièvement le plexus brachial et les terminaisons


R/
 La localisation : le plexus brachial est localisé au niveau de la
base du cou et au niveau de la partie postérieure inférieure de
l’épaule
 Fonction : assure l’innervation autonome et somatique du
membre supérieure
 Source : il provient du tronc spinal, cervical et thoracique.
 Les 3 terminaisons nerveuses sont : le nerf radial, médian et
cubital.
7) les 6 branches du plexus brachial sont :
 Nerf médian
 Nerf cubital
 Nerf radial
 Nerf musculo-cutanée
 Nerf axillaire (circonflexe)
 Nerf brachio-cutanée

Cas clinique 26 : un patient de 25 ans amené à l’hôpital pour une


tuméfaction douloureuse et impotence fonctionnelle au niveau de
l’épaule gauche, la fièvre. Dans ses ATCD il a été traité d'un tournial
(panaris superficiel) il y a cela un mois. Donnez le diagnostic, les bilans
et les traitements.
Résolution
A/ Arthrite de l’épaule gauche (scapularthrite)
Mécanisme : au départ il y a eu panaris et cela entraîne la migration des
germes par voie hematogene et lymphatique cela entraîne une infection
Les bilans : RX face et profil de l’épaule (vu qu’il peut s’agir d’une ostéite
Les traitements :
- Incision au niveau de l’épaule
- Drainage
- Rinçage continu

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- Immobilisation de l’articulation par un Dessault plâtré (pour éviter


une fracture pathologique si l’os était fragilisé)
Les questions probables du cas
1) Quelles sont les différentes voie de contamination d'une Arthrite
R/
 Voie lymphatique
 Voie hématogène
 Voie de proche en proche
 Voie Iatrogène ou par Inoculation

Cas clinique 27 : Un patient de 30 ans percuté par une moto le long de la


chaussée de saint Joseph dont la tête tomba première. Ramener à
l’hôpital pour une rhinorrhée, une rhinorragie et une échymose en
lunette et un coma à 68 min. Donnez le diagnostic, les bilans et les
traitements.
Résolution
A/ Traumatisme crânio-céphalique type :
- Hématome sous dural (HSD)
- Fracture de l’étage antérieure de la base du crâne
Les bilans :
- RX du crâne qui va nous renseigné sur l’État de la voûte et la base
du crâne. Elle va objectivée soit :
 Une fracture linéaire ou une dysfonction soit
 Une fracture embarée ou exbarée
- Le scanner cranio-cérébral (examen de certitude) : Donne une image
d'un croissant hyper dense (pour HSD aiguë) et un croissant
isodense (si HSD chronique)
Lorsqu’il s’agit d'un HED on aura un croissant hyper dense
biconcave (vu qu’ici la dure mère change de forme)
Les traitements :
 Médical :
- Mesures de réanimation

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 Chirurgical :
- Parage chirurgicale
- Trépanation et drainage de l’hématome
- L’apport du bandage d’Hippocrate
Les questions probables du cas
NB :
- La notion de perte de connaissance initiale donne le diagnostic sur :
 Contusion œdème cérébrale (COC)
 Commotion cérébrale (CC)
- L’intervalle libre (IL) donne la précision :
IL > 30 min symptômes cliniques tardives : HSD
IL < 30 min symptômes cliniques patentes : HED
L’intervalle libre c’est la période de lucidité entre 2 pertes de
connaissances.
1) SCHÉMA : Fracture Embarrée (Embarrure) et Exbarée (Exbarrure)

2) citez les différentes lésions anatomiques en cas de traumatisme crânio-


céphalique R/
- Cuir chevelure :
 Plaie linéaire simple
 Plaie contuse
 SCALP
- Voûte crânienne :
 Fracture Embarrure
 Fracture Exbarrure
 Fracture linéaire simple
 Fracture avec disjonction

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- La base du crâne :
 Étage antérieure :
Clinique : Rhinorrhée, Rhinorragie, Anosmie, Ecchymose en
lunette
 Étage moyenne :
Clinique : Otorrhée, otorragie, surdité (atteinte du nerf VIII :
vestibules cochléaire), paralysie faciale (atteinte du nerf VII :
faciale)
 Étage postérieure :
Clinique : problème au niveau du nerf IX, X, XI, XII,
ecchymose au-delà nuque, trouble bulbo-protuberentiel
- Méninges :
 HED : entre la table interne et la dure mère
 HSD : entre la dure mère et l’arachnoïde
3) la différence entre fracture Embarée et exbarée
R/ Fracture Embarée est une fracture de la voûte avec enfoncement du
foyer fracturé tandis que la fracture Exbarée est une fracture de la voûte
avec protusion du foyer fracturé
- Chez les enfants on parle d'Embarrure en bale de ping pong : un
enfoncement sans qu’il ait rupture de la corticale
- Chez le grand enfant on parle de fracture en bois vert : un
enfoncement avec rupture de la 1ère corticale et dont la 2ème est
intacte.
4) Citez les 12 paires du nerf crânien
R/
 Nerf I : olfactif
 Nerf II : optique
 Nerf III : oculomoteur commun
 Nerf IV : trochléaire ou pathétique
 Nerf V : trijumeau
 Nerf VI : Abdusens ou occulomoteur externe
 Nerf VII : faciale
 Nerf VIII : vestibulo-cochléaire
 Nerf IX : Glossopharyngé

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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

 Nerf X : Vague ou pneumogastrique


 Nerf XI : Accessoires ou spinal
 Nerf XII : Grand hypoglosse
Cas clinique 28 : un patient de 20 ans percuter par une moto, tête
première avec perte de connaissance initiale de 20 min. Donnez le
diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Traumatisme crânio-céphalique type commotion cérébrale
Commotion cérébrale est l’embralement du cerveau par le phénomène
d’accélération et décélération.
Cas clinique 29 : un patient de 23 ans amené à l’hôpital pour une
tuméfaction douloureuse, impotence fonctionnelle au niveau de
l’épaule droit, une déformation du membre. A l’examen physique nous
notons une ecchymose à la face interne du bras et à la face latérale du
thorax Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Fracture du col chirurgicale de l’humérus
Les bilans : RX face et profil de l’humérus
Les traitements :
- Orthopédique : immobilisation à l'aide d'un Dessault plâtré
- Chirurgical : ostéosynthèse
Les questions probables du cas
1) la description de cette ecchymose
R/ C’est l’ecchymose de HEINEKEN
2) Complications d’une fracture
R/
- Fracture fermée
 Immédiate : hématome
 Précoce : phlébite, syndrome de loge

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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

 Tardive : pseudarthrose, retard de consolidation, cal vicieux,


trouble trophique (ostéodystrophie)
- Fracture ouverte
 Immédiate : hémorragie entraînant un choc
 Précoce : infection de la plaie, ostéite, ostéomyélite aiguë,
tétanos, gangrène
 Tardive : ostéomyélite chronique post traumatique,
pseudarthrose, retard de consolidation, cal vicieux, trouble
trophique
Cas clinique 30 : un enfant de 3 ans amené à l’hôpital pour une
tuméfaction douloureuse, impotence fonctionnelle suite à une chute au
niveau du coude. Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/
- Fracture supra condylienne (plus probable)
- Luxation du coude
- Fracture de la palette humérale
Les bilans : RX de face et profil du coude
Les traitements :
- Orthopédique : Attèle plâtre postérieure en « L » (pour éviter le
syndrome de volkman si on place un plâtre circulaire).
- Chirurgical : ostéosynthèse (l'embrochange en tourefel)
Les questions probables du cas
1) Différence du point de vue examen physique entre :
- Fracture supra condylienne : en flexion le triangle de Nelaton (les 2
épicondyles et l'olécrane) et en extension la ligne de Malgaine est
conservé
- Luxation du coude : en flexion le triangle de Nélaton est aboli et la
ligne de Malgaine aussi est abolie

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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

2) Donnez les différentes localisations de passage du nerf au niveau du


coude
R/
- Nerf radial : passe au niveau de la gouttière bicipitale externe
- Nerf médian : passe au niveau de la gouttière bicipitale interne
- Nerf cubital : passe au niveau de la gouttière épitrochléo-épitrochlée
3) comment explorer rapidement les lésions nerveuses de la main
R/ par la manœuvre de PHILIP THOREK explore :
- Nerf médian : opposition du pouce aux autres doigts
- Nerf radial : en écartant et rapprochant les doigts
- Nerf cubital : flexion et extension du pouce
4) la complication d’un plâtre circulaire en cas de la luxation du coude
R/ Syndrome de VOLKMAN : est rétraction ischémique des fléchisseurs
des doigts.
5) Citez les maladies pouvant entraîner la rétraction des doigts
R/
- Paralysie cubitale
- Maladie de DUPUYTREN : qui est une rétraction aponévrotique de
la pomme des mains
- Panaris de Gaine
- Syndrome de VOLKMAN

Cas clinique 31 : Patiente de 18 ans amené à l’hôpital pour une


tuméfaction douloureuse, impotence fonctionnelle et une déviation de
l’avant-bras. Dans ses ATCD elle a été percuter d’un bâton par sa rivale.
Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/
- Fracture de MONTEGGIA
- Fracture de GALEAZZI
Les bilans : RX face et profil de l’avant-bras

38
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Les traitements :
- Orthopédique : réduction et contention d’un plâtre circulaire en L
ou brochio anté brachial
- Chirurgical : Ostéosynthèse
Les questions probables du cas
1) Définir :
- Fracture de MONTEGGIA : c’estu'e fracture du 1/3 proximal du cubitus
associée à une fracture de la tête radiale.
- Fracture de GALEAZZI : c’est une fracture du 1/3 distale du cubitus
associée à une luxation radio-cubitale inférieure

Cas clinique 32 : un patient de 40 ans amené à l’hôpital pour une


tuméfaction douloureuse, impotence fonctionnelle, déformation du
poignet. Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/
- Fracture de POUTTEAU COLLES
- Fracture de GOYRAND-SMITH
Les bilans : RX face et profil de l’avant-bras
- Fracture de POUTTEAU COLLES donne :
 En face : on aura le signe de BAYONETTE ( est une
déformation de la main par rapport à l’axe de l’avant-bras
 En profil : image en Dos de fourchette, bascule des fragments
épiphysaire
- Fracture de GOYRAND-SMITH
 En profil : image en ventre de fourchette
Les traitements :
- Orthopédique : Réduction et contention dans une machette plâtré
- Chirurgical : ostéosynthèse

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Les questions probables du cas


1) Fracture de poutteau colles : est une fracture du 1/3 proximal du
cubitus associée à une luxation de la tête radiale
- Siège : à 2 cm de l’articulation radio-carpienne
- Clinique :
 Horizontalisation de la ligne bistyloïdienne (SIGNE DE
LAUGIER)
2) Les types de Laugier
R/
- Laugier I : horizontalisation de la ligne bistyloïdienne
- Laugier II : dans la fracture du col fémoral avec ascension de l’artère
fémorale
- Laugier III : le météorisme en cadre en cas d’occlusion intestinale
3) Fracture de BENETT ou fracture de BOXEUR : est une fracture de la
base du 1er métacarpien (scaphoïde)
- Clinique : la douleur sera ressentie lorsqu’on exerce une pression au
niveau de la tabatière anatomique

4) Fracture de GOYRAND-SMITH : fracture du 1/3 distal du cubitus


associée à la luxation radio-cubitale
5) les différents os constituants les carpes
R/ ils sont répartis en 2 rangées
 Rangée proximale :
- Le scaphoïde
- Le pisiforme
- Semi-linéaire ou le lunatum
- L’os pyramidale ou triquetrum
 Rangée distale :
- Le trapèze
- Le trapézoïde
- le capitatum ou gros os
- Hamatum ou hamulus ou os crochet

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Cas clinique 33 : un patient de 30 ans amené pour tétraplégie. Dans ses


ATCD il a subit une chute du haut d’un palmier dont la tête tomba
première. Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Traumatisme cérébro-médullaire
Les bilans : RX de face et profil
RX bouche ouverte
En cas de cette fracture : il y a fracture probablement de l’apophyse
ondontoïde situé entre l'Atlas (1er vertèbre cervicale) et l'axis (2ème
vertèbre cervicale)
Les traitements :
- Orthopédique : on réalisé une traction à l’aide d’un étrier de
CRUTCHFIELD OU GARDNER
Au niveau des vertèbres cervicale le poids initiale correspond à 2Kg
Exemple :
 1er vertèbre : 2+1
 2ème vertèbre : 2+2
 3ème vertèbre : 2+3
 4ème vertèbre : 2+4
Puis on peut placer le minerve plâtré
- Mesure de réanimation
- Chirurgical : ostéosynthèse
Les questions probables du cas
1) Différence entre étrier de :
 CRUTCHFIELD : Est inamovible, ici on a besoin de vilebrequin
pour perforer
 GARDNER : est amovible
2) le siège de la fracture du pendus et donnez le complication redoutable
R/
 Siège : 4ème vertèbre cervicale
 Complication : Détresse respiratoire par section du nerf phrénique

41
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3) les différentes complications en cas d’un traumatisme vertébro-


médullaire
R/
 Une pneumonie de stase
 Les escarres
 Les infections urinaires
 Une hématomyélie
 Une rupture totale de la moelle
 La vessie neurogène : c’est le dysfonctionnement neurologique de la
vessie. Il y a 2 types :
- Spastique ou vessie de réflexe ou vessie automatique : c’est une
vessie neurogène autonome, la lésion est au dessus de centre du
BUDGE > S2-S4 (centre de miction)
Clinique : incontinence urinaire
- Flasque : c’est une vessie atone ou non réflexe, ici le globe vésical est
chronique avec miction par regorgement parce que le cerveau ne fait
qu'inhiber
4) Quels sont les différentes syndromes qu’on peut avoir
R/
 Syndrome d’interruption médullaire (qui peut être soit total ou
partiel)
 Syndrome médullaire complet
 Compression médullaire

Cas clinique 34 : un patient de 25 ans percuter par une moto et amené


pour tuméfaction douloureuse et impotence fonctionnelle au niveau de
la cuisse gauche, une déformation du membre et raccourcissement, une
paraplégie. Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Polytraumatisé a 2 composantes :
- Ostéoarticulaire : fracture du fémur
- Vertébro-médullaire
Les bilans : RX face et profil du fémur

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Les traitements :
- Mesure de réanimationm
- Orthopédique : soit une traction transpubienne pouvant être
temporaire ou placer un plâtre cruro-pédieux
- Chirurgical :
 Ostéosynthèse ou ostéotaxis
 Enclouage centro médullaire
Les questions probables du cas
1) Quelles sont les complications d’une fracture du fémur
R/
- L’hémorragie compliquée d’un choc hypovolémique
- Le CRUSH SYNDROME ou crush injury ou sd de BYWATER : qui
est un ensemble des manifestations locales et générales dues à un
d’écrasement musculaire massif et prolongé
- Les maladies thrimbo- emboliques (embolie graisseuse)
- Cal vicieux
- Pseudarthrose
2) Qu’est-ce qui saigne en cas de fracture du fémur
R/
 Les vaisseaux : sont les artères et veines fémorales
 L'os : par les artères fémorales qui sont les artères nourricière de l’os
se trouvant au niveau de la corticale
 Les muscles de la cuisse : sont réparties en 3 loges :
- Antérieur :
o Superficiel : le sartoruis ou le couturier
o Profond : le quadriceps (le crural, le droit antérieur, la vaste
interne, la vaste externe)
- Interne ou moyen :
o 3 adducteurs
o Pectiné
o Droit interne
- Postérieur :
o Le semi-membraneux

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o Le semi-tendineux
o Le biceps crural
3) C’est quoi un polytraumatisé
R/ c’est un blessé qui présente des lésions traumatiques grave qui
intéressent au moins deux systèmes différentes et qui se potentialisent
tout en mettant le pronostic vital en danger.
4) C’est quoi un polyfracturé : est un blessé qui présente des fractures
intéressant au moins deux os différent ou plus.
5) c’est quoi un parage chirurgicale : est une technique chirurgicale qui
consiste à rendre une plaie non chirurgicale à une plaie chirurgicale. En
respectant les étapes suivantes :
 Exploration de la plaie pour voir s’il y a le corps étranger si oui
extraire les corps étrangers
 Exciser les tissus dévitalisés
 Régulariser les berges
 Toilettage de la plaie avec de l'eau savonneuse en suite avec le sérum
physiologique avec l’anesthésie
 Désinfection de la plaie avec la betadine
 Faire une suture si possible
6) Quelle est la classification des fractures épiphysaires ou de l’extrémité
supérieure du fémur
R/ c’est la classification de BOMBART ET RAMADIER qui divise en 9
fractures

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1. Fracture sous capitale


2. Fracture cervicale vraie
3. Fracture basi-cervicale
4. Fracture isolée du petit tronchater
5. Fracture isolée du grand tronchater
6. Fracture per tronchaterienne
7. Fracture transport tronchaterienne
8. Fracture sous tronchaterienne
9. Fracture tronchatero-diaphysaire
Cas clinique 35 : un patient de 40 ans amené à l’hôpital pour des
lombalgies intense le faite qu’ila transporté un sac de 50kg. Dans ses
ATCD c’estun porteur il y a cela 10 ans. Donnez le diagnostic, les bilans
et les traitements.
Résolution
A/
- Hernie discale
- Lombarthrose (diagnostic différentiel)
Les bilans : scanner de la colonne vertébrale : on aura une image
hyperdense avec ostéophytes latérales et un pincement discal
Les traitements :
- Conservateur : kiné, antalgiques et l’apport d’un lombosta
- Chirurgical : on peut faire le laminage (consiste a curé cette partie
qui fait profusion
Les questions probables du cas
1) Combien de types des hernies discales
R/ 3 types :
- Hernie discale avec profusion de ligament postérieur commun
(LPC)

- Hernie discale avec perforation de ligament postérieur commun

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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

- Hernie discale exclue (donc il y a des fragments des disques)

2) Quelle est la constitution biochimique des disques vertébraux


R/
- L’eau
- Glycoprotéine
- Protéino-glutanes
3) les parties d’un disque vertébral
R/
- Périphérique : qui est fibreuse appelé Anilus
- Centrale : gélatineuse appelé Nucléus
Cas clinique 36 : une patiente de 87 ans ayant subit une chute à son
hauteur et ramenée pour une tuméfaction douloureuse et une
impotence fonctionnelle au niveau de la hanche. Donner le diagnostic,
les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Luxation de la hanche
Les bilans : RX de face et profil de la hanche
Les traitements :
- Médical : antalgiques
- Orthopédique : on peut faire une traction trans-tibiale ou la pose
d’un plâtre pelvis-bicruropédien
- Chirurgical : Ostéosynthèse
Les questions probables du cas
1) Donnez les variétés et les sous variétés d’une luxation de la hanche
R/ 2 variétés :
 Luxation antérieure de la hanche
Sous variétés :
 Luxation antérieure pubienne (haute)
 Luxation antérieure obturatrice (basse)

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 Luxation postérieure de la hanche


Sous variétés :
 Luxation postérieure iliaque (haute)
 Luxation postérieure ischiatique (basse)
2) différence clinique
R/
 Luxation antérieure pubienne : extension, adduction et rotation
externe
 Luxation antérieure obturatrice : extension, adduction et rotation
externe
 Luxation postérieure iliaque : extension, adduction et rotation
interne
 Luxation postérieure ischiatique : flexion, adduction et rotation
interne
3) Différentes lésions anatomiques
R/
 Entorse
 Luxation
 Fracture
Cas clinique 37 : un enfant de 5 ans amené à l’hôpital pour une
tuméfaction dure et douloureuse au niveau de la cuisse droite et la
fièvre. Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Sarcome d'EWING
Les bilans : RX de face et profil de la cuisse gauche : qui nous donne une
image en bulbe d’oignon
Les traitements :
 Médical :
- chimiothérapie. Protocole fait de : oncovin + actinomycine D +
andoxan + adriamyci ne pendant 6 mois
- Radiothérapie

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NB : c’est donc une tumeur qui obéit bien à la chimiothérapie et la


radiothérapie et si sa ne tient pas on passe à la chirurgie
 Chirurgie : Amputation du membre
Les questions probables du cas
1) Complications de l’amputation
R/
 Trouble génito-urinaires
 Impuissance sexuelle
 Dyspareunie (chez la femme)
2) Différence radiologique entre :
 le sarcome d'Ewing : image en bulbe d’oignon
 Ostéosarcome : image en feu d’herbe
3) les différentes complications du sarcome d'Ewing
R/
 Fracture pathologique
 Métastases pulmonaires : on aura une image en lâcher de ballon
4) Quels sont les causes ou tumeurs ostéophytes
R/ sont les cancers malins qui métastasent au niveau des os. SPORTBUT
 S : cancer du sein
 P : cancer de la prostate
 O : cancer de l’ovaire
 R : cancer rénal
 T : cancer testiculaire
 B : cancer broncho-pulmonaire
 U : cancer utérin
 T : cancer de la thyroïde

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Cas clinique 38 : patient de 31 ans consulte pour une mobilité anormale


au niveau de la jambe droite. Dans ses ATCD il été traité d’une fracture
des 2 os de la jambe il y a 1 an. Donner le diagnostic, les bilans et les
traitements.
Résolution
A/ Pseudarthrose lâche
NB : ici il y a une mobilité anormale sans douleur tandis que une
pseudarthrose serré il y a la douleur et la mobilité anormale.
C’est donc un traitement mal conduit ayant abouti à cette complication
Les bilans : RX face et profil de la jambe qui nous donne une image en
patte d’éléphant.
Les traitements :
 Chirurgie :
- Incision des tissus sclérosés
- Reperméabilisation
- Réduction et contention d’un fixateur externe (ostéotaxis) puis
- Placer les creffons spongieux
Les questions probables du cas
1) Combien types de Pseudarthrose
R/ Du point de vue :
 Clinique :
- Pseudarthrose lâche
- Pseudarthrose serré
 Anatomique :
- Pseudarthrose hypertrophique
- Pseudarthrose atrophique
 Anatomopathologique :
- Pseudarthrose vasculaire
- Pseudarthrose avasculaire

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Cas clinique 39 : un patient de 20 ans consulte pour la fièvre, 4 abcès


suintant au niveau de la cuisse gauche. Dans ses ATCD c’est un
drépanocytaire homozygote. Donner le diagnostic, les bilans et les
traitements.
Résolution
A/ Ostéomyélite chronique d’emblée
Les bilans : RX de face et profil : on aura des séquestres. Image
ostéolytique
Les traitements : est chirurgical on réalise les temps de PAPINEAU
 1er temps : consiste à réaliser une séquestrectomie et le complément
à l’aidedes tulles gras. Ici on place directement les fixateur externe
 2ème temps : on place les greffons spongieux au niveau de la
tubérosité tibiale antérieure. Tibialisation du peroné
 3ème temps : on fait une greffe cutanée
Les questions probables du cas
1) Types d’ostéomyélite
R/ 2 types :
 Ostéomyélite aiguë
 Ostéomyélite chronique :
- Post traumatique
- D’emblée
2) Formes anatomopathologique d'une OMC d’emblée
R/
 OMC d’emblée hyperostéosante
 OMC d’emblée hypernécrosznte
 Abcès central de BRODIE
 Formes Abcès oscifiant chronique (Débris des os mélangés du pus)
NB : arguments de notre cas : Ostéomyélite post-traumatique : il y
avait la plaie puis il y a infection

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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

3) Quelles sont les complications chirurgicale chez un drépanocytaire


homozygote
R/
 Syndrome de cholestase
 Hypersplénisme
 Exposer aux ischémies mésentériques
 La nécrose aseptique de la tête fémorale
 Le priapisme : une érection permanente, douloureuse
survenant en dehors de toute stimulation sexuelle.
 Ostéomyélite
 Les ulcères malléolaire, variqueux (dont la clinique est la
thrombose veineuse profonde, la partie en amont va se dilaté)
4) Pourquoi les drépanocytaires font plus l’ostéomyélite à salmonella
R/ Parce que ils ont un déficit en opsonine qui est un facteur de
complément, difficile de reconnaître les germes encapsulé.
Cas clinique 40 : Patient de 26 ans, consulte pour une tuméfaction
douloureuse, impotence fonctionnelle au niveau du genou droit, la
fièvre. Dans ses ATCD il y a eu notion d’extraction du choc y a cela 3
semaines. Donner le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Gonarthrite supuree
Les bilans :
 Ponction du genou pouvant être diagnostic et thérapeutique
 RX de face et profil
Les traitements :
 Médical : Antibiotiques et antalgiques
 Chirurgical :
- Incision
- Drainage
- Rinçage continu
- Fût plâtré

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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

Les questions probables du cas


1) Les lésions traumatiques retrouvées
R/
 Entorse
 Luxation
 Rupture ligamentaire
 Rupture ménisque
 Fracture du patella
 Fracture du condyle fémorale
Cas clinique 41 : un basketteur de 25 ans amené à l’hôpital pour une
tuméfaction douloureuse, impotence fonctionnelle au niveau du genou
gauche. A l’examen physique le membre inférieur gauche est en flexion.
Donner le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Fracture de la rotule avec rupture de l’appareil extenseur du genou
Les bilans : RX de face et profil du genou
Les traitements :
 Orthopédique : réduction et contention dans un fût plâtré
 Chirurgical : Ostéosynthèse
Les questions probables du cas
1) Les lésions antérieures du genou
R/
 Entorse du genou
 Rupture ligamentaire
 Fracture du condyle fémorale
 Luxation du genou
2) Qu’est-ce-que la maladie de PELLIGRINI
R/ C’est une ossification du ligament latérale interne du genou

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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

3) SCHÉMA de l’appareil extenseur du genou

Cas clinique 42 : Une motocyclette de 25 ans consulte pour une boiterie


et le raccourcissement du membre inférieur droit. Dans ses ATCD il a
été traité d’une fracture il y a de cela 2 ans. Donnez le diagnostic, les
bilans et les traitements.
Résolution
A/ Un cal vicieux
Les bilans : RX de face et profil
Les traitements :
 Casser le cal
 Réduction et contention dans une ostéotaxis
Cas clinique 43 : patient de 50 ans consulte pour une tuméfaction
douloureuse, impotence fonctionnelle et une déviation du pied en
dehors de l'axe de la jambe suite à un traumatisme au niveau de la
cheville. Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Fracture de DUPUYTREN
Les bilans : RX de face et profil de la cheville
Les traitements :
 Orthopédique : réduction et contention dans une botte plâtré de
repos
 Chirurgical : Ostéosynthèse

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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

Les questions probables du cas


1) Qu’est-ce-que la fracture de DUPUYTREN
R/ C’est une fracture de la malléole interne associée à la fracture du
péroné
2) Différence entre :
 le choc astragalien a une sensation tactile
 Le ballottement astragalien a une sensation audible
3) les lésions anatomiques du traumatisme de la cheville
R/
 Entorse
 Luxation
 Fracture uni, bi, tri malléolaire
4) la différence entre :
 Luxation de CHOPARD : articulation mediotarsienne. Et donc sa
luxation est également médio-tarsienne
 Luxation de LISFRANC : articulation métatarsotarsienne. Et sa
luxation est métatarsotarsienne
Cas clinique 44 : Patient de 35 ans amené pour une tuméfaction
douloureuse, impotence fonctionnelle, une uretrorragie suite à une
chute du haut du palmier, les cuisses en abduction. Donnez le
diagnostic, les bilans et les traitements
Résolution
A/ Fracture du bassin compliquée d’une rupture de l’urètre
Les bilans : RX de face et profil du bassin
Les traitements :
 Orthopédique : traction transtibiale (définitive et temporaire) on
peut utiliser aussi un hamac
 Chirurgical : Ostéosynthèse plâtre plâtre pelvi-bicruro-pédieux

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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

Les questions probables du cas


1) La classification de la fracture du bassin
R/ la classification de A.O (association des orthopédistes
 Stade I : fracture instable du bassin
 Stade II : fracture avec rupture incomplète du scintre cervico-
obturateur
 Stade III : fracture complète du scintre cervico-obturateur
2) Quelles sont les structures constructives du bassin
R/
 Le sacrum
 Le coccyx
 2 os iliaques (illion et ischion)
 La symphyse pubienne
3) différence entre :
 Fracture de MALGAINE : est une double fracture homolaterale du
bassin dont les traits postérieur est transport iliaque
 Fracture de VOLLEMIER : Est une double fracture du bassin dont
les traits postérieur est transport sacré (sacrum)
4) Fracture de MESONEUV : est une fracture de la malléole interne avec
la partie supérieure du peroné
5) Syndrome de YOUSSEF : c’est une fistule utéro-vésicale.
Clinique :
- Hématurie
- Aménorrhée
- Incontinence

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III. Chirurgie générale, digestive et urologie


Cas clinique 45 : Un patient de 60 ans consulte pour exophtalmie, le
tremblement, masse basicervicale, tachycardie. Donnez le diagnostic,
les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Goitre hyperthyroïdie
Les bilans :
 Échographie cervicale : qui va nous montré une déviation de la
trachée, calcification de la trachée (entraîne une trachéomalacie).
L’augmentation de la volume de la thyroïde
 Dosage des T3 (tri-iodithyronine) et T4 (thyroxine).
Les traitements :
 Anti thyroïdien de synthèse pour transformé le goitre
hyperthyroïdien en Euthyroïdien
 On réalise une thyroïdectomie subtotale ou soit partielle.
Les questions probables du cas
1) Citez les types des goitres sur le plan fonctionnel
R/ 3 types :
 Goitre hyperthyroïdien
 Goitre hypothyroïdien
 Goitre euthyroïdien.
2) Il y a combien de types d’hyperthyroïdie
R/ 2 types :
 Hyperthyroïdie primaire :
- La maladie de Basedow
- L'adénome toxique
- Goitre secondairement toxique
 Hyperthyroïdie secondaire :
- Choriocarcinome
- L'adénome hypophysaire

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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

3) Les signes cardinaux d’un goitre hyperthyroïdien


R/
 L’exophtalmie
 Masse basicervicale
 Tremblement des extrémités
 Tachycardie
4) Les complications d’un goitre
R/
 La compression de la trachée qui entraîne une voie roc et la voie
butanée dû à la compression du nerf récurent
 Une dyspnée liée à l’obstruction trachéale donc compression de la
trachée, des vaisseaux et nerf
 L’inflammation de la glande thyroïde (une strinite)
 L’hémorragie du goitre (une goitreuse)
5) Types des goitres sur le plan anatomique
R/
 Goitre hyperplasique parenchymateux ou diffuse
 Goitres nodulaires
 Goitres coloïdes
6) les étiologies d’un goitre
R/
 Goitres endémiques
 Goitres sporadiques
 Goitres liées au trouble de l'hormonogénèse
7) Les différentes formes anatomiques des goitres
R/
 Goitres plongeants
 Goitres intra thoracique vrais
 Goitres endotrachéales
 Goitres ectopiques linguales

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8) Les complications d’une thyroïdectomie totale


R/
 Crétinisme à l’âge de croissance
Crétinisme : état de l’organisme qui se caractérise par une déficience
mental, une sécheresse cutanée, un nanisme, une incoordination
musculaire dûe à une hypothyroïdie congénitale ou à un autre
trouble.
 Nanisme
 Idiotie
Cas clinique 46 : une patiente de 50 ans consulte pour une masse
basicervicale, dyspnée et le trouble phonatoire. Donnez le diagnostic,
les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Goitre compressif
Les bilans :
 Échographie cervicale : qui va nous montré une déviation de la
trachée, calcification de la trachée (entraîne une trachéomalacie).
L’augmentation de la volume de la thyroïde
 Dosage des T3 (tri-iodithyronine) et T4 (thyroxine).
Les traitements :
 Anti thyroïdien de synthèse pour transformé le goitre
hyperthyroïdien en Euthyroïdien
 On réalise une thyroïdectomie subtotale ou soit partielle.

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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

Cas clinique 47 : une patiente de 28 ans amené à l’hôpital pour avoir


ingérer le produit caustique dans le but suicidaire dont la clinique est
faite de l'hyper sialorrhée, la dysphagie. Donnez le diagnostic, les
bilans et les traitements.
Résolution
A/ Brûlure œsophagienne compliquée d’une sténose œsophagienne
Les bilans :
 La fibroscopie : va montrer ou va stadifier les lésions. N'est pas plus
invasive que plus invasive que l’endoscopie
Les traitements :
 Mesures de réanimation :
- A : libération des voies aériennes
- B : bonne ventilation
- C : bonne circulation sanguine
- D : drogue (médicaments)
 Pansement gastrique
 La chirurgie :
- Traitement conservateur : on peut placer une sonde de calibrage à la
phase d’accalmie (vu qu’à la phase aiguë on donne les antibiotiques)
ici on donne le corticoïde.
NB : les anti-inflammatoires sont important pour éviter la fibrose
- Le traitement chirurgical proprement dit : on fait une plastie de
l’œsophage (œsophagoplastie)
Les questions probables du cas
1) Les complications mortelles d’une brûlure de l’œsophage
R/
- Syndrome de Mendelson
- Mediastinite
2) La nature des produits que les gens ingèrent le plus :
- Les produits basiques comme chef de fil
- La soude caustique

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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

3) Les différentes phases d'une brûlure de l’œsophage


R/
 Phase initiale : caractérisée par une douleur et dysphagie (liée à la
douleur)
 Phase d’accalmie : pas des douleurs retro-sternales
 Phase de la sténose : caractérisée par une hypersalivation, une
dysphagie (liée à la sténose), on peut avoir le vomissement
Cas clinique 48 : un patient de 73 ans consulte pour une voussure
hypogastrique, une dysurie. Dans ses ATCD il a subit un chute du haut
d'un palmier dont les cuisses sont en abduction (chute en califourchon).
Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/
 Hypertrophie benigne de la prostate (HBP)
 Adénocarcinome de la prostate
 Sténose de l’urètre traumatique
Les bilans : HBP
 Examen de certitude : TR (prostate augmente de volume, surface
irrégulière, consistance fermée)
 Examen d’orientation : PSA
 Examen de retentissement :
- Bilan rénal : urée et créa
- ECBU
- Échographie abdomino-pelvienne
Les traitements :
 Médical : on donne le xantral, urgenin, alpha-bloquants
 Chirurgical : Adénomectomie de la prostate

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Les questions probables du cas


1) Quelle est la clinique de l'HBP
R/
 Signes obstructifs :
- Rétention urinaire : RUA et RUC
RUA : patient agiter (uriné ou mourir), à la palpation le globe est
dure, douloureux, les urines ne sortent pas à la pression.
RUC : patient calme, à la palpation le globe est molle indolore,
miction par dégorgement
- Dysurie
Type :
o Effort de démarrage
o Le jet faible
o Miction goutte à goutte
o Miction à 2 temps
o Miction bifide
 Signes irritatifs :
- Polyurie
- Pollakiurie
- Mictalgie
2) les différents stades de l’obstruction vésico-prostatique
R/
- Stade de prostatisme primaire
- Stade de dilatation incomplète du bas appareil
- Stade de dilatation complète du haut appareil
- Retentissement du haut appareil urinaire
3) Les complications d’une adénomectomie
R/
 Immédiate : l’hémorragie
 Précoce :
- Infection de la plaie
- Fistule

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- Maladie thrombo-embolique (du fait que la prostate siège au niveau


du petit bassin)
- Rétention urinaire (par blocage des caillots)
 Tardive :
- Incontinence urinaire (liée à une lésion au niveau du sphincter lisse)
- Sclérose du col vésical
Cas clinique 48 : un patient de 26 ans consulte pour une voussure
hypogastrique, une dysurie. Dans ses ATCD il y a 2 ans qu’il est tombé
d’un palmier les cuisses en abduction (Écarter). Donnez le diagnostic,
les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Sténose de l’urètre d’origine traumatique
Les bilans :
- Urocystographie ascendante (UCA)
- Urocystographie rétrograde post mictionnel (UCRM)
Les traitements :
- Traitement conservateur : calibrage (dilatation) à la sonde de
BENIQUET
- Traitement chirurgical : uretroplastie (plastie de l’urètre)
Les questions probables du cas
1) Quelles sont les différentes portions de l’urètre
R/
 Sur le plan topographique :
- Urètre spongieux
- Urètre prostatique
- Urètre membraneux
 Sur le plan chirurgical :
- Urètre rétro méatique
- Urètre pénien
- Urètre péno-scrotal

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2) Quels sont les différents types des sténoses urétrales


R/
 Par rapport au nombre :
- Les sténoses multiples
- Les sténoses uniques
 Par rapport à la lumière :
- Les sténoses serrées
- Les sténoses lâches
 Par rapport a l’étendu :
- Les sténoses étendues
- Les sténoses annulaires
Cas clinique 50 : un patient torpide âgé de 25ans consulte pour une
voussure hypogastrique et une dysurie et la fièvre. Donnez le
diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Sténose de l’urètre d’origine infectieuse
Les bilans :
- Urocystographie ascendante (UCA)
- Urocystographie rétrograde post mictionnel (UCRM)
Les traitements :
- Traitement conservateur : calibrage (dilatation) à la sonde de
BENIQUET
- Traitement chirurgical : uretroplastie (plastie de l’urètre)

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Cas clinique 51 : un patient de 80 ans amené à l’hôpital pour une


dyspnée, pâleur des muqueuses, une paraplégie, une voussure
hypogastrique et une dysurie. Donnez le diagnostic, les bilans et les
traitements.
Résolution
A/ Cancer de la prostate compliqué des métastases pulmonaire et une
compression médullaire
Les bilans :
 Certitude : TR compléter par une biopsie
TR : prostate augmenté de volume, consistance dure, surface
irrégulière
 Retentissement :
- Fonction rénale : urée et créa
- ECBU
- Scanner
- RX thorax
- Scintigraphie osseuse
 Examen d’orientation : PSA (prostatic specific antige = antigène
spécifique de la prostate). Recherche la phosphatase alcaline et acide
Les traitements : (au jury) est médico-chirurgical on réalise une cure
ganglionnaire
Dépendra de la classification TNM
 Au stade A : prostatectomie radicale chimio + radiothérapie
 Au stade B : voir l’enviede procréer ou pas. On peut faire une
castration médicale ou chirurgicale
 Au stade C : hormonothérapie soit on fait une pulpectomie, soit une
orchidectomie (enlèvement de tout les testicules)
Les questions probables du cas
1) Quel est l’objectif de l’hormonothérapie en cas du cancer prostatique
R/ est d’inhiber le 5 alpha-reductase (qui transfuse la testostérone en
forme inactive en dihydrotestostérone qui est la forme active et
nourricière du cancer de la prostate)

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2) Pourquoi recherche t-on la phosphatase alcaline et acide


R/ Pour avoir l’idée sur les métastases osseuses vu qu’ily q une activité
accrue des ostéoblastes osseuses
3) Qu’elle est l’imagede métastase de cancer au niveau
R/ Image en lâcher de ballon
4) Quels sont les cancers ou tumeurs ostéophytes
R/ sont les cancers malin qui métastasent au niveau de l’os (SPORTBUT)
R/
 S : CANCER DE SEIN
 P : CANCER DE LA PROSTATE
 O : CANCER DE L'OVAIRE
 R : CANCER RENAL
 T : CANCER TESTICULAIRE
 B : CANCER BRO'CHOPULMONAIRE
 U : CANCER UTERIN
 T : CANCER DE KA THYROÏDE
5) Quelle est la maladie comparable à la clinique en chirurgie
R/ Spina bifida aperta myéloméningocèle
Cas clinique 52 : un patient de 24 ans consulte pour la fièvre, le
vomissement et un aplatissement douloureux à la fosse iliaque droite.
Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ PLASTRON APPENDICULAIRE
Les bilans :
- Échographie : qui montre une image hyper échogene
- ASP : opacité à la FID
Les traitements :
- Refroidir le plastron par un ATB antalgiques
- Une cryothérapie par la vessie de glace.

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Cas clinique 53 : une patiente de 22 ans consulte pour une douleur à la


FID, la fièvre, le vomissement. Donnez le diagnostic, les bilans et les
traitements.
Résolution
A/ Appendicite
Les bilans : est clinique mais on peut demander une échographie
Les traitements : Appendicectomie
Les questions probables du cas
1) Types l’appendicectomie et la différence
R/
 Appendicectomie antérograde : ligature après section du méso puis
section, ligature de l’appendice puis enfoncement
 Appendicectomie rétrograde : ligature après section de l’appendice
puis section, ligature du méso puis enfoncement.
2) les complications d’une appendicectomie
R/
 Immédiate : Hémorragie du méso appendiculaire compliqué d’un
choc hypovolémique
 Précoce :
- Infection de la plaie
- Péritonite post opératoire
 Tardive :
- Sub occlusion sur bride adhérentielle
- Éventration
3) Quelles sont les formes anatomie clinique de l’appendicite
R/
 L’appendicite catarrhale
 L’appendice suppurée ou pyo-appendice
 L’appendicite gangreneuse
 L’appendicite perforée

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NB : il y a une 5ème forme Abcès appendiculaire


4) Citez les voies d’abord d'une appendicectomie
R/
 Incision de Mac Burney
 Incision médiane sous ombilicale
 Incision de Jalaguier
 Incision de Roux
 Incision Pfannestiel
5) Quelle est la position normale de l’appendice
R/ Latérocoecale interne (latéri interne du cæcum
6) Quelle est la vascularisation de l’appendice
R/ L’artère bicaeco-ilio-colo-appendiculaire
6)/Quelles sont les positions vicieuses (anormale) de l’appendice
R/
 Rétro caecale
 Appendicite pelvienne
 Appendicite sous hépatique
 Appendicite mésocaeliaque
 Appendicite rétro colique
 Appendicite herniaire
 Appendicite à gauche à la suite d’un situs inversus du colon droit
7) comment appelle t-on la valvule qu’on trouve entre :
 Iléon et le caecum : valvule de BAUHIN
 Appendice et le caecum : valvule de GERLACH
8) Le diagnostic différentiel de syndrome douloureux de la FID
R/ Selon :
 Système respiratoire :
- Pneumonie basale droite
- Pleurésie droite
 Système digestif :

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o Foie :
- Hépatite dans sa phase pré ictérique
- Cholécystite aiguë débutante
- Colique hépatique
o Estomac-Duidenum :
- Gastrite
- Perforation ulcéreuse gastro-duodénale
- Ulcère gastrique
o iléo-mésenterique :
- Iléite terminale de Crohn à sa phase inaugurale
- TBC iléo-caecale
- Un amoebome
- Invagination iléo-colique
- Meckelite
- Kyste de mésentère
- Adénite tuberculeuse
- Adénite néoplasique
o colon-typhlite :
- Une inflammation du caecum
- Une appendicite
- Cancer du caecum
- Cancer du colon ascendant
- Munocèle benigne
- Tumeur carcinoïde de l’appendice
- Une sigmoïdite diverticulaire
 Système urinaire :
- Une infection basse (cystite)
- Colique néphrétique droite
- Pyélonéphrite aiguë droite
 Système génital :
o Chez la femme :
- Syndrome prémenstruel
- Ovulation à droite
- Grossesse extra utérine à droite
- Grossesse débutante
- Salpingite droite
- Kyste ovarien droit

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- Dysménorrhée
o Chez l’homme : Funiculite droite
 Paroi abdominale :
- Abcès dans l’espacede BOGROS
- Tumeur de la paroi à droite
Cas clinique 54 : Patiente de 50ans consulte pour une voussure
hypogastrique. Dans ses ATCD elle est césarisée 3 fois et elle est
diabétique. Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Éventration post-traumatique (faiblesse de la paroi aponévrotique)
Les bilans : est clinique
Les traitements : cure de l’éventration
Les questions probables du cas
1) Types et différence des Éventrations
R/
 Éventration traumatique :
- Il y a une solution de continuité de l'aponévrose
- Il y a présence des adhérences
 Éventration spontanée :
- Il y a qu’une diminution de l’épaisseur de l’aponévrose
- Il n'y a pas d’adhérence. Pas de solution de continuité
2) Différence entre :
 Éviscération : c’est une protusion des organes des viscères
abdominaux en dehors de la cavité abdominale. Donc
extériorisation des viscères
 Éventration : c’est une protusion des viscères abdominaux en
respectant ou dans la cavité abdominale.

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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

Cas clinique 55 : un patient consulte pour la fièvre, une tuméfaction


douloureuse au niveau du doigt. Donnez le diagnostic, les bilans et les
traitements.
Résolution
A/ Panaris
Les bilans : est clinique mais on peut demander une radiographie de face
et profil du doigt.
Les traitements :
 Médical : antibiotiques, antalgiques
 Chirurgical :
- Incision
- Drainage
- Rinçage
Les questions probables du cas
1) Quels sont les différents types des panaris
R/ 3 types :
 Panaris superficiels :
- Panaris érythémateux
- Panaris péri-unguel (tourniol)
- Panaris fluctenoïde : crée une communication (pertuis) du plan
superficiel vers le plan sous cutanée et peut donc créé le panaris en
bouton de chemises.
- Panaris anthracoïde
 Panaris sous cutanée :
- Panaris pulpaire : paut aussi créé un pertuis au niveau du plan
superficiel (tégument) et peut créé le panaris en bouton de chemises.
Peut aussi aller au niveau du plan profond pour entraîner une
OSTEÏTE PHALANGIENNE
 Panaris profond :
- Ostéite hyperphalangienne
- Ostéoarthrite
- Tenosynovite (panaris de gaine) : rétraction aponévrotique de la
main (paume).

70
LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

2) Comment évolue (phases) d’une ostéite phalangienne


R/ en 3 phases :
- La décorticalisation
- L’élimination
- La reconstruction
3) Citez les différentes pathologies qui peuvent entraîner les doigts en
griffes
R/
- Paralysie cubitale
- Syndrome de volkman
- Panaris de gaine
- Maladie de DUPUYTREN
4) Définir :
 Panaris : c’est une inflammation des structures constitutive des
doigts
 Phlegmon : c’estune suppuration diffuse à l’espace sous cutanée
sans circonscription
Cas clinique 56 : un patient de 27 ans amené à l’hôpital pour des lésions
cutanées (phyctenoïdes) au niveau de la face antérieure du tronc et au
niveau de la jambe gauche (membre inférieur gauche). Dans ses ATCD
sa femme l'a déversé de l’eau chaude. Donnez le diagnostic, les bilans
et les traitements, calculer la gravité et le pronostic vital
Résolution
A/ Brûlure du 2ème degré évaluer à 36%
C’est une brûlure grave parce que c’est supérieur à 15% chez l'adulte et
à 10% chez l'enfant
Les bilans : Hémogramme complet
Les traitements :
 Mesures d’urgence :
- Placer le malade sur un lit et s'assurer du libre passage des voies
respiratoires

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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

- Placer l'abord veineux


- Placer la sonde urinaire pour calculer la quantité donnée au patient
et la quantité perdue
- Prévoir la sonde nasogastrique
- Faire la prophylaxie antitétanique (SAT)
 Local : décapage, l’usage des flammazines
 Systémique :
- ATB
- Antalgiques
- La réhydratation
Ici il faut transfuser que le plasma pas le sang total sinon mort par
surcharge
Réhydratation
Formule d’Evans : Q = Q1+Q2+ RB (ration de base= 2000 ml)
NB : RB chez les enfants = 120 ml
Q1 = 1ml x poids x Surface corporelle = 1ml x 60kg x 36% = 2160 ml
Q2 = 1ml x poids x SC + RB= 2160 ml + 2000 = 4160 ml
Qt = Q1 + Q2 = 2160 + 4160 = 6320 ml à perfuser pendant 24heures
La 1ère quantité est constituée des macromolécules (hémacel, le
plasma, albumine, dextrans à BPM)
La 2ème quantité est constituée de cristaloïde (Ringer lactate, sérum
physiologique
 La 1ère moitié (3160 ml) pendant 8heures et la seconde (3160 ml)
pendant 16heures de quantité à transfuser pendant les premiers
24heures.
 Après 24 heures, il faut diminuer de moitié ou divisé la quantité par
2 (du 3ème au 6ème jour) parcequ'ici on est en phase de résorption des
œdèmes et lorsque on donne la même quantité on risque de tuer le
patient.
Donc, la résorption des liquides continue dans les phlyctènes pour
entrer dans la cicatrisation.
 Au 7ème jour : on fait le bilan hydriques. On lui note sur bases des
besoins, pertes et des sorties
NB : on commence à compter le temps à partir du moment où le
patient se brûler.

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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

Le pronostic vital est évalué en calculant l’indice de Baux = Âge +


SC = 27+36 =63 : la guérison est espérée dans la majorité des cas
- Si l’indicede Baux < 50 : la guérison est infiniment probable
- Entre 50-100 : la guérison est espérée
- > 100 : la mort est infiniment probable
Les questions probables du cas
1) Quelles sont les manifestations (phases) que présente un brûlé
R/
 La 1ère phase initiale, 48 heures après la brûlure, elle est dominée par
le choc hypovolémique suite :
- A une plasmorragie
- A une dépression cardiaque due à la libération d’un dépresseur
myocardique venant des tissus brûlés
 La 2ème phase de résorption des œdèmes est constituée de la
diminution des quantités de perfusion en moitié vu qu'il y a
résorption des œdèmes. Va de 3ème au 6ème jour.
 La 3ème phase secondaire dite maladie des brûlés va de 7ème jour
jusqu’à la guérison complète, soit ai décès. Elle est constituée par
une dénutrition et l’infection.
2) Est-ce qu’il est nécessaire de placer la sonde urinaire chez un patient
brûlés
R/ Oui, il est important pour 3 but :
- Contrôler sa diurèse parce que le malade brûlé présente un choc et
doit être réanimé
- La brûlure, elle-même peut entraîner les lésions rénales d’où placer
la sonde urinaire pour savoir si le malade présente une oligurie ou
anurie
- C’est pour contrôler les pertes parce que la réanimation est fonction
des entrées et des pertes.
3) Quels sont les critères d’hospitalisation d’une personne brûlée
R/
 L’étendue de la brûlure : brûlure > 15-20% chez l’adulte et 5-10%
chez l’enfant

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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

On utilise la règle des 9 de WALLACE pour l’adulte :


 Tête et cou 9%
 Chaque membre supérieur 9% x 2= 18%
 Chaque membre inférieur 9% x 4 = 36%
 Face antérieure du tronc 18%
- Thoracique 9%
- Abdominale 9%
 Face postérieure du tronc 18%
- Thoracique 9%
- Abdominale 9%
 Organes génitaux externes 1%
WALLACE modifié pour l’enfant :
 Tête et cou 14%
 Chaque membre supérieur 9% x 2= 14%
 Chaque membre inférieur 9% x 4 = 36%
 Face antérieure du tronc 18%
- Thoracique 9%
- Abdominale 9%
 Face postérieure du tronc 18%
- Thoracique 9%
- Abdominale 9%
 La profondeur :

 1ère degré : intéresse la couche cornée se traduit par un Érythème qui


desquame au bout de quelques jours.
 2ème degré : superficiel, vrai et profond
- Superficiel : atteinte de toutes les couches de l’épiderme se traduit
par une phlyctène
- Profond : atteinte de la couche profonde qui se traduit par des
plaques blanchâtres associée aux phlyctènes

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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

 3ème degré : atteinte du derme se traduit par des plaques grisâtres ou


noirâtres, indolores (paralysie des nerfs)
 Brûlures au niveau des articulations
 Brûlures au niveau de la face parce qu'il y a des orifices respiratoires
 Brûlures au niveau des organes génitaux externes
4) Les différentes couches de la peau
R/
 Épiderme qui a 5 couches :
- Couche cornée
- Couche cellulaire claire
- Couche granuleuse
- Couche épineuse
- Couche germinative ou basale
 Le derme
 L’hypoderme
Cas clinique 57 : un patient de 50 ans consulte pour la fièvre et une
tuméfaction douloureuse suite à plusieurs injections au niveau de la
région glutéale. Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements
Résolution
A/ Abcès chaud
Les bilans : est clinique
Les traitements :
 Médical : Antibiotiques
 Chirurgical :
- Incision
- Drainage
- Rinçage

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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

Les questions probables du cas


1) C’est quoi la région glutéale
R/ c’est une région fessier
2) Définir :
 L’abcès chaud : c’est une collection purulente dans une cavité
néoformée entourée d'une membrane pyogène.
 L’abcès chaud : c’est une collection purulente formée lentement en
l’absence des signes cardinaux de l’inflammation
 Phlegmon : c’est une suppuration diffuse à espace sous cutanée sans
circonscription.
 Empyème : c’est une collection purulente dans une cavité naturelle
 Furoncle : c’est une inflammation de l’appareil pilot sébacé
 Anthrax : c’est l’agglomération des furoncles. De plusieurs
inflammations au niveau de l’appareil pilot sébacé
3) Citez les signes cardinaux de l’inflammation
R/
 Rougeur
 Chaleur
 Tuméfaction
 Douleur
4) Différence entre :
 l’abcès chaud
 Sur le plan clinique : présence des signes cardinaux de
l’inflammation
 Sur le plan étiologique : Germe non spécifique ou microbes
pyogènes (staphylocoques, streptocoques)
 Ne migre pas
 Sur le plan thérapeutique (traitements) :
- Incision
- Drainage
- Antibiotique
 l’abcès froid
 Sur le plan clinique : pas des signes cardinaux de l’inflammation

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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

 Sur le plan étiologique : Germe incriminé c’est le BK


 Migre
 Sur le plan thérapeutique (traitements) : on donne les anti
tuberculeux puis on peut faire une exérèse in toto
- Incision
- Drainage
- Antibiotique
Cas clinique 58 : un patient de 16 ans consulte pour une ectasie veineuse,
une solution de continuité au niveau des malléoles. Dans ses ATCD il
est drépanocytaire homozygote. Donnez le diagnostic, les bilans et les
traitements
Résolution
A/ Ulcère de VARIQUEUX
Les bilans :
- Écho doppler de membre inférieur ou
- Phlébographie
Les traitements :
 Veintonique : Daflon
 Port de bat de contention (utile en cas de lymphoedeme)
 Drainage postural
 Stripping (traitement chirurgical) Ablation de la veine saphène
Les questions probables du cas
1) Quelles sont les complications chirurgicales chez un drépanocytaire
homozygote
R/
 Syndrome de cholestase
 Hypersplénisme
 Exposer aux ischémies mésentériques
 La nécrose aseptique de la tête fémorale
 Le priapisme : une érection permanente, douloureuse
survenant en dehors de toute stimulation sexuelle.
 Ostéomyélite

77
LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

 Les ulcères malléolaire, variqueux (dont la clinique est la


thrombose veineuse profonde, la partie en amont va se dilaté)
2) Quels sont les différents types des ulcères et leurs étiologies
R/
 Ulcère de Variqueux
- Causes génétiques : les angiodysplasies, les anomalies volvulaire,
les troubles de coagulation
- Causes acquises : les maladies thrombo-emboliques (TVP) entraîne
l’ulcère de variqueux comme complication tardive
Triade de VIRCHOW :
 Hypercoagulation
 Lésion endothéliale
 Stase veineuse
 Ulcère de Buruli : causé par les microbactérum ulceran
 Ulcère phagedenique : causé par les spirochètes
NB : lorsqu’on n’a pas la notion de varices ou l'ATCD de la drépanocytose
il faut parler de l'ULCERE DES MEMBRES INFÉRIEURS
Cas clinique 59 : une patiente de 23 ans amenés pour une dyspnée,
cyanose. Dans ses ATCD elle a été poignardée au niveau de
l'hémithorax gauche par sa rivale. Donnez le diagnostic, les bilans et les
traitements
Résolution
A/ Traumatisme ouverte du thorax type plaie perforante
Les bilans : RX de face et profil (on aura soit une hyperclarté, soit une
opacité)
Les traitements :
 Médical : mesures de réanimation
 Chirurgical :
- Drainage thoracique
- Thoracotomie

78
LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

Les questions probables du cas


1) Types des drainages
R/
- Ponction thoracique
- Drainage sous osseux : simple, aspiratif, de luizi
- Drainage ouvert avec résection costale
- Drainage ouvert sans résection costale
- Une pleurotomie
2) Types d’épanchement thoracique
R/
 Liquidien :
- Hydrothorax
- Hémothorax
- Chylothorax
- Pyothorax
 Gazeux :
- Pneumothorax
 Solide :
- Protusion viscérale au niveau thoracique
 Mixte :
- Pyopneumothorax
- Hydropneumothorax
- Chylopneumothorax
- Hémopneumothorax
3) Définir :
 Plaie perforante : c’est une solution de continuité qui perfore un
organe creux ou plein
 Plaie pénétrante : c’est une solution de continuité dont le trajectoire
s’arrête au niveau de la plèvre
 Plaie traumatopnée : c’est une plaie sulfactive en inspiration et
expiration y a propulsion de sang
 Plaie transficiante : c’est une plaie ayant 2 orifices (entrée et sortie)

79
LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

 Pneumothorax spontané : c’est un pneumothorax sans notion des


traumatismes observer chez un athlète dû à une rupture d’unebulbe
sans pleural
Cas clinique 60 : patiente de 26ans consulte pour toux productive, la
fièvre, douleur à l'hémithorax, dyspnée, cyanose. Dans ses ATCD traité
d’une TBC pulmonaire il y a 2 ans. Donnez le diagnostic, les bilans et
les traitements.
Résolution
A/ Épanchement pleurale sur un pneumothorax post TBC
Les bilans : RX du thorax
Les traitements :
 Drainage
 Anti tuberculeux
 Le traitement d’urgence en cas d’un pneumothorax : ponction à
l’aiguille mais normalement l’ondoit insérer un drain au niveau de
la cavité pleurale
Cas clinique 61 : patient de 30 ans consulte pour une masse à la FIG, le
méteriorisme en cadre (ballonnement abdominal), vomissements,
l’arrêtde matière et de gaz, douleur abdominale. Donnez le diagnostic,
les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Masse abdominale compliquée d’une occlusion intestinale aiguë
Les bilans : ASP qui nous montre une image hydro aerique
Les traitements :
 Médical : mesures de réanimation
 Chirurgical : consiste a enlevé l’obstacle
- Si masse tumorale : résection in toto
- Si une torsion : détersion et observer la viabilité de l'anse

80
LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

Les questions probables du cas


1) Différents mécanismes d’une occlusion néonatale aigue
R/
 Mécanismes mécanique :
 Une obstruction : qui peut être :
- Intrinsèque Ex : une tumeur au niveau de la paroi intestinale
- Intraluminale Ex : agglomération des ascaris, bouchon des sels
biliaires
- Extrinsèque : donc une masse abdominale pouvant entraîner une
compression au niveau intestinale
 Strangulation : Ex :
- Invagination intestinale aiguë ou Intussusception
- Volvulus : c’est la torsion intestinale
- Incarcération : c’est une hernie directe faisant suite à un point faible
 Mécanismes fonctionnels :
 Iléus paralytique
 Méga colon congénital
 Mécanismes inflammatoires (mixte) associe les mécanismes
mécaniques et fonctionnels
2) Quelle est l’anapath d’une occlusion intestinale aiguë
R/ on a :
 Les liquides intra abdominale
 La portion en aval est dilatée
 L’obstacle
Les liquides proviennent de la distension intestinale se qui entraîne
une ouverture des portions ce qui vont entraînée un échappement
des protéines ce qui entraîne l'Erythrodiapedèse et leucodiapedèse
3) physiopathologie d’une occlusion néonatale
R/
 local: obstruction → augmentation du péristaltisme
Nous avons une libération accru de suc digestif (comprend 70% des
liquides d'ici le patient perd les liquides → distension de la paroi et une

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transsudation → la spoliation hydro électrolytique (pertes des


électrolytiques et de l'eau)
 Sur le plan générale, le malade ne boit pas et ne fait que vomir (fait
perdre 4-5 litres des liquides et des ces électrolytiques 400mEq/l de
Na+ or la ration journalière est de 2000-2500mEq de Na+).
Ce qui peut tuer le patient c'est l'hypovolémie vu qu'il y a un trouble
hydroélectrolytiqie (spoliation hydroélectrolytique)
4) Occlusion intestinale et péritonite
R/ Distension→ Infarctus→ Nécrose→ péritonite
- le vomissement est permanent en cas de la péritonite
- le vomissement est réflexe en cas d'occlusion : soit à une augmentation
de péristaltisme, ou soit à un reflux des contenus digestifs dans l'estomac
La douleur ici dans l'occlusion est paroxystique survient donc lorsqu'il y
a crise.
Cas clinique 62: Un patient de 26 ans consulte pour la fièvre, le
vomissement, le ballonnement abdominal et la diarrhée. Donnez le
diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Une péritonite
Les bilans:
- ASP: le plus souvent on a un croissant d'air sous diaphragmatique
(pneumopéritoine)
Les traitements : 2 volets:
- Médical : mesures de réanimation (pré, per et post opératoire)
- Chirurgical: réalisation d'une laparotomie, drainage des liquides
intra abdominale, résection anastomose (si c'est l'intestin).

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Les questions probables du cas :


1) l'anapath d'une péritonite
R/
 Hyper vascularisation au niveau du méso et péritoine pariétal. Vu
que c'est un processus inflammatoire nécessitant une néo-
vascularisation
 Œdème de méso, de l'épiploon et des tissus conjonctif sous
péritonéales
 Les liquides
 Les membranes fibreuses (dépôt des fibrines)
 L'iléus paralytique
 Un plastron appendiculaire
2) Rôle du péritoine :
- Résorption des liquides
- Protection des viscères abdominales sous diaphragmatique
- Glissement des organes abdominal
- Richement vascularisé et innervé.
NB: la quantité de la cavité péritonéale 50-100cc c'est une cavité virtuelle.
3) Physiopathologie de la péritonite
R/D'ici le péritoine perd sa fonction de résorption. Ce qui entraîne le 3ème
secteur constitué de la lumière intestinale qui est distendu (suite à cette
perte de pouvoir de résorption et distension), les tissus conjonctifs sous
péritonéales souvent œdématieux (suite à l'inflammation) et la cavité
péritonéale sera le siège de l'exsudat.
Sur le plan générale, il y aura une hypovolémie → redistribution sanguin
des organes nobles, d'où l'absence de l'air au niveau tissulaire→
métabolisme anaérobique→ sécrétion de l'acide lactique→ Acidose
métabolique. Cet acide lactique est un puissant vaso constructeur→
polypnée (au vu des organes nobles).
Définir typhose : c’est une asthénie physique intense qu’on retrouve au
deuxième septénaire de la fièvre typhoïde.

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4) Mécanisme de la dyspnée
R/
 Ballonnement abdominal → surélévation de la coupole
diaphragmatique→ polypnée
 Expoliation hydrique → vomissement avec perte en bicarbonate→
Acide métabolique→ polypnée
 Redistribution sanguine liée à l'hypovolémie→ polypnée par
compensation
 Les muscles abdominaux qui entrainent la douleur→ polypnée
 Une défaillance multi viscérale
5) Combien de type de péritonite du point de vue contamination
R/
 Péritonite primaire :
Elle est mono-bactérienne dont la contamination est faite par voie
hématogène
Ex:
- Cirrhose dont l'ascite est infecté par l'E.coli
- Une infection sur candida
- Une infection après dialyse péritonéale
- Une infection à pneumocoque et à Streptocoques chez les enfants
 Péritonite secondaire :
Elle est polybactérienne liée à la perforation d'un organe et encore de la
contamination des proches en proches
 Péritonite tertiaire :
Elle est liée à des germes rebelles (qui n'obéissent pas au traitement). Le
traitement est multidisciplinaire. Difficile d'opérer le malade.

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Donc la chirurgie est contre-indiquée :


- Vu que l'État général est altéré
- Des multiples cloisonnements puis des adhérences
NB: le traitement ici c'est une radiographie interventionnelle
6) Différence entre:
 Contractures abdominale: est une tension musculaire permanente,
involontaire et irréversible
 Défense abdominale : est une tension musculaire discrète,
involontaire et réversible.
La douleur dans la péritonite est permanente et ne se régresse pas, le
patient à une attitude figé.
Cas clinique 63: Patient de 30 ans consulte pour une douleur en coup de
poignard. Dans ses ATCD c'est un gastrictique connu et un tabagique.
Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution
A/ Péritonite sur perforation gastrique
Les bilans : ASP
Les traitements : 2 volets:
 Médical : mesures de réanimation (pré, per et post opératoire)
 Chirurgical: réalisation d'une laparotomie, drainage des liquides
intra abdominale, résection anastomose.
Les questions probables du cas
1) Différence entre :
 Péritonite sur perforation gastrique est aseptique donc la fièvre
s'installe après lorsqu'il y a stase chlorhydrique
 Péritonite sur perforation typique est septique donc la fièvre
s'installe d'emblée.
NB: le tabac crée une sécrétion acrrue de l'acide chlorhydrique.

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Cas clinique 64: Patient de 26ans traité d'une péritonite il y a de cela 3


mois consulte pour la fièvre, faciès péritonéale, le vomissement et un
ballonnement abdominale. Donnez le diagnostic, les bilans et les
traitements.
Résolution :
A/ Péritonite tertiaire
Bilans: ASP
Le traitement ici c'est une radiographie interventionnelle
Donc la chirurgie est contre-indiquée :
- Vu que l'État général est altéré
- Des multiples cloisonnements puis des adhérences
Cas clinique 65: Patiente de 20 ans consulte pour ballonnement
abdominale, le vomissement, l'arrêt des matières et des gaz. Dans ses
ATCD elle a subit une césarienne il y a de cela 3 mois. Donnez le
diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution :
A/ Occlusion intestinale sur bride adhérentielle
Les bilans : ASP
Cas clinique 66: Au cours dune rixe (bagarre) un patient de 23ans a reçu
un coup au niveau de l'abdomen le matin, et transporté à l'hôpital le soir
suite à un coma. Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution :
A/ Contusion abdominale probablement une rupture de la rate
La contusion dépend de la force traumatisante. Ici il y avait rupture de la
capsule accompagner d'une hémorragie intra capsulaire entraînant une
rupture de la capsule=> déversement de sang vers la cavité abdominale=>
choc hypovolémique=> Coma.
Ici on demande directement une laparotomie écourtée (une laparotomie
d'urgence ayant comme objectif l'hématome) puis renvoyer le patient à la
réanimation.

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La chirurgie proprement dite se réalisera après 48h:


- s'il y a des doutes soit s'il y a des lésions à réparer soit
- s'il y a un syndrome abdominale (ballonnement abdominale survenant
après une laparotomie. Dans ce cas il ne faut pas perdre le temps.
Les questions probables du cas :
1) Différents types des contusions abdominales
R/
 Contusion par pression : Ex: percussion par les pneus d'un véhicule
ou le volant au cours d'un accident
 Contusion à contre coup: le point d'impact est au niveau A et la
percussion est ailleurs
 Contusion appuyée : c'est le traumatisme par lequel une personne
est en contact avec un agent vulnérant et une structure rigide.
Cas clinique 67: Patient de 30 ans amené à l'hôpital suite à une
percussion d'une moto au niveau de l'abdomen. Il présente des douleurs
abdominales et des écorchures au niveau de l'abdomen. Donnez le
diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution :
A/ Contusion abdominale
Les bilans : Échographie de l'abdomen
Les traitements : le traitement d'une Contusion dépend de la clinique.
Donc c'est ne pas toute Contusion qu'on doit penser à la chirurgie sauf s'il
y a effondrement des signes vitaux
Ici le traitement est expectative et armée:
- Antalgique
- Antibiotiques, etc

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Cas clinique 68: un sujet belge consulte pour une douleur à


l'hypocondre droit, la fièvre. Dans ses ATCD il a été traité d'une
amibiase intestinale il y a cela 2 mois. Donnez le diagnostic, les bilans
et les traitements.
Résolution :
A/ Abcès hépatique d'origine Amibienne
Les bilans : échographie abdominale à viser hépatique qui nous montre
une image hyper échogène
Les traitements :
* Médical :
- ATB
- Antiparasitaire
* Chirurgical: on réalise le drainage hépatique ou soit on fait une
laparotomie puis on fera le drainage après
Les questions probables du cas :
1) Comment se fait la contamination hépatique en cas d'une Amibiase
intestinale
R/
 Hématogène (au niveau du caecum il y a l'artère spénique=>
Mésentérique inférieur=> mésentérique supérieur=> Veine porte=>
Foie)
 Proche en proche (au niveau de l'angle colique, l'amibe peut quitter
le colon pour aller se réfugier au niveau du foie. Entamoeba
hystolytica)
2) Différence entre les pus:
- Dans l'abcès amibien les pus sont chocolatés
- Dans les germes banaux les pus sont jaunes citrons.

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Cas clinique 69: Patient de 50 ans consulte pour le vomissement après la


prise des aliments le soir et amaigrissement. Donnez le diagnostic, les
bilans et les traitements.
Résolution :
A/ Sténose pré pylorique
Les bilans : T.O.G.D (transite oesogastro duodéna) qui nous montre une
image en faucon de neige
Les traitements : laparotomie sera orienté :
- si tumeur: exerère in toto
Si sclérose sténosant: pyloro-myotomie extra muqueuse : on fait une
incision de :
- L’adventice
- La séreuse
- La musculeuse
- La sous muqueuse
- La muqueuse reste indirecte
Après la cicatrisation est spontanée. Ce sont les couches du pylore
Cas clinique 70: une patiente de 25 ans consulte pour une hématurie
cyclique. Dans ses ATCD elle a subit une césarienne il y a 3 mois.
Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution :
A/ Fistule uro-génitale de type utéro-vésicale
Les bilans: une fistulographie mais la clinique peut orientée.
Traitement : cure de la fistule
NB: cette fistule se dévoile au moment des cures de la fistule.
Comme complication syndrome de Youssef :
- Hématurie cyclique
- Aménorrhée
- Incontinence

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Cas clinique 71: Patiente de 22 ans consulte pour incontinence urinaire.


Dans ses ATCD elle à accouchée par voie basse dont le diagnostic d'un
bassin limite a été évoqué. Donnez le diagnostic, les bilans et les
traitements.
Résolution :
A/ Fistule uro-génitale de type vésico-vaginale
Les bilans : le TV:
- localisation de la fistule (en dessous du col
- confirmer la dimension de la fistule
- on va objectiver la soupléxité du vagin
On peut demander:
- une fistulographie
- test au bleu de méthylène
Cas clinique 72: un patient de 26 ans consulte pour une tuméfaction au
niveau des bourses et la toux. Donnez le diagnostic, les bilans et les
traitements.
Résolution :
A/ Hernie scrotale
Les bilans : est clinique
Le traitement : cure herniaire
Les questions probables du cas :
1) Diagnostic différentiel d'une grosse bourse
R/
a) Grosses bourses douloureuses :
- Torsion testiculaire
- Orchi épididymite
- Orchi ourlienne
- Prostatite

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- Torsion d'hydatite de Morgagni


- Hernie inguino scrotale étranglée
- Hydrocèle non communicante et sous pression
- Œdème idiopathique
- Cancer du testicule
b) Grosses bourses indolores ou non douloureuse :
- Hernie inguino scrotale simple
- Hydrocèle
- Kyste du cordon spermatique
2) différence
Hernie Hydrocèle
Inspection Tuméfaction des Tuméfaction
bourses de 2 côtés
Palpation - consistance molle Résultante et on sent
(contenu c'est les testicules
l'intestin)
-consistance dure
(contenu c'est
l'épiploon)
Percussion - si l'intestin : Matité
gargouillement
- si l'épiploon' silence
auscultatoire
Trans illumination :
La trains illumination:
positive
négative
Auscultation Silence auscultatoire

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3) Quelles sont les complications d'une hernie


R/
- Étranglement
- Irréductibilité : lorsque elle est volumineuse
4) Différence entre :
 Hernie indirecte : c'est une hernie oblique et externe et à leur niveau
de l'orifice profonde par la fossette inguinal externe. Elle est toujours
dans le canal fibreux en contact des éléments du canal inguinal et
sort au niveau de l'orifice supérieur.
 Hernie directe: c'est une hernie de faiblesse de la paroi siégeant au
niveau de l'orifice inguinal moyen et en contact avec l'artère
épigastrique et ombilicale
Cas clinique 73: Un patient de 32 ans consulte avec sa femme pour une
notion de stérilité. Dans ses ATCD il a subit une cure herniaire à l'âge
de 2 ans. Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution :
A/ Varicocèle
Ici s'il y a la douleur c'est en ceinture, prend les testicules jusqu'à la
hanche.
NB: la varicocèle est plus fréquent à gauche lorsqu'il est à droit on doit
explorer les fonctions rénales
Les bilans : Échographie Doppler testiculaire on aura une dilatation des
veines spermatiques.
Les traitements : ligatures des veines pas l'artère parce que elle est
pulsatile)
Les questions probables du cas :
1) complications de la varicocèle sont :
- la stérilité (par ectasie veineuse=> une augmentation de la chaleur,
dilatation des veines spermatiques=> de la température=> stase veineuse)
- Cancérisation

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Cas clinique 74: Un patient de 26 ans consulte pour une masse au niveau
de la fosse lombaire gauche, douleur à ceinture au niveau testiculaire.
Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution :
A/ Masse abdominale compliquée d'une varicocèle
Bilan et traitements cfr 73
Cas clinique 75: un patient de 30 ans consulte pour dyspnée, douleur au
niveau de l'hémithorax gauche et l'hypocinésie du thorax. Dans ses
ATCD il a été percuté par une moto au niveau du thorax. Donnez le
diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution :
A/ Contusion thoracique fermée de type volet costal
Les bilans : la RX de face et profil du thorax
Les traitements : dépend de l'État général :
- mesures de réanimation
- Kiné respiratoire
- Faire une thoracotomie
Les questions probables du cas :
1) Ce quoi le Volet costal
R/ est une fracture multifocale (plusieurs foyers) ou unifocale.
Multi costal qui est à la base d'une respiration paradoxale (inspiration
enfoncement du foyer fracturaire et à l'expiration expansion)
2) Les complications d'un volet costal
R/ ce sont les épanchements thoraciques types d’épanchement thoracique
- Liquidien : Hydrothorax, Hémothorax, Chylothorax, Pyothorax,
- Gazeux : Pneumothorax
- Solide : Protusion viscérale au niveau thoracique

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- Mixte : Pyopneumothorax, Hydropneumothorax, Chylopneumothorax,


Hémopneumothorax
Cas clinique 76: un patient de 30 ans consulte pour une tuméfaction
douloureuse au niveau des bourses. A l'examen physique la peau est
cuivrée. Dans ses ATCD c'est un basketteur. Donnez le diagnostic, les
bilans et les traitements.
Résolution :
A/ Torsion testiculaire
Les bilans : Échographie doppler testiculaire
Les traitements : détordre (lever l'obstacle) avant 6 heures
Les questions probables du cas :
1) Différence à l'inspection entre:
 Torsion testiculaire : peau cuivrée (peau de souffrance tissulaire),
lorsqu'on soulève le testicule la douleur est là
 Epididynite: peau infiltré, lorsqu'on soulève les testicules la douleur
disparaît
Cas clinique 77: patient de 30 ans consulte pour une douleur au niveau
de la fosse lombaire gauche. Le contact lombaire est positif et une
hématurie. Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution :
A/ Une lithiase rénale (comme répercussion l'hydronéphrose)
Les bilans : l'échographie abdominale centrée sur le rein qui nous donne
une image hyper échogène
Les traitements: l'ablation d'une lithiase au niveau rénal (une
néphrolithiasitomie)

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Les questions probables du cas :


1) Parlez brièvement de l'épreuve de 3 verres ou épreuves de GUYON?
R/
- Intérêt : est une procédée qui permet de localiser l'hématurie
macroscopique en fonction de la chronologie de survenue lors de la
miction
- Technique : on demande au patient d'uriner successivement dans 3
verres clairs. Il mettra dans le 1er verre le début de la miction, dans le 2ème
verre, il mettra les urines du milieu de la miction, dans le 3ème verre urine
de la fin de la miction.
- Interprétation :
 Si c'est le 1er verre qui contient les urines hématiques, c'est une
hématurie initiale la coloration des cette hématurie est urètro-
prostatique
 Si c'est le 2ème verre qui contient les urines hématiques nous avons
2 hypothèses: erreur du prélèvement ou le patient n'a pas suivi les
principes de prélèvement. Dans ce cas, on le fait boire de l'eau et on
refait l'épreuve car le 2ème verre n'a une valeur localisatrice.
 Si c'est le 3ème verre qui contient les urines hématiques, c'est une
hématurie terminale, la localisation de cette hématurie est vésicale
 Si ce sont les 3 verres qui contiennent les urines hématiques c'est une
hématurie totale d'origine rénale.
2) Quels sont les différents types de Schistosoma que vous connaissez
R/ il y a 5 types :
 Schistosoma haematobium
 Schistosoma intercalatum
 Schistosoma mansoni
 Schistosoma japonicum
 Schistosoma mekongi
NB: - c'est le Schistosoma haematobium qui est l'agent causal de
l’hématurie macroscopique

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- l'Haematobium et intercalatum: ont des éperons terminales et les restent


ont des éperons latérales
Cas clinique 78: consulte pour une tuméfaction douloureuse du sein
gauche et la fièvre. Dans ses ATCD elle vient d'accoucher il y a 3
semaines. Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements
Résolution :
A/ Abcès du sein ou Mastite aiguë
D'ici l'infection provient du bébé précipitant les micro-lésions au
niveau des seins mammaires→ infection par les germes comentiaux du
bébé
Les bilans : est clinique
Les traitements :
- Incision
- Drainage
- ATB
Cas clinique 79: patient de 20 ans consulte pour une tuméfaction au
niveau du sein droit. A l'examen physique c'est une masse arrondie,
mobile et régulière. Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution :
A/ Tumeur bénigne du sein (Adénofibrome du sein)
Les bilans : Échographie mammaire qui nous montre une masse hypo soit
hyperéchogène
Traitement : exerère in toto
Cas clinique 80: une dame de 45 ans consulte pour une masse au niveau
du sein gauche, la dyspnée, la toux et l'amaigrissement. Donnez le
diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution :
A/ Cancer du sein gauche
Les bilans :

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 Mammographie : examen d'excellence chez les personnes âgées


(>ou= 25 ans) qui nous montre une image squellaire ou arrondie
(montre des petites lésions)
 Échographie mammaire : image hypoéchogène
 Biopsie du sein: anapath (examen de certitude)
 bilans de retentissement
Les traitements :
 Chimiothérapie préopératoire ou chirurgie néo adjuvante: vise à
réduire la masse, à réduire les métastases et donner l'idée sur le
traitement postopératoire
 Chirurgie : Mastectomie radicale
Types d'intervations :
o HALSTED: Mastectomie radicale, consistant à réaliser une excision
en monobloc du sein de son enveloppe cutanée, des muscles
pectoraux et la cure ganglionnaire axillaire.
o PATEY OU MASTEDEM: Excision en monobloc du sein d'une partie
de l'enveloppe cutanée du grand pectoral ou plus ou moins de petit
pectoral et plus curage ganglionnaire axillaire.
Les questions probables du cas :
1) Objectif de l'hormonothérapie
R/ lutter contre la production de l'œstrogène en bloquant leur récepteur
on donne les anti androgènes
NB: le cancer du sein est hormonodépendant de l'œstrogène vu qu'il y a 2
mécanismes de l'œstrogène et de d'androgènes
2) Comment se fait les métastases pulmonaire en cas du cancer de sein
R/
- Hématogène
- Proche en proche
- Lymphatique
NB : la chirurgie n'a pas de limite en cas du cancer de sein. Donc elle n'a
donc pas de contre-indication c'est une chirurgie palliative.

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Chez une femme enceinte on peut réaliser la mammographie toute est


question de porter le tablier plombé.
Chez la gestante la radiothérapie est proscrite au 1er trimestre (tératogène)
mais la chirurgie n'est pas contre-indiquée
3) Pourquoi recherche t-on les marqueurs tumoraux
R/ On peut rechercher l'antigène carcinoembryonnaire. Si cet antigène est
élevé sa prouve que la chimiothérapie n'est pas efficace (marqueur de
surveillance)
4) Protocole de chimiothérapie en cas de cancer de sein
R/ CMF
- Cisplatine
- Metrotrexate
- 5-Flurouracil
Cas clinique 81: patient de 46 ans consulte pour des selles glairo-
sanguinolentes, les empreintes et l'amaigrissement. Donnez le
diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution :
A/ Cancer du rectum
Si c'est le cancer colo-rectal météorisme abdominale (on aura aussi ça)
Les bilans : pour objectivées les lésions on demande :
- Rectoscopie
- Colposcopie
Les traitements : 2 volets:
- Médical : chimiothérapie, radiothérapie
- Chirurgie : on fait une amputation abdomino-péritonéale si il s'agit d'un
cancer du 1/3 inférieur du rectum on associe à cette amputation une
colostomie iliaque gauche.

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Les questions probables du cas :


1) Complications de l'amputation abdomino-périnéale
R/ troubles génitaux urinaires:
- chez l'homme : impuissance sexuelle
- chez la femme : dysparennie
NB:
o si c'est ke cancer du 1/3 moyen: une rectosigmoïdectomie
(dans l'ancien temps) actuellement on fait une colostomie de
HARTMANN : colostomie iliaque gauche sans rétablissement
de la continuité
o si c'est le 1/3 supérieur : une rectosigmoïdectomie ici on incise
la partie malade puis on réalisé une anastomose
Cas clinique 82: patient de 50 ans consulte pour une douleur à
l'hypocondre droit, une turgescence des veines jugulaire, les OMI,
l'amaigrissement, le ballonnement abdominale et ictère. Donnez le
diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution :
A/ Une Hépatocarcinome
Les bilans :
 Échographie abdominale : qui nous montre un foie augmenter de
volume, une image hypo ou soit hyper échogène à contour floue.
 Alpha foeto-proteïne
 Antigène carcino-embryonnaire
Les traitements :
 le traitement médical est avéré
 le traitement chirurgical il faut que sa soit localisé (cancer):
lobectomie
On peut faire un traitement local comme la chimio-embolisation
Les questions probables du cas :
1) Quelles sont les étiologies d'un cancer du foie

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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

R/
 causes cirrhotiques:
- Foie post-cirrhise à l'hépatite virale B et C
- Cirrhose alcoolique
 cause non cirrhotiques.
- Facteurs alimentaires: l'aflatoxine polluer, le manioc et arachide en
Afrique, lutéoskirine
2) les hormones tumorales à rechercher en cas d'hépatocarcinome
R/ alpha foeto-proteïne et l'antigène carcino-embryonnaire (aide à
l'efficacité et la vigilance du cancer).
Cas clinique 83: patient de 40 ans consulte pour une tuméfaction au
niveau de la jambe gauche. A l'examen physique c'est une tuméfaction
dure à godet négatif. Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution :
A/ Lymphœdème (accumulation des lymphes dans les tissus extra
cellulaire
Les bilans :
- Lymphographie
- Biopsie : anapath
Les traitements : 2 volets:
 Médical :
o veintonique (Daflon),
o drainage postural,
o bat de contention
 Chirurgicale:
o Aponévrotomie ou soit
o une lymphagectomie

100
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Les questions probables du cas :


1) les étiologies d'une lympœdème
R/
 causes congénitales :
- Maladie de MILLEROY: obstruction congénitale du canal thoracique
 causes traumatiques
- Accident de trafic routier avec section des voies lymphatiques
 causes chirurgicales
- Intervention avec section des voies lymphatiques
 causes infectieuses
- Un filaire appelé WUCHERIA DE BANCROFTI.
Une filariose
Cas clinique 84: un patient de 40 ans consulte pour une tuméfaction au
niveau des bourses. A l'examen physique la peau est dure est infiltré.
Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution :
A/ Syndrome de grosse bourses non douloureuse probablement un
lymphœdème scrotal
Les bilans : est clinique
Les traitements : excision des testicules œdématieux
Cas clinique 85: un patient de 15 ans consulte pour la fièvre, une
tuméfaction douloureuse au niveau de plis de l'aine. Dans ses ATCD il
y a notion d'extraction de choc au niveau des orteils. Donnez le
diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution :
A/ Lymphoadénite (inflammation des veines lymphatiques et des
ganglions)
Les bilans : bilans inflammatoires

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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/P.E.E MOHAMMAD BELOLE LISASI

Les traitements :
- Médical : ATB, antalgiques
- Chirurgical: lorsqu'il y a abcès : incision et drainage
Cas clinique 86: un patient vous consulte pour une douleur au flanc
gauche (fosse lombaire) irradiant vers la FIG au niveau des testicules.
Donnez le diagnostic, les bilans et les traitements.
Résolution :
A/ Une douleur en écharpe pathognomonique à une colique
néphrétique

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