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de LIEGE judiciaire
Même si ce qui y est exposé n’est pas toujours contraignant, il est recommandé de ne s’en
écarter que dans des cas particuliers, et non de manière générale, et après réflexion.
Dans tous les cas, le rapport doit être accessible, rédigé de manière claire, les notions
techniques de base doivent être explicitées en évitant des formulations qui ne seraient
compréhensibles que par les techniciens.
Les modèles joints en annexes constituent une suggestion dont le lecteur peut s’inspirer.
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Arrondissement judiciaire Vade-mecum de l’expertise
de LIEGE judiciaire
L’expert reçoit une notification émise par le greffe à laquelle est annexée une copie du
jugement (article 972 et 973 § 2 du Code judiciaire).
L’expert dispose de huit jours pour refuser la mission s’il le souhaite, en motivant sa décision
(objet de la mission sortant des compétences de l’expert, incompatibilité avec l’une des
parties en cause ou simplement indisponibilité).
2. La convocation à la réunion.
La décision ordonnant l’expertise peut préciser la date de la réunion d’installation, qui a lieu
en chambre du conseil ou en tout autre endroit désigné par le juge, en présence des parties.
La présence de l’expert à la réunion d’installation est requise, sauf si le juge estime qu’elle
n’est pas nécessaire et qu’un contact par téléphone ou tout autre moyen est suffisant.
Si aucune réunion d’installation n’est prévue dans le jugement, l’expert doit, dans les quinze
jours de la notification du jugement ou de la notification de la consignation de la provision,
communiquer les indications relatives au début de ses travaux.
Pour convoquer la première réunion d’expertise, il est d’usage que l’expert prenne les
convenances des avocats1 par exemple au moyen de la grille jointe en annexe 1. Sauf urgence,
l’expert tient compte autant que possible des convenances, de manière à éviter les incidents.
L’expert est en toute hypothèse tenu de consentir le report de la réunion si toutes les parties
s’accordent sur le report.
Les parties sont convoquées par lettres recommandées avec copie à leurs avocats et conseils
techniques ainsi qu’au juge (annexe 2). Dans son courrier de prises de convenances, l’expert
peut solliciter la dispense des envois par recommandé.
Dans sa lettre de convocation, l’expert invite les parties à lui remettre, au plus tard huit jours
avant la première réunion d’expertise, des dossiers comprenant :
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L’expert peut également prendre les convenances des parties s’il l’estime nécessaire .
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-les conclusions déjà déposées par les parties, ou une note résumant le litige ;
-les autres documents et informations que les parties estimeraient nécessaires à l’exécution de
la mission d’expertise.
La réunion d’installation.
1 La réunion a lieu en chambre du conseil ou dans un autre lieu, imposée par le juge.
Le juge inclut alors dans la mission des précisions à propos de ces différentes questions. Il
peut, à cet effet, prendre contact avec l’expert en dehors de la présence des parties.
Lors de la première réunion d’expertise, les parties et l’expert débattront et fixeront les
modalités qui n’ont pas été fixées dans le jugement.
1. Contenu.
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L’objectif de conciliation ne doit toutefois pas avoir pour conséquence de négliger l’aspect
descriptif des premiers devoirs d’expertise, ni d’éviter une étude technique appropriée (les
parties ne se concilient le plus souvent que si elles disposent d’une première orientation
technique objective et éclairée et d’une estimation des préjudices).
Si la mission apparaît complexe, la première réunion d’expertise aura pour objet essentiel :
2. Les délais.
Lorsqu’un délai de plus de six mois a été fixé, l’expert doit adresser au juge, au terme de ces
six mois, un rapport sur l’état d’avancement de ses travaux. Il indique ce qui a déjà été réalisé
et les travaux encore à exécuter.
Le délai fixé dans le jugement pour le dépôt du rapport doit être respecté et le calendrier de
l’expertise doit en tenir compte.
Toutefois, lorsqu’il est constaté que les devoirs d’expertise imposent la prorogation du délai
fixé par le Tribunal, l’expert est légalement tenu de demander la prorogation du délai, en
indiquant la raison pour laquelle les travaux ne peuvent être clôturés dans le délai fixé. Seul le
juge peut autoriser la prorogation du délai. Les parties ne sont plus autorisées à permettre,
amiablement, cette prorogation.
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3. La provision.
Les honoraires doivent être consignés (sous peine de sanction pénale) au greffe ou auprès
d’un établissement de crédit convenu, sur un compte bloqué.
La provision est fixée par le juge mais si l’expert l’estime insuffisante, il peut demander au
juge de faire consigner une provision complémentaire (article 988 du Code judiciaire).
Il convient qu’il informe les parties du mode de calcul de ses honoraires et frais. Cette
information n’a qu’une valeur indicative et ne lie pas les parties puisque c’est le Tribunal qui
taxe les honoraires des experts.
C’est également le juge qui, à la demande de l’expert, détermine la libération d’une « partie
raisonnable » de la provision.
L’expert est averti par les parties du versement de la provision 2. En cas de non-paiement de la
provision, «le juge peut en tirer les conclusions qu’il juge appropriées » (article 989) et une
des parties peut demander qu’il soit délivré exécutoire pour tout ou partie de la provision.
L’expert préviendra le juge s’il n’a pas été averti du paiement à l’expiration du délai fixé ou, à
défaut, dans un « délai raisonnable ». L’expert peut, le cas échéant, suspendre ou reporter
l’exécution de sa mission jusqu’à ce qu’il soit informé de la consignation de la provision.
4. Le procès verbal.
- les tâches à accomplir par l’expert et/ou les parties dans la suite de l’expertise.
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A Liège, pour des raisons d’ordre pratique, le greffe avertit l’expert par courrier de la
réception de la provision.
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Les parties sont invitées à formuler leurs observations éventuelles dans le délai fixé par le
calendrier de l’expertise et à compléter leurs dossiers par les documents supplémentaires
requis par l’expert.
Sauf autre délai fixé dans le jugement, l’expert communique au greffe du tribunal, dans les 15
jours de la tenue de la première réunion d’expertise, la date de cette réunion, la date à laquelle
les dossiers des parties ont été reçus et le calendrier convenu avec les parties pour les
différentes phases de l’expertise.
Tous les procès verbaux de réunion doivent être envoyés en copie au juge. Cet envoi n’est
utile qu’au moment de l’envoi des préliminaires, qui contiendront donc les rapports de
réunion et l’avis provisoire.
L’expert tient, s’il l’estime nécessaire, une ou plusieurs visites techniques. Le plus souvent,
les avocats n’assistent pas à ces réunions.
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Il doit cependant être à même de se forger une opinion personnelle sur les devoirs accomplis
par son sapiteur car il devra les intégrer dans son rapport comme étant ses propres
conclusions. S’il n’est pas à même de le faire, il doit en informer les parties qui solliciteront
du Tribunal la désignation d’un autre expert pour l’accomplissement de l’aspect spécifique de
la mission qui ne ressort pas de ses compétences.
Si l’expert peut, dans le cadre de sa mission, recueillir des renseignements auprès de tiers, il
ne peut le faire qu’avec prudence, à titre de complément de ses propres constatations, en
concertation avec les parties, et en retranscrivant scrupuleusement les déclarations recueillies.
Jamais l’expert ne peut se substituer au tribunal qui est seul compétent pour procéder à une
enquête par témoins.
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2. L’avis de l’expert.
L’expert ne doit pas hésiter à exprimer, le cas échéant et de manière réservée, son point de
vue technique motivé, à chaque stade de l’expertise.
Ceci favorisera l’expression des points de vue techniques des parties dont l’expert exigera
qu’ils soient eux aussi motivés. L’objectif est que tous les débats techniques aient lieu en
cours d’expertise, afin d’éviter qu’ils n’aient lieu ultérieurement devant le tribunal.
L’ordre de communication de ces notes est indifférent, mais l’expert doit veiller à recentrer
éventuellement le débat, et éviter les échanges stériles. Les parties défenderesses doivent
toujours avoir la possibilité de répliquer aux différentes notes de faits directoires émises par la
partie demanderesse. L’attention de tous doit être attirée sur la question du respect des délais
(voir infra, sous le titre « Le rapport préliminaire »).
L’expert peut par exemple indiquer aux parties ce qu’il estime utile au débat dans leurs notes
d’observations en les invitant à préciser leurs points de vue.
5. Les incidents.
Toutes les contestations relatives à l’expertise survenant en cours de celle-ci entre les parties
ou entre les parties et les experts, sont réglées par le juge.
Une simple lettre motivée suffit pour saisir le juge. Les parties et l’expert sont convoqués à
l’audience suivant les modalités de l’article 973 § 2 du CJ.
Si une partie décide de mettre un tiers à la cause, elle doit le faire avant le dépôt du rapport
provisoire. A défaut, l’expertise est inopposable à ce tiers.
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Place Saint-Lambert, 16
4000 Liège.
(Tél. 04/2325491)
Les références du dossier (nom des parties et numéro de rôle général) et le nom du magistrat
en charge de l’affaire doivent être indiqués sur le courrier.
Le rapport préliminaire.
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- tous les éléments de faits relevés par l’expert qui serviront de base à l’élaboration de
ses conclusions ;
- un avis provisoire de l’expert (soit une première orientation prudente des réponses à
donner à la mission). Pour rappel, l’objectif est d’épuiser tout débat technique dans le
cadre de l’expertise et de susciter dès que possible un débat contradictoire ;
- la fixation de délais pour la réponse à apporter à cet avis provisoire par les parties et
leurs conseils techniques ; ce délai doit en principe être d’au moins quinze jours ;
L’expert envoie au greffe du tribunal et transmet aux parties, à leurs avocats (et le cas échéant
à leurs conseils techniques) une copie du rapport préliminaire en les invitant à formuler leurs
observations et à signaler toute erreur ou omission éventuelle dans l’exposé des faits.
Le respect des délais est l’un des critères de taxation des honoraires.
La réunion de conciliation.
L’expert convoque les parties et leurs conseils en vue de tenter de les concilier. Dans la
mesure du possible, les parties doivent être représentées par toute(s) personne(s) dûment
mandatée(s) pour négocier et s’il y a lieu de marquer un accord sur la solution amiable qui
pourrait se dégager.
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Sauf, bien entendu, si l’expert décide de procéder à des devoirs complémentaires. Les buts de la règle sont
d’éviter qu’une partie indisciplinée impose unilatéralement un report de la clôture de l’expertise ou qu’en phase
finale de l’expertise, une partie communique tardivement une note d’observation dont l’expert tiendrait compte
sans que les autres parties puissent réagir (défaut de respect de la règle du débat contradictoire)
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Il est important de recueillir l’accord des parties sur le caractère confidentiel ou non de la
proposition de conciliation et des réactions des parties, le Code judiciaire ne prévoyant pas de
confidentialité.
La proposition de transaction doit tenir compte de tous les aspects du litige en ce compris des
préjudices subis, des intérêts, des frais (notamment d’expertise), des autres dépens, …
La conciliation n’impose pas nécessairement une transaction : si l’expert estime que ses
devoirs vérifient la pertinence de la thèse d’une partie, il doit l’exprimer clairement plutôt que
de proposer une solution transactionnelle.
En cas de conclusion d’un accord amiable, celui-ci peut être rédigé soit lors de la réunion de
conciliation avec le concours des avocats (dans ce cas l’accord est signé par les parties ou
leurs représentants et un avis de conciliation est déposé au greffe du tribunal 4), soit
ultérieurement, à l’initiative des avocats. Les parties peuvent également faire entériner leur
accord par le juge (article 1043 du code judiciaire)
En cas d’échec de la conciliation, il est recommandé de laisser un délai aux parties pour
émettre une ultime note de faits directoires avant la rédaction des conclusions de l’expert. S’il
a été convenu que la proposition de conciliation avait un caractère confidentiel, les notes de
faits directoires ne pourront s’y référer pas plus d’ailleurs que le rapport de l’expert.
Pour permettre au Tribunal saisi du litige de statuer, il est essentiel que l’expert réponde avec
précision aux observations des parties. Il est souhaitable que la réponse aux notes
d’observations fasse l’objet d’une section particulière du rapport, ayant spécifiquement cet
objet.
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Il peut s’agir d’un simple avis de conciliation mais même dans ce cas l’expert veillera à détenir un écrit relatif
aux modalités exactes de l’accord pour éviter toute discussion ultérieure.
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Chaque note de faits directoires doit faire l’objet d’une réponse précise. L’expert peut
toutefois résumer les positions des parties.
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- le cas échéant, des photos de bonne qualité (en original) permettant au Tribunal de
comprendre les éléments du litige ;
Les annexes du rapport doivent contenir l’inventaire des pièces des parties, la copie des pièces
nécessaires à la discussion, les rapports des sapiteurs.
L’état détaillé de frais et honoraires comprend le tarif horaire, les éventuels frais de
déplacement, frais de séjour, les frais généraux, les montants payés à des tiers et la ventilation
des provisions reçues. Il doit être déposé au greffe en même temps que le rapport et sur
feuillet séparé. L’expert doit informer les parties et leurs conseils de la date de dépôt de l’état
d’honoraires au greffe car cette date constitue le point de départ du délai de trente jours
imparti aux parties pour formuler des contestations motivées sur cet état (voir modèle de lettre
en annexe 4).
L’original du rapport est déposé au greffe du tribunal. Il n’y a pas lieu de déposer des copies
du rapport.
L’expert restitue aux parties l’original des pièces qui lui ont été communiquées.
Les parties sont informées du dépôt du rapport par lettres recommandées et en reçoivent une
copie de même que leurs avocats par courrier ordinaire.
Après ce dépôt, l’expert n’a plus à répondre à des notes d’observations ou demandes
d’éclaircissements éventuelles émises par les parties.
Ce n’est que sur convocation du juge que l’expert devra éventuellement s’expliquer et
répondre aux questions qui pourraient lui être posées par les parties ou par le tribunal quant au
contenu de son rapport.
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Il convient notamment de détailler les évaluations en les justifiant.
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Si les parties ne formulent aucune contestation motivée dans les trente jours du dépôt de l’état
au greffe, les honoraires sont taxés par le juge au bas de la minute de l’état et il en délivre
exécutoire. Le juge désigne comme débiteur de l’état la partie visée pour la consignation 6.
Si les parties contestent l’état de l’expert de manière motivée dans les trente jours de son
dépôt au greffe, le juge ordonne la convocation des parties afin de procéder à la taxation des
frais et honoraires. Le juge taxe l’état en fonction des critères du code judiciaire. Sont ainsi
pris en considération : la rigueur avec laquelle le travail a été exécuté, le respect des délais
impartis, la qualité du travail fourni, la difficulté et la durée du travail fourni, la qualité de
l’expert et la valeur du litige. En cas de contestation importante de son état, l’expert peut se
faire assister par un avocat.
La loi prévoit la possibilité de « fixer des dommages et intérêts éventuels », sans autre
précision. Selon certains auteurs, il pourrait s’agir de dommages et intérêts dus par l’expert en
cas de dépôt tardif de son rapport.
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Il est suggéré aux experts de rappeler ces dispositions aux parties et à leurs conseils dans son courrier d’envoi
de l’état, voir annexe 4.
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FIXATION – N° - du
M M
M M
Je vous invite à me fixer rapidement quant aux dates et heures qui pourraient vous convenir
en priorité parmi les dates et heures que je propose ci-dessous :
REPONSE DE M. :
Date et heures
oui non vos propositions
d’heures
1)
2)
3)
4)
5)
Au cas où aucune de ces dates ne vous conviendrait, il vous est loisible d'en proposer
d'autres à votre meilleure convenance dans le tableau ci-dessous; je tâcherai d'en tenir
compte autant que possible suivant les disponibilités de toutes les parties.
La présente est adressée par fax aux avocats et conseils techniques des parties.
Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, Maître, Confrère, l'expression de mes sentiments
dévoués.
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Mes réf.
Vos réf.
Réf. du tribunal :
R.G. :
Après avoir pris les convenances des conseils, je vous convoque par la présente à une
première réunion d’expertise qui se tiendra :
- Date :
- Lieux :
Je vous remercie de vous munir de vos dossiers dûment inventoriés et de toutes les pièces
utiles (plans, cahier des charges, carnet de chantier,…).
La présente est adressée par fax aux avocats et conseils techniques et par recommandé aux
parties.
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Pour rappel : tous les courriers relatifs à l’expertise destinés au tribunal doivent être adressés
au :
Les références du dossier (nom des parties et numéro de rôle général) et le nom du magistrat
en charge de l’affaire doivent être indiqués sur le courrier.
La présente a pour objet de solliciter l’octroi d’une provision complémentaire (ou une
libération complémentaire de la provision).
Ma demande est fondée sur les motifs suivants (détail des devoirs accomplis, des frais
exposés et des honoraires déjà dus, mention des prestations restant à accomplir et des frais à
engager).
En cas de décision positive, je remercie le greffe de noter que les fonds sont à verser sur mon
compte n°...........................
Formule de politesse.
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Monsieur
Maître
V/Réf:
Maître
V/Réf:
N/Réf. :
__________________________________________________________________________
Madame, Monsieur,
Cher Maître,
Vous trouverez en annexe copie conforme de mon rapport et de mon état d’honoraires
et frais, déposés ce jour au greffe du tribunal.
Si, dans les trente jours du dépôt de l’état détaillé au greffe, les parties n’ont pas,
conformément au § 2, informé le juge qu’elles contestent le montant des honoraires, et
des frais réclamés par l’expert, celui-ci est taxé par le juge au bas de la minute de l’état
et il en est délivré exécutoire conformément à l’accord intervenu entre les parties ou
contre la ou les parties, ainsi qu’il est prévu pour la consignation de la provision.
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