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2023
RÉVISER ET L’essentiel du Droit des sociétés est 4e éd. 2022-2023
une synthèse rigoureuse, pratique et à jour
FAIRE UN POINT de l’ensemble des connaissances que le lecteur 4e édition
ACTUALISÉ doit avoir. 15 Chapitres. Tout y est !
L’essentiel
DROIT
droit où il enseigne notamment les fusions-acquisitions et la société de la loi du 14 février 2022
stratégie d’entreprise. en faveur de l’activité
Les sociétés civiles
professionnelle indépendante
Les sociétés commerciales
DES
de personnes
Les sociétés commerciales
de capitaux
PUBLIC
SOCIÉTÉS
Le statut hybride de la SARL
– Étudiants en Licence et Master Droit Règles générales relatives
– Étudiants du 1er cycle universitaire à la dissolution
(Droit, Science politique, AES)
– Étudiants au CRFPA et candidats à l’ENM
David Calfoun
D. Calfoun
Prix : 16 e
ISBN 978-2-297-17612-5
TESTEZ VOS CONNAISSANCES
www.gualino.fr
2022-2023
4e édition
L’essentiel
du Intègre les dispositions
DROIT
de la loi du 14 février 2022
en faveur de l’activité
professionnelle indépendante
DES
SOCIÉTÉS
David Calfoun
Cette collection de livres présente de manière synthétique,
rigoureuse et pratique l’ensemble des connaissances que
l’étudiant doit posséder sur le sujet traité. Elle couvre :
le Droit et la Science Politique,
les Sciences économiques,
les Sciences de gestion,
les concours de la Fonction publique.
David Calfoun est directeur juridique. Il dirige le Mastère Droit-Finance « double compé-
tence » de l’Institut supérieur du droit où il enseigne notamment les fusions-acquisitions
et la stratégie d’entreprise. Il est également enseignant dans plusieurs prestigieux établisse-
ments d’enseignement supérieur en France et à l’étranger.
Présentation 3
Introduction 15
1 – Distinction entre entreprise et société 15
2 – La société : un contrat et un outil 16
3 – Sociétés civiles et sociétés commerciales 17
■ Classification des types de sociétés 17
■ Critères de commercialité d’une société 18
PARTIE 1
Règles générales de création
et de fonctionnement d’une société
Chapitre 3 – La responsabilité 57
1 – Responsabilité de la société 57
2 – Responsabilité des dirigeants 58
PLAN DE COURS
PARTIE 2
Les sociétés civiles
PARTIE 3
Les sociétés commerciales de personnes
PARTIE 6
Règles générales relatives à la dissolution
PLAN DE COURS
147
1 – Liquidation des actifs 147
■ Désignation d’un liquidateur et achèvement des affaires sociales 147
■ Apurement du passif et partage de l’actif 148
2 – Publicité 150
Bibliographie 153
Abréviations
La société créée de fait est une exception au principe de la création d’une société par un acte
juridique. La société est « créée » par le comportement (positif ou abstentionniste) d’un ou des
futurs actionnaires (associés) de la structure « créée de fait » (v. infra).
En outre, il est éventuellement possible, depuis la loi nº 85-697 du 11 juillet 1985 et la loi
nº 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l’économie (dite « loi LME »), de créer une
société avec un associé unique (v. infra). Il est alors question de société « unipersonnelle ».
La notion d’« entreprise » n’est toutefois pas totalement étrangère du droit. Elle est souvent
utilisée par des textes normatifs. Par exemple, en matière de concurrence, le traité sur le fonction-
nement de l’Union européenne (TFUE) fait systématiquement référence aux règles applicables aux
« entreprises ». En droit interne, l’entreprise est évoquée dans le Code du travail ainsi que dans le
Code général des impôts. Dans le Code de commerce ; en revanche, l’« entreprise » en tant que
telle n’existe pas. Seul le « commerçant » (C. com., art. L. 121-1) est mentionné. Lorsque
16 L’ESSENTIEL DU DROIT DES SOCIÉTÉS
l’« entreprise individuelle » (terme doctrinal) est évoquée, c’est à l’« entrepreneur individuel » que
le Code de commerce fait référence.
En revanche, pour traiter des difficultés rencontrées lors de l’exercice d’une activité économique, le
Code traite des « difficultés des entreprises ». Il semble donc exister une timide conception juri-
dique de la notion d’entreprise.
La loi LME a donné une définition juridico-économique de l’entreprise comme étant « la plus
petite combinaison d’unités légales qui constitue une unité organisationnelle de production de
biens et services jouissant d’une certaine autonomie de décision, notamment pour l’affectation
de ses ressources courantes ».
Ainsi, les sociétés proposent un environnement économique organisé, propice à la réalisation des
projets sociaux prévus par ses créateurs : les associés.
– Les sociétés de personnes sont des sociétés à risque illimité. Les associés sont
personnellement (sur leur patrimoine propre) et indéfiniment responsables des pertes
subies par la société.
– Dans les sociétés de personnes, la personnalité des associés (l’intuitu personæ) est
Les sociétés
particulièrement importante, au point qu’elle peut être déterminante dans la volonté de
de personnes
s’associer. En effet, les droits sociaux sont représentés par des parts sociales non cessibles
librement.
– Toutefois, dans les SCPI, qui sont des sociétés civiles (v. infra), la personnalité des
associés peut être subsidiaire.
– La caractéristique fondamentale d’une société de capitaux est son risque limité.
– Les associés ne sont responsables qu’à hauteur (à concurrence) de leurs apports. De ce
Les sociétés fait, la personnalité des associés est souvent indifférente ou secondaire, et les droits
de capitaux sociaux sont formalisés par des actions.
– Enfin, les sociétés de capitaux sont souvent choisies pour leur fiscalité, ainsi que pour les
capacités diversifiées de financement qu’elles accordent.
Il existe une troisième catégorie hybride de sociétés : ce sont les EURL et les SARL. Au sein de ces
structures, l’intuitu personae existe mais il n’est pas forcément déterminant dans la volonté de
s’associer.
Il permet dans une moindre mesure de financer des projets. Toutefois, la limitation du nombre
d’associés posée par le Code de commerce fait que la société ne présente pas les possibilités
offertes par les sociétés de capitaux (dont notamment la SA et la SCA qui peuvent faire
admettre leurs titres sur des marchés réglementés, et la SAS qui peut, en respectant certaines
conditions, réaliser des émissions de valeurs mobilières).