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1) Flottabilité
Deff=capacité à flotter, état d’un corps qui se maintient sans mouv volontaire et sans artifice à la
surface de l’eau
PESANTEUR
POUSSEE D’ARCHIMEDE
Mais le corps humain est hétérogène donc le point d’application est différent donc l’équilibre est
instable
Volume pulmonaire
Age (densité os, muscle, gras)
(Particularité ethnique)
Sexe : H=0.98 F=0.87
- 3’’=flottabilité faible
- 8’’=’’moyenne
- 20’’=’’ très bonne
2) Equilibre aquatique
EQUILIBRATION
Fonction grâce à laquelle un homme maintient à tout moment son équilibre (gribenski, 1980)
Motifs de déséquilibre :
- Respiration
- Prise d’information
- Action propulsive
S’équilibrer horizontalement :
Pour être efficace, le nageur doit créer des forces propulsives et doit réduire la résistance à
l’avancement au cœur même de l’action.
= somme des forces qui s’exercent sur le nageur et qui s’opposent à sa translation
- Résistance de frottement/friction
Force adhésive (molécules eau adhèrent au corps)
Dépend de la surface corporelle du nageur et de sa vitesse
Résistance assez faible
Le couche limite= différence de vitesse entre molécules eau qui adhèrent et les libres
=>turbulences
- Les résistances de vague
Vague frontale à l’avant
Vague de queue à l’arrière
Dépendent de la vitesse, du volume immergé, de l’inversement proportionnel à la longueur
de flottaison
- Resistance de turbulence/ de forme
Vitesse au carré V
Du corps = remue/tourbillons
R=KxSxV2
Vitesse V : la résistance à l’avancement du nageur est proportionnelle à sa vitesse de déplacement=>
+ on va vite, + il y a de résistance
Surface de maitre couple S : projection orthogonale du corps par rapport au déplacement sur un plan
vertical
Ecoulement turbulent
R=Cx x Vn
Forme Cx : objets même surface de maitre couple mais +/- résistance
- Être rasé
- Être grand/profilé
- Mettre son bonnet
- Se grandir horizontalement(allongé/étiré/gainé)
- Continuité des actions propulsives
- Retours des bras avec le – de résistance(aérien)
- Débutant : diminuer surface de maitre couple passer d’une position oblique à une position
horizontale
- Débrouillé : diminuer la résistance de forme en construisant un profil de + en +
hydrodynamique et une coordination plus fine
- Expert : améliorer le rendement biomécanique en maitrisant les allures, les coordinations, les
synchronisations, un gainage et une tonicité posturale pour une indéformabilité du corps
sous la pression de l’eau.
Pour la propulsion :
Se propulser en natation :
- La coincée
L’eau est coincée dans un cône puis éjectée vers l’arrière cela propulserait le corps vers
avant
FAUX mais utilisé naïvement pour apprendre la brasse
- Propulsion basée sur la 3ème loi de Newton
Toute action entraine une réaction d’intensité égale, même direction/sens opposé
Orientation des surfaces propulsives perpendiculaires au sens de déplacement et direction
de l’action propulsive parallèle au déplacement
Appui sur une masse eau et accélération progressive d’appui pour conserver cette masse
d’eau tt au long du trajet propulsif
Tirer-pousser sur geste rectiligne : fonctionne très bien pour apprendre mais spécificité du
milieu aquatique= les molécules d’eau sont fuyantes donc tout mouvement doit être
effectué en accélération
- Propulsion basée sur théorie de Bernoulli/effet Venturi
Résultante des forces exercées sur la main du nageur (aile avion) peut être réduite en une
force F hydrodynamique, se décompose en 2 forces : trainée (sens inverse du déplacement) /
portance(perpendiculaire)
Effet Venturi : pression qu’exerce un fluide sur une paroi diminue avec l’augmentation de la
vitesse du fluide
Différence entre zones de pression = portance
La portance : aérodynamiquehydrodynamique
Les nageurs de même niveau ont des trajets moteurs différents en papillon
- Facteurs spatiaux
- Facteurs temporels
- Fréquence : nbr cycles par unité de temps (par minute)
- Amplitude : distance parcourue par cycle (m/cycle)
- V= (F x A) /60 (m/s)
- Facteurs spatiaux
Quantité de surface propulsive
Orientation des ‘’ ‘’
Profondeur des appuis
Coordination spatiale des mouv
- Facteurs temporels
Vitesse de déplacement des appuis
Rythme de déplacement des appuis
Continuité temporelle du cycle
2) Le dos
- Historique
Dos brassé vers dos crawlé 1912 Hebner
Battements dans les années 30
Fléchissement coude 1948
Années 60 : roulis épaules, retour bras vertical
Années 90 : virage culbute
- Règlement
Départ 2 mains poignées du plot, orteils contact avec le mur
Position dorsale pdt toute la course, roulis corps inférieur à 90°
Partie du nageur doit couper la surface de l’eau pdt toute la course (15m max en immersion
après virage)
Virage : une partie du corps du nageur doit toucher le mur, position dorsale en quittant le
mur
Arrivée : toucher le mur en étant sur le dos et dans son couloir
- Equilibre
Corps le + horizontal possible
Tet fixée, regard plafond
Roulis des épaules
- Mvmt des bras
Entrée allongement/prise d’appuis
Bras en extension
Paume de main vers l’ext. pour réduire les turbulences à l’entrée dans l’eau
Dans l’axe de l’épaule du bras qui travaille
Traction balayage godille vers le bas l’ext. et l’arrière
Positionner la main pour prendre un appui efficace
Profondeur de 45 à 60 cm
Avant-bras se plie progressivement (bras de fer)
Godille balayage vers l’int. Et le haut
Coude fléchi à 90°
Main remonte et se rapproche de l’axe du corps, à hauteur du bassin
Godille balayage poussée vers l’ext l’arrière et le bas
Main change d’orientation et repart vers l’arrière le bas la profondeur et l’extérieur
Bras finit en extension
Dégagé sortie
Main sort de l’eau en un minimum de turbulences donc par le pouce
Retour aérien
1ère phase : jusqu’à la verticale des épaules, bras en extension pointé vers le ciel conduit
par le pouce
2ème phase de la verticale à l’entrée dans l’eau, rotation externe du bras pour
repositionner la main à une entrée dans l’eau peu turbulente donc par le petit doigt
3)La brasse
- Historique
Nage utilitaire
- Règlement
Position ventrale
Simultané mvmt bras jambes
Mains vers avant, ne dépassent pas hanches sauf coulée
Mvmt jambes simultanés
Pieds vers arrière et ext.
Partie tête doit couper la surface de l’eau
Contact simultané avec les 2 mains séparés soit au niveau de l’eau
- Equilibre
Brasse horizontale : la plus à plat possible
Brasse ondulée : le nageur plonge sous l’eau et oriente son corps sur une trajectoire
sinusoïdale
- Mvmt bras
Entrée allongement
Etirement, alignement, allongement le + parfait possible
Godille balayage traction pour une prise d’appui
Mains s’orientent vers l’extérieur et bas
Coudes se fixent ainsi que les épaules (ancrage)
Balayage godille basse
Mains
Mains s’orientent vers l’arrière
Rotation des mains associée à une flexion des coudes
Balayage godille traction int
Flexion coudes
Mains augmentent rotation vers int
Mains reviennent à l’int des coudes vers la poitrine
Dégagé retour
Coudes plaqués au buste
Mains collées/pas
Epaules resserrées
Plongeons du haut du corps par enroulement des épaules
Posture la moins frénatrice
Caractéristiques temporelles des mouvements de bras
Mvmt circulaires dynamique
Allongement lent
Dynamique explosive en accélérant le balayage interne
- Mvmt des jambes
Ciseau de brasse :
Une godille basse ext
Godille basse int
Temps de glisse
Demi-dauphin ascendant
Retour
Mvmt circulaire vers là-bas
Godilles basses ext et int associées dans une même accélération
À la suite de l’armer et au fouetter des jambes, celles-ci sont resserrées collées puis temps de
glisse
Ce mvmt s’est réalisé vers le bas et provoque élévation du bassin
Le demi-dauphin ascendant provoquera donc un repositionnement du bassin vers le bas
- Coordination nage
Action des bras et des jambes offrent des temps propulsifs mais aussi des temps de
résistance à l’avancement importants
Nage la plus lente
Recherche constante d’une action propulsive ou préparation de cette phase lorsque le
nageur est profilé
- Respiration
Situation spatiale de la tête lors du redressement du corps et de la situation anatomique de
la cage à la fin de la godille interne amène naturellement à placer l’inspiration à cet instant
L’expiration se déroule durant tout ou partie de l’action des bras, en fonction de l’intensité
des impulsions recherchées
La fréquence est imposée par le règlement
Inspire par la bouche expire par bouche /nez
- Prise d’info
Position tête la plus proche de celle du terrien, cela explique sans doute pq elle est enseignée
en premier ou la plus utilisée par le nageur du dimanche
4) Le crawl
- Historique
- Règlement
Dans une épreuve de nage libre le nageur peut nager comme il veut, dans une épreuve de
4nage, la nage libre doit être diff de p, dos, brasse
Une partie du corps du nageur doit toucher le mur aux virages et arrivée
Une partie du corps du nageur doit couper la surface de l’eau pendant toute la course sauf
au virage où l’immersion est tolérée sur 15m max
- Equilibre
Horizontal, aligné, allongé
Réduire les oscillations de lacet et tangage (réduire résistances à l’avancement par
diminution de la surface de maitre couple et écoulement laminaire)
Augmenter les oscillations de roulis (Pour équilibration propice à l’efficacité propulsive)
- Mouv des bras
Recherche de l’appui en diminution des résistances
En avant de l’épaule
Parallèle à l’axe du corps
Fin du mouv= extension de ce bras
La main se dirige vers l’extérieur, le bas et l’arrière
Le coude se fléchit progressivement pour se rapprocher de la perpendiculaire par rapport à
la surface
Quand la main arrive au point le plus bas il y a changement de direction
La main passe sous le corps de l’extérieur de l’épaule vers l’axe médian du corps
Le coude est haut et fixé, poignet fixe, main perpendiculaire à la surface
Arrivé sous cet axe médian, il y a de nouveau changement de direction
Le mouv se poursuit vers l’extérieur et l’arrière
La main passe de l’intérieur vers l’extérieur arrière et le haut jusqu’au point de sortie
Le bras passe d’une position fléchie à une extension complète
La main doit rester orientée vers l’arrière
Retour aérien le plus linéaire possible
Sur un relâchement de l’avant-bras
On observe une main plus basse que le coude et un retour plutôt axial
Changement de vitesse à l’int d’un cycle des pics de force correspondant à chaque
balayage
Allongement continu et lent
Accélération sur chaque appui (le + dynamique)
Depuis les années 2000 le traditionnel « S » du trajet sous-marin est parfois abandonné au
profit d’un trajet plus rectiligne chez certains nageurs de haut niveau
- Coordination de la nage
Rattrapé : temps mort d’un bras pendant la phase propulsive de l’autre bras
Meilleure position hydrodynamique
Mais temps mort donc discontinuité motrice
Opposition : actions de bras se réalisent en parfait relais
Avantageux si les jambes assurent la transmission de ce relais
Mais temps d’allongement des bras réduit
Chevauchement/superposition : simultanéité entre la fin de la poussée d’un bras et le début
de traction de l’autre bras
Continuité des phases propulsives du train dominant des bras et réduction du rôle des
jambes
Phase de recherche d’appui réduite
- Mouv des jambes
Sert à rééquilibrer le corps sur le plan sagittal, frontal et latéral, à se propulser
- Respiration
Rotation bilatérale de la tête pour ne pas trop perturber l’équilibre du corps
Associé à un roulis contrôlé
Brève pour assurer la continuité motrice des bras
Bilatérale pour un alignement plus longuement gardé et prise d’info visuelle plus complète
Réalisée à la fin de l’action propulsive d’un bras
Profonde : apport d’oxygène
Différents rythmes de respiration en fonction des courses
- Prise d’info
Ancrage visuel sur ligne du fond du bassin lorsque la tête est immergée
Prise d’info visuelle lors de la respiration
5) Le 4 nages
Apparait en 1964 aux JO de Tokyo (400m)
Epreuves individuelles = pap dos brasse nage libre
Epreuve relais 4 nages = dos brasse pap nage libre