Au cours de la dernière décennie, le travail infantile a diminué de 38 % ;
cependant, 152 millions d’enfants en sont encore victimes et la pandémie du
Covid-19 a exacerbé la situation. Le travail infantile s’est étendu dans beaucoup de domaines à travers le monde, s’opérant souvent dans des secteurs variés, qui peuvent avoir des impacts négatifs sur le bien-être des enfants sur le plan de l’éducation, de la santé et sur le plan psychologique. Il y a des facteurs variés au travail infantile tels que la pauvreté, les conflits armés, les lois et règlements inadaptés, les inégalités sociales, la discrimination et les traditions culturelles ancrées pour n’en nommer que quelques-unes.
Définir le travail infantile
L’Organisation Internationale du Travail (OIT) définit le travail infantile comme « un travail qui est mentalement, physiquement ou moralement dangereux et nuisible aux enfants ; et/ou interfère avec leur scolarité en les privant de l’opportunité d’aller à l’école ; les obligeant à quitter l’école prématurément ou exigeant d’eux de tenter de combiner la fréquentation scolaire avec un travail excessivement lourd et long » (OIT s.o.). Toutes les formes de travail exercées par les enfants ne sont pas considérées comme du travail infantile. Cela varie d’un pays à l’autre et dépend de l’âge de l’enfant, du type de travail effectué, du nombre d’heures prestées, des conditions sous lesquelles ils exécutent leur travail et si cela interfère avec leur scolarité. Il y a des activités pour lesquelles les enfants peuvent être recrutés – telles qu’ aider leur famille à la maison ou aider dans l’entreprise familiale pour gagner de l’argent de poche durant les vacances scolaires – cela peut être positif pour leur développement et fournir aux enfants des compétences et de l’expérience afin de les préparer à l’âge adulte (OIT).
Définir les « pires formes » de travail
infantile Selon l’article 3 de la Convention de l’OIT n° 182, les pires formes du travail infantile sont définies comme suit (OIT 1999) :
toutes formes d’esclavage ou pratiques similaires à de l’esclavage, telles que
la vente ou le trafic d’enfants, esclavage pour dettes et servitude et travail forcé et obligatoire, incluant le recrutement forcé et obligatoire des enfants pour servir dans les conflits armés ; l’utilisation, la procuration ou l’offrande d’un enfant à la prostitution, pour la production de pornographie ou pour des performances pornographiques ; l’utilisation, la procuration ou l’offrande d’un enfant pour des activités illicites, en particulier pour la production et le trafic de drogues comme définis dans les traités internationaux pertinents ; un travail qui, par sa nature ou les circonstances dans lesquelles il est réalisé, est susceptible de nuire à la santé, à la sécurité ou aux mœurs des enfants.
Les pires formes de travail infantile incluent (OIT) :
« Mal-traité émoi » Que faire si je suis confronté à un risque de maltraitance d'enfants ?: Un outil pédagogique destiné aux enseignants pour prévenir la maltraitance