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Autoritarisme et démocratie

Analyse comparative :

Encadré par :
Mme Nour Badraoui Drissi

Présenté par :
Chorouk Dghoughi
Hiba Boulmane
Rania el Kouri
Inass Jnaini
Fadwa Benelmouden
Ilyas Lagssaibi
Nohaila Serrakh
Abdelbast Bouassila
Mohamed Yassine Eladdaoui
Ghita El amyn
El Maatouki Mohamed
Assagaidou Abderhamane Maiga

1 Table des matières


La forme du régime politique.......................................................................................................1
L’exercice du régime politique.....................................................................................................2
Les fonctions et rôles des institutions politiques......................................................................3
Les relations entre les pouvoirs exécutif et législatif................................................................4
L'organisation territoriale.............................................................................................................5
Les acteurs et structures politiques............................................................................................6
Les acteurs collectifs du système politique...............................................................................7

La forme du régime politique


1. Définition selon les auteurs :
Jean-Louis Quernome (professeur de science politique français, 1927-2021) : « un régime est
aussi une certaine combinaison d’un système de partis, d’un mode de scrutin, d’un ou plusieurs types de
décisions, d’une ou plusieurs structures de groupes de pression ; nous ajouterons : d’un ou plusieurs
types d’administration publique », les régimes politiques occidentaux.

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Formulation générale de Maurice Duverger (universitaire et juriste français, 1917-2014): « au
sens large, on appelle régime politique la forme que prend dans un groupe social donné la distinction des
gouvernants et des gouvernés ».
2. Types de régimes politiques
Démocratique
La démocratie est un régime politique dans lequel le pouvoir appartient au peuple, qui l'exerce
directement ou par l'intermédiaire de représentants élus." (Yves Mény, Politique comparée. Les
démocraties : Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, RFA, 2001
Totalitaire
Le totalitarisme est un régime politique dans lequel l'État contrôle tous les aspects de la vie
sociale." (Raymond Aron, Démocratie et totalitarisme, 1965)
3. Structures du gouvernement
Démocratique
Le gouvernement démocratique est structuré sous le principe de séparation des pouvoirs :
● Le pouvoir exécutif est exercé par un président ou un premier ministre, qui est élu par le peuple.
● Le pouvoir législatif est exercé par un parlement, qui est élu par le peuple.
● Le pouvoir judiciaire est exercé par des juges, qui sont nommés par le pouvoir exécutif ou le
pouvoir législatif.
Totalitaire
Le gouvernement totalitaire est structuré sous le principe de la concentration du pouvoir :
● Le pouvoir exécutif est exercé par un dictateur ou un groupe d'individus, qui sont généralement
élus par un parti unique.
● Le pouvoir législatif est exercé par un parlement, qui est contrôlé par le parti unique.
● Le pouvoir judiciaire est exercé par des juges, qui sont nommés par le pouvoir exécutif ou le parti
unique.
4. Tableau comparatif entre les régimes politiques de la Suisse et de Cuba :
Caractéristiques Cuba Suisse
Type de régime autoritaire démocratique
Principales caractéristiques Régime autoritaire Décentralisation
Concentration du pouvoir Démocratie directe
Fédéralisme
Liberté politique Limitée Large
Liberté d'expression Limitée Large
Médias Contrôlées Libres
Droits et libertés Censurées Protégés

L’exercice du régime politique

Le régime suisse fascine bien des observateurs, tant en Suisse qu’à l’étranger. La Suisse est un
pays où, apparemment, rien ne fonctionne comme ailleurs, elle est depuis longtemps un exemple de
stabilité politique, de prospérité économique, et aussi un pays avec des procédures démocratiques qui
sont considérées comme uniques au monde. Surtout, elle présente une population qui est invitée aux

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urnes quatre fois par année, parfois plus, selon les aléas de la politique cantonale. Les citoyens suisses
ont le droit de demander un référendum sur toute loi nouvellement adoptée ou sur toute modification
constitutionnelle. Ils ont également le pouvoir d'initier des changements dans la législation en lançant des
initiatives populaires.

Lorsque l’on mentionne la Suisse, notamment envers un public étranger, deux caractéristiques
de son fonctionnement politique viennent spontanément à l’esprit : la démocratie et le fédéralisme.

Les entités constituant un État fédéral sont, de manière générique, appelées les entités
fédérées. En Suisse, ce sont les 26 cantons. Ce système fédéral suisse applique les principes du
fédéralisme à trois niveaux : Fédéral : Confédération/ Cantonal : 26 cantons/ Communal : communes.

Le fédéralisme implique que les trois niveaux de L'État ont leurs propres compétences politiques
et que les autorités locales disposent d'une autonomie aussi grande possible, à noter toutefois que les
communes agissent de manière autonome tant qu'elles sont en mesure de remplir certaines tâches
lorsque tel n'est plus le cas les cantons s'en charge et la confédération se charge uniquement des tâches
que les cantons ne peuvent pas remplir eux-mêmes.

Autre caractéristique du fédéralisme suisse : il ne connaît ni statuts spéciaux ni différenciation.


Tous les cantons ont les mêmes prérogatives et compétences. C’est un héritage de l’Acte de Médiation
de 1803 qui, pour la première fois dans l’histoire du pays, a rendu tous les cantons égaux en droits.

Parlant de Cuba : Cuba est officiellement un État socialiste dirigé par un parti unique, le Parti
communiste de Cuba. Selon Fidel Castro, l'ancien dirigeant de Cuba : "Le socialisme est l'antithèse du
système capitaliste où l'homme exploite l'homme. Dans notre système, c'est exactement le contraire :
l'homme exploite la nature pour le bien de l'homme. “L’idéologie communiste a été adoptée par lui et
elle continue de façonner la politique, l’économie et la société cubaine. L’accent est mis sur l’égalité
sociale, l’autosuffisance et l’indépendance vis-à-vis des puissances étrangères.

Le système politique cubain est caractérisé par un fort centralisme, le pays est gouverné par le
Conseil d’Etat, qui est à la fois l’organe législatif et exécutif suprême.

L’Assemblée nationale du pouvoir populaire Fidel Castro la définit comme l'organe suprême du
pouvoir de l'État. Elle représente et agit au nom de tout le peuple, exprime sa volonté suprême et est la
seule source de légitimité du pouvoir.

Cependant, le parti communiste de Cuba a un rôle prépondérant dans la vie politique cubaine. Il
est le parti unique légalement autorisé à gouverner et à diriger le pays. Le parti influence tous les aspects
de la société, de l’économie à la culture, et joue un rôle déterminant dans la formulation des politiques et
des décisions gouvernementales. Bien que certaines avancées aient été réalisées dans des domaines tels
que l'éducation et les soins de santé, des organisations de défense des droits de l’Homme ont critiqué le
gouvernement cubain pour ses restrictions sur les libertés fondamentales. La liberté d’expression et la
liberté de la presse sont souvent limitées et les dissidents politiques peuvent faire l’objet de répression.

Conclusion : les deux pays sont confrontés à des défis et à des opportunités uniques dans leur quête de
progrès et de stabilité, Alors que Cuba s'efforce de concilier les réformes économiques avec la
préservation de son idéologie socialiste, la Suisse travaille à maintenir un équilibre entre les divers
intérêts culturels et linguistiques au sein de sa structure démocratique

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1. Les institutions politiques :
 Le gouvernement est l'organe chargé de l'administration du pays. Il est composé du chef de l'État, du
chef du gouvernement et des ministres. Le gouvernement est responsable de l'exécution des lois et
de la politique générale de l'État.
 Le parlement est l'organe législatif de l'État. Il est chargé de voter les lois et de contrôler le
gouvernement. Le parlement est composé de deux chambres, l'Assemblée nationale et le Sénat.
2. Les institutions territoriales :
Les institutions territoriales sont les organes qui administrent les différentes subdivisions territoriales
d'un État. Elles peuvent être des régions, des départements, des communes ou des collectivités d'outre-
mer.
● L'autorité judiciaire
L'autorité judiciaire est chargée de juger les citoyens en fonction des lois. Elle est indépendante du
pouvoir exécutif et du pouvoir législatif.

Les fonctions et rôles des institutions politiques

 Le gouvernement a pour fonction d'assurer la continuité de l'État et de mettre en œuvre la


politique générale du pays. Il a également pour rôle de représenter l'État sur la scène
internationale.
 Le parlement a pour fonction de voter les lois et de contrôler le gouvernement. Il a également
pour rôle de représenter la nation et de défendre les droits des citoyens.
1. Les institutions territoriales :
Les institutions territoriales ont pour fonction d'assurer la proximité de l'État avec les citoyens.
Elles ont également pour rôle de promouvoir le développement local.
2. L'autorité judiciaire :
L'autorité judiciaire a pour fonction de juger les citoyens en fonction des lois. Elle a également
pour rôle de garantir l'égalité des citoyens devant la loi.
3. Exemples :
Suisse : La Suisse est une démocratie directe. Les citoyens participent à la prise de décision à travers des
votations et des initiatives populaires. Le gouvernement suisse est composé de sept membres, élus par le
parlement. Le parlement suisse est bicaméral, composé du Conseil national et du Conseil des États.
Cuba : Cuba est un régime communiste. Le gouvernement cubain est dirigé par le Parti communiste de
Cuba. Le parlement cubain est unicaméral, composé de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire.

Les relations entre les pouvoirs exécutif et législatif

1. Définition du pouvoir législatif :

Le pouvoir législatif est celui auquel il appartient de faire les lois, de légiférer, c’est-à-dire
d’élaborer et d’édicter des règles générales, abstraites et impersonnelles qui président aux rapports
entre les justiciables, d’une part, et entre les autorités publiques d’autre part.

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Il est composé du parlement, du congrès ou d’une institution similaire selon le pays en gardant la
même fonction.

Selon Rousseau dans son ouvrage « Du contrat social », le pouvoir législatif doit représenter la
volonté générale du peuple, qui est la somme des volontés individuelles.

2. Définition du pouvoir exécutif :

Le pouvoir exécutif est celui auquel il appartient de mettre en œuvre


les moyens nécessaires (budgets et administrations ) à l’application des normes légiférées par le pouvoir
législatif . Il agit par la voie de réglementations qui précisent les conditions dans lesquelles ces normes
sont mises en pratique. Comme il est responsable de l'administration de l'État. Cela comprend la gestion
des ministères, des agences gouvernementales, des forces de l'ordre, des services publics et d'autres
organes gouvernementaux. Il veille au bon fonctionnement de l'appareil administratif.

Toute opposition au pouvoir exécutif est sanctionnée par l’Etat gendarme du pays et selon Max
weber dans ce cas la violence est légitime pour le maintien de l’ordre en parallèle elle a bien des limites
qui assurent le respect des droits et devoirs des citoyens.

3. La relation entre les pouvoirs exécutifs et législatifs :

Il est essentiel que le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif collaborent pour faire fonctionner le
gouvernement de manière efficace. Les mécanismes de contrôle, d'équilibre et de reddition de comptes
sont mis en place pour garantir que chaque branche exerce son pouvoir conformément à la volonté du
peuple et à la constitution du pays.

Il existe une relation d’interdépendance entre les deux pouvoirs malgré leur séparation qui a été
considéré une nécessité par plusieurs penseurs entre autres John Locke, philosophe anglais, a
systématisé la distinction fonctionnelle des pouvoirs dans son ouvrage "Essai sur le Gouvernement Civil"
(1689). Il a plaidé pour une séparation modérée, mais hiérarchique, entre ces pouvoirs, avec une
prééminence du législatif. Dans son ouvrage les Lois, Platon (environ 428 à 348 avant J.-C.) estime que «
le législateur ne doit pas constituer de pouvoirs qui ne s’équilibrent pas du fait de leur mélange » Platon,
Lois, III, 693b.

Aristote (384 à 322 avant J.-C.) donne une première définition de trois pouvoirs, délibératif,
exécutif et de justice : « Dans tout État, il est trois parties, dont le législateur, s’il est sage, s’occupera,
par-dessus tout, à bien régler les intérêts. Ces trois parties une fois bien organisées, l’État tout entier est
nécessairement bien organisé lui-même ; et les États ne peuvent différer réellement que par
l’organisation différente de ces trois éléments ».

4. La comparaison des pouvoirs législatifs et exécutif en SUISSE et CUBA :

La Suisse et Cuba ont des systèmes politiques radicalement différents, en particulier en ce qui
concerne la nature de leur démocratie, la structure de leur gouvernement et le rôle du parti au pouvoir.
La Suisse est une démocratie multipartite avec un système fédéral où les cantons ont une grande
autonomie, tandis que Cuba est un État à parti unique avec un système centralisé.

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En Suisse, le pouvoir exécutif est collégial et renouvelé chaque année parmi les membres du
Conseil fédéral, tandis qu'à Cuba, il y a eu une continuité de leadership pendant des décennies, bien que
cela ait récemment changé avec l'arrivée de Díaz-Canel.

La Suisse a un parlement bicaméral avec des membres élus directement par le peuple, tandis que
Cuba a un parlement unicaméral dont les membres sont élus selon un processus contrôlé par le parti
unique. La Suisse est connue pour sa démocratie directe, où les citoyens peuvent proposer des initiatives
populaires et participer activement à la prise de décisions, tandis que Cuba a un système politique plus
centralisé où la participation citoyenne est plus limitée.

L'organisation territoriale

L'organisation territoriale est un aspect clé de la science politique, car elle détermine la
répartition du pouvoir et des ressources entre les différentes entités politiques d'un pays.
La Suisse, un petit pays en Europe, possède une organisation territoriale unique en tant
qu'État fédéral. Elle est divisée en 26 cantons, chacun agissant comme un État en miniature avec son
propre gouvernement et ses lois. À l'intérieur de ces cantons, on trouve des communes responsables des
affaires locales. Le gouvernement central, basé à Berne, gère les affaires nationales, tandis que la Suisse
est réputée pour sa démocratie directe, permettant aux citoyens de participer activement aux décisions
cruciales par le biais de référendums et de votations. Cette structure décentralisée favorise une
participation citoyenne dynamique et renforce la stabilité du pays.
Le système politique cubain se caractérise par une organisation territoriale spécifique qui
reflète son autoritarisme. Cuba est divisée en 15 provinces, fortement contrôlées par un gouvernement
centralisé basé à La Havane, dirigé par le Parti communiste cubain, qui détient un pouvoir absolu. Les
élections sont peu démocratiques, les autorités locales ont une autonomie limitée, et les décisions clés
sont prises au sommet. De plus, des Comités de Défense de la Révolution surveillent étroitement la
population. Certaines zones, comme la base navale de Guantanamo, sont sous contrôle militaire,
ajoutant une dimension géopolitique complexe à cette organisation territoriale. Dans l'ensemble, Cuba se
caractérise par une centralisation du pouvoir, un parti unique et un contrôle strict de l'État à tous les
niveaux.

Cuba et la Suisse présentent des différences marquées en ce qui concerne leurs entités
territoriales, l'autonomie des gouvernements locaux, leur système de gouvernement et la participation
des citoyens. Cuba est divisé en 15 provinces, mais le pouvoir est fortement centralisé au gouvernement
central, dirigé par le Parti communiste, limitant ainsi l'autonomie des provinces. En revanche, la Suisse se
compose de 26 cantons qui jouissent d'une grande autonomie et ont un rôle essentiel dans la prise de
décisions, tandis que le gouvernement central suisse a des compétences limitées. De plus, Cuba a un
système politique centralisé avec un parti unique, tandis que la Suisse est une démocratie fédérale qui
pratique la démocratie directe, permettant une plus grande participation des citoyens dans le processus
décisionnel.

Les acteurs et structures politiques

1. Les acteurs politiques

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Les acteurs politiques se réfèrent à toutes les entités, organisations, individus ou institutions qui
participent de manière active à la vie politique d'une région, d'un pays ou à l'échelle internationale. Ces
acteurs jouent un rôle essentiel dans la prise de décisions politiques, l'élaboration de politiques publiques
et la gouvernance en général.

2. Les médias : Suisse

La statistique des médias donne un aperçu de la structure et de l'évolution des médias en Suisse.
Elle met en évidence l’évolution de l’offre des médias et propose des informations sur l’utilisation des
médias, ainsi que sur les conditions économiques et juridiques pour leur diffusion - par exemple avec
l'évolution des dépenses des ménages pour les médias en Suisse.

3. Les médias : Cuba

L'État impose des contrôles stricts sur les chaînes de télévision et de radio et les journaux, tandis
que le journalisme privé est toujours interdit par la Constitution. Alors que Tele Rebelde de et Cubavision
sont les chaînes les plus regardées du pays, radio reloj reste la radio la plus populaire parmi les auditeurs.
Quant au journal Granma, il est le plus lu de tous, sachant qu'il est contrôlé par l'État, comme tous les
autres médias. Les journalistes indépendants restent sous haute surveillance par des fonctionnaires qui
n'hésitent pas à restreindre leur liberté de mouvement, à les convoquer et à retirer les informations en
leur possession.

4. Système électoral

Le système électoral, mode de scrutin, système de vote ou régime électoral, désigne tout type de
processus permettant l'expression du choix d'un corps électoral donné, souvent la désignation d'élus
pour exercer un mandat en tant que représentants de ce corps (élection), ou moins souvent le choix
direct (référendum) d'une option parmi plusieurs.

 Suisse : Le système électoral est toutefois tout aussi important pour la stabilité politique de la
Suisse, qui dispose de deux systèmes parallèles : le scrutin majoritaire (ou la majorité absolue)
qui nécessite qu’un candidat réunisse plus de la moitié des suffrages exprimés ou le scrutin
proportionnel (ou le système de liste à représentation proportionnelle) qui permet à chaque
parti politique d’obtenir un nombre de sièges en fonction du nombre de voix recueillies.
 Cuba : Le système électoral Cubain est fondé sur élection indirecte qui, aux dires du professeur
Pierre Vayssière, Depuis les réformes de 1992, les élections municipales se déroulent de manière
compétitive, avec des multiples candidatures, et la plupart du temps, sans interférence du parti
communiste. Par contre, les élections aux assemblées provinciales et à l'Assemblée nationale
demeurent contrôlées par le parti et se déroulent selon un système de candidatures uniques.

5. La comparaison entre les systèmes politiques et électoraux de Suisse et Cuba :

En résumé, la Suisse est une démocratie multipartite avec une société ouverte, des médias
relativement indépendants et un système électoral mixte. En revanche, Cuba est un État communiste
avec un parti unique au pouvoir, un contrôle étroit de l'État sur les médias et un système électoral
largement contrôlé par le parti communiste. Ces différences reflètent des valeurs politiques et des
approches de la gouvernance radicalement différente entre les deux pays.

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Les acteurs collectifs du système politique
1. Les définitions :
Dans le système politique, on retrouve quatre acteurs collectifs principaux : les partis politiques,
les groupes de pression, les mouvements sociaux et les ONG. Les partis politiques visent à accéder au
pouvoir en proposant des programmes politiques et en participant aux élections. Les groupes de pression
représentent des intérêts particuliers et cherchent à influencer les décideurs politiques en défendant des
causes spécifiques.
2. Les principaux acteurs collectifs du système politique en suisse :
a) Partie politiques :
Voici quelques-uns des principaux partis politiques suisses :
 L'Union démocratique du centre (UDC) : un parti politique de droite, souvent considéré comme
conservateur.
 Le Parti socialiste suisse (PS) : un parti politique de gauche qui promeut des politiques sociales et
progressistes.
 Le Parti libéral-radical (PLR) : un parti politique de centre-droit qui défend les valeurs libérales.
 Les Vert'libéraux: un parti politique écologiste qui milite pour la protection de l'environnement.
 Le Parti démocrate-chrétien (PDC) : un parti politique de centre-droit avec des racines chrétiennes.
 Les Vert' libéraux : un parti politique de centre qui allie des préoccupations environnementales à des
positions économiques libérales.
 L'Alternative écologique (Vert' libéraux) : un autre parti politique écologiste en Suisse.
 L'Alliance de gauche : un parti de gauche qui fait partie du bloc de la gauche radicale.
 Le Parti évangélique suisse : un parti politique de droite avec des affiliations chrétiennes.
b) Groupes de pression :
En Suisse, il existe de nombreux groupes de pression représentant divers intérêts et préoccupations. Voici
quelques exemples de groupes de pression actifs en Suisse :
 Économie et Entreprises :
 Economiesuisse : L'organisation faîtière de l'économie suisse qui représente les intérêts des
entreprises et des employeurs.
 Swissmem : Une association pour les entreprises du secteur de la mécanique, de l'électrotechnique
et de l'industrie des technologies de l'information.
 Environnement :
 Pro Natura : Une organisation de protection de la nature en Suisse.
 WWF Suisse : Le bureau suisse du Fonds mondial pour la nature, axé sur la conservation de la nature
et la durabilité.
 Droits de l'Homme et Société :
 Amnesty International Suisse : Le chapitre suisse de l'organisation mondiale de défense des droits de
l'homme.
 Pink Cross : Une organisation suisse qui milite pour les droits des personnes LGBTQ+.
 Agriculture et Alimentation :
 Uniterre : Une organisation paysanne et de consommateurs qui promeut une agriculture durable.
 Swissaid : Une organisation qui lutte contre la faim et la pauvreté dans le monde.
 Santé et Soins de Santé :
 Hôpitaux suisses : Une association d'hôpitaux suisses qui promeut les intérêts des établissements de
santé.
 Curafutura : Une organisation qui réunit des assureurs-maladie suisses.
 Travail et Syndicats :

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 Travail.Suisse : L'organisation faîtière des syndicats suisses, représentant les travailleurs.
 Fédération patronale suisse : L'organisation faîtière des employeurs suisses.
 Éducation et Étudiants :
 Union des étudiant.e.s de Suisse (UNES) : Une organisation qui représente les étudiants et les
étudiantes.
 Association suisse des enseignantes et enseignants (LCH) : Une organisation professionnelle pour les
enseignants.
 Transport et Mobilité :
 Association transports et environnement (ATE) : Une organisation qui promeut la mobilité durable.
 SBB CFF FFS : Les Chemins de fer fédéraux suisses, qui gèrent le réseau ferroviaire.
 Logement :
 Association suisse des locataires (ASLOCA) : Une organisation qui défend les droits des locataires en
Suisse.
 Association suisse des propriétaires fonciers (HEV) : Une organisation représentant les propriétaires
fonciers.
3. Les principaux acteurs collectifs du système politique à cuba :
À Cuba, il existe un parti politique unique qui détient le pouvoir. Le Parti communiste cubain (PCC), ou
Partido Comunista de Cuba en espagnol, est le seul parti politique légalement autorisé dans le pays
depuis la révolution cubaine en 1959. Le PCC est le parti au pouvoir et exerce un contrôle politique strict
sur l'État cubain. Bien que d'autres partis politiques n'aient pas été autorisés, Cuba connaît un certain
degré de diversité politique grâce à des élections municipales et législatives. Le gouvernement cubain
exerce un contrôle strict sur la société civile et les activités politiques, ce qui rend difficile la formation de
groupes de pression indépendants.
4. Comparaison entre les principaux acteurs collectifs du système politique à cuba et en suisse :
À Cuba, le pouvoir est concentré entre les mains du Parti communiste cubain (PCC), limitant la
participation civile et la création de groupes de pression indépendants. La plupart des Cubains sont
associés à des organisations affiliées au PCC, réduisant la diversité des acteurs politiques. En Suisse, une
démocratie pluraliste favorise une variété de partis politiques, de groupes de pression, d'ONG et de
syndicats, créant un paysage politique diversifié. Les acteurs suisses jouent un rôle actif en politique,
influençant les décisions gouvernementales et contribuant à l'élaboration des politiques publiques. La
Suisse possède une société civile dynamique avec une participation politique active des acteurs, tandis
que Cuba a un système politique centralisé qui limite l'influence de la société civile en dehors du contrôle
du PCC.

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