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Les états financiers

consolidés: Principes
et techniques
d’élaboration
é

E.C.S
Par: Mohamed Neji Hergli
E
ExperttC
Comptable
t bl Tunis : 03-05 Décembre 2008
Les états financiers
consolidés: Principes
et techniques
d’élaboration

ECS
E.C.S
Par: Mohamed Neji Hergli
Expert Comptable Tunis : 03-05 Décembre 2008

PLAN
1. Cadre de référence,
f , ppérimètre et méthodes de
consolidation
2. Processus de consolidation
3. Ecart de première consolidation, élimination des
titres, intérêts minoritaires et bouclage des capitaux
propres

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 2

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Exposé préliminaire
Soit deux entités identiques « I » et « M » crées au début de
l’année 1 par émission d’actions pour 700 UM et par
émission d’emprunt pour 300 UM UM.. Avec ces ressources « I »
acquiert des immobilisations pour 800 UM et des
marchandises pour 200 UM UM.. Les actionnaires de « M »
préfèrent créer une filiale « F » en vue d’exercer la même
activité.. Les bilans de ces trois entités se présentent après
activité
constitution comme suit: suit:
Bilan "I" Bilan "M"
Immobilisations 800 Capital 700 Participation dans F 1 000 Capital 700
Stocks 200 Emprunt 300 Emprunt 300

Bilan "F"
Immobilisations 800 Capital 1 000
Stocks 200
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 3

Exposé préliminaire
Supposons qu’à la fin de l’année 1, « I » et « F » ont
chacune réalisé un bénéfice de 200 UM et que leurs bilans
respectifs se présentent comme suit:
suit:
Bilan "I"I Bilan "F"F
Immobilisations 800 Capital 700 Immobilisations 800 Capital 1 000
Stocks 200 Résultat 200 Stocks 200 Résultat 200
Créances 200 Emprunt 300 Créances 200
Malgré que les deux entités ont réalisé les mêmes opérations, «
F » laisse entrevoir une meilleure position financière.
financière. Ses
capitaux propres s’élèvent à 1.200 UM contre 900 UM pour «
I ». Toutefois, cette apparence est trompeuse, puisque
l’endettement de « F » est occulté par l’intermédiaire de « M ».
Le bilan de « F » ne reflète pas la meilleure image du groupe
groupe..

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 4

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Exposé préliminaire
Occupons nous maintenant de la situation de « M ». Tant que
« F » ne distribue pas de dividendes, « M » n’enregistrera
aucun accroissement de sa situation nette

Bilan "M"
Bil
Participation dans F 1 000 Capital 700
Emprunt 300
Ainsi, considéré en individuel, le bilan de « M» ne reflète pas
l’accroissement des richesses du groupe
groupe.. En outre, il ne donne
aucune indication sur la structure des actifs contrôlés par le
groupe..
groupe

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 5

Exposé préliminaire
Le bilan consolidé permet de rétablir la vraie situation
financière
financi ère ainsi que la performance du groupe

Bilan
il consolidé
lid "M-F"
Immobilisations 800 Capital 700
Stocks 200 Résultat 200
Créances 200 Emprunt 300

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 6

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Les états financiers consolidés:
Principes et techniques
d’élaboration

I- Cadre de référence, périmètre et


méthodes de consolidation

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 7

Modèles et domaines de prise en compte


des participations dominantes

 Modèle fondé sur la participation directe.

 Modèle fondé sur les résultats et actifs


nets des entités dominées.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 8

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LE PERIMETRE ET LES METHODES DE CONSOLIDATION
(AU SENS LARGE) - SCE
Entreprise Participation Domaine de reporting Méthodes
dans
Filiale E.F.Consolidés I.G
Entreprise E.F.Consolidés M.E
Mère associée
E.C.C E.F.Consolidés I.P
Entreprise Notes aux états M.E
Non Mère associée financiers dans lesquelles
est appliquée la M.E
E.C.C Notes aux états I.P
financiers dans lesquelles
est appliquée la I.P

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 9

LE PERIMETRE ET LES METHODES DE CONSOLIDATION


(AU SENS LARGE) - IFRS

Entreprise Participation Domaine de reporting Méthodes


dans
Filiale E.F.Consolidés I.G
Entreprise E.F.Consolidés M.E
Mère associée
E.C.C E.F.Consolidés I.P ou M.E
E t
Entreprise
i E F dans
E.F d lesquels
l l estt ME
M.E
Non Mère associée appliquée la ME
E.C.C E.F dans lesquels est I.P ou M.E
appliquée l’I.P ou la M.E

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 10

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La Consolidation

C’est quoi ?
C’est une technique comptable:

Ayant pour objectif de présenter les états financiers d’un


groupe de sociétés juridiquement distinctes mais dépendant
d’un centre de décision commun,

Comme si ces sociétés ne formaient qu’une seule entité.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 11

Le cadre réglementaire de la consolidation

Lois Normes
Loi 96-112 du NCT 35, 36,
30 décembre 37 et 38
1996

Loi 2001-65
IAS 27, 28, 31
du 10 juillet
et IFRS 3
2001

Loi 2001-117
du 6 décembre
2001

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 12

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LES TEXTES DE LOI
• Loi 96
96--112 du 30 décembre 1996
1996::
l’article 24 soumet les entreprises qui :
- contrôlent totalement d’autres entreprises,
- les contrôlent partiellement, ou
- y exercent une influence
f notable

à l’établissement d’états financiers consolidés

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 13

LES TEXTES DE LOI


Loi 2001-
2001-65 du 10 jjuillet 2001:
2001:
l’article 22 oblige les établissements
de crédit participant dans le capital de
sociétés exerçant dans le domaine des
services financiers,
financiers à établir des états
financiers consolidés conformément à
la législation comptable.
comptable.
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 14

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LES TEXTES DE LOI
Loi 2001-
2001-117 du 6 décembre 2001 ((Titre 6
du CSC):

- l’article 461 du CSC a défini le Groupe de


sociétés, la Société Mère et la Filiale

- l’article 471 du CSC oblige la mère à établir


des états financiers consolidés conformément
à la législation comptable
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 15

LES AUTRES OBLIGATIONS


Article 23 alinéa 2 du Règlement du Conseil du Marché
Financier relatif à l’appel public à l’épargne tel qu’approuvé
ppar les arrêtés du ministre des ffinances du 17 novembre 2000
et du 7 Avril 2001
2001.. (Contenu du prospectus)

Dans le cas où une société contrôle une ou


plusieurs entreprises au sens de l’article 10 de
la loi n° 94-
94-117
117,, elle doit présenter outre ses
états financiers individuels les états financiers
consolidés conformément à la réglementation
en vigueur
vigueur..
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 16

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Les exemptions en Tunisie
(NC 35 et article 21 ter de la loi n°
n° 94-
94-117)
• Il n'est pas nécessaire qu'une entreprise mère qui est une
filiale d'une autre entreprise établie en Tunisie, présente
des états financiers consolidés
consolidés..

Cette exemption est subordonnée à la double condition que


que::

(a) Les titres de capital ou donnant accès au capital de la


Bourse.. [Art
société mère ne sont pas admis à la cote de la Bourse
21 ter
t ded lal loi
l i nº 94
94--117 tel
t l qu’ajouté
’ j té par l’art
l’ t 18 de
d la
l loi
l i
nº 2005-
2005-96 du 18 octobre 2005 "L "L..S.R.F"]

(b) des intérêts minoritaires représentant 5% du capital


pas.. [NC 35
social ne s'y opposent pas 35..6]
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 17

Illustration:
M
90 %

10 %
SM Minoritaires

80% 55 %
70 %

F1 F2 F3

• La société SM à la tête dd’un


un sous
sous--groupe,
groupe nn’est
est pas tenue d
d’établir
établir
des états financiers consolidés si
si::
– Elle n’est pas cotée en bourse
bourse..
– La moitié des intérêts minoritaires ne s’oppose pas à la non
publication des états financiers consolidés.
consolidés.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 18

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LE REFERENTIEL DE
CONSOLIDATION
La Technique Comptable de Consolidation est
régie par:
- des Normes Comptables Nationales
- des Normes Comptables Internationales

Que précisent ces normes?


Comment se positionnent les Nationales
par rapport aux Internationales?

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 19

LES NORMES COMPTABLES

L Normes
Les N iinternationales:
t ti l
- Une norme traite spécifiquement de la
consolidation

IAS 27:
États financiers consolidés et individuels

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 20

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LES NORMES COMPTABLES
Les Normes internationales:
Trois autres normes concernent
concernent, également,
également la
consolidation

IAS 28: Participations dans des entreprises


associées
IAS 31: Participations dans des
coentreprises
IFRS 3: Regroupements d’entreprises

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 21

LA QUESTION QUI SE POSE:


Les Normes Internationales pourraient-
pourraient-
elles être appliquées en Tunisie ?

REPONSE:

OUI pour la plupart des traitements de


consolidation (existence, toutefois, de
certaines divergences)

NON pour les traitements dans les états


financiers individuels

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 22

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Comment se présentent, alors,
les normes tunisiennes ?

Le principe était d’adopter les Les états financiers


dispositions internationales de individuels resteront,
consolidation au moment de toutefois, régis par la
l’arrêté des NCT NC 07, NC 25
(Les amendements intervenus (banques) et NC 31
en Décembre 2003, en Mars (Assurances)
2004 et en Janvier 2008 ont
créé des divergences)

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 23

Quels sont les normes tunisiennes


régissant la consolidation?
NC 35 NC 36
États financiers consolidés Participations dans des
entreprises associées

NC 37 NC 38
Participations dans des Regroupements
coentreprises d’entreprises

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 24

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Illustrations simplifiées des méthodes de traitement
des participations fondées sur le modèle des
résultats et actif net
net:: “ Reported results and net
assets””
assets

Trois méthodes de consolidation:

- Intégration
g globale
g
- Intégration proportionnelle
- Mise en équivalence
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 25

L’INTEGRATION GLOBALE

Les états financiers de la mère et de


ses filiales sont combinés ligne à
ligne en additionnant les éléments
semblables d'actifs
d'actifs,, de passifs
passifs,, de
capitaux propres,
propres, de produits et de
charges.
charges
h .

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 26

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Exemple simple d’illustration
• La société « M » détient 40% de la société « F1 » acquis depuis la
constitution de cette dernière.

40%

• Les bilans se présentent ainsi au 31/12/N, en milliers de dinars :


Actifs Capitaux propres et passifs
M F M F
Actif 1 23 000 9 000 Capital 10 000 5 000
Actif 2 5 000 3 000 Réserves 8 000 4 000
Participation dans F 2 000 - Résultat 1 000 500
Dette 1 3 500 1 500
Dette 2 7 500 1 000
30 000 12 000 30 000 12 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 27

Exemple simple d’illustration


• Les comptes de résultat se présentent ainsi au 31/12/N, en
milliers de dinars :
Charges Produits
M F M F
Charge 1 4 500 2 300 Produit 1 5 000 3 000
Charge 2 1 500 200 Produit 2 2 000 -
Résultat 1 000 500

7 000 3 000 7 000 3 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 28

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Exemple simple d’illustration
• Cumul des comptes de résultat
Etat de résultat
(G) Charge 1 [4500+2300] 6 800
((G)) g 2 [[1500+ 200]]
Charge 1 700
(G) Résultat M 1 000
(G) Résultat F 500
(G) Produit 1 [5000+3000] 8 000
(G) Produit 2 [2000+0] 2 000
• Cumul des comptes de bilan
Bilan
(B) Actif 1 [20000+9000] 32 000
(B) Actif 2 [5000+ 3000] 8 000
(B) Participation de M dans F 2 000
(B) Capital M 10 000
(B) Capital F 5 000
(B) Réserves M 8 000
(B) Réserves F 4 000
(B) Résultat M 1 000
(B) Résultat F 500
(B) Dette 1 [3500+1500] 5 000
(B) Dette 2 [7500+1000] 8 500
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 29

Exemple simple d’illustration


• Partage des résultats

Partage des résultats "M" (Au bilan )


(B) Résultat
Ré l M 1000
(B) Résultat consolidé 1 000
Partage des résultats "F" (Au bilan )
(B) Résultat F 500
((B)) Résultat consolidé 200
(B) Intérêts minoritaires 300

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 30

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Exemple simple d’illustration
• Partage des autres capitaux propres

Partage des autres KP "M" (Au bilan )


(B) Réserves
Réser es M 8 000
(B) Réserves consolidées 8 000
Partage des autres KP "F" (Au bilan )
(B) Capital F 5 000
(B) Réserves F 4 000
(B) Participation de M dans F 2 000
(B) Réserves consolidées 1 600
(B) Intérêts minoritaires 5 400

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 31

Exemple simple d’illustration


• Bilan consolidé schématique M & F selon le SCE
Actifs Capitaux propres et passifs
M&F M&F
Actif 1 32 000 Capital 10 000
Actif 2 8 000 Réserves consolidées 9 600
Capital de la mère
Résultat Consolidé 1 200
consolidante
Total des capitaux propres 20 800
Intérêts minoritaires 5 700
Rubrique D tt 1
Dette 5 000
Mezzanine Dette 2 8 500
40 000 40 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 32

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Exemple simple d’illustration
• Compte de résultat consolidé M & F ((SCE)
SCE)
Charges Produits
M&F M&F
Charge 1 6 800 Produit 1 8 000
Charge 2 1 700 Produit 2 2 000
Résultat net 1 500
Part des minoritaires (300)
Résultat net-part du groupe 1 200
10 000 10 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration

L’INTEGRATION PROPORTIONNELLE

La quote
quote--part d'un co- co-entrepreneur dans
chacun des actifs, passifs, produits et
charges
h d l'entité
de l' tité contrôlée
t ôlé conjointement
j i t t
est regroupée
regroupée,, ligne par ligne, avec les
éléments similaires dans les états
financiers(*) du co co--entrepreneur ou est
présentée sous des postes distincts dans les
états financiers(*)
( ) du co
co--entrepreneur
entrepreneur..

(*) États
financiers impliquant le recours au modèle
fondé sur les résultats et actifs nets.
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 34

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Exemple simple d’illustration
• Cumul des comptes de résultat
Etat de résultat
(G) Charge 1 [4500+2300*40%] 5 420
(G) Charge
g 2 [[1500+ 200*40%]
%] 1 580
(G) Résultat M 1 000
(G) Résultat F [500*40%] 200
(G) Produit 1 [5000+3000*40%] 6 200
(G) Produit 2 [2000+0*40%] 2 000
• Cumul des comptes de bilan
Bilan
(B) Actif 1 [20000+9000*40%] 26 600
(B) Actif 2 [5000+ 3000*40%] 6 200
(B) Participation de M dans F 2 000
(B) Capital M 10 000
(B) Capital F [5000*40%] 2 000
(B) Réserves M 8 000
(B) Réserves F [4000*40%] 1 600
(B) Résultat M 1 000
(B) Résultat F [500*40%] 200
(B) Dette 1 [3500+1500*40%] 4 100
(B) Dette 2 [7500+1000*40%] 7 900
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 35

Exemple simple d’illustration


• Virement des résultats intégrés en résultat consolidé

Virement des résultats "M" (Au bilan )


(B) Résultat M 1000
(B) Résultat consolidé 1 000
Virement des résultats "F" (Au bilan )
(B) Résultat F 200
(B) Résultat consolidé 200

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration

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Exemple simple d’illustration
• Virement des réserves et élimination des titres

Virement des réserves "M" (Au bilan )


(B) Réserves M 8 000
(B) Réserves consolidées 8 000
Elimination des titres "F" (Au bilan )
(B) Capital F 2 000
(B) Réserves F 1 600
(B) Participation de M dans F 2 000
(B) Réserves consolidées 1 600

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration

Exemple simple d’illustration


• Bilan consolidé M & F (Première possibilité de
présentation) [SCE & IFRS]
Actifs Capitaux propres et passifs
M&F M&F
Actif 1 26 600 Capital 10 000
Actif 2 6 200 Réserves consolidées 9 600
Résultat Consolidé 1 200
Total des capitaux propres 20 800
D tt 1
Dette 4 100
Dette 2 7 900
32 800 32 800

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 38

Page 19
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Exemple simple d’illustration
• Bilan consolidé M & F (Deuxième possibilité de
présentation) [SCE & IFRS]
Actifs Capitaux propres et passifs
M&F M&F
- Actif 1 23 000 Capital 10 000
- Quote-part du co-entrepreneur
dans Actif 1 des co-entreprises 3 600 Réserves consolidées 9 600
- Actif 2 5 000 Résultat Consolidé 1 200
- Quote-part du co-entrepreneur
dans Actif 2 des co-entreprises 1 200 Total des capitaux propres 20 800
- Dette 1 3 500
- Quote-part du co-entrepreneur
dans Dette 1 des co-entreprises 600
- Dette 2 7 500
- Quote-part du co-entrepreneur
dans Dette 2 des co-entreprises 400
32 800 24 700
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 39

Exemple simple d’illustration


• Compte de résultat consolidé M & F (Première possibilité de
présentation) [SCE & IFRS]

Charges Produits
M&F M&F
Charge 1 5 420 Produit 1 6 200
Charge 2 1 580 Produit 2 2 000

Résultat net 1 200


8 200 8 200

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 40

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Exemple simple d’illustration
• Compte de résultat consolidé M & F (Deuxième possibilité de
présentation) [SCE & IFRS]
Charges Produits
M&F M&F
- Charge 1 4 500 - Produit 1 5 000
- Quote-part du co-entrepreneur - Quote-part du co-entrepreneur
dans Charge 1 des co-entreprises dans Produit 1 des co-entreprises
920 1 200
- Charge 2 1 500 - Produit 2 2 000

- Quote-part du co-entrepreneur - Quote-part du co-entrepreneur


dans Charge 1 des co-entreprises dans Produit 2 des co-entreprises
80 -

Résultat net 1 200


8 200 8 200

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 41

LA MISE EN EQUIVALENCE

La participation est initialement


p
comptabilisée au coût et est ensuite ajustée
j
pour prendre en compte les changements
postérieurs à l’acquisition de la quote-
quote-part
de l’investisseur dans l’actif net de
l’entreprise détenue
détenue.. Le résultat de
l’investisseur comprend sa quote
quote--part du
résultat de l’entreprise détenue
détenue..

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 42

Page 21
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Exemple simple d’illustration
• Mise en équivalence de F

Bilan
(B) Participations mises en équivalence 3 800
(B) Participation de M dans F 2 000
(B) Réserves consolidées 1 600
(B) Résultat consolidé 200
Etat de Résultat
(G) Résultat consolidé 200
(G) Part dans les résultats des SME 200

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 43

Exemple simple d’illustration


• Bilan consolidé M & F

Actifs Capitaux propres et passifs


M&F M&F
Actif 1 23 000 Capital 10 000
Actif 2 5 000 Réserves consolidées 9 600
Participation dans les SME 3 800 Résultat Consolidé 1 200
Total des capitaux propres 20 800
Dette 1 3 500
Dette 2 7 500
31 800 31 800

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 44

Page 22
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Exemple simple d’illustration
• Compte de résultat consolidé M & F

Charges
g Produits
M&F M&F
Charge 1 4 500 Produit 1 5 000
Charge 2 1 500 Produit 2 2 000
QP-Rst SME 200
Résultat net 1 200
7 200 7 200

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 45

LES DIFFÉRENTES FORMES DE CONTRÔLE

1- le contrôle exclusif
2- le contrôle conjoint
3- l’influence notable

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 46

Page 23
© Mohamed Neji Hergli
1. L’existence du contrôle exclusif
Le contrôle est le pouvoir de diriger les politiques
financières et opérationnelles d’une entreprise afin
d’obtenir
d’ obtenir des avantages de ses activités.
activités.

Le contrôle implique:
• Une capacité de prise de décisions qui n’est pas partagée avec
d’autres parties, donc un pouvoir exclusif
exclusif..

• L’accompagnement obligatoire de cette capacité de diriger la


prise
i de d décision
dé i i par l’objectif
l’ bj if d’obtenir
d’ b i des
d avantages des
d
activités de l’entité
l’entité.. C’est-
C’est-à-dire augmenter ses propres
bénéfices ou limiter ses pertes provenant de la participation
dans l’entité contrôlée .

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 47

1. Capacité de prise de décision non


partagée avec d’autres
Ceci implique:
• Diriger l’utilisation
l utilisation des actifs dd’une
une autre entité ainsi que
l’accès à ceux ci, généralement en ayant le pouvoir d’arrêter
les politiques qui guident la manière avec laquelle sont utilisés
ces actifs dans les activités courantes.
courantes.

• Tenir les dirigeants de cette autre entité pour responsable de la


conduite de ces activités courantes,
courantes, y compris de l’utilisation
des actifs de cette entité,
entité généralement en ayant le pouvoir de
fixer, pour ces dirigeants, des objectifs à atteindre en matière
d’investissement, de financement et d’exploitation et de
déterminer, en conséquence, le mode d’intéressement de
l’équipe dirigeante responsable de l’exécution des directives de
la mère.
mère.
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 48

Page 24
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2. Capacité d’accroissement des bénéfices
et de limitation des pertes
Ceci n’implique pas pour la mère d’avoir:
• Un droit exclusif dans cet accroissement potentiel des
bénéfices, dans la mesure où les minoritaires, les bailleurs de
fonds et autres profitent également de la direction des
politiques opérationnelles et financières d’une filiale par sa
mère..
mère ..

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 49

2. Capacité d’accroissement des bénéfices


et de limitation des pertes (suite)

• Souvent la mère a l’opportunité d’accroître les bénéfices


générés par les activités d’une filiale en ayant un intérêt dans
les résultats nets et dans les capitaux propres de cette dernière.
dernière.

• Mais la possession d’un niveau minimum ou d’une nature


particulière de bénéfices n’est pas requise.
requise.

• Une mère peut,


peut aussi,
aussi accroître ces bénéfices par d’autres
moyens, par exemple, en mettant en œuvre des actions
conduisant à l’augmentation des revenus ou à l’économie de
charges à travers les synergies créées entre la filiale et la mère
ou les autres entités apparentées.
apparentées.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 50

Page 25
© Mohamed Neji Hergli
1. L’existence du contrôle exclusif

Art 461 CSC


Contrôle
juridique

NC 35.10
Contrôle
effectif ou de
fait
IAS 27.13
+
SIC-12

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 51

1. L’existence du contrôle exclusif

Contrôle
Contrôle
effectif ou de
juridique
fait

Contrôle de fait
Contrôle de droit
démontré

Contrôle Contrôle de fait


contractuel présumé

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 52

Page 26
© Mohamed Neji Hergli
1.1. Le contrôle juridique (1/1)

Définition:
Il y a contrôle juridique lorsque la partie contrôlante
dé i
détient un pouvoir
i inconditionnel
i di i l quii est exécutoire
é i
en droit.
droit.
Ce pouvoir inconditionnel découle soit:
soit:

 de la détention de la majorité des droits de vote


vote..

 d’un contrat ou d’un texte réglementaire.


réglementaire.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 53

1.1.1. Le contrôle de droit (1/3)

Textes de référence:
Article 461 du CSC
CSC::
Est considéré comme étant contrôlée par une autre
société, au sens du présent titre, toute société :
- dont une autre détient une fraction du capital lui
conférant la majorité du droit de vote
vote,,
-…
-…

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 54

Page 27
© Mohamed Neji Hergli
1.1.1. Le contrôle de droit (2/3)

Textes de référence:
NC 35.10

Le contrôle existe lorsque la société mère détient,


directement ou indirectement par l’intermédiaire de
filiales, plus de la moitié des droits de vote d’une
entité,, sauf si dans des circonstances exceptionnelles,
entité
il p
peut être clairement démontré q que cette détention
ne permet pas le contrôle.
contrôle.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 55

1.1.1. Le contrôle de droit (3/3)

Textes de référence:
IAS 27
27..13

Le contrôle est présumé exister lorsque la société


mère détient, directement ou indirectement par
l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits
de vote d’une entité
entité,, sauf si dans des circonstances
exceptionnelles, il peut être clairement démontré que
cette détention ne permet pas le contrôle.
contrôle.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 56

Page 28
© Mohamed Neji Hergli
1.1.2. Le contrôle Contractuel (1/8)
Le contrôle existe également lorsque la société
mère détenant la moitié ou moins des droits de
vote d’une entité, dispose :
(a) … ;
(b) du pouvoir de diriger les politiques financière et
opérationnelle de l’entité en vertu d’un texte réglementaire
ou d’un contrat ;
(c) ...
(d) …

Entités ad SIC-12
hoc

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 57

1.1.2. Le contrôle Contractuel (2/8)

Les entités ad hoc ou (Special Purpose Entities)


Entities)
C’est quoi ?
Ce sont des entités créées pour réaliser un objectif limité et
bien défini (par exemple, effectuer une location, des activités
de recherche et développement, ou une titrisation d’actifs
financiers).

Ces entités peuvent prendre la forme d’une société


commerciale,
i l d’une
d’ fid i d’une
fiducie, d’ société
ié é de
d personnes ou
d’une entité sans personnalité juridique.
juridique.

Ces entités fonctionnent souvent en « pilotage automatique ».

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 58

Page 29
© Mohamed Neji Hergli
Schéma descriptif de la 1ère opération de titrisation
lancée en Tunisie le 22/
22/05/
05/2006 par la BIAT
Société de gestion
« Tunisie Titrisation »

Prix de cession Prix de souscription

Cédant F.C.C
recouvreur « BIAT- Investisseurs
« BIAT » Crédimmo 1 »

Transfert des créances Émission de Parts

Débiteurs Dépositaire
-cédés « BIAT »
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 59

1.1.2. Le contrôle Contractuel (3/8)


Consolider les entités ad hoc!
Pourquoi ?
Le montage de nombreuses entités ad hoc est de nature à
rendre impossible la détermination de ll’existence
existence du contrôle
sur la base de la détention des droits de vote.
Enron a pu dissimuler la majeure partie de son endettement
et des risques réels, en profitant d’une disposition des US
GAAP qui permet de ne pas consolider une entité ad- ad-hoc dès
lors qu’un tiers (généralement un établissement financier)
possède une participation dans le capital représentant au
moins 3% de la valeur des actifs gérés par l’entité.
l’entité.

Deux raisons expliquent pourquoi il peut s’avérer impossible de


déterminer l’existence du contrôle sur la base de la détention des droits
de vote dans une entité ad hoc
hoc..
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 60

Page 30
© Mohamed Neji Hergli
1.1.2. Le contrôle Contractuel (4/8)
Consolider les entités ad hoc!
Pourquoi ? (Suite)
1. L’entité peut avoir une structure juridique caractérisée par
l’absence de droits de vote.
2. Des restrictions aux activités d’une entité ad hoc imposées
dans les documents qui la gouvernent ou en raison de liens
contractuels peuvent être significatives au point d’empêcher
les détenteurs des droits de vote de contrôler ll’entité
entité.
Dans le contexte d’une entité ad hoc, le contrôle peut exister
même dans des cas où une entité ne détient qu’une faible,
voire aucune,
aucune, part des capitaux propres de l’entité ad hoc
hoc..
(SIC--12
(SIC 12..09
09))
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 61

1.1.2. Le contrôle Contractuel (5/8)


Consolider les entités ad hoc!
Dans quelles circonstances ?
1. En substance, les activités de l’entité ad hoc sont menées
pour le compte de l’entité selon ses besoins opérationnels
spécifiques de façon à ce que l’entité obtienne des avantages
de l'activité de l’entité ad hoc ; [SIC
[SIC--12
12..10 (a)]
Exemples
• L’entité ad hoc est principalement destinée à procurer une source de
capitaux
it à long
l t
terme à une entité
tité ou un financement
fi t pour soutenir
t i
les opérations courantes principales ou centrales de l’entité ; ou
• l’entité ad hoc fournit des biens et des services de nature cohérente
avec les opérations courantes principales et centrales de l’entité, qui
sans l’existence de l’entité ad hoc, auraient dû être fournis par
l’entité elle
elle--même
même..
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 62

Page 31
© Mohamed Neji Hergli
1.1.2. Le contrôle Contractuel (6/8)
Consolider les entités ad hoc!
Dans quelles circonstances ? (Suite)
2. En substance, l’entité a les pouvoirs de décision pour
obtenir la majorité des avantages des activités de l’entité ad
hoc ou, en mettant en place un mécanisme « de pilotage
automatique », l’entité a délégué ces pouvoirs de
[SIC--12
décision;[SIC 12..10 (b)]
Exemples
• le pouvoir unilatéral de dissoudre une entité ad hoc ;
• le pouvoir de modifier les statuts ou le règlement intérieur de l’entité
ad hoc ; ou
• le pouvoir d'opposer son droit de veto aux propositions de
modifications des statuts ou du règlement intérieur de l’entité ad hoc
hoc..
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 63

1.1.2. Le contrôle Contractuel (7/8)


Consolider les entités ad hoc!
Dans quelles circonstances ? (Suite)
3. En substance, l’entité a le droit d’obtenir la majorité des
avantages de l’entité ad hoc et par conséquent peut être
exposée aux risques liés aux activités de l’entité ad hoc ;
[SIC--12
[SIC 12..10 (c)]
Exemples
• les droits à une majorité des avantages économiques distribués par
une entité sous la forme de flux nets de trésorerie futurs, de
bénéfices, d’actifs nets, ou autres avantages économiques ; ou
• les droits à une majorité des intérêts résiduels dans les distributions
résiduelles planifiées ou dans la liquidation de l’entité ad hoc
hoc..

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 64

Page 32
© Mohamed Neji Hergli
1.1.2. Le contrôle Contractuel (8/8)
Consolider les entités ad hoc!
Dans quelles circonstances ? (Suite)
44. En
E substance,
bt l’ tité conserve la
l’entité l majorité
j ité des
d risques
i
résiduels ou inhérents à la propriété relatifs à l’entité ad hoc
ou à ses actifs afin d’obtenir des avantages de ses
[SIC--12
activités.;[SIC 12..10 (d)]
Exemples
• les apporteurs de capitaux n’ont pas de part d’intérêt significative
dans les actifs
f nets sous-
sous-jjacents de l’entité ad hoc ;
• les apporteurs de capitaux n’ont pas de droit sur les avantages
économiques futurs de l’entité ad hoc ;
• les apporteurs de capitaux ne sont pas, véritablement, exposés aux
risques inhérents aux actifs nets sous-
sous-jacents ou aux opérations de
l’entité ad hoc .
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 65

1.2. Le contrôle effectif (1/1)

Définition:

Il y a contrôle effectif lorsqu’il


lorsqu il est exercé en vertu
d’un droit autre qu’un droit inconditionnel légal.
légal.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 66

Page 33
© Mohamed Neji Hergli
1.2.1. Le contrôle de fait présumé (1/1)

Il est établi sur la base de la possession d’une minorité


importante des droits de vote sans qu’une partie ou un
groupe organisé de parties ne détienne une forte
participation
participation.
ti i ti .

Textes de référence:
Art 461 du CSC & NC 35.
35.10
Le contrôle est présumé exister, dès lors qu’une
entreprise détient directement ou indirectement 40%
40%
au moins des droits de vote dans une autre entreprise,
et qu’aucun autre associé n’y détienne une fraction
supérieure à la sienne.
sienne.
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 67

1.2.2. Le contrôle de fait démontré (1/13)


Il est établi sur la base de certaines présomptions
générales autres que la détention d’une minorité
importante des droits de vote.
vote.
Textes de référence:
Art 461 du CSC
Est considéré comme étant contrôlée par une autre société, au
sens du présent titre, toute société :
-…
- ou dont une autre société y détient la majorité des droits de
vote,, seule ou en vertu d'un accord conclu avec d'autres
vote
associés,,
associés
- ou dont une autre société y détermine, en fait
fait,, les décisions
prises par les assemblées générales, en vertu des droits de vote
dont elle dispose en fait
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 68

Page 34
© Mohamed Neji Hergli
1.2.2. Le contrôle de fait démontré (2/13)
NC 35.
35.10 & IAS 27
27..13
Le contrôle existe également lorsque la société mère
détenant la moitié ou moins des droits de vote d’une entité,
dispose
p :
(a) du pouvoir sur plus de la moitié des droits de vote en vertu
d’un accord avec d’autres investisseurs ;
(b) ….
(c) du pouvoir de nommer ou de révoquer la majorité des
membres du conseil d’administration ou de l’organe de
direction équivalent,
q , si le contrôle de l’entité est exercé ppar
ce conseil ou cet organe ; ou
(d) du pouvoir de réunir la majorité des droits de vote dans les
réunions du conseil d’administration ou de l’organe de
direction équivalent, si le contrôle de l’entité est exercé par
ce conseil ou cet organe
organe..
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 69

1.2.2. Le contrôle de fait démontré (3/13)

Les accords conclus avec d’autres


investisseurs peuvent avoir pour
origine des contrats de portage ferme
ferme,,
des conventions de vote
vote,,…

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 70

Page 35
© Mohamed Neji Hergli
1.2.2. Le contrôle de fait démontré (4/13)

Conventions de portage ferme

Demande de financement Établissement


É i
Société
financier

Accord de financement
participation sous forme de participation

Promoteur Convention de
rétrocession

Signature d ’une chaîne


d ’effets
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 71

Exemple
• La société « M » forme avec ses deux filiales actuelles
« F1 » et « F2 » un groupe touristique de renom qui
compte se lancer dans le tourisme sanitaire en projetant
la création d’une unité de thalassothérapie
thalassothérapie..
• La structure actuelle du groupe « M-F1-F2 » se
présente comme suit :

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 72

Page 36
© Mohamed Neji Hergli
Exemple

80% 60%

30%
F1 F2

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 73

Exemple
• La souscription et la libération du capital de la société
« T » ayant pour objet l’exploitation de l’unité de
thalassothérapie (30.000 actions de VN égale à 100
DT)) ont été
é é réalisées
é l é le l 1er novembre
b 2006, sur la l base
b
de la composition suivante :

Nombre
d’actions
M 6 000
F1 3 000
F2 3 000
SICAR 6 000
Autres 12 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 74

Page 37
© Mohamed Neji Hergli
Exemple
• La participation de la SICAR au capital de la société « T » a
fait l’objet d’un contrat de portage ferme prévoyant la
rétrocession des actions en bloc à la société mère « M » 3 ans
après la libération intégrale moyennant un prix ferme de
798.
798
98.600 DT calculé
l lé sur lal base
b d' taux de
d'un d rémunération
é é d
de
10%
10 %. Les clauses contractuelles permettent à « M » de jouir
des prérogatives essentielles attachées aux actions.
actions.
• Au 31 décembre 2006,2006, le compte « titres de participations de
M dans T » ouvert sur les livres de la société mère accuse un
solde débiteur de 600.
600.000 DTDT..
T.A.F :
1 Que
1. Q pensez vous du d traitement
i comptable
bl réservé
é é par « M » à
sa participation au capital de « T » ?
2. Déterminer les pourcentage » de contrôle et d’intérêt de
« M » dans « T » ?

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 75

Solution
• En s’appuyant sur la substance économique de
l’opération de portage, et par référence à la
convention comptable de base de prééminence du
fond
f d sur la l forme,
f l société
la é é « M » contrôle ôl les
l
avantages économiques procurés par la
participation de la Banque au capital de « T ».
• En outre, l’engagement de rachat des actions établit
une relation de "créancier
créancier--débiteur
débiteur"" entre la Banque
et la société « M ».
• Ainsi
Ai i lesl é it
écritures d redressement
de d t devant
d t être
êt
passées dans les livres de « M » pour traiter les
conséquences de la convention de portage se
présentent au 31 décembre 2006 comme suit :

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 76

Page 38
© Mohamed Neji Hergli
Solution
(B) Titres de Participation de M dans T 600.000

((B)) Dettes sur Financement en portage


p g 600.000

(G) Charges financières (*) 9.607

(B) Dettes sur Financement en portage 9.607

(*) 9.607 = 600.000x(1+10%)2/12-600.000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 77

Solution
• S’agissant d’un contrat de portage ferme, en vertu duquel les
prérogatives essentielles attachées aux actions bénéficieront
à « M » et notamment l’exercice des droits de vote, le
g de contrôle de « M » dans « T » est de 60% et
ppourcentage
est déterminé comme suit :

80% 60% En portage

20%+20%
30%
F1 F2

10% 10%
T
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 78

Page 39
© Mohamed Neji Hergli
Solution
• Lorsque des droits de vote potentiels existent, les
pourcentages d’intérêts attribuées à la société mère et aux
intérêts minoritaires sont déterminées sur la base des
ppourcentages
g de pparticipation
p actuels et ne reflètent
f ppas
l’exercice ou la conversion possibles des droits de vote
potentiels. (IAS 27.23)
• Une entreprise peut, en substance, détenir un pourcentage
d’intérêt actuel lorsque, par exemple, elle vend et s’engage
simultanément à racheter l’accès aux avantages
économiques associés à un pourcentage d’intérêt, mais n’en
perd pas le contrôle. Dans ce cas, la proportion affectée doit
être déterminée en tenant compte de l’exercice éventuel des
droits de vote potentiels et autres instruments dérivés qui, en
substance, lui donnent actuellement accès aux avantages
économiques associés au pourcentage d’intérêt. (IAS 27.IG6)

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 79

Solution
• Le pourcentage d’intérêt de « M » dans « T », il s’élève à
56,,4% et est déterminé comme suit :
56

Direct 20%
En portage 20%
Par l’intermédiaire de F1 8%
Par l’intermédiaire de F2 6%
Par l’intermédiaire de F1 et de F2 (80%x30%x10%) 2,4%

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 80

Page 40
© Mohamed Neji Hergli
1.2.2. Le contrôle de fait démontré (5/13)

Les conventions de vote:


Les conventions de vote instaurent un transfert des voix
ppossédées ppar une ppersonne à une autre cocontractante.
cocontractante.

Elles permettent de régler par anticipation le


comportement des actionnaires et peuvent ainsi favoriser
une évolution harmonieuse des sociétés.
sociétés.

En l'absence de texte législatif ou réglementaire autorisant


spécialement ou, à l'inverse, interdisant les engagements
de vote,
vote, la jurisprudence a progressivement tracé les
contours à l'intérieur desquels ils doivent être tenus pour
valides.. Ils se ramènent à quatre conditions cumulatives :
valides

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 81

1.2.2. Le contrôle de fait démontré (6/13


13))

Les conventions de vote:


(a) L'engagement ne doit pas priver irrévocablement
l'actionnaire de toute ppossibilité d'intervention dans la vie
de la société ;

(b) L'engagement ne doit pas porter atteinte à l'intérêt


social;;
social

(c) II ne doit pas enfreindre les règles d'ordre public


régissant le fonctionnement des sociétés;
sociétés;

(d) II doit être exempt de toute fraude

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 82

Page 41
© Mohamed Neji Hergli
1.2.2. Le contrôle de fait démontré (7/13)
Par ailleurs, il est précisé, au niveau de l’IAS 27
27..14
14,, que
l’appréciation du contrôle ne doit pas se limiter aux droits
de vote existants.
existants. Il faut prendre également en compte les
droits de vote potentiels actuellement exerçables ou
convertibles découlant, par exemple
exemple,, des options d’achat
d’actions, des obligations convertibles en actions
ordinaires,…
ordinaires, …

Seuls, les droits de vote potentiels actuellement exerçables


ou convertibles doivent être considérés.
considérés. Ceux qui ne
pourront être
ê exercés é ou convertisi qu’à
’à une date
d f
future et
ceux dont l’exercice ou la conversion est subordonné à la
survenance d’un événement particulier ne doivent pas être
pris en compte.
compte.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 83

1.2.2. Le contrôle de fait démontré (8/13)

Pour apprécier si les droits de vote potentiels contribuent


à constituer le contrôle, l’entité examine tous les faits et
circonstances (et notamment les conditions d’exercice des
droits de vote potentiels et de tous autres accords
contractuels, considérés individuellement ou
conjointement) qui affectent les droits de vote potentiels,
potentiels, à
l’exception des intentions de la direction et de la capacité
financière d’exercice ou de conversion.
conversion. (IAS 27
27..15
15))

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 84

Page 42
© Mohamed Neji Hergli
1.2.2. Le contrôle de fait démontré (9/13)
Il est important de distinguer la possibilité de prendre le
contrôle d’une entité à une date quelconque dans l’avenir et
le contrôle effectif, d’où la notion d’ « actuellement
exerçables ou convertibles » qui suppose les considérations
suivantes :
(a) La capacité d’exercer l’option doit être unilatérale et ne pas
dépendre d’événements futurs incertains ou de décisions
prises par des tiers ;
(b) Le contrôle est un pouvoir d’exclusion;
d’exclusion; pour qu’une entité
exerce un contrôle effectif sur une autre par le biais d’une
option,
p , il doit être clair qqu’aucune autre entité ne la contrôle

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 85

1.2.2. Le contrôle de fait démontré (10/13)


• Exemple 1: La société « F » a deux gros actionnaires
actionnaires:: A
qui détient 60%
60% des actions et B qui détient 39%
39%. Mais il
existe aussi des obligations qui peuvent à tout moment
être converties contre des actions « F ». B ppossède
certaines de ces obligations.
obligations. Si toutes les obligations
convertibles émises par « F » étaient converties, le
pourcentage des droits de vote de B passerait à 55
55%%.

En détenant 60% des droits de votes actuels, C’est A qui


contrôle, a priori, F.

Mais en considérant les droits de votes potentiels, C’est B qui


contrôle, en substance, F puisque son pourcentage des droits de
vote remonterait à 55%.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 86

Page 43
© Mohamed Neji Hergli
1.2.2. Le contrôle de fait démontré (11/13)
• Exemple 2: Le capital de la société « X » est détenu par
deux gros actionnaires C et D qui détiennent
respectivement 40%
40% et 25%
25% des droits de vote.
vote. Mais D
ppossède également
g un certain nombre d’options
p sur
actions qui, si elles étaient exercées, feraient passer le
pourcentage de droits de vote de D à 52
52%%.

Le contrôle appartient donc à D, pas à C.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 87

1.2.2. Le contrôle de fait démontré (12/13)


• Exemple 3: Les Entreprises A, B et C détiennent chacune 3333%% des
actions ordinaires assorties de droits de vote aux assemblées
générales d’actionnaires de l’Entreprise D. Chacune des
Entreprises A, B et C est en droit de nommer deux
administrateurs
d i it t pour siéger
ié au conseil il de
d l’Entreprise
l’E t i D.
L’Entreprise A possède également des options d’achat exerçables
à tout moment à un prix fixé et qui, si elles étaient exercées, lui
donneraient tous les droits de vote dans l’Entreprise D. La
direction de l’Entreprise A n’a pas l’intention d’exercer les
options d’achat même si les Entreprises B et C ne votent pas dans
le même sens qu’elle.
qu’elle.
L’existence de droits de vote potentiels, ainsi que les autres
facteurs décrits dans IAS 27.13 sont considérés et il est établi
que l’Entreprise A contrôle l’Entreprise D. L’intention de la
Direction de l’Entreprise A n’influe pas sur l’appréciation.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 88

Page 44
© Mohamed Neji Hergli
1.2.2. Le contrôle de fait démontré (13/13)
• Exemple 4: Les Entreprises A et B détiennent respectivement 55 55%
% et
45%
45 % des actions ordinaires assorties de droits de vote aux assemblées
générales d’actionnaires de l’Entreprise C. L’Entreprise B détient
également des obligations convertibles en actions ordinaires de
l’Entreprise C. L’emprunt peut être converti, à tout moment, à un prix
important comparé à l’actif
important, l actif net de l’Entreprise
l Entreprise B et sa conversion
imposerait à l’Entreprise B d’emprunter des fonds supplémentaires pour
effectuer le paiement.
paiement. Si elle convertissait ces instruments, l’Entreprise
B recevrait 70%
70% des droits de vote et la part d’intérêt de l’Entreprise A
serait ramenée à 30
30%%.
Bien que les obligations soient convertibles à un prix important, le prix
n’est pas à ce point important que la possibilité de conversion soit faible.
L’emprunt
p est actuellement convertible et le mécanisme de conversion
donne à l’Entreprise B le pouvoir de fixer les politiques opérationnelle et
financière de l’Entreprise C. L’existence de droits de vote potentiels,
ainsi que les autres facteurs décrits dans IAS 27.13 sont considérés et il
est établi que l’Entreprise B, (mais pas l’entreprise A) contrôle
l’Entreprise C. La capacité financière de l’Entreprise B à payer le prix
de conversion n’influe pas sur l’appréciation.
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 89

2. L’existence du contrôle Conjoint


Le contrôle conjoint est le partage d’une activité
économique en vertu d’un accord contractuel
contractuel.. Il n’existe
que lorsque les décisions stratégiques financières et
opérationnelles correspondant à l’activité imposent le
consentement unanime des pparties ppartageant
g le contrôle
(les coentrepreneurs)
coentrepreneurs)..

NC 37.06 Partage de contrôle

+
IAS 31.10
Accord contractuel

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 90

Page 45
© Mohamed Neji Hergli
2.1. Le partage du contrôle (1/1)

Le contrôle partagé d’une activité économique est dit


conjoint lorsqu’il est exercé collégialement
collégialement..

Cela suppose que:


• Toutes les décisions financières et opérationnelles considérées
comme stratégiques nécessitent l’accord unanime des associés.
associés.

• Aucun des coco--entrepreneurs pris individuellement n’est en


mesure de contrôler unilatéralement l’activité
l’activité..
Ce qui implique:
• Forcément, l’existence d’un nombre limité de co
co--
entrepreneurs ( 2 ou 3);

• Mais pas forcément , un partage égalitaire des droits de vote


vote..
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 91

2.2. L’accord contractuel (1/3)

L’existence d’un accord contractuel précisant les modalités


d’exercice du contrôle est indispensable pour caractériser un
contrôle
ôl conjoint.
conjoint
j i .

En l’absence d’un accord contractuel, une participation


minoritaire sera, en effet, présumée ne conférer au mieux
qu’une "influence notable
notable"".

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 92

Page 46
© Mohamed Neji Hergli
2.2. L’accord contractuel (2/3)

Comment le prouver?
La preuve de l’accord contractuel peut être apportée de
différentes
ff façons:: ((NC 37
ffaçons 37..06 & IAS 31.
31.10
10))

Par exemple:

• par un contrat conclu entre les coentrepreneurs


coentrepreneurs;;

• par un procès verbal de discussions entre les


coentrepreneurs;;
coentrepreneurs

• Par l’incorporation de cet accord dans les statuts ou dans


les règlements de la E.C.C .
Quelle qu’en soit la forme, l’accord contractuel est
généralement constaté par écrit.
écrit.
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 93

2.2. L’accord contractuel (3/3)

De quoi traite-
traite-t-il?
L’accord contractuel traite des questions telles que:
que: (NC 37
37..06
& IAS 31.
31.10
10))
a) l’activité, la durée et les obligations de communication
financière de la E.C.C ;

b) la désignation des membres du conseil d’administration


ou d’un autre organe de direction similaire de la E.C.C
et les droits de vote des coentrepreneurs ;

c) les apports en capital des coentrepreneurs ; et


d) le partage entre les coentrepreneurs de la production,
des produits, charges ou résultats de la E.C.C.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 94

Page 47
© Mohamed Neji Hergli
3. L’existence de l’influence notable
L’influence notable est le pouvoir de participer aux
L’influence
décisions de politique financière et opérationnelle de
l’entreprise détenue, sans toutefois exercer un contrôle ou
un contrôle conjoint sur ces politiques
politiques..

Présomption
NC 36.04 basée sur le%
des droits de
vote
+
IAS 28.06 Identification
de certaines
situations
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 95

3.1. La présomption d’influence notable (1/1)


Un investisseur est présumé exercer une influence notable
lorsqu’il détient, directement ou indirectement à travers ses
filiales, 20%
20% au moins des droits de vote, sauf à démontrer le
contraire..
contraire
C quii implique
Ce i li que:
• L’investisseur détenant moins de 20% 20% des droits de vote est
présumé ne pas avoir d’influence notable sauf à démontrer le
contraire..
contraire
• Le seuil de 20%
20% n’a qu’un caractère indicatif, l’existence ou
l’absence d’influence notable pouvant être établie
indépendamment du pourcentage des droits de vote vote..
• En se basant sur le pourcentage de contrôle, il faut considérer
les droits de vote potentiels exerçables ou convertibles
convertibles..
• La présence d’une participation importante ou majoritaire par
un investisseur n’empêche pas forcément l’exercice d’une
influence notable par d’autres
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration
96

Page 48
© Mohamed Neji Hergli
3.2. La mise en évidence de l’existence de l’influence notable (1/1)

L’existence de l’influence notable d’un investisseur est


habituellement mise en évidence par une ou plusieurs des
situations suivantes :(NC 36
36..05 & IAS 28
28..07
07))
a)) Représentation
R é i au Conseil
C il d’administration
d’ d i i i ou à l’organe
l’
de direction équivalent de l’entreprise détenue ;
b) Participation au processus d’élaboration des politiques, et
notamment participation aux décisions relatives aux
dividendes et autres distributions ;

c) Transactions significatives entre ll’investisseur


investisseur et
l’entreprise détenue ;
d) Échange de personnels dirigeants ; ou
e) Fourniture d’informations techniques essentielles.
essentielles.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 97

LES EXCLUSIONS DU PERIMETRE DE


CONSOLIDATION

1- L’exclusion des filiales


2- L’exclusion des entités contrôlées
conjointement
3- L’exclusion des entreprises
p associées

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 98

Page 49
© Mohamed Neji Hergli
1. L’exclusion des filiales dans le SCE
Une filiale est exclue du périmètre:
Lorsqu’il y a perte de contrôle.

Lorsque, malgré son existence, le contrôle est :


destiné à être temporaire.
fortement limité.

En revanche,, une filiale


f n’est pas
p
exclue du périmètre, au motif que:
Ses activités sont dissemblables de celles des
autres entités du groupe.
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 99

2. L’exclusion des ECC dans le SCE

L’I.P ne sera pas appliquée dans les états


L’I.
financiers consolidés, pour le traitement
d’une ECC
ECC::
Lorsqu’il y a perte de contrôle conjoint.

Lorsque, malgré son existence, le contrôle


conjoint
j i est :
destiné à être temporaire.
fortement limité.
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 100

Page 50
© Mohamed Neji Hergli
3. L’exclusion des entreprises associées dans le SCE

La M.E ne sera pas appliquée dans les


états financiers consolidés, pour le
traitement
t it t d’une
d’ entreprise
t i associée
associée:
ié :
Lorsqu’il y a perte de l’influence notable.

Lorsque, malgré son existence, l’influence


notable est :
destinée à être temporaire.
fortement limitée.
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 101

1.2. La "dominance temporaire" dans le SCE (1/1)

Une participation n’est réputée conférer qu’une dominance


(Contrôle, contrôle conjoint ou influence notable)
temporaire lorsqu’elle est acquise et détenue dans l’unique
pperspective
p de sa sortie ultérieure dans un avenir pproche,,
c’est--à-dire
c’est dire::

a) La participation (dans une filiale, dans une entité


contrôlée conjointement ou dans une entreprise associée)
est acquise et détenue exclusivement en vue de sa cession
dans un délai de douze mois et;
et;
b) La direction recherche activement un acquéreur;
acquéreur;
Précisions apportées par l’amendement des normes IAS 27
27,,
IAS 28 et IAS 31 tel qu’intervenu en décembre 2003
2003..

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 102

Page 51
© Mohamed Neji Hergli
1.3. La "dominance fortement limitée" dans le SCE (1/1)

- Le contrôle exercé sur une filiale;


filiale;
- Le contrôle conjoint exercé sur une ECC
ECC;; ou
- L’influence
L’i fl notable
bl exercée
é sur une entreprise
i associée

… est réputé(e) être fortement limité(e) lorsque la filiale


filiale,,
l’ECC
l’ ECC ou l’entreprise
l’entreprise associée est soumise à des restrictions
durables et fortes qui limitent de façon importante sa
capacité à transférer des fonds à l’investisseur (mère,
coentrepreneur ou investisseur dans une entreprise
associée)..
associée)

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 103

1. L’exclusion des filiales en IFRS

Une filiale est exclue du périmètre:


Lorsqu’il y a perte de contrôle.

En revanche, une filiale n’est pas


exclue du périmètre, au motif que:

L’investisseur est un organisme


g de capital-
p
risque, un fonds commun, une forme de trust ou
une entité similaire.
Ses activités sont dissemblables de celles des
autres entités du groupe.
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 104

Page 52
© Mohamed Neji Hergli
1.1. La perte de contrôle (1/2)
Une société mère perd le contrôle quand elle perd, pour une
entité détenue, le pouvoir d’en diriger les politiques
financières et opérationnelles en vue de l’obtention des
avantages
g dégagés
g g ppar ses activités.
activités.
Dans quelles circonstances peut intervenir la perte de contrôle?

Par exemple:
• Lorsque la perte de contrôle coïncide avec un changement
dans le niveau absolu ou relatif de participation.
participation.
• Lorsqu’une filiale est soumise au contrôle d’un
gouvernement, d’un tribunal, d’un administrateur judiciaire
ou d’une autorité de réglementation.
réglementation.
• Lorsqu’un accord contractuel a été conclu
conclu..
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 105

1.1. La perte de contrôle (2/2)

Toutefois, ces circonstances ne sont pas suffisantes,


suffisantes, par elles
mêmes, pour justifier l’exclusion d’une filiale, lorsque le
contrôle se poursuit
poursuit..

Le contrôle doit avoir disparu pour que l’exclusion


intervienne..
intervienne

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 106

Page 53
© Mohamed Neji Hergli
2. L’exclusion des ECC en IFRS
L’I.P ou la M.E ne sera pas appliquée
L’I.
dans les états financiers consolidés, pour
le traitement dd’une
une ECC
ECC::
Lorsqu’il y a perte de contrôle conjoint.

La participation est classée comme détenue en


vue de la vente selon IFRS 5 ;

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 107

3. L’exclusion des entreprises associées


La M.E ne sera pas appliquée dans les
états financiers consolidés, pour le
traitement dd’une
une entreprise associée
associée::
Lorsqu’il y a perte de l’influence notable.

La participation est classée comme détenue en


vue de la vente selon IFRS 5 ;

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 108

Page 54
© Mohamed Neji Hergli
CALCUL DES POURCENTAGES DE CONTRÔLE
ET DISTINCTION DU POURCENTAGE
D’INTÉRÊTS

- Notion de pourcentage de contrôle

- Notion de pourcentage d’intérêt

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 109

LE POURCENTAGE DE CONTROLE

• Il mesure l’aptitude du groupe à déterminer ou à influencer


l décisions
les dé i i d
dans l assemblées
les blé générales
é é l des
d sociétés.
sociétés
iété .

• Il exprime la part des droits de vote pouvant être exercés


par le groupe.
groupe.

• Il est déterminé en faisant la somme de tous les droits de


vote pouvant être exercés par la société mère directement ou
i di t
indirectementt via
i des
d entités
tité sous contrôle
t ôl exclusif
l if (filiales).
(fili l ).
(filiales)

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 110

Page 55
© Mohamed Neji Hergli
Pourcentage de contrôle : situations particulières (1/4)

Le pourcentage de contrôle sera différent du pourcentage


d’actions détenues par rapport à l’ensemble du capital dans
les cas suivants
suivants::

• Existence d’actions à dividendes prioritaires sans droit de


vote..
vote
• Détention, par la cible, de ses propres actions .
• Détention de certificats de droits de vote.
vote.
• Existence
E i d droits
de d i d vote potentiels
de i l exerçables
bl ou
convertibles

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 111

Pourcentage de contrôle : situations particulières (2/4)

• Exemple 1: Une société « M » détient 35% 35% des actions


d’une société « A » dont 3030%
% du capital est constitué par
des ADP sans droit de vote
vote;; les actions de M sont des
actions ordinaires à droit de vote simple .

Pour calculer le pourcentage de contrôle de la société "M" dans


la société "A" il suffit de comparer les 35% détenus par "M"
par rapport aux actions ayant un droit de vote dans la société
"A" c’est à dire 70% (100% - 30% ).

% de contrôle = [35% / 70%] = 50%

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 112

Page 56
© Mohamed Neji Hergli
Pourcentage de contrôle : situations particulières (3/4)

• Exemple 3: Une société « M » détient 35% 35% des actions


d’une société «A »; le capital de la société « A » est
représenté
p en totalité ppar des actions ordinaires et qque
cette dernière détenait 10%
10% de ses propres actions
actions..

Pour calculer le pourcentage de contrôle de la société "M" dans


la société "A" il suffit de comparer les 35% détenus par "M"
par rapport aux actions ayant un droit de vote dans la société
"A" c’est à dire 90% (100% - 10% ).

Le pourcentage de contrôle de la société « M » dans le la société


« A » est égal à : 35% / 90% = 38,88%.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 113

Pourcentage de contrôle : situations particulières (4/4)

• Exemple 3: Une société « M » détient 40% 40% des actions


d’une société «A» . Elles ouvrent toutes un droit de vote
double.. 50
double 50%% de toutes les actions « A » sont à vote double
double..

Pour calculer le pourcentage de contrôle de la société "M" dans


la société "A" il suffit de comparer les droits de vote détenus
par "M" 80% (40% x 2) par rapport au nombre des droits de
vote dans la société "A" c’est à dire 150% (50% + 50% x 2 ).

Le pourcentage de contrôle de la société « M » dans le la société


« A » est égal à : 80% / 150% = 53,33%.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 114

Page 57
© Mohamed Neji Hergli
Modalités de décompte des droits de vote
Pour chaque entité sous contrôle exclusif détentrice de droits
de vote, et pour l’entreprise consolidante, il est procédé au
cumul des :

• Droits de vote attachés aux actions ordinaires détenues


détenues;;
• Certificats de droit de vote crées lors de l’émission de
certificats d’investissement
• Droits de vote double attachés à certains titres.
titres.
• Droits
D i de d vote potentiels
i l exerçables
bl ou convertibles
ibl

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 11


5

Modalités de décompte des droits de vote :


Cas particuliers

• Les liaisons indirectes par chaîne unique


unique..
• Les liaisons directes ou indirectes par plusieurs chaînes
• Liaisons réciproques avec la société mère ou entre
sociétés sous contrôle exclusif et sociétés sous influence
notable
• Liaisons circulaires

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 116

Page 58
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1. Liaison indirecte par chaîne unique (1/2)
Toutes les entreprises de la chaîne doivent être sous contrôle
exclusif..
exclusif

M Pourcentage de droits de vote

51%
Dans A : Direct 51%
A

70%
Dans B : Par A 70%
B

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 117

1. Liaison indirecte par chaîne unique (2/2)

Pourcentage de droits de vote


M
30%
Dans A : 30% (1) (1) Vérifier que les autres critères
non basés sur ce pourcentage ne
permettent pas d’établir un
A contrôle exclusif de M sur A et
donc également sur B.

70%
Dans B : 0% (rupture en A)
B

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 118

Page 59
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2. Liaison directe ou indirecte par plusieurs chaînes (1/2)

M M M
60% 60% 60%

20% 60% 40%

A A A

60% 40% 30%


B B B
Contrôle exclusif de B

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 119

2. Liaison directe ou indirecte par plusieurs chaînes (2/2)

M M

60% 30%

20% 30%
A A
20% 30%

B B
Influence notable sur B

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 120

Page 60
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3. Liaisons réciproques
réciproques-- Régime juridique (1/5)
Cadre de référence:

A i l 466
Article Sociétés par Sociétés par
actions actions

Sociétés
Articles 467 Sociétés par
autres que
& 468 actions
par actions

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 121

3. Liaisons réciproques
réciproques-- Régime juridique (2/5)
Article 466 du CSC:

SA1 SA1 SA1

40% 8%
20% 0% 30% 30%
A défaut
d’accord
SA2 doit Aliéner Aliéner
céder les 8% 20% 20%

SA2 SA2 SA2

Situation 1 Situation 2 Situation 3


Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 122

Page 61
© Mohamed Neji Hergli
3. Liaisons réciproques
réciproques-- Régime juridique (3/5)
Article 467 du CSC: Participation SA>10%

SA

20% 5%

Aliéner
l’investissement

SARL

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 123

3. Liaisons réciproques
réciproques-- Régime juridique (4/5)
Article 468 du CSC: Participation SA ≤ 10%

SA SA

8% 10% 8% 12%

Aliéner 2%

SARL SARL

Situation 1 Situation 2
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 124

Page 62
© Mohamed Neji Hergli
3. Liaisons réciproques
réciproques-- Régime juridique (5/5)
Article 469 du CSC

M SA

Actions
d’autocontrôle
60% 20% qui sont privées
du droit de vote

F1 F2
70%

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 125

3. Liaison réciproque avec la société mère

• Il n’est pas tenu compte des titres de la société mère détenus par la
société concernée.
concernée.

43% 8% Pourcentage de droit de vote dans B : 43%

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 126

Page 63
© Mohamed Neji Hergli
4. Liaisons réciproques n’impliquant pas la société mère (1/3)

Il faut rechercher les droits de vote pouvant être utilisés lors


d’une assemblé générale des sociétés concernées
concernées..

M M M
65% 75%
65% 40% 65% 43%

35% 8% 8%
A B A B A B
25% 12% 8%
Liaison n° 1 Liaison n°2 Liaison n°3

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 127

4. Liaisons réciproques n’impliquant pas la société mère (2/3)

Pourcentage de droits de vote dans A :

Liaison n°
n° 1 Liaison n°
n° 2 Liaison n°
n° 3
Direct 65% 65% 65%
Par B 35% 8%(1) 8%(1)
Total 100% 73% 73%

(1) Car M contrôle B grâce à la participation complémentaire de A dans B

Il s’agit d’un contrôle exclusif.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 128

Page 64
© Mohamed Neji Hergli
4. Liaisons réciproques n’impliquant pas la société mère (3/3)

Pourcentage de droits de vote dans B :

Liaison n
n°°1 Liaison n
n°°2 Liaison n
n°°3

Direct 75% 40% 43%

Par A 25% 12%(1) 8%(1)


Total 100% 52% 51%

(1) Car M contrôle A

Il s’agit d’un contrôle exclusif

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 129

5. Liaisons circulaires (1/2)

M
Pourcentage
g de droits de vote
70%
0%
Direct 70%
A Dans A 70%
Par C 0%
60% 30%
Dans B Par A 60%

B C Dans C Par B 60%


60%

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 130

Page 65
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5. Liaisons circulaires (2/2)

M Pourcentage de droits de vote


70% Direct 70%
Dans A 70%
A SARL Par C 0% (rupture en B)

40% 30% Dans B Par A 40%

Dans C Par B 0% ( rupture en B)


B 60%
C

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 131

Notion de pourcentage d’intérêts et


modalités pratiques de sa détermination

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 132

Page 66
© Mohamed Neji Hergli
Pourcentage d’intérêts: Essai de définition

• Ni les normes tunisiennes ni les IFRS n’apportent


une définition explicite à la notion de pourcentage
d’intérêts..
d’intérêts

• Toutefois, la définition des intérêts minoritaires


(NC 35
35..4 & IAS 27
27..04)
04) et celle de la part du groupe
dans une entreprise associée (IAS 28. 28.21)
21)
permettent d
d’en
en déduire une
une..

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 133

Pourcentage d’intérêts: Essai de définition (suite)


• Les intérêts minoritaires sont la quote-
quote-part dans les
résultats nets et dans les capitaux propres d’une
filiale, attribuable aux intérêts qui ne sont détenus
par la mère
mère,, ni directement
directement,, ni indirectement par
l’intermédiaire des filiales.
filiales. (NC 35.
35.04 & IAS 27
27..04)
04)

• La part d’un groupe dans une entreprise associée


est l’agrégation des participations dans cette
entreprise associée détenues par la société mère et
ses filiales
filiales.. Pour cet objectif les participations
détenues par les autres entreprises associées ou
E.C.Cs du groupe sont ignorées
ignorées.. (IAS 28.
28.21 )

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 134

Page 67
© Mohamed Neji Hergli
Pourcentage d’intérêts: Essai de définition (suite)

• Le pourcentage d’intérêts représente la quote-quote-part


dans les résultats nets et dans les capitaux
p propres
p p
d’une entreprise consolidée (filiale, entreprise
associée ou co
co--entreprise)
entreprise),, attribuable aux intérêts
qui sont détenus par la mère mère,, directement, ou
indirectement par l’intermédiaire des filiales.
filiales.
• En d’autres termestermes,, les pourcentages de
participation détenus indirectement par les
entreprises associées et les co co--entreprises ne sont
pas pris en compte dans la détermination des
pourcentages d’intérêts du groupe
groupe..

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 135

Distinction entre pourcentage d’intérêts et


pourcentage de contrôle
• Le pourcentage d’intérêts
d’intérêts,, est une notion
financière qui sert à partager les capitaux
propres entre
t lel groupe ett les
l minoritaires
minoritaires.
i it i .

• Le pourcentage de contrôle
contrôle,, ou pourcentage de
droits de vote traduit le lien de dépendance entre
la société mère et chaque société dont elle détient,
directement ou indirectement des titres.
titres. Il sert à
déterminer la nature du lien de chaque société
avec la mère, et en conséquence la méthode de
consolidation..
consolidation

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 136

Page 68
© Mohamed Neji Hergli
Nature des titres à prendre en compte dans la
détermination du pourcentage d’intérêts
 Les titres à prendre en compte sont ceux qui expriment la part
de capital détenue dans la société à consolider,c’est-
consolider,c’est
consolider,c est-à-dire
dire::

les titres de capital émis par les sociétés par action ( y


compris les ADP, et certificats d’investissement)
d’investissement)..

les parts sociales dans les autres types de sociétés.


sociétés.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 137

Modalités pratiques de calcul : cas particuliers

Les liaisons indirectes par chaîne unique.


Les liaisons directes ou indirectes par plusieurs
chaînes.
Liaisons réciproques.
Liaisons circulaires.
Liaisons croisées.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 138

Page 69
© Mohamed Neji Hergli
1. Liaison indirecte par chaîne unique
 Le pourcentage d’intérêts dans l’entreprise consolidée est
obtenu en multipliant le pourcentage de participation au
capital de chaque entreprise constituant la chaîne
chaîne..

M
60%

40%

B Le pourcentage d’intérêts de M dans B (60% X40%) = 24%

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 139

2. Liaison indirecte par plusieurs chaînes


 Le pourcentage d’intérêts de l’entreprise consolidante
dans l’entreprise consolidée est obtenu comme suit :

 Pour chaque chaîne (non interrompue par


l’existence d’entreprises associées et/ou de co
co--
entreprise),, on multiplie le pourcentage de
entreprise)
participation de chaque entreprise constituant la
chaîne..
chaîne
 Puis on additionne les pourcentages ainsi obtenus
pour chaque chaîne.
chaîne.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 140

Page 70
© Mohamed Neji Hergli
Liaison indirecte par plusieurs chaînes
Exemple 1:

80%
M

70%
B « B » est une filiale

A 40%

30%
C « C » est une ffiliale

D
10% % d’intérêt de M dans D :
(70% X30% )+( 80% X 40%X10%) = 24.20%

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 141

Liaison indirecte par plusieurs chaînes

Exemple 2:

80%
M

70%
B « B » est une filiale

A 20%

30%
C « C » est une entreprise associée

D
10% % d’intérêt de M dans D :
(70% X30%) = 21%
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 142

Page 71
© Mohamed Neji Hergli
Liaison réciproque
 Elle peut être schématisée de la façon suivante:

M
1-b
A B

1
P
Pourcentage
t d’i té êt de
d’intérêts d M dans
d A : (1-b)
(1 b) --------
1-(ab)

a
Pourcentage d’intérêts de M dans B : (1-b) --------
1-(ab)

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 143

Illustration

M
60%

1
A Pourcentage d’intérêts de M dans A : 60%x --------------- = 66,67 %
1-(40%x25%)

40% 25%

40%
B Pourcentage d’intérêts de M dans B : 60%x --------------- = 26,67%
1-(40%x25%)

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 144

Page 72
© Mohamed Neji Hergli
Liaison circulaire

1-C
M A
c
a

b
B C

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 145

Liaison circulaire

1
Pourcentage d’intérêts de M dans A : (1-c) ----------
1-(abc)

a
Pourcentage d’intérêts de M dans B : (1-c) ----------
1-(abc)

ab
Pourcentage d’intérêts de M dans C : (1-c) ----------
1-(abc)

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 146

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© Mohamed Neji Hergli
Illustration

 % d’intérêt du groupe :
M
( 1 – 10 % ) = 94,54%
60%  dans M = ( 1 – 60% x 80% x 10% )

F1 10% ( 1 – 10% ) x 60%


 dans F1 = = 56,72 %
( 1 – 60 % x 80% x 10% )
80%

( 1 - 10% ) x 60% x 80% = 45,38%


 dans F 2 =
F2 ( 1 – 60% x 80% x 10% )

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 147

Combinaisons de liaisons réciproques et circulaires

 Le total des intérêts directs et indirects du


A groupe dans
d l
les sociétés
ié é consolidées
lidé
50% s’obtient, en théorie des graphes
graphes,, par le
rapport suivant :
B
60% 20%  N: la somme des intérêts correspondants
aux différents «chemins» allant de la
C 30% consolidante vers la consolidée.
consolidée.
70%  D: la différence par rapport à 1 des
intérêts correspondant au circuit allant de
D la consolidée vers elle
elle--même .

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 148

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© Mohamed Neji Hergli
Combinaisons de liaisons réciproques et circulaires
Illustration 1:

 % d’intérêt du groupe :

50% + ( 20% x 30% ) = 64,07%


- dans B = ( 1 – 60% x 70% x 30%)

( 50% x 60%) + ( 20% x 30% x 60% ) = 38,44%


- dans C = ( 1- 70% x 30% x 60%)

20% + ( 50%
0% x 60% x 70%
0% ) = 46,91%
- dans D = 1 – ( 30% x 60% x 70% )

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 149

Illustration 2:
H Société fictive

(1-10%)=90%
 % d’intérêt du groupe :
M
90% = 94,54%
60%  dans M = ( 1 – 60% x 80% x 10% )

F1 10% 90% x 60%


 dans F1 = = 56,72 %
( 1 – 80 % x 10% x 60% )
80%

90% x 60% x 80% = 45,38%


 dans F 2 =
F2 ( 1 – 10% x 60% x 80% )

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 150

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© Mohamed Neji Hergli
Modélisation générale

• Lorsque le groupe comporte des participations multiples


(généralement plus que 5) et fortement imbriquées, le
calcul des pourcentages dd’intérêt
intérêt devient une tâche
difficile..
difficile

• Il est fait recours à une modélisation par une matrice de


dimension égale au nombre de sociétés composant le
périmètre de consolidation.
consolidation.

• Les valeurs retenues dans la matrice sont égales au


pourcentage de participation directe entre chaque deux
sociétés..
sociétés

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 151

Modélisation générale

La matrice des pourcentage


d’intérêts est:

(I--M)-1
X = (I

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 152

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© Mohamed Neji Hergli
La matrice identité désignée « I »

M P1 P2 P3 P4……… Pn

M 1
P1 1

P2 1

P3 1
P4 1
… …..
Pn 1

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 153

La matrice des pourcentages de participation


directe désignée « M »

M P1 P2 P3 P4……… Pn

M 0%
P1 Y%

P2 Z%

P3 W%
P4 Q%
Q
… …..
Pn 0%

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 154

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Organigramme du groupe

51%
SM F1
30% 25%
5% 55% 10%

F2 60%
F3
20%

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 155

La matrice des pourcentages de participation directe « M »

H SM F1 F2 F3
H 0% 65% 0% 0% 0%
SM 0% 0% 51% 55% 60%
F1 0% 30% 0% 0% 0%
F2 0% 5% 25% 0% 0%
F3 0% 0% 10% 20% 0%

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 156

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La matrice identité de rang 5 « I »

100% 0% 0% 0% 0%
0% 100% 0% 0% 0%
I= 0% 0% 100% 0% 0%
0% 0% 0% 100% 0%
0% 0% 0% 0% 100%

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 157

La matrice « I-
I-M »

100% -65% 0% 0% 0%
0% 100% -51% -55% -60%
(I-M)= 0% -30% 100% 0% 0%
0% -5% -25% 100% 0%
0% 0% -10% -20% 100%

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 158

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© Mohamed Neji Hergli
La matrice des pourcentages d’intérêts X=( I-
I-M )-1

H SM F1 F2 F3
H 100,00% 87,22% 64,32% 58,44% 52,33%
0,00% 134,18% 98,96% 89,90% 80,51%
-1
X=(I-M) = 0,00% 40,25% 129,69% 26,97% 24,15%
000%
0,00% 1677%
16,77% 3737%
37,37% 11124%
111,24% 1006%
10,06%
0,00% 7,38% 20,44% 24,94% 104,43%
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 159

Illustration de la démarche à l’aide du tableur « Excel »

Feuille de calcul
Microsoft Office Excel

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration

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© Mohamed Neji Hergli
Les états financiers consolidés:
Principes et techniques
d’élaboration

II-- Processus de consolidation


II

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 161

LES QUATRE ETAPES


DU PROCESSUS DE CONSOLIDATION

• Homogénéisation des méthodes comptables


• Intégration des données
• Elimination des comptes et des opérations réciproques
• Répartition des capitaux propres

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 162

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© Mohamed Neji Hergli
Homogénéisation des méthodes
comptables

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 163

Fondements conceptuels du principe d’homogénéité


• Les états financiers consolidés sont les états
financiers d’un groupe présentés comme ceux
d’une entreprise unique
unique..

Convention de l’entité Convention de permanence


des méthodes
Caractéristiques qualitatives de l’information financière

Fiabilité Comparabilité

Nécessité pour le groupe d’appliquer des méthodes comptables


homogènes
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 164

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© Mohamed Neji Hergli
Conséquences du principe d’homogénéité

• l’utilisation d’états financiers individuels arrêtés à une date


de clôture identique à celle de l’entreprise consolidante,

• L
L’évaluation
évaluation des actifs, des passifs, des charges et des
produits des entreprises consolidées selon des méthodes
homogènes au sein du groupe.
groupe.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 165

Quelles sont les dates de clôture à retenir?


Filiales et co-
co-entreprises:
Dispositions Normatives
NC 3535..17 « Les états financiers de la mère et de ses filiales utilisés pour
l’établissement des états financiers consolidés sont généralement établis
à la même date.
date. Lorsque
q les dates de clôture sont différentes,
ff , la ffiliale
prépare souvent, pour les besoins de la consolidation, des états à la même
date que le groupe.
groupe. Lorsqu’il n’est pas possible de le faire, des états
financiers établis à des dates de clôture différentes peuvent être utilisés, à
condition que la différence ne soit pas supérieure à 3 moismois.. Le principe
de cohérence et de permanence exige que la durée des exercices et toute
différence entre les dates de clôture soient les mêmes d’un exercice à
l’autre ».
37..28 «De nombreuses procédures qui conviennent à l'application de
NC 37
la consolidation proportionnelle sont similaires aux procédures utilisées
pour la consolidation des participations dans des filiales, lesquelles sont
exposées dans NC 35»
35».

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 166

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© Mohamed Neji Hergli
Exemple 1: (comptes de la société consolidée arrêtés avant ceux de la consolidante)
La société M établit ses comptes consolidés le 31 31//12
12.. La société F à consolider clôture
ses comptes le 30
30//08 et établit des comptes intérimaires au 3131//12
12//.
Etat de résultat F
Bilan F au 30/8/n (1/9/n-1 au 30/8/n)
Actifs-passifs 190 Capital 100 Charges 960 Produits 1 000
Réserves 50 Résultat 40
ésu a
Résultat 400
190 190 1 000 1 000

Opérations du 1/9/n-1 au 31/12/n-1 (selon balance)


- résultat de 10 (charges 290, produits 300)
- pas de résultat distribué
Opérations du 1/9/n au 31/12/n (selon balance)
- résultat de 20 (charges 380, produits 400)
- modification des actifs-passifs: +20
- virement du résultat en réserves pour 40 (pas de distribution)
Etat de résultat F
Bilan F au 31/12/n (1/1/n au 31/12/n)
Actifs-passifs 210 Capital 100 Charges 1 050 Produits 1 100
[190+20] Réserves 60 [960+380-290] [1000+400-300]
[50+10] Résultat 50
Résultat 50
[40+20-10]
210 210 1 100 1 100

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 167

Exemple 2: (comptes de la société consolidée arrêtés après ceux de la consolidante)

La société M établit ses comptes consolidés le 31


31//12.
12. La société F à consolider clôture ses
comptes le 31
31//03 et établit des comptes intérimaires au 31
31//12
12//.
Etat de résultat F
Bilan F au 31/3/n+1 (1/4/n au 31/3/n+1)
Actifs-passifs 190 Capital 100 Charges 960 Produits 1 000
Réserves 50 Résultat 40
Résultat 40
190 190 1 000 1 000

Opérations du 1/1/n+1 au 31/03/n+1 (selon balance)


- résultat de 10 (charges 290, produits 300)
- modification des actifs-passifs: +10
Opérations du 1/1/n au 31/03/n (selon balance)
- résultat de 20 (charges 380, produits 400)
Le résultat de l'exercice clos le 31/3/n a été affecté aux réserves

Etat de résultat F
Bilan F au 31/12/n (1/1/n au 31/12/n)
Actifs-passifs 180 Capital 100 Charges 1 050 Produits 1 100
[190-10] Réserves 30 [960+380-290] [1000+400-300]
[50-20] Résultat 50
Résultat 50
[40+20-10]
180 180 1 100 1 100

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 168

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Quelles sont les dates de clôture à retenir?
Entreprises associées:
Dispositions Normatives
NC 36 36..1 3 «Ce sont les états financiers les plus récents de l'entreprise
associée qui sont utilisés par l'investisseur pour appliquer la méthode de la
mise
ise een équivalence;
équivalence
équivale ce; ils so
ce; sontt habituellement
abituelle e t établis à la même
ê e date que les
états financiers de l'investisseur
l'investisseur.. Lorsque les dates de clôture de
l'investisseur et de l'entreprise associée sont différentes, l'entreprise associée
prépare souvent, à l'usage de l'investisseur, des états à la même date que les
états financiers de l'investisseur
l'investisseur.. Quand ceci n'est pas possible, il est possible
d'utiliser des états financiers établis à des dates de clôture différentes.
différentes. Le
principe de cohérence et de permanence des méthodes exige que la durée des
exercices et toute différence entre les dates de clôture soient les mêmes d'un
exercice à l'autre»
l'autre»..
NC 3636..14 «Lorsqu'on
q utilise des états ffinanciers avec des dates de clôture
différentes, des ajustements sont effectués pour tenir compte de l'effet de tout
événement ou transaction important entre l'investisseur et l'entreprise
associée se produisant entre la date de clôture des états financiers de
l'entreprise associée et celle des états financiers de l'investisseur ».

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 169

Utilisation de méthodes d’évaluation et de présentation


homogènes :
Dispositions Normatives

• NC 3535..18 « Les états financiers consolidés doivent être


établis en utilisant des méthodes comptables uniformes
pour des transactions et autres événements semblables
dans des circonstances similaires
similaires.. S’il n’est pas possible
d’utiliser des méthodes comptables uniformes pour
établir les états financiers consolidés, ce fait doit être
indiqué, de même que les proportions respectives des
éléments des états financiers consolidés auxquels les
différentes méthodes comptables ont été appliquées.
appliquées. ».
Divergence IFRS à ce niveau

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 170

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© Mohamed Neji Hergli
Utilisation de méthodes d’évaluation et de présentation
homogènes :
L’application de ce principe appelle les observations suivantes:
• Il doit être observé quelque soit la forme de dominance
exercée ppar l’entreprise
p consolidante sur les entreprises
p
consolidées.. (NC 36
consolidées 36..15 et NC 37
37..28
28))
• Il doit être observé quelque soit la localisation géographique
des entreprises consolidées
consolidées..
• Il doit être observé pour chaque entreprise, pour chaque
transaction et autres événements semblables dans des
circonstances similaires
similaires..
• Il doit être observé uniquement pour les méthodes
comptables..
comptables
• Il ne signifie pas convergence vers les principes comptables
appliqués par la mère, mais plutôt la convergence vers un
référentiel unique pour le groupe.
groupe.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 171

Utilisation de méthodes d’évaluation et de présentation


homogènes :
Notion de circonstances similaires
• Le groupe doit sélectionner et appliquer ses méthodes
comptables avec cohérence pour des transactions et autres
événements se produisant dans des circonstances similaires
similaires..
Une présentation et une classification cohérentes et
permanentes des éléments dans les états financiers sont
également importantes pour établir des états financiers
comparables..
comparables
• Ni le SCE, ni les IFRS, ne précisent explicitement la
signification de la notion de « circonstances similaires ».
Toutefois, certains exemples évoqués dans les IFRS,
permettent d’en dégager une.
une.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 172

Page 86
© Mohamed Neji Hergli
Utilisation de méthodes d’évaluation et de présentation
homogènes :
Notion de circonstances similaires
• Ainsi, les éléments des états financiers (actifs, passifs,
charges, produits) qui présentent des caractéristiques
similaires quant à:

 Leur nature,
 Leur usage,
 Leur mode de recouvrement,
 Leur typologie
l i ded risques,
i
 Leur intention de détention, etc.
etc.

…doivent être traités selon les mêmes bases de mesure et


selon les mêmes méthodes de présentation
présentation..
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 173

Utilisation de méthodes d’évaluation et de présentation


homogènes :
Notion de circonstances similaires
• Exemple 1: § 23 et 24 de la norme IAS 2 "stocks"

Un groupe, qui utilise pour l’évaluation de ses stocks la


méthode du coût moyen pondéré, peut utiliser pour certaines
entreprises consolidées la méthode FIFO si cette dernière
correspond aux modalités effectives de déstockage de ces
entreprises et si elle est appliquée de manière cohérente et
ppermanente ppour toutes les entreprises
p pprésentant des
modalités similaires de déstockage
déstockage..

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 174

Page 87
© Mohamed Neji Hergli
Utilisation de méthodes d’évaluation et de présentation
homogènes :
Notion de circonstances similaires
• Exemple 2: § 13 et IN
IN16
16 de la norme IAS 8 "Méthodes
comptables, changements d’estimations comptables et
erreurs" (avant amendement d’IAS 23
23))

Lorsqu’une entité (groupe) a opté pour une méthode


d’incorporation des coûts d’emprunt dans le coût des actifs
qualifiants (actifs nécessitant une longue période de
ppréparation
p avant de p
pouvoir être utilisé ou vendu),
), elle doit
appliquer cette méthode à tous les actifs qualifiants.
qualifiants. En
conséquence, il ne serait pas approprié pour une entité
d’appliquer ladite méthode à certains actifs qualifiants et pas
à d’autres
d’autres..

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 175

Utilisation de méthodes d’évaluation et de présentation


homogènes :
Évènements semblables et particularismes sectoriels
• Homogénéisation ne signifie pas uniformisation:
uniformisation: L’application de
règles d’évaluation homogènes est nécessaire dès lors qu’une
situation se présente de façon similaire.
similaire. A l’inverse, cette
application se trouve limitée dès lors que certaines entreprises
exercent leurs activités dans des secteurs qui présentent des
caractéristiques économiques propres.
propres.

• Ainsi un groupe comportant un établissement bancaire, une


entreprise d’assurance, une SICAV et une entreprise industrielle,
par exemple,
exemple doit appliquer pour les placements des méthodes
différentes découlant respectivement de la norme NC 25, 25, de la
norme NC 31 31,, de la norme NC 17 et de la norme NC 07 puisque
chacune d’entre elles s’attache au contexte spécifique caractérisant
le particularisme sectoriel.
sectoriel.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 176

Page 88
© Mohamed Neji Hergli
Utilisation de méthodes d’évaluation et de présentation
homogènes :
Notion de Méthodes comptables
• La NC 1111..06 définit les méthodes comptables comme étant «
Les pprincipes,
p règles
g et ppratiques
q comptables
p spécifiques
p fq
adoptées par une entreprise pour la préparation et la
présentation de ses états financiers.
financiers. »

• Ainsi l’application du principe d’homogénéité ne saurait,


s’étendre aux estimations comptables telles que
l’amortissement des immobilisations ou les provisions pour
créances douteuses qui relèvent du jugement des
préparateurs des états financiers individuels
individuels..

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 177

Utilisation de méthodes d’évaluation et de présentation


homogènes :
Notion de Méthodes comptables
• En effet, la charge d’amortissement constatée dépend de la durée
de vie estimative de l’immobilisation, de sa valeur résiduelle et du
moded [1] d’
d’amortissement
i (li é i
(linéaire, dé
dégressif,
if unités
i é de d
production,..
production, ..)) qui doit refléter au mieux le rythme de
consommation des avantages économiques futurs, deux paramètres
qui mettent à contribution le jugement professionnel
professionnel..
• Le réexamen, par une entreprise, de l’un de ces trois paramètres est
traité comme étant un changement d’estimations comptables et non
comme étant un changement de méthodes comptables (NC 11 11..21
21)).
• Le retraitement des amortissements ne se justifie que par
l’élimination de l’incidence sur les comptes des écritures passées
pour la seule application des législations fiscales
fiscales..

[1] La norme NC 05 utilise, par inadvertance, à notre avis, le terme « méthode

d’amortissement » pour désigner le mode d’amortissement.


Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 178

Page 89
© Mohamed Neji Hergli
Utilisation de méthodes d’évaluation et de présentation
homogènes :
Choix d’un référentiel unique
• Le référentiel appliqué à la consolidation devrait s’appuyer pour
des transactions et événements semblables réalisés dans des
circonstances similaires,, sur une méthode uniqueq pprévue ppar le
système comptable des entreprises lorsqu’une norme
spécifiquement applicable à une transaction est applicable.
applicable.

• Pratiquement, lorsque les normes comptables prévoient pour des


transactions et événements semblables des méthodes de référence et
des méthodes alternatives et que les entreprises retenues dans le
ppérimètre profitent
p f de cette latitude dans la ppréparation
p de leurs
états financiers individuels, il convient, par application du principe
de l’homogénéité de faire converger le groupe vers un choix unique
qui sera appliqué par souci de comparabilité d’une manière
cohérente et permanente
permanente..

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 179

Utilisation de méthodes d’évaluation et de présentation


homogènes :
Choix d’un référentiel unique (suite)
• On peut citer par exemple
exemple::

– Les
L charges
h d’
d’emprunts susceptibles
ibl d’être
d’ê i
incorporées
é aux
coûts des actifs qualifiants (NC 13
13),
),
– Les différences de change pouvant être incluses dans le coût
d’acquisition des stocks (NC 0404),
),
– Les honoraires d’études et de conseil pouvant être inclus dans
le coût des placements à long terme (NC 07 07),
),
– L’évaluation des stocks selon la méthode du coût moyen
pondéré ou FIFO (NC 04 04)),…
04),
)…

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 180

Page 90
© Mohamed Neji Hergli
Utilisation de méthodes d’évaluation et de présentation
homogènes :
Choix d’un référentiel unique (suite)
• En l’absence d’une Norme ou d’un Avis CNC spécifiquement applicable à
une transaction, un autre événement ou condition, la direction devra faire
usage de jugement pour développer et appliquer une méthode comptable
permettant d’obtenir des informations :
– (a) pertinentes pour les utilisateurs ayant des décisions économiques à
prendre ; et
– (b) fiables, en ce sens que les états financiers :
• (i) présentent une image fidèle de la situation financière, de la
performance financière et des flux de trésorerie de l’entité ;
• (ii) traduisent la réalité économique des transactions, des autres
événements et des conditions et non pas simplement leur forme
juridique ;
• (iii) sont neutres, c’est-à-dire sans parti pris ;
• (iv) sont prudentes ; et
• (v) sont complètes dans tous leurs aspects significatifs.
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 181

Utilisation de méthodes d’évaluation et de présentation


homogènes :
Choix d’un référentiel unique (suite)
• Pour exercer le jugement décrit ci-avant, la direction doit faire référence aux
définitions, aux critères de comptabilisation et d’évaluation des actifs, des
passifs,
if des
d produitsd it ett des
d charges
h é
énoncés
é dans
d l Cadre
le C d Conceptuel.
C t l
(Article 6 de la loi n° 96-112 du 30 décembre 1996)
• A cet effet, le recours aux normes internationales d’informations financières
IFRS pourrait s’avérer, dans ces circonstances, judicieux dans la mesure où
les méthodes comptables qu’elles préconisent s’appuient sur un cadre
conceptuel comparable au notre.
• On peut citer par exemple:
– Le traitement
i d la
de l fiscalité
fi li é différée
diffé é (IAS
( AS 12)
– L’information sectorielle (IFRS 8)
– Les immeubles de placement (IAS 40)
– La conversion des états financiers des entités étrangères (IAS 21)
– Les actifs biologiques (IAS 41)
Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 182

Page 91
© Mohamed Neji Hergli
Utilisation de méthodes d’évaluation et de présentation
homogènes :
Homogénéisation des méthodes appliquées aux
opérations réciproques
• Dans certaines circonstances,
circonstances ll’homogénéisation
homogénéisation des méthodes comptables
se trouve guidée par un souci d’alignement des soldes réciproques à
éliminer entre sociétés consolidées.
• Par exemple:
– Traitement comptable divergent des primes de remboursement des
obligations chez l’émetteur et le souscripteur (NC 10 & NC 07)
– Traitement comptables des intérêts dont le recouvrement n’est pas
raisonnablement sûr chez le bailleur et l’emprunteur (NC 03 & NC 13)

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 183

Retraitements d’homogénéité: Quelques


exemples d’illustration

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 184

Page 92
© Mohamed Neji Hergli
Exemple 1: Les Stocks
 Le tableau suivant récapitule, pour les stocks initiaux et
fi l l’incidence
finals l’i id d l’application
de l’ li ti d la
de l méthode
éth d FIFO par
rapport à celle du CMP et ce au titre de l’exercice N.

CMP (1) FIFO (2) Ecart


(2)-(1)
Stock initial 150.000 180.000 30.000
Stock final 250.000 270.000 20.000
Variation des stocks 100.000 90.000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 185

(Solution)
 Retraitement du Stock final:
(B) Stocks de matières premières 20.000

(B) Passif d’impôt différé 6.000

(B) Résultat F qqqqqqqqq 14.000

(G) Résultat global en gestion 14.000

(G) Charge d’impôt différé 6.000

(G) Variation de stocks 20.000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 186

Page 93
© Mohamed Neji Hergli
(Solution)
 Retraitement du Stock initial:

(B) Résultat « F » 21.000

(B) Réserves « F » 21.000

(G) Variation de stocks 30.000

(G) Produit d’impôt différé qaq 9.000

(G) Résultat global(en gestion) 21.000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 187

Exemple 2: Crédit-bail
 Selon NC 41.4 « un contrat de location financement est
un contrat de location ayant pour effet de transférer au
preneur la quasi-totalité
quasi totalité des risques et des avantages
inhérents à la propriété d’un actif. Le transfert de
propriété peut intervenir ou non, in fine. ».

 NC 41.9 fournit cinq exemples de situations dans


lesquelles un contrat de location sera
vraisemblablement considéré comme une location
financement :
 le contrat de location transfère la propriété de ll’actif
actif au
preneur au terme de la durée du contrat de location ;
 le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter
l’actif à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à
sa juste valeur à la date à laquelle l’option peut être levée
pour que, dès le commencement du contrat de location,
on ait la certitude raisonnable que l’option sera levée ;

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 188

Page 94
© Mohamed Neji Hergli
Exemple 2: Crédit-bail
 la durée du contrat de location couvre la majeure partie
de la durée de vie économiqueq de l’actif même s’il n’y
y a
pas transfert de propriété
éé;
 au commencement du contrat de location, la valeur
actualisée des paiements minimaux au titre de la
location s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste
valeur de l’actif loué ; et
 les actifs loués sont d’une nature tellement spécifique
que seul le preneur peut les utiliser sans leur apporter
de modifications majeures.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 189

Exemple 2: Crédit-bail
 Supposons que la société « S » ait souscrit le 1er juillet
d l’exercice
de l’ i N un contrat
N, t t de
d crédit-bail
édit b il portant
t t sur une
immobilisation de valeur brute 600. La durée du contrat
est de 4 ans et prévoit 8 échéances semestrielles
constantes de 120. L’échéancier de remboursement est
communiqué ci-dessous pour les trois premières
échéances. Le rythme de consommation des avantages
économiques futurs liés à l’immobilisation s’accommode
avec le système linéaire sur la durée de vie estimative
fixée à 5 ans depuis la mise en service.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 190

Page 95
© Mohamed Neji Hergli
Exemple 2: Crédit-bail

C i l
Capital F i
Frais
Échéance Montant
remboursé financiers
1/7/N 120 50 70
1/1/N+1 120 55 65
1/7/N+1 120 60 60

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 191

Exemple 2: Crédit-bail
 Activation de l’immobilisation corporelle

Au bilan
(B) Immobilisations 600
(B)Dettes financières leasing 600

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 192

Page 96
© Mohamed Neji Hergli
Exemple 2: Crédit-bail
 Défalcation du loyer N en principal et intérêts
Au bilan
(B) Dettes financières 50
(B)Passif d’impôt différé [50 x 30%] 15
(B)Résultat «S» 35
Aux comptes de résultat
(G) Résultat global (en gestion) 35
(G) Charge d’impôt différé 15
(G) Charges
Ch financières
fi iè 70
(G) Redevances de crédit-bail 120

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 193

Exemple 2: Crédit-bail
 Amortissement N

Au bilan
(B) Résultat « S » [600x20%x0,5x(1-30%)] 42
(B) Actif d’impôt différé [600x20%x0,5x30%] 18
(B)Amortissement des immobilisations 60
Aux comptes de résultat
(G) Dotations aux amortissements 60
(G) Produit dd’impôt
impôt différé 18
(G) Résultat global (en gestion) 42

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 194

Page 97
© Mohamed Neji Hergli
Exemple 2: Crédit-bail
 Reprise de l’impact du retraitement N, en N+1

Au bilan
(B) Immobilisations 600
(B) Actif d’impôt différé 18
(B) Réserves « S » [42-35] 7
(B) Amortissement des immobilisations 60
(B) Passif d’impôt différé 15
(B) Dettes financières leasing 550

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 195

Exemple 2: Crédit-bail
 Défalcation des loyers N+1 en principal et intérêts
Au bilan
(B) Dettes financières [55+60] 115
(B) Passif d’impôt différé [115 x 30%] 34,5
(B) Résultat «S» 80,5
Aux comptes de résultat
(G) Résultat global (en gestion) 80,5
(G) Charge d’impôt différé 34,5
(G) Charges
Ch fi
financières
iè [65+60] 125
(G) Redevances de crédit-bail [120x2] 240

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 196

Page 98
© Mohamed Neji Hergli
Exemple 2: Crédit-bail
 Amortissement N+1

Au bilan
(B) Résultat « S » [600x20%x(1-30%)] 84
(B) Actif d’impôt différé [600x20%x30%] 36
(B)Amortissement des immobilisations 120
Aux comptes de résultat
(G) Dotations aux amortissements 120
(G) Produit dd’impôt
impôt différé 36
(G) Résultat global (en gestion) 84

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 197

Retraitements d’homogénéité: Fiscalité


différée

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 198

Page 99
© Mohamed Neji Hergli
Fiscalité différée
 Exposé liminaire:
N N+1
Bénéfice comptable avant impôt 500 0
Fiscalité exigible
Impôt exigible 0 (150)
Résultat net de l’exercice 500 (150)

N N+1
Bénéfice comptable avant impôt 500 0
Fiscalité différée Impôt exigible 0 (150)

Impôt différé (150) 150


Résultat net de l’exercice (350) 0

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 199

Fiscalité différée
 Notion de « Valeur comptable »
Valeur pour laquelle un actif ou un passif figure au bilan.
bilan

En consolidation, il s’agit de la valeur figurant au bilan


consolidé, c'est-à-dire après prise en compte de tous les
ajustements propres au processus de consolidation.

Retraitements Éliminations des


d’homogénéité opérations
réciproques

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 200

Page 100
© Mohamed Neji Hergli
Fiscalité différée
 Notion de « Base Fiscale »
Valeur attribuée à cet actif ou passif à des fins fiscales,
fiscales
c’est-à-dire la valeur qui lui est attribuée, implicitement
ou explicitement, par l’administration fiscale pour la
détermination des résultats fiscaux futurs.

Pour un actif Pour un Passif


Montant qui sera admis en Valeur comptable, déduction
déduction du résultat fiscal faite des sommes qui seront
au moment du recouvrement déductibles du résultat fiscal
de cet actif par l’entité des périodes ultérieures au
détentrice, soit par le biais titre de ce passif.
de son utilisation, soit par
cession.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 201

Fiscalité différée
 Quelles règles à appliquer pour la détermination de la
« Base Fiscale » en consolidation?

Y a-t-il eu option Base fiscale déterminée selon les règles


pour le régime Non applicables individuellement à chaque
d’intégration entité retenue dans le périmètre de
fiscale? consolidation

Oui

Base fiscale déterminée selon section V


chapitre II du code de l’I.R.P.P & l’I.S

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 202

Page 101
© Mohamed Neji Hergli
Fiscalité différée
 Notion de « Différence temporelle »
Différences entre la base fiscale d'un actif ou d'un passif
et sa valeur comptable au bilan.
D.T Imposables D.T Déductibles
Différences qui généreront Différences qui généreront
des montants imposables des montants déductibles
dans la détermination du dans la détermination du
résultat fiscal d’exercices résultat fiscal d’exercices
f t
futurs l
lorsque l valeur
la l d
de f t
futurs l
lorsque l valeur
la l d
de
l’actif ou du passif sera l’actif ou du passif sera
recouvrée ou réglée. recouvrée ou réglée.

Passif d’impôt différé Actif d’impôt différé

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 203

Fiscalité différée
 Différences temporelles imposables (Exemple)

Pour un terrain comptabilisé


selon le modèle de réévaluation

Base
Valeur Fiscale
Comptable
Coût historique

Juste valeur
D.T
Imposable

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 204

Page 102
© Mohamed Neji Hergli
Fiscalité différée
 Différences temporelles imposables (Exemple)

Pour une Subvention


d’exploitation à recevoir

Valeur Base
Comptable Fiscale

Montant de la Zéro
subvention
b ti
décidée au profit D.T
de l’entité
Imposable

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 205

Fiscalité différée
 Différences temporelles déductibles (Exemple)

Pour une provision pour litige

Base
Fiscale Valeur
Comptable
Zéro
Montant de la
D.T provision
p o so

Déductible

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 206

Page 103
© Mohamed Neji Hergli
Fiscalité différée
 Différences temporelles déductibles (Exemple)

Pour une créance douteuse


d’intérêts à recevoir
Base
Fiscale
Valeur
Comptable Montant de la
créance
Zéro
D.T
Déductible

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 207

Fiscalité différée
 Règles de prise en compte des actifs d’impôt différé

• Mesure fiable
M fi bl
• Origine provenant d’événements passés
• Potentiel de génération d’avantages économiques futurs

Probabilité de
recouvrement

Récupération Récupération liée à


indépendante des l’existence de
résultats futurs résultats
bénéficiaires futurs
 Nécessité de revue des conditions de prise en compte des
actifs d’impôt différé à chaque clôture

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 208

Page 104
© Mohamed Neji Hergli
Fiscalité différée
 Règles de prise en compte des actifs d’impôt différé

• Récupération indépendante des résultats futurs

 Existence de D.T.I suffisantes


 D.T.I relevant de la même autorité fiscale
 D.T.I relatives à la même entité
 Inversion des D.T.I au cours de la même p période q
que
celle attendue pour les D.T.D

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 209

Fiscalité différée
 Règles de prise en compte des actifs d’impôt différé

• Récupération liée à l’existence de résultats bénéficiaires


futurs

 Bénéfice imposable suffisant


 Bénéfice relevant de la même autorité fiscale
 Bénéfice relatif à la même entité
 Probabilité de réaliser ce bénéfice au cours de la même
période que celle attendue pour l’inversion des D.T.D

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 210

Page 105
© Mohamed Neji Hergli
Fiscalité différée
 Règles de mesure des actifs et des passifs d’impôt
différé
d é é

• Taux d’imposition
• Conséquences fiscales de la manière attendue pour le
recouvrement de la valeur comptable de l’actif ou le
règlement de la valeur comptable du passif
• Interdiction d’actualiser les impôts différés

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 211

Fiscalité différée
 Règles de mesure des actifs et des passifs d’impôt différé

• Quel taux choisir ?

 Il s’agit du taux d’impôt dont l’application est attendue sur


l’exercice au cours duquel l’actif sera réalisé ou le passif réglé,
déterminé sur la base des taux d’impôt (et réglementations
fiscales) qui ont été adoptés ou quasi-adoptés à la date de
clôture. [IAS 12.47]

 L
Lorsque d taux
des t d’i
d’impôt
ôt différents
diffé t s’appliquent
’ li t à des
d niveaux
i
différents de résultat imposable, les actifs et passifs d’impôt
différé sont évalués en utilisant les taux moyens dont on
attend l’application au bénéfice imposable (perte fiscale) des
périodes au cours desquelles on s’attend à ce que les
différences temporelles s’inversent. [IAS 12.49]

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 212

Page 106
© Mohamed Neji Hergli
Fiscalité différée
 Règles de mesure des actifs et des passifs d’impôt
différé

• Conséquences fiscales de la manière attendue pour le


recouvrement de la valeur comptable de l’actif ou le
règlement de la valeur comptable du passif.

 L’évaluation des actifs et passifs d’impôt différé doit


refléter les conséquences fiscales qui résulteraient de la
façon dont l’entreprise s’attend, à la date de clôture, à
recouvrer ou régler la valeur comptable de ses actifs et
passifs. [IAS 12.51]

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 213

Fiscalité différée
 Règles de mesure des actifs et des passifs d’impôt
différé

• Conséquences fiscales de la manière attendue pour le


recouvrement de la valeur comptable de l’actif ou le
règlement de la valeur comptable du passif. (Exemple)
 Voiture de tourisme à puissance fiscale> 9 CV [NC 07/96].

Base fiscale (Utilisation) Base fiscale (Cession)


V N C 60
V.N.C: V N C 60
V.N.C:
Base fiscale: 0 [∑ à admettre en déduction] Base fiscale: 60 [∑ à admettre en déduction]

D.T.I: 60 D.T.I: 0
P.I.D: 60xt% P.I.D: Néant

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 214

Page 107
© Mohamed Neji Hergli
Fiscalité différée
 Règles de mesure des actifs et des passifs d’impôt
différé

• Conséquences fiscales de la manière attendue pour le


recouvrement de la valeur comptable de l’actif ou le
règlement de la valeur comptable du passif.

 L’actif ou le passif d’impôt différé qui est généré par la


réévaluation d’un actif non amortissable conformément
à IAS 16.31
16 31 doit être évalué sur la base des
conséquences fiscales qu’aurait le recouvrement de la
valeur comptable de cet actif par le biais d’une vente,
quelle que soit la base d’évaluation de la valeur
comptable de cet actif. [SIC 21.5]

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 215

Fiscalité différée
 Règles de mesure des actifs et des passifs d’impôt
différé

• Interdiction d’actualiser les impôts différés

 Les actifs et passifs d’impôt différé ne doivent pas être


actualisés. [IAS 12.53]

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 216

Page 108
© Mohamed Neji Hergli
Fiscalité différée
 Comptabilisation initiale des impôts différés

• La contrepartie de l'actif ou du passif d'impôt différé doit


être traitée comme l'opération réalisée qui en est à
l'origine. [IAS 12.57]

 Lorsque l'opération réalisée affecte le résultat, la


contrepartie de l'impôt différé affecte la charge d'impôt
sur les bénéfices.
bénéfices [IAS 12.58]
12 58]
 Lorsque l'opération affecte les capitaux propres, la
contrepartie de l'impôt différé affecte directement les
capitaux propres. [IAS 12.61]

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 217

Fiscalité différée
 Comptabilisation ultérieure des impôts différés

• Changements d’estimation. [IAS 12.60]


 Changement dans le taux de l’impôt ou dans la
réglementation fiscale.
 Réappréciation de la recouvrabilité d’actifs d’impôt
différé.
 Changement dans la manière attendue de recouvrer un
actif.
 Le changement d’estimation affecte le résultat sauf si
l’opération d’origine affectait directement les capitaux
propres.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 218

Page 109
© Mohamed Neji Hergli
Fiscalité différée
 Présentation des impôts différés

• Au bilan
 Les actifs et passifs d’impôt doivent être présentés au
bilan séparément des autres actifs et passifs d’impôt
exigible. [IAS 1.68 (n)]

 Lorsqu’une entreprise fait une distinction entre ses


actifs et passifs courants et ses actifs et passifs non
courants dans ses états financiers, elle ne doit pas
classer les actifs (passifs) d’impôt différé en actifs
(passif) courants. [IAS 1.70]

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 219

Fiscalité différée
 Présentation des impôts différés

• Au niveau de l’état de résultats


 La charge d’impôt (exigible et différée) relative aux
activités ordinaires est présentée séparément au niveau
de l’état de résultats.

 Les éléments extraordinaires sont présentés au niveau


de l’état de résultat pour leur montant net d’impôt.

 En IFRS actuelles, il n’est plus fait de distinction entre


éléments ordinaires et éléments extraordinaires.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 220

Page 110
© Mohamed Neji Hergli
Fondement conceptuel des éliminations
Les comptes consolidés ne doivent traduire que les
opérations ou situations patrimoniales envers des tiers.

En conséquence il y a lieu d’éliminer les opérations entre


entreprises consolidées
consolidées..
Ces éliminations, sont prévues par les paragraphes NC
35.14,
35. 14, NC 36.
36.11 et NC 37.
37.28.
28.
On distinguera:
• Élimination des comptes réciproques des entreprises
consolidées par intégration (globale ou proportionnelle).
• Élimination des résultats internes à l’ensemble consolidé,
y compris les dividendes

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 221

Élimination des comptes réciproques


1.1. Champ d’application (1/1)

Les éliminations de comptes réciproques s'effectuent


uniquement dans les sociétés intégrées (par intégration
globale ou proportionnelle)
proportionnelle)..

Ces opérations n'affectent pas le résultat consolidé


consolidé.. Les
éliminations s'opèrent sur les éléments suivants :

• Comptes de bilan : prêts - emprunts, clients -


f
fournisseurs,
i débit
débiteurs - créditeurs...
créditeurs
édit ... ;
• Comptes de charges ou de produits : achats - ventes,
charges financières - produits financiers, …

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 222

Page 111
© Mohamed Neji Hergli
Élimination des comptes réciproques
1.2. Rapprochement des comptes réciproques (1/2)

• L’élimination des comptes réciproques n'est possible


que si un inventaire complet a pu être réalisé et que tous
les ajustements aient été opérés.
opérés.

• Cette phase d'ajustement est préalable à la


consolidation et non directement liée à l'établissement
des comptes consolidés
consolidés..

• Le rapprochement de ces comptes nécessite un travail


préparatoire qui peut être long et délicat, et la mise en
place de procédures rigoureuses afin d'en faciliter le
recensement..
recensement

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 223

Élimination des comptes réciproques


1.2. Rapprochement des comptes réciproques (2/2)

• En pratique, les principales origines des différences


apparaissant au moment du rapprochement sont les
suivantes::
suivantes

 Marchandises ou produits en transit


transit;;
 Règlements en transit
transit;;
 Effets escomptés et non échus
échus;;
 Erreurs et omissions
omissions..

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 224

Page 112
© Mohamed Neji Hergli
Élimination des comptes réciproques
1.3. Les écritures d’élimination (1/1)
•LL’élimination
élimination en elle même est sans doute ll’écriture
écriture la
plus simple du processus de consolidation
consolidation.. Elle consiste
en la contre-
contre-passation des montants
montants..
Exemple: Chez A: Prêt B 1 000
Produits financiers avec A 100

Chez B: Emprunt A 1 000


Ch
Charges fi
financières
iè avec B 100
(B)Emprunts 1 000
(B) Prêts 1 000
(G)Produits financiers 100
(G) Charges financières 100

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 225

Élimination des comptes


réciproques
1.4. Cas particuliers des co
co--entreprises
1.4.1. Vis-
Vis-à-vis des filiales
• L’élimination des comptes intra-
intra-groupe entre une entreprise
consolidée par intégration globale et une entreprise consolidée par
intégration proportionnelle s’effectue selon le pourcentage
d’intégration de la consolidation proportionnelle.
proportionnelle.

Exemple: Client A chez M 100


Founisseur M chez A 100

• C est intégrée proportionnellement à 40


40%%. Éliminez les
comptes réciproques

(B)Fournisseurs M 40
(B) Client A 40
1.4.2. Vis-
Vis-à-vis d’autres coentreprises
• L’élimination est opérée à hauteur du % le plus bas

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 226

Page 113
© Mohamed Neji Hergli
Les éliminations ayant une incidence
sur les KP consolidés
 Dispositions normatives: (SCE)
• Selon NC 35
35..15 «Les soldes et les transactions intra
intra--groupe,
y compris les ventes, les charges et les dividendes, sont
intégralement éliminés
éliminés.. Les profits latents résultant de
transactions intra-
intra-groupe qui sont compris dans la valeur
comptable d’actifs, tels que les stocks et les immobilisations,
sont intégralement éliminés
éliminés.. Les pertes latentes résultant de
transactions intra-
intra-ggroupe
p qui
q viennent en déduction de la
valeur comptable des actifs sont également éliminées, sauf si le
coût ne peut pas être recouvré
recouvré..»

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 227

Les éliminations ayant une incidence


sur les KP consolidés
 Dispositions normatives: (IFRS)

• Selon IAS 27
27..25 « Les soldes et les transactions intra-
intra-groupe,
y compris les produits, les charges et les dividendes
dividendes,, sont
intégralement éliminés
éliminés.. Les résultats découlant de transactions
intra--groupe compris dans les actifs tels que les stocks et les
intra
immobilisations sont intégralement éliminés
éliminés.. Les pertes intra-
intra-
groupe peuvent indiquer une dépréciation nécessitant une
comptabilisation
p dans les états ffinanciers consolidés.
consolidés.»

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 228

Page 114
© Mohamed Neji Hergli
Les éliminations ayant une incidence
sur les KP consolidés
 Champ d’application:
• Les
L opérations
é ti entre
t entreprises
t i consolidées
lidé affectant
ff t t le
l
résultat consolidé sont essentiellement:
essentiellement:
 Les résultats internes sur stocks;
stocks;
Les plus et moins-
moins-values résultant de cessions internes
d'éléments d'actif immobilisé
 Les provisions sur des sociétés du groupe (dépréciation
de titres, dépréciation de créances, provisions pour
risques et charges)
 Les dividendes reçus provenant des entités retenues
dans le périmètre des états financiers consolidés
consolidés..

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 229

Élimination des profits internes


 Profits internes sur stocks
• Exemple : Au cours de l’exercice N, une entreprise « A»
a vendu pour 1.000 UM, à une entreprise « B » du même
groupe des marchandises achetées 700 UM à un
fournisseur extérieur.
extérieur.

• Deux cas peuvent se présenter à la clôture de l’exercice :

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 230

Page 115
© Mohamed Neji Hergli
Élimination des profits internes
 Profits internes sur stocks
• 1er Cas
Cas:: « B » a revendu ces marchandises 1.200 DT à un
client extérieur
extérieur..
Groupe

700 1 000 1 200


A B C

• Les profits comptabilisés par les deux sociétés s’élèvent à :


- Chez « A » : 1.000 – 700 = 300 UM
- Chez « B » : 1.200 – 1.000 = 200 UM
au niveau du groupe, on constate que celui- celui-ci a acheté des
marchandises de 700 UM pour les revendre à 1.200 UM. UM. Il a donc fait
un bénéfice de 500 UM (1.200-
200-700)
700). A maintenir

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 231

Élimination des profits internes


 Profits internes sur stocks
• 2eme Cas
Cas:: Les marchandises se trouvent dans les stocks de
« B » à la clôture de l’exercice :
Groupe

700 1 000
A B

• Les profits comptabilisés par les deux sociétés s’élèvent à :


- Chez « A » : 1.000 – 700 = 300 UM
- Chez « B » : 0 UM puisque les marchandises n’ont pas été revendues.
revendues.
au niveau du groupe, le groupe, n’a encore réalisé aucun bénéfice dans
l’opération puisque les marchandises achetées n’ont pas été revendues.
revendues. A
éliminer

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 232

Page 116
© Mohamed Neji Hergli
Élimination des profits internes
Ex F1 (80%) F2 (60%)
N Achats (tiers) 700,000 Ventes (F2) 1 000,000 Achats (F1) 1 000,000 Ventes (tiers) 1 200,000
Résultat F1 300,000 Résultat F2 200,000
Contribution aux KP consolidés (N) 240,000 120,000 360,000

Ex F1 (80%) F2 (60%)
N Achats (tiers) 700,000 Ventes (F2) 1 000,000 Achats (F1) 1 000,000 Var. stocks 1 000,000
Résultat F1 300,000 Résultat F2 0,000
N+1 Achats (tiers) 0,000 Ventes (F2) 0,000 Var. stocks 1 000,000 Ventes (tiers) 1 200,000
Résultat F1 0,000 Résultat F2 200,000

en N
Résultat F1 300,000
Stocks F2 300,000
Var. stocks 300,000
Rést global 300,000

Contribution aux KP consolidés (N) 0,000 0,000 0,000

en N+1
Réserves F1 300,000
Résultat F1 300,000
Rést global 300,000
Var. stocks 300,000

Contribution aux KP consolidés (N+1) 240,000 120,000 360,000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 233

Élimination des profits internes


 Profits internes sur immobilisations
• Exemple 1: Au début de l'exercice N, N la société « A » a vendu à la
société « B » appartenant au même groupe les éléments suivants :
- Un terrain
terrain::
* Valeur d'origine chez A : 100 000 DT ;
* Prix de cession à B : 120 000 DT ;
- Une construction
construction::
* Valeur d'origine chez A : 200 000 DT ;
* Amortissements cumulés à la date de cession
cession:: 120 000 DT
* Mode d'amortissement
d'amortissement:: linéaire sur 20 ans
ans;;
* Prix de cession à B : 110 000 DT qui amortit le bien linéairement sur
10 ans
ans..

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 234

Page 117
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Élimination des profits internes
 Profits internes sur immobilisations
• Cadre général de l’exemple
l exemple dd’illustration
illustration (exemple 1)
Organigramme du groupe

M
(Mère)
80% 70%

F1 F2
((Filiale)) ((Filiale))

A B
(variable) (variable)

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 235

Élimination des profits internes


 Profits internes sur immobilisations
• Exemple 1: 1er Cas [IG IG
IG]]

 Élimination de la + value de cession


Au bilan
(B) Résultat « A » 50 000
(B) Constructions « B » 90 000
(B)Amortissement constructions « B » 120 000
(B) Terrains
T i «B» 20 000
Aux comptes de résultat
(G) Gains nets/cession d’immobilisations 50 000
(G) Résultat global (en gestion) 50 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 236

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© Mohamed Neji Hergli
Élimination des profits internes
 Fiscalité différée/élimination de la +value (Selon IAS 12)
Au bilan
(B) Actif d’impôt différé [50.000x30%] 15 000
(B) Résultat « B » 15 000
Aux comptes de résultat
(G) Résultat global (en gestion) 15 000
(G) Produit d’impôt différé 15 000
 Fiscalité différée/élimination de la +value (Autre approche)
Au bilan
(B) Actif d’impôt différé [50.000x30%] 15 000
(B)Résultat « A » 15 000
Aux comptes de résultat
(G) Résultat global (en gestion) 15 000
(G) Produit d’impôt différé 15 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 237

Élimination des profits internes


 Correction corrélative des amortissements
Au bilan
(B) Amortissement des constructions 3 000
(B) Résultat « B » [(110.000-80.000)x10%] 3 000
Aux comptes de résultat
(G) Résultat global (en gestion) 3 000
(G) Dotation aux amortissements 3 000
 Fiscalité différée/correction des amortissements
Au bilan
(B) Résultat « B » [3.000x30%] 900
(B) Actif d’impôt différé ou (PID) 900
Aux comptes de résultat
(G) Charge d’impôt différé 900
(G) Résultat global (en gestion) 900

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 238

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Élimination des profits internes
 Profits internes sur immobilisations
E C [IG ME(
l 1: 2eme Cas
• Exemple ME(20
20%
%)]
 Élimination de la + value de cession
Au bilan
(B) Résultat « A » (50.000x20%) 10 000
(B) Produits constatés d’avance ou TME 10 000
Aux comptes de résultat
(G) Gains nets/cession d’immobilisations 10 000
(G) Résultat global (en gestion) 10 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 239

Élimination des profits internes


 Fiscalité différée/élimination de la +value (Selon IAS 12)
Au bilan
(B) TME [50.000x20%x30%] 3 000
(B) Résultat « F2 » 3 000
Aux comptes de résultat
(G) Résultat global (en gestion) 3 000
(G) Part dans les résultats des SME 3 000
 Fiscalité différée/élimination de la +value (Autre approche)
Au bilan
(B) Actif d’impôt différé [50.000x20%x30%] 3 000
(B)Résultat « A » 3 000
Aux comptes de résultat
(G) Résultat global (en gestion) 3 000
(G) Produit d’impôt différé 3 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 240

Page 120
© Mohamed Neji Hergli
Élimination des profits internes
 Correction corrélative des amortissements
Au bilan
(B) Produits constatés d’avance ou TME 600
(B) Résultat « F2 » [(110.000-80.000)x10%x20%] 600
Aux comptes de résultat
(G) Résultat global (en gestion) 600
(G) Part dans les résultats des SME 600
 Fiscalité différée/correction des amortissements
Au bilan
(B) Résultat « F2 » [600x30%] 180
(B) TME 180
Aux comptes de résultat
(G) Part dans les résultats des SME 180
(G) Résultat global (en gestion) 180

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 241

Élimination des profits internes


 Profits internes sur immobilisations
E l 1: 3eme Cas
• Exemple C [ME(
[ME(20
20%%) IG]
 Élimination de la + value de cession
Au bilan
(B) Résultat « F1 » (50.000x20%) 10 000
(B) Constructions « B » 18 000
(B)Amortissement constructions « B » 24 000
(B) Terrains
T i «B» 4 000
Aux comptes de résultat
(G) Part dans les résultats des SME 10 000
(G) Résultat global (en gestion) 10 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 242

Page 121
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Élimination des profits internes
 Fiscalité différée/élimination de la +value (Selon IAS 12)
Au bilan
(B) Actif d’impôt différé [10.000x30%] 3 000
(B) Résultat « B » 3 000
Aux comptes de résultat
(G) Résultat global (en gestion) 3 000
(G) Produit d’impôt différé 3 000
 Fiscalité différée/élimination de la +value (Autre approche)
Au bilan
(B) TME [10.000x30%] 3 000
(B)Résultat « F1 » 3 000
Aux comptes de résultat
(G) Résultat global (en gestion) 3 000
(G) Part dans les résultats des SME 3 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 243

Élimination des profits internes


 Correction corrélative des amortissements
Au bilan
(B) Amortissements des constructions 600
(B) Résultat « B » [(110.000-80.000)x10%x20%] 600
Aux comptes de résultat
(G) Résultat global (en gestion) 600
(G) Dotations aux amortissements 600
 Fiscalité différée/correction des amortissements
Au bilan
(B) Résultat « B » [600x30%] 180
(B) Actif d’impôt différé ou (PID) 180
Aux comptes de résultat
(G) Charge d’impôt différé 180
(G) Résultat global (en gestion) 180

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 244

Page 122
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Élimination des pertes internes
 Les pertes latentes : Élimination, oui mais obligation de
diligence d
d’abord
abord !
(a) Le principe de l'élimination
l'élimination::
• Le principe de l'élimination s'applique pour les pertes comme pour
les gains.
gains. Toutefois, les pertes intra-
intra-groupe peuvent indiquer une
dépréciation nécessitant une comptabilisation dans les états
financiers consolidés.
consolidés. Il convient, dés lors, après élimination, de
comparer la valeur comptable et la valeur recouvrable de l'élément
d’actif ayant supporté l'élimination
l'élimination..
• Conformément au principe de prudence, lorsque la valeur
comptable corrigée de l’effet de l’élimination des pertes est
supérieure à la valeur recouvrable, il y a lieu de constater la perte de
valeur..
valeur

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 245

Élimination des pertes internes


 Les pertes latentes : Élimination, oui mais obligation de
diligence d
d’abord
abord !
(a) Le principe de l'élimination
l'élimination::
• Cela suppose, bien entendu, que la transaction interne a été
conclue à la juste valeur, donc dans des conditions de pleine
concurrence, de sorte que la perte révèle l’existence d’une perte
réelle et non artificielle
artificielle..
• Mais,, les p
parties engagées
g g dans le cadre d’une transaction intra
intra--
groupe sont liées , ce qui altère l’hypothèse selon laquelle les prix
convenus constituent de bons indicateurs de la juste valeur.
valeur.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 246

Page 123
© Mohamed Neji Hergli
Élimination des pertes internes
 Les pertes latentes : Élimination, oui mais obligation de
diligence d
d’abord
abord !
(b) Modalités pratiques de mise en œuvre du principe d’élimination
des pertes latentes:
latentes:

• L’élimination totale des pertes latentes, et la reconstitution, pour


l’élément d’actif transféré, du coût historique groupe.groupe. Cette
élimination est réputée intervenir lors de la conclusion de la
t
transaction
ti ayantt généré
é é é la
l perte
t
• L’appréciation, à la date de l’opération du transfert de l’élément
d’actif, de l’existence ou non d’une indication objective justifiant la
dépréciation compte tenu des circonstances prévalant à cette date ;

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 247

Élimination des pertes internes


 Les pertes latentes : Élimination, oui mais obligation de
diligence d d’abord
abord !
(b) Modalités pratiques de mise en œuvre du principe d’élimination des
pertes latentes
latentes::
• La constatation, à la date de l’opération du transfert de l’élément d’actif
d’actif,,
de la perte de valeur permettant de ramener la valeur comptable dudit actif
à hauteur de sa valeur recouvrable, lorsqu’une indication objective de
dépréciation a été établie
établie.. [Conformément à la norme NC 14 relative aux
éventualités et aux événements postérieurs à la clôture, la perte de valeur
ainsi dégagée sera constatée sous forme de provision pour dépréciation
lorsqu’elle n’est pas jugée irréversible et sous forme de « radiation » dans
le cas contraire.
contraire.] (SCE)
•La radiation (write-
(write-off), est l’opération par laquelle la valeur comptable
d’un élément d’actif est réduite du montant qu’il est réaliste ou quasi quasi--
certain de considérer comme irrécupérable
irrécupérable..

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 248

Page 124
© Mohamed Neji Hergli
Élimination des pertes internes
 Les pertes latentes : Élimination, oui mais obligation de
diligence d
d’abord
abord !

(b) Modalités pratiques de mise en œuvre du principe d’élimination


des pertes latentes:
latentes:

consolidé, de la
• La revue annuelle, à chaque date de reporting consolidé,
valeur recouvrable de l’élément d’actif transféré en vue de réestimer
les risques
q de dépréciation
p ou d’irrécouvrabilité s’yy rapportant
pp et
décider, en conséquence, s’il y a lieu d’aggraver ou de maintenir
une perte de valeur déjà constatée ou le cas échéant de la reprendre
partiellement ou totalement compte tenu de nouvelles circonstances
circonstances..

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 249

Élimination des pertes internes


 Les pertes latentes : Élimination, oui mais obligation de
diligence d
d’abord
abord !

(c) Exemple
Exemple::
• Au 31 décembre 20032003,, une mère désignée « M » a cédé, pour 1.000 DT,
une créance à sa filiale « F ». A cette date, la créance faisait l’objet de
procédures contentieuses
contentieuses.. Elle figurait sur les livres de « M » pour une
valeur comptable de 100.
100.000 DT correspondant à sa valeur nominale.
nominale.
• Le non provisionnement de cette créance par « M », préalablement à la
cession,
i estt motivé
ti é par l’existence
l’ i t d’
d’une garantie
ti hypothécaire
h thé i estiméeti é à
120..000 DT selon une expertise externe établie en 2002
120 2002.. Une expertise
judiciaire ordonnée par le juge dans le cadre d’une action de vente
immobilière intentée par « M » fait état d’une valeur estimée de 80. 80.000
DT pour le bien hypothéqué au mois de novembre 2003. 2003.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 250

Page 125
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Élimination des pertes internes
 Les pertes latentes : Élimination, oui mais obligation de
diligence d
d’abord
abord !
(c) Exemple
Exemple::
• Aucune évolution significative du contentieux n’est intervenue en 2004.
2004.
Au cours du mois d’octobre 2005,
2005, l’adjudication du bien hypothéqué a
été prononcée pour la somme 90. 90.000 DT dont 3535..000 DT seront versés à
l’administration fiscale suite à la mise en jeu du privilège du trésor
trésor.. La
filiale « F » espère, donc, récupérer uniquement une quote quote--part du
produit de la vente s’élevant à 55.
55.000 DT au début de 2006.
2006.
T.A.F:
1- Reconstituer l’écriture de cession de la créance chez « M » en 2003.
2- Reconstituer l’écriture d’acquisition de la créance chez « F » en 2003.
3- Présenter les traitements de consolidation, en 2003, 2004 et 2005.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 251

Élimination des pertes latentes


 Reconstitution de l’écriture de cession de la créance
chez « M » en 2003 :

(G) Moins-values sur cession de créances 99 000


(B) Trésorerie 1 000
(B) Prêts courants 100 000
 Reconstitution de l’écriture d’acquisition de la créance chez « F » en
2003 :

(B) Créances à recouvrer 1 000


(B) Trésorerie 1 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 252

Page 126
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Élimination des pertes latentes
 Traitements de consolidation :

• La cession de la créance a généré une perte latente de


99.000 DT qui, en principe, devrait être totalement
éliminée, sauf que les circonstances prévalant à la date
de cession indiquent que la valeur recouvrable de la
créance estimée sur la base de la garantie hypothécaire
s’élève à 80.000 DT, soit 20.000 DT en deçà de sa valeur
comptable corrigée de l’incidence d’élimination de la
perte latente.

• La perte de valeur subie objectivement par la créance


n’étant pas jugée irréversible, il conviendrait, dés lors, de
la constater, en consolidation, sous forme de provision
pour dépréciation après élimination totale de la moins-
value latente de cession :

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 253

Élimination des pertes latentes


• Écritures de consolidation en 2003 :

 Élimination de la - value de cession

Au bilan
(B) Créances à recouvrer 99 000
(B) Résultat « M » 99 000
Aux comptes de résultat
(G) Résultat global (en gestion) 99 000
(G) Moins value/cession de créances 99 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 254

Page 127
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Élimination des pertes latentes
 Fiscalité différée/élimination de la - value (Selon IAS 12)
Au bilan
(B) Résultat « F » 29 700
(B) Passif d’impôt différé [99.000x30%] 29 700
Aux comptes de résultat
(G) Charge d’impôt différé 29 700
(G) Résultat global (en gestion) 29 700
 Fiscalité différée/élimination de la - value (Autre approche)
Au bilan
(B) Résultat « M » 29 700
(B) Passif d’impôt différé [99.000x30%] 29 700
Aux comptes de résultat
(G) Charge d’impôt différé 29 700
(G) Résultat global (en gestion) 29 700

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 255

Élimination des pertes latentes


• Écritures de consolidation en 2003 :

 Constatation de la dépréciation au moment de la transaction

Au bilan
(B) Résultat « M » 20 000
(B) Créances à recouvrer ou Prov./créances 20 000
Aux comptes de résultat
(G) Dotations aux provisions 20 000
(G) Résultat global (en gestion) 20 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 256

Page 128
© Mohamed Neji Hergli
Élimination des pertes latentes
 Fiscalité différée/dépréciation (Selon IAS 12)
Au bilan
(B) Passif d’impôt différé ou AID [20.000x30%] 6 000
(B) Résultat « F » 6 000
Aux comptes de résultat
(G) Résultat global (en gestion) 6 000
(G) Produit d’impôt différé 6 000
 Fiscalité différée/dépréciation (Autre approche)
Au bilan
(B) Passif d’impôt différé ou AID [20.000x30%] 6 000
(B) Résultat « M » 6 000
Aux comptes de résultat
(G) Résultat global (en gestion) 6 000
(G) Produit d’impôt différé 6 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 257

Élimination des pertes latentes


 Traitements de consolidation :

• En 2004, les circonstances indiquent, toujours, que la


valeur recouvrable de la créance est estimée à 80.000
DT. Le rattachement, à un exercice antérieur, de la perte
latente et de la dépréciation subie par la créance au
moment de la cession implique, en consolidation, le
traitement suivant :

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 258

Page 129
© Mohamed Neji Hergli
Élimination des pertes latentes
• Écritures de consolidation en 2004 :
 Élimination
É de la - value de cession
Au bilan
(B) Créances à recouvrer 99 000
(B) Réserves « M » 99 000

 Constatation de la dépréciation au moment de la transaction

Au bilan
(B) Réserves « M » 20 000
(B) Créances à recouvrer ou Prov./créances 20 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 259

Élimination des pertes latentes


• Écritures de consolidation en 2004 :
 Fiscalité différée/élimination de la - value et dépréciation (Selon IAS
12)
Au bilan
(B) Réserves « F » [(99.000-20.000)x30%] 23 700
(B) Passif d’impôt différé 23 700
 Fiscalité différée/élimination de la - value et dépréciation (Autre
approche)
Au bilan
(B) Réserves « M » [(99.000-20.000)x30%] 23 700
(B) Passif d’impôt différé 23 700

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 260

Page 130
© Mohamed Neji Hergli
Élimination des pertes latentes
 Traitements de consolidation :

• En 2005, les nouvelles circonstances indiquent, que la


valeur recouvrable de la créance est estimée à 55.000
DT et qu’il est quasi certain que les autres 45.000 DT
seront définitivement perdus pour le groupe.

L’aggravation de la perte de valeur de l’ordre de


25.000 DT (80.000 DT-55.000 DT), est la conséquence
d faits
de f i nouveaux intervenus
i et connus en 2005 et son
incidence ne devra affecter que le résultat consolidé
de cet exercice.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 261

Élimination des pertes latentes


• Écritures de consolidation en 2005 :

 Élimination de la - value de cession


Au bilan
(B) Créances à recouvrer 99 000
(B) Réserves « M » 99 000

 Constatation de la dépréciation au moment de la transaction

Au bilan
(B) Réserves « M » 20 000
(B) Créances à recouvrer ou Prov./créances 20 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 262

Page 131
© Mohamed Neji Hergli
Élimination des pertes latentes
• Écritures de consolidation en 2005 :
 Fiscalité différée/élimination de la - value et dépréciation (Selon IAS
12)
Au bilan
(B) Réserves « F » [(99.000-20.000)x30%] 23 700
(B) Passif d’impôt différé 23 700
 Fiscalité différée/élimination de la - value et dépréciation (Autre
approche)

Au bilan
(B) Réserves « M » [(99.000-20.000)x30%] 23 700
(B) Passif d’impôt différé 23 700

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 263

Élimination des pertes latentes


• Écritures de consolidation en 2005 :

 Constatation définitive de la perte de valeur

Au bilan
(B) Résultat « F » 25 000
(B) Provisions/créances 20 000
(B) Créances à recouvrer 45 000
Aux comptes de résultat
(G) Pertes
P dde valeurs
l 45 000
(G) Reprises de provisions 20 000
(G) Résultat global (en gestion) 25 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 264

Page 132
© Mohamed Neji Hergli
Élimination des pertes latentes
 Fiscalité différée/dépréciation complémentaire

Au bilan
(B) Passif d’impôt différé ou AID [25.000x30%] 7 500
(B) Résultat « F » 7 500
Aux comptes de résultat
(G) Résultat global (en gestion) 7 500
(G) Produit d’impôt différé 7 500

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 265

Élimination des provisions sur entités


appartenant au groupe
 Les provisions pour dépréciation des créances
•LL’accessoire
accessoire suit le principal
• Ces provisions, devenues sans objet, doivent être éliminées puisque
la créance elle-
elle-même est éliminée.
éliminée.
 Les provisions pour dépréciation des titres consolidés
• Ces provisions doivent être éliminées pour éviter le double emploi
avec la quote-
quote-part dans les pertes lors du partage des capitaux
propres
 Les provisions pour risques et charges correspondant à la
prise en compte d’un supplément de pertes réalisées
• Ces provisions doivent être éliminées pour éviter le double emploi
avec la quote-
quote-part dans les pertes lors du partage des capitaux
propres

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 266

Page 133
© Mohamed Neji Hergli
Élimination des provisions sur entités
appartenant au groupe
Exemple:
Exemple:
• La société «M» détient 80 % des parts des sociétés «F1«F1», «F
«F22» et «F3
«F3».
• Les capitaux propres de ces trois filiales sont respectivement de 100. 100.000
000,,
200..000 et 300.
200 300.000 DT au 31 31..l2.N.
• Au bilan au 31 31..l2.N de la société «M», ces titres figurent pour les montants
suivants :
- Titres «F1
«F1» : 100 000 DT ;
- Titres «F2
«F2» : 180 000 DT ;
- Titres «F3
«F3» : 280 000 DTDT..
• L’évaluation
L’é l i des d filiales
fili l «F1
«F F1» et «F
«F2
F2» est faite
f i sur lal base
b d capitaux
des i
propres au 3131..l2.N. La valeur actuelle estimée de la société «F3 «F3» est la
moyenne algébrique d'une part des capitaux propres au 31 31..l2.N et d'autre
part de la moyenne des résultats prévus des trois prochains exercices (celle(celle--
ci ne pouvant être que positive ou nulle)
nulle).. La moyenne des résultats prévus
étant négative, on considérera qu'elle est égale à zéro
zéro..

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 267

Élimination des provisions sur entités


appartenant au groupe
Exemple:
Exemple:
• La société «F
«F22» est actuellement en litige
g avec une administration
locale;; pour préserver ses chances de gagner dans le procès prévu, elle
locale
n'a pas constitué de provision pour ce litige
litige.. Si elle avait constaté une
telle provision, son montant se serait élevé à 50 000 DT DT.. «M» a tenu
compte de ce risque dans le calcul de la provision pour dépréciation
des titres «F2
«F2».
• Enregistrer les écritures de consolidation au 31
31..12.
12.N, sachant que
que::
 Aucune provision n'avait été constituée à la clôture de l'exercice
précédent.
précédent
é éd t.
 Dans sa comptabilité individuelle, la société « M » applique la
méthode d’impôt exigible
exigible..
 Seules les provisions sur titres constituées en N, génèrent des
différences temporelles déductibles.
déductibles.

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 268

Page 134
© Mohamed Neji Hergli
Élimination des provisions sur
entités appartenant au groupe
• Détermination des provisions pour dépréciation des titres
constitués p
par la société « M » :

Coût
Titre Valeur d'inventaire Provision
d'entrée
Titres « F1 » 100.000 100.000 X 80 % = 80.000 20.000
200.000 X 80 % = 160.000
Titres « F2 » 180.000 litige: 50.000 X 80 % = (40.000) 60.000
120.000
300.000 X 80 % + 0 X 80 %
Titres « F3 » 280.000 = 120.000 160.000
2

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 269

Élimination des provisions sur


entités appartenant au groupe
• Homogénéisation des méthodes, après cumul:
 Fiscalité différée/provisions:

Bilan (B) Actif d'impôt différé [240.000 x30%] 72 000

(B) Résultat "M" 72 000

Résultat (G) Résultat global (en gestion) 72 000

(G) Produit d
d'impôt
impôt différé 72 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 270

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© Mohamed Neji Hergli
Élimination des provisions sur
entités appartenant au groupe
• Élimination des opérations réciproques:
 Élimination des provisions sur titres « F1 » :

Bilan (B) Provision pour dépréciation Titres "F1" 20 000

(B) Résultat "M" 20 000

Résultat (G) Résultat global (en gestion) 20 000

(G) Dotations aux prov. pour dépréciation 20 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 271

Élimination des provisions sur


entités appartenant au groupe
• Élimination des opérations réciproques:
 Fiscalité différée/Élimination des provisions sur titres « F1 » :

Bilan (B) Résultat "M" 6 000

(B) Actif d'impôt différé ou P.I.D [20.000x30%] 6 000

Résultat
ésu tat ((G)) Produit d'impôt
p différé ou C.I.D 6 000

(G) Résultat global (en gestion) 6 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 272

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Élimination des provisions sur
entités appartenant au groupe
• Élimination des opérations réciproques:
 Élimination des provisions sur titres « F2 » :

Bilan (B) Provision pour dépréciation Titres "F2" 60 000

(B) Résultat "M" 60 000

Résultat (G) Résultat global (en gestion) 60 000

(G) Dotations aux prov. pour dépréciation 60 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 273

Élimination des provisions sur


entités appartenant au groupe
• Élimination des opérations réciproques:
 Fiscalité différée/Élimination des provisions sur titres « F2 » :

Bilan (B) Résultat "M" 18 000

(B) Actif d'impôt différé ou P.I.D [60.000x30%] 18 000

Résultat
ésu tat ((G)) Produit d'impôt
p différé ou C.I.D 18 000

(G) Résultat global (en gestion) 18 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 274

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Élimination des provisions sur
entités appartenant au groupe
• Élimination des opérations réciproques:
 Constatation de la provision pour risques chez « F2 »

Bilan (B) Résultat "F2" 50 000

(B) Provision pour risques et charges 50 000

Résultat (G) Dotations aux provisions 50 000

(G) Résultat global (en gestion) 50 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 275

Élimination des provisions sur


entités appartenant au groupe
• Élimination des opérations réciproques:
 Fiscalité différée/provisions pour risques :

Bilan (B) Actif d'impôt différé [50.000 x30%] 15 000

(B) Résultat "F2" 15 000

Résultat (G) Résultat global (en gestion) 15 000

(G) Produit d'impôt différé 15 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 276

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Élimination des provisions sur
entités appartenant au groupe
• Élimination des opérations réciproques:
 Élimination des provisions sur titres « F3 » :

Bilan (B) Provision pour dépréciation Titres "F3" 160 000

(B) Résultat "M" 160 000

Résultat (G) Résultat global (en gestion) 160 000

(G) Dotations aux prov. pour dépréciation 160 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 277

Élimination des provisions sur


entités appartenant au groupe
• Élimination des opérations réciproques:
 Fiscalité différée/Élimination des provisions sur titres « F3 » :

Bilan (B) Résultat "M" 48 000

(B) Actif d'impôt différé ou P.I.D [160.000x30%] 48 000

Résultat ((G)) Produit d'impôt


p différé ou C.I.D 48 000

(G) Résultat global (en gestion) 48 000

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 278

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Dividendes provenant de bénéfices
réalisés après la prise de contrôle
L’élimination des dividendes reçus se justifie par le fait qu’ils sont
issus de résultats antérieurement réalisés ; or ceux
ceux--ci ont été pris en
compte à leur origine au niveau consolidé en tant qu’élément de «
résultat ». Comme les dividendes reçus sont inscrits en produits à
caractère financier dans les comptes individuels, il faut en
consolidation les considérer comme un élément prélevé sur
exercice antérieur, et donc les réimputer en réserves de l’entreprise
bénéficiaire de la distribution.
distribution.
Comptes
p de bilan Comptes
p de résultat

Résultat M X Revenus de VMP X


Réserves M X Résultat M X

Les états financiers consolidés: Principes et techniques d’élaboration 279

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